Dépeceur de Mons 3
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Dépeceur de Mons 3
222536ŦVan-JM a écrit:Bonjour Gringo,
ah, des innocents sont donc passés aux aveux, s'enfermant ainsi à perpétuité parce que les policiers leurs ont fait les grands yeux. . . Et pour obtenir les aveux écrits des meurtres de leurs collègues, qu'ont ils fait ? Ils ont menacé de les balancer à Saint Nicolas ?
Vous imaginez que plusieurs innocents, vont chacun de leur coté, reconnaitre ce qu'ils n'ont pas fait, ce qui aura pour conséquence de les envoyer ad vitam aeternam dans une geôle, parce qu'on le leur demande gentiment ?Ca ne marche pas comme ca Gringo.
Cordialement,
Bonjour JM,
A partir du moment où vous avez un faisceau de présomptions qui mène à certains suspects et que vous maîtrisez bien les techniques d'interrogatoire, il n'est pas nécessaire de recourir à des méthodes plus dures qui permettront à n'importe quel avocat de bousiller l'instruction judiciaire comme ce fut le cas avec la filière boraine. De plus, les informations que certains auteurs ont fourni ne pouvaient provenir que de personnes ayant participé aux attaques. N'oubliez pas un élément très important, les borains ont participé à certaines attaques de la première vague et il s'agissait plutôt de seconds couteaux. En effet, les borains étaient accompagnés d'autres personnes beaucoup plus dangereuses et ce sont ces personnes qui ont fait le plus de victimes mais, ils n'ont jamais voulu divulguer le nom de ces personnes.
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
El Gringo à écrit :
N'oubliez pas un élément très important, les borains ont participé à certaines attaques de la première vague et il s'agissait plutôt de seconds couteaux. En effet, les borains étaient accompagnés d'autres personnes beaucoup plus dangereuses et ce sont ces personnes qui ont fait le plus de victimes mais, ils n'ont jamais voulu divulguer le nom de ces personnes.
Re Gringo,
jusqu'à preuve du contraire, les Borains ont tous été acquittés de ces faits devant une cour d'assises. La raison en était une absence de charge. Lorsque vous parlez de seconds couteaux, il est important de savoir que les TDB vont directement, et eux mêmes au besoin. Preuve en est qu'ils éprouvent des difficultés à se fournir en véhicules, si ils ne sont pas détenteur de leurs clefs. Et pourtant, c'est les mêmes individus qui volent les voitures, et tuent sur les supermarchés, ou sortent vainqueurs des duels avec la police. Il n'y a pas de place pour des seconds couteaux dans leur fonctionnement.
Cordialement,
Van-JM
Re: Dépeceur de Mons 3
El Gringo à écrit :
De plus, les informations que certains auteurs ont fourni ne pouvaient provenir que de personnes ayant participé aux attaques.
Ils se sont expliqués sur le pourquoi et le comment de ces indications. N'oubliez pas la participation du gendarme François Achten aux interrogatoires. ..François Achten qui sera mis en examen pour des faits de Ronquières, qui faisait aussi partie des autorités qui ont nettoyé la scène de crime à l'auberge du chevalier etc. La liste est longue.
Cordialement,
Van-JM
Re: Dépeceur de Mons 3
222602ŦVan-JM a écrit:El Gringo à écrit :
De plus, les informations que certains auteurs ont fourni ne pouvaient provenir que de personnes ayant participé aux attaques.
Ils se sont expliqués sur le pourquoi et le comment de ces indications. N'oubliez pas la participation du gendarme François Achten aux interrogatoires. ..François Achten qui sera mis en examen pour des faits de Ronquières, qui faisait aussi partie des autorités qui ont nettoyé la scène de crime à l'auberge du chevalier etc. La liste est longue.
Cordialement,
Bonjour JM,
Lors du vol de la Golf de Madame Van Lindt, Michel Cocu avait déclaré que cette dernière avait fait un arrêt dans un magasin afin d'acheter un cadeau de Saint-Valentin. Or, il s'avéra que Madame Van Lindt avait complètement oublié ce détail lors de sa déposition de plainte et les enquêteurs n'étaient pas non plus au courant de cet élément donc, ils n'auraient jamais pu lui suggérer ce détail. Comment Michel Cocu pouvait il être au courant de ce détail précis, sans avoir participé au vol de la Golf? Autre exemple, Vittorio avait livré la chronologie parfaitement exacte des coups de feu tirés le 16 septembre 1983 au Colruyt de Nivelles… alors que l’expert en balistique lui-même l’ignorait à ce moment. Seul un participant aux faits pouvait fournir de tels détails aussi précis. Comme je l'ai mentionné plus haut, certains borains ont participé à quelques attaques de la première vague mais, il s'agissait plutôt de seconds couteaux et ils sont parvenus à passer entre les mailles du filet.
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
El Gringo à écrit :
Bonjour JM,
Lors du vol de la Golf de Madame Van Lindt, Michel Cocu avait déclaré que cette dernière avait fait un arrêt dans un magasin afin d'acheter un cadeau de Saint-Valentin. Or, il s'avéra que Madame Van Lindt avait complètement oublié ce détail lors de sa déposition de plainte et les enquêteurs n'étaient pas non plus au courant de cet élément donc, ils n'auraient jamais pu lui suggérer ce détail. Comment Michel Cocu pouvait il être au courant de ce détail précis, sans avoir participé au vol de la Golf? Autre exemple, Vittorio avait livré la chronologie parfaitement exacte des coups de feu tirés le 16 septembre 1983 au Colruyt de Nivelles… alors que l’expert en balistique lui-même l’ignorait à ce moment. Seul un participant aux faits pouvait fournir de tels détails aussi précis.Oui, et il y a deux parties pour la rédaction d'un PV, l'auditionné et l'interrogateur. C'est soit l'un, soit l'autre. J'ai donné l'exemple plus haut, de la teneur de l'un d'eux.
Il y a démonstration de la participation de membres ( ? ) de la gendarmerie aux faits des TBW, comme il y a aussi eu démonstration de manœuvres tendant à impliquer les Borains ( Ruger 38 ). Libre à vous de croire en la toute puissance de ces accusations, mais elles n'ont pas tenu devant une cour d'assises, et pour cause. Comme je l'ai mentionné plus haut, certains borains ont participé à quelques attaques de la première vague C'est vous qui le dites.mais, il s'agissait plutôt de seconds couteaux et ils sont parvenus à passer entre les mailles du filet. En quoi les TDB auraient ils eu besoin de piètres seconds, pour mener à bien leurs opérations ? Quelles fonctions auraient ils pu remplir ?
Cordialement,
Van-JM
Re: Dépeceur de Mons 3
222637ŦVan-JM a écrit:El Gringo à écrit :
Bonjour JM,
Lors du vol de la Golf de Madame Van Lindt, Michel Cocu avait déclaré que cette dernière avait fait un arrêt dans un magasin afin d'acheter un cadeau de Saint-Valentin. Or, il s'avéra que Madame Van Lindt avait complètement oublié ce détail lors de sa déposition de plainte et les enquêteurs n'étaient pas non plus au courant de cet élément donc, ils n'auraient jamais pu lui suggérer ce détail. Comment Michel Cocu pouvait il être au courant de ce détail précis, sans avoir participé au vol de la Golf? Autre exemple, Vittorio avait livré la chronologie parfaitement exacte des coups de feu tirés le 16 septembre 1983 au Colruyt de Nivelles… alors que l’expert en balistique lui-même l’ignorait à ce moment. Seul un participant aux faits pouvait fournir de tels détails aussi précis.Oui, et il y a deux parties pour la rédaction d'un PV, l'auditionné et l'interrogateur. C'est soit l'un, soit l'autre. J'ai donné l'exemple plus haut, de la teneur de l'un d'eux.
Il y a démonstration de la participation de membres ( ? ) de la gendarmerie aux faits des TBW, comme il y a aussi eu démonstration de manœuvres tendant à impliquer les Borains ( Ruger 38 ). Libre à vous de croire en la toute puissance de ces accusations, mais elles n'ont pas tenu devant une cour d'assises, et pour cause. Comme je l'ai mentionné plus haut, certains borains ont participé à quelques attaques de la première vague C'est vous qui le dites.mais, il s'agissait plutôt de seconds couteaux et ils sont parvenus à passer entre les mailles du filet. En quoi les TDB auraient ils eu besoin de piètres seconds, pour mener à bien leurs opérations ? Quelles fonctions auraient ils pu remplir ?
Cordialement,
Bonjour JM,
Concernant ce fameux Ruger, il y a eu une bonne dizaine d'expertises différentes, réalisées en France, Allemagne, etc... et il s'avéra à plusieurs reprises que cette arme avait bel et bien servi lors de certaines expertises mais, lors d'autres expertises, elle n'avait pas du tout servi. C'est bizarre, non?
De plus, lors d'une soirée arrosée, l'expert Déry, avait déclaré qu'il avait falsifié ses analyses. Pour terminer, le commissaire Christian De Vroom a toujours été déclaré que les borains avaient bel et bien participé à certaines attaques des tueries du Brabant.
Pourquoi certains borains ont participé à certaines attaques? Afin de soutenir le commando principal si nécessaire mais, également pour leur fournir un alibi en cas cas d'interpellation de certains membres, les attaques auraient continué. D'ailleurs, c'est ce qu'il s'est passé.
Pour terminer, l'ancien chef d'enquête Eddy Vos a déclaré dernièrement qu'il n'y avait pas seulement le tueur, le géant et le vieux mais, on préfère s'en tenir à cette configuration car, ce serait vraiment la honte pour la justice d'avoir relâché certains coupables alors qu'il y avait un tas de preuves accablantes contre certains borains.
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
El Gringo à écrit :
Bonjour JM, Bonsoir Gringo,
Concernant ce fameux Ruger, il y a eu une bonne dizaine d'expertises différentes, réalisées en France, Allemagne, etc... et il s'avéra à plusieurs reprises que cette arme avait bel et bien servi lors de certaines expertises mais, lors d'autres expertises, elle n'avait pas du tout servi. C'est bizarre, non?
De plus, lors d'une soirée arrosée, l'expert Déry, avait déclaré qu'il avait falsifié ses analyses.
Les fausses expertises de Dery impliquaient les Borains. Il est à souligner que Dery, avait aussi falsifié un rapport balistique en faveur de son ami Bouhouche. Il s'agissait de l'affaire Giannikis.
Il est à surligner que dans les flics qui ont influés à ce que le Ruger se retrouve dans les mains des enquêteurs, se trouve aussi un collègue, mais aussi complice de Bouhouche, CA.
Pour terminer, le commissaire Christian De Vroom a toujours été déclaré que les borains avaient bel et bien participé à certaines attaques des tueries du Brabant. Pour le dire, il l'a dit, mais pour expliquer la puissance de son cheminement intellectuel qui mène à cette conclusion, on attend toujours.
Pourquoi certains borains ont participé à certaines attaques? Afin de soutenir le commando principal si nécessaire Il n'y a jamais eu d'équipe de sauvetage dans l'histoire des TDB. Et lorsque ils se sont trouvés en difficultés, ils ont du se démerder tout seul.. . .Pas de soutient, ni à Wavre, ni à Hooillaerts, ni à Nivelles, ni nulle part. Croyez vous un seul instant que l'on confie des missions de sauvetage à des demis sel ? Vittorio savait à peine se mouvoir. . . mais, également pour leur fournir un alibi en cas cas d'interpellation de certains membres, les attaques auraient continué. D'ailleurs, c'est ce qu'il s'est passé. Pure supposition de votre part.
Pour terminer, l'ancien chef d'enquête Eddy Vos a déclaré dernièrement qu'il n'y avait pas seulement le tueur, le géant et le vieux mais, on préfère s'en tenir à cette configuration car, ce serait vraiment la honte pour la justice d'avoir relâché certains coupables alors qu'il y avait un tas de preuves accablantes contre certains borains. Qu'Eddy Vos pense qu'il y avait plus d'un tueur dans la team, ne veut pas dire que le supplément est Borain, Gringo.
Cordialement,
Van-JM
Re: Dépeceur de Mons 3
222737ŦVan-JM a écrit:El Gringo à écrit :
Bonjour JM, Bonsoir Gringo,
Concernant ce fameux Ruger, il y a eu une bonne dizaine d'expertises différentes, réalisées en France, Allemagne, etc... et il s'avéra à plusieurs reprises que cette arme avait bel et bien servi lors de certaines expertises mais, lors d'autres expertises, elle n'avait pas du tout servi. C'est bizarre, non?
De plus, lors d'une soirée arrosée, l'expert Déry, avait déclaré qu'il avait falsifié ses analyses.
Les fausses expertises de Dery impliquaient les Borains. Il est à souligner que Dery, avait aussi falsifié un rapport balistique en faveur de son ami Bouhouche. Il s'agissait de l'affaire Giannikis.
Il est à surligner que dans les flics qui ont influés à ce que le Ruger se retrouve dans les mains des enquêteurs, se trouve aussi un collègue, mais aussi complice de Bouhouche, CA.
Pour terminer, le commissaire Christian De Vroom a toujours été déclaré que les borains avaient bel et bien participé à certaines attaques des tueries du Brabant. Pour le dire, il l'a dit, mais pour expliquer la puissance de son cheminement intellectuel qui mène à cette conclusion, on attend toujours.
Pourquoi certains borains ont participé à certaines attaques? Afin de soutenir le commando principal si nécessaire Il n'y a jamais eu d'équipe de sauvetage dans l'histoire des TDB. Et lorsque ils se sont trouvés en difficultés, ils ont du se démerder tout seul.. . .Pas de soutient, ni à Wavre, ni à Hooillaerts, ni à Nivelles, ni nulle part. Croyez vous un seul instant que l'on confie des missions de sauvetage à des demis sel ? Vittorio savait à peine se mouvoir. . . mais, également pour leur fournir un alibi en cas cas d'interpellation de certains membres, les attaques auraient continué. D'ailleurs, c'est ce qu'il s'est passé. Pure supposition de votre part.
Pour terminer, l'ancien chef d'enquête Eddy Vos a déclaré dernièrement qu'il n'y avait pas seulement le tueur, le géant et le vieux mais, on préfère s'en tenir à cette configuration car, ce serait vraiment la honte pour la justice d'avoir relâché certains coupables alors qu'il y avait un tas de preuves accablantes contre certains borains. Qu'Eddy Vos pense qu'il y avait plus d'un tueur dans la team, ne veut pas dire que le supplément est Borain, Gringo.
Cordialement,
Bonjour JM,
Revenons à l'affaire du dépeceur de Mons, si vous le voulez bien car, ici en l'occurrence, on s'éloigne complètement de l'affaire initiale mais, il me semble qu'il y avait un fil consacré aux TBW, nous pouvons échanger sur ce fil, si vous le souhaitez.
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
Salut Gringo,
je suis entièrement d'accord avec vous
![Smile](/users/3514/23/32/12/smiles/3124736500.gif)
Cordialement,
Van-JM
Re: Dépeceur de Mons 3
223293ŦVan-JM a écrit:
Salut Gringo,
je suis entièrement d'accord avec vous. Sorry pour la disgression, je suis intarissable dès que l'on parles des TDB,
Cordialement,
Bonjour JM,
Pas de soucis pour la digression.
J'échangerai volontiers avec vous sur les TBW car, c'est une des affaires qui m'intéresse le plus, avec l'affaire du dépeceur de Mons.
Est ce que vous êtes là même personne que JM ou alors, vous êtes une autre personne ?
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
Oui Gringo, il s'agit bien de moi. Mon pseudo a changé suite à une perte de mot de passe. Pour vous le démontrer, je vous rappelle que nous avions échangé en MP au sujet des TBW.
Bien à vous,
Van-JM
Re: Dépeceur de Mons 3
223305ŦVan-JM a écrit:
Oui Gringo, il s'agit bien de moi. Mon pseudo a changé suite à une perte de mot de passe. Pour vous le démontrer, je vous rappelle que nous avions échangé en MP au sujet des TBW.
Bien à vous,
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
223305ŦVan-JM a écrit:
Oui Gringo, il s'agit bien de moi. Mon pseudo a changé suite à une perte de mot de passe. Pour vous le démontrer, je vous rappelle que nous avions échangé en MP au sujet des TBW.
Bien à vous,
Bonjour JM,
Je me doutais qu'il s'agissait de vous, c'est pour cette raison que je mentionnais toujours JM et pas Van JM.
Je me souviens que nous avions échangé à ce sujet et d'ailleurs, c'était très intéressant.
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
Bonjour à tous,
Est-ce que quelqu'un aurait l'émission Devoir d'enquête épisode pisode 9, intitulé : "L'ombre du dépeceur de Mons", diffusé sur la RTBF et présenté par Malika Attar?
Concernant l'affaire du dépeceur de Mons, il s'agit du reportage le plus complet, à ce jour et ce serait vraiment top de pouvoir le partager avec les autres membres du forum.
Est-ce que quelqu'un aurait l'émission Devoir d'enquête épisode pisode 9, intitulé : "L'ombre du dépeceur de Mons", diffusé sur la RTBF et présenté par Malika Attar?
Concernant l'affaire du dépeceur de Mons, il s'agit du reportage le plus complet, à ce jour et ce serait vraiment top de pouvoir le partager avec les autres membres du forum.
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
Bonjour Mimi,
Je vous remercie pour votre réponse mais, il ne s'agit pas de l'émission Devoir d'enquête. Il s'agit de l'émission Suspect numéro 1. Il y a quelques passages qui ont été repris sur l'émission Devoir d'enquête mais, c'est juste une petite partie.
el gringo
Le dépeceur de Mons hante 13e Rue
Le dépeceur de Mons hante 13e Rue
Il n'est pas dans nos habitudes d'épingler des programmes qui, pour des raisons techniques, ne peuvent être captés que par une poignée de téléspectateurs. En l'occurrence, «Le dépeceur de Mons: affaire en cours», documentaire inédit de 52 minutes diffusé ce vendredi soir sur la chaîne thématique française 13e Rue, ne devrait toucher que les abonnés aux bouquets de Be tv(1).
Pierre-François Lovens
Publié le 06-01-2005 à 00h00
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Il n'est pas dans nos habitudes d'épingler des programmes qui, pour des raisons techniques, ne peuvent être captés que par une poignée de téléspectateurs. En l'occurrence, «Le dépeceur de Mons: affaire en cours», documentaire inédit de 52 minutes diffusé ce vendredi soir sur la chaîne thématique française 13e Rue, ne devrait toucher que les abonnés aux bouquets de Be tv(1).
Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.
Pourtant, deux raisons nous poussent à mettre en évidence ce documentaire franco-belge. Un: jamais, depuis l'éclatement de la sordide affaire dite «du dépeceur de Mons» au printemps 1997, une chaîne de télévision n'avait pris la peine de soutenir un projet aussi ambitieux sur ce qui demeure, à ce jour, l'une des plus grosses affaires criminelles belges non élucidées. Deux: la diffusion du «Dépeceur de Mons» sur 13ème Rue offre une belle occasion d'en savoir un peu plus sur celle qui s'autoproclame «chaîne de l'action et du suspense» (lire ci-contre).
On sait en fait peu de choses sur celui (celle? ceux?) qui, faute d'avoir pu être identifié, a été qualifié de dépeceur. Le 22 mars 1997, trois corps sont découverts dans les environs de Mons. Deux le seront encore par la suite. Au total, cinq corps féminins atrocement mutilés et abandonnés dans des sacs poubelles. Il en découlera - alors que l'affaire Dutroux mobilise la justice, les médias et la population belges - une psychose au sac poubelle... Et, bien entendu, la mise sur pied d'une cellule d'enquête baptisée - ça ne s'invente pas! - «Corpus» (trois personnes y poursuivent toujours leurs investigations).
Vu de l'intérieur
Le chef d'enquête de cette cellule et le policier qui, en 1997, fut mis sur l'affaire sont les deux personnages centraux du documentaire réalisé par les Françaises Marina Ladous et Gaelle Le Roy. «Au total, il nous a fallu quatre ans pour mener ce projet à son terme, dont deux années pour convaincre la justice belge de participer au tournage», racontent-elles. Car, au-delà des faits retracés, l'originalité du documentaire est d'avoir arraché une collaboration «pleine et entière» de deux enquêteurs de l'affaire du dépeceur. Et cela, sans la moindre concession sur le plan journalistique, si ce n'est le souci de rendre un minimum d'humanité aux cinq victimes.
Soucieuses avant tout de retracer «de l'intérieur» une enquête criminelle hors du commun, les deux réalisatrices ont également eu la bonne idée de se choisir une «guide» affûtée en la personne de Ghislaine Bonaventure, journaliste de la RTBF qui a suivi l'affaire depuis la première heure.
Ghislaine Bonaventure revient, en compagnie des deux enquêteurs, sur les lieux du drame. Mise en scène par les réalisatrices, notre consoeur se transforme par moments en investigatrice, comme lorsqu'elle parvient, pour la première fois, à interroger Monique, propriétaire du célèbre «Métropole» de la gare de Mons où chaque victime fit un passage avant d'être découverte. Ou bien lorsqu'elle rencontre une journaliste d'un quotidien régional français et découvre des liens troublants avec une affaire ignorée jusque-là des enquêteurs. «J'ai été choquée par le manque de collaboration entre autorités belges et françaises», dit-elle.
Au final, le documentaire se termine sous la forme d'un appel à témoins. «Je suis convaincue que ce film va faire surgir de nouvelles informations», affirme la journaliste belge. Et, ainsi, peut-être lever le voile sur un tueur dont le mystère n'a d'égal que la monstruosité.
(1) La RTBF, coproductrice, envisage la diffusion d'une version de 26 minutes durant le mois de janvier dans le cadre du magazine «Actuel» (la une), ainsi que l'intégral à l'été prochain.
La Libre Belgique 2005
Mission de La Libre
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Il n'est pas dans nos habitudes d'épingler des programmes qui, pour des raisons techniques, ne peuvent être captés que par une poignée de téléspectateurs. En l'occurrence, «Le dépeceur de Mons: affaire en cours», documentaire inédit de 52 minutes diffusé ce vendredi soir sur la chaîne thématique française 13e Rue, ne devrait toucher que les abonnés aux bouquets de Be tv(1).
Pierre-François Lovens
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Il n'est pas dans nos habitudes d'épingler des programmes qui, pour des raisons techniques, ne peuvent être captés que par une poignée de téléspectateurs. En l'occurrence, «Le dépeceur de Mons: affaire en cours», documentaire inédit de 52 minutes diffusé ce vendredi soir sur la chaîne thématique française 13e Rue, ne devrait toucher que les abonnés aux bouquets de Be tv(1).
Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.
Pourtant, deux raisons nous poussent à mettre en évidence ce documentaire franco-belge. Un: jamais, depuis l'éclatement de la sordide affaire dite «du dépeceur de Mons» au printemps 1997, une chaîne de télévision n'avait pris la peine de soutenir un projet aussi ambitieux sur ce qui demeure, à ce jour, l'une des plus grosses affaires criminelles belges non élucidées. Deux: la diffusion du «Dépeceur de Mons» sur 13ème Rue offre une belle occasion d'en savoir un peu plus sur celle qui s'autoproclame «chaîne de l'action et du suspense» (lire ci-contre).
On sait en fait peu de choses sur celui (celle? ceux?) qui, faute d'avoir pu être identifié, a été qualifié de dépeceur. Le 22 mars 1997, trois corps sont découverts dans les environs de Mons. Deux le seront encore par la suite. Au total, cinq corps féminins atrocement mutilés et abandonnés dans des sacs poubelles. Il en découlera - alors que l'affaire Dutroux mobilise la justice, les médias et la population belges - une psychose au sac poubelle... Et, bien entendu, la mise sur pied d'une cellule d'enquête baptisée - ça ne s'invente pas! - «Corpus» (trois personnes y poursuivent toujours leurs investigations).
Vu de l'intérieur
Le chef d'enquête de cette cellule et le policier qui, en 1997, fut mis sur l'affaire sont les deux personnages centraux du documentaire réalisé par les Françaises Marina Ladous et Gaelle Le Roy. «Au total, il nous a fallu quatre ans pour mener ce projet à son terme, dont deux années pour convaincre la justice belge de participer au tournage», racontent-elles. Car, au-delà des faits retracés, l'originalité du documentaire est d'avoir arraché une collaboration «pleine et entière» de deux enquêteurs de l'affaire du dépeceur. Et cela, sans la moindre concession sur le plan journalistique, si ce n'est le souci de rendre un minimum d'humanité aux cinq victimes.
Soucieuses avant tout de retracer «de l'intérieur» une enquête criminelle hors du commun, les deux réalisatrices ont également eu la bonne idée de se choisir une «guide» affûtée en la personne de Ghislaine Bonaventure, journaliste de la RTBF qui a suivi l'affaire depuis la première heure.
Ghislaine Bonaventure revient, en compagnie des deux enquêteurs, sur les lieux du drame. Mise en scène par les réalisatrices, notre consoeur se transforme par moments en investigatrice, comme lorsqu'elle parvient, pour la première fois, à interroger Monique, propriétaire du célèbre «Métropole» de la gare de Mons où chaque victime fit un passage avant d'être découverte. Ou bien lorsqu'elle rencontre une journaliste d'un quotidien régional français et découvre des liens troublants avec une affaire ignorée jusque-là des enquêteurs. «J'ai été choquée par le manque de collaboration entre autorités belges et françaises», dit-elle.
Au final, le documentaire se termine sous la forme d'un appel à témoins. «Je suis convaincue que ce film va faire surgir de nouvelles informations», affirme la journaliste belge. Et, ainsi, peut-être lever le voile sur un tueur dont le mystère n'a d'égal que la monstruosité.
(1) La RTBF, coproductrice, envisage la diffusion d'une version de 26 minutes durant le mois de janvier dans le cadre du magazine «Actuel» (la une), ainsi que l'intégral à l'été prochain.
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mimi
Re: Dépeceur de Mons 3
223701Ŧmimi a écrit:Le dépeceur de Mons hante 13e Rue
Il n'est pas dans nos habitudes d'épingler des programmes qui, pour des raisons techniques, ne peuvent être captés que par une poignée de téléspectateurs. En l'occurrence, «Le dépeceur de Mons: affaire en cours», documentaire inédit de 52 minutes diffusé ce vendredi soir sur la chaîne thématique française 13e Rue, ne devrait toucher que les abonnés aux bouquets de Be tv(1).
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Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.
Pourtant, deux raisons nous poussent à mettre en évidence ce documentaire franco-belge. Un: jamais, depuis l'éclatement de la sordide affaire dite «du dépeceur de Mons» au printemps 1997, une chaîne de télévision n'avait pris la peine de soutenir un projet aussi ambitieux sur ce qui demeure, à ce jour, l'une des plus grosses affaires criminelles belges non élucidées. Deux: la diffusion du «Dépeceur de Mons» sur 13ème Rue offre une belle occasion d'en savoir un peu plus sur celle qui s'autoproclame «chaîne de l'action et du suspense» (lire ci-contre).
On sait en fait peu de choses sur celui (celle? ceux?) qui, faute d'avoir pu être identifié, a été qualifié de dépeceur. Le 22 mars 1997, trois corps sont découverts dans les environs de Mons. Deux le seront encore par la suite. Au total, cinq corps féminins atrocement mutilés et abandonnés dans des sacs poubelles. Il en découlera - alors que l'affaire Dutroux mobilise la justice, les médias et la population belges - une psychose au sac poubelle... Et, bien entendu, la mise sur pied d'une cellule d'enquête baptisée - ça ne s'invente pas! - «Corpus» (trois personnes y poursuivent toujours leurs investigations).
Vu de l'intérieur
Le chef d'enquête de cette cellule et le policier qui, en 1997, fut mis sur l'affaire sont les deux personnages centraux du documentaire réalisé par les Françaises Marina Ladous et Gaelle Le Roy. «Au total, il nous a fallu quatre ans pour mener ce projet à son terme, dont deux années pour convaincre la justice belge de participer au tournage», racontent-elles. Car, au-delà des faits retracés, l'originalité du documentaire est d'avoir arraché une collaboration «pleine et entière» de deux enquêteurs de l'affaire du dépeceur. Et cela, sans la moindre concession sur le plan journalistique, si ce n'est le souci de rendre un minimum d'humanité aux cinq victimes.
Soucieuses avant tout de retracer «de l'intérieur» une enquête criminelle hors du commun, les deux réalisatrices ont également eu la bonne idée de se choisir une «guide» affûtée en la personne de Ghislaine Bonaventure, journaliste de la RTBF qui a suivi l'affaire depuis la première heure.
Ghislaine Bonaventure revient, en compagnie des deux enquêteurs, sur les lieux du drame. Mise en scène par les réalisatrices, notre consoeur se transforme par moments en investigatrice, comme lorsqu'elle parvient, pour la première fois, à interroger Monique, propriétaire du célèbre «Métropole» de la gare de Mons où chaque victime fit un passage avant d'être découverte. Ou bien lorsqu'elle rencontre une journaliste d'un quotidien régional français et découvre des liens troublants avec une affaire ignorée jusque-là des enquêteurs. «J'ai été choquée par le manque de collaboration entre autorités belges et françaises», dit-elle.
Au final, le documentaire se termine sous la forme d'un appel à témoins. «Je suis convaincue que ce film va faire surgir de nouvelles informations», affirme la journaliste belge. Et, ainsi, peut-être lever le voile sur un tueur dont le mystère n'a d'égal que la monstruosité.
(1) La RTBF, coproductrice, envisage la diffusion d'une version de 26 minutes durant le mois de janvier dans le cadre du magazine «Actuel» (la une), ainsi que l'intégral à l'été prochain.La Libre Belgique 2005
Mission de La Libre
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Bonjour Mimi,
Malheureusement, ce documentaire est introuvable et il n'a plus jamais été rediffusé depuis lors.
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
Bonjour,
Je ne pense pas que c'est cette émission que vous cherchez mais je vous la sors quand même de mes archives
Je ne pense pas que c'est cette émission que vous cherchez mais je vous la sors quand même de mes archives
Re: Dépeceur de Mons 3
223821ŦKassandra88 a écrit:Celui là, il figure dans mon dossier "devoir d'enquête"
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Bonjour Kassandra,
Je te remercie pour ton partage, il s'agit du meilleur reportage consacré à l'affaire du dépeceur de Mons.
el gringo
Re: Dépeceur de Mons 3
224237Ŧel gringo a écrit:223821ŦKassandra88 a écrit:Celui là, il figure dans mon dossier "devoir d'enquête"
Bonjour Kassandra,
Je te remercie pour ton partage, il s'agit du meilleur reportage consacré à l'affaire du dépeceur de Mons.
Bonjour el Gringo,
Vers la 43ème minute: "elles prenaient régulièrement le taxi". Et si le DDM était un chauffeur de taxi (vrai ou faux)?
Re: Dépeceur de Mons 3
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En 2007, à la demande du FBI, la police du Monténégro arrête Smail Tulja. Ce Monténégrin fut chauffeur de taxi à New-York où il a tué sa femme, américaine, en 1990.
En 1998, alors que les enquêteurs belges demandaient l'aide du FBI pour dresser le profil du "dépeceur", les faits commis à Mons en 1996 et 1997 avaient été mis en parallèle avec le crime de Brooklyn. Smail Tulja, le suspect des américains, qu'ils disaient d'ailleurs avoir localisé dans l'arrondissement judiciaire d'Arlon en 1995, avait dès lors été signalé à rechercher chez nous.
Aucune trace de lui n'a toutefois jamais été trouvée à Mons pour la période 1996-1997, période des agissements du dépeceur. La justice, qui avait envisagé à un moment d'envoyer une commission rogatoire au Monténégro, ne l'avait finalement pas fait.
En 2007, à la demande du FBI, la police du Monténégro arrête Smail Tulja. Ce Monténégrin fut chauffeur de taxi à New-York où il a tué sa femme, américaine, en 1990.
En 1998, alors que les enquêteurs belges demandaient l'aide du FBI pour dresser le profil du "dépeceur", les faits commis à Mons en 1996 et 1997 avaient été mis en parallèle avec le crime de Brooklyn. Smail Tulja, le suspect des américains, qu'ils disaient d'ailleurs avoir localisé dans l'arrondissement judiciaire d'Arlon en 1995, avait dès lors été signalé à rechercher chez nous.
Aucune trace de lui n'a toutefois jamais été trouvée à Mons pour la période 1996-1997, période des agissements du dépeceur. La justice, qui avait envisagé à un moment d'envoyer une commission rogatoire au Monténégro, ne l'avait finalement pas fait.
mimi
Dépeceur de Mons : une nouvelle théorie
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Belgique
Dépeceur de Mons : une nouvelle théorie
Le Vif
Le Vif
14-03-2014, 13:32
Mise à jour le: 07-12-2020, 16:13
Wesley Muyldermans vient de publier un livre qui avance de nouvelles théories sur le dépeceur de Mons . Une affaire qui reste aussi mystérieuse qu’irrésolue.
Lees Knack voor de helft van de prijs
En 1997, quelqu’un éparpille des restes humains dans la région de Mons. Ces découvertes macabres frappent d’autant plus que les endroits où sont retrouvés les morceaux de corps ne sont pas choisis au hasard. Rue du Dépôt, Rue Emile Jambe, le Chemin de l’Inquiétude ou les berges de la rivière La Haine sont autant d’endroits où furent retrouvé les macabres sacs-poubelle. Les résultats des analyses ont permis de déterminer que les restes appartenaient à cinq victimes : Nathalie Godart (21), Jacqueline Leclercq (33), Martine Bohn (43), Carmelina Russo (46) et Begonia Valencia (38).
Si l’équipe qui travaille sur cette affaire existe encore sur papier, les recherches stagnent depuis de nombreuses années. Dix-sept ans plus tard, l’identité de l’auteur de ces meurtres reste un mystère. L’aspect très méthodique du tueur et le fait qu’il y a de nombreux mois qui se sont écoulés entre le dernier signe de vie des victimes et la découverte des sacs-poubelle intriguent.
Les profils établis à l’époque parlent d’un homme âgé entre 35 et 40 ans, célibataire, doté d’une grande intelligence et vivant dans la région. Il détesterait les femmes et chercherait ses victimes parmi les femmes faibles et perdues. Il est possible que l’auteur des faits soit tout simplement décédé. Ce qui aura mis fin, de facto, à son jeu avec la police. Ou peut-être a-t-il rencontré une femme et s’est-il « rangé » en devenant un bon père de famille. Devant le flou qui entoure cette affaire toutes les hypothèses doivent être prises avec précautions. Dans De Morgen, Wesley Muyldermans auteur d’un livre sur l’affaire, s’attarde particulièrement sur le cas de Smail Tulja.
Smail Tulja, un Monténégrin de 73 ans aujourd’hui était dans les années 80 chauffeur de taxi à New York. En 1990, on l’accuse d’avoir tué et découpé une femme de 61 ans, Mary Beal, avec qui il aurait eu une relation. Quelques jours après le meurtre Smail Tulja fuit les États-Unis. Il ne sera arrêté qu’en 2007 au Monténégro pour le meurtre et le dépeçage d’une femme en Albanie. Là aussi, plusieurs parties du corps avaient été placées dans des sacs-poubelle avant d’être jetées dans un lac. Mais suite aux bavures à répétitions de la police albanaise, Tulja sera uniquement condamné pour le meurtre de New York.
Si depuis sa prison au Monténégro Tulja crie son innocence et dément formellement son implication dans l’affaire du dépeceur de Mons, ce qui intrigue tellement l’auteur du livre c’est que Tulja a vécu en 2006 et 2007 en Belgique dans la région de Virton sous un faux nom. Le FBI a déjà essayé de l’interroger sur cette affaire dans sa prison monténégrine, mais sans succès. Un échec qui va décourager les autorités belges à creuser cette piste, surtout pour des raisons budgétaires selon l’auteur. Même un reportage de la RTBF qui révèle qu’un chauffeur de Taxi de la région de Mons a reconnu Tulja sur une photo ne réveillera pas l’affaire.
Début 2003, on retrouve à nouveau des sacs-poubelle avec des restes humains à la frontière franco-belge . Mais 10 ans plus tard, on n’a toujours pas les résultats du labo. De même que l’on n’a encore jamais fouillé un container situé non loin de là et qui aurait selon des témoins dégagé à un moment une odeur pestilentielle. Pour l’auteur, c’est une évidence : les enquêteurs n’espèrent plus résoudre l’affaire.
Belgique
Dépeceur de Mons : une nouvelle théorie
Le Vif
Le Vif
14-03-2014, 13:32
Mise à jour le: 07-12-2020, 16:13
Wesley Muyldermans vient de publier un livre qui avance de nouvelles théories sur le dépeceur de Mons . Une affaire qui reste aussi mystérieuse qu’irrésolue.
Lees Knack voor de helft van de prijs
En 1997, quelqu’un éparpille des restes humains dans la région de Mons. Ces découvertes macabres frappent d’autant plus que les endroits où sont retrouvés les morceaux de corps ne sont pas choisis au hasard. Rue du Dépôt, Rue Emile Jambe, le Chemin de l’Inquiétude ou les berges de la rivière La Haine sont autant d’endroits où furent retrouvé les macabres sacs-poubelle. Les résultats des analyses ont permis de déterminer que les restes appartenaient à cinq victimes : Nathalie Godart (21), Jacqueline Leclercq (33), Martine Bohn (43), Carmelina Russo (46) et Begonia Valencia (38).
Si l’équipe qui travaille sur cette affaire existe encore sur papier, les recherches stagnent depuis de nombreuses années. Dix-sept ans plus tard, l’identité de l’auteur de ces meurtres reste un mystère. L’aspect très méthodique du tueur et le fait qu’il y a de nombreux mois qui se sont écoulés entre le dernier signe de vie des victimes et la découverte des sacs-poubelle intriguent.
Les profils établis à l’époque parlent d’un homme âgé entre 35 et 40 ans, célibataire, doté d’une grande intelligence et vivant dans la région. Il détesterait les femmes et chercherait ses victimes parmi les femmes faibles et perdues. Il est possible que l’auteur des faits soit tout simplement décédé. Ce qui aura mis fin, de facto, à son jeu avec la police. Ou peut-être a-t-il rencontré une femme et s’est-il « rangé » en devenant un bon père de famille. Devant le flou qui entoure cette affaire toutes les hypothèses doivent être prises avec précautions. Dans De Morgen, Wesley Muyldermans auteur d’un livre sur l’affaire, s’attarde particulièrement sur le cas de Smail Tulja.
Smail Tulja, un Monténégrin de 73 ans aujourd’hui était dans les années 80 chauffeur de taxi à New York. En 1990, on l’accuse d’avoir tué et découpé une femme de 61 ans, Mary Beal, avec qui il aurait eu une relation. Quelques jours après le meurtre Smail Tulja fuit les États-Unis. Il ne sera arrêté qu’en 2007 au Monténégro pour le meurtre et le dépeçage d’une femme en Albanie. Là aussi, plusieurs parties du corps avaient été placées dans des sacs-poubelle avant d’être jetées dans un lac. Mais suite aux bavures à répétitions de la police albanaise, Tulja sera uniquement condamné pour le meurtre de New York.
Si depuis sa prison au Monténégro Tulja crie son innocence et dément formellement son implication dans l’affaire du dépeceur de Mons, ce qui intrigue tellement l’auteur du livre c’est que Tulja a vécu en 2006 et 2007 en Belgique dans la région de Virton sous un faux nom. Le FBI a déjà essayé de l’interroger sur cette affaire dans sa prison monténégrine, mais sans succès. Un échec qui va décourager les autorités belges à creuser cette piste, surtout pour des raisons budgétaires selon l’auteur. Même un reportage de la RTBF qui révèle qu’un chauffeur de Taxi de la région de Mons a reconnu Tulja sur une photo ne réveillera pas l’affaire.
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