Les tueries du Brabant Belgique
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Juge Hennart. . .
pyrénéen à écrit :
Il faut voir ce que le frère de Mendez a dit de lui, ce n' est pas triste.
Salut Pyrénéen,
juste!!! je met cette partie de l'interview de José Mendez, et le lien en dessous histoire d'en faire profiter Kassandra :
Source : Humo septembre 1997. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Humo :''Le juge d'instruction Luc Hennart, qui était en charge du dossier Bouhouche à Nivelles, a affirmé devant la commission tueurs du Brabant wallon qu'il ne voyait aucun lien entre l'assassinat de votre frère et les tueurs du Brabant wallon. Vous dites exactement le contraire. Les tueurs du Brabant wallon sont précisément la raison de l'assassinat de votre frère. En avez-vous jamais discuté avec Mr Hennart ?''
José Mendez: "Il se cachait derrière le secret de l'instruction afin de camoufler son incompétence. Il ne voulait pas en parler. Il ne voulait rien savoir du dossier des tueurs du Brabant wallon. Mon point de vue ne l'intéressait en rien. J'étais choqué. Tout cela était trop compliqué pour lui. Il a clôturé le dossier, et il était dans l'erreur. Il a ruiné l'enquête sur les tueurs du Brabant wallon. Ruiné. C'est lui le grand responsable de l'échec de l'enquête. Il n'a rien fait, rien. Il s'est assis sur son dossier et a décrété que personne d'autre n'avait à s'en occuper. Il aurait dû collaborer avec les juges d'instruction Troch de Termonde et Jean-Claude Lacroix de Charleroi. Je n'ai jamais rencontré ni l'un ni l'autre, alors qu'ils ont découvert des choses.''
José Mendez parle d'incompétence, mais la récente parution du juge dans la presse pour innocenter à 100% Bob Beijer et surtout Bouhouche, alors que Beijer l'a tourné en ridicule avec la parution du ''dernier mensonge''. . .Hennart me fait plus penser à un malpropre qui ne voudrait pas voir son calebar merdeux exposé au fil à linge à la vue du voisinage, et qui pour se faire flatterait maladroitement la lingère.
'' Quand tu sais tout sur tous. . .C'est facile hein jongen.'' (G.E.)
Cordialement,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Pyrénéen à écrit :
Ce qui complique encore les choses, c' est que les témoins disent que cette surveillance n' était pas mobile mais statique ( je n' en suis pas sûr) , que la police judiciaire ( GPP ) surveillait aussi le parking mais qu'on lui a demandé d' arrêter cette surveillance le mercredi 6/11/1985 , sans parler des témoignages affirmant qu'un homme grimé comme un tueur est descendu à 19H30 d'une voiture dans une zone ou se trouvaient des gendarmes.
Le tout crée une drôle d'impression.
Ce qui est certain, c'est que des bandits exercant leur " activité " dans des conditions ordinaires, c'est à dire voulant uniquement la recette, ne se seraient jamais lancés dans une telle aventure, en tuant des gens qui ne pouvaient pas les reconnaître avec des armes " chaudes " utilisées 2 ans avant, en achevant des enfants à terre , et en se lançant dans
l' attaque d'un bâtiment protégé...
Ok pour l'attaque d'un bâtiment protégé, les illégaux savent tous qu'il faut décamper à la vue d'un flic, plus encore d'un gendarme, ce n'est pas bon pour les affaires. D'accord aussi sur le fait que des truands ne tirent pas à répétitions sur des innocents, en choisissant de tuer hommes, femmes et enfants, car choisir de se faire super traquer au même titre que des terroristes, n'est pas l'objectif premier de celui qui cherche le fric se trouvant dans les caisses des grands magasins.
Concernant les armes chaudes, j'en parlerai plus bas.
Des marginaux se lançant là - dedans? Ca me paraît compliqué pour eux. Et puis il y a les papiers écrits par C.F. Comment nos marginaux y auraient-ils eu accès ?
Et comment des petits prédateurs psychopathes auraient ils pu avoir accès à la déposition du mari d'Hubertina Dewée, pour en corriger les descriptions physiques des auteurs, transformés tout d'un coup en noirs africains, ainsi que pour en décaler d'une heure le moment de l'attaque ? ( Le mobile de ce changement d'horaire est de se forger un alibi.)
Comment le commentaire indiquant sur le PR G15 que le géant est gaucher se trouve t il supprimé du descriptif qui accompagne le dit PR ? . . .Encore un coup des frères Sliman ou de Nicolas Lebon
En d' autres termes, le mobile de l' attaque ne me paraît pas pouvoir être le simple butin .
Des types capables de rester 12 minutes dans un bâtiment surveillés, de flinguer à tout vat, et de sortir en marchant, sont aussi en capacité, si l'objectif est monétaire, de se faire une salle des coffres, un fourgon, un camion d'or. Le mobile n'est clairement pas le baby coffre du supermarché.
Et là il n' y a plus beaucoup de possibilités.
Il peut s' agir de racket ( ce que dit Smets, ce que disait Astérix), avec peut-être des complicités au niveau gendarmerie. Ca expliquerait ces massacres et la progression de la terreur : " payez ou plus personne ne viendra chez vous ".
Ou s'adresser aux chaines concurrentes, comme il est d'usage de la faire dans le rackett, pas sur la cible, car :
1) La cible Delhaize est ruinée ou pas loin, alors que leurs concurrents récupèrent leurs clients ( Les racketteurs vont là ou se trouve l'argent).
2) En rackettant là ou ils se manifestent, les truands laissent aux flics une chance de trouver trace de leurs pourparlers.
3) Cette technique permet de racketter plusieurs enseignes, pas une seule.
Là ca donne '' Payes, et on ne vient pas chez toi, tu seras protégé''...( Contrairement au Delhaize d'Alost, ou il est évident qu'il fut laissé 12 minutes sans protection, il est là le pourquoi du départ des gendarmes, des 12 minutes là ou 5 auraient suffit amplement, de ces tueurs qui sortent tranquilles en marchant, qui sortent sans otages. )
Un peu comme nous le renseignait Bob Beijer, sur les plans de Bouhouche :
( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Publié par RB : 26 Nov 2017 - 3:34)
'' LA MENACE EST TOUJOURS PLUS FORTE QUE l'ATTAQUE !''
Les flics eux, ont investigué la piste du racket chez Delhaize. . .
Mais un point me gêne pour cette piste : si c'est du racket émanant de bandits agissant de façon extraordinaire , pourquoi auraient-ils gardé ces fameuses armes " chaudes" , y compris pendant la 1 ere vague ? Est-il possible que des gens adoptant un plan aussi audacieux commettent une erreurs aussi incroyable ?
2 réponses peuvent étre apportées :
1) Le truc c'est que si un TDB se fait coincer avec son arme, juste après l'attaque d'Alost, il paie le même prix à la justice pour ce seul fait, que pour l'ensemble des faits. Au vu de la gravité de leurs actes, le tarif est le même pour un seul que pour l'ensemble.
2) L'avantage du réemploi des armes chaudes permet de rajouter tout le passif des faits de 1983, à ceux qu'ils commettent en 1985, ce qui est profitable à des racketteurs, car alors, ils ont déjà le statut d'insaisissables, de types que l'on ne parvient pas à arrêter.
PS : Bob Beijer nous expliquait bien que Bouhouche aimait à conserver des armes chaudes, c'était une véritable manie chez lui. ..Manie qui l'a perdu, car il conservait à son domicile l'arme qui à tué son ami Mendez, ce qui servi à le faire condamner. Bob Beijer nous a apprit plusieurs exemples de la sorte, c'était un aspect du garçon joué aujourd'hui par Roda Fawaz.
Si on n' y croit pas, il n' y a plus qu' une seule piste .
Bien à toi,
Re Pyrénéen,
en bleu, comme la seule piste qu'il nous reste à suivre.
Bien à toi,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Sacré Bob Beijer, la parution de son seul nom dans la presse, relègue au second plan, la sortie tant attendue de la série Belge ''1985''. . .Il va encore faire des jaloux.
Les deux premiers épisodes de ''1985'' sont visible en streaming ici :
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Bon visionnage,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
JM a écrit:
Sacré Bob Beijer, la parution de son seul nom dans la presse, relègue au second plan, la sortie tant attendue de la série Belge ''1985''. . .Il va encore faire des jaloux.
Les deux premiers épisodes de ''1985'' sont visible en streaming ici :
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Bon visionnage,
C'est sympa, mais quand on me demande ma carte de banque, je dis non!
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Kassandra à écrit :
C'est sympa, mais quand on me demande ma carte de banque, je dis non!
Salut Kassandra,
zut! je comptais me faire un peu d'argent
Plus sérieusement, clique sur le serveur ''UQLOAD'', soit le lien numéro 2, sous la vidéo, et là tu pourras le visionner gratos et sans risques.
Bien à toi,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Mais de rien Kassandra, ca à l'air tout bon , mais j'attendrai de pouvoir le visionner dans son intégralité.
Gregory Beijer : "Mon père n'a rien à voir avec Gang van Nijvel"
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Posté24 janvier 2023
Gregory Beijer, le fils de Robert 'Bob' Beijer (70 ans), attend en Thaïlande que son père soit embarqué dans un avion pour la Belgique. Cela arrivera probablement la semaine prochaine.
L'ancien gendarme Robert 'Bob' Beijer attend depuis près d'une semaine dans une cellule de Bangkok son expulsion vers la Belgique. Cette expulsion aurait normalement déjà dû avoir lieu, mais selon son fils, Beijer a perdu son passeport et l'ambassade de Belgique doit d'abord délivrer de nouveaux papiers. "Je n'ai pas encore pu le voir, mais nous savons par la vigne qu'il va bien", déclare son fils Gregory, arrivé en Thaïlande le week-end dernier.
Mercredi matin, les enquêteurs belges, en collaboration avec la police thaïlandaise, ont perquisitionné le domicile de l'ancien gendarme belge à Pattaya. Beijer vit en Thaïlande depuis sa sortie de prison en 1999. Son ordinateur a été saisi lors de la perquisition, mais selon le parquet fédéral, aucun lien avec le Bende van Nijvel n'a (encore) été trouvé. "Mon père a également été interrogé par les enquêteurs belges", raconte Gregory Beijer. « Il a exigé que l'interrogatoire se déroule en thaï avec un interprète francophone. Il voulait que la police thaïlandaise comprenne également toutes ses réponses. On ne sait pas si cet interrogatoire a mené à quelque chose. "Mais mon père reste à la disposition des enquêteurs lorsqu'il est de retour en Belgique."
Lors de la perquisition, les enquêteurs thaïlandais ont découvert que Beijer séjournait illégalement dans le pays, il reviendra donc bientôt dans notre pays.
Madani Bouhouche
Gregory Beijer soutient qu'il n'y a aucun lien entre son père et le Gang de Nijvel. "Mon père et moi sommes les meilleurs amis. Quand il était en prison, j'avais l'habitude de lui rendre visite tous les week-ends quand j'étais enfant. Je sais ce qu'il a fait et ce qu'il n'a pas fait. Il m'a toujours dit qu'il n'avait rien à voir avec les Bende van Nijvel. Je suis convaincu qu'il n'a rien fait.
Robert Beijer et sa compagne de gendarmerie de l'époque, Madani Bouhouche, ont commis diverses infractions pénales dans les années 1980. A la fin des années 1970, ils étaient collègues de la brigade stupéfiants de la Brigade de Surveillance et d'Investigation de Bruxelles (BOB). Ils ont été licenciés après avoir appris qu'ils avaient espionné leurs collègues avec des dispositifs d'écoute clandestine.
Attaque contre le colonel
Les deux sont alors devenus détectives privés et ont à nouveau commis toutes sortes d'actes criminels, dont une attaque contre le colonel de gendarmerie Herman Vernaillen, qui aurait été impliqué dans leur limogeage. Bouhouche et Beijer peuvent désormais être vus comme des gendarmes corrompus dans la série de 1985 sur One .
Source » La Norme
Publié dans Bende van Nijvel , Cellule du Brabant wallon , Actualités | Tagged Herman Vernaillen , Madani Bouhouche , rijksswacht , Robert Beijer
Commentaires : '' le colonel de gendarmerie Herman Vernaillen, qui aurait été impliqué dans leur limogeage. Bouhouche et Beijer peuvent désormais être vus comme des gendarmes corrompus dans la série de 1985 sur One ."
1) Il est important de préciser que B&B n'ont jamais été limogés, ils ont démissionnés de leur plein gré.
2) B&B n'étaient pas à proprement parlé des ripoux, soit le genre d'agents qui dévie de la droite ligne poussé par la soif d'argent, mais bien des hommes qui se sont infiltrés dans le système, pour des raisons aussi différentes qu'ils le sont l'un et l'autre.
''Gregory Beijer. « Il a exigé que l'interrogatoire se déroule en thaï avec un interprète francophone. Il voulait que la police thaïlandaise comprenne également toutes ses réponses. On ne sait pas si cet interrogatoire a mené à quelque chose. "Mais mon père reste à la disposition des enquêteurs lorsqu'il est de retour en Belgique."
Bob Beijer fait ici preuve d'un soucis de transparence à l'égard de toutes les autorités confondues, alors qu'il n'y était pas obligé.
Cordialement,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Concernant cette série 1985, qui va développer une hypothèse intéressante qui expliquerait d' ailleurs bien des choses, je me suis posé une question à propos de la pose des micros par les Dupont.
Je n' ai jamais très bien compris pourquoi ils avaient agi de la sorte et cette série semble prétendre qu'il s' agissait d'espionner pour le compte de Léon François.
Est-ce plausible ?
Je n' ai jamais très bien compris pourquoi ils avaient agi de la sorte et cette série semble prétendre qu'il s' agissait d'espionner pour le compte de Léon François.
Est-ce plausible ?
pyrénéen
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Salut Pyrénéen,
n'y étant pas, je ne saurai affirmer ce que je ne sais pas, mais ayant connu des relations de travail de Bouhouche, du genre félons, ainsi que leurs coutumes, une hypothèse s'impose à moi comme étant crédible.
L'officier espionné, recevait, je crois, un dealer.
Les dealers lorsqu'ils sont volés, contrairement aux commerçants déclarés, ne savent pas porter plainte, ce qui en fait des cibles de choix, et nous savons Bouhouche voleur.
C'est la connaissance qui fait la différence, et il est fort possible que Bouhouche souhaitait simplement se faire le fond de commerce, non pas du revendeur en question, mais de son contact, celui se trouvant sur la marche supérieure de l'échelle de la voyoucratie. Nom et habitudes qui devaient très certainement être balancé lors de l'interview ( A savoir 95% des dealers, à peine assis dans le bureau d'une ''schmitterie'', sont déjà à genoux, c'est un monde de P....)
Ce n'est qu'une théorie concernant ce cas, mais n'en est pas une concernant cette pratique ''gendarmesque'' assez répandue, et dont je sais que Bouhouche affectionnait. Une particularité de ces gendarmes félons, était que le dealer n'était jamais retrouvé, du moins vivant.
Je ne pense pas que Boutoul ait posté cette carte de l'étranger, mais là encore, ce n'est que pure supposition.
Bien à toi,
n'y étant pas, je ne saurai affirmer ce que je ne sais pas, mais ayant connu des relations de travail de Bouhouche, du genre félons, ainsi que leurs coutumes, une hypothèse s'impose à moi comme étant crédible.
L'officier espionné, recevait, je crois, un dealer.
Les dealers lorsqu'ils sont volés, contrairement aux commerçants déclarés, ne savent pas porter plainte, ce qui en fait des cibles de choix, et nous savons Bouhouche voleur.
C'est la connaissance qui fait la différence, et il est fort possible que Bouhouche souhaitait simplement se faire le fond de commerce, non pas du revendeur en question, mais de son contact, celui se trouvant sur la marche supérieure de l'échelle de la voyoucratie. Nom et habitudes qui devaient très certainement être balancé lors de l'interview ( A savoir 95% des dealers, à peine assis dans le bureau d'une ''schmitterie'', sont déjà à genoux, c'est un monde de P....)
Ce n'est qu'une théorie concernant ce cas, mais n'en est pas une concernant cette pratique ''gendarmesque'' assez répandue, et dont je sais que Bouhouche affectionnait. Une particularité de ces gendarmes félons, était que le dealer n'était jamais retrouvé, du moins vivant.
Je ne pense pas que Boutoul ait posté cette carte de l'étranger, mais là encore, ce n'est que pure supposition.
Bien à toi,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Concernant le commandant François, voici ce qu'en disait Robert Beijer ( pseudos : Anonymou/ RB/ NRB...Au gré de ses retours et perte de mots de passe) :
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Publié par Anonymou, Ven 9 Fév 2007 - 6:42
'' Pour ce qui est du Cdt Francois, c'était un homme intègre, idéaliste et mais aussi un peu naïf. Il a bien évidemment été lâché par l'Etat-Major et surtout, il avait à ses ordres des hommes de terrain bien plus rusés et machiavéliques que lui. On pourrait dire qu'il s'est laissé dépasser par sa base.
Ce n'est pas une excuse bien sûr, mais cela explique bien des choses.
Je reste persuadé que l’affaire Francois n’a aucun lien avec les affaires du BW et n’en constitue en aucun cas un fait avant-coureur.''
Cordialement,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
JM a écrit:Pyrénéen à écrit :
Ce qui complique encore les choses, c' est que les témoins disent que cette surveillance n' était pas mobile mais statique ( je n' en suis pas sûr) , que la police judiciaire ( GPP ) surveillait aussi le parking mais qu'on lui a demandé d' arrêter cette surveillance le mercredi 6/11/1985 , sans parler des témoignages affirmant qu'un homme grimé comme un tueur est descendu à 19H30 d'une voiture dans une zone ou se trouvaient des gendarmes.
Le tout crée une drôle d'impression.
Ce qui est certain, c'est que des bandits exercant leur " activité " dans des conditions ordinaires, c'est à dire voulant uniquement la recette, ne se seraient jamais lancés dans une telle aventure, en tuant des gens qui ne pouvaient pas les reconnaître avec des armes " chaudes " utilisées 2 ans avant, en achevant des enfants à terre , et en se lançant dans
l' attaque d'un bâtiment protégé...
Ok pour l'attaque d'un bâtiment protégé, les illégaux savent tous qu'il faut décamper à la vue d'un flic, plus encore d'un gendarme, ce n'est pas bon pour les affaires. D'accord aussi sur le fait que des truands ne tirent pas à répétitions sur des innocents, en choisissant de tuer hommes, femmes et enfants, car choisir de se faire super traquer au même titre que des terroristes, n'est pas l'objectif premier de celui qui cherche le fric se trouvant dans les caisses des grands magasins.
Concernant les armes chaudes, j'en parlerai plus bas.
Des marginaux se lançant là - dedans? Ca me paraît compliqué pour eux. Et puis il y a les papiers écrits par C.F. Comment nos marginaux y auraient-ils eu accès ?
Et comment des petits prédateurs psychopathes auraient ils pu avoir accès à la déposition du mari d'Hubertina Dewée, pour en corriger les descriptions physiques des auteurs, transformés tout d'un coup en noirs africains, ainsi que pour en décaler d'une heure le moment de l'attaque ? ( Le mobile de ce changement d'horaire est de se forger un alibi.)
Comment le commentaire indiquant sur le PR G15 que le géant est gaucher se trouve t il supprimé du descriptif qui accompagne le dit PR ? . . .Encore un coup des frères Sliman ou de Nicolas Lebon
En d' autres termes, le mobile de l' attaque ne me paraît pas pouvoir être le simple butin .
Des types capables de rester 12 minutes dans un bâtiment surveillés, de flinguer à tout vat, et de sortir en marchant, sont aussi en capacité, si l'objectif est monétaire, de se faire une salle des coffres, un fourgon, un camion d'or. Le mobile n'est clairement pas le baby coffre du supermarché.
Et là il n' y a plus beaucoup de possibilités.
Il peut s' agir de racket ( ce que dit Smets, ce que disait Astérix), avec peut-être des complicités au niveau gendarmerie. Ca expliquerait ces massacres et la progression de la terreur : " payez ou plus personne ne viendra chez vous ".
Ou s'adresser aux chaines concurrentes, comme il est d'usage de la faire dans le rackett, pas sur la cible, car :
1) La cible Delhaize est ruinée ou pas loin, alors que leurs concurrents récupèrent leurs clients ( Les racketteurs vont là ou se trouve l'argent).
2) En rackettant là ou ils se manifestent, les truands laissent aux flics une chance de trouver trace de leurs pourparlers.
3) Cette technique permet de racketter plusieurs enseignes, pas une seule.
Là ca donne '' Payes, et on ne vient pas chez toi, tu seras protégé''...( Contrairement au Delhaize d'Alost, ou il est évident qu'il fut laissé 12 minutes sans protection, il est là le pourquoi du départ des gendarmes, des 12 minutes là ou 5 auraient suffit amplement, de ces tueurs qui sortent tranquilles en marchant, qui sortent sans otages. )
Un peu comme nous le renseignait Bob Beijer, sur les plans de Bouhouche :
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Publié par RB : 26 Nov 2017 - 3:34)
'' LA MENACE EST TOUJOURS PLUS FORTE QUE l'ATTAQUE !''
Les flics eux, ont investigué la piste du racket chez Delhaize. . .
Mais un point me gêne pour cette piste : si c'est du racket émanant de bandits agissant de façon extraordinaire , pourquoi auraient-ils gardé ces fameuses armes " chaudes" , y compris pendant la 1 ere vague ? Est-il possible que des gens adoptant un plan aussi audacieux commettent une erreurs aussi incroyable ?
2 réponses peuvent étre apportées :
1) Le truc c'est que si un TDB se fait coincer avec son arme, juste après l'attaque d'Alost, il paie le même prix à la justice pour ce seul fait, que pour l'ensemble des faits. Au vu de la gravité de leurs actes, le tarif est le même pour un seul que pour l'ensemble.
2) L'avantage du réemploi des armes chaudes permet de rajouter tout le passif des faits de 1983, à ceux qu'ils commettent en 1985, ce qui est profitable à des racketteurs, car alors, ils ont déjà le statut d'insaisissables, de types que l'on ne parvient pas à arrêter.
PS : Bob Beijer nous expliquait bien que Bouhouche aimait à conserver des armes chaudes, c'était une véritable manie chez lui. ..Manie qui l'a perdu, car il conservait à son domicile l'arme qui à tué son ami Mendez, ce qui servi à le faire condamner. Bob Beijer nous a apprit plusieurs exemples de la sorte, c'était un aspect du garçon joué aujourd'hui par Roda Fawaz.
Si on n' y croit pas, il n' y a plus qu' une seule piste .
Bien à toi,
Re Pyrénéen,
en bleu, comme la seule piste qu'il nous reste à suivre.
Bien à toi,
Salut JM,
Je reviens sur le réemploi des armes chaudes, qui à mon sens est un point essentiel du dossier.
1) Tu écris : " s 'il se fait coincer après Alost, il paye le même prix ".
Mais s'il se fait coincer avant, ce sera très long au lieu de quelques années. Et il y a toujours le risque d'une perquisition, d'une dénonciation ....
Je veux bien que certains aient du mal à jeter des armes , mais tout de même.
2) La vraie raison de ce réemploi, tu la donnes ensuite : ces armes donnent le statut d'insaissisables en permettant de comptabiliser les morts.
Mais s' il s ' agit de créer l'image d'une bande inarrêtable, on peut aussi se demander si le but principal n' était pas de renforcer la gendarmerie, au moins dans ses moyens et peut-être dans son pouvoir , en tenant le discours : " vous voyez, avec le matériel qu'on a , on peut rien contre ces gens-là ".
C' est d'ailleurs une piste qui n'est pas incompatible avec celle du racket en 1985, parce que si certains extrémistes ont du collaborer avec des criminels , il fallait bien qu'ils soient rémunérés.
pyrénéen
Re: Les tueries du Brabant Belgique
JM a écrit:
Concernant le commandant François, voici ce qu'en disait Robert Beijer ( pseudos : Anonymou/ RB/ NRB...Au gré de ses retours et perte de mots de passe) :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Publié par Anonymou, Ven 9 Fév 2007 - 6:42
'' Pour ce qui est du Cdt Francois, c'était un homme intègre, idéaliste et mais aussi un peu naïf. Il a bien évidemment été lâché par l'Etat-Major et surtout, il avait à ses ordres des hommes de terrain bien plus rusés et machiavéliques que lui. On pourrait dire qu'il s'est laissé dépasser par sa base.
Ce n'est pas une excuse bien sûr, mais cela explique bien des choses.
Je reste persuadé que l’affaire Francois n’a aucun lien avec les affaires du BW et n’en constitue en aucun cas un fait avant-coureur.''
Cordialement,
Mouais, je pense qu'une affaire aussi extraordinaire peut partir de loin. Il ne s' agirait pas dans mon esprit d'un fait avant-coureur mais peut-être d'une des causes .
A plus .
pyrénéen
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Pyrénéen à écrit :
Salut JM, Salut Pyrénéen,
Je reviens sur le réemploi des armes chaudes, qui à mon sens est un point essentiel du dossier.
Je le pense aussi, comme toutes les différences qui caractérisent les actions, et surtout le MO des tueurs.
1) Tu écris : " s 'il se fait coincer après Alost, il paye le même prix ".
Mais s'il se fait coincer avant, ce sera très long au lieu de quelques années. Et il y a toujours le risque d'une perquisition, d'une dénonciation ....
C'est pour éviter cela que servent les box et les caches d'armes. Prenons en exemple le cas bien connu de Bouhouche: celui ci était en possession de nombres de box, il ne cachait pas toutes ses armes au même endroit, car mettre tout ses œufs dans le même panier est stupide, l'homme le savait, d'où l'importance de cloisonner. Le cloisonnement était une technique, en général, de Bouhouche, comme l'explique Beijer et ceux qui l'ont connu.
Le cloisonnement est l'ABC de la survie du criminel.
Nous savons qu'il conservait à son domicile l'arme ayant servi à tuer Mendez, ''retravaillée'' et dissimulée parmi sa collection. Nous savons aussi que rien d'incriminant ne fut retrouvé dans nombre de box, dont aujourd'hui encore, beaucoup n'ont pas compris à quoi ils servaient, bien que la raison en est pourtant simple. Nous savons aussi que les super guns volés à l'ESI étaient enterrés au pied d'un viaduc.
Ne sont dans le secret que ceux qui y sont impliqués, c'est une règle simple mais efficace.
Quant à se faire serrer avant, sur le chemin, nous savons aussi que les TDB ne s'arrêtent pas aux barrages ( Nivelles).
Je veux bien que certains aient du mal à jeter des armes , mais tout de même.
Pourquoi jeter ce qui peut te servir, par exemple à impliquer un autre, ou bien comme expliqué précédemment à te donner le statut d'insaisissable ? C'est se priver d'une action possible.
2) La vraie raison de ce réemploi, tu la donnes ensuite : ces armes donnent le statut d'insaissisables en permettant de comptabiliser les morts.
Mais s' il s ' agit de créer l'image d'une bande inarrêtable, on peut aussi se demander si le but principal n' était pas de renforcer la gendarmerie, au moins dans ses moyens et peut-être dans son pouvoir , en tenant le discours : " vous voyez, avec le matériel qu'on a , on peut rien contre ces gens-là ".
Et le matériel des TDB, c'est quoi ? Shotgun, canardière à canon scié, 1 seul Ingram 9MM, alors que la gendarmerie est déjà en possession d'UZI beaucoup plus performants.
Les gendarmes n'ont pas réussi à contrer les tueurs faute de flingues et de véhicules, mais faute de présence sur le terrain ce qui, dans l'optique d'un coup monté par le corps, avec pour objectif de satisfaire à un réarmement, ne pouvait donc décemment être argué.
C' est d'ailleurs une piste qui n'est pas incompatible avec celle du racket en 1985, parce que si certains extrémistes ont du collaborer avec des criminels , il fallait bien qu'ils soient rémunérés.
En règle générale dans le racket, les acteurs sont rémunérés après paiement du/des racketté(s).
Bien à toi,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Pyrénéen à écrit :
Mouais, je pense qu'une affaire aussi extraordinaire peut partir de loin. Il ne s' agirait pas dans mon esprit d'un fait avant-coureur mais peut-être d'une des causes .
A plus .
Une cause je ne pense pas, car les faits allant du vol de la canardière à Dinant jusqu'à ceux de Nivelles ne sont ''que'' des faits de banditisme, si je puis m'exprimer ainsi.
Les faits de Ohain, Beersel2, Anderlues, ont des mobiles différents. Je fut d'ailleurs le premier à remarquer les différences comportementales pourtant évidentes, et actées, des tueurs.
Ces différences comportementales traduisent un mobile différent.
Personne, nul part avant cela ne l'avait fait, et si j'ai pu le comprendre, c'est parce que cet ex gendarme et moi en avions discuté.
Ce même gendarme m'expliqua aussi que les faits de 1985 faisaient suite à des arrestations de personnes proches et impliquées dont je connaissait l'une d'elle ( ''On ne pouvais pas se faire arrêter, on ne devait pas se faire arrêter, et pourtant. . .Il fallait qu'on y retourne).
Pour faire preuve d'objectivité dans mon argumentation, car je sais que c'est ainsi que tu avances dans tes recherches :
Nous avons secoué le cocotier ensemble, et ensemble avons démontré l'implication évidente de Jean Bultot dans les TBW via ''les petits papiers'' retrouvés dans les bois de la Houssière, celui ci ne pouvant dès lors plus plaider la manipulation.
Remarques que Jean Bultot, en Septembre 1985, venait juste de sortir de détention préventive.
Ce même ex gendarme m'expliqua qu'ils en ont profité pour se faire un max de blé en passant ( double objectif).
Le paiement n'étais bien entendu pas la caisse, mais qu'il ne s'agissait pas non plus de mercenariat.
Voilà ce qu'il en est des mobiles. L'affaire François n'est, selon G.E., ni un signe avant coureur, ni une cause.
Que ca aille pour un mieux,
Dernière édition par JM le Jeu 26 Jan 2023, 02:16, édité 1 fois (Raison : ,)
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Pyrénéen à écrit ;
Il ne s' agirait pas dans mon esprit d'un fait avant-coureur mais peut-être d'une des causes .
Salut Pyrénéen,
dans l'optique d'une vengeance orchestrée par ces gendarmes du BND, la bonne question serait alors :
Pourquoi alors qu'ils ont commencé à orchestrer leur vengeance depuis Mars 82, font ils une pause de 22 mois, avant de réapparaitre en 1985 ?
Cordialement,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
JM a écrit:Pyrénéen à écrit ;
Il ne s' agirait pas dans mon esprit d'un fait avant-coureur mais peut-être d'une des causes .
Salut Pyrénéen,
dans l'optique d'une vengeance orchestrée par ces gendarmes du BND, la bonne question serait alors :
Pourquoi alors qu'ils ont commencé à orchestrer leur vengeance depuis Mars 82, font ils une pause de 22 mois, avant de réapparaitre en 1985 ?
Cordialement,
Vengeance de gendarmes du BND, pas vraiment . Peut- être plutôt du ressentiment de gendarmes extrémistes, BND ou non, qui estimaient depuis des années ne pas avoir de moyens suffisants et pour qui cette affaire aurait été la goutte d'eau de trop . Le but aurait été alors de créer un sentiment d' insécurité.
Pourquoi la pause ?
Peut-être tout simplement parce- qu' ils auraient attendu une réponse qu'ils auraient estimé insuffisante.
Voici un tableau des moyens et crédits supplémentaires alloués à la Gendarmerie, tiré du forum flamand, qui met en évidence ce point.
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Peut-être aussi qu' on commençait à regarder fin 1983 dans la bonne direction.
Si cette piste est la bonne, je pense qu' on imaginait éviter les carnages de 1985, qu' on ne les souhaitait pas mais qu' on a fini par se dire que c' était le seul moyen d'obtenir une réponse à la hauteur . Ca expliquerait la progression de la violence dans les supermarchés, qui est une constante de ce dossier.
pyrénéen
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Nous sommes, je crois, d'accord sur le fait que les évènements qui précèdent Ohain sont le fait de banditisme.
Il est vrai que ceux vers qui se dirigent actuellement de lourd soupçons, trainent de sales relents d'extrémisme. ( Bouhouche/Mendez/Bultot)
Je le pense aussi, car lorsqu'une semaine après Nivelles, les différents faits se sont vu attribués à une même bande, celle ci est réapparue avec un MO à l'opposé de celui qui était le leur.
1) Dans chacune de ces trois attaques, les TDB ont décidé de tuer au minimum une personne et ce d'entrée de jeu, comme les faits le démontrent. Ce qui a pour effet d'attirer l'attention de l'enquête sur leurs actes.
Avant cela, ils ne tuaient que leurs poursuivants, et les témoins pouvant les reconnaitre.
2) Constatons une uniformisation de leurs déguisements, ainsi que de leur véhicule. Avant cela, ce n'était pas le cas.
3) La technique du dépôt qui débute à Ohain, et consistant à laisser trainer des indices volontairement. Ce qui a pour effet de créer des liens directs, immédiats, avec les faits précédents. ( Coup de téléphone à l'hôpital ou se trouve JVC, imper Burburry, siège de la Golf, et à Anderlues, la Golf en entier.)
Rien dans les faits, ne démontre formellement cette théorie du réarmement, bien que cela puisse coller avec leurs actions. . .Si ce n'est la présence obligatoire de gendarmes dans la réalisation des attaques. Ainsi que la non résolution de l'enquête depuis toute ces années par une cellule composée, et dirigée par des gendarmes, et ce malgré les éléments accablants pointant sans cesse vers Bouhouche, et la gendarmerie.
Remarques cependant qu'en 85, l'enquête recommençait aussi à se diriger vers les TDB, avec la libération des borains, ainsi que l'arrestation de Bultot qui perdait son image de représentant de la loi, et voyait de par la même sa vie parallèle investiguée.
Rien toutefois dans les faits, ne vient infirmer cette théorie, et comme je le pense : Connaitre les motivation de l'un des auteurs n'implique pas forcément de connaitre les motivations de tous.
Comme l'écrivait Bob Beijer, il n'y a pas de vérité absolue.
Je ne fais que relater ce qui m'a été raconté, contrairement à ta toi et à ta brillante démarche d'enquête.
Reçois mes respects ainsi que mes remerciements.
Cordialement,
JM
Pyrénéen à écrit :
du ressentiment de gendarmes extrémistes,
Il est vrai que ceux vers qui se dirigent actuellement de lourd soupçons, trainent de sales relents d'extrémisme. ( Bouhouche/Mendez/Bultot)
Pyrénéen à écrit :
Peut-être aussi qu' on commençait à regarder fin 1983 dans la bonne direction.
Je le pense aussi, car lorsqu'une semaine après Nivelles, les différents faits se sont vu attribués à une même bande, celle ci est réapparue avec un MO à l'opposé de celui qui était le leur.
1) Dans chacune de ces trois attaques, les TDB ont décidé de tuer au minimum une personne et ce d'entrée de jeu, comme les faits le démontrent. Ce qui a pour effet d'attirer l'attention de l'enquête sur leurs actes.
Avant cela, ils ne tuaient que leurs poursuivants, et les témoins pouvant les reconnaitre.
2) Constatons une uniformisation de leurs déguisements, ainsi que de leur véhicule. Avant cela, ce n'était pas le cas.
3) La technique du dépôt qui débute à Ohain, et consistant à laisser trainer des indices volontairement. Ce qui a pour effet de créer des liens directs, immédiats, avec les faits précédents. ( Coup de téléphone à l'hôpital ou se trouve JVC, imper Burburry, siège de la Golf, et à Anderlues, la Golf en entier.)
Pyrénéen à écrit :
Si cette piste est la bonne, je pense qu' on imaginait éviter les carnages de 1985, qu' on ne les souhaitait pas mais qu' on a fini par se dire que c' était le seul moyen d'obtenir une réponse à la hauteur . Ca expliquerait la progression de la violence dans les supermarchés, qui est une constante de ce dossier.
Rien dans les faits, ne démontre formellement cette théorie du réarmement, bien que cela puisse coller avec leurs actions. . .Si ce n'est la présence obligatoire de gendarmes dans la réalisation des attaques. Ainsi que la non résolution de l'enquête depuis toute ces années par une cellule composée, et dirigée par des gendarmes, et ce malgré les éléments accablants pointant sans cesse vers Bouhouche, et la gendarmerie.
Remarques cependant qu'en 85, l'enquête recommençait aussi à se diriger vers les TDB, avec la libération des borains, ainsi que l'arrestation de Bultot qui perdait son image de représentant de la loi, et voyait de par la même sa vie parallèle investiguée.
Rien toutefois dans les faits, ne vient infirmer cette théorie, et comme je le pense : Connaitre les motivation de l'un des auteurs n'implique pas forcément de connaitre les motivations de tous.
Comme l'écrivait Bob Beijer, il n'y a pas de vérité absolue.
Je ne fais que relater ce qui m'a été raconté, contrairement à ta toi et à ta brillante démarche d'enquête.
Reçois mes respects ainsi que mes remerciements.
Cordialement,
JM
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Il est formidable le juge Hennart. . .Il endosse encore une fois sa cape pour voler au secours de Bouhouche et Beijer. . .Aaaah motivation quand tu nous tiens. . . :
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quelle est la part de la vérité judiciaire dans la série fictionnelle sur les tueries du Brabant ?
mercredi dernier à 15:19, Par Bénédicte Beauloye
Après la diffusion des deux premiers épisodes de la série 1985 ce 22 janvier, Le Mug a confronté l’auteur de la fiction au juge d’instruction en charge de l’affaire Bouhouche-Beijer pour un décryptage de l’adaptation. Le préambule est clair : ceci est une fiction inspirée de faits réels. L’auteur Willem Wallyn défend son approche face au juge d’instruction qui a mené le dossier, Luc Hennart. Récit fictionnel versus vérité judiciaire.
Une adaptation éloignée de la vérité ?
"Sans vouloir m’imposer, j’ai le regret que vous n’ayez pas pris contact avec moi, ce qui aurait permis d’apporter un certain nombre de nuances. Ce qui me dérange, c’est que sous le couvert de la fiction, on relie ces personnages de Robert Beijer et Madani Bouhouche aux tueries. Par rapport au dossier tel que je le connais, et j’ai instruit cette affaire, par rapport à la réalité, vous avez pris une liberté absolument inouïe ! Ça ne correspond en rien, ou très très peu à la réalité des faits" lâche Luc Hennart.
Le scénariste s’est préparé à ces critiques et a écrit son scénario avec prudence. Il justifie ses choix narratifs, puisque la trame se base sur des faits établis, ainsi que sur des éléments qui ont fait l’objet d’une enquête mais non démontrés : "Je ne place jamais Bouhouche et Beijer en tant qu’acteurs ou malfaiteurs des tueries du Brabant. Je les installe pour ce qu’ils ont avoué, ou pour les faits pour lesquels ils ont été condamnés. Il y a eu deux commissions parlementaires, je me suis basé sur ces rapports qui présentent un nombre de faits qui ont été abordés lors de l’enquête. Je les ai dès lors utilisés. C’était mon approche technique pour ne pas entrer dans des discussions de culpabilité. J’ai été avocat, ce n’est pas mon but d’accuser des gens pour des faits qu’ils n’ont pas commis ou pour lesquels ils n’ont pas été condamnés".
Le premier épisode se déroule en 1981. Cette année est marquée par l’attentat contre le Major gendarme haut gradé Vernaillen à son domicile. Après la prescription, Robert Beijer a avoué, dans son livre, l’avoir commis. Il n’a cependant pas été condamné pour cette attaque. Dans la fiction, le scénariste et le réalisateur ont installé l’ambiguïté en évitant de l’identifier comme assaillant derrière la porte du domicile du gendarme.
Le juge Hennart est catégorique. Pour lui, rien ne relie les deux criminels aux tueries du Brabant. Seul le recel d’armes volées au groupe d’intervention Diane est établi pour Madani Bouhouche. Il reste fasciné sur toutes les hypothèses émises à l’époque et jusqu’à aujourd’hui.
"Les enquêteurs, policiers, juges d’instruction se sont livrés à des élucubrations incroyables. En pensant, en imaginant, en mettant tout en place pour faire de Robert Beijer et Madani Bouhouche les auteurs des tueries du Brabant. Je le dis et le répète haut et clair : quand en 1992 je quitte ce dossier puisque l’instruction est terminée, il n’y a pas un élément qui relie ces deux personnages pour problématiques qu’ils soient, aux affaires des tueries du Brabant".
Une description caricaturale de la gendarmerie ?
L’autre personnage omniprésent dans la série est la gendarmerie. Les deux jeunes recrues qui intègrent l’institution sont rapidement témoins de dysfonctionnements. Leurs idéaux et naïveté vont être secoués. Même s’il reconnaît la liberté du récit fictionnel, le juge Hennart regrette cette description 'caricaturale' de la gendarmerie qui serait le nid de l’extrême droite. Notamment en insistant sur le groupe G, regroupement de quelques gendarmes fascistes.
"J’ai travaillé avec la gendarmerie qui a fourni un travail de qualité incontestable. Le groupe G était un petit groupuscule, on en a fait un mammouth et c’était une souris ! Ici, et c’est la fiction et donc la responsabilité de l’auteur, on a le sentiment que toute cette institution était pourrie et était infestée par l’extrême droite. On a enquêté, et enquêté encore, à part le petit phénomène du groupe G, on n’a rien trouvé. Pour moi, il y a un pas trop loin par rapport à l’institution de la gendarmerie".
Ce n’est pas un documentaire sur la gendarmerie
La nuance entre la reconstitution, qui vise à faire revivre un événement passé au plus près de la réalité, et l’évocation qui replace un contexte historique doit être à l’esprit des téléspectateurs. La scénarisation d’une fiction passe par la création de personnages qui vont incarner les idées véhiculées. Willem Wallyn soigne son personnage principal symbole d’intégrité : "Ce n’est pas un documentaire sur la gendarmerie. Je ne fais pas de généralités, je montre quelques cas qui ont causé des problèmes tellement importants qu’aujourd’hui on en parle encore. La réalité juridique, c’est qu’il n’a pas été possible de démontrer les faits. Le personnage principal est un gendarme intègre. J’ai inventé ce personnage pour mener l’enquête".
Commentaire : Autrefois Luc Hennart était le juge chargé de l'instruction de B&B, on dirai aujourd'hui qu'il fut l'un de leurs avocats. . .Et il voudrait apprendre son métier à Willem Wallyn. . .
Cordialement,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Pyrénéen à écrit :
Peut- être plutôt du ressentiment de gendarmes extrémistes, BND ou non, qui estimaient depuis des années ne pas avoir de moyens suffisants et pour qui cette affaire aurait été la goutte d'eau de trop . Le but aurait été alors de créer un sentiment d' insécurité.
Pourquoi la pause ?
Peut-être tout simplement parce- qu' ils auraient attendu une réponse qu'ils auraient estimé insuffisante.
Voici un tableau des moyens et crédits supplémentaires alloués à la Gendarmerie,
Salut Pyrénéen,
nous sommes d'accord sur le fait que pour monter pareil coup que celui d'Alost, pouvoir se permettre d'agir dans ce supermarché protégé pendant 12 minutes, savoir en sortant qu'aucune résistance de la part de la gendarmerie ne leur sera opposée sur le parking, et fuir alors que les carrefours stratégiques seront dégagés via les ondes de cette même gendarmerie...Comme déduit précédemment, il y a forcément et au minimum dans cette opération, l'intervention d'un gendarme ou ex gendarme.
Dans le cas de figure que tu proposes, et dont l'objectif serait d'augmenter les crédits alloués à la gendarmerie, il est une question que je me pose :
Pourquoi des gendarmes officiants dans un corps structuré, fonctionnant en vase clôt, et composé de milliers de membres formés à la guérilla Urbaine, auraient ils eu besoin de l'intervention de Jean Bultot ?
Cordialement,
JM
Alost. . .
En fait, comme on le voit sur ce plan tiré du dernier livre de David Van De Steen, il y avait bien des gendarmes ( en R4) présents derrière le site de l'attaque, soit là ou ca ne tire pas :
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Curieuse position que celle là. . .Surement la technique dite de ''la tenaille'' ( cf : La 7eme compagnie), juste en cas ou les tueurs auraient reculé, les gendarmes eux se tenaient prêts à faire face à cette éventualité!
Remarquons la présence non pas d'un seul combi de policiers, mais de deux.
Donc pendant cet épisode des ''gendarmes en balade'', des policiers n'étant pas affectés à la surveillance du Delhaize, ont eux réussi à accéder au site, et à faire feu sur les affreux.
Cordialement,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
JM a écrit:
En fait, comme on le voit sur ce plan tiré du dernier livre de David Van De Steen, il y avait bien des gendarmes ( en R4) présents derrière le site de l'attaque, soit là ou ca ne tire pas :
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Curieuse position que celle là. . .Surement la technique dite de ''la tenaille'' ( cf : La 7eme compagnie), juste en cas ou les tueurs auraient reculé, les gendarmes eux se tenaient prêts à faire face à cette éventualité!
Remarquons la présence non pas d'un seul combi de policiers, mais de deux.
Donc pendant cet épisode des ''gendarmes en balade'', des policiers n'étant pas affectés à la surveillance du Delhaize, ont eux réussi à accéder au site, et à faire feu sur les affreux.
Cordialement,
Salut JM,
1) Les gendarmes affectés à la surveillance du Delhaize s' en vont à 19H30, on ne les reverra pas ou alors ils arriveront très tard puisqu' ils sont prévenus à 19H47 et que la GTI s' enfuit à 1949.
2) L' alerte est donnée à 19H37 tant au niveau de la police municipale que de la gendarmerie et sans doute même du GPP. Les 1 ers sur place sont Nevens et de Vos qui étaient de garde devant la Banque Nationale.Juste après commencent à arriver d' autres véhicules des forces de l' ordre.
3) En tout les policiers municipaux ( Nevens, de Vos et Buzy ) tirent 7 fois, les gendarmes refusent de tirer.
Il semblerait qu' ils estimaient que c' était trop dangereux pour les civils.
Il y avait d' ailleurs eu une levée de boucliers contre les gendarmes parce- qu' on avait l' impression qu'ils s' étaient cachés derrière les policiers municipaux .
4) Je suis tombé sur cet article qui fait état d'une protection du Delhaize également par la police judiciaire ( GPP), laquelle aurait été levée le mercredi 6 novembre 1985.
A approfondir éventuellement.
Si tel est bien le cas, on a du mal à comprendre que la surveillance se relâche après 19H30 au niveau de la gendarmerie alors qu' elle serait déjà diminuée.
Bonne journée.
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pyrénéen
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Pyrénéen à écrit :
1) Les gendarmes affectés à la surveillance du Delhaize s' en vont à 19H30, on ne les reverra pas ou alors ils arriveront très tard puisqu' ils sont prévenus à 19H47 et que la GTI s' enfuit à 1949.
Salut Pyrénéen,
et pour s'enfuir, les tueurs empruntent justement le chemin de ronde que vient de déserter la R4 de la gendarmerie.
Pyrénéen à écrit :
3) En tout les policiers municipaux ( Nevens, de Vos et Buzy ) tirent 7 fois, les gendarmes refusent de tirer.
Il semblerait qu' ils estimaient que c' était trop dangereux pour les civils.
La justification des gendarmes ne tient pas la route, car quand les tueurs sortent du Delhaize, en empruntant le parking qu'ils traversent pour rejoindre leur Golf. . .Puis, lorsque la golf avance au pas d'homme, couverte par celui que l'on nomme ''Le tueur'', il ne doit plus y avoir grand monde dans les parages. . .Leur défense est bancale.
Si on suit leur raisonnement qui est de ne vouloir faire obstacle aux tueurs, et ce afin de sécuriser les civils:
Alors les gendarmes en se garant face à la seconde sortie du Delhaize, n'ignorent pas que les tueurs ne l'emprunteront pas.
NB: On remarque qu'Eddy Nevens lui, de par sa présence, offre une protection aux clients du café situé au carrefour.
Pyrénéen à écrit :
Il y avait d' ailleurs eu une levée de boucliers contre les gendarmes parce- qu' on avait l' impression qu'ils s' étaient cachés derrière les policiers municipaux .
Les gendarmes dans la R4 ont eu l'air très cons, la gendarmerie d'Alost à eu l'air très con, et du coup l'ensemble de la gendarmerie à eu l'air très con. . .Je ne peut m'empêcher de glisser que celui qui a organisé cette opération, n'ignorait pas quelles en seraient les conséquences désastreuses pour la GD aux yeux du grand public.
Pyrénéen à écrit :
4) Je suis tombé sur cet article qui fait état d'une protection du Delhaize également par la police judiciaire ( GPP), laquelle aurait été levée le mercredi 6 novembre 1985.
A approfondir éventuellement.
Si tel est bien le cas, on a du mal à comprendre que la surveillance se relâche après 19H30 au niveau de la gendarmerie alors qu' elle serait déjà diminuée.
Oui c'est totalement incompréhensible. Elle s'absente en fait.
La patrouille démarre à 19H30, et est prévenue à 19H47. Ce qui nous donne un temps de 17 minutes pour parcourir ce trajet :
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A moins d'une crevaison ou autre ennui mécanique, 17 minutes, c'est énorme!
Cordialement,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Salut Kassandra,
dans cette vidéo que tu nous fait partager, on nous dit que Bob Beijer est incarcéré, mais ce n'est plus le cas depuis plusieurs jours :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
''Au cours de la perquisition menée par les Belges, les autorités thaïlandaises se sont aperçues que Beijer ne disposait pas de visa et se trouvait donc en séjour illégal dans le pays depuis une vingtaine d’années. Il a été incarcéré plusieurs jours avant d’être remis en liberté. Il sera cependant expulsé vers la Belgique. Mais pour ça, il doit disposer d’un passeport belge. Cela sera chose faite en ce début de semaine, comme l’a confirmé son avocat Pierre Chomé...
Commentaire : J'ai du mal à saisir la pensée des autorités Thaïlandaises, car Bob Beijer est installé dans ce pays depuis une vingtaine d'années, il y dirige une ou plusieurs entreprises, est marié à une Thaïlandaise, avec laquelle ils ont eu un enfant...Bob Beijer est aussi en bonne relation avec la famille royale Thaïlandaise, c'est un modèle d'intégration et de réussite. . .Qu'est ce qu'ils leur faut de plus ?
Cordialement,
JM
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Pyrénéen à écrit :
4) Je suis tombé sur cet article qui fait état d'une protection du Delhaize également par la police judiciaire ( GPP), laquelle aurait été levée le mercredi 6 novembre 1985.
A approfondir éventuellement.
Si tel est bien le cas, on a du mal à comprendre que la surveillance se relâche après 19H30 au niveau de la gendarmerie alors qu' elle serait déjà diminuée.
Salut Pyrénéen,
une information qui ne fera pas avancer le schmilblick, mais qui mérite d'être relatée :
Des enfants qui jouaient derrière le Delhaize d'Alost avaient découverts'' Une mitraillette, deux armes à poing et des cagoules. Personne, non plus, ne s'était inquiété le soir du 31 Octobre, quand des joggers avaient aperçu trois hommes qui observaient de manière suspecte le magasin. Les incidents avaient été relatés dans la presse, mais peu d'inspecteurs y avaient attaché une quelconque importance.''
''Les tueurs'' (Dupont Ponsaers.) p.165.
Cordialement,
JM
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