Disparition de LINA Delsarte à Plaine 15

@ Souris verte (je me cite) :

Bon. Le train de mes réflexions actuelles :
https://www.snf.ch/fr/H7ydSSGK7jQDuSGU/news/pecher-ladn-plutot-que-les-poissons-pour-mesurer-la-biodiversite-dans-les-rivieres

ce texte explique que l'on peut déterminer les espèces de poissons présentes dans une rivière par la simple analyse de l'eau car ils y laissent leur ADN (écailles, excréments). SI (SI) Lina est morte et a été jetée quelque part, pas trop enterrée, il est (????) possible (????) que son ADN soit véhiculé par les pluies jusqu'aux ruisseaux, rivières ; encore plus si elle a été jetée à l'eau comme ça a été évoqué par Souris Verte.
Lors du covid, on nous expliquait qu'il était possible d'analyser les stations d'épuration des eaux usées pour savoir si le virus était présent et, d'égoût en collecteur, déterminer précisément de quel quartier, quelle maison il venait.
On peut peut-être faire pareil, remonter d'affluent en affluent, avec les poissons, ou avec de l'ADN humain ?

Je te citais parce que tu mentionnais que le corps (si corps il y avait) de Lina avait peut-être été jeté dans un ruisseau. Ta remarque, judicieuse, s'est soudain pour moi rapprochée d'un article que j'avais lu, cité plus haut : les scientifiques étudiant la population des rivières arrivent à déterminer quels poissons sont passés par une simple analyse des ADN présents dans l'eau. Ca parait fou, mais oui (lis l'article) il suffit d'écailles de poissons perdues par des poissons vivants. SI - SI - Lina est morte en train de se décomposer dans un cours d'eau ou sur un pan de colline (eaux de ruissellement), PEUT-ETRE peut-on appliquer la même méthode d'analyse des ADN présents dans les ruisseaux pour déterminer, de fil en aiguille, où son corps se trouve.

Pour Sortcière
( J'ai mis le passage en gras)

238305ŦKassandra88 a écrit:Disparition de Lina : Le suspect, Samuel Gonin, décrit comme « dangereux » par son psychiatre

...

L’homme ne sort plus beaucoup, ne voit plus grand monde
Au fil du temps, l’énigmatique personnage s’enfonce dans son mal-être. Il ne prend plus ses médicaments, ce qui le rend invivable. Il se brouille avec son ex-compagne, qui lui interdirait, selon lui, de voir ses enfants. Il s’évapore pendant des jours, sans que nul ne sache où il est. Un temps, apparemment, il s’offre un road trip en Espagne, où il rencontre des « problèmes », à ce qu’il dira au patron de la brasserie. Drogue ? Esclandre dans un bordel local ? On ne sait pas. Après cet épisode, il emménage dans un petit pavillon avec jardin fleuri dont il est le propriétaire, au 8, chemin de la Cité-des-Prés-de-Vaux, à la périphérie est de Besançon. Le rez-de-chaussée est occupé par un locataire. Il s’installe au premier.
À partir de là, sa C4 grise reste garée en permanence le long du trottoir, sans qu’il n’en prenne jamais le volant. Est-elle en panne ? L’homme ne sort plus beaucoup et ne voit plus grand monde, hormis ses parents, et Samantha. Le jeudi 17 août, il passe la nuit chez elle. Ce sera la dernière fois : il se carapate au petit matin en lui barbotant 5 000 euros en liquide ! Furieuse, elle porte plainte.
Une semaine plus tard, on l’a vu, Samuel Gonin arrache le sac d’une vieille dame rue de la Rotonde. Puis il commet ce « casse » foireux à la supérette Vival. Que fait-il ensuite ? Pourquoi avait-il tant besoin de cet argent ? Mystère. Mais le voilà qui s’évapore à nouveau dans la nature. À la rentrée, il plante ses élèves sans même leur adresser un mot. Peut-être est-il en Allemagne. Peut-être au volant de cette fameuse Ford Puma volée, dont nous allons bientôt reparler. On notera en tout cas que Plaine, où Lina vit sans doute ses derniers jours, est à mi-chemin entre Besançon et la frontière allemande.

Une Ford Puma signalée volée en Allemagne retient l’attention des gendarmes
Le 23 septembre, donc, la jolie gamine disparaît dans les circonstances mystérieuses que l’on sait. Les gendarmes privilégient très vite la piste d’un enlèvement. Peut-être le fait d’un pervers sexuel. Les enquêteurs visionnent des heures et des heures d’enregistrements de vidéo surveillance, à la recherche d’une voiture suspecte sur les routes locales aux alentours de 11 h 22, heure à laquelle le portable de Lina a cessé d’émettre. Une Ford Puma signalée volée en Allemagne retient notamment leur attention. Mais ils n’arrivent pas à la retrouver. Et pourtant…
Le samedi 6 janvier 2024, vers 17 h 45, deux motards des douanes décident de contrôler cette même voiture, alors qu’elle circule sur l’A19 à hauteur de Sigean, dans l’Aude. Il font signe au conducteur de s’arrêter, mais loin d’obtempérer, celui-ci enfonce son accélérateur et tente de les semer. Il force même les barrières du péage suivant avant d’être intercepté ! C’est là que se produit, semble t-il, un loupé. Alors que la petite Ford est signalée volée, les douaniers l’envoient à la fourrière, mais ils ne signalent pas leur saisie dans le fichier central. Conséquence, les gendarmes de Strasbourg, qui courent depuis trois mois après cette Puma fantôme, ignorent qu’elle se trouve désormais entre les mains de la justice !
Placé en garde à vue, le conducteur, un certain Samuel Gonin, prétend ignorer qu’il s’agit d’un véhicule volé.
— Je l’ai achetée pour 100 euros à un SDF du côté de Besançon, explique-t-il.

Il explique qu’il traversait « une période de vie compliquée »
Les douaniers n’y croient pas une seconde. À leurs yeux, Gonin, testé positif à la cocaïne, est sans doute un de ces nombreux dealers qui convoient de la drogue depuis l’Espagne. Brièvement incarcéré, l’homme comparaît le 22 janvier devant le tribunal correctionnel de Narbonne. Sur le rapport d’audience, il est décrit ainsi : « Actuellement sans domicile fixe et sans ressources, il fait la manche pour acheter de la nourriture, de la drogue et de l’essence ». A la barre, l’homme parvient pourtant à émouvoir ses juges. Ses regrets semblent sincères.
— Je traversais une période de vie compliquée, plaide-t-il.
Au final, contre la promesse de se soigner dès son retour à Besançon, il est condamné à quinze mois de prison avec sursis. Mais ses belles paroles ne vont pas tarder à sonner bien creux…
Le 12 juin 2024, une femme, toxicomane notoire, porte plainte contre Samuel Gonin, qui l’aurait séquestrée.
L’homme est à nouveau placé en garde à vue, puis il apparaît que la plaignante a menti, l’histoire se dégonfle et il est relâché. Affaire close. Ce coup d’épée dans l’eau va pourtant avoir une conséquence inattendue…

Le psychiatre note chez lui une véritable « dangerosité »
Alors que Samuel Gonin quitte le commissariat, un gardien de la paix le dévisage. Cette tête lui dit quelque chose. Et c’est seulement un peu plus tard que le policier se souvient : c’était le barbu de l’attaque de la supérette Vival ! Dans la foulée, on rappelle Samuel Gonin pour lui demander de revenir se présenter au commissariat. À ce que croit savoir l’Est Républicain, l’homme fond en larmes au bout du fil.
— Venez me chercher ! répond-il.
Le 17 juin, il est cueilli chez lui et à nouveau placé en garde à vue. Cette fois, il reconnaît les agressions de la vieille dame et de la vendeuse de la supérette. Durant son interrogatoire, il a l’air honteux, accablé et « extrêmement dépressif » selon les termes du procureur. À la fin de sa déposition, on lui annonce qu’il devra se soumettre à un expertise psychiatrique, avant de comparaître en correctionnelle le 22 juillet. En attendant, il est laissé libre sous contrôle judiciaire. Ses parents viennent le chercher et le raccompagnent chez lui. A la porte du pavillon, on entend sa mère lui dire :
— Va faire un tour à vélo, ça te changera les idées !
À l’évidence, il en a en effet bien besoin.
— Il m’a dit à plusieurs reprises qu’il regrettait, nous rapporte son locataire du rez-de-chaussée. Il s’en voulait beaucoup pour ces deux agressions…
Le 25 juin, comme prévu, Samuel Gonin est examiné par un psychiatre. Face au professionnel, il évoque ses internements passés et ses tentatives de suicides.
— Je dégringole de plus en plus bas à chaque fois, conclut-il, fataliste.
À la fin de son rapport, très sombre, le psychiatre note chez lui une réelle « dangerosité ». Il ne croit pas si bien dire… Car au même moment, l’étau se resserre autour de Gonin. Les gendarmes de Strasbourg ont désormais mis la main sur la fameuse Ford Puma, restée à la fourrière. Ils l’ouvrent suivant la procédure stricte décrite dans nos colonnes la semaine dernière. Examen complet à la lumière monochromatique. Photographies. Prélèvements. Désossage complet du véhicule, sellerie et garnitures comprises. Un travail de bénédictin, mais les enquêteurs veulent prendre tout leur temps pour ne passer à côté de rien. Ce qu’ils ignorent, hélas, c’est que ce même temps joue contre eux…
Le mardi 10 juillet, le père de Samuel, inquiet, appelle les secours. Voilà plusieurs jours qu’il n’arrive plus à joindre son fils. Les pompiers se rendent chemin de la Cité-des-Prés-de-Vaux, et frappent à la porte du pavillon au jardin fleuri. Pas de réponse. La serrure est verrouillée. Toutes les fenêtres sont fermées. À l’aide d’une nacelle, ils cassent un carreau pour pénétrer à l’étage. Mais il est trop tard. Samuel Gonin s’est pendu dans sa chambre. Il a laissé une lettre à l’intention de ses deux garçons : « J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c’est mieux ainsi ». Des mots qui cadrent mal avec les petits larcins pour lesquels il devait être jugé. On peut supposer que le défunt était miné par autre chose. Un poids sur la conscience manifestement beaucoup plus lourd…
Le lendemain de la découverte de son suicide, le pavillon de Samuel Gonin est passé au crible, ainsi que sa Citroën C4. L’analyse de la Ford Puma continue. Et c’est donc le vendredi 26 juillet, à l’heure où toute le France a les yeux tournés vers la Tour Eiffel, que le communiqué judiciaire tombe. L’ADN de Lina était bien dans la Puma volée ! C’est dans cette voiture qu’elle est montée, ce cruel 23 septembre, avant de disparaître de la surface du globe. Et c’est certainement Samuel Gonin qui était au volant. L’ébéniste en perdition a-t-il violé l’adolescente ? L’a-t-il étranglée ? Voulait-il lui voler de l’argent ? Son téléphone portable ? On sait que Lina le tenait à la main, ce matin-là, en marchant le long de la départementale… Les recherches reprennent aussitôt dans la vallée de la Bruche, où 80 gendarmes se déploient, assistés par des maîtres-chiens et des hélicoptères, dans l’espoir de découvrir le corps de la pauvre jeune fille. La Ford Puma disposant d’un système GPS, tous les endroits où elle a fait halte sont méticuleusement ratissés. Cela conduit les militaires dans le département voisin des Vosges. On les voit ainsi s’activer près de Moyenmoutier, dans la vallée du Rabodeau, près de Senones et enfin dans la forêt communale d’Anould.
À l’heure de notre bouclage, hélas, ces nouvelles recherches n’avaient toujours rien donné. Même la culpabilité de Gonin n’avait pu être formellement prouvée, et le procureur adjoint mettait en garde contre des « conclusions définitives ».
Saura-t-on un jour ce qui s’est passé ce terrible matin, sur la D350 entre Champenay et Saint-Blaise-la-Roche ? Coup de folie ? Pulsion sexuelle ? Vol qui tourne mal ? Tentative d’enlèvement d’un toxicomane aux abois, qui espérait jouer les bandits et réclamer une rançon ? Qu’est-il arrivé ensuite dans cette maudite voiture, où pour le coup, il est sûr et certain que Lina est montée ? Quel a été son tragique destin ? Après dix mois d’attente pour enfin retrouver sa trace, toutes ces questions demeurent aujourd’hui ouvertes. Mais les gendarmes l’ont assuré : ils ne lâcheront rien avant d’avoir fait toute la lumière sur cette affaire déchirante. Nous non plus.
https://www.lenouveaudetective.com/enquetes/disparition-de-lina-le-suspect-samuel-gonin-decrit-comme-dangereux-par-son-psychiatre?

@ Lisa : le lien est réservé aux abonnés....
https://www.lenouveaudetective.com/enquetes/disparition-de-lina-le-suspect-samuel-gonin-decrit-comme-dangereux-par-son-psychiatre
Loin de moi l'idée que tu pourrais copier-coller l'article pour en faire profiter les non-abonnés....

Bonjour Irene, j'ai cité le message de Kassandra au dessus de ton message

Lisa, merci, tu as comblé mes voeux avant que je les exprime

238476ŦEnquêteur86 a écrit:Bonjour à toutes et à tous,

Je cherche à comprendre ce qui aurait pu amener le sieur Gonin dans les environs de Plaine.
Il me semble bien qu'il y avait un mariage ce week-end là, le samedi 23.
Est-il possible qu'un des invités ait un rapport quelconque avec SG ? Un consommateur de cannabis ou de cocaïne qui aurait passé commande ? Ou au contraire, un fournisseur ?

Salut Charles

Ça fait penser à la disparition de Maëlys et à Nordahl Lelandais.
En effet, pourquoi pas ?

Merci Lisa !

Bon, si ça vient du ND qui aime tant romancer ses articles et combler les vides ... OK j'ai compris ! lol lol lol

si l'on suit l'itinéraire mentionné par le ND, on reste sur la D424, pas sur la D350.

238468ŦLisa a écrit:

238465ŦCasta a écrit:

En réalité, on ne sait pas si certains résidents de cette commune ne le connaissaient pas, à commencer par celui ou ceux qui ont proféré des menaces de mort contre Lina.

Le monde doit être petit concernant les dealers et cie. Certaines voitures doivent passer de mains en mains.
Et ceux qui n'ont plus les moyens d'acheter leur consommation doivent se retrouver à faire des trajets.

Effectivement ce monde est tellement petit qu'on se demande ce qu'un dealer (si SG l'était) habitant à Besançon viendrait, où acheter où livrer sa came à 200km de chez lui.
Les prix doivent être sensiblement les mêmes partout en France.
Par contre il semble qu'en Espagne c'est nettement moins cher, et l'Espagne c'est vers le Sud...

@ Kassandra : l'article que tu communiques commence par trois points, tu pourrais (s'il te plait, merci ) nous mettre la partie manquante ? j'essaye de comprendre ce gars, mais j'ai du mal : il roule avec une voiture volée, mais quand on lui retire son permis de conduire il roule à vélo ?????

Disons que si les habitants de Plaine n'ont jamais vu SG, ou pour être tout à fait exact, puisque personne n'est venu témoigner l'avoir vu, parmi les invités du mariage j'imagine qu'ils étaient nombreux à ne pas être du coin...
Vous pensez qu'un habitant pourrait, d'un claquement de doigt, reconnaître quelqu'un qu'il n'a croisé qu'une fois ?!

238479ŦKassandra88 a écrit:

238477ŦSortcière a écrit:
Jusqu'ici je n'avais lu que l'info de l'achat de la Ford par SG à un SDF pour 100 €, justification qu'il aurait donnée lors de sa comparution à Narbonne.

C'est nouveau cette info sur l'achat localisé à Besançon ?
J'aimerai bien savoir quel journaliste ou media a donné cette info.

Je suis méfiante car certains font des raccourcis ...

Je pense que c'est une hypothèse suggérée ici par un internaute.

100 € une bagnole ? A sa place je me serais méfié      
Et ce SDF , on l'a identifié , retrouvé , interrogé ?

Tout ça me paraît particulièrement nébuleux.....

238490Ŧirène a écrit:@ Kassandra : l'article que tu communiques commence par trois points, tu pourrais (s'il te plait, merci ) nous mettre la partie manquante ? j'essaye de comprendre ce gars, mais j'ai du mal : il roule avec une voiture volée, mais quand on lui retire son permis de conduire il roule à vélo ?????

Voilà Irène. Je vais remettre le tout, avec en bleu ce qui manquait (j'ai accès à l'article entier bien que je ne sois pas abonnée)
Disparition de Lina : Le suspect, Samuel Gonin, décrit comme « dangereux » par son psychiatre
Contenu réservé aux abonnés
Le 06/08/2024 à 17h00
Bourgogne-Franche-Comté

Dix mois après la disparition de Lina, les enquêteurs identifient son ADN dans une voiture volée, au volant de laquelle un certain Samuel Gonin avait été arrêté. Si au premier abord, l’homme semble sympathique, il s’agit en fait d’un toxicomane déjà bien connu de la justice…

Vendredi 26 juillet, un communiqué judiciaire succinct annonçait la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée. Un tout premier élément concret dans l’enquête sur la disparition de l’adolescente de 15 ans, survenue à Plaine (Bas-Rhin) le 23 septembre 2023. Lâchée à quelques minutes de la cérémonie d’ouverture des JO, la nouvelle fait l’effet d’une bombe. Va-t-on enfin savoir ce qui est arrivé à cette pauvre gamine ? Très vite, cependant, les questions se bousculent. On apprend que l’homme qui aurait embarqué Lina dans cette voiture aurait été identifié, mais ni interpellé ni entendu. Pourquoi ? On connaît désormais la réponse. Samuel Gonin, 43 ans, s’est suicidé quelques jours avant que l’ADN de sa probable victime soit formellement identifié… Retour sur l’itinéraire glaçant d’un homme que désormais tout accuse.

Vendredi 25 août 2023, un mois avant la disparition de Lina. En début d’après-midi, un habitant de Besançon appelle la police : une vieille dame vient de se faire agresser rue de la Rotonde, à l’est de la ville. Quand les secours arrivent sur place, la victime, Monique, une veuve de 90 ans, est allongée sur le trottoir, en état de choc. Elle a un bras cassé et une fracture du fémur. Plus tard, elle racontera à l’Est Républicain :
— Il beau, je suis sortie vers 15 heures pour aller retirer de l’argent et déposer un paquet à la Poste. Puis je suis remontée chez moi. J’étais presque devant mon immeuble quand j’ai senti quelqu’un qui tirait mon sac par derrière…
La vieille dame tente alors de résister, mais elle ne fait pas le poids face à son agresseur.
— Il m’a traînée sur le trottoir, poursuit-elle, encore tremblante. J’avais les genoux en sang. Et puis il m’a arraché mon sac. J’avais tous mes papiers dedans et près de 200 euros.

Il fait jaillir la lame d’un couteau suisse…
Tout s’est passé si vite que la malheureuse a à peine vu celui qui vient de la dépouiller. La description qu’elle livre est vague : un homme brun, barbu, la quarantaine plutôt solide.
Ce même jour vers 18 h 45, un barbu en pantalon beige et veste de survêtement Puma est filmé alors qu’il pénètre dans la supérette Vival, à deux kilomètres du lieu de l’agression. L’homme s’approche de la caisse, mains dans les poches, décontracté. Il attrape un paquet de chewing-gum et le tend à la caissière. Cette dernière, une petite brune à chignon, ouvre son tiroir sécurisé pour encaisser l’article quand, soudain, tout va très vite. Le type fait jaillir la lame d’un couteau suisse, plonge la main dans le tiroir-caisse et en arrache une poignée de billets. Puis il s’enfuit, laissant la jeune fille médusée.
L’équipage de la BAC, aussitôt mobilisé, fait le rapprochement entre les deux affaires. On présente la bande vidéo de la supérette à la vieille dame, qui reconnaît son agresseur. Mais impossible d’identifier ce mystérieux barbu, inconnu des fichiers comme du voisinage.
Samuel Gonin a réussi son coup. En allant frapper dans ce quartier éloigné du sien, à quatre kilomètres de chez lui, il vient de faire un sans-faute. Mais l’homme de 43 ans, miné par l’alcool et la cocaïne, n’est sûrement pas fier de lui pour autant. Il sait que ce ne sont pas ces larcins minables qui vont sauver son existence du naufrage…

D’abord ébéniste, il devient commercial chez Nissan Trucks
Elevé dans une famille aimante, l’homme a plutôt une bonne tête avec son collier de barbe bien taillé et ses yeux vifs. Sur sa photo de profil Facebook, pas de portrait de lui, mais une jolie marguerite poussant entre deux rochers. Un peu plus bas, le cliché d’une pancarte sur laquelle est écrit : « Oublie ton passé qu’il soit simple ou composé et participe à ton présent pour que ton futur soit plus-que-parfait ». Le type, à l’évidence, ne se prend pas spécialement au sérieux.
Le cap de la quarantaine derrière lui, il aime toujours les jeux vidéo, et notamment « Call of duty », le shooter en réseau. Formé à l’ébénisterie, il a un temps quitté l’univers du bois pour devenir commercial chez Nissan Trucks, la filiale « camions » du constructeur japonais. Mais il est ensuite revenu à son métier d’origine, dont il enseigne les techniques dans un établissement professionnel.

Il n’est pas du genre à évoquer ses graves problèmes psychologiques
Côté vie privée, Gonin n’est pas très lisible. Il a deux enfants adolescents qu’il emmène souvent manger dans une brasserie du centre de Besançon. Sur place, après avoir avalé son burger, il aime parler avec le patron de tout et de rien. Enfin… surtout de rien, car l’homme n’est pas du genre à se livrer, et encore moins à évoquer ses graves problèmes psychologiques. Sous ses allures de bon copain, Samuel Gonin est en effet bipolaire, ce qui lui a valu plusieurs internements. Il alterne les phases d’euphorie et celles de profonde dépression. Sa consommation excessive d’alcool, de cannabis et de cocaïne n’arrange rien. Est-ce cette instabilité qui lui coûte son couple ? Il finit en tout cas par se séparer de la mère de ses enfants. Difficile de dire si cet événement va jouer ensuite dans sa dérive criminelle, comme ce fut le cas pour Lelandais, qui sortait lui-même d’une rupture au moment de l’affaire Maëlys. Mais on peut au moins le supposer… Rendu au célibat, Gonin se met à fréquenter Samantha (prénom d’emprunt), une prof de musique rencontrée sur Facebook. En mai 2023, il s’installe chez elle.
— Ce n’était pas facile tous les jours, raconte-t-elle dans les colonnes du Figaro. Il ne dormait pas la nuit. Sa bipolarité, c’était beaucoup de la dépression. Quand il n’était pas bien, il disparaissait…

L’homme ne sort plus beaucoup, ne voit plus grand monde
Au fil du temps, l’énigmatique personnage s’enfonce dans son mal-être. Il ne prend plus ses médicaments, ce qui le rend invivable. Il se brouille avec son ex-compagne, qui lui interdirait, selon lui, de voir ses enfants. Il s’évapore pendant des jours, sans que nul ne sache où il est. Un temps, apparemment, il s’offre un road trip en Espagne, où il rencontre des « problèmes », à ce qu’il dira au patron de la brasserie. Drogue ? Esclandre dans un bordel local ? On ne sait pas. Après cet épisode, il emménage dans un petit pavillon avec jardin fleuri dont il est le propriétaire, au 8, chemin de la Cité-des-Prés-de-Vaux, à la périphérie est de Besançon. Le rez-de-chaussée est occupé par un locataire. Il s’installe au premier.
À partir de là, sa C4 grise reste garée en permanence le long du trottoir, sans qu’il n’en prenne jamais le volant. Est-elle en panne ? L’homme ne sort plus beaucoup et ne voit plus grand monde, hormis ses parents, et Samantha. Le jeudi 17 août, il passe la nuit chez elle. Ce sera la dernière fois : il se carapate au petit matin en lui barbotant 5 000 euros en liquide ! Furieuse, elle porte plainte.
Une semaine plus tard, on l’a vu, Samuel Gonin arrache le sac d’une vieille dame rue de la Rotonde. Puis il commet ce « casse » foireux à la supérette Vival. Que fait-il ensuite ? Pourquoi avait-il tant besoin de cet argent ? Mystère. Mais le voilà qui s’évapore à nouveau dans la nature. À la rentrée, il plante ses élèves sans même leur adresser un mot. Peut-être est-il en Allemagne. Peut-être au volant de cette fameuse Ford Puma volée, dont nous allons bientôt reparler. On notera en tout cas que Plaine, où Lina vit sans doute ses derniers jours, est à mi-chemin entre Besançon et la frontière allemande.

Une Ford Puma signalée volée en Allemagne retient l’attention des gendarmes
Le 23 septembre, donc, la jolie gamine disparaît dans les circonstances mystérieuses que l’on sait. Les gendarmes privilégient très vite la piste d’un enlèvement. Peut-être le fait d’un pervers sexuel. Les enquêteurs visionnent des heures et des heures d’enregistrements de vidéo surveillance, à la recherche d’une voiture suspecte sur les routes locales aux alentours de 11 h 22, heure à laquelle le portable de Lina a cessé d’émettre. Une Ford Puma signalée volée en Allemagne retient notamment leur attention. Mais ils n’arrivent pas à la retrouver. Et pourtant…
Le samedi 6 janvier 2024, vers 17 h 45, deux motards des douanes décident de contrôler cette même voiture, alors qu’elle circule sur l’A19 à hauteur de Sigean, dans l’Aude. Il font signe au conducteur de s’arrêter, mais loin d’obtempérer, celui-ci enfonce son accélérateur et tente de les semer. Il force même les barrières du péage suivant avant d’être intercepté ! C’est là que se produit, semble t-il, un loupé. Alors que la petite Ford est signalée volée, les douaniers l’envoient à la fourrière, mais ils ne signalent pas leur saisie dans le fichier central. Conséquence, les gendarmes de Strasbourg, qui courent depuis trois mois après cette Puma fantôme, ignorent qu’elle se trouve désormais entre les mains de la justice !
Placé en garde à vue, le conducteur, un certain Samuel Gonin, prétend ignorer qu’il s’agit d’un véhicule volé.
— Je l’ai achetée pour 100 euros à un SDF du côté de Besançon, explique-t-il.

Il explique qu’il traversait « une période de vie compliquée »
Les douaniers n’y croient pas une seconde. À leurs yeux, Gonin, testé positif à la cocaïne, est sans doute un de ces nombreux dealers qui convoient de la drogue depuis l’Espagne. Brièvement incarcéré, l’homme comparaît le 22 janvier devant le tribunal correctionnel de Narbonne. Sur le rapport d’audience, il est décrit ainsi : « Actuellement sans domicile fixe et sans ressources, il fait la manche pour acheter de la nourriture, de la drogue et de l’essence ». A la barre, l’homme parvient pourtant à émouvoir ses juges. Ses regrets semblent sincères.
— Je traversais une période de vie compliquée, plaide-t-il.
Au final, contre la promesse de se soigner dès son retour à Besançon, il est condamné à quinze mois de prison avec sursis. Mais ses belles paroles ne vont pas tarder à sonner bien creux…
Le 12 juin 2024, une femme, toxicomane notoire, porte plainte contre Samuel Gonin, qui l’aurait séquestrée.
L’homme est à nouveau placé en garde à vue, puis il apparaît que la plaignante a menti, l’histoire se dégonfle et il est relâché. Affaire close. Ce coup d’épée dans l’eau va pourtant avoir une conséquence inattendue…

Le psychiatre note chez lui une véritable « dangerosité »
Alors que Samuel Gonin quitte le commissariat, un gardien de la paix le dévisage. Cette tête lui dit quelque chose. Et c’est seulement un peu plus tard que le policier se souvient : c’était le barbu de l’attaque de la supérette Vival ! Dans la foulée, on rappelle Samuel Gonin pour lui demander de revenir se présenter au commissariat. À ce que croit savoir l’Est Républicain, l’homme fond en larmes au bout du fil.
— Venez me chercher ! répond-il.
Le 17 juin, il est cueilli chez lui et à nouveau placé en garde à vue. Cette fois, il reconnaît les agressions de la vieille dame et de la vendeuse de la supérette. Durant son interrogatoire, il a l’air honteux, accablé et « extrêmement dépressif » selon les termes du procureur. À la fin de sa déposition, on lui annonce qu’il devra se soumettre à un expertise psychiatrique, avant de comparaître en correctionnelle le 22 juillet. En attendant, il est laissé libre sous contrôle judiciaire. Ses parents viennent le chercher et le raccompagnent chez lui. A la porte du pavillon, on entend sa mère lui dire :
— Va faire un tour à vélo, ça te changera les idées !
À l’évidence, il en a en effet bien besoin.
— Il m’a dit à plusieurs reprises qu’il regrettait, nous rapporte son locataire du rez-de-chaussée. Il s’en voulait beaucoup pour ces deux agressions…
Le 25 juin, comme prévu, Samuel Gonin est examiné par un psychiatre. Face au professionnel, il évoque ses internements passés et ses tentatives de suicides.
— Je dégringole de plus en plus bas à chaque fois, conclut-il, fataliste.
À la fin de son rapport, très sombre, le psychiatre note chez lui une réelle « dangerosité ». Il ne croit pas si bien dire… Car au même moment, l’étau se resserre autour de Gonin. Les gendarmes de Strasbourg ont désormais mis la main sur la fameuse Ford Puma, restée à la fourrière. Ils l’ouvrent suivant la procédure stricte décrite dans nos colonnes la semaine dernière. Examen complet à la lumière monochromatique. Photographies. Prélèvements. Désossage complet du véhicule, sellerie et garnitures comprises. Un travail de bénédictin, mais les enquêteurs veulent prendre tout leur temps pour ne passer à côté de rien. Ce qu’ils ignorent, hélas, c’est que ce même temps joue contre eux…
Le mardi 10 juillet, le père de Samuel, inquiet, appelle les secours. Voilà plusieurs jours qu’il n’arrive plus à joindre son fils. Les pompiers se rendent chemin de la Cité-des-Prés-de-Vaux, et frappent à la porte du pavillon au jardin fleuri. Pas de réponse. La serrure est verrouillée. Toutes les fenêtres sont fermées. À l’aide d’une nacelle, ils cassent un carreau pour pénétrer à l’étage. Mais il est trop tard. Samuel Gonin s’est pendu dans sa chambre. Il a laissé une lettre à l’intention de ses deux garçons : « J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c’est mieux ainsi ». Des mots qui cadrent mal avec les petits larcins pour lesquels il devait être jugé. On peut supposer que le défunt était miné par autre chose. Un poids sur la conscience manifestement beaucoup plus lourd…
Le lendemain de la découverte de son suicide, le pavillon de Samuel Gonin est passé au crible, ainsi que sa Citroën C4. L’analyse de la Ford Puma continue. Et c’est donc le vendredi 26 juillet, à l’heure où toute le France a les yeux tournés vers la Tour Eiffel, que le communiqué judiciaire tombe. L’ADN de Lina était bien dans la Puma volée ! C’est dans cette voiture qu’elle est montée, ce cruel 23 septembre, avant de disparaître de la surface du globe. Et c’est certainement Samuel Gonin qui était au volant. L’ébéniste en perdition a-t-il violé l’adolescente ? L’a-t-il étranglée ? Voulait-il lui voler de l’argent ? Son téléphone portable ? On sait que Lina le tenait à la main, ce matin-là, en marchant le long de la départementale… Les recherches reprennent aussitôt dans la vallée de la Bruche, où 80 gendarmes se déploient, assistés par des maîtres-chiens et des hélicoptères, dans l’espoir de découvrir le corps de la pauvre jeune fille. La Ford Puma disposant d’un système GPS, tous les endroits où elle a fait halte sont méticuleusement ratissés. Cela conduit les militaires dans le département voisin des Vosges. On les voit ainsi s’activer près de Moyenmoutier, dans la vallée du Rabodeau, près de Senones et enfin dans la forêt communale d’Anould.
À l’heure de notre bouclage, hélas, ces nouvelles recherches n’avaient toujours rien donné. Même la culpabilité de Gonin n’avait pu être formellement prouvée, et le procureur adjoint mettait en garde contre des « conclusions définitives ».
Saura-t-on un jour ce qui s’est passé ce terrible matin, sur la D350 entre Champenay et Saint-Blaise-la-Roche ? Coup de folie ? Pulsion sexuelle ? Vol qui tourne mal ? Tentative d’enlèvement d’un toxicomane aux abois, qui espérait jouer les bandits et réclamer une rançon ? Qu’est-il arrivé ensuite dans cette maudite voiture, où pour le coup, il est sûr et certain que Lina est montée ? Quel a été son tragique destin ? Après dix mois d’attente pour enfin retrouver sa trace, toutes ces questions demeurent aujourd’hui ouvertes. Mais les gendarmes l’ont assuré : ils ne lâcheront rien avant d’avoir fait toute la lumière sur cette affaire déchirante. Nous non plus.

Une enquête de Sixtine Leppert avec Christophe Guerra

238492ŦMIKE a écrit:

100 € une bagnole ? A sa place je me serais méfié      
Et ce SDF , on l'a identifié , retrouvé , interrogé ?

Tout ça me paraît particulièrement nébuleux.....

On a tous du mal à gober cela Mike.

238490Ŧirène a écrit:@ Kassandra : l'article que tu communiques commence par trois points, tu pourrais (s'il te plait, merci ) nous mettre la partie manquante ? j'essaye de comprendre ce gars, mais j'ai du mal : il roule avec une voiture volée, mais quand on lui retire son permis de conduire il roule à vélo ?????

Il avait sa voiture personnelle (la C4)devant chez lui depuis des mois : https://www.google.com/maps/@47.228096,6.0459741,3a,81.5y,149.02h,56.87t/data=!3m7!1e1!3m5!1sfJ-378LfTtwp6H6qRcVqow!2e0!6shttps:%2F%2Fstreetviewpixels-pa.googleapis.com%2Fv1%2Fthumbnail%3Fcb_client%3Dmaps_sv.tactile%26w%3D900%26h%3D600%26pitch%3D33.13058106666765%26panoid%3DfJ-378LfTtwp6H6qRcVqow%26yaw%3D149.02039526935792!7i16384!8i8192?authuser=0&coh=205410&entry=ttu
Elle devait manifestement avoir une grosse panne, et SG n'avait pas les moyens de là réparer.
D'ailleurs si vous zoomer sur les portières vous verrez de la mousse et de la pourriture sur les joints, preuve qu'elle est là depuis longtemps.
Il ne savait sûrement pas qu'il roulait avec une voiture volée, et quand elle a été saisie, il lui restait son vélo.
S'il était capable de voler une voiture en Allemagne, il aurait du être capable d'en voler une 2ième, mais apparemment non.

238495ŦKassandra88 a écrit:

238492ŦMIKE a écrit:

100 € une bagnole ? A sa place je me serais méfié      
Et ce SDF , on l'a identifié , retrouvé , interrogé ?

Tout ça me paraît particulièrement nébuleux.....

On a tous du mal à gober cela Mike.

@Peter.H écrivait:

Un "bon pro" met des gants, il  ne brule pas une voiture volée, il l'abandonne dans une impasse, en laissant une fenêtre un peu ouverte,  pour se donner un crédit de temps pour filer sans attirer l'attention. Le véhicule volé abandonné ne tardera pas à attirer l'attention ...


... d'un SDF. Il va donc aller chez le receleur de confiance (SG) pour transformer ce butin en liquide ...

Lina avait son tél devant le visage (témoignage JMC). Il semblerait que la vidéo envoyée à Tao n'a pas pu donner des éléments permettant de décrire le véhicule (et son chauffeur) qui l'a enlevée. J'en déduis que celui-ci arrivait face à elle ou était planqué chemin Basse des Champs.

238495ŦKassandra88 a écrit:

238492ŦMIKE a écrit:

100 € une bagnole ? A sa place je me serais méfié      
Et ce SDF , on l'a identifié , retrouvé , interrogé ?

Tout ça me paraît particulièrement nébuleux.....

On a tous du mal à gober cela Mike.

Si c'est une voiture qu'on lui à fourguer pour faire la mule vers l'Espagne, il faut qu'il trouve n'importe quoi pour s'en sortir devant les gendarmes.
Tout, mais pas devoir avouer qu'il est dans un traffic de came.
Déjà qu'il avait 5000€ sur lui, fallait trouver quelque chose.

@Kassandra88 : « J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c’est mieux ainsi »

Pour moi , c'est quasiment un aveu......

"L’ADN de Lina était bien dans la Puma volée ! C’est dans cette voiture qu’elle est montée, ce cruel 23 septembre, avant de disparaître de la surface du globe. Et c’est certainement Samuel Gonin qui était au volant."

Faudrait savoir....Hercule Poirot nous dit qu'on ne sait pas qui était au volant (?)

@ Jefke Aujourd'hui à 17:36
judicieux.

@Jefke, il ne savait pas qu'elle était volée ? Quel naïf ce Samuel.... En plus il est le pigeon du véritable criminel.... Non vraiment j'ai dû mal avec l'image du pauvre gars qu'on lui colle.
Il a mis au sol une dame âgée, violemment. C'était un accident peut être ?
Le type savait très bien qu'il roulait dans une voiture volée puisque du tac au tac il répond qu'il l'a acheté à un SDF.... Intraçable. Il prend les gendarmes pour des andouilles.

238500ŦMIKE a écrit:@Kassandra88 : « J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c’est mieux ainsi »

Pour moi , c'est quasiment un aveu......

"L’ADN de Lina était bien dans la Puma volée ! C’est dans cette voiture qu’elle est montée, ce cruel 23 septembre, avant de disparaître de la surface du globe. Et c’est certainement Samuel Gonin qui était au volant."

Faudrait savoir....Hercule Poirot nous dit qu'on ne sait pas qui était au volant (?)

Passé d'un vie de père de famille avec 2 enfants et un emploi stable à une vie de délinquant, d''alcoolique et de cocaïnomane, au point de voler le sac d'une dame de 90 ans et de devoir faire la mule vers l'Espagne pour pouvoir payer ses doses, c'est effectivement perdre son honneur, son humanité sa dignité.
C'est un aveu de déchéance, de descente aux enfers mais cela ne prouve pas qu'il s'est suicidé à cause du meurtre de Lina
9000 personnes se suicident chaque année en France et 685 tentent de le faire.

238488Ŧirène a écrit:si l'on suit l'itinéraire mentionné par le ND, on reste sur la D424, pas sur la D350.

En effet.

Pour ma part je n'ai suivi que les fouilles effectuées plusieurs jours durant en deux endroits situés tous deux sous St Dié des Vosges (Anould et Saulx)

238503ŦJefke a écrit:

238500ŦMIKE a écrit:@Kassandra88 : « J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c’est mieux ainsi »

Pour moi , c'est quasiment un aveu......

"L’ADN de Lina était bien dans la Puma volée ! C’est dans cette voiture qu’elle est montée, ce cruel 23 septembre, avant de disparaître de la surface du globe. Et c’est certainement Samuel Gonin qui était au volant."

Faudrait savoir....Hercule Poirot nous dit qu'on ne sait pas qui était au volant (?)

Passé d'un vie de père de famille avec 2 enfants et un emploi stable à une vie de délinquant, d''alcoolique et de cocaïnomane, au point de voler le sac d'une dame de 90 ans et de devoir faire la mule vers l'Espagne pour pouvoir payer ses doses, c'est effectivement perdre son honneur, son humanité sa dignité.
C'est un aveu de déchéance, de descente aux enfers mais cela ne prouve pas qu'il s'est suicidé à cause du meurtre de Lina
9000 personnes se suicident chaque année en France et 685 tentent de le faire.

Ses mots sont + forts que ça , il emploie le terme "se contrôler", qui colle(rait) parfaitement avec une agression sexuelle ;
le fait est que dans l'article ils affirment que c'était bien lui qui était au volant de cette voiture ce jour là , et dans les parages de la disparition
de Lina , je veux bien que ce soit pas lui le kidnappeur de Lina , mais alors dans ce cas ,  c'est le mec le + poissard du Monde....

238500ŦMIKE a écrit:@Kassandra88 : « J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c’est mieux ainsi »

Pour moi , c'est quasiment un aveu......

"L’ADN de Lina était bien dans la Puma volée ! C’est dans cette voiture qu’elle est montée, ce cruel 23 septembre, avant de disparaître de la surface du globe. Et c’est certainement Samuel Gonin qui était au volant."

Faudrait savoir....Hercule Poirot nous dit qu'on ne sait pas qui était au volant (?)

On en discute depuis un moment Mike.
Une seule certitude: L'ADN de Lina se trouvait dans ce fameux véhicule, mais on ne sait pas qui conduisait le véhicule au moment où Lina a été enlevée. La procureure en charge de cette affaire, Yolande Renzi, n'en dit pas d'avantage. Ce qui ouvre la porte à toutes les hypothèses.
On sait également que le véhicule a été volé en Allemagne mais on ne nous dit pas où, quand et dans quelles circonstances.
Pour Hercule, le conducteur n'était pas Samuel G mais quelqu'un d'autre.
Pour d'autres, c'est Samuel G.
Moi, je fais partie des personnes qui pensent que celui pourrait ne pas être lui sur base du peu d'éléments dont on dispose.

En ce qui concerne son suicide (10 juillet 2024), il faut rappeler que 22 juillet 2024 il devant comparaître au tribunal pour les deux violentes agressions commises à Besançon quelques semaines avant la disparition de Lina, il était en sursis d'une condamnation (defus d'obtempérer), il allait déguster
et à ce moment, les résultats de l’IRCGN (ADN de Lina dans le véhicule) ne sont pas encore connus.
De bonnes raisons pour se suicider.
Pour moi non plus, ce suicide n'est pas une preuve.