Cellule Cold Case
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: NON ÉLUCIDÉ
Cellule Cold cases, É. Foray, M.Boisseranc, S.Alloard, C.Giboire, K.Leroy, J.Heusèle, S. Viguier...
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Cellule Cold Case
2022
Bonjour a tous
je voulais créer un sujet sur les affaires non élucidés reprise par la nouvelle cellule Cold Case...
Afin de savoir les affaires qui ont été reprise (???) et les avancées.
Pour les admins ... N'hésitez pas a supprimer le sujet s'il est a la mauvaise place on fait ce qu'on peut.
Merci !
Je vais ajouter à ce post de travail de Manor. Merci pour ses recherches.
Bonjour, mise à jour de la liste des dossiers de la cellule cold case de Nanterre:
- Famille Méchinaud, Boutiers-Saint-Trojan, 1972
- Mireille Glédines, Le Castellet (Var), 1979
- Mathieu Haulbert, Peyroules (Alpes-de-Haute-Provence), 1983
- Antoinette Lenepveu, Cherbourg-en-Contentin (Manche), 1983
- Lorraine Glasby et Paul Beillon, Lanvallay (Côtes-d’Armor), 1986
(André et Marie-Christine Van Herpen, Vildé-Guingalan, 1979)
- Les disparues de l'A6:
- Sylvie Aubert, Chalon-sur-Saône, 1986
- Nathalie Maire, Mâcon Saint-Albain, 1987
- Carole Soltyziak, Perrecy-les-Forges, 1990
- Les disparus de l'Isère
- Ludovic Janvier, Saint-Martin-d'Hères, 1983
- Grégory Dubrulle, Grenoble, 1983
- Charazed Bendouiou, Bourgoin-Jallieu, 1987
- Nathalie Boyer, Villefontaine, 1988
- Fabrice Ladoux, Grenoble, 1989
- Les disparues de Seine et Marne:
- Virginie Delmas, Neuilly-sur-Marne, 1987
- Hemma Davy-Greedhary, Malakoff, 1987
- Perrine Vigneron, Bouleurs, 1987
- Sabine Dumont, Bièvre, 1991
- Virginie Raymond, Besançon (Doubs), 1987
- Danièle Bernard, Auxerre (Yonne), 1989
- Anaïs Marcelli, Mulhouse (Haut-Rhin), 1991
- Marie-Hélène Audoye, Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) 1991
- Corinne Bigler, Besançon (Doubs), 1992
- Fatiha Moujane, Orange (Vaucluse), 1992
- Muriel Théron, Lyon (Rhône), 1993
- Marie-Michèle Calvez, Penmarch (Finistère), 1994
- Didier Seignole, La Douze (Dordogne), 1994
- Tatiana Andujar, Perpignan (Pyrénées-Orientales), 1995
- Marcelle et Claudine Nougué-Cazenave, Pau (Pyrénées-Atlantiques), 1995
- Marion Wagon, Agen (Lot-et-Garonne), 1996
- François Picard, Pol Creton, Guilers (Finistère), 1996
- Cécile Vallin, Saint-Jean de Maurienne (Savoie), 1997
- Paquita Parra, Olivet (Charente), 1998
- Sylvain Alloard, Marseille (Bouches-du-Rhône), 1998
- Leïla Afif, La Verpillère (Isère), 2000
- Ariane Guillot, Nice (Alpes-Maritimes), 2001
- Magalie Part, Vulbens (Haute Savoie), 2001
- Khadidja Bengrine, Châteaulin/Quimperlé (Finistère), 2004
- Martine Chide, Yves Belluardo, Le Mans (Sarthe), 2004
- Robert Drouvin, Marianne Kubala, Vernou-sur-Brenne (Indre-et-Loire), 2004
- Christiane Commeau, Chassieu (Rhône), 2004
- Olivier Fargues, Poitiers (Vienne), 2004
- Violeur en série, Reims (Marne), 2004
- Ginette Enfoux, Veynes (Hautes-Alpes), 2007
- Caroline Marcel, Olivet (Loiret), 2008
- Yves-Laurent Grimault, Buxerolles (Vienne), 2010
- Jean-Christophe Morin, Mercury (Savoie), 2011
- Ahmed Hamadou, Mercury (Savoie), 2012
- Tuerie de Chevaline, Haute-Savoie, 2012
- Laétitia Czuba, Fréjus (Var), 2012
- Francis Montmaud, Magnac-Laval (Haute-Vienne), 2014
- Viol + tentative meurtre d'une joggeuse, Le Clain (Vienne), 2015
- Miyreim Huysien, Paris (Ile-de-France), 2017
- Tiphaine Véron, Nikkō (Japon), 2018
Parcours Criminels:
- Michel Fourniret, Monique Olivier:
- Lydie Logé, Saint-Christophe-le-Jajolet (Orne), 1993
- Florence Bloise, Magny-les-Hameaux (Yvelines), 2003
- Willy Van Coppernolle (Ludovic Janvier, Grégory Dubrulle, Fabrice Ladoux).
- François Vérove (Edith Martinet, Karine Leroy).
- Nordahl Lelandais (Jean-Christophe Morin, Ahmed Hamadou).
- Patrice Alègre
- Jacques Rançon
- Pascal Jardin
- Pascal Lafolie
- Patrick Trémeau
Mises en examen:
- Monique Olivier:
- Marie-Angèle Domece, Auxerre (Yonne), 1988
- Joanna Parrish, Auxerre (Yonne), 1990
- Estelle Mouzin, Guermantes (Seine-et-Marne), 2003
- Dominique Pélicot:
- Sophie Narme, Paris (Ile-de-France), 1991
En attente: Vanessa Thiellon, Virginie Bluzet, Youssef Houacine, Nabil Birki, Anne-Céline Pinel, Stéphane Kameugne, Julie Michel
Notes:
à confirmer pour les dossiers Virginie Delmas et Perrine Vigneron - "il n’est pas exclu que le pôle puisse s’en saisir dans l’avenir" mai 2022.
j'ai retiré le dossier Marie-Ange Billoud, il est dans une cellule cold case mais c'est celle de Grenoble.
je ne sais pas si les dossiers Edith Martinet et Karine Leroy y sont ou non.
je ne sais pas si le dossier Marine Boisseranc est en attente de transfert ou non.
Manor
Bonjour a tous
je voulais créer un sujet sur les affaires non élucidés reprise par la nouvelle cellule Cold Case...
Afin de savoir les affaires qui ont été reprise (???) et les avancées.
Pour les admins ... N'hésitez pas a supprimer le sujet s'il est a la mauvaise place on fait ce qu'on peut.
Merci !
Je vais ajouter à ce post de travail de Manor. Merci pour ses recherches.
Bonjour, mise à jour de la liste des dossiers de la cellule cold case de Nanterre:
- Famille Méchinaud, Boutiers-Saint-Trojan, 1972
- Mireille Glédines, Le Castellet (Var), 1979
- Mathieu Haulbert, Peyroules (Alpes-de-Haute-Provence), 1983
- Antoinette Lenepveu, Cherbourg-en-Contentin (Manche), 1983
- Lorraine Glasby et Paul Beillon, Lanvallay (Côtes-d’Armor), 1986
(André et Marie-Christine Van Herpen, Vildé-Guingalan, 1979)
- Les disparues de l'A6:
- Sylvie Aubert, Chalon-sur-Saône, 1986
- Nathalie Maire, Mâcon Saint-Albain, 1987
- Carole Soltyziak, Perrecy-les-Forges, 1990
- Les disparus de l'Isère
- Ludovic Janvier, Saint-Martin-d'Hères, 1983
- Grégory Dubrulle, Grenoble, 1983
- Charazed Bendouiou, Bourgoin-Jallieu, 1987
- Nathalie Boyer, Villefontaine, 1988
- Fabrice Ladoux, Grenoble, 1989
- Les disparues de Seine et Marne:
- Virginie Delmas, Neuilly-sur-Marne, 1987
- Hemma Davy-Greedhary, Malakoff, 1987
- Perrine Vigneron, Bouleurs, 1987
- Sabine Dumont, Bièvre, 1991
- Virginie Raymond, Besançon (Doubs), 1987
- Danièle Bernard, Auxerre (Yonne), 1989
- Anaïs Marcelli, Mulhouse (Haut-Rhin), 1991
- Marie-Hélène Audoye, Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) 1991
- Corinne Bigler, Besançon (Doubs), 1992
- Fatiha Moujane, Orange (Vaucluse), 1992
- Muriel Théron, Lyon (Rhône), 1993
- Marie-Michèle Calvez, Penmarch (Finistère), 1994
- Didier Seignole, La Douze (Dordogne), 1994
- Tatiana Andujar, Perpignan (Pyrénées-Orientales), 1995
- Marcelle et Claudine Nougué-Cazenave, Pau (Pyrénées-Atlantiques), 1995
- Marion Wagon, Agen (Lot-et-Garonne), 1996
- François Picard, Pol Creton, Guilers (Finistère), 1996
- Cécile Vallin, Saint-Jean de Maurienne (Savoie), 1997
- Paquita Parra, Olivet (Charente), 1998
- Sylvain Alloard, Marseille (Bouches-du-Rhône), 1998
- Leïla Afif, La Verpillère (Isère), 2000
- Ariane Guillot, Nice (Alpes-Maritimes), 2001
- Magalie Part, Vulbens (Haute Savoie), 2001
- Khadidja Bengrine, Châteaulin/Quimperlé (Finistère), 2004
- Martine Chide, Yves Belluardo, Le Mans (Sarthe), 2004
- Robert Drouvin, Marianne Kubala, Vernou-sur-Brenne (Indre-et-Loire), 2004
- Christiane Commeau, Chassieu (Rhône), 2004
- Olivier Fargues, Poitiers (Vienne), 2004
- Violeur en série, Reims (Marne), 2004
- Ginette Enfoux, Veynes (Hautes-Alpes), 2007
- Caroline Marcel, Olivet (Loiret), 2008
- Yves-Laurent Grimault, Buxerolles (Vienne), 2010
- Jean-Christophe Morin, Mercury (Savoie), 2011
- Ahmed Hamadou, Mercury (Savoie), 2012
- Tuerie de Chevaline, Haute-Savoie, 2012
- Laétitia Czuba, Fréjus (Var), 2012
- Francis Montmaud, Magnac-Laval (Haute-Vienne), 2014
- Viol + tentative meurtre d'une joggeuse, Le Clain (Vienne), 2015
- Miyreim Huysien, Paris (Ile-de-France), 2017
- Tiphaine Véron, Nikkō (Japon), 2018
Parcours Criminels:
- Michel Fourniret, Monique Olivier:
- Lydie Logé, Saint-Christophe-le-Jajolet (Orne), 1993
- Florence Bloise, Magny-les-Hameaux (Yvelines), 2003
- Willy Van Coppernolle (Ludovic Janvier, Grégory Dubrulle, Fabrice Ladoux).
- François Vérove (Edith Martinet, Karine Leroy).
- Nordahl Lelandais (Jean-Christophe Morin, Ahmed Hamadou).
- Patrice Alègre
- Jacques Rançon
- Pascal Jardin
- Pascal Lafolie
- Patrick Trémeau
Mises en examen:
- Monique Olivier:
- Marie-Angèle Domece, Auxerre (Yonne), 1988
- Joanna Parrish, Auxerre (Yonne), 1990
- Estelle Mouzin, Guermantes (Seine-et-Marne), 2003
- Dominique Pélicot:
- Sophie Narme, Paris (Ile-de-France), 1991
En attente: Vanessa Thiellon, Virginie Bluzet, Youssef Houacine, Nabil Birki, Anne-Céline Pinel, Stéphane Kameugne, Julie Michel
Notes:
à confirmer pour les dossiers Virginie Delmas et Perrine Vigneron - "il n’est pas exclu que le pôle puisse s’en saisir dans l’avenir" mai 2022.
j'ai retiré le dossier Marie-Ange Billoud, il est dans une cellule cold case mais c'est celle de Grenoble.
je ne sais pas si les dossiers Edith Martinet et Karine Leroy y sont ou non.
je ne sais pas si le dossier Marine Boisseranc est en attente de transfert ou non.
Manor
niko-tonce
Re: Cellule Cold Case
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création d'un pôle judiciaire spécialisé dans les affaires non élucidées
Le ministre de la justice vient d’annoncer la création, dès le 1er mars prochain, d’un pôle national judiciaire entièrement consacré aux affaires non élucidées, dont les affaires de disparition inquiétantes.
Cette création répond aux attentes des familles de disparus que nous avions relayées depuis de très nombreuses années et nous nous en félicitons.
Le pôle sera composé, dans un premier temps, de trois juges d’instruction, d’un procureur adjoint, de trois greffiers et de deux juristes assistants. Nous espérons que ces moyens seront à la hauteur des attentes des familles puisque, dès à présent, plus de 200 affaires en cours pourraient lui être confiées.
Comme l’a souligné Eric Dupont-Moretti, le temps qui passe est le plus mauvais ennemi de l’élucidation d’une affaire et, pour les victimes, pour les familles, ces vieux dossiers sont « des souffrances toujours vives et, à mesure que le temps passe, elles peuvent avoir le sentiment qu’on n’y arrivera plus ».
Le garde des sceaux a précisé que seront concernées les affaires non élucidées après 18 mois d’investigations. Les familles auront alors la possibilité de demander au Procureur de la République local que leur affaire soit examinée par le pôle national (qui devrait être rattaché à la Cour d’Appel de Versailles).
Selon le ministre, les magistrats du pôle spécialisé pourront soit maintenir la saisine des services enquêteurs initialement saisis, soit saisir un service spécialisé, voir même décider d’une co-saisine de ces deux services.
Même si l’ARPD se satisfait de cette création, elle estime qu’il faudra poursuivre par la mise en œuvre d’autres propositions telles que :
° Procéder systématiquement à des actes interruptifs de prescription pour garder les procédures « actives »
° Inscrire tous les disparus au fichier des personnes recherchées (FPR) et au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG)
° Mettre en place un site internet grand public à accès libre pour les affaires non élucidées et sensibiliser le public grâce à la presse et aux médias afin de recueillir de nouveaux éléments d’enquête
° Allonger les délais de conservation des archives pour les affaires de disparitions non élucidées et fixer à 30 ans le délai de prescription pour l’ensemble des crimes de sang.
° Interdire la destruction des scellés dans les affaires non élucidées au regard des progrès scientifiques
Et surtout, procéder régulièrement à l’information des familles ou des victimes sur l’évolution des enquêtes.
Pascale BATHANY
Bernard VALEZY
création d'un pôle judiciaire spécialisé dans les affaires non élucidées
Le ministre de la justice vient d’annoncer la création, dès le 1er mars prochain, d’un pôle national judiciaire entièrement consacré aux affaires non élucidées, dont les affaires de disparition inquiétantes.
Cette création répond aux attentes des familles de disparus que nous avions relayées depuis de très nombreuses années et nous nous en félicitons.
Le pôle sera composé, dans un premier temps, de trois juges d’instruction, d’un procureur adjoint, de trois greffiers et de deux juristes assistants. Nous espérons que ces moyens seront à la hauteur des attentes des familles puisque, dès à présent, plus de 200 affaires en cours pourraient lui être confiées.
Comme l’a souligné Eric Dupont-Moretti, le temps qui passe est le plus mauvais ennemi de l’élucidation d’une affaire et, pour les victimes, pour les familles, ces vieux dossiers sont « des souffrances toujours vives et, à mesure que le temps passe, elles peuvent avoir le sentiment qu’on n’y arrivera plus ».
Le garde des sceaux a précisé que seront concernées les affaires non élucidées après 18 mois d’investigations. Les familles auront alors la possibilité de demander au Procureur de la République local que leur affaire soit examinée par le pôle national (qui devrait être rattaché à la Cour d’Appel de Versailles).
Selon le ministre, les magistrats du pôle spécialisé pourront soit maintenir la saisine des services enquêteurs initialement saisis, soit saisir un service spécialisé, voir même décider d’une co-saisine de ces deux services.
Même si l’ARPD se satisfait de cette création, elle estime qu’il faudra poursuivre par la mise en œuvre d’autres propositions telles que :
° Procéder systématiquement à des actes interruptifs de prescription pour garder les procédures « actives »
° Inscrire tous les disparus au fichier des personnes recherchées (FPR) et au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG)
° Mettre en place un site internet grand public à accès libre pour les affaires non élucidées et sensibiliser le public grâce à la presse et aux médias afin de recueillir de nouveaux éléments d’enquête
° Allonger les délais de conservation des archives pour les affaires de disparitions non élucidées et fixer à 30 ans le délai de prescription pour l’ensemble des crimes de sang.
° Interdire la destruction des scellés dans les affaires non élucidées au regard des progrès scientifiques
Et surtout, procéder régulièrement à l’information des familles ou des victimes sur l’évolution des enquêtes.
Pascale BATHANY
Bernard VALEZY
Re: Cellule Cold Case
Bonjour,
68 crimes sériels sont recensés en France c'est considérable, il y a assurément des tueurs en série qui passent sous le radar dans le lot!
Le pôle dédié aux «cold cases» fait ses premiers pas au tribunal de Nanterre
L’unité spécialisée dans les crimes non élucidées et parfois oubliés commence son activité ce mardi dans le giron du tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine). La juge Sabine Kheris y prend ses fonctions avant la nomination de deux autres juges, alors que 173 affaires non élucidées et 68 crimes sériels sont recensés en France.
-
Certains meurtres non élucidés, dont Michel Fourniret pourrait être l’auteur, seront sans doute parmi les premiers dossiers transférés au pôle « cold cases », à Nanterre (Hauts-de-Seine). Prévue par la loi dite pour « la confiance dans l’institution judiciaire » du 22 décembre 2021, cette nouvelle cellule dédiée aux « crimes sériels ou non élucidés », commence officiellement son activité ce mardi 1er mars.
-
Si l’Ogre des Ardennes intéresse le pôle, c’est justement parce que Michel Fourniret est un tueur en série et que tous les crimes qu’il a pu commettre ne sont pas élucidés. Il cumule donc les deux critères des affaires que traitera l’unité spécialisée. Fourniret n’étant plus de ce monde — il est décédé en mai 2021 —, la justice ne peut plus rien contre lui, mais sa veuve, Monique Olivier, étant mise en examen pour complicité dans les disparitions de Joanna Parrish, Marie-Angèle Domèce, Lydie Logé et Estelle Mouzin, les investigations peuvent se poursuivre. D’autant que le parcours criminel du couple Fourniret-Olivier n’est pas totalement mis au jour. Des empreintes génétiques prélevées dans le cadre des dossiers impliquant le criminel décédé sont en cours de vérification dans une quinzaine de disparitions ou assassinats remontant jusqu’au début des années 1990, du nord au sud du pays.
-
Une aile entière du tribunal mise à disposition
C’est précisément pour confondre ce type de criminels et relancer des dossiers qui prennent la poussière depuis des décennies que le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a voulu la création de ce pôle à compétence nationale, confié au tribunal de Nanterre en janvier dernier. Aussi, si le Grêlé n’avait été identifié en septembre, après avoir échappé trente-cinq ans à la justice, il est fort probable que le dossier aurait également rejoint la nouvelle unité.
-
Aujourd’hui, aucun dossier n’est concrètement arrivé entre les mains des magistrats de cette nouvelle unité, qui doit fonctionner dans un premier temps avec trois juges d’instruction, un vice-procureur, trois greffiers et deux juristes assistants. Mais ce mardi, seule la juge Sabine Kheris sera en place. La magistrate, qui va chapeauter le pôle, est celle qui a amené Fourniret aux aveux, notamment dans la disparition d’Estelle Mouzin.
-
« Nous attendons les deux collègues de Mme Kheris entre juin et septembre », précise Catherine Pautrat, la présidente du tribunal judiciaire de Nanterre, aussi enthousiasmée que le procureur de Nanterre, Pascal Prache, par la création de cette unité très spécialisée dans leur juridiction. Même s’il a fallu travailler d’arrache-pied pour pouvoir l’accueillir. « Nous aménageons une aile entière du tribunal pour les magistrats, une grande salle avec une vingtaine d’armoires pour les dossiers, qui peuvent atteindre 80 à 100 tomes », poursuit-elle. Quant aux pièces à conviction, un local dédié doit être aménagé.
-
Le pôle ne traitera ni les règlements de compte ni les crimes familiaux
Après un premier recensement, le ministre de la Justice avait annoncé 173 affaires non élucidées et 68 crimes sériels répartis dans les juridictions du pays. Mais dans les deux à trois prochains mois, tous les parquets vont établir un véritable état des lieux des dossiers qu’ils pourraient transmettre au parquet de Nanterre pour que le pôle s’en empare.
-
Car toutes les enquêtes anciennes et/ou jamais bouclées ne vont pas atterrir au pôle, loin s’en faut. L’unité spécialisée est compétente pour les meurtres, empoisonnements, actes de torture, enlèvements, à condition que les investigations présentent une complexité particulière et que l’auteur n’ait pas été identifié au bout de dix-huit mois ou que les crimes ont pu être commis par une même personne. Dans une circulaire de la Direction des affaires criminelles et des grâces de vendredi, il est clairement précisé que les crimes familiaux, les règlements de compte, les meurtres pour lesquels un suspect est identifié mais pas arrêté n’entrent pas dans le champ de compétence du pôle « cold cases ».
-
« Nous allons aussi affiner nos critères », précise le procureur de Nanterre. Concrètement, les parquets souhaitant transmettre un « cold case » à Nanterre doivent demander à en être dessaisi. Celui de Nanterre n’est pas obligé d’accepter. Selon la « montée en puissance » du nouveau service, le président de la cour d’appel de Versailles, dont dépend Nanterre, et le procureur général, vont réclamer des effectifs et moyens supplémentaires. D’ores et déjà, un policier et un gendarme devraient travailler au côté des magistrats comme assistants spécialisés. Le pôle pourra aussi rouvrir des enquêtes ayant fait l’objet de non-lieux. Comme celles qui concernent plusieurs fillettes tuées en deux mois, en 1987, en Seine-et-Marne, dans l’Essonne et les Hauts-de-Seine.
--
Par Valérie Mahaut
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68 crimes sériels sont recensés en France c'est considérable, il y a assurément des tueurs en série qui passent sous le radar dans le lot!
Le pôle dédié aux «cold cases» fait ses premiers pas au tribunal de Nanterre
L’unité spécialisée dans les crimes non élucidées et parfois oubliés commence son activité ce mardi dans le giron du tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine). La juge Sabine Kheris y prend ses fonctions avant la nomination de deux autres juges, alors que 173 affaires non élucidées et 68 crimes sériels sont recensés en France.
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Certains meurtres non élucidés, dont Michel Fourniret pourrait être l’auteur, seront sans doute parmi les premiers dossiers transférés au pôle « cold cases », à Nanterre (Hauts-de-Seine). Prévue par la loi dite pour « la confiance dans l’institution judiciaire » du 22 décembre 2021, cette nouvelle cellule dédiée aux « crimes sériels ou non élucidés », commence officiellement son activité ce mardi 1er mars.
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Si l’Ogre des Ardennes intéresse le pôle, c’est justement parce que Michel Fourniret est un tueur en série et que tous les crimes qu’il a pu commettre ne sont pas élucidés. Il cumule donc les deux critères des affaires que traitera l’unité spécialisée. Fourniret n’étant plus de ce monde — il est décédé en mai 2021 —, la justice ne peut plus rien contre lui, mais sa veuve, Monique Olivier, étant mise en examen pour complicité dans les disparitions de Joanna Parrish, Marie-Angèle Domèce, Lydie Logé et Estelle Mouzin, les investigations peuvent se poursuivre. D’autant que le parcours criminel du couple Fourniret-Olivier n’est pas totalement mis au jour. Des empreintes génétiques prélevées dans le cadre des dossiers impliquant le criminel décédé sont en cours de vérification dans une quinzaine de disparitions ou assassinats remontant jusqu’au début des années 1990, du nord au sud du pays.
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Une aile entière du tribunal mise à disposition
C’est précisément pour confondre ce type de criminels et relancer des dossiers qui prennent la poussière depuis des décennies que le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a voulu la création de ce pôle à compétence nationale, confié au tribunal de Nanterre en janvier dernier. Aussi, si le Grêlé n’avait été identifié en septembre, après avoir échappé trente-cinq ans à la justice, il est fort probable que le dossier aurait également rejoint la nouvelle unité.
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Aujourd’hui, aucun dossier n’est concrètement arrivé entre les mains des magistrats de cette nouvelle unité, qui doit fonctionner dans un premier temps avec trois juges d’instruction, un vice-procureur, trois greffiers et deux juristes assistants. Mais ce mardi, seule la juge Sabine Kheris sera en place. La magistrate, qui va chapeauter le pôle, est celle qui a amené Fourniret aux aveux, notamment dans la disparition d’Estelle Mouzin.
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« Nous attendons les deux collègues de Mme Kheris entre juin et septembre », précise Catherine Pautrat, la présidente du tribunal judiciaire de Nanterre, aussi enthousiasmée que le procureur de Nanterre, Pascal Prache, par la création de cette unité très spécialisée dans leur juridiction. Même s’il a fallu travailler d’arrache-pied pour pouvoir l’accueillir. « Nous aménageons une aile entière du tribunal pour les magistrats, une grande salle avec une vingtaine d’armoires pour les dossiers, qui peuvent atteindre 80 à 100 tomes », poursuit-elle. Quant aux pièces à conviction, un local dédié doit être aménagé.
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Le pôle ne traitera ni les règlements de compte ni les crimes familiaux
Après un premier recensement, le ministre de la Justice avait annoncé 173 affaires non élucidées et 68 crimes sériels répartis dans les juridictions du pays. Mais dans les deux à trois prochains mois, tous les parquets vont établir un véritable état des lieux des dossiers qu’ils pourraient transmettre au parquet de Nanterre pour que le pôle s’en empare.
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Car toutes les enquêtes anciennes et/ou jamais bouclées ne vont pas atterrir au pôle, loin s’en faut. L’unité spécialisée est compétente pour les meurtres, empoisonnements, actes de torture, enlèvements, à condition que les investigations présentent une complexité particulière et que l’auteur n’ait pas été identifié au bout de dix-huit mois ou que les crimes ont pu être commis par une même personne. Dans une circulaire de la Direction des affaires criminelles et des grâces de vendredi, il est clairement précisé que les crimes familiaux, les règlements de compte, les meurtres pour lesquels un suspect est identifié mais pas arrêté n’entrent pas dans le champ de compétence du pôle « cold cases ».
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« Nous allons aussi affiner nos critères », précise le procureur de Nanterre. Concrètement, les parquets souhaitant transmettre un « cold case » à Nanterre doivent demander à en être dessaisi. Celui de Nanterre n’est pas obligé d’accepter. Selon la « montée en puissance » du nouveau service, le président de la cour d’appel de Versailles, dont dépend Nanterre, et le procureur général, vont réclamer des effectifs et moyens supplémentaires. D’ores et déjà, un policier et un gendarme devraient travailler au côté des magistrats comme assistants spécialisés. Le pôle pourra aussi rouvrir des enquêtes ayant fait l’objet de non-lieux. Comme celles qui concernent plusieurs fillettes tuées en deux mois, en 1987, en Seine-et-Marne, dans l’Essonne et les Hauts-de-Seine.
--
Par Valérie Mahaut
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Invité- Invité
Re: Cellule Cold Case
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Trois juges d'instruction chevronnés
Parmi les trois juges d'instruction chevronnés qui intègrent ce pôle figure Sabine Khéris, qui avait réussi à faire avouer au tueur en série Michel Fourniret son rôle dans la mort en 2003 d'Estelle Mouzin. Elle endossera la fonction de première vice-présidente du pôle. Trois magistrats du parquet complètent l'équipe qui pourra être étoffée avec "la montée en puissance du pôle", a souhaité le procureur de Nanterre Pascal Prache. La justice française est actuellement saisie de 173 crimes non élucidés et 68 procédures de crimes sériels, selon le ministère.
Le tout nouveau pôle spécialisé aura vocation à prendre en charge les affaires - meurtres, empoisonnements, actes de torture et de barbarie, viols, enlèvements et séquestrations - qui "présentent une complexité particulière", explique la présidente du tribunal de Nanterre, Catherine Pautrat. Outre ce critère, les crimes devront être sériels et/ou leur auteur pas encore identifié, dix-huit mois après la commission des faits. Mais les affaires aux enjeux nationaux ou internationaux, ou "nécessitant un haut niveau de technicité et d'expertise" seront également éligibles.
Trois juges d'instruction chevronnés
Parmi les trois juges d'instruction chevronnés qui intègrent ce pôle figure Sabine Khéris, qui avait réussi à faire avouer au tueur en série Michel Fourniret son rôle dans la mort en 2003 d'Estelle Mouzin. Elle endossera la fonction de première vice-présidente du pôle. Trois magistrats du parquet complètent l'équipe qui pourra être étoffée avec "la montée en puissance du pôle", a souhaité le procureur de Nanterre Pascal Prache. La justice française est actuellement saisie de 173 crimes non élucidés et 68 procédures de crimes sériels, selon le ministère.
Le tout nouveau pôle spécialisé aura vocation à prendre en charge les affaires - meurtres, empoisonnements, actes de torture et de barbarie, viols, enlèvements et séquestrations - qui "présentent une complexité particulière", explique la présidente du tribunal de Nanterre, Catherine Pautrat. Outre ce critère, les crimes devront être sériels et/ou leur auteur pas encore identifié, dix-huit mois après la commission des faits. Mais les affaires aux enjeux nationaux ou internationaux, ou "nécessitant un haut niveau de technicité et d'expertise" seront également éligibles.
Re: Cellule Cold Case
Cold cases : qui a tué Hemma, Nathalie, Leila et les autres ? 107 énigmes criminelles relancées par la justice
Le nouveau pôle judiciaire consacré aux crimes non élucidés, installé à Nanterre, fait ses premiers pas. Meurtres, disparitions, viols… Une centaine d’affaires criminelles non résolues ont été analysées pour l’heure, dont sept ont d’ores et déjà été transférées aux juges d’instruction.
Par Jérémie Pham-Lê et
Vincent Gautronneau
Lutter inlassablement contre l’oubli. Rattraper un tueur ou un violeur susceptibles de sévir encore. Rendre les corps de disparus à leurs familles. Tels sont les espoirs fondés sur le nouveau pôle judiciaire dédié « aux crimes en série et non élucidés » et lancé le 1er mars dernier à Nanterre (Hauts-de-Seine). Créée par la Loi pour la confiance judiciaire dans l’institution judiciaire, cette nouvelle juridiction nationale a pour mission de dépoussiérer et relancer les fameux « cold cases », ces affaires sans coupable oubliées ou disséminées partout en France dans des cabinets de juges déjà surchargés de dossiers du quotidien.
La disparition d’Estelle Mouzin, les meurtres du tueur-flic le Grêlé… Autant de crimes qui ont marqué la mémoire collective, se sont égarés dans les méandres judiciaires avant d’être résolus des décennies plus tard, à la faveur des avancées de la science et de la pugnacité d’enquêteurs et magistrats.
Après deux mois d’existence, l’activité du pôle cold case est en plein essor. Selon nos informations, au 16 mai 2022, 107 affaires criminelles non résolues ont été analysées par la nouvelle juridiction spécialisée et sont susceptibles d’y être transférées. Sept d’entre elles ont d’ores et déjà donné lieu à des ouvertures d’informations judiciaires par le parquet de Nanterre, autrement dit à de nouvelles enquêtes confiées aux juges d’instruction du pôle cold case.
Des dossiers emblématiques et d’autres moins médiatisées
Il y a des dossiers emblématiques, comme les trois reliés à « l’Ogre des Ardennes » Michel Fourniret, le tueur en série décédé en mai 2021 : les meurtres de Marie-Angèle Domece et Joanna Parrish (1988 et 1990, dans l’Yonne), la disparition de Lydie Logé (1993, dans l’Orne) et la disparition de la petite Estelle Mouzin (2003, Seine-et-Marne).
Mais il y a également des dossiers moins connus du public. Ainsi du meurtre de la jeune Hemma Davy-Greedharry. En 1987, cette jeune fille de 10 ans avait été enlevée à Malakoff (Hauts-de-Seine) alors qu’elle partait acheter une équerre. Son corps nu avait été découvert en flammes deux heures plus tard sur un parking de Châtillon, et l’autopsie avait conclu à une mort par strangulation et à un viol.
Figure aussi le meurtre de Nathalie Boyer, une adolescente de 15 ans, disparue un jour d’été en 1988 à Villefontaine (Isère). Un cheminot l’avait retrouvée égorgée le lendemain sur un sentier près de la voie d’un chemin de fer à Saint-Quentin-Fallavier.
Les deux derniers dossiers transférés impliquent des adultes et sont plus contemporains : il s’agit de ceux de Leila Afif, tuée par balle en 2000 à La Verpillière (Isère), et de Miyreim Huysien, une prostituée retrouvée lardée de coups couteaux dans le bois de Boulogne à Paris en juin 2017.
Des enquêtes dans l’impasse
Ces 107 dossiers analysés ont été proposés au nouveau pôle de Nanterre pour plus de la moitié par les services d’enquête, selon des critères préétablis. Il n’existe pas, en effet, de définition pénale du cold case en France. Le dossier doit concerner un crime de sang (assassinat, meurtre, enlèvement suivi de mort, empoisonnement, disparitions criminelles…) ou de sexe (viols mais uniquement à caractère sériel). Le mobile ne doit pas être apparent, ce qui exclut tout règlement de comptes, lié, par exemple, à un trafic de stupéfiants.
Enfin, l’affaire doit avoir au moins 18 mois d’ancienneté — car la majeure partie des meurtres sont résolus en un an. Au-delà, les traces, notamment téléphoniques, pour confondre un suspect s’amoindrissent. Le risque d’enlisement augmente.
Surtout, le dossier doit être dans une impasse totale : un cold case « actif », c’est-à-dire avec des investigations qui sont encore régulièrement menées localement, n’est pas destiné à rejoindre la juridiction nationale. C’est le cas de l’affaire de la mystérieuse tuerie de Chevaline (quatre morts en Haute-Savoie en 2012) où, récemment encore, reconstitution et garde à vue de témoin potentiel ont été diligentées par les enquêteurs.
Les autres dossiers ont été proposés aux magistrats spécialisés par des parquets locaux, des avocats de victimes, des proches de victimes ou des citoyens directement. Dernière possibilité : le pôle s’est d’initiative intéressé à l’affaire car celle-ci a été médiatisée.
La juge qui a fait parler Fourniret
Ces sources multiples témoignent des difficultés de la justice à traiter ces dossiers qui n’ont jusqu’ici jamais été centralisés, ni reliés entre eux, laissant ainsi des pistes d’investigations potentielles en friches. Tous les cold case de France ne finiront pas entre les mains des magistrats du pôle de Nanterre, où les moyens humains sont encore limités.
Mais, à terme, il est prévu que la juridiction absorbe jusqu’à 150 dossiers, soit 50 pour chacune des trois juges d’instruction qui seront dans un premier temps nommées : Sabine Khéris, la juge qui a fait « parler » Fourniret et qui doit auditionner son épouse Monique Olivier ce jeudi 19 mai à Nanterre, Nathalie Turquey, la juge qui a identifié « Le Grêlé », et une troisième magistrate.
Elles auront alors la charge de donner une nouvelle dynamique d’enquête à ces dossiers pour espérer aboutir à l’identification d’un suspect. Et peut-être apporter des réponses aux familles des victimes, souvent dans le désarroi et le sentiment d’abandon.
Des affaires remontant jusqu’aux années 1970
La justice ne manquera pas de dossiers candidats. Les trois services d’enquête spécialisés dans les crimes complexes ont déjà recensé plus de 164 dossiers éligibles à l’estampillage « cold case ». L’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la Direction centrale de la police judiciaire en a ainsi sélectionné quatre-vingt-dix-huit, dont soixante déjà transmis au pôle pour analyse, la division Diane de la gendarmerie nationale, plus de soixante, et la brigade criminelle de la préfecture de police de Paris, six.
Les dossiers les plus anciens remontent à 1979 pour la police — Mireille Gledines, une jeune femme de 20 ans retrouvée nue à proximité d’une pierre ensanglantée dans un bois près de Toulon (Var), et 1972 pour la gendarmerie — la disparition inexpliquée des quatre membres de la famille Méchinaud en Charente. Les plus récents remontent à 2020… Un « cold case » n’est donc pas toujours d’un autre temps.
Autre nouveauté : la loi sur la confiance judiciaire permettra désormais aux policiers et gendarmes d’enquêter sur les parcours de vie de criminels, et plus seulement sur des faits spécifiques. Objectif : débusquer des tueurs en série — au moins trois victimes, selon la définition communément admise. Là encore, les génies du mal susceptibles de voir leur passé fouillé ne manquent pas : Nordahl Lelandais (le tueur de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer), François Vérove, alias Le Grêlé, Jacques Rançon (le tueur de Perpignan), Jean-Marc Reiser (suspecté du meurtre de Sophie Le Tan)…
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Le nouveau pôle judiciaire consacré aux crimes non élucidés, installé à Nanterre, fait ses premiers pas. Meurtres, disparitions, viols… Une centaine d’affaires criminelles non résolues ont été analysées pour l’heure, dont sept ont d’ores et déjà été transférées aux juges d’instruction.
Par Jérémie Pham-Lê et
Vincent Gautronneau
Lutter inlassablement contre l’oubli. Rattraper un tueur ou un violeur susceptibles de sévir encore. Rendre les corps de disparus à leurs familles. Tels sont les espoirs fondés sur le nouveau pôle judiciaire dédié « aux crimes en série et non élucidés » et lancé le 1er mars dernier à Nanterre (Hauts-de-Seine). Créée par la Loi pour la confiance judiciaire dans l’institution judiciaire, cette nouvelle juridiction nationale a pour mission de dépoussiérer et relancer les fameux « cold cases », ces affaires sans coupable oubliées ou disséminées partout en France dans des cabinets de juges déjà surchargés de dossiers du quotidien.
La disparition d’Estelle Mouzin, les meurtres du tueur-flic le Grêlé… Autant de crimes qui ont marqué la mémoire collective, se sont égarés dans les méandres judiciaires avant d’être résolus des décennies plus tard, à la faveur des avancées de la science et de la pugnacité d’enquêteurs et magistrats.
Après deux mois d’existence, l’activité du pôle cold case est en plein essor. Selon nos informations, au 16 mai 2022, 107 affaires criminelles non résolues ont été analysées par la nouvelle juridiction spécialisée et sont susceptibles d’y être transférées. Sept d’entre elles ont d’ores et déjà donné lieu à des ouvertures d’informations judiciaires par le parquet de Nanterre, autrement dit à de nouvelles enquêtes confiées aux juges d’instruction du pôle cold case.
Des dossiers emblématiques et d’autres moins médiatisées
Il y a des dossiers emblématiques, comme les trois reliés à « l’Ogre des Ardennes » Michel Fourniret, le tueur en série décédé en mai 2021 : les meurtres de Marie-Angèle Domece et Joanna Parrish (1988 et 1990, dans l’Yonne), la disparition de Lydie Logé (1993, dans l’Orne) et la disparition de la petite Estelle Mouzin (2003, Seine-et-Marne).
Mais il y a également des dossiers moins connus du public. Ainsi du meurtre de la jeune Hemma Davy-Greedharry. En 1987, cette jeune fille de 10 ans avait été enlevée à Malakoff (Hauts-de-Seine) alors qu’elle partait acheter une équerre. Son corps nu avait été découvert en flammes deux heures plus tard sur un parking de Châtillon, et l’autopsie avait conclu à une mort par strangulation et à un viol.
Figure aussi le meurtre de Nathalie Boyer, une adolescente de 15 ans, disparue un jour d’été en 1988 à Villefontaine (Isère). Un cheminot l’avait retrouvée égorgée le lendemain sur un sentier près de la voie d’un chemin de fer à Saint-Quentin-Fallavier.
Les deux derniers dossiers transférés impliquent des adultes et sont plus contemporains : il s’agit de ceux de Leila Afif, tuée par balle en 2000 à La Verpillière (Isère), et de Miyreim Huysien, une prostituée retrouvée lardée de coups couteaux dans le bois de Boulogne à Paris en juin 2017.
Des enquêtes dans l’impasse
Ces 107 dossiers analysés ont été proposés au nouveau pôle de Nanterre pour plus de la moitié par les services d’enquête, selon des critères préétablis. Il n’existe pas, en effet, de définition pénale du cold case en France. Le dossier doit concerner un crime de sang (assassinat, meurtre, enlèvement suivi de mort, empoisonnement, disparitions criminelles…) ou de sexe (viols mais uniquement à caractère sériel). Le mobile ne doit pas être apparent, ce qui exclut tout règlement de comptes, lié, par exemple, à un trafic de stupéfiants.
Enfin, l’affaire doit avoir au moins 18 mois d’ancienneté — car la majeure partie des meurtres sont résolus en un an. Au-delà, les traces, notamment téléphoniques, pour confondre un suspect s’amoindrissent. Le risque d’enlisement augmente.
Surtout, le dossier doit être dans une impasse totale : un cold case « actif », c’est-à-dire avec des investigations qui sont encore régulièrement menées localement, n’est pas destiné à rejoindre la juridiction nationale. C’est le cas de l’affaire de la mystérieuse tuerie de Chevaline (quatre morts en Haute-Savoie en 2012) où, récemment encore, reconstitution et garde à vue de témoin potentiel ont été diligentées par les enquêteurs.
Les autres dossiers ont été proposés aux magistrats spécialisés par des parquets locaux, des avocats de victimes, des proches de victimes ou des citoyens directement. Dernière possibilité : le pôle s’est d’initiative intéressé à l’affaire car celle-ci a été médiatisée.
La juge qui a fait parler Fourniret
Ces sources multiples témoignent des difficultés de la justice à traiter ces dossiers qui n’ont jusqu’ici jamais été centralisés, ni reliés entre eux, laissant ainsi des pistes d’investigations potentielles en friches. Tous les cold case de France ne finiront pas entre les mains des magistrats du pôle de Nanterre, où les moyens humains sont encore limités.
Mais, à terme, il est prévu que la juridiction absorbe jusqu’à 150 dossiers, soit 50 pour chacune des trois juges d’instruction qui seront dans un premier temps nommées : Sabine Khéris, la juge qui a fait « parler » Fourniret et qui doit auditionner son épouse Monique Olivier ce jeudi 19 mai à Nanterre, Nathalie Turquey, la juge qui a identifié « Le Grêlé », et une troisième magistrate.
Elles auront alors la charge de donner une nouvelle dynamique d’enquête à ces dossiers pour espérer aboutir à l’identification d’un suspect. Et peut-être apporter des réponses aux familles des victimes, souvent dans le désarroi et le sentiment d’abandon.
Des affaires remontant jusqu’aux années 1970
La justice ne manquera pas de dossiers candidats. Les trois services d’enquête spécialisés dans les crimes complexes ont déjà recensé plus de 164 dossiers éligibles à l’estampillage « cold case ». L’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la Direction centrale de la police judiciaire en a ainsi sélectionné quatre-vingt-dix-huit, dont soixante déjà transmis au pôle pour analyse, la division Diane de la gendarmerie nationale, plus de soixante, et la brigade criminelle de la préfecture de police de Paris, six.
Les dossiers les plus anciens remontent à 1979 pour la police — Mireille Gledines, une jeune femme de 20 ans retrouvée nue à proximité d’une pierre ensanglantée dans un bois près de Toulon (Var), et 1972 pour la gendarmerie — la disparition inexpliquée des quatre membres de la famille Méchinaud en Charente. Les plus récents remontent à 2020… Un « cold case » n’est donc pas toujours d’un autre temps.
Autre nouveauté : la loi sur la confiance judiciaire permettra désormais aux policiers et gendarmes d’enquêter sur les parcours de vie de criminels, et plus seulement sur des faits spécifiques. Objectif : débusquer des tueurs en série — au moins trois victimes, selon la définition communément admise. Là encore, les génies du mal susceptibles de voir leur passé fouillé ne manquent pas : Nordahl Lelandais (le tueur de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer), François Vérove, alias Le Grêlé, Jacques Rançon (le tueur de Perpignan), Jean-Marc Reiser (suspecté du meurtre de Sophie Le Tan)…
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Re: Cellule Cold Case
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"Ces 98 dossiers ont été sélectionnés en fonction de "l'ancienneté des faits" et du "risque qu'ils tombent dans la prescription", explique Franck Dannerolle, le chef de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), référent sur les "cold cases" en France. "La sérialité avérée ou fortement suspectés des faits", "certains modes opératoires particulièrement violents", ou encore "la victimologie de certaines victimes comme les enfants" ont fait l'objet d'une "attention particulière" pour effectuer cette sélection. Il reste à rajouter à ces 98 dossiers ceux de la gendarmerie et de la préfecture de police de Paris."
"Ces 98 dossiers ont été sélectionnés en fonction de "l'ancienneté des faits" et du "risque qu'ils tombent dans la prescription", explique Franck Dannerolle, le chef de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), référent sur les "cold cases" en France. "La sérialité avérée ou fortement suspectés des faits", "certains modes opératoires particulièrement violents", ou encore "la victimologie de certaines victimes comme les enfants" ont fait l'objet d'une "attention particulière" pour effectuer cette sélection. Il reste à rajouter à ces 98 dossiers ceux de la gendarmerie et de la préfecture de police de Paris."
Sortcière
Re: Cellule Cold Case
Salle blindée, magistrats, accueil des familles de victimes... Comment le tribunal de Nanterre organise le pôle cold cases
L’unité dédiée aux crimes en série et non élucidés, installée au tribunal judiciaire de Nanterre le 1er mars, a été mise en œuvre en un temps record. Ce pôle à compétence nationale exige une réorganisation conséquente du palais de justice. Un premier bilan d’étape a été dressé ce mercredi.
Par Valérie Mahaut
Le 18 mai 2022 à 20h12
La création du pôle cold cases, au tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), est le contre-exemple de la lenteur de la justice. Certes, si l’unité spécialisée dans les crimes en série ou non élucidés se met doucement en place, en deux mois et demi, elle a déjà établi son fonctionnement. Catherine Pautrat, présidente du tribunal judiciaire de Nanterre, et Pascal Prache, procureur de Nanterre, ont dressé un premier bilan d’étape ce mercredi, lors d’un point presse.
Armoires, immenses tableaux : des locaux spécialement aménagés
Une aile entière du palais de justice va être dégagée pour accueillir les cabinets des trois juges d’instruction, leurs greffiers et les trois magistrats du parquet de l’unité. Mais aussi les dossiers, parfois très volumineux, dans une salle spécialement aménagée, dans laquelle sont déjà installées vingt armoires. Alors que jusqu’à présent, le pôle ne s’est saisi que de sept dossiers, le tiers des armoires est déjà occupé.
Une autre salle sera aménagée pour accueillir les écrans et tableaux que les magistrats utilisent pour mener leurs investigations, selon des « méthodes spécifiques » adaptées aux dossiers oubliés, anciens, complexes. Il s’agit par exemple des immenses tableaux de carte mentale, « une projection physique à l’échelle du temps de l’affaire criminelle », précise Catherine Pautrat. Les travaux vont débuter le mois prochain et devraient être achevés début septembre, quand l’équipe sera au complet.
Une salle blindée pour les scellés
Pour accueillir les pièces à conviction, une pièce va être construite dans les sous-sols du tribunal. Une salle de 150 m2, blindée pour la protéger des cambriolages, ventilée et dont les conditions d’hygrométrie garantiront la conservation des scellés, fragiles pour certains. Aujourd’hui et jusqu’au moment où la salle des scellés sera prête, à la fin de l’année, les pièces à conviction sont conservées dans les juridictions initiales.
Des familles accompagnées
L’une des salles de l’aile dédiée permettra aussi d’accueillir les proches de victimes. « Il faut une grande disponibilité pour recevoir ces familles qui ont besoin d’une écoute bienveillante », souligne Catherine Pautrat. « Nous sommes en lien avec le réseau France victimes », précise Pascal Prache. L’association, déployée sur toute la France, pourra recevoir les familles dans ses 132 antennes.
Sept dossiers à l’instruction, quatorze procédures attendues
Dès le 1er mars, date de la création officielle du pôle, la juge Sabine Kheris a pris ses fonctions à Nanterre. Avec elle, sont arrivés les trois dossiers Fourniret, sur lesquels elle travaillait à Paris, et celui du meurtre d’une prostituée bulgare tuée à Paris en 2007. Puis tout récemment, le pôle s’est saisi de trois autres meurtres non élucidés, dont celui de la petite Hemma Greedhary, retrouvée morte à Malakoff en 1987.
Dans les jours qui viennent, selon ce qu’indique le procureur Pascal Prache, le parquet d’Evry va transmettre à Nanterre le dossier du meurtre de Sabine Dumont, elle aussi tuée en 1987, car des similitudes laissent supposer qu’un même auteur aurait pu commettre ces deux derniers crimes. Dans les jours qui viennent, quatorze procédures arriveront à Nanterre, dont dix donneront lieu à ouverture d’information judiciaire tandis que les quatre autres feront l’objet d’enquêtes préliminaires.
Six magistrats en septembre
Ces premiers dossiers d’instruction sont donc dans le cabinet de la juge Kheris, que deux autres juges rejoindront en septembre...
Créer une mémoire criminelle
Au-delà des critères fixés par la loi et détaillés dans une circulaire du 25 février, le parquet de Nanterre privilégie « le pragmatisme » pour retenir les affaires que le pôle cold cases tentera d’élucider. « On se demande systématiquement quelle plus-value on peut apporter », résume le procureur. C’est ce que font les magistrats sur la centaine de dossiers actuellement à l’étude, 107 précisément ce mercredi.
« Mais ça bouge tous les jours », indique Pascal Prache, qui insiste sur l’un des enjeux majeurs du pôle : « Asseoir une mémoire criminelle pour éviter la déperdition des informations ». Le travail d’analyse des dossiers, qu’ils soient retenus ou non par le pôle, en est une première étape.
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L’unité dédiée aux crimes en série et non élucidés, installée au tribunal judiciaire de Nanterre le 1er mars, a été mise en œuvre en un temps record. Ce pôle à compétence nationale exige une réorganisation conséquente du palais de justice. Un premier bilan d’étape a été dressé ce mercredi.
Par Valérie Mahaut
Le 18 mai 2022 à 20h12
La création du pôle cold cases, au tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), est le contre-exemple de la lenteur de la justice. Certes, si l’unité spécialisée dans les crimes en série ou non élucidés se met doucement en place, en deux mois et demi, elle a déjà établi son fonctionnement. Catherine Pautrat, présidente du tribunal judiciaire de Nanterre, et Pascal Prache, procureur de Nanterre, ont dressé un premier bilan d’étape ce mercredi, lors d’un point presse.
Armoires, immenses tableaux : des locaux spécialement aménagés
Une aile entière du palais de justice va être dégagée pour accueillir les cabinets des trois juges d’instruction, leurs greffiers et les trois magistrats du parquet de l’unité. Mais aussi les dossiers, parfois très volumineux, dans une salle spécialement aménagée, dans laquelle sont déjà installées vingt armoires. Alors que jusqu’à présent, le pôle ne s’est saisi que de sept dossiers, le tiers des armoires est déjà occupé.
Une autre salle sera aménagée pour accueillir les écrans et tableaux que les magistrats utilisent pour mener leurs investigations, selon des « méthodes spécifiques » adaptées aux dossiers oubliés, anciens, complexes. Il s’agit par exemple des immenses tableaux de carte mentale, « une projection physique à l’échelle du temps de l’affaire criminelle », précise Catherine Pautrat. Les travaux vont débuter le mois prochain et devraient être achevés début septembre, quand l’équipe sera au complet.
Une salle blindée pour les scellés
Pour accueillir les pièces à conviction, une pièce va être construite dans les sous-sols du tribunal. Une salle de 150 m2, blindée pour la protéger des cambriolages, ventilée et dont les conditions d’hygrométrie garantiront la conservation des scellés, fragiles pour certains. Aujourd’hui et jusqu’au moment où la salle des scellés sera prête, à la fin de l’année, les pièces à conviction sont conservées dans les juridictions initiales.
Des familles accompagnées
L’une des salles de l’aile dédiée permettra aussi d’accueillir les proches de victimes. « Il faut une grande disponibilité pour recevoir ces familles qui ont besoin d’une écoute bienveillante », souligne Catherine Pautrat. « Nous sommes en lien avec le réseau France victimes », précise Pascal Prache. L’association, déployée sur toute la France, pourra recevoir les familles dans ses 132 antennes.
Sept dossiers à l’instruction, quatorze procédures attendues
Dès le 1er mars, date de la création officielle du pôle, la juge Sabine Kheris a pris ses fonctions à Nanterre. Avec elle, sont arrivés les trois dossiers Fourniret, sur lesquels elle travaillait à Paris, et celui du meurtre d’une prostituée bulgare tuée à Paris en 2007. Puis tout récemment, le pôle s’est saisi de trois autres meurtres non élucidés, dont celui de la petite Hemma Greedhary, retrouvée morte à Malakoff en 1987.
Dans les jours qui viennent, selon ce qu’indique le procureur Pascal Prache, le parquet d’Evry va transmettre à Nanterre le dossier du meurtre de Sabine Dumont, elle aussi tuée en 1987, car des similitudes laissent supposer qu’un même auteur aurait pu commettre ces deux derniers crimes. Dans les jours qui viennent, quatorze procédures arriveront à Nanterre, dont dix donneront lieu à ouverture d’information judiciaire tandis que les quatre autres feront l’objet d’enquêtes préliminaires.
Six magistrats en septembre
Ces premiers dossiers d’instruction sont donc dans le cabinet de la juge Kheris, que deux autres juges rejoindront en septembre...
Créer une mémoire criminelle
Au-delà des critères fixés par la loi et détaillés dans une circulaire du 25 février, le parquet de Nanterre privilégie « le pragmatisme » pour retenir les affaires que le pôle cold cases tentera d’élucider. « On se demande systématiquement quelle plus-value on peut apporter », résume le procureur. C’est ce que font les magistrats sur la centaine de dossiers actuellement à l’étude, 107 précisément ce mercredi.
« Mais ça bouge tous les jours », indique Pascal Prache, qui insiste sur l’un des enjeux majeurs du pôle : « Asseoir une mémoire criminelle pour éviter la déperdition des informations ». Le travail d’analyse des dossiers, qu’ils soient retenus ou non par le pôle, en est une première étape.
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double meurtre du stand de tir de Brest
Bretagne. Un nouveau regard sur le double meurtre du stand de tir de Brest
Qui a exécuté François Picard et Pol Creton, en octobre 1996, à Brest (Finistère) ? Et pourquoi ? Énigme depuis 26 ans, le double meurtre du stand de tir, sera-t-il résolu, maintenant qu’il est confié au pôle judiciaire de Nanterre dédié aux cold cases ?
Vingt-six années ont passé. La litanie des faits divers n’a pas effacé le souvenir de ce qui est communément appelé, dans le Finistère, « le double meurtre du stand de tir ». Le dimanche 13 octobre 1996, deux hommes sans histoires étaient assassinés par balles, à Guilers, aux portes de Brest. François Picard, 52 ans, père de trois enfants, était pharmacien chimiste à la préfecture maritime de Brest. Pol Creton, 32 ans, papa d’une fillette, était spécialiste des mammifères marins au sein d’Océanopolis. Leur point commun ? Tous deux étaient adhérents du club de tir de la Marine, dont le stand était implanté en bordure du terrain militaire de la Villeneuve, non loin du parc des expositions de Brest.
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Froide exécution ?
Ce double meurtre combine amateurisme apparent et froide détermination. Il est 9 h, ce 13 octobre 1996. François Picard et Pol Creton s‘apprêtent à ouvrir la porte blindée du stand de tir de l’Union sportive de l’Arsenal maritime, niché à proximité du bois de Kéroual, un endroit prisé des joggers. Alors qu‘ils vont tourner la clé dans la serrure du local, ils sont abattus, chacun de deux balles dans le thorax, puis achevés d’une balle dans la nuque. Une froide exécution ? L’arme employée est une carabine 22 long rifle, peu utilisée par le grand banditisme. Les deux hommes auraient été fouillés. Trois armes qu’avait apportées François Picard - deux pistolets de précision et un 357 Magnum - sont dérobées. L’un des pistolets sera retrouvé, abandonné dans un fossé.
Des dealers dérangés pendant une transaction ?
Deux hommes en fuite sont aperçus, s’engouffrant dans une voiture qui pourrait être une Talbot Horizon de couleur bleue. Ils ont pris soin de découper le grillage du site militaire pour rejoindre le parking de Penfeld. Venaient-ils chercher des armes en vue d’un mauvais coup ? La section de recherches de Rennes met en place une cellule d’enquête. La piste de dealers dérangés pendant une transaction est explorée, en vain. La découverte des portefeuilles des victimes, quatre jours plus tard, dans une poubelle du souterrain de la gare de Landerneau, met aussi les enquêteurs sur la piste de gens du voyage, dont un camp est implanté à proximité. Là encore, chou blanc.
« Nous ne baissons pas les bras ! »
Alors les gendarmes décortiquent la vie des victimes. Spécialiste en radiobiologie, François Picard a-t-il pu avoir connaissance de relevés inquiétants de radioactivité en rade de Brest ? Son ordinateur a d’ailleurs disparu de son bureau deux jours après sa mort. Cette piste ne débouche sur rien. Les gendarmes sont dessaisis en janvier 2001, au profit de la police judiciaire. Un ADN incomplet sur un mégot, la découverte d’un chargeur de 22 long rifle dans une casse de Guilers ou la requête d’un détenu souhaitant témoigner ne donneront pas davantage de résultats. À l’automne 2007, des enquêteurs parisiens de l’Office central de répression des violences faites aux personnes viendront épauler leurs collègues brestois. Douze suspects seront simultanément interpellés, sans plus de résultats. « Nous ne baissons pas les bras ! », reprend Me Labat.
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Le pôle judiciaire de Nanterre va également reprendre le dossier la disparition d’une jeune femme, Khadija Bengrine, au milieu des années 2000
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Qui a exécuté François Picard et Pol Creton, en octobre 1996, à Brest (Finistère) ? Et pourquoi ? Énigme depuis 26 ans, le double meurtre du stand de tir, sera-t-il résolu, maintenant qu’il est confié au pôle judiciaire de Nanterre dédié aux cold cases ?
Vingt-six années ont passé. La litanie des faits divers n’a pas effacé le souvenir de ce qui est communément appelé, dans le Finistère, « le double meurtre du stand de tir ». Le dimanche 13 octobre 1996, deux hommes sans histoires étaient assassinés par balles, à Guilers, aux portes de Brest. François Picard, 52 ans, père de trois enfants, était pharmacien chimiste à la préfecture maritime de Brest. Pol Creton, 32 ans, papa d’une fillette, était spécialiste des mammifères marins au sein d’Océanopolis. Leur point commun ? Tous deux étaient adhérents du club de tir de la Marine, dont le stand était implanté en bordure du terrain militaire de la Villeneuve, non loin du parc des expositions de Brest.
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Froide exécution ?
Ce double meurtre combine amateurisme apparent et froide détermination. Il est 9 h, ce 13 octobre 1996. François Picard et Pol Creton s‘apprêtent à ouvrir la porte blindée du stand de tir de l’Union sportive de l’Arsenal maritime, niché à proximité du bois de Kéroual, un endroit prisé des joggers. Alors qu‘ils vont tourner la clé dans la serrure du local, ils sont abattus, chacun de deux balles dans le thorax, puis achevés d’une balle dans la nuque. Une froide exécution ? L’arme employée est une carabine 22 long rifle, peu utilisée par le grand banditisme. Les deux hommes auraient été fouillés. Trois armes qu’avait apportées François Picard - deux pistolets de précision et un 357 Magnum - sont dérobées. L’un des pistolets sera retrouvé, abandonné dans un fossé.
Des dealers dérangés pendant une transaction ?
Deux hommes en fuite sont aperçus, s’engouffrant dans une voiture qui pourrait être une Talbot Horizon de couleur bleue. Ils ont pris soin de découper le grillage du site militaire pour rejoindre le parking de Penfeld. Venaient-ils chercher des armes en vue d’un mauvais coup ? La section de recherches de Rennes met en place une cellule d’enquête. La piste de dealers dérangés pendant une transaction est explorée, en vain. La découverte des portefeuilles des victimes, quatre jours plus tard, dans une poubelle du souterrain de la gare de Landerneau, met aussi les enquêteurs sur la piste de gens du voyage, dont un camp est implanté à proximité. Là encore, chou blanc.
« Nous ne baissons pas les bras ! »
Alors les gendarmes décortiquent la vie des victimes. Spécialiste en radiobiologie, François Picard a-t-il pu avoir connaissance de relevés inquiétants de radioactivité en rade de Brest ? Son ordinateur a d’ailleurs disparu de son bureau deux jours après sa mort. Cette piste ne débouche sur rien. Les gendarmes sont dessaisis en janvier 2001, au profit de la police judiciaire. Un ADN incomplet sur un mégot, la découverte d’un chargeur de 22 long rifle dans une casse de Guilers ou la requête d’un détenu souhaitant témoigner ne donneront pas davantage de résultats. À l’automne 2007, des enquêteurs parisiens de l’Office central de répression des violences faites aux personnes viendront épauler leurs collègues brestois. Douze suspects seront simultanément interpellés, sans plus de résultats. « Nous ne baissons pas les bras ! », reprend Me Labat.
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Le pôle judiciaire de Nanterre va également reprendre le dossier la disparition d’une jeune femme, Khadija Bengrine, au milieu des années 2000
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Re: Cellule Cold Case
Bonjour,
J'ai complété la liste (que l'on avait déjà commencé) des dossiers transférés à la cellule cold-case de Nanterre.
Il en manque pas mal donc si jamais vous avez des infos j'éditerai au fur et à mesure.
J'ai vraiment mis les informations officielles, je n'ai pas mis l'ensemble des disparues d'une zone (exemple Isère) ou les victimes potentielles des tueurs en série mais vraiment celles qui sont pistées pour l'instant.
- Famille Méchinaud
- Les disparues de l'A6 (Sylvie Aubert, Nathalie Maire, Carole Soltyziak)
- Tatiana Andujar
- Fabrice Ladoux
- Marion Wagon
- Marie-Hélène Audoye
- Khadidja Bengrine
- Charazed Bendouiou
- Hemma Davy-Greedharry
- Nathalie Boyer
- Leila Afif
- Miyreim Huysien
- Francis Montmaud
- Caroline Marcel
- Danièle Bernard
- Didier Seignole
- Paquita Parra
- Robert Drouvin, Marianne Kubala
- François Picard, Pol Creton
- Mireille Gledines
- Anaïs Marcelli
- Marie-Ange Billoud
- Laétitia Czuba
- Martine Chide, Yves Belluardo
- Christiane Commeau
- Tuerie de Chevaline
- Virginie Raymond
- Corinne Bigler
- Mathieu Haulbert
- Marie-Michèle Calvez
- Cécile Vallin
- Muriel Théron
- Marcelle et Claudine Nougué-Cazenave
- Olivier Fargues
- Tiphaine Véron
- Florence Bloise
- Silja Trindler ajouts
Parcours Criminels:
- Michel Fourniret (Estelle Mouzin, Lydie Logé, Joanna Parrish, Marie-Angèle Domece).
- François Vérove
- Patrice Alègre (Hélène Loubradou, Corrine Lazzari, Line Galbardi, Valérie Réorda et Edith Schleichardt).
- Willy Van Coppernolle (Ludovic Janvier, Grégory Dubrulle).
- Jacques Rançon
- Nordahl Lelandais (Jean-Christophe Morin, Ahmed Hamadou)
En pourparlers : Youssef Houacine, Marine Boisseranc,Olivier Fargues, Marie-Michèle Calvez, Virgnie Bluzet, Julie Michel, Marie-Claire Bégo.
J'ai complété la liste (que l'on avait déjà commencé) des dossiers transférés à la cellule cold-case de Nanterre.
Il en manque pas mal donc si jamais vous avez des infos j'éditerai au fur et à mesure.
J'ai vraiment mis les informations officielles, je n'ai pas mis l'ensemble des disparues d'une zone (exemple Isère) ou les victimes potentielles des tueurs en série mais vraiment celles qui sont pistées pour l'instant.
- Famille Méchinaud
- Les disparues de l'A6 (Sylvie Aubert, Nathalie Maire, Carole Soltyziak)
- Tatiana Andujar
- Fabrice Ladoux
- Marion Wagon
- Marie-Hélène Audoye
- Khadidja Bengrine
- Charazed Bendouiou
- Hemma Davy-Greedharry
- Nathalie Boyer
- Leila Afif
- Miyreim Huysien
- Francis Montmaud
- Caroline Marcel
- Danièle Bernard
- Didier Seignole
- Paquita Parra
- Robert Drouvin, Marianne Kubala
- François Picard, Pol Creton
- Mireille Gledines
- Anaïs Marcelli
- Marie-Ange Billoud
- Laétitia Czuba
- Martine Chide, Yves Belluardo
- Christiane Commeau
- Tuerie de Chevaline
- Virginie Raymond
- Corinne Bigler
- Mathieu Haulbert
- Marie-Michèle Calvez
- Cécile Vallin
- Muriel Théron
- Marcelle et Claudine Nougué-Cazenave
- Olivier Fargues
- Tiphaine Véron
- Florence Bloise
- Silja Trindler ajouts
Parcours Criminels:
- Michel Fourniret (Estelle Mouzin, Lydie Logé, Joanna Parrish, Marie-Angèle Domece).
- François Vérove
- Patrice Alègre (Hélène Loubradou, Corrine Lazzari, Line Galbardi, Valérie Réorda et Edith Schleichardt).
- Willy Van Coppernolle (Ludovic Janvier, Grégory Dubrulle).
- Jacques Rançon
- Nordahl Lelandais (Jean-Christophe Morin, Ahmed Hamadou)
En pourparlers : Youssef Houacine, Marine Boisseranc,
Manor
Re: Cellule Cold Case
2023
Le pôle judiciaire cold cases s’intéresse à quatre tueurs. Jacques Rançon, condamné deux fois à la perpétuité pour viol et meurtre, surnommé le "tueur de la gare de Perpignan". Patrick Trémeau, 18 victimes, on l’appelle "le violeur des parkings". Pascal Jardin a lui tué de 123 coups de couteaux sa victime. Pascal Lafolie, a été mis en examen pour le viol d’une lycéenne l’an dernier. Peut-on relier ces hommes à d’autres crimes ? C’est ce que cherche à savoir le nouveau pôle cold case crée en mars dernier à Nanterre (Hauts-de-Seine).
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Je me souvenais de Nadège Desnoix mais j'avais oublié le nom du prédateur Pascal Lafolie.
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Ce Pascal Lafolie, âgé de 55 ans, a été mis en examen et incarcéré pour en décembre 21 soit 27 ans après le meurtre de Nadège. La jeune fille avait été agressée sexuellement puis poignardée.
Le pôle judiciaire cold cases s’intéresse à quatre tueurs. Jacques Rançon, condamné deux fois à la perpétuité pour viol et meurtre, surnommé le "tueur de la gare de Perpignan". Patrick Trémeau, 18 victimes, on l’appelle "le violeur des parkings". Pascal Jardin a lui tué de 123 coups de couteaux sa victime. Pascal Lafolie, a été mis en examen pour le viol d’une lycéenne l’an dernier. Peut-on relier ces hommes à d’autres crimes ? C’est ce que cherche à savoir le nouveau pôle cold case crée en mars dernier à Nanterre (Hauts-de-Seine).
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Je me souvenais de Nadège Desnoix mais j'avais oublié le nom du prédateur Pascal Lafolie.
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Ce Pascal Lafolie, âgé de 55 ans, a été mis en examen et incarcéré pour en décembre 21 soit 27 ans après le meurtre de Nadège. La jeune fille avait été agressée sexuellement puis poignardée.
Re: Cellule Cold Case
Bonjour,
J'avais oublié de rajouter ces dossiers dans ma liste, à éditer si quelqu'un en a l'envie.
- Virginie Raymond
- Corinne Bigler
- Mathieu Haulbert
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Les deux plus emblématiques cold cases de Besançon, les meurtres irrésolus de Virginie Raymond en 1987 et de Corinne Bigler en 1992, ont été confiés à de nouveaux juges d’instructions spécialisés de Nanterre.
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Le petit garçon avait disparu en juin 1983, à l'âge de 10 ans, à Peyroules. L'ouverture, en mars, du pôle "cold case" de Nanterre, redonne un nouvel élan à cette affaire.
J'avais oublié de rajouter ces dossiers dans ma liste, à éditer si quelqu'un en a l'envie.
- Virginie Raymond
- Corinne Bigler
- Mathieu Haulbert
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Les deux plus emblématiques cold cases de Besançon, les meurtres irrésolus de Virginie Raymond en 1987 et de Corinne Bigler en 1992, ont été confiés à de nouveaux juges d’instructions spécialisés de Nanterre.
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Le petit garçon avait disparu en juin 1983, à l'âge de 10 ans, à Peyroules. L'ouverture, en mars, du pôle "cold case" de Nanterre, redonne un nouvel élan à cette affaire.
Manor
Re: Cellule Cold Case
Manor a écrit:Bonjour,
J'avais oublié de rajouter ces dossiers dans ma liste, à éditer si quelqu'un en a l'envie.
- Virginie Raymond
- Corinne Bigler
- Mathieu Haulbert
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Les deux plus emblématiques cold cases de Besançon, les meurtres irrésolus de Virginie Raymond en 1987 et de Corinne Bigler en 1992, ont été confiés à de nouveaux juges d’instructions spécialisés de Nanterre.
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Le petit garçon avait disparu en juin 1983, à l'âge de 10 ans, à Peyroules. L'ouverture, en mars, du pôle "cold case" de Nanterre, redonne un nouvel élan à cette affaire.
Merci Manor. Je les ai ajouté à ta liste.
Pour Mathieu, il y a un fil ouvert ici:
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Re: Cellule Cold Case
Merci Manor , merci Kassandra.
Lisetoct
Re: Cellule Cold Case
Lisetoct
Re: Cellule Cold Case
Lisetoct
Re: Cellule Cold Case
Kassandra88 a écrit:Merci Lisetoct.
Je n'avais jamais entendu parler de cette affaire.
Moi non plus Kassandra . Il est vrai que dans les années 80/90 , elles étaient quasiment passées sous silence .
Ou du moins internet n'existait pas
Bizarrement, dans les années 50/60 , grâce à ma mère et à ma GMP ( qui étaient abonnées à de nombreux journaux)
j'ai été informée très jeune de tous ces "faits divers". Donc, je savais que ça existait .
Lisetoct
Re: Cellule Cold Case
Bonjour,
Donc le dossier Marie-Michèle Calvez a été officiellement transféré.
J'avais oublié d'y mettre Cécile Vallin aussi.
On peut ajouter le dossier Muriel Théron:
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Ainsi que Marcelle et Claudine Nougué-Cazenave, affaire très peu connue.
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- Marie-Michèle Calvez
- Cécile Vallin
- Muriel Théron
- Marcelle et Claudine Nougué-Cazenave
Donc le dossier Marie-Michèle Calvez a été officiellement transféré.
J'avais oublié d'y mettre Cécile Vallin aussi.
On peut ajouter le dossier Muriel Théron:
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Ainsi que Marcelle et Claudine Nougué-Cazenave, affaire très peu connue.
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- Marie-Michèle Calvez
- Cécile Vallin
- Muriel Théron
- Marcelle et Claudine Nougué-Cazenave
Manor
Re: Cellule Cold Case
A également été transfére au Pôle Cold Cases le dossier du meurtre de la petite Anaïs Marcelli, à Mulhouse.
Cette Info a éte donnée par BFM dans Affaire Suivante (il y a 2 ou 3 numéros.)
Et autre info importante : malheureusement, le grand-père qui était un bon suspect est décédé
en décembre 2022 !
Cette Info a éte donnée par BFM dans Affaire Suivante (il y a 2 ou 3 numéros.)
Et autre info importante : malheureusement, le grand-père qui était un bon suspect est décédé
en décembre 2022 !
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Cellule Cold Case
ruth a écrit:A également été transfére au Pôle Cold Cases le dossier du meurtre de la petite Anaïs Marcelli, à Mulhouse.
Cette Info a éte donnée par BFM dans Affaire Suivante (il y a 2 ou 3 numéros.)
Et autre info importante : malheureusement, le grand-père qui était un bon suspect est décédé
en décembre 2022 !
Merci Ruth.
Un bon ou le bon?
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: NON ÉLUCIDÉ
Cellule Cold cases, É. Foray, M.Boisseranc, S.Alloard, C.Giboire, K.Leroy, J.Heusèle, S. Viguier...
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