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Dépeceur de Mons 3

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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Van-JM Dim 7 Juil 2024 - 10:03

Mimi à écrit :

il est possible que le  dépeceur de Mons ait pu enlever et dépecer ses victimes dans sa camionnette. Cela dépend des circonstances spécifiques, comme l'espace disponible, les outils utilisés et la discrétion requise. Une camionnette peut offrir un espace relativement privé et mobile, ce qui peut faciliter ce type d'activité macabre. Cependant, les détails précis dépendraient de chaque situation individuelle et des capacités logistiques du criminel.


Bonjour à tous, bonjour Mimi,

les camionnettes qui se prêtent le mieux à un enlèvement, sont celles possédant une portière latérale coulissante. Si il y a deux exécutants, cela peut se pratiquer très rapidement. Les camionnettes possédant une portière latérale, sont aussi les plus prisées chez les voleurs.


Van-JM


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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Van-JM Dim 7 Juil 2024 - 10:22

Lili à écrit :

Mais à chaque publication de passages de livre il y a des erreurs !

Liliane Schrauwen fait partie de ces gens qui vendent des produits dans un but lucratif, ne visant que le fric, et non l'information.
La ''qualité'' de sont travail est en totale opposition avec la précision de passionnés tels Dani Corlana et Morgan Vanlerberghe qui eux sont en quête de vérité, de justice.

Le pire, est que cette dame est enseignante. . .Ouch!


Van-JM


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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Kassandra88 Dim 7 Juil 2024 - 14:54

235709ŦVan-JM a écrit:
Lili à écrit :

Mais à chaque publication de passages de livre il y a des erreurs !

Liliane Schrauwen fait partie de ces gens qui vendent des produits dans un but lucratif, ne visant que le fric, et non l'information.
La ''qualité'' de sont travail est en totale opposition avec la précision de passionnés tels Dani Corlana et Morgan Vanlerberghe qui eux sont en quête de vérité, de justice.

Le pire, est que cette dame est enseignante. . .Ouch!

Bonjour,
Je n'ai pas lu les pages publiées par mimi, mais j'aimerais rappeler les commentaires d'il y a un an et demi sur cette émission "l'heure du crime" non pas de Pradel mais de JA Richard.
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Van-JM Dim 7 Juil 2024 - 15:20

Kassandra à écrit :

Bonjour,
Je n'ai pas lu les pages publiées par mimi, mais j'aimerais rappeler les commentaires d'il y a un an et demi sur cette émission "l'heure du crime" non pas de Pradel mais de JA Richard.

Oui Kassandra, Liliane Schrauwen, c'est la même lol!

Van-JM


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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Manor Lun 15 Juil 2024 - 14:55

Bonjour,
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cet été « Marianne » revient sur ces tueurs en série jamais identifiés. Ce premier épisode prend place en Belgique. Entre 1997 et 1998, des morceaux de corps de femmes sont retrouvés disséminés dans des sacs-poubelle. Si l’auteur court toujours, les enquêteurs pensent l’avoir eu dans leurs filets…

_____________________________________________________________________________

Association d'Aide aux Victimes des Affaires Non Élucidées
Carte des affaires non élucidées francophones
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Qu'est devenu le "dépeceur de Mons", qui sévit en Belgique dans les années 90 ?

Message par mimi Lun 15 Juil 2024 - 17:06

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Qu'est devenu le "dépeceur de Mons", qui sévit en Belgique dans les années 90 ?
L'affaire du dimanche
Par Marine Mazéas
Publié le 14/07/2024 à 6:00


Ces crimes en série non élucidés (1/6) : cet été « Marianne » revient sur ces tueurs en série jamais identifiés. Ce premier épisode prend place en Belgique. Entre 1997 et 1998, des morceaux de corps de femmes sont retrouvés disséminés dans des sacs-poubelle. Si l’auteur court toujours, les enquêteurs pensent l’avoir eu dans leurs filets…

À petite allure, Olivier Motte, policier à cheval, patrouille dans les rues de la ville de Mons (Belgique), 100 000 habitants, lorsque son regard est attiré par une forme mouvante en contrebas de la chaussée. En s’approchant, il distingue avec effroi un chat roux grignotant une main humaine sortant d’un sac en plastique…

Ce samedi 22 mars 1997 marque le début d’une affaire hors normes. Le soir même, à l’ouverture de sa conférence de presse, le substitut du procureur du roi annonce aux journalistes présents : « Vous allez regretter d’être venus ! », avant de détailler les découvertes sordides qui ont suivi celle du chef de la brigade équestre.


Au fond du même fossé, 8 sacs-poubelle noirs ont été extraits. À l’intérieur, des membres – bras et jambes – à des stades de putréfaction différents provenant de trois victimes féminines distinctes. « Une horreur », s’accordent à dire les premiers observateurs qui ignorent encore l’ampleur de l’affaire.

COURSE CONTRE LA MONTRE
Le lendemain, un neuvième sac au contenu identique est localisé un peu plus loin. Puis deux jours plus tard, à 2,5 km de là, un dépanneur tombe cette fois-ci sur un buste de femme. Pierre Honoré, procureur du roi, attribue ce nouveau crime au même auteur désignant « une découpe identique », trahie par la trace de « plusieurs traits de scies, des essais » maladroits que le découpeur a effectués, précise à Marianne, Guy Martin alors commissaire et directeur des opérations au sein de Corpus, une cellule d’enquête spécialement créée pour la circonstance. Ce tronc a été déposé durant le week-end. Signe que si le meurtrier a élargi sa zone d'action, il n'a pas semblé effrayé par l'activité débutante des limiers à ses trousses. À croire que le meurtrier aime jouer au chat et à la souris avec eux…


Le 12 avril 1997, le puzzle macabre se poursuit dans un autre quartier de la ville avec la mise au jour d’un bras et d’une tête. Enfin six jours après, des employés communaux repèrent des membres inférieurs, ainsi qu’un bras et un avant-bras, sans main. À ce stade, on dénombre trois victimes.

C’est donc sans conteste l’œuvre d’un tueur en série dont les policiers redoutent qu’il sévisse à nouveau. « C’est une course contre la montre », confirme Guy Martin qui, avec très peu d’indices, s’affaire avec ses coéquipiers à stopper ce carnage. « Nous avons procédé à des enquêtes de quartier, étudié toutes les photos de curieux présents sur les lieux de découverte imaginant que le tueur était peut-être présent. Nous avons aussi diffusé dans la presse des portraits-robots d'éventuels suspects. »

L'INQUIÉTUDE ET LA HAINE
Ils se penchent aussi sur les noms particuliers des endroits où ont été déposés les restes : Chemin de l’inquiétude, rue du dépôt situé au bord de la rivière « la Haine », ou encore rue de Saint-Symphorien, nom d’un martyr chrétien décapité. La psychose s’installe et la presse y voit un jeu de piste morbide du « dépeceur de Mons » pour défier la police.

Autre piste creusée : celle de cinq sacs parmi ceux retrouvés, portant la mention de la commune de Knokke-Heist, cité balnéaire du nord du pays. Après vérification, ils font partie d’un lot mal imprimé que la ville a liquidé, et ont été vendus dans une solderie du quartier de la gare de Mons. Toutefois l’enquête pour retrouver le ou les acheteurs ne mène nulle part.

Les enquêteurs belges après la découverte de morceaux de corps de femme en mars 1997.

En revanche, la diffusion du portrait-robot réalisé à partir de l’unique tête de femme retrouvée permet l’identification d’une victime. « Un premier point d’ancrage » crucial pour les enquêteurs qui n’ont ni scène de crime, ni corps entier à ce stade, ni aucun témoin direct. Il s’agit de Nathalie Godard, 21 ans, jeune femme en rupture sociale, mère d’une fillette placée en pouponnière. Elle a été vue vivante pour la dernière fois le 16 mars 1997 lors d’une marche blanche en hommage aux victimes de Marc Dutroux, arrêté sept mois plus tôt.

En étudiant les disparitions signalées dans la région, celle de Martine Bohn, une Française originaire de Nancy âgée de 43 ans, attire leur attention. Serveuse dans un bar de Mons, elle s’est volatilisée le 21 juillet de l’année précédente. Le lendemain, son buste était localisé flottant dans les remous d’un barrage de la ville. Outre leur fragilité psychologique, ces deux femmes ont pour point commun de fréquenter le quartier interlope de la gare, là où l’assassin se serait en partie fourni en sacs-poubelle. Un profil de victimes commence alors à se dessiner, tout comme les habitudes du tueur.

CINQ VICTIMES
Si bien qu’un premier suspect est arrêté le 23 avril 1997. Léopold Bogaert dit le « gitan », est un marginal du secteur et une ex-relation de Nathalie Godard. L’homme nie toute implication. Il sort de détention 16 jours plus tard par manque d’élément. En juillet, l’autopsie des morceaux de corps vient confirmer l’identification de Martine Bohn et Nathalie Godard parmi les victimes et permet celle d’une troisième femme, Jacqueline Leclerc, 33 ans, femme de ménage et mère de 4 enfants dont elle avait perdu la garde.


Mais bientôt une quatrième victime est ajoutée à la liste, à travers un rapprochement avec un dossier français remontant à janvier 1996, soit plus d'un an avant le début du mystère belge. Un bassin humain avait alors été repêché dans un affluent de la rivière belge la Haine, s’écoulant par-delà la frontière. La victime de 42 ans, Carmelina Russo, était vendeuse de lingerie fine dans les bars à escorts de la région montaise. Elle aussi fréquentait le secteur de la gare.

En octobre 1998, les policiers découvrent une cinquième et dernière femme. Le crâne de Begonia Valencia âgée de 38 ans et disparue en juillet 1997, est déterré par des enfants jouant dans un verger. « En passant le reste de la terre au tamis, nous avons récupéré ses vertèbres cervicales. » Si ce cas est rapproché des autres, c'est en raison d'une même signature criminelle dans la découpe et de l'utilisation de la même scie.

« UN MONSIEUR TOUT LE MONDE », « UN SÉDUCTEUR »
En tout, le tueur a donc semé 37 morceaux de corps, sans vêtement, ni bijoux, appartenant à 5 femmes différentes, « toutes esseulées, sans véritables attaches affectives, avec peu de revenus, et ayant résidé à l’hôtel Métropole situé à la gare », énumère l’ancien commissaire. Des femmes fragiles que l’on ne rechercherait pas nécessairement ou sans empressement, escomptait sûrement le tueur.

L’autopsie de leurs restes révèle qu’elles ont été découpées post-mortem, sans pouvoir déterminer la cause de leur mort. Cependant aucune trace de coups de couteau, d’orifice de balle, ou de violences sexuelles n’est constatée. « On n’a pas retrouvé de drogue non plus, mais il existe des psychotropes très volatils », se méfie Guy Martin.


Avec l’aide d’une analyste criminelle belge ainsi que le renfort des profileurs du FBI en 1998, les limiers dressent un profil du tueur : « Un monsieur tout le monde menant une vie tout à fait normale. Une personne qui connaissait parfaitement Mons, détaille Guy Martin. Pour moi c’est un tueur de "mission". Il s’est fixé pour objectif de supprimer une catégorie de personne selon des critères qui lui sont propres. Des femmes qui répondent facilement à ses avances, par exemple ou qui lui rappellent quelqu’un qu’il déteste. C’est un séducteur qui a probablement fait un bout de chemin avec elles en leur faisant miroiter un avenir meilleur. » Un maniaque obsessionnel, froid, maîtrisant parfaitement ses émotions, agissant dans un but sexuel, ajoute le rapport du FBI.

L'HOMME AUX CAVES TROP PROPRES
Ce portrait ressemble fort à un suspect interrogé par Corpus dès le mois d'avril 1997. Cet homme avait été vu en compagnie de deux des victimes. Il aurait confié à un gérant de bar de la gare que ses mains avaient tué à plusieurs reprises. Plus troublant encore, à l'époque, il travaillait dans une entreprise qui proposait un service d’emballage. Il vivait tout près du premier lieu de dépôt des restes. En prime, sa maison recelait une enfilade de caves à l’abri des regards, un lieu idéal pour pratiquer des découpes en toute tranquillité. Explorées par les enquêteurs, toutes ces caves ainsi que ses canalisations se sont révélées d'une étonnante propreté. Comme si elles étaient neuves…


Placé en garde à vue, l'homme se montre cependant impassible et a réponse à tout. Sans preuve matérielle accablante, il est relâché. « C'est une personne étrange et particulière, admet Guy Martin sans vouloir trahir le secret professionnel auquel il est toujours lié, mais il y a eu beaucoup d’autres suspects. » Parmi eux et les 18 000 pistes vérifiées par Corpus, celle de Smail Tulja, un Albanais accusé d’avoir découpé sa troisième femme retrouvée dans des sacs-poubelle. À l’époque des faits, il résidait en Belgique, mais on ne trouve pas de trace de lui à Mons.

Les enquêteurs s’intéressent aussi à un médecin dont le fils l’accuse d’être le dépeceur dans un courrier adressé au juge d’instruction. Il aurait séjourné à de nombreuses reprises à Knokke-Heist d’où proviennent plusieurs sacs. Sans élément probant, la piste est pourtant laissée de côté. Comme celle d’un militaire des effectifs de l’Otan dont le siège européen était situé à seulement 10 km de Mons. Le tueur aurait pu y travailler puis retourner dans son pays d’origine, ce qui expliquerait pourquoi les crimes ont cessé soudainement.


Ce silence soudain est d'ailleurs un mystère dans le mystère. « Il a arrêté de tuer soit parce qu’il est mort, soit parce qu’il a été incarcéré. Il a aussi pu continuer ailleurs, mais où ? s’interroge Guy Martin persuadé d’avoir croisé son chemin. Oui, j’ai probablement eu le tueur en face de moi, mais sans éléments de preuve, on ne peut retenir quiconque. »

À ce jour, deux commissaires travaillent encore sur l’affaire avec la menace d'une prescription dans trois ans. L'un des espoirs réside dans les progrès scientifiques qui pourraient permettre d’identifier un ADN laissé par l’auteur sur les sacs. Contacté par Marianne, le parquet de Mons n’a pas souhaité communiquer précisant que « le dossier est encore à l’instruction ». Guy Martin l'assure : « Le crime parfait ça n’existe pas, il a forcément laissé une trace que l’on retrouvera un jour… » Et qui mettra fin à un macabre jeu de piste.
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Les analyses ADN sur les sacs poubelles utilisés par le dépeceur de Mons peuvent inclure plusieurs types de traces

Message par mimi Lun 15 Juil 2024 - 17:19

Les analyses ADN sur les sacs poubelles utilisés par le dépeceur de Mons peuvent inclure plusieurs types de traces :

Traces de peau ou de cellules épithéliales : Ces cellules peuvent se trouver à l'intérieur ou à l'extérieur du sac, laissées par le contact avec les mains ou d'autres parties du corps.

Cheveux : Des cheveux peuvent être trouvés à l'intérieur ou sur la surface des sacs. Les cheveux avec racine sont particulièrement utiles car ils contiennent de l'ADN nucléaire.

Salive : Des traces de salive peuvent être présentes si l'agresseur a léché le sac ou la fermeture.

Sueur : La sueur déposée sur le sac peut contenir des cellules de peau.

Sang : Même de petites quantités de sang peuvent être analysées pour obtenir un profil ADN.

Urine ou autres fluides corporels : Ces fluides peuvent contenir de l'ADN utile pour l'identification.

L'analyse de ces échantillons pourrait fournir des indices cruciaux pour identifier le responsable.

L'un des espoirs réside dans les progrès scientifiques qui pourraient permettre d’identifier un ADN laissé par l’auteur sur les sacs.  « Le crime parfait ça n’existe pas, il a forcément laissé une trace que l’on retrouvera un jour… » Et qui mettra fin à un macabre jeu de piste.

les scellés des sacs poubelles utilisés par le dépeceur de Mons ont été bien conservés et demeurent exploitables. Les enquêteurs ont pris soin de préserver les preuves dans des conditions adéquates pour assurer leur intégrité et leur utilisation dans le cadre des investigations criminelles et des procédures judiciaires.
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty le dépeceur trahie par la trace de « plusieurs traits de scies, des essais » maladroits

Message par mimi Lun 15 Juil 2024 - 17:35

une découpe identique », trahie par la trace de « plusieurs traits de scies, des essais » maladroits que le découpeur a effectués

Les parties du corps avaient été découpées de manière grossière et maladroite, indiquant un manque de précision et d'expérience de la part du tueur.

Les experts en médecine légale ont noté que les découpes semblaient avoir été effectuées avec une scie manuelle, mais sans grande compétence. Ce modus operandi a été un élément clé dans l'identification et la liaison de cette affaire à d'autres crimes similaires.

Pour étudier plus précisément ce premier crime, il serait essentiel de se pencher sur les rapports d'autopsie de l'époque, d'examiner les preuves matérielles recueillies, et de comparer ces éléments avec ceux des autres victimes attribuées au dépeceur de Mons. Cela pourrait inclure une analyse approfondie des techniques de découpe, la recherche de motifs récurrents, et une comparaison des profils des victimes pour mieux comprendre les motivations et les méthodes du tueur.

Des efforts continus pour résoudre ce mystère incluent également l'examen de nouvelles technologies en criminologie, telles que l'analyse ADN avancée et les bases de données internationales, qui pourraient apporter de nouvelles pistes pour identifier le dépeceur de Mons.
mimi
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Lili.1997 Jeu 18 Juil 2024 - 14:48

L'article "L'affaire du dimanche" écrit par la journaliste Marine Mazéas me semble plutôt bien rédigé !

Par contre la piste de "l'homme aux caves trop propres",...
C'est bien l'une des pistes dont on a presque jamais entendu parler par le passé dans la presse.
Un seul, enfin j'ai l'impression.

Si pas on a toujours droit aux banalités communes, Leopold Bogart, le docteur antoine, le monténégrin, le shape, le chêne aux haies, ... Enfin le même blabla.

Y aurait-il eu de nouvelles infos, qui fait que cette piste est "enfin" évoquée dans la presse ?

Et vous qu'en pensez-vous?
Lili.1997
Lili.1997


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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Il n'y a pas assez d'éléments pour le confondre!

Message par mimi Jeu 18 Juil 2024 - 15:31

Il n'y a pas assez d'éléments pour le confondre!


Néanmoins, le profil établi par le FBI correspond exactement à l'inconnu recherché.


Je crois qu'il serait judicieux d'auditionner à nouveau cette personne. C'est vraiment troublant!

Il est vrai que sans preuves suffisantes, il est difficile de confondre une personne avec certitude.

Toutefois, si le profil du FBI correspond exactement à celui de l'inconnu recherché, il serait effectivement prudent de réexaminer cette personne.

Le cas du "dépeceur de Mons" est particulièrement troublant, et une nouvelle audition pourrait apporter des éclaircissements ou des preuves supplémentaires



Il est effectivement possible que la police, malgré ses efforts, ne dispose pas de suffisamment d'éléments probants pour confondre un suspect.

Dans des affaires complexes comme celle du dépeceur de Mons, il arrive que les indices soient insuffisants pour établir une culpabilité au-delà de tout doute raisonnable.

Cela peut inclure des preuves matérielles, des témoignages fiables, ou des liens directs entre le suspect et les crimes.

L'absence de ces éléments rend difficile l'inculpation et la condamnation d'un individu. Les enquêtes criminelles requièrent souvent des preuves irréfutables pour aboutir à une arrestation et à un procès.
mimi
mimi


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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Lili.1997 Jeu 18 Juil 2024 - 16:58

Je suis tout à fait d'accord avec toi mimi cet individu devrait être réentendu.
Même si à l'époque cela n'a pas suffit
aujourd'hui peut-être que...
Je m'y connais moins que certains et certaines ici en tueurs en série mais je sais que quelques uns avaient déjà été suspectés passés devant les inspecteurs et relâchés ce n'est qu'après qu'ils furent arrêtés et condamnés.
Je pense qu'il y a Guy Georges, Emile Louis, Jacques Rançon, et certainement bien d'autres.
Alors pourquoi pas à Mons ?
De plus avec les techniques modernes et peut être son age vieillissant pourrait permettre de le coincer pour de bon.
Encore faut-il que cette personne soit toujours en vie...C'est pas gagné !
Encore faut-il quelque chose d'assez solide pour convaincre le magistrat et les enquêteurs de le ré-auditionner.
Lili.1997
Lili.1997


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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty convaincre le magistrat et les enquêteurs pour une nouvelle audition

Message par mimi Jeu 18 Juil 2024 - 18:07

En l'absence de nouveaux éléments, les enquêteurs peuvent toujours auditionner un suspect entendu plusieurs années auparavant, mais cela doit être justifié par le besoin de clarification ou de complément d'information sur certains aspects de l'affaire. Cependant, il est important de respecter les droits fondamentaux du suspect et les procédures légales en vigueur.

Les droits du suspect comprennent le droit à la présomption d'innocence, le droit à un avocat, et le droit de ne pas être soumis à des interrogatoires abusifs ou excessifs. Les autorités doivent également justifier la nécessité de réinterroger un suspect après une longue période, car cela peut être perçu comme une forme de pression ou d'intimidation.

Si les enquêteurs souhaitent réinterroger un suspect sans éléments nouveaux, ils doivent veiller à ce que cette action soit conforme aux principes de proportionnalité et de nécessité dans le cadre de l'enquête.
mimi
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty le principe de proportionnalité est crucial

Message par mimi Ven 19 Juil 2024 - 9:00

En matière de réaudition de suspect, le principe de proportionnalité est crucial pour garantir que les droits de l'individu sont respectés tout en permettant aux autorités de mener une enquête efficace. Voici comment ce principe s'applique dans ce contexte :

Durée des interrogatoires : Les interrogatoires doivent être d'une durée raisonnable. Des interrogatoires trop longs peuvent être considérés comme disproportionnés et peuvent porter atteinte aux droits fondamentaux du suspect, comme le droit à ne pas être soumis à des traitements inhumains ou dégradants.

Fréquence des réauditions : Il est important que les réauditions ne soient pas abusives en termes de fréquence. Des convocations répétées et rapprochées pourraient être perçues comme une forme de pression psychologique excessive.

Conditions de détention : Les conditions dans lesquelles le suspect est détenu entre les interrogatoires doivent respecter la dignité humaine et ne pas être excessivement dures par rapport à la nécessité de l'enquête.

Nature des questions posées : Les questions doivent être pertinentes et directement liées à l'enquête. Les questions trop vagues ou sans lien avec les faits reprochés peuvent être jugées disproportionnées.

Moyens coercitifs : L'utilisation de moyens coercitifs (comme les menottes, l'isolement, etc.) doit être justifiée et proportionnée à la dangerosité supposée du suspect et aux risques de fuite ou de destruction de preuves.

En résumé, le principe de proportionnalité dans le cadre de la réaudition de suspects vise à trouver un équilibre entre les nécessités de l'enquête et le respect des droits fondamentaux des individus. Les autorités doivent veiller à ce que leurs actions soient justifiées, nécessaires et non excessives.







mimi
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Dépeceur de Mons - 25 ans d'enquête et pas d'auteur!

Message par mimi Mar 23 Juil 2024 - 16:56

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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Lili.1997 Mar 23 Juil 2024 - 17:23

dans le même registre...
Mais je pense que cela avait déjà été publié.

L'édition spéciale des 25ans....
De nombreux intervenants (Laura une fille de victime, G-M.Martin, G.Bonneaventure, M.Vanlerberghe, F.Demoulin, ...)

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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Kassandra88 Dim 4 Aoû 2024 - 11:27

Bonjour à tous,
Cela n'a sans doute aucun rapport, mais sait-on jamais:

Une découverte macabre. Deux jambes humaines, appartenant à une personne encore non identifiée, ont été récupérées dans le canal de Caen (Calvados) cette semaine à deux jours d’intervalle, a-t-on appris samedi auprès du parquet, confirmant des informations de la presse locale.

Selon France 3 Normandie, qui cite une source proche de l’enquête, une première jambe a été trouvée dans l’eau du canal par un pêcheur et la seconde était "emballée dans du plastique, aux abords du canal", sur la commune de Blainville-sur-Orne.

Le reste du corps introuvable
Le parquet de Caen a indiqué samedi à l’AFP n’avoir "aucune information concernant l’âge, l’identité ou la provenance de la personne dont les jambes ont été retrouvées." Lors de leur repêchage, elles ne portaient aucun vêtement, précise Actu.fr. "Aucune hypothèse n’est exclue ou privilégiée à ce stade", a précisé le procureur Joël Garrigue. Selon le magistrat, aucune disparition n’a été signalée récemment.

Un important dispositif de gendarmerie a été déployé. Durant trois jours, 200 militaires ont exploré le canal et ses environs pour trouver d’éventuels restes de corps et des indices. Des recherches pour l’instant suspendues mais qui pourraient reprendre la semaine prochaine, ajoute France 3 Normandie.

Les membres ont été envoyés pour analyses à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et les premiers éléments n’ont pas permis de déterminer s’ils appartiennent à un homme ou une femme : "Nous n’avons pas encore reçu les résultats. Cela peut prendre quelques jours car devant un cas comme celui-là, plusieurs départements travaillent ensemble", a détaillé la gendarmerie à nos confrères de Ouest-France.


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La seconde était "emballée dans du plastique Il ne s'agit donc pas d'un corps disloqué par une hélice de bateau
Les premiers éléments n’ont pas permis de déterminer s’ils appartiennent à un homme ou une femme Pourtant, un test ADN doit très vite faire la différence.
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Lili.1997 Jeu 8 Aoû 2024 - 22:26


Je ne sais pas dans quelle mesure c'est possible pour l'affaire de Mons...
Mais pourquoi pas

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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Avec les progrès en génétique .........

Message par mimi Ven 9 Aoû 2024 - 20:45

Le recours à de nouvelles technologies, notamment les tests ADN, est en effet une stratégie qui pourrait être efficace pour identifier le coupable.

Avec les progrès en génétique et l'accès élargi aux bases de données ADN, il est maintenant possible de réanalyser des preuves anciennes avec des méthodes plus avancées. Des cas similaires ont été résolus ailleurs en utilisant l'ADN pour identifier les auteurs, parfois des décennies après les crimes. Cela dépendra de la qualité des preuves conservées et de la possibilité de trouver des correspondances dans les bases de données ADN modernes.

Les autorités judiciaires belges pourraient donc envisager de soumettre de nouveaux suspects ou des échantillons liés à l'affaire à des tests ADN dans l'espoir de découvrir des indices qui permettraient enfin de résoudre ce mystère.

Les progrès en génétique, notamment dans le domaine de l'ADN, pourraient effectivement jouer un rôle crucial dans la résolution du cold case du "Dépeceur de Mons." Les techniques d'analyse génétique se sont considérablement améliorées ces dernières années, permettant d'extraire et d'analyser l'ADN à partir d'échantillons de plus en plus petits ou dégradés, ce qui n'était pas possible à l'époque des faits.

Dans des affaires similaires, des cold cases ont été résolus grâce à l'utilisation de la généalogie génétique. Cette technique consiste à comparer des profils ADN trouvés sur les lieux de crime avec ceux disponibles dans des bases de données généalogiques. En identifiant des parents éloignés, les enquêteurs peuvent remonter jusqu'à l'auteur du crime. Par exemple, l'arrestation du "Golden State Killer" aux États-Unis en 2018 est un cas emblématique de l'efficacité de cette approche.

Si des échantillons d'ADN pertinents ont été conservés dans l'affaire du Dépeceur de Mons, il est possible que les autorités puissent utiliser ces techniques pour identifier le coupable, même après plusieurs décennies. Toutefois, la réussite de cette démarche dépend de la qualité des échantillons disponibles et de la coopération internationale, notamment pour accéder à des bases de données génétiques plus larges.
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Lili.1997 Mer 21 Aoû 2024 - 7:18

Il semblerait que ça bouge un peu autour de l'affaire ...


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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Kassandra88 Mer 21 Aoû 2024 - 8:05

Merci Lili.
Malheureusement, l'article est réservé aux abonnés et la Libre est le seul journal qui en parle pour l'instant.
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Rebondissement en vue dans l'affaire du dépeceur de Mons

Message par mimi Mer 21 Aoû 2024 - 9:21

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Rebondissement en vue dans l'affaire du dépeceur de Mons : voici notre enquête
Vers un rebondissement de l'affaire du dépeceur de Mons ? Deux hommes pourraient être bientôt ciblés par de nouvelles investigations. Notre enquête du "pôle Investigation" révèle qui ils sont.
Frédéric Loore
Publié le 21-08-2024 à 06h30
Mis à jour le 21-08-2024 à 09h04

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Dépeceur de Mons : des découvertes de sacs
Dépeceur de Mons : des découvertes de sacs ©Photo : Photonews / Vignette : Raphaël Batista
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L'affaire du dépeceur de Mons débute le 22 mars 1997. La Belgique, encore sous le choc de l'affaire Dutroux, rebascule dans l'horreur. Les découvertes macabres s'enchaînent jusqu'à la mi-avril. Au total, quinze sacs-poubelles contenant 38 morceaux de cadavres de femmes sont collectés aux quatre coins de l'agglomération. Peu à peu, des visages sont mis sur ces lambeaux de chair anonymes et cinq victimes sont identifiées.

Des années durant, la cellule d'enquête baptisée "Corpus" suit quantité de pistes. Afin de se donner tous les moyens d'arrêter l'auteur de cet effroyable carnage, les enquêteurs montois vont même faire appel aux profilers américains du FBI. Ils traquent alors un homme seul, habitant la région, familier du quartier de la gare et des bistrots fréquentés par toutes les victimes. Celui-ci les connaît et n'ignore rien de leur fragilité, causée en partie par leur relative situation de précarité et de rupture familiale. En mesure de gagner leur confiance, il parvient à les convaincre de le suivre ou de le rejoindre de leur plein gré.

Grâce à notre enquête, le profil criminel dressé à l'époque par les membres de la célèbre unité d'analyse comportementale de l'Académie du FBI à Quantico, en Virginie, est désormais connu. Le "portrait-robot" du dépeceur qui en ressort est saisissant de précision. Mais le plus troublant n'est pas là. En avril 1997, un homme qui correspond trait pour trait au profil, est interpellé, auditionné et perquisitionné. Tout semble le désigner comme l'auteur des faits sordides. Tout, sauf l'essentiel : des preuves matérielles. Sa mise sous étroite surveillance ne donne aucun résultat et, logiquement, il ne sera plus jamais inquiété par la Justice.

Toutefois, à trois ans de la prescription de l'affaire, de nouvelles investigations pourraient viser celui qui a secrètement fait figure de suspect numéro un. Et pas uniquement lui, dès lors qu'un autre personnage trouble apparaît maintenant en arrière-plan. A condition, cependant, que les devoirs complémentaires que s'apprête à demander à leur sujet Maître Frank Discepoli, le dernier avocat des parties civiles actif dans le dossier, soient acceptés.

Carmelina Russo, Martine Bohn, Jacqueline Leclercq, Nathalie Godart, Begonia Valencia : cinq victimes identifiées du dépeceur de Mons
Carmelina Russo, Martine Bohn, Jacqueline Leclercq, Nathalie Godart, Begonia Valencia : cinq victimes identifiées du dépeceur de Mons ©Photonews
Sur la piste d'un "soft killer"
Les agents du FBI orientent dès le départ les enquêteurs de Corpus vers un être froid, maître de ses émotions, maniaque obsessionnel. Quelqu'un dont le QI est un peu supérieur à la moyenne, qui exerce une profession à temps plein, mais suivant un horaire avec des pauses. Son rapport aux femmes est très problématique, mais il n'a toutefois pas d'antécédents de violence avec elles.

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La mort de ses victimes n'est pas une fin en soi. Il choisit de s'en débarrasser après en avoir disposé sexuellement. Son mode opératoire ne trahit en rien la pratique d'un homme de l'art. Il ne s'agit ni d'un médecin, ni d'un boucher. Le démembrement ne correspond pas non plus chez lui à un quelconque rituel sadique. Il est motorisé et il a accès à un endroit sécurisé qui lui permet de se servir à sa guise de ses victimes. Il leur ôte la vie par étouffement ou par strangulation et les démembre à l'aide d'une scie à métaux. Il dépose ensuite les corps sur ce que les spécialistes US du profilage appellent "son fumier". C'est-à-dire à des endroits de l'agglomération montoise qu'il connaît bien, à proximité desquels il vit. La toponymie des lieux de découverte (entre les rivières Haine et Trouille, à la rue de l'Inquiétude et du dépôt, etc.) relève du simple hasard. En aucune façon, il ne se livre à une sorte de sinistre jeu de piste. Enfin, il y a sa manière d'emballer les parties de corps dans les sacs-poubelles, qui trahit chez lui un geste professionnel.

Les Américains le rangent dans la catégorie des "soft killers". Il s'agit de tueurs récidivistes qui ont pour spécificité de pouvoir mettre un terme à leur série de crimes pour retrouver une vie ordinaire. Pour ça, ils doivent rencontrer des circonstances favorables, susceptibles de provoquer un tel revirement. Parvenir à nouer une relation affective stable, par exemple.

Dans l'enquête sur le dépeceur de Mons, la police belge collabore avec le FBI
Dans l'enquête sur le dépeceur de Mons, la police belge collabore avec le FBI ©Photonews
"Ces mains ont tué à plusieurs reprises"
Au printemps 1997, les policiers montois pistent sans relâche celui qui pourrait ressembler à ce profil d'auteur. Un jour, ils bénéficient d'une indiscrétion de la part d'un habitué de l'établissement montois fréquenté assidûment par toutes les victimes du dépeceur. Il leur confie qu'un curieux quadragénaire, lui aussi client régulier de l'endroit, lui a fait un aveu terrible quelques mois auparavant, disant : "Tu vois ces mains ? Elles ont tué à plusieurs reprises".

Les enquêteurs s'y intéressent de près et ce qu'ils découvrent alors continue d'en hanter certains vingt-sept ans plus tard. Car, pratiquement tout chez le suspect - une série invraisemblable d'indices, de concordances et de témoignages - colle parfaitement avec les éléments du profilage criminel. Le juge Pierre Pilette qui dirige l'instruction, décide de procéder à l'interpellation de l'individu et à la perquisition de son domicile. Le magistrat et son équipe ne sont pas au bout de leurs surprises.

Les caves de l'habitation sont passées au peigne fin et se révèlent incroyablement propres. L'endroit a de toute évidence été récuré à l'aide d'un puissant détergent. Encore plus inattendu : les canalisations sont comme neuves, nettoyées à l'acide ! Questionné à ce propos, l'intéressé se dit "maniaque de l'hygiène".

Dans son ordinateur aussi, le nettoyage semble avoir été fait. Néanmoins, certains fichiers peuvent être récupérés. Ce qui saute particulièrement aux yeux des enquêteurs, ce sont des photos des lieux des découvertes des parties de corps semées aux quatre coins de l'agglomération montoise par le dépeceur. A nouveau pressé de questions à ce sujet, l'individu déclare sans se démonter qu'en tant que photographe amateur, ses promenades l'ont conduit au hasard vers ces endroits.

Dépeceur de Mons: découverte des sacs
Dépeceur de Mons: découverte des sacs ©Photonews
"J'ai eu le dépeceur en face de moi"
A défaut de pouvoir réunir des preuves matérielles tangibles contre leur cible, les hommes de Corpus décident de jouer leur va-tout au cours d'interrogatoires serrés. Mais ces flics chevronnés ont beau mettre le suspect sur le grill, il conserve une parfaite maîtrise de ses nerfs. Soupçonné de crimes atroces, il ne manifeste pas la moindre indignation. L'homme va même jusqu'à narguer les membres de la criminelle qui doivent se résoudre à lui rendre sa liberté. L'un d'eux, aujourd'hui retraité, nous confie : "Je reste persuadé d'avoir eu le dépeceur en face de moi à l'époque".

Quelques mois avant que la police ne vienne frapper à sa porte, l'intriguant personnage s'était mis à fréquenter un bar d'une petite localité boraine. En janvier 1997, il y fait la connaissance d'une cliente dont le profil psychosocial assez similaire à celui des victimes qui feront bientôt la "Une" de la presse internationale. L'été suivant, tous deux entreprennent une relation de couple. Hasard ou non, c'est à ce même moment que le dépeceur cesse de faire parler de lui.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Des éléments neufs permettent à présent de fonder de possibles soupçons à l'encontre d'un deuxième homme, qui n'est d'ailleurs pas sans liens avec le premier. Ils ont été recueillis grâce au travail de bénédictin réalisé par un exceptionnel tandem d'enquêteurs amateurs. Morgan Vanlerberghe s'est pris de passion pour l'affaire qu'il explore sans désemparer depuis des années. Dani Corlana (nom d'emprunt) n'est autre que l'ancien greffier en retraite du juge Pilette. Auteurs du livre "Il est moins cinq. Enquête sur le dépeceur de Mons", ils ont accumulé nombre d'indices intéressants inconnus de la Justice. Au coeur de ce faisceau, on trouve le même suspect, celui qui s'est profilé un temps comme le tueur sans visage de la cité du Doudou. Mais également un autre acteur : le témoin qui a mis Corpus sur la piste de ce dernier !

L'étrange manège du "médium"
On ignore les raisons qui vont pousser ce fameux témoin à rancarder la police au sujet de l'autre routinier de l'établissement où ils avaient l'un et l'autre leurs habitudes et qui va d'ailleurs créer de la tension entre eux. En revanche, les découvertes du binôme Vanlerberghe/Corlana font apparaître un étrange manège dans son chef. En premier lieu, à l'époque des faits, il habite à deux pas de chez le "maniaque de l'hygiène". En outre, il est en relation avec au moins quatre des cinq victimes, qu'il côtoie notamment dans le commerce horeca où tous les protagonistes du drame se croisent. Il s'y présente en tant que médium et tient des "consultations".

La suite est plus interpellante. Une personne ayant partagé son intimité, rapporte qu'à l'issue de ses séances médiumniques, il consigne des notes dans un carnet dont certaines, relatives aux femmes qui le visitent, sont à connotation sexuelle. De plus, environ un an avant la disparition de Jacqueline Leclercq, l'une des victimes du dépeceur, cette dernière est accostée par le "médium" qu'elle rencontre pour la première fois dans le parc du Waux Hall de Mons où la jeune femme le revoit à plusieurs reprises. Elle s'étonne cependant de le retrouver plus tard, au coin de sa rue, alors qu'il ignore en principe où elle habite, ainsi qu'aux parages du lavoir automatique qu'elle fréquente. Aucun doute quant au fait qu'il s'agisse bien du "médium" : son nom figure sur la carte de visite qu'il remet à Jacqueline et que va conserver sa sœur, Georgette, qui la confiera des années plus tard à Morgan Vanlerberghe.

BRU021-26MAR97-MONS, BEL: A waste bag containing pieces of the mortal remains of a woman has been found in the "Grand Pre, Chemin de l'Inquietude" near the federal office building of Mons, here this afternoon March 26th. OPS: The searching continuous  "Chemin de l'Inquietude"  
   BELGA PHOTO /D.WILLAM.
Dépeceur de Mons : des recherches sont effectuées
Dernière chance avant la prescription
D'autres arguments sont de nature à renforcer les présomptions vis-à-vis de ces deux hommes. Mais seule la Justice est à même de dire s'ils ont trempé dans l'une des plus épouvantables affaires criminelles non élucidées de Belgique, ou s'ils sont simplement victimes d'un mode de vie et de fréquentations peu conventionnels.

C'est précisément pour se donner une dernière chance de percer le mystère, avant la prescription de l'action judiciaire théoriquement programmée en 2027, que l'avocat montois Frank Discepoli va solliciter prochainement des actes d'instruction complémentaires. Le conseil des enfants de Carmélina Russo, identifiée comme victime du dépeceur en juillet 1997, examine notamment la possibilité de demander à ce que les profils ADN de toutes les pièces du dossier soient comparées à celui des deux hypothétiques suspects. Selon nos sources, le "médium" est décédé en 2006. Par contre, l'autre vit toujours et réside quelque part en Belgique.

La découverte des sacs et membres en quelques dates

1. 22 mars 1997

Neuf sacs-poubelles sont découverts à Cuesmes, à la rue Emile Vandervelde, à proximité de la ligne de chemin de fer. A l'intérieur, les restes humains appartenant à trois victimes distinctes, dont Jacqueline Leclercq (33 ans) et Martine Bohn (44 ans), dont le tronc avait été repêché des mois auparavant dans la Haine, entre Mons et Jemappes.

2. 24 mars 1997

Deux autres sacs-poubelles apparaissent. L'un, à proximité des premiers à Cuesmes ; l'autre à Mons, au chemin de l'Inquiétude, contenant le buste qui sera attribué à Nathalie Godart (21 ans).

3. 12 avril 1997

Découverte, à la rue du Dépôt à Havré, des 12e et 13e sacs en plastique, dans lesquels se trouvent de nouveaux restes humains, dont une tête, qu'on identifiera comme celle de Nathalie Godart (21 ans).

4. 18 avril 1997

Au lieu-dit "La Poudrière", à Havré, les 14e et 15e sacs sont découverts.

5. Octobre 1997

Découverte d'un crâne dans un verger de Hyon, qui sera attribué à Bégonia Valencia (38 ans).

6. Quelques mois plus tôt

Les enquêteurs font le lien entre l'affaire du dépeceur et un bassin qui avait été repêché fin janvier 1996 dans l'Escaut français, à hauteur de Château-L'Abbaye, à une trentaine de kilomètres de Mons. Ce bassin appartenait à Carmélina Russo (46 ans).

Pôle Investigation
Cette enquête est issue du pôle Investigation du groupe de presse IPM (La Libre, La DH, L'Avenir, Paris Match, Moustique, LN24). Vous pouvez contribuer à cet effort d'investigation en contactant le Pôle de manière confidentielle et sécurisée pour nous transmettre des informations via cette adresse sécurisée: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pourquoi IPM fait le pari de l'investigation
Le journalisme est-il encore le moyen le plus fiable de rapporter l'information ? Nombre de citoyens sont convaincus que ce n'est plus le cas ou, à tout le moins, en doutent sérieusement. Pire, ils perçoivent les médias d'information et les journalistes comme, au choix, partisans, élitistes, conformistes, déconnectés du réel. Cette défiance envers la presse n'est pas singulière, toutes les institutions sont aujourd'hui concernées.

Il reste que le procès récurrent fait à notre profession vise son manque d'indépendance supposé par rapport aux puissances d'argent, aux pouvoirs établis et aux agents d'influence de toutes sortes. En clair, nous autres, journalistes, sommes accusés de ne plus exercer suffisamment notre vocation première de contre-pouvoir.
mimi
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Message par Kassandra88 Mer 21 Aoû 2024 - 9:38

Merci mimi.

Il faudrait exhumer le corps de ce "medium" et établir son profil génétique afin de le comparer aux traces laissées sur les scellés (si possible).
Kassandra88
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty le nouveau détective 16 octobre 1997 N°787

Message par mimi Mer 21 Aoû 2024 - 9:58

voir page 3


le nouveau détective 16 octobre 1997 N°787
Message par mimi Lun 6 Mai - 16:19
mimi
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par Kassandra88 Mer 21 Aoû 2024 - 10:07

Certains ici étaient convaincus qu'ils étaient deux, un gaucher et un droitier. Cette hypothèse de "duo" est intéressante je trouve.
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Dépeceur de Mons 3 - Page 8 Empty Re: Dépeceur de Mons 3

Message par mimi Mer 21 Aoû 2024 - 10:20

ou un tueur ambidextre
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