Les tueries du Brabant Belgique

Tueurs du Brabant: la fin de l'enquête sera annoncée ce vendredi 28 juin, selon des sources proches du dossier
Le parquet fédéral a convié la presse au Justitia, à Haren, ce vendredi 28 juin 2024 à 11h30 au sujet du dossier des tueurs du Brabant.
Belga. Publié le 25-06-2024
Cette enquête, qui concerne des vagues d'attaques dans des supermarchés en 1983 et 1985, est ouverte depuis plus de 40 ans. D'après des sources proches de l'affaire, le parquet fédéral devrait annoncer qu'il renonce à poursuivre cette enquête et qu'il demandera donc à fermer le dossier, sur lequel une dizaine de policiers travaillent toujours à plein temps
Les tueries du Brabant restent à ce jour l'une des principales affaires non résolues dans l'histoire judiciaire belge. Après des dizaines d'années de recherches et leur lot d'erreurs, après de multiples arrestations sans résultat et après de nouvelles investigations à la lumière des analyses génétiques, l'affaire pourrait être définitivement close dans les prochains jours, sans que la vérité n'ait jamais émergé sur les auteurs de ces crimes et leur mobile.

En 1983 puis en 1985, des individus masqués et lourdement armés ont commis des braquages meurtriers dans des grandes surfaces du Brabant wallon et du Brabant flamand. Ils ont tué 28 personnes. L'enquête sur ces faits, parmi les plus graves que la Belgique ait connus, aurait dû être prescrite 30 ans après le dernier braquage, mais une modification de la loi a donné aux enquêteurs la possibilité de prolonger les investigations jusqu'en 2025.
Néanmoins, le parquet fédéral, qui a repris en 2018 ce dossier lourd de deux millions de pages, avait déjà annoncé en août 2022 que, sans avancée réelle dans l'enquête au cours des mois suivants, celle-ci serait arrêtée.

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234873ŦSourisverte a écrit:Tueurs du Brabant: la fin de l'enquête sera annoncée ce vendredi 28 juin, selon des sources proches du dossier
Le parquet fédéral a convié la presse au Justitia, à Haren, ce vendredi 28 juin 2024 à 11h30 au sujet du dossier des tueurs du Brabant.

Pourtant, le 08 Fév 2024, 23:51, je publiais

Vers la fin de la prescription pour les crimes les plus graves?

234875ŦKassandra88 a écrit:

234873ŦSourisverte a écrit:Tueurs du Brabant: la fin de l'enquête sera annoncée ce vendredi 28 juin, selon des sources proches du dossier
Le parquet fédéral a convié la presse au Justitia, à Haren, ce vendredi 28 juin 2024 à 11h30 au sujet du dossier des tueurs du Brabant.

Pourtant, le 08 Fév 2024, 23:51, je publiais

Vers la fin de la prescription pour les crimes les plus graves?

Bonsoir,

En effet, et c’est peut-être même pour cette raison que certains ont intérêt à clôturer l’affaire!

Voilà, c'est fait:

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Je pense qu'en fait , il n'y a aucun...."mystère" , les auteurs sont parfaitement connus , il y a eu trop de portraits robots
faits , de recoupages de témoignages , d'indices concordants , pour qu'on ne sache toujours rien 40 ans après ,
faut arrêter de prendre les gens pour des cons....

235248ŦMIKE a écrit:Je pense qu'en fait , il n'y a aucun...."mystère" , les auteurs sont parfaitement connus , il y a eu trop de portraits robots
faits , de recoupages de témoignages , d'indices concordants ,  pour qu'on ne sache toujours rien 40 ans après ,
faut arrêter de prendre les gens pour des cons....

Ne faisant pas partie des personnes qui connaissent bien le dossier, je ne peux que vous donner mon impression. J'ai toujours eu le sentiment qu'il y a eu pas mal "d'étouffeurs", de gens qui ont mis pas mal de bâtons dans les roues de ceux qui recherchaient ceux qui tiraient les ficelles.
Le plus téméraires se sont d'ailleurs retrouvés à la circulation ou aux archives.
Mon intime conviction (mais bien sur je peux me tromper) est qu'il s'agit d'une opération dont le but était de déstabiliser le pays. Il y avait pas mal de mouvements de gauche qui manifestaient contre l'installation de missiles nucléaires à Kleine-Brogel, il fallait mettre fin à tout cela (il y a d'ailleurs eu un projet d'assassinat d'un ministre socialiste).
Vivant sous la peur, les gens ont voté très à droite ... et les meurtres ont cessé.

Le Grand Duché de Luxembourg et l'Italie ont aussi connu des opérations "Stay Behind"
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L'Italie (loge P2) a reconnu avoir tiré les ficelles:
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Tu as tout dit Kassandra…

Kassandra à écrit :

Ne faisant pas partie des personnes qui connaissent bien le dossier, je ne peux que vous donner mon impression. J'ai toujours eu le sentiment qu'il y a eu pas mal "d'étouffeurs", de gens qui ont mis pas mal de bâtons dans les roues de ceux qui recherchaient ceux qui tiraient les ficelles. Le ver était dans le fruit, le gibier se trouvait dans les chasseurs.
Le plus téméraires se sont d'ailleurs retrouvés à la circulation ou aux archives.
Mon intime conviction (mais bien sur je peux me tromper) est qu'il s'agit d'une opération dont le but était de déstabiliser le pays. Il y avait pas mal de mouvements de gauche qui manifestaient contre l'installation de missiles nucléaires à Kleine-Brogel, il fallait mettre fin à tout cela Le projet était déjà voté, accepté, lorsque les tueurs sont revenus en 1985.(il y a d'ailleurs eu un projet d'assassinat d'un ministre socialiste) (Le ministre Moureaux oui, mais cette histoire n'a rien à voir avec les TBW).
Vivant sous la peur, les gens ont voté très à droite ... et les meurtres ont cessé.
Il n'y a aucun rapport, car d'un point de vue gouvernemental, il n'y eu aucun changement : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Sur une ligne du temps ca donne :
-  Septembre 1985 : Attaques Braine et Overijse.
-  Octobre 1985 : Elections législatives. ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
-  Novembre 1985 : Attaque Alost.

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« Les Tueurs du Brabant sont des truands français qui auraient dû être arrêtés dès 1982 »
Il était seul contre tous. Mais ça, c’était avant. Désormais, Jean-Pierre Adam, policier à la retraite, ne fait plus cavalier seul. Un avocat Parisien rejoint son combat. Leur objectif, et non des moindres : faire éclater la vérité sur les Tueurs du Brabant. Une histoire moins mystérieuse qu’il n’y paraît, qui aurait dû être résolue dès 1982.

Les tueries du Brabant désignent une série d’attaques visant essentiellement des grands magasins entre 1982 et 1985, faisant 28 morts. Le premier fait remonte au 13 mars 1982 avec le braquage d’une armurerie à Dinant, suivi le 13 août par le braquage d’une épicerie de Maubeuge (Nord de la France). On attribue également aux Tueurs du Brabant - et c’est important pour la suite - l’attaque de l’armurerie Dekaise à Wavre le 30 septembre 1982, qui a fait un mort et deux blessés parmi les forces de l’ordre. Viendront ensuite les terribles attaques des Delhaize et Colruyt. 35 ans plus tard, des armes ayant servi aux tueries sont retrouvées dans le canal à hauteur d’Ittre. Parmi elles, des armes de l’armurerie Dekaise.

Lorsqu’il était policier, Jean-Pierre Adam a travaillé sur l’affaire Dutroux, mais aussi sur les tueries du Brabant. Deux dossiers qui l’ont obsédé, et auxquels il a consacré des livres. Jamais, depuis qu’il est pensionné, il n’a cessé d’investiguer sur ces deux affaires. Lorsqu’il a entendu, la semaine dernière, la procureure fédérale Ann Fransen dire que le dossier des Tueurs allait être refermé, il a vu rouge. Et il n’est pas le seul.

Depuis quelques mois, un avocat Parisien de renom, Me Patrick Ramaël, qui fut juge d’instruction au tribunal de Paris jusqu’en août 2013, a rejoint Jean-Pierre Adam dans son combat pour faire éclater la vérité sur les Tueurs du Brabant. Il a lu le livre que Jean-Pierre Adam a écrit sur les Tueurs. Et il est convaincu que l’ex-flic a vu juste.

Essayons de résumer 25 ans d’enquête en quelques mots, en faisant fi des nombreux détails qui viennent appuyer les théories de Jean-Pierre Adam. Son hypothèse, ou plutôt sa certitude absolue : les Tueurs du Brabant sont des truands français, originaires de la région de Charleville-Mézières (Ardennes).

Un homme avait été arrêté en France dans le cadre d’un meurtre, survenu en 1996. Enquêtant sur cette affaire, Jean-Pierre Adam se rend en France pour entendre l’individu, un certain Xavier Sliman, connu comme le loup blanc dans les milieux criminels. Il découvre par hasard, en ouvrant le dossier, qu’il serait lié au braquage de l’armurerie Dekaize à Wavre. Un portrait robot est joint au dossier. Troublé, Jean-Pierre Adam se renseigne sur ce Sliman, un fanatique des armes à feu, qui opère généralement avec son frère. C’est le début d’une enquête parallèle qui l’obsèdera jour et nuit durant de longues années.

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«Avec un collègue, aujourd’hui décédé, nous découvrons un PV de la Gendarmerie d’Hastière daté du 21 novembre 1982 dans lequel la bande des frères Sliman était dénoncée pour le braquage chez Dekaise». Pour l’ex-flic, tout concorde : la chronologie, le portrait-robot, les témoignages, le profil des suspects. Et une foule de détails matériels qui ne laissent que peu de place au doute : Sliman est l’un des Tueurs du Brabant. Et ceux de sa bande - un géant, un culturiste - ont participé aux attaques.

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Quant à la petite brigade d’Hastière, elle ne mesure pas la potentielle bombe qu’elle a entre les mains et bâcle le dossier, qui n’atterrit pas dans les bonnes mains au bon moment.  Ratage total. «J’ai rédigé plusieurs rapports officiels adressés à la Cellule Brabant Wallon. J’y joignais chaque fois de nombreux documents que me transmettaient les Français. Dans ma naïveté de l’époque, j’étais convaincu que les enquêteurs exploitaient cette piste mais des années après, je me suis rendu compte qu’aucune suite n’avait été donnée, le chef d’enquête de l’époque ayant déclaré devant les caméras RTBF  « que cette piste n’entrait pas dans la politique générale menée à l’époque» (sic). J’étais effondré en me rendant compte que rien n’avait été fait concernant cette piste qui était pourtant la toute première», souffle l’ancien policier, convaincu que la solution était là, sous le nez de tous, dès le départ. Mais qu’on a regardé dans la mauvaise direction.

«J’ai tout essayé»
«Depuis de nombreuses années, j’ai tout essayé pour que la justice s’intéresse enfin à cette piste française, allant même jusqu’à rencontrer le ministre de la justice de l’époque Koen Geens le 13 juin 2018. Il m’a écouté pendant une heure et à l’issue de mon exposé il m’a dit en ces termes : Au nom de l’Etat belge, je vous présente mes excuses», remet Jean-Pierre Adam.

Mais pourquoi cette hypothèse n’a-t-elle jamais été sérieusement prise en compte par les enquêteurs ? «Si je ne parviens pas à faire investiguer cette piste et à faire éclater la vérité, c’est pour plusieurs raisons. Imaginez le coup que cela porterait à l’image de marque de notre justice et du pays en général! Imaginez le coût réel et faramineux de ces quarante-deux années d’enquête alors qu’il y avait moyen d’élucider l’affaire après quelques jours ! Imaginez enfin la profonde tristesse des familles en apprenant qu’on aurait pu éviter tous ces morts si certains avaient fait leur devoir correctement !» Le policier retraité, qui vit à Rendeux en province de Luxembourg, analyse froidement la chose : quand un tel fiasco se produit, personne n’a envie d’en assumer les conséquences. Même 40 ans plus tard.

Il y a quelques mois, Jean-Pierre Adam a rencontré Maître Ramaël, qui était juge d’instruction au parquet d’Avesnes au moments des faits de Maubeuge commis en septembre 1982, attribués aux Tueurs du Brabant. Lui aussi est convaincu de la piste française. Et lui aussi a été déçu la semaine dernière. «Aucun autre acte d’enquête actif ne peut être posé dans ce dossier ? C’est inexact. Dans ma demande de devoirs d’enquête transmise peu avant cette [annonce], j’ai listé des vérifications indispensables et faciles à effectuer sur une piste française de pur banditisme, loin des fantômes de ce dossier. Peut-être est-ce trop simple, et que cela risquerait de montrer que cette bande de malfaiteurs aurait dû être neutralisée dès 1982. Car alors, il faudra reconnaître que tous ces morts, tous ces blessés, toutes ces vies gâchées auraient pu être évités? Bien sûr. Et c’est ce qui dérange, forcément. Mais enterrer un dossier encore vivant est la meilleure manière d’ajouter un scandale à un autre scandale. Les magistrats qui le feraient trahiraient leur mission. (...) Il ne faut pas se résigner à clôturer cette enquête», écrit-il dans une lettre ouverte.

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Jean Pierre Adam, c'est le genre de flic qui parle publiquement des frères S. comme d'individus qui tuaient quelqu'un , comme d'autres mangeraient une pomme. . .Sauf que ces personnes n'ont jamais été condamnées pour meurtre. Il est un menteur fini, et n'a rien pour étayer sa théorie bancale, si ce n'est des mensonges.