Re: Dépeceur de Mons 2

par Kassandra88 27.07.22 18:41

On rappelle souvent que le 22 mars 1997, Olivier Motte, un agent de la police montée a le regard attiré par un chat en train de déchiqueter un sac poubelle et semble jouer avec quelque chose qui ressemble à une main humaine. C'est ainsi que démarre l'affaire du dépeceur de Mons.
Manifestement, l'auteur alimentait un dépôt d'immondices clandestin et je suppose que ce genre de dépôt, sans doute fréquent, devait finir par être enlevé par les ouvriers communaux.
Il est donc très possible que quelques parties humaines soient partie en incinération avant la découverte du 22 mars.
Combien de fois n'ai je pas pesté contre les chats qui trouaient mes sacs? C'est pourquoi j'ai du mal à comprendre comment les agents de propreté urbaine ne se sont aperçus de rien plus tôt.

par Kassandra88 29.07.22 17:32

Reprise de la ligne du temps:
Carmelina Russo, 42 ans, disparait le 4 janvier 1996. Jeudi
Ce jour là, elle a rendu visite à son fils à la prison de Mons, qu'elle a quittée vers 15 h 30. Elle s'est ensuite rendue en bus au GB de Jemappes d'où on la voit sortir vers 18H. C'est là que sa trace se perd. Elle avait promis de téléphoner à son fils en rentrant, elle ne l'a jamais fait.

Martine Bohn, 43 ans, disparue le 21 juillet 1996 un dimanche. Elle avait dit qu'elle était invitée chez des amis.

Jacqueline Leclercq, 33 ans, mère de 4 enfants, disparue le 22 décembre 1996 (dimanche) ou dans la soirée du 22 au 23 décembre (soit du dimanche au lundi).

Nathalie Godart, 22 ans, disparue le dimanche 16 mars 1997, Nathalie et Léopold participent à la marche blanche de Mons. Elle attend ses amis qui vont chercher de quoi manger...puis lorsqu'ils reviennent, elle n'est plus là. Il est environ 23H

22 mars 1997, découverte des premiers sacs contenant des restes humains

Begonia Valencia, 37 ans, disparue de son domicile de Frameries entre juillet et août 1997.

En conclusion, il y avait des restes humains qui trainaient là depuis plus d'un an sans attirer l'attention de qui que ce soit malgré l'odeur pestilentielle que cela devait dégager.

Et il a continué à tuer malgré la découverte des sacs.

par Kassandra88 29.07.22 17:35

Une info journalistique a circulé disant que l'estomac de Nathalie Godart contenait du coucous, probablement son dernier repas. Il s'est avéré que cette info était fausse. (source "il est moins cinq")

par Mikagnx 28.09.22 15:12

Kassandra88 a écrit:

Merci Lili

Merci pour ce partage.
Toujours très appréciable d'avoir une émission qui traite du Dépeceur. C'est tellement rare dans cette affaire. Surtout ici avec davantage d'images d'époques.
Malheureusement, on comprend mieux pourquoi les émissions furent rares en écoutant les principaux intervenants "Je ne me prononce pas", "le secret de l'instruction", "j'ai un devoir de réserve", "je ne dis rien car après il faudra vérifier toutes les pistes",... Personnellement, je comprends fort bien le concept de secret de l'instruction et son intérêt (les pertes de temps à vérifier les dénonciations les plus farfelues, la mise au vert de suspect, la destruction potentielle de preuve,...). Néanmoins, je me demande si après 25 ans d'échec dans l'enquête il ne serait pas opportun de modérément lâcher ou distiller quelques petites informations complémentaires (si il en existe vraiment) ou d'éventuellement dévoiler l'un ou l'autre ressenti. Car dans les 5 à 10 premières années de l'enquête, il est clair qu'agir de la sorte est certainement dommageable mais il faut quand même bien se dire qu'après 25 ans et si aucun autre élément n'est communiqué depuis 20 ans, l'enquête ne va pas être mise en péril, elle va juste naturellement se mourir jusqu'à la prescription. En restant sur la même logique, il n'y a que si un complice dans la confidence ou le dépeceur lui-même se décide à prendre contact avec la Police pour avouer qu'on pourrait sortir de l'impasse. Autrement, si en 2022 vous venez sur un plateau télé ou que vous répondez à une interview en disant "j'ai un devoir de réserve et je ne veux pas compromettre la suite de l'enquête" j'aurais envie de répondre que visiblement après 25 ans l'enquête est déjà sérieusement compromise. Je ne dis pas que le dossier doit être rendu totalement publique, mais si l'un ou l'autre élément ou ressenti existe, il est peut-être judicieux 5 ans avant la prescription d’éventuellement le porter à la connaissance de personnes qui côtoient peut-être sans jamais avoir prêté attention des personnes intéressantes pour l'enquête ou détiennent des informations qu'ils n'ont jamais jugé utile de divulguer jusqu'alors.

par Mikagnx 30.09.22 16:22

Je me "plaignais" plus haut du côté retissant des acteurs du dossiers à divulguer des informations à l'opinion publique.
Néanmoins, à 46 minutes 30, le Commissaire Martin nous révèle quand même quelque chose de très intéressant selon moi.

En effet, plus tôt sur ce sujet du forum je disais que je ne croyais pas trop à la thèse d'un (des) prédateur(s) qui rôde(nt) et qui enlève(nt) les malheureuses victimes. A mon sens, ce modus operandi est en désaccord avec les actions du Dépeceur (j'avais étayé davantage dans mes réponses précédentes).

Quand le Commissaire Martin nous dit : "c'est quelqu'un qui a probablement et même certainement fait un parcours de plusieurs heures ou plusieurs jours avec les victimes et qui les a séduites", on peut donc conclure que les victimes semblent être entrées en contact avec lui de leur plein gré. Il exclut quelque part la rencontre fortuite, la prédation, l'enlèvement.

Personnellement, j'aurais également exclu la drague au sein même des établissements de la gare, du moins, les établissements habituellement fréquentés qui étaient essentiellement des bistrots où la drague était possible mais où la discrétion ne l'aurait pas du tout été. En effet, ce qui transparait tant des articles de presse de l’époque, des sujets télévisés, des livres et plus récemment du très bon travail d'enquête contenu dans le livre "il est moins cinq..." de Monsieur Vanlerberghe c'est qu'au moins les 3 premières victimes ont comme quelque chose à faire le jour de lors disparition où autours de celui-ci, elles semblent un peu déroger à leur planning plus ou moins connu, à leurs habitudes, sans qu'aucun proche ou connaissance ne trouve une explication. On sent quelque part que la discrétion est de mise dans leur chef. Alors vous me direz, et surtout si comme le dit le Commissaire Martin le parcours ensemble (pour reprendre ses termes) estimé varie entre quelque heures ou quelques jours, cela s'apparente plutôt au prémisse d'une relation et on peut donc imaginer que les victimes n'allaient pas déjà s'épancher auprès de leur proches. Mais cela s'apparente à quelque chose de nouveau, de secret. Mais pas à un enlèvement au hasard du style capture.

par Lili.1997 01.10.22 11:10

Le week-end prochain, le 8 & 9 octobre se déroule le salon du livre de Mons.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Les auteurs Mr.Vanlerberghe et Mr.Corlana y seront présents.

Pour ceux et celles qui voudraient aller acheter leur livre ou les rencontrer afin d'échanger sur le sujet.

Le lundi soir il y a une conférence à Mons sur le thème de leur livre et de l'affaire.
Les auteurs seront présents, apparemment après la présentation. Il y aura un "question-réponse" une sorte de "débat".
Je vais essayer d'avoir les infos pour les relayer.

par Sortcière 01.10.22 19:21

Bonsoir à tous,

Je n'ai pas suivi cette affaire dans le détail. Quelques lectures tout au plus pour comprendre de quoi il s'agissait. J'approfondirai.
Grande perplexité toutefois. Ce dépeceur, peut être avec la complicité d'un autre homme et pourquoi pas d'une femme (on ne sait rien même à ce sujet) tue et découpe des femmes depuis plus d'un an quand on découvre les premiers morceaux de corps (et certains meurtres étaient très récents) d'après ce que j'ai compris. Quand imagine-t-on qu'il a cessé ses carnages ? A-t-on trouvé des morceaux de corps directement enterrés par la suite ?
Toutes les législations feraient bien de ne plus prévoir de prescription quand il s'agit de crimes sériels de la sorte !
De même, je suis d'accord qu'après 25 ans d'enquête n'ayant débouché sur rien, le secret de l'instruction ne se justifie plus vraiment si on veut progresser. Il ne fait plus que masquer l'indigence des résultats.
Si on a pu déterminer à minima les causes de la mort ne serait-ce que pour une des femmes, il serait bon de le savoir. Cela pourrait réveiller des souvenirs.
Je ne penche pas pour une séduction préalable. Peut-être une première approche préalable sympathique pour que la victime ne se méfie pas lors d'un enlèvement ultérieur par surprise. Des scellés ont-ils été conservés et lesquels ?

par Kassandra88 07.10.22 10:15

Bonjour,
Je n'avais pu m'empêcher d'y songer aussi.

Les enquêteurs ont pris contact avec leurs collègues en charge de l’affaire Diana Santos décapitée et démembrée.
rappel des faits:
Le lundi 19 septembre, un adolescent de 16 ans fait une découverte macabre dans la commune française de Mont-Saint-Martin, non loin d’Athus (Belgique) où la victime a déjà travaillé.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Il pourrait cependant s'agir d'un féminicide:
Le parquet de Nancy se charge en premier lieu du dossier. L’état dans lequel se trouve le corps de la victime complique son identification. Diana Santos, dont on connaîtra plus tard l’identité, a été décapitée et démembrée. À l’époque, les autorités judiciaires montrent des tatouages. L’un représente un poignard et une rose dans le bas du dos, et l’autre est en fait le prénom de son fils de 22 ans, Kiko, sur l’aine droite.

Les autorités judiciaires luxembourgeoises et le parquet de Diekirch ont depuis repris l’affaire. La victime a été formellement identifiée grâce à la diffusion de ses tatouages. Une analyse ADN confirmera bel et bien qu’il s’agit de Diana Santos, âgée de 40 ans. Aujourd’hui, la thèse du féminicide n’est pas exclue. Son compagnon est actuellement recherché par les services de police.

voir aussi: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à partir de Mar 04 Oct 2022, 12:34

par Kassandra88 07.10.22 10:23

« Trop tôt »
Comme le parquet de Mons, Morgan Vanlerberghe, qui a écrit un livre sur le dépeceur, pense qu’il est trop tôt pour se prononcer sur les deux affaires. Les faits ont été commis loin de Mons, des années plus tard. Aucun lien direct ne peut pour l’instant être établi.

Par contre, il avoue avoir progressé dans son enquête sur le dépeceur de Mons grâce à son livre. « J’ai reçu une quinzaine de témoignages. Certains farfelus, d’autres plus intéressants », termine-t-il.

Alain Cardon, greffier à l’époque, a retranscrit les notes de l’auteur. Il a apporté quelques commentaires, sur les moyens d’investigation ou encore les descentes sur place. Bien qu’il soit à la retraite, l’ancien greffier est toujours tenu par le secret de l’instruction. Mais il n’est pas vraiment surpris que les enquêteurs montois s’intéressent au drame d’Aubange.

Tout ce qu’il espère, c’est que le dépeceur de Mons soit un jour retrouvé ! Morgan l’espère lui aussi ! C’est pour cette raison qu’il continue à enquêter lui-même. « Plus les années passent, plus les chances s’amenuisent. » L’auteur est toujours en contact avec des familles de victimes. La sœur de Jacqueline Leclercq est décédée, annonce-t-il. Jusqu’au dernier moment, elle a espéré.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

par Kassandra88 07.10.22 12:12

Il doit s'agir d'une fausse piste:

Diana Santos, 40 ans, avait été retrouvée morte décapitée et démembrée le 19 septembre derrière un local désaffecté de Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle.

Originaire du Portugal, cette femme de 40 ans vivait au Luxembourg depuis des années. Elle était connue pour chanter lors de fêtes de migrants et de séances de karaoké.

Diana Santos a récemment épousé un homme de nationalité marocaine, arrivé au Portugal l'été dernier. Il s'agissait d'un mariage arrangé en échange d’une très grosse somme d'argent.

Ils ont ensuite emménagé dans une nouvelle maison environ trois semaines avant la macabre découverte.

Cette maison située à Diekirch, dans le Luxembourg, a été perquisitionnée cette semaine.

Le nouveau mari est introuvable et est activement recherché par les forces de l'ordre. La piste de la "mafia des passeports" serait privilégiée.

Moyennant de grosses sommes d'argent, les réseaux criminels font venir des étrangers en Europe pour obtenir des nationalités afin d'être libres dans l'espace Schengen.

Diana aurait pris le risque de se marier, et aurait empoché l'argent. Mais son objectif était toujours de rejoindre João, son ex-petit ami portugais, avec qui elle était venue vivre dans la région.

L'abandon du corps sans tête dans un endroit où il serait facilement retrouvé pourrait être un "signal" pour d'autres femmes qui souhaiteraient abandonner leur mari après le mariage arrangé.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

par Lili.1997 07.10.22 21:47

Lili a écrit:Le week-end prochain, le 8 & 9 octobre se déroule le salon du livre de Mons.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Les auteurs Mr.Vanlerberghe et Mr.Corlana y seront présents.

Pour ceux et celles qui voudraient aller acheter leur livre ou les rencontrer afin d'échanger sur le sujet.

Le lundi soir il y a une conférence à Mons sur le thème de leur livre et de l'affaire.
Les auteurs seront présents, apparemment après la présentation. Il y aura un "question-réponse" une sorte de "débat".
Je vais essayer d'avoir les infos pour les relayer.

Suite à mon message précédent voici l'info :

KIWANIS
ENQUÊTE SUR LE DÉPECEUR DE MONS
Suite à la parution du livre «Il est moins 5 ...» le Kiwanis de Mons en Hainaut à le plaisir de vous proposer une conférence présentée par l'enquêteur et l'auteur du livre dont le sujet sera «Enquête sur le dépeceur de Mons»
Le 10 octobre prochain à 19h30.
Accueil à partir de 19h.
Cette conférence aura lieu en la salle du traiteur Cardi. 10, place de Cuesmes à 7033 Mons (Cuesmes).
Attention, places limités !

Il faut contacter le Kiwanis pour réserver.

Article de journal/Mont Saint Martin
PS: J'ai pu entendre par personne interposée (mais de confiance l'avis des auteurs) que même s'ils ne se prononcent pas "vraiment".
Pour eux il n'y a vraiment aucun lien entre les affaires.

par Kassandra88 08.10.22 0:18

Kassandra88 a écrit:Il doit s'agir d'une fausse piste:

Diana Santos, 40 ans, avait été retrouvée morte décapitée et démembrée le 19 septembre derrière un local désaffecté de Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle.

Originaire du Portugal, cette femme de 40 ans vivait au Luxembourg depuis des années. Elle était connue pour chanter lors de fêtes de migrants et de séances de karaoké.

Diana Santos a récemment épousé un homme de nationalité marocaine, arrivé au Portugal l'été dernier. Il s'agissait d'un mariage arrangé en échange d’une très grosse somme d'argent.

Ils ont ensuite emménagé dans une nouvelle maison environ trois semaines avant la macabre découverte.

Cette maison située à Diekirch, dans le Luxembourg, a été perquisitionnée cette semaine.

Le nouveau mari est introuvable et est activement recherché par les forces de l'ordre. La piste de la "mafia des passeports" serait privilégiée.

Moyennant de grosses sommes d'argent, les réseaux criminels font venir des étrangers en Europe pour obtenir des nationalités afin d'être libres dans l'espace Schengen.

Diana aurait pris le risque de se marier, et aurait empoché l'argent. Mais son objectif était toujours de rejoindre João, son ex-petit ami portugais, avec qui elle était venue vivre dans la région.

L'abandon du corps sans tête dans un endroit où il serait facilement retrouvé pourrait être un "signal" pour d'autres femmes qui souhaiteraient abandonner leur mari après le mariage arrangé.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Corps décapité en Meurthe-et-Moselle : un suspect interpellé et incarcéré
Un homme de 48 ans a été interpellé après la découverte d’une femme décapitée et démembrée à Mont-Saint-Martin, le 19 septembre. Il a été présenté au parquet ce vendredi et placé en détention.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le mari?

par Kassandra88 08.10.22 0:18

Lili a écrit:
Lili a écrit:Le week-end prochain, le 8 & 9 octobre se déroule le salon du livre de Mons.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Les auteurs Mr.Vanlerberghe et Mr.Corlana y seront présents.

Pour ceux et celles qui voudraient aller acheter leur livre ou les rencontrer afin d'échanger sur le sujet.

Le lundi soir il y a une conférence à Mons sur le thème de leur livre et de l'affaire.
Les auteurs seront présents, apparemment après la présentation. Il y aura un "question-réponse" une sorte de "débat".
Je vais essayer d'avoir les infos pour les relayer.

Suite à mon message précédent voici l'info :

KIWANIS
ENQUÊTE SUR LE DÉPECEUR DE MONS
Suite à la parution du livre «Il est moins 5 ...» le Kiwanis de Mons en Hainaut à le plaisir de vous proposer une conférence présentée par l'enquêteur et l'auteur du livre dont le sujet sera «Enquête sur le dépeceur de Mons»
Le 10 octobre prochain à 19h30.
Accueil à partir de 19h.
Cette conférence aura lieu en la salle du traiteur Cardi. 10, place de Cuesmes à 7033 Mons (Cuesmes).
Attention, places limités !

Il faut contacter le Kiwanis pour réserver.

Article de journal/Mont Saint Martin
PS: J'ai pu entendre par personne interposée (mais de confiance l'avis des auteurs) que même s'ils ne se prononcent pas "vraiment".
Pour eux il n'y a vraiment aucun lien entre les affaires.

Merci Lili

par mimi 18.11.22 15:23

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

par mimi 18.11.22 16:17

Dépeceur de Mons : quel est le profil de cet assassin qui démembrait ses victimes ?
Au printemps 1997, une série de terrifiantes découvertes secoue la capitale du Hainaut, toute proche de la frontière française. La toute première page du scénario d'un film d'horreur et d'une enquête toujours irrésolue...

La police continue de fouiller les lieux à Mons le 25 mars, où les restes massacrés de quatre femmes ont été découverts
La police continue de fouiller les lieux à Mons le 25 mars, où les restes massacrés de quatre femmes ont été découverts
Crédit : C. GILLOT / BELGA / AFP
L'INTÉGRALE - Le dépeceur de Mons : sur la piste d'un tueur sans visage
00:42:49
Écouter
L'ENQUÊTE - Le dépeceur de Mons : sur la piste d'un tueur sans visage
00:15:37
Écouter
Jean-Alphonse Richard & Thibaud Chaboche
publié le 25/01/2022 à 17:23
Le samedi 22 mars 1997 au matin, le policier Olivier Motte, chef de la brigade équestre de Mons, en Belgique, patrouille sur son cheval au sud de la ville. Le policier arpente la rue Emile Vandervelde, à l'endroit où elle borde la ligne de chemin de fer Paris-Bruxelles. Son attention est attirée par un gros chat roux qui, dans le talus, s'acharne sur ce qui paraît être un jouet en plastique.

Olivier Motte finit par distinguer ce qui ressemble à une main blanche qui émerge d'un sac poubelle noir. Une main ensanglantée, humaine. Le sac semble contenir d'autres restes de la victime. Le commissariat de Mons est alerté. Le secteur est bouclé. Tout le monde va alors aller de surprise terrifiante en surprise terrifiante...

Il n'y a pas finalement un seul sac poubelle qui contient des restes humains, mais huit au total, découverts sur une centaine de mètres. Ils ont été disséminés de façon méthodique, tous parfaitement attachés pour les rendre hermétiques. Le huitième sac a été lui suspendu dans les branchages dans une mise en scène qui pourrait évoquer l'exposition d'un trophée...

Des corps laissés à des endroits évocateurs
Les paquets contiennent des morceaux de bras, de buste, de jambes, qui appartiennent à trois personnes différentes, uniquement des femmes adultes. Elles ont toute été méthodiquement découpées comme on le ferait dans un laboratoire de boucherie. Les têtes sont cependant absentes...

Dimanche 23 mars 1997, un neuvième sac est découvert, renfermant un buste de femme, portant ainsi à quatre le nombre des victimes. Puis un dixième sac... Et cela ne s'arrête pas. Au total, cinq femmes tuées et 37 morceaux de corps toujours laissés à des endroits aux noms évocateurs. Les enquêteurs ne croient pas au hasard...

Pour Alessandra d'Angelo, invitée de L'heure du crime ce 25 janvier, si le tueur reste encore aujourd'hui introuvable, c'est en grande partie parce que les enquêteurs n'ont pas assez cherché à établir le profil de l'auteur de ces crimes. "On a profilé les victimes et pas suffisamment les indices que l'auteur a volontairement laissés", explique-t-elle.

L'avocate et ancienne journaliste d'investigation poursuit : "Un psychopathe a cette volonté d'être médiatisé, il avait ce double besoin de reconnaissance, affective avec les femmes qu'il tuait et médiatique. Le dépeçage est une forme de fétichisme. Je pense que cet homme devait être croyant, catholique, pratiquant, et si on avait suivi ce genre d'indices, on l'aurait peut-être ciblé plus vite".

Les invités de "L'heure du crime"

Alessandra d'Angelo, ancienne avocate au barreau de Bruxelles et journaliste d’investigation

Liliane Schraûwen, écrivaine belge, auteur du livre Les grandes affaires criminelles de Belgique aux éditions De Borée

Ronald Dersin, photographe de presse pour l’édition Belge de Paris Match

par Kassandra88 18.11.22 16:31

mimi a écrit:Dépeceur de Mons : quel est le profil de cet assassin qui démembrait ses victimes ?
Au printemps 1997, une série de terrifiantes découvertes secoue la capitale du Hainaut, toute proche de la frontière française. La toute première page du scénario d'un film d'horreur et d'une enquête toujours irrésolue...

La police continue de fouiller les lieux à Mons le 25 mars, où les restes massacrés de quatre femmes ont été découverts
La police continue de fouiller les lieux à Mons le 25 mars, où les restes massacrés de quatre femmes ont été découverts
Crédit : C. GILLOT / BELGA / AFP
L'INTÉGRALE - Le dépeceur de Mons : sur la piste d'un tueur sans visage
00:42:49
Écouter
L'ENQUÊTE - Le dépeceur de Mons : sur la piste d'un tueur sans visage
00:15:37
Écouter
Jean-Alphonse Richard & Thibaud Chaboche
publié le 25/01/2022 à 17:23
Le samedi 22 mars 1997 au matin, le policier Olivier Motte, chef de la brigade équestre de Mons, en Belgique, patrouille sur son cheval au sud de la ville. Le policier arpente la rue Emile Vandervelde, à l'endroit où elle borde la ligne de chemin de fer Paris-Bruxelles. Son attention est attirée par un gros chat roux qui, dans le talus, s'acharne sur ce qui paraît être un jouet en plastique.

Olivier Motte finit par distinguer ce qui ressemble à une main blanche qui émerge d'un sac poubelle noir. Une main ensanglantée, humaine. Le sac semble contenir d'autres restes de la victime. Le commissariat de Mons est alerté. Le secteur est bouclé. Tout le monde va alors aller de surprise terrifiante en surprise terrifiante...

Il n'y a pas finalement un seul sac poubelle qui contient des restes humains, mais huit au total, découverts sur une centaine de mètres. Ils ont été disséminés de façon méthodique, tous parfaitement attachés pour les rendre hermétiques. Le huitième sac a été lui suspendu dans les branchages dans une mise en scène qui pourrait évoquer l'exposition d'un trophée...

Des corps laissés à des endroits évocateurs
Les paquets contiennent des morceaux de bras, de buste, de jambes, qui appartiennent à trois personnes différentes, uniquement des femmes adultes. Elles ont toute été méthodiquement découpées comme on le ferait dans un laboratoire de boucherie. Les têtes sont cependant absentes...

Dimanche 23 mars 1997, un neuvième sac est découvert, renfermant un buste de femme, portant ainsi à quatre le nombre des victimes. Puis un dixième sac... Et cela ne s'arrête pas. Au total, cinq femmes tuées et 37 morceaux de corps toujours laissés à des endroits aux noms évocateurs. Les enquêteurs ne croient pas au hasard...

Pour Alessandra d'Angelo, invitée de L'heure du crime ce 25 janvier, si le tueur reste encore aujourd'hui introuvable, c'est en grande partie parce que les enquêteurs n'ont pas assez cherché à établir le profil de l'auteur de ces crimes. "On a profilé les victimes et pas suffisamment les indices que l'auteur a volontairement laissés", explique-t-elle.

L'avocate et ancienne journaliste d'investigation poursuit : "Un psychopathe a cette volonté d'être médiatisé, il avait ce double besoin de reconnaissance, affective avec les femmes qu'il tuait et médiatique. Le dépeçage est une forme de fétichisme. Je pense que cet homme devait être croyant, catholique, pratiquant, et si on avait suivi ce genre d'indices, on l'aurait peut-être ciblé plus vite".

Les invités de "L'heure du crime"

Alessandra d'Angelo, ancienne avocate au barreau de Bruxelles et journaliste d’investigation

Liliane Schraûwen, écrivaine belge, auteur du livre Les grandes affaires criminelles de Belgique aux éditions De Borée

Ronald Dersin, photographe de presse pour l’édition Belge de Paris Match

Les commentaires rédigés lors de la première diffusion sont ici:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à partir du 25 janvier 2022

par Lili.1997 18.11.22 21:07

Cette émission " l'heure du crime" parue sur RTL est une aberration.
Désolée de le dire comme ça, mais je ne peux m'en empêcher !

Vous me direz, c'est facile de critiquer ainsi.
Jusqu’à présent je ne me suis pas réellement présentée. C'est peut-être le moment.

Ma maman à été touchée de très près par cette affaire, sans être une des victimes.
Je tenais à le préciser.
Impliquée d'une certaine manière,
vous imaginez que l'on ne sort pas d'une telle affaire indemne.
Plus de 20 années s'étaient écoulés nous n'en avions jamais vraiment parlé à la maison.
Licenciée en psychologie, j'avais appris les travaux de Morgan Vanlerberghe.
J'ai donc encouragée ma maman à le rencontrer.
Ce qui s'est fait une première fois,en 2020.
Elle s'est replongée dans l'affaire, en témoignant. Si ce fut difficile pour elle de ré-ouvrir ces pages de sa vie, en finalité cela fut pour elle salvateur.
A savoir que pour les raisons de son enquête Morgan Vanlerberghe n'a pas évoqué cette rencontre dans le livre qu'il a co-écrit.
Il m'était impossible de ne pas vouloir plonger mon nez, aussi dans cette affaire.
Chose que j'ai fait.
Et je suis outrée lorsque j'entends certaines personnes* qui parlent sans connaître, sans vraiment avoir investigué.
Ce qui ne peut que fausser l'avis que monsieur et madame tout le monde se forge.

Je ne cherche aucunement à polémiquer. Mais il fallait que je le dise.
En espérant offusquer personne.

* Ici tout particulièrement les personnes qui ont participé à cette émission, ainsi que son présentateur.
(Horsmis Mr.Ronald Dersin)

par Kassandra88 19.11.22 11:44

Merci pour votre témoignage Lili. Courage à votre maman.

par mimi 19.11.22 21:04

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

par mimi 20.11.22 14:55

Saint Symphorien
Martyr
(† 108)
Saint Symphorien, né à Autun, appartenait à l'une des familles de cette ville les plus illustres par ses ancêtres, par ses richesses et par ses fonctions. Il resta pur au milieu des dangers de la jeunesse; avec le rayonnement de la vertu, son beau front reflétait la noblesse et l'intelligence; il était déjà l'ornement de la cité.

Un jour que le peuple, en grande partie païen, célébrait la fête de la déesse Cybèle, Symphorien témoigna hautement son mépris pour ces démonstrations ridicules et refusa de joindre ses hommages à ceux de la foule. Il n'en fallait pas davantage pour être saisi et traîné devant les tribunaux:

"Déclare ton nom et ta condition, lui dit le juge.

– Je m'appelle Symphorien, et je suis chrétien.

– Pourquoi n'as-tu pas voulu adorer la déesse?

– Je n'adore que le Dieu vivant; quant à votre déesse, donnez-moi un marteau, et je la briserai en mille pièces.

– Si tu ne veux pas obéir à l'édit des empereurs, tu paieras ta révolte de ton sang.

– Dieu punit les méchants, mais Il récompense les justes en proportion de leurs mérites; je n'ai donc point lieu de craindre tes supplices; plus je souffrirai, plus ma couronne sera belle."

Après une sanglante flagellation, le jeune martyr fut jeté dans un noir cachot; quelques jours après, non seulement on ne le trouva pas amolli, mais il se montra plus ferme encore. Comme le juge l'exhortait à sacrifier aux idoles:

"Ne perdez pas votre temps en discours vains et frivoles," lui dit Symphorien.

Le juge insistant, pour le flatter, sur les honneurs qui l'attendaient: "Les biens des chrétiens, dit-il, leurs honneurs, ne sont pas de ce monde; le monde passe comme une ombre; Dieu seul donne le vrai bonheur.

– Obéis, dit le juge furieux, ou je te condamne à mort!

– Je crains Dieu seul; vous avez pouvoir sur mon corps, mais vous ne pouvez rien sur mon âme.

– Symphorien, vous êtes condamné à périr par le glaive!"

C'est alors qu'eut lieu une scène sublime. La mère du jeune martyr avait assisté à sa glorieuse confession de foi; elle voulait assister à son couronnement et suivit le cortège jusqu'aux murailles de la cité, près du lieu où devait s'accomplir le sacrifice. Là, du haut des remparts, cette femme, digne émule de la mère des Macchabées, fit entendre à son fils cette exhortation touchante:

"Courage, mon fils, courage, la mort nous conduit à la vie. Regardez en haut, mon enfant, regardez Celui qui règne au Ciel!" Fortifié par ces paroles, le jeune chrétien livra sans hésiter sa tête au fer du bourreau.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

par mimi 28.11.22 9:39

Affaire Russell Williams

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

par Kassandra88 28.11.22 10:22

mimi a écrit:Affaire Russell Williams

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

????

par mimi 28.11.22 10:44

un lien possible ? avec R.W. ?

Grand Quartier général des puissances alliées en Europe

Forces armées

Le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe est le quartier général du Commandement allié Opérations de l'OTAN. Il se situe à Maisières en Belgique. Wikipédia
Siège social : Mons, Belgique
Création : 2 avril 1951, Rocquencourt, Le Chesnay-Rocquencourt
Commandant : Général Christopher G. Cavoli
Devise : Vigilia Pretium Libertatis, latin pour « La vigilance est le prix de la liberté. »
Fait partie de : OTAN
Rôle : Planification et exécution des opérations militaires de l’OTAN

par Kassandra88 28.11.22 19:32

mimi a écrit:un lien possible ? avec R.W. ?

Grand Quartier général des puissances alliées en Europe

Forces armées

Le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe est le quartier général du Commandement allié Opérations de l'OTAN. Il se situe à Maisières en Belgique. Wikipédia
Siège social : Mons, Belgique
Création : 2 avril 1951, Rocquencourt, Le Chesnay-Rocquencourt
Commandant : Général Christopher G. Cavoli
Devise : Vigilia Pretium Libertatis, latin pour « La vigilance est le prix de la liberté. »
Fait partie de : OTAN
Rôle : Planification et exécution des opérations militaires de l’OTAN

Ton lien précédent ne peut-être lu que ligne par ligne, je n'ai pas le courage de me lancer dans la lecture du contenu. Ceci dit, tu as raison d'envisager le SHAPE:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le (s?) dépeceur(s) pourrai(en)t très bien avoir vécu sur ce site militaire. Si c'était le cas, le nom des lieux de dépôt ne serait du qu'à un simple hasard.

par mimi 28.11.22 20:03

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

par Contenu sponsorisé

Dépeceur de Mons 2