Les tueries du Brabant Belgique
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Les tueries du Brabant Belgique
Dernière édition par Kassandra88 le Sam 4 Jan 2020 - 9:48, édité 1 fois
Re: Les tueries du Brabant Belgique
C'était un post du 28 juin 2017:
Tueries du Brabant: un témoignage en provenance d'Espagne provoque de NOUVELLES FOUILLES
Des fouilles vont être réalisées d'ici trois semaines dans deux étangs du Westhoek, situés sur le territoire d'Adinkerke (La Panne), en rapport avec l'enquête sur les tueries du Brabant, écrit mercredi Le Soir, qui a reçu confirmation du procureur général de Liège Christian De Valkeneer.
La déclaration d'un témoin résident en Espagne, datant de 2010 ou 2014 et encore non-exploitée, serait à la base de ces nouvelles recherches. Elle reprend les confidences reçues de la part d'un truand anversois, figure du grand banditisme, selon lesquelles son père, chauffeur de taxi, a jeté des armes dans un lac d'Adinkerke, après les dernières attaques de 1985.
Des moyens techniques importants sont nécessaires pour la fouille des deux lacs concernés, dont la vase est piégeuse et instable. Les fouilles, par des plongeurs de la Protection civile, épaulés par des moyens de l'armée, dureront plus d'une semaine. La recherche des armes des tueurs demeure une priorité depuis plus de trente ans.
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Cette figure du grand banditisme anversois, mesurant plus d’un mètre 90 (une taille réveillant l’image du mystérieux «géant» des Tueries), aurait affirmé que son père avait jeté, après les dernières attaques de 1985, des armes dans un lac d’Adinkerke.
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Tueries du Brabant: un témoignage en provenance d'Espagne provoque de NOUVELLES FOUILLES
Des fouilles vont être réalisées d'ici trois semaines dans deux étangs du Westhoek, situés sur le territoire d'Adinkerke (La Panne), en rapport avec l'enquête sur les tueries du Brabant, écrit mercredi Le Soir, qui a reçu confirmation du procureur général de Liège Christian De Valkeneer.
La déclaration d'un témoin résident en Espagne, datant de 2010 ou 2014 et encore non-exploitée, serait à la base de ces nouvelles recherches. Elle reprend les confidences reçues de la part d'un truand anversois, figure du grand banditisme, selon lesquelles son père, chauffeur de taxi, a jeté des armes dans un lac d'Adinkerke, après les dernières attaques de 1985.
Des moyens techniques importants sont nécessaires pour la fouille des deux lacs concernés, dont la vase est piégeuse et instable. Les fouilles, par des plongeurs de la Protection civile, épaulés par des moyens de l'armée, dureront plus d'une semaine. La recherche des armes des tueurs demeure une priorité depuis plus de trente ans.
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Cette figure du grand banditisme anversois, mesurant plus d’un mètre 90 (une taille réveillant l’image du mystérieux «géant» des Tueries), aurait affirmé que son père avait jeté, après les dernières attaques de 1985, des armes dans un lac d’Adinkerke.
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Re: Les tueries du Brabant Belgique
Les derniers développements d’enquête montrent .... que son parcours de vie cadre avec celui prêté au géant. Avait-il une bonne connaissance des armes et une expérience du « contact » sous le feu qui expliquerait son calme durant les opérations ? Affirmatif : fin des années septante, ce jeune gendarme (il est né en avril 1954) est recruté par l’unité d’élite qui s’appelait alors le « Groupe Diane ». Il y gagne l’expérience des armes et du feu. Plus intéressant : il en est exclu en 1982, peu avant le début des « tueries » et réintègre les forces conventionnelles de la gendarmerie.
Un élément très intrigant
Ce qui est très intrigant est ce qui se produit à l’automne 1985, lors de la seconde vague d’agressions, les trois derniers faits d’armes des « tueurs » : le 27 septembre 1985, deux braquages sont réalisés le même soir par la bande, aux Delhaize de Braine l’Alleud (3 morts) et d’Overijse (5 morts). Peu après, les archives de la gendarmerie montrent que Bonkoffsky se déclare en incapacité de travail suite à une blessure au pied. Or le 9 novembre 1985, lorsque les tueurs commettent leur ultime braquage au Delhaize d’Alost (8 morts), le « géant » est présent et, selon certains témoignages, il… boîte.
Tout ceci ne serait qu’une accumulation d’indices plus ou moins convergents (à charge d’une personne jamais inculpée, décédée et donc définitivement innocente en termes judiciaires), si environ un an après le décès de l’intéressé un membre de sa famille n’avait contacté la police fédérale en affirmant avoir recueilli auprès de l’ex-gendarme des informations précises. Il semble qu’il ne s’agisse pas d’« aveux » à proprement parler : « Les enquêteurs ont reçu des informations générales et spécifiques d’une famille quant à la participation aux faits » de cet ex-gendarme, note Christian de Valkeneer. La veuve a depuis lors été auditionnée à trois reprises, de même que plusieurs autres membres de la famille. Et l’information ne pouvait que fuiter lorsque des enquêteurs se sont rendus la semaine dernière à Alost, dans le voisinage du dernier domicile du « géant » présumé – et dans les cafés environnants –, afin de confronter la population à des photos du défunt et de tenter de valider/invalider cette piste. Depuis lors, l’un des frères du défunt s’est confié anonymement à la chaîne flamande VTM, identifiant de manière « formelle » le géant comme étant son frère…
La Justice reste prudente
Mais la Justice reste prudente, à raison. Jusqu’à présent, aucun test ADN ne vient confirmer l’hypothèse. Par ailleurs, les enquêteurs ne travaillent pas pour l’Histoire mais pour porter les dossiers devant les tribunaux. Puisque les faits ne seront prescrits qu’en 2025, ils espèrent identifier d’autres auteurs, vivants, qui puissent être poursuivis. Lesquels, en retour, pourraient confirmer l’identité réelle du « géant ».
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Un élément très intrigant
Ce qui est très intrigant est ce qui se produit à l’automne 1985, lors de la seconde vague d’agressions, les trois derniers faits d’armes des « tueurs » : le 27 septembre 1985, deux braquages sont réalisés le même soir par la bande, aux Delhaize de Braine l’Alleud (3 morts) et d’Overijse (5 morts). Peu après, les archives de la gendarmerie montrent que Bonkoffsky se déclare en incapacité de travail suite à une blessure au pied. Or le 9 novembre 1985, lorsque les tueurs commettent leur ultime braquage au Delhaize d’Alost (8 morts), le « géant » est présent et, selon certains témoignages, il… boîte.
Tout ceci ne serait qu’une accumulation d’indices plus ou moins convergents (à charge d’une personne jamais inculpée, décédée et donc définitivement innocente en termes judiciaires), si environ un an après le décès de l’intéressé un membre de sa famille n’avait contacté la police fédérale en affirmant avoir recueilli auprès de l’ex-gendarme des informations précises. Il semble qu’il ne s’agisse pas d’« aveux » à proprement parler : « Les enquêteurs ont reçu des informations générales et spécifiques d’une famille quant à la participation aux faits » de cet ex-gendarme, note Christian de Valkeneer. La veuve a depuis lors été auditionnée à trois reprises, de même que plusieurs autres membres de la famille. Et l’information ne pouvait que fuiter lorsque des enquêteurs se sont rendus la semaine dernière à Alost, dans le voisinage du dernier domicile du « géant » présumé – et dans les cafés environnants –, afin de confronter la population à des photos du défunt et de tenter de valider/invalider cette piste. Depuis lors, l’un des frères du défunt s’est confié anonymement à la chaîne flamande VTM, identifiant de manière « formelle » le géant comme étant son frère…
La Justice reste prudente
Mais la Justice reste prudente, à raison. Jusqu’à présent, aucun test ADN ne vient confirmer l’hypothèse. Par ailleurs, les enquêteurs ne travaillent pas pour l’Histoire mais pour porter les dossiers devant les tribunaux. Puisque les faits ne seront prescrits qu’en 2025, ils espèrent identifier d’autres auteurs, vivants, qui puissent être poursuivis. Lesquels, en retour, pourraient confirmer l’identité réelle du « géant ».
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Re: Les tueries du Brabant Belgique
En direct, Dominique Demoulin commente les avancées dans le dossier sur les tueurs du Brabant Wallon. En 30 ans, il s'est passé beaucoup de choses dans l'enquête.
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Koen Geens réunit le collège des procureurs généraux en urgence
Vidéo publiée à 13h10|20 vues
L'affaire des Tueurs du Brabant connait un nouveau rebondissement après les révélations concernant le "géant" de la bande de tueurs. En direct, Simon François évoque la réunion en urgence d'hier entre le ministre de la justice Koën Geens et le collège des procureurs généraux.
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Pas du tout étonnée: rencontre avec un ancien commissaire écarté du dossier
Vidéo publiée à 13h10|70 vues
Un ancien commissaire-divisionnaire liégeois a suivi de près les investigations sur les tueurs du Brabant. Les nouvelles informations concernant "le géant" des tueries confirme les soupçons qui lui ont valu d'être écarté de l'enquête.
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Koen Geens réunit le collège des procureurs généraux en urgence
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L'affaire des Tueurs du Brabant connait un nouveau rebondissement après les révélations concernant le "géant" de la bande de tueurs. En direct, Simon François évoque la réunion en urgence d'hier entre le ministre de la justice Koën Geens et le collège des procureurs généraux.
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Pas du tout étonnée: rencontre avec un ancien commissaire écarté du dossier
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Un ancien commissaire-divisionnaire liégeois a suivi de près les investigations sur les tueurs du Brabant. Les nouvelles informations concernant "le géant" des tueries confirme les soupçons qui lui ont valu d'être écarté de l'enquête.
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Re: Les tueries du Brabant Belgique
Plein d'humanité dans les paroles de Patricia Finné, la fille d'une des victimes
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Bref rappel des faits:
C'était il y a plus de 30 ans. Une première vague de 1982 à fin 1983. Une seconde à l'automne 1985. Trois hommes. Le "Vieux", le "Géant" et le "Tueur". Si l'histoire des "Tueurs fous du Brabant" a traumatisé une génération entière, elle semble encore loin d'être résolue. Alors qu'un semblant de son portrait robot et ceux de ses complices tournent depuis des années, un homme, ancien gendarme du groupe Diane, pourrait être celui que la presse a surnommé "Le Géant".
Entre 1982 et 1985, les criminels fous tuent 28 personnes en blessent 22 autres et dérobent, au total, un pactole proche de 7 millions de francs belges (approximativement 175 000 €). Si l'on dénombre quelques variantes, le mode opératoire reste sensiblement le même. Une grande surface, souvent un Delhaize dans la province du Brabant, des tirs à-tout-va et le braquage des caisses. Rien qui ne laisse présager quel lieu sera pris pour prochaine cible ni quand cela se déroulera.
Malgré les efforts de la police, les collaborations avec les autorités des autres pays, la récompense colossale promise par Delhaize Group, les innombrables soupçons et l'interminable enquête, rien ne permet à ce jour d'affirmer avec certitude leur identité. Tels des fantômes, les hommes passent à travers les mailles du filet. Et puis, fin 1985, tout s'arrête.
Alost, 9 novembre 1985
L'attaque qui se déroule dans le Delhaize d'Alost dure un quart d'heure au bout duquel le "Tueur" sort du magasin en continuant à canarder sur tout ce qui lui passe sous les yeux. Le coffre-fort fraichement subtilisé sous le bras, il monte dans une Golf qui part à toute vitesse vers Ninove. Avant d'atteindre le véhicule, l'un des policiers embusqués sur les lieux de la tuerie pense toucher le tireur. La nuit du drame, vers minuit et demi, deux couples qui traversent le bois de la Houssière (Hainaut) aperçoivent deux hommes près d'une Golf à l'arrêt. À leurs pieds, une forme humaine gît sur le sol. Et puis, plus rien.
La théorie des profilers canadiens qui travaillaient en collaboration avec les services belges, soutiendrait que le tueur aurait effectivement été touché dans la fusillade et serait mort suite à sa blessure. C'est donc son corps que les deux couples auraient vu. Étant le chef de la bande, les deux autres se seraient rangés après son décès.
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C'était il y a plus de 30 ans. Une première vague de 1982 à fin 1983. Une seconde à l'automne 1985. Trois hommes. Le "Vieux", le "Géant" et le "Tueur". Si l'histoire des "Tueurs fous du Brabant" a traumatisé une génération entière, elle semble encore loin d'être résolue. Alors qu'un semblant de son portrait robot et ceux de ses complices tournent depuis des années, un homme, ancien gendarme du groupe Diane, pourrait être celui que la presse a surnommé "Le Géant".
Entre 1982 et 1985, les criminels fous tuent 28 personnes en blessent 22 autres et dérobent, au total, un pactole proche de 7 millions de francs belges (approximativement 175 000 €). Si l'on dénombre quelques variantes, le mode opératoire reste sensiblement le même. Une grande surface, souvent un Delhaize dans la province du Brabant, des tirs à-tout-va et le braquage des caisses. Rien qui ne laisse présager quel lieu sera pris pour prochaine cible ni quand cela se déroulera.
Malgré les efforts de la police, les collaborations avec les autorités des autres pays, la récompense colossale promise par Delhaize Group, les innombrables soupçons et l'interminable enquête, rien ne permet à ce jour d'affirmer avec certitude leur identité. Tels des fantômes, les hommes passent à travers les mailles du filet. Et puis, fin 1985, tout s'arrête.
Alost, 9 novembre 1985
L'attaque qui se déroule dans le Delhaize d'Alost dure un quart d'heure au bout duquel le "Tueur" sort du magasin en continuant à canarder sur tout ce qui lui passe sous les yeux. Le coffre-fort fraichement subtilisé sous le bras, il monte dans une Golf qui part à toute vitesse vers Ninove. Avant d'atteindre le véhicule, l'un des policiers embusqués sur les lieux de la tuerie pense toucher le tireur. La nuit du drame, vers minuit et demi, deux couples qui traversent le bois de la Houssière (Hainaut) aperçoivent deux hommes près d'une Golf à l'arrêt. À leurs pieds, une forme humaine gît sur le sol. Et puis, plus rien.
La théorie des profilers canadiens qui travaillaient en collaboration avec les services belges, soutiendrait que le tueur aurait effectivement été touché dans la fusillade et serait mort suite à sa blessure. C'est donc son corps que les deux couples auraient vu. Étant le chef de la bande, les deux autres se seraient rangés après son décès.
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Re: Les tueries du Brabant Belgique
La ressemblance du suspect avec le portrait robot est pour le moins frappante.
Marlowe- Administrateur du forum
Re: Les tueries du Brabant Belgique
Les langues se délient dans le dossier des tueurs du Brabant: "Certains enquêteurs et magistrats ont cassé le rythme de l'enquête"
"Je crois être le premier à avoir dit, en 1984, que les 'Tueurs du Brabant' étaient une manipulation de certains services de l'Etat", confie Hubert Delmotte. En 1984, il est commissaire-divisionnaire à la police judiciaire de Liège. Il dirige alors une quarantaine d'hommes, et il est considéré comme l'un des meilleurs flics du pays. "Mon rôle à moi c'était la recherche de tuyaux. C'était là que j'excellais", précise Hubert Delmotte.
Un de ses informateurs lui relate deux accidents suspects, dans lesquels il soupçonne la gendarmerie. Ce premier rapport se perd. Cinq ans plus tard, c'est un ex-gendarme qui dénonce un complot d'extrême-droite, toujours au sein de la gendarmerie. Hubert Delmotte l'apprend et en informe Charleroi, en charge du dossier des tueries. "J'ai été reçu par le juge d'instruction Lacroix et par les enquêteurs, qui se disaient extrêmement intéressés. C'était un vendredi. Quand je suis rentré, je passais toujours par mon bureau, même à 7h du soir, et il y avait une demande d'explication sur mon bureau pour connaître les raisons pour lesquelles j'avais osé prendre contact avec la PJ de Charleroi", se souvient Hubert Delmotte.
Le commissaire est soudainement démis
Ensuite, du jour au lendemain, le commissaire est démis. "Le mardi matin, je me suis retrouvé tout seul, dans un bureau où il n'y avait même pas de téléphone", indique-t-il. Nous lui avons demandé comment il explique pourquoi il a été mis de côté, alors qu'il était considéré comme un très bon policier. "Je ne l'explique toujours pas maintenant", répond-il.
Une étrange mission de repérage, juste avant l'une des attaques des tueurs
Par la suite, son premier informateur lui révélera une étrange mission de repérage, effectuée, dit-il, une heure avant les attaques d'Overijse et de Braine l'Alleud, pour le compte d'un colonel américain. "Mon informateur a affirmé, et a prouvé, qu'il était en contact avec le chef des services secrets de l'armée américaine en Europe. Il l'a prouvé par sa description point par point, et par les numéros de téléphone qu'il possédait et qu'il ne pouvait pas avoir s'il n'avait pas de contact", explique Hubert Delmotte.
Mais pour le commissaire démis, c'est en Belgique qu'il faut chercher les causes de l'échec de l'enquête. "Il y avait certains enquêteurs et certains magistrats, ceux que j'appelle des rétro-pédaleurs, comme au Tour de France, dans une échappée il y en a qui cassent le rythme du peloton. Ici je crois qu'il y a eu beaucoup de personnes qui ont cassé le rythme de l'enquête", estime-t-il. Volontairement ou non, la question reste posée...
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"Je crois être le premier à avoir dit, en 1984, que les 'Tueurs du Brabant' étaient une manipulation de certains services de l'Etat", confie Hubert Delmotte. En 1984, il est commissaire-divisionnaire à la police judiciaire de Liège. Il dirige alors une quarantaine d'hommes, et il est considéré comme l'un des meilleurs flics du pays. "Mon rôle à moi c'était la recherche de tuyaux. C'était là que j'excellais", précise Hubert Delmotte.
Un de ses informateurs lui relate deux accidents suspects, dans lesquels il soupçonne la gendarmerie. Ce premier rapport se perd. Cinq ans plus tard, c'est un ex-gendarme qui dénonce un complot d'extrême-droite, toujours au sein de la gendarmerie. Hubert Delmotte l'apprend et en informe Charleroi, en charge du dossier des tueries. "J'ai été reçu par le juge d'instruction Lacroix et par les enquêteurs, qui se disaient extrêmement intéressés. C'était un vendredi. Quand je suis rentré, je passais toujours par mon bureau, même à 7h du soir, et il y avait une demande d'explication sur mon bureau pour connaître les raisons pour lesquelles j'avais osé prendre contact avec la PJ de Charleroi", se souvient Hubert Delmotte.
Le commissaire est soudainement démis
Ensuite, du jour au lendemain, le commissaire est démis. "Le mardi matin, je me suis retrouvé tout seul, dans un bureau où il n'y avait même pas de téléphone", indique-t-il. Nous lui avons demandé comment il explique pourquoi il a été mis de côté, alors qu'il était considéré comme un très bon policier. "Je ne l'explique toujours pas maintenant", répond-il.
Une étrange mission de repérage, juste avant l'une des attaques des tueurs
Par la suite, son premier informateur lui révélera une étrange mission de repérage, effectuée, dit-il, une heure avant les attaques d'Overijse et de Braine l'Alleud, pour le compte d'un colonel américain. "Mon informateur a affirmé, et a prouvé, qu'il était en contact avec le chef des services secrets de l'armée américaine en Europe. Il l'a prouvé par sa description point par point, et par les numéros de téléphone qu'il possédait et qu'il ne pouvait pas avoir s'il n'avait pas de contact", explique Hubert Delmotte.
Mais pour le commissaire démis, c'est en Belgique qu'il faut chercher les causes de l'échec de l'enquête. "Il y avait certains enquêteurs et certains magistrats, ceux que j'appelle des rétro-pédaleurs, comme au Tour de France, dans une échappée il y en a qui cassent le rythme du peloton. Ici je crois qu'il y a eu beaucoup de personnes qui ont cassé le rythme de l'enquête", estime-t-il. Volontairement ou non, la question reste posée...
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Re: Les tueries du Brabant Belgique
Bouhouche et Beyer, des noms qui me parlent
Le quotidien rapporte encore les propos du frère de Christiaan B. qui affirme que les anciens gendarmes Madani Bouhouche et Robert Beijer sont venus à leur domicile à Dendermonde. Les liens de ces deux individus avec les Tueurs du Brabant ont déjà été évoqués précédemment.
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Bouhouche décédé de façon "accidentelle" en France en 2006
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Par un pur hasard la Cellule a appris, avant Noël, que Madani Bouhouche était décédé en France dans la région de Foix, le 22 novembre 2005.
De février 1986 au milieu des années 1990, le nom de Bouhouche, associé à celui de son collègue gendarme Robert Beijer, avait été abondamment cité par les médias comme un suspect possible des tueries de 1982/85. Jamais inculpé pour les tueries mais condamné à 20 ans pour d'autres faits criminels graves, Bouhouche était sorti de prison en juin 2000. Depuis juin 2005, il vivait en reclus dans une sorte d'ancienne bergerie, au bout d'un chemin peu accessible, seul, loin des siens et des hommes.
Bouhouche a trouvé la mort alors qu'il sciait un arbre. Le corps n'a pas été trouvé tout de suite mais après un certain temps, par une dame, la tête écrasée. La famille - son ex-épouse, son ex-compagne, son fils -, informée, s'est rendue sur place. La décision a été prise d'incinérer le corps. Les cendres ont été dispersées, dira-t-on, dans les Pyrénées. «Que Bouhouche nous ait tout dit de ce qu'il a fait, personne ne le croit. Qu'il emporte une part de secret, c'est plus que vraisemblable. Mais continuer aujourd'hui de le lier aux tueries du Brabant n'est pas servir la vérité», résume l'enquête.
Cette conviction - Bouhouche n'était pas un tueur du Brabant - s'appuie sur vingt ans d'une enquête dans laquelle beaucoup d'éléments matériels ont été trouvés mais aucun qui lie l'ancien gendarme aux tueries. Peu de suspects ont subi un pressing aussi fort que Bouhouche qui a même accepté - alors qu'il aurait pu refuser - de se soumettre au détecteur de mensonge: Bouhouche s'est tiré à son avantage des questions posées directement liées aux tueries. Le test était pratiqué - en indépendance - par des Canadiens. Comme toujours néanmoins, la mort d'un homme tel que lui suscite déjà les interrogations: son ex-avocat J.-P. Dumont se demande par exemple comment un homme aussi méticuleux que Madani Bouhouche a pu être aussi imprudent. C'est le motif de l'envoi en France d'une commission rogatoire qui vérifie les circonstances de l'accident et le fait qu'aucun document n'a été laissé dans la bergerie ou dans l'un des quatre refuges que Madani fréquentait dans ses collines.
La Dernière Heure 2006
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Le quotidien rapporte encore les propos du frère de Christiaan B. qui affirme que les anciens gendarmes Madani Bouhouche et Robert Beijer sont venus à leur domicile à Dendermonde. Les liens de ces deux individus avec les Tueurs du Brabant ont déjà été évoqués précédemment.
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Bouhouche décédé de façon "accidentelle" en France en 2006
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Par un pur hasard la Cellule a appris, avant Noël, que Madani Bouhouche était décédé en France dans la région de Foix, le 22 novembre 2005.
De février 1986 au milieu des années 1990, le nom de Bouhouche, associé à celui de son collègue gendarme Robert Beijer, avait été abondamment cité par les médias comme un suspect possible des tueries de 1982/85. Jamais inculpé pour les tueries mais condamné à 20 ans pour d'autres faits criminels graves, Bouhouche était sorti de prison en juin 2000. Depuis juin 2005, il vivait en reclus dans une sorte d'ancienne bergerie, au bout d'un chemin peu accessible, seul, loin des siens et des hommes.
Bouhouche a trouvé la mort alors qu'il sciait un arbre. Le corps n'a pas été trouvé tout de suite mais après un certain temps, par une dame, la tête écrasée. La famille - son ex-épouse, son ex-compagne, son fils -, informée, s'est rendue sur place. La décision a été prise d'incinérer le corps. Les cendres ont été dispersées, dira-t-on, dans les Pyrénées. «Que Bouhouche nous ait tout dit de ce qu'il a fait, personne ne le croit. Qu'il emporte une part de secret, c'est plus que vraisemblable. Mais continuer aujourd'hui de le lier aux tueries du Brabant n'est pas servir la vérité», résume l'enquête.
Cette conviction - Bouhouche n'était pas un tueur du Brabant - s'appuie sur vingt ans d'une enquête dans laquelle beaucoup d'éléments matériels ont été trouvés mais aucun qui lie l'ancien gendarme aux tueries. Peu de suspects ont subi un pressing aussi fort que Bouhouche qui a même accepté - alors qu'il aurait pu refuser - de se soumettre au détecteur de mensonge: Bouhouche s'est tiré à son avantage des questions posées directement liées aux tueries. Le test était pratiqué - en indépendance - par des Canadiens. Comme toujours néanmoins, la mort d'un homme tel que lui suscite déjà les interrogations: son ex-avocat J.-P. Dumont se demande par exemple comment un homme aussi méticuleux que Madani Bouhouche a pu être aussi imprudent. C'est le motif de l'envoi en France d'une commission rogatoire qui vérifie les circonstances de l'accident et le fait qu'aucun document n'a été laissé dans la bergerie ou dans l'un des quatre refuges que Madani fréquentait dans ses collines.
La Dernière Heure 2006
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Re: Les tueries du Brabant Belgique
«Une nouvelle enquête pourrait résoudre l’affaire», estime l’avocat Van Steenbrugge
Ils espèrent que les commanditaires derrière les attaques feront l’objet de l’attention des enquêteurs : « Les commanditaires sont bien plus importants, ces gens qui depuis 32 ans font tout pour que la vérité ne sorte pas ».
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Ils espèrent que les commanditaires derrière les attaques feront l’objet de l’attention des enquêteurs : « Les commanditaires sont bien plus importants, ces gens qui depuis 32 ans font tout pour que la vérité ne sorte pas ».
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Re: Les tueries du Brabant Belgique
Merci Marlowe.
Selon Jef Vermassen, l'avocat de David Van de Steen, l'une des victimes qui avait perdu ses parents et sa sœur dans l'attaque du Delhaize d'Alost le 9 novembre alors qu'il n'avait que 9 ans, la justice belge dispose de deux autres noms de membres de la bande de Nivelles. Ces deux noms, d'après lui, figurent au dossier depuis quasi 20 ans mais n'ont jamais été fait l'objet d'investigations approfondies.
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Re: Les tueries du Brabant Belgique
Tous les soupçons convergent vers le groupe Diane
Les enquêteurs en sont désormais convaincus, tous les soupçons concernant la bande de Nivelles convergent vers le groupe Diane, cette unité spéciale de la gendarmerie créée en 1972. Tous les collègues de Christiaan B, dit "le Géant", seront interrogés. Des informations révélées par le journal flamand Het Nieuwsblad.
Cette unité spéciale de la gendarmerie avait été fondée en 1972 après la prise d'otages des athlètes israéliens lors des Jeux Olympiques de Munich. L'objectif de Diane était de pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme.
Seulement, certains membres de l'époque auraient utilisé leur formation pour semer la terreur. "Les malfrats de la bande de Nivelles ont toujours agi avec sang-froid et maîtrise. Leur mode opératoire ressemble fortement à celui enseigné aux membres du groupe Diane, par exemple pour la neutralisation d'une cible proche. Les auteurs étaient familiarisés avec les armes à feu", expliquent les enquêteurs. "Ils ont sans doute aussi fait effectuer certaines tâches par des truands, d'où le fait que les suspicions se sont concentrées vers ces autres bandes".
Le fait que Christiaan B., identifié comme le "Géant", ait fait partie du groupe Diane renforce leur conviction que les commanditaires de ces massacres se trouvent bien là. Pour les enquêteurs, c'est bien l'unité spéciale qui serait responsable du vol d'armes à l'armurerie Dekaise à Wavre, le 30 septembre 1982. A l'époque, des gendarmes avaient pris en chasse la voiture des agresseurs. L'un d'eux affirmait avoir reconnu Madani Bouhouche, ex-gendarme.
L'attention se focalise surtout sur les collègues de Christiaan au sein du groupe Diane et à la gendarmerie en général, surtout depuis que son frère a reconnu que Madani Bouhouche et Robert Beijer faisaient partie de ses amis. Ces deux individus sont soupçonnés pour leur implication dans les tueries du Brabant, notamment du meurtre de l'armurier Juan Mendez-Blaya le 7 janvier 1986. Cet ingénieur de la FN avait été abattu au volant de sa voiture sur un parking d'autoroute. Ami de Bouhouche et Beijer, il aurait fait part quelques jours auparavant de ses inquiétudes sur l'utilisation de certaines armes qui lui ont été dérobées dans les tueries du Brabant, rappelle la RTBF.
Bouhouche est décédé en 2005, Beijer dément connaître Christiaan. Pour les enquêteurs, les liens semblent évidents, mais il leur reste maintenant à trouver les preuves.
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Les enquêteurs en sont désormais convaincus, tous les soupçons concernant la bande de Nivelles convergent vers le groupe Diane, cette unité spéciale de la gendarmerie créée en 1972. Tous les collègues de Christiaan B, dit "le Géant", seront interrogés. Des informations révélées par le journal flamand Het Nieuwsblad.
Cette unité spéciale de la gendarmerie avait été fondée en 1972 après la prise d'otages des athlètes israéliens lors des Jeux Olympiques de Munich. L'objectif de Diane était de pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme.
Seulement, certains membres de l'époque auraient utilisé leur formation pour semer la terreur. "Les malfrats de la bande de Nivelles ont toujours agi avec sang-froid et maîtrise. Leur mode opératoire ressemble fortement à celui enseigné aux membres du groupe Diane, par exemple pour la neutralisation d'une cible proche. Les auteurs étaient familiarisés avec les armes à feu", expliquent les enquêteurs. "Ils ont sans doute aussi fait effectuer certaines tâches par des truands, d'où le fait que les suspicions se sont concentrées vers ces autres bandes".
Le fait que Christiaan B., identifié comme le "Géant", ait fait partie du groupe Diane renforce leur conviction que les commanditaires de ces massacres se trouvent bien là. Pour les enquêteurs, c'est bien l'unité spéciale qui serait responsable du vol d'armes à l'armurerie Dekaise à Wavre, le 30 septembre 1982. A l'époque, des gendarmes avaient pris en chasse la voiture des agresseurs. L'un d'eux affirmait avoir reconnu Madani Bouhouche, ex-gendarme.
L'attention se focalise surtout sur les collègues de Christiaan au sein du groupe Diane et à la gendarmerie en général, surtout depuis que son frère a reconnu que Madani Bouhouche et Robert Beijer faisaient partie de ses amis. Ces deux individus sont soupçonnés pour leur implication dans les tueries du Brabant, notamment du meurtre de l'armurier Juan Mendez-Blaya le 7 janvier 1986. Cet ingénieur de la FN avait été abattu au volant de sa voiture sur un parking d'autoroute. Ami de Bouhouche et Beijer, il aurait fait part quelques jours auparavant de ses inquiétudes sur l'utilisation de certaines armes qui lui ont été dérobées dans les tueries du Brabant, rappelle la RTBF.
Bouhouche est décédé en 2005, Beijer dément connaître Christiaan. Pour les enquêteurs, les liens semblent évidents, mais il leur reste maintenant à trouver les preuves.
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Re: Les tueries du Brabant Belgique
Le groupe Diane n'est, sauf erreur de ma part, pas évoqué dans le livre pourtant fouillé de Michel Leurquin et Patricia Finné. En revanche, ils parlent longuement du duo Beijer/Bouhouche qui font sans aucun doute partie des suscpects les plus sérieux dans l'affaire des tueries du Brabant.
Cyclope
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