Agressions raciales, homophobes ou transgenres
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
« Je pensais que cela n’arrivait qu’aux autres » : après un guet-apens homophobe, Pascal et Fabien témoignent
Les 23 et 28 avril, ils ont été agressés au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) après avoir été piégés sur Grindr, appli de rencontres homosexuelles. Quatre des cinq mineurs interpellés fin mai seront jugés pour « violences aggravées » en réunion, avec guet-apens et en raison de l’orientation sexuelle.
Avant cette soirée du 11 juillet, Fabien et Pascal ne s’étaient jamais vus. Pourtant, lorsque les deux hommes, 38 et 48 ans, se retrouvent au domicile du premier, ils ne manquent pas de sujets de conversation. Ils vivent à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), travaillent pour des compagnies aériennes. Et chacun a été victime d’une agression homophobe.
Ils développent aujourd’hui les mêmes angoisses : la foule, la peur d’être suivi, de sortir de chez soi la nuit… Et surtout, les rencontres sont devenues de moins en moins fréquentes. « Avant j’utilisais Grindr très régulièrement, confie Pascal. Je pensais que ce que j’ai vécu n’arrivait qu’aux autres. »
« Il y a quelque chose qui a changé », confirme Fabien. Les 23 et 28 avril, ils ont tous les deux été victimes de violences homophobes au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) après avoir été piégés sur l’application de rencontres homosexuelles.
Dans cette affaire, cinq mineurs âgés de 14 à 16 ans — dont quatre collégiens d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) — ont été interpellés les 27 et 28 mai et placés en garde à vue. Présentés à un juge pour enfants du tribunal de Bobigny, quatre d’entre eux sont soupçonnés de violences aggravées par trois circonstances aggravantes : en réunion, avec guet-apens et en raison de l’orientation sexuelle.
« Lucas », un profil au physique « assez lambda »
Fabien a été le premier. Ce soir-là, le trentenaire est chez lui et joue tranquillement à la console quand des messages s’affichent sur son téléphone. Il s’agit d’un homme qui le contacte par Grindr pour une relation sexuelle. Il se prénomme « Lucas ». « Ni beau, ni moche. Assez lambda. S’il avait eu un physique de surfeur, j’aurais tiqué », commente-t-il à propos de la photo de profil.
« Le pire, c’est que je n’étais même pas en recherche. J’avais un peu la flemme », remarque Fabien aujourd’hui. Géolocalisé à 500 m de son domicile, il décide finalement de quitter son canapé pour rejoindre « Lucas ».
Le rendez-vous est donné à l’angle des rues Lavoisier et Racine au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). L’homme est censé habiter le secteur. Arrivé au niveau d’un talus qui jouxte l’autoroute A 3, Fabien ne voit d’abord personne. Puis trois personnes vêtues de noir font leur apparition. Il commence à se douter de quelque chose et décide de faire demi-tour. « Ils sont arrivés derrière moi et l’un d’eux m’a frappé dans les mollets pour me faire tomber », relate Fabien. Au sol, le groupe commence à lui asséner des coups.
Il entend alors l’un d’eux dire : « Prenez ses affaires ! » À ce moment-là, il explique être « passé en mode survie » et parvient à saisir l’entrejambe d’un de ses agresseurs et serrer ses parties génitales « très fort ». Ainsi, il parvient à se défaire de ses assaillants et à prendre la fuite. Suivi, il trouvera refuge chez un habitant qui était en train de ranger sa voiture. En attendant la police, il pense avoir recroisé la bande qui avait visiblement changé de tenue. Finalement, Fabien s’en sortira avec des ecchymoses sur les mains et les jambes et un œil au beurre noir.
« Il me demandait si j’étais disponible tout de suite »
Cinq jours plus tard, c’est au tour de Pascal de tomber dans le même guet-apens, toujours selon le même mode opératoire. « C’est un profil qui m’avait déjà contacté quelques jours plus tôt. À chaque fois, il me demandait si j’étais disponible tout de suite. Il m’avait proposé de se retrouver de nuit, rapporte-t-il. Quand j’y pense, heureusement que je n’y suis pas allé à ce moment-là. Cela aurait pu être bien pire. » Un dimanche, en fin d’après-midi, il décide de se rendre au rendez-vous. Là encore, au niveau de la rue Racine.
Arrivé en voiture, Pascal commence à arpenter la rue à pied. Ne voyant personne, il pense d’abord qu’on vient de lui poser un lapin lorsque, d’un coup, il voit un groupe de quatre personnes vêtues de noir débouler depuis un bosquet. L’un d’entre eux porte une cagoule. Pris de panique, il décide de retourner vers sa voiture. Mais il est rattrapé par ses agresseurs. « Je me suis pris un coup de poing dans la tempe. À partir de là, je tombe au sol et je me fais frapper alors que je suis en position fœtale. »
Encore une fois, l’instinct de survie fait son effet. « J’ai réussi à me relever et j’ai crié : Aidez-moi, appelez la police », se souvient le quadragénaire. « Ils sont revenus me frapper. Mais une voisine a fini par sortir et a dit qu’elle appelait la police. Et là, ils ont fini par déguerpir. »
Dans les jours qui suivront, Pascal tentera via un faux profil de retrouver ceux qui lui ont tendu ce piège. « Je l’ai retrouvé et j’ai fait des screenshots. Il voulait un rendez-vous », affirme-t-il. Ce sont finalement les policiers d’Aulnay-sous-Bois qui parviendront à identifier et à arrêter les suspects un mois plus tard.
« Ils font l’amalgame entre pédophilie et homosexualité »
Appelées pour venir reconnaître les suspects au commissariat, les deux victimes tombent de haut quand ils comprennent qu’ils ont affaire à des gamins. « Quand je les ai vus derrière la vitre, je me suis mis à pleurer. Ils avaient l’âge de ma nièce », rapporte Pascal. « Avec leur tête de Calimero, on aurait presque envie de les emmener à Disneyland », ajoute Fabien. Sur les cinq mineurs, quatre font l’objet de mesures éducatives judiciaires provisoires, dont un couvre-feu. Le cinquième a été placé sous contrôle judiciaire en attente de leur procès, le 5 décembre prochain.
Un moment que les deux victimes attendent de pied ferme. « Je veux aller à cette audience et j’espère voir dans leur regard qu’ils ont compris », précise Fabien. « Et surtout qu’ils ne recommencent pas », complète Pascal, qui espère être reconnu comme victime d’une agression homophobe. Les mis en cause, eux, contesteraient ce mobile. Pourtant dans leur téléphone, où des photos de l’agression ont été retrouvées, les policiers ont découvert des messages comme « Sa (sic) sert à rien de parler pour ne pas agir » ou « Le prochain ce sera un pédo ».
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Paris : le récit glaçant de deux victimes d’un guet-apens après une rencontre sur un site gay
Pour l’avocat des deux victimes, Me Jean-Baptiste Boué-Diacquenod, pas de doute : ces guets-apens avaient bien pour objectif de « casser du pédé ». « On comprend qu’ils font l’amalgame entre pédophilie et homosexualité. Ils vont quand même aller jusqu’à installer une application de rencontres homosexuelles pour commettre ces violences », souligne le pénaliste.
Reste à savoir, selon lui, si ces derniers ont agi par « ignorance » ou « conviction ». « Ce qui est intéressant avec ce type de procédure est qu’ils sont suivis par des éducateurs, reprend l’avocat. Et on peut espérer que, d’ici au procès, ils comprennent la gravité de leurs actes. »
Dans le cadre d’une enquête distincte, confiée au service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis, d’autres interpellations de mineurs ont eu lieu à Aulnay-sous-Bois au même moment pour une affaire qui relève de la justice criminelle. Un homme de 27 ans, piégé lui aussi sur une appli, avait subi le 15 avril dernier une agression homophobe d’une violence extrême. Une enquête pour « viol avec tortures et actes de barbarie » et « vol en bande organisée » a été ouverte. En 2023, les crimes et délits anti-LGBT + ont augmenté de 19 % en France.
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Les 23 et 28 avril, ils ont été agressés au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) après avoir été piégés sur Grindr, appli de rencontres homosexuelles. Quatre des cinq mineurs interpellés fin mai seront jugés pour « violences aggravées » en réunion, avec guet-apens et en raison de l’orientation sexuelle.
Avant cette soirée du 11 juillet, Fabien et Pascal ne s’étaient jamais vus. Pourtant, lorsque les deux hommes, 38 et 48 ans, se retrouvent au domicile du premier, ils ne manquent pas de sujets de conversation. Ils vivent à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), travaillent pour des compagnies aériennes. Et chacun a été victime d’une agression homophobe.
Ils développent aujourd’hui les mêmes angoisses : la foule, la peur d’être suivi, de sortir de chez soi la nuit… Et surtout, les rencontres sont devenues de moins en moins fréquentes. « Avant j’utilisais Grindr très régulièrement, confie Pascal. Je pensais que ce que j’ai vécu n’arrivait qu’aux autres. »
« Il y a quelque chose qui a changé », confirme Fabien. Les 23 et 28 avril, ils ont tous les deux été victimes de violences homophobes au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) après avoir été piégés sur l’application de rencontres homosexuelles.
Dans cette affaire, cinq mineurs âgés de 14 à 16 ans — dont quatre collégiens d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) — ont été interpellés les 27 et 28 mai et placés en garde à vue. Présentés à un juge pour enfants du tribunal de Bobigny, quatre d’entre eux sont soupçonnés de violences aggravées par trois circonstances aggravantes : en réunion, avec guet-apens et en raison de l’orientation sexuelle.
« Lucas », un profil au physique « assez lambda »
Fabien a été le premier. Ce soir-là, le trentenaire est chez lui et joue tranquillement à la console quand des messages s’affichent sur son téléphone. Il s’agit d’un homme qui le contacte par Grindr pour une relation sexuelle. Il se prénomme « Lucas ». « Ni beau, ni moche. Assez lambda. S’il avait eu un physique de surfeur, j’aurais tiqué », commente-t-il à propos de la photo de profil.
« Le pire, c’est que je n’étais même pas en recherche. J’avais un peu la flemme », remarque Fabien aujourd’hui. Géolocalisé à 500 m de son domicile, il décide finalement de quitter son canapé pour rejoindre « Lucas ».
Le rendez-vous est donné à l’angle des rues Lavoisier et Racine au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). L’homme est censé habiter le secteur. Arrivé au niveau d’un talus qui jouxte l’autoroute A 3, Fabien ne voit d’abord personne. Puis trois personnes vêtues de noir font leur apparition. Il commence à se douter de quelque chose et décide de faire demi-tour. « Ils sont arrivés derrière moi et l’un d’eux m’a frappé dans les mollets pour me faire tomber », relate Fabien. Au sol, le groupe commence à lui asséner des coups.
Il entend alors l’un d’eux dire : « Prenez ses affaires ! » À ce moment-là, il explique être « passé en mode survie » et parvient à saisir l’entrejambe d’un de ses agresseurs et serrer ses parties génitales « très fort ». Ainsi, il parvient à se défaire de ses assaillants et à prendre la fuite. Suivi, il trouvera refuge chez un habitant qui était en train de ranger sa voiture. En attendant la police, il pense avoir recroisé la bande qui avait visiblement changé de tenue. Finalement, Fabien s’en sortira avec des ecchymoses sur les mains et les jambes et un œil au beurre noir.
« Il me demandait si j’étais disponible tout de suite »
Cinq jours plus tard, c’est au tour de Pascal de tomber dans le même guet-apens, toujours selon le même mode opératoire. « C’est un profil qui m’avait déjà contacté quelques jours plus tôt. À chaque fois, il me demandait si j’étais disponible tout de suite. Il m’avait proposé de se retrouver de nuit, rapporte-t-il. Quand j’y pense, heureusement que je n’y suis pas allé à ce moment-là. Cela aurait pu être bien pire. » Un dimanche, en fin d’après-midi, il décide de se rendre au rendez-vous. Là encore, au niveau de la rue Racine.
Arrivé en voiture, Pascal commence à arpenter la rue à pied. Ne voyant personne, il pense d’abord qu’on vient de lui poser un lapin lorsque, d’un coup, il voit un groupe de quatre personnes vêtues de noir débouler depuis un bosquet. L’un d’entre eux porte une cagoule. Pris de panique, il décide de retourner vers sa voiture. Mais il est rattrapé par ses agresseurs. « Je me suis pris un coup de poing dans la tempe. À partir de là, je tombe au sol et je me fais frapper alors que je suis en position fœtale. »
Encore une fois, l’instinct de survie fait son effet. « J’ai réussi à me relever et j’ai crié : Aidez-moi, appelez la police », se souvient le quadragénaire. « Ils sont revenus me frapper. Mais une voisine a fini par sortir et a dit qu’elle appelait la police. Et là, ils ont fini par déguerpir. »
Dans les jours qui suivront, Pascal tentera via un faux profil de retrouver ceux qui lui ont tendu ce piège. « Je l’ai retrouvé et j’ai fait des screenshots. Il voulait un rendez-vous », affirme-t-il. Ce sont finalement les policiers d’Aulnay-sous-Bois qui parviendront à identifier et à arrêter les suspects un mois plus tard.
« Ils font l’amalgame entre pédophilie et homosexualité »
Appelées pour venir reconnaître les suspects au commissariat, les deux victimes tombent de haut quand ils comprennent qu’ils ont affaire à des gamins. « Quand je les ai vus derrière la vitre, je me suis mis à pleurer. Ils avaient l’âge de ma nièce », rapporte Pascal. « Avec leur tête de Calimero, on aurait presque envie de les emmener à Disneyland », ajoute Fabien. Sur les cinq mineurs, quatre font l’objet de mesures éducatives judiciaires provisoires, dont un couvre-feu. Le cinquième a été placé sous contrôle judiciaire en attente de leur procès, le 5 décembre prochain.
Un moment que les deux victimes attendent de pied ferme. « Je veux aller à cette audience et j’espère voir dans leur regard qu’ils ont compris », précise Fabien. « Et surtout qu’ils ne recommencent pas », complète Pascal, qui espère être reconnu comme victime d’une agression homophobe. Les mis en cause, eux, contesteraient ce mobile. Pourtant dans leur téléphone, où des photos de l’agression ont été retrouvées, les policiers ont découvert des messages comme « Sa (sic) sert à rien de parler pour ne pas agir » ou « Le prochain ce sera un pédo ».
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Pour l’avocat des deux victimes, Me Jean-Baptiste Boué-Diacquenod, pas de doute : ces guets-apens avaient bien pour objectif de « casser du pédé ». « On comprend qu’ils font l’amalgame entre pédophilie et homosexualité. Ils vont quand même aller jusqu’à installer une application de rencontres homosexuelles pour commettre ces violences », souligne le pénaliste.
Reste à savoir, selon lui, si ces derniers ont agi par « ignorance » ou « conviction ». « Ce qui est intéressant avec ce type de procédure est qu’ils sont suivis par des éducateurs, reprend l’avocat. Et on peut espérer que, d’ici au procès, ils comprennent la gravité de leurs actes. »
Dans le cadre d’une enquête distincte, confiée au service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis, d’autres interpellations de mineurs ont eu lieu à Aulnay-sous-Bois au même moment pour une affaire qui relève de la justice criminelle. Un homme de 27 ans, piégé lui aussi sur une appli, avait subi le 15 avril dernier une agression homophobe d’une violence extrême. Une enquête pour « viol avec tortures et actes de barbarie » et « vol en bande organisée » a été ouverte. En 2023, les crimes et délits anti-LGBT + ont augmenté de 19 % en France.
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
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Il y a quinze jours, à Mendoza, où le XV de France venait de battre l’Argentine (28-13), l’arrière international du RCT Melvyn Jaminet a publié en story sur Instagram une vidéo à caractère raciste avant de la supprimer dans la foulée. Dans le court extrait, le natif d’Hyères, visiblement éméché, lâche : « Le premier Arabe que je croise sur la route, je lui mets un coup de casque. »
Rapidement, les réactions indignées affluent. Sur un post publié sur son compte Facebook, l’ancien rugbyman du RCT Mohamed Dridi lâche : « Alors Melvyn, je te le dis : l’arabe que je suis a porté le maillot de Toulon avant toi, avec amour, respect et honneur. Aujourd’hui tu as déshonoré ce maillot et son histoire, ainsi que la ville de Toulon (…) J’espère que le club du RCT te sanctionnera pour ces propos. »
« Pour l’image du club, de la ville, ce n’est pas possible »
Ancien président du club lorsque Jaminet évoluait chez les jeunes, Mourad Boudjellal confie : « Je pensais que c’était un fake ou un montage. Je n’y croyais pas parce que je trouvais ça trop gros. Comme aujourd’hui, je ne crois pas aux excuses et à l’alibi montés par son avocat (Me Carlo Alberto Brusa), cela me paraît d’une grossièreté »
Il poursuit : « Après, il a fait sa connerie, il était bourré. Ce n’est pas pour ça qu’il faut le tuer mais pour l’image du club universaliste que j’ai reconstruit de Pro D2 en Top 14, ce n’est pas possible. Pour l’image de la ville, non plus, et pour l’image du rugby, on ne peut pas véhiculer ça. Quand on a tenu de tels propos, on doit les assumer et on ne peut plus représenter une ville comme Toulon. »
VidéoMelvyn Jaminet mis à l’écart du XV de France après une vidéo raciste
Rapidement, la FFR, qui avait mis à l’écart l’arrière et a fait un signalement auprès du Procureur de la République, et le club varois avaient dénoncé ses propos. « Suite à la vidéo parue sur les réseaux sociaux impliquant Melvyn Jaminet, le RCT condamne les propos tenus et se désolidarise de ceux-ci. Une enquête interne est ouverte et le club communiquera plus largement à l’issue de celle-ci », avait publié sur X (ex-Twitter) le RCT, lequel, relancé depuis, n’a pas souhaité « faire de commentaire additionnel. Le club communiquera le temps venu, une fois la procédure disciplinaire finalisée ».
Il y a quinze jours, à Mendoza, où le XV de France venait de battre l’Argentine (28-13), l’arrière international du RCT Melvyn Jaminet a publié en story sur Instagram une vidéo à caractère raciste avant de la supprimer dans la foulée. Dans le court extrait, le natif d’Hyères, visiblement éméché, lâche : « Le premier Arabe que je croise sur la route, je lui mets un coup de casque. »
Rapidement, les réactions indignées affluent. Sur un post publié sur son compte Facebook, l’ancien rugbyman du RCT Mohamed Dridi lâche : « Alors Melvyn, je te le dis : l’arabe que je suis a porté le maillot de Toulon avant toi, avec amour, respect et honneur. Aujourd’hui tu as déshonoré ce maillot et son histoire, ainsi que la ville de Toulon (…) J’espère que le club du RCT te sanctionnera pour ces propos. »
« Pour l’image du club, de la ville, ce n’est pas possible »
Ancien président du club lorsque Jaminet évoluait chez les jeunes, Mourad Boudjellal confie : « Je pensais que c’était un fake ou un montage. Je n’y croyais pas parce que je trouvais ça trop gros. Comme aujourd’hui, je ne crois pas aux excuses et à l’alibi montés par son avocat (Me Carlo Alberto Brusa), cela me paraît d’une grossièreté »
Il poursuit : « Après, il a fait sa connerie, il était bourré. Ce n’est pas pour ça qu’il faut le tuer mais pour l’image du club universaliste que j’ai reconstruit de Pro D2 en Top 14, ce n’est pas possible. Pour l’image de la ville, non plus, et pour l’image du rugby, on ne peut pas véhiculer ça. Quand on a tenu de tels propos, on doit les assumer et on ne peut plus représenter une ville comme Toulon. »
VidéoMelvyn Jaminet mis à l’écart du XV de France après une vidéo raciste
Rapidement, la FFR, qui avait mis à l’écart l’arrière et a fait un signalement auprès du Procureur de la République, et le club varois avaient dénoncé ses propos. « Suite à la vidéo parue sur les réseaux sociaux impliquant Melvyn Jaminet, le RCT condamne les propos tenus et se désolidarise de ceux-ci. Une enquête interne est ouverte et le club communiquera plus largement à l’issue de celle-ci », avait publié sur X (ex-Twitter) le RCT, lequel, relancé depuis, n’a pas souhaité « faire de commentaire additionnel. Le club communiquera le temps venu, une fois la procédure disciplinaire finalisée ».
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
234687ŦMIKE a écrit:la majorité des personnes qui ont voté RN aux Européennes ne sont pas racistes (mais c'est ce qu'on voudrait nous faire croire)
La question, c'est : Que représente alors, en nombre et en pourcentage, cette "minorité" que l'on peut qualifier de "raciste" ?
Difficile d'oublier que le RN était le FN jusqu'en 2018. On ne parle pas d'un passé lointain.
Le RN est-il situé ou pas à l'extrême droite sur l'échiquier politique français ? Il peut en tout cas être qualifié de populiste, de nationaliste et de souverainiste.
Difficile d'oublier que le fondateur du FN, Jean-Marie Le Pen, est un homme politique condamné à de multiples reprises pour avoir tenu publiquement des propos racistes, lui qui parlait d'"inégalité des races" et qui a déclaré qu'il fallait s'entendre avec la Russie pour sauver "le monde blanc". Combien d'électeurs du FN votent aujourd'hui RN ? La totalité ? Une partie seulement ? Ce sont autant de questions qu'on est en droit de se poser.
Cela dit, je suis d'accord qu'on ne peut pas non plus ignorer que ce parti et ses alliés (officiels ou pas), ont récolté près d'un tiers des voix aux dernières élections, européennes et législatives. C'est considérable et c'est significatif évidemment.
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
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Casta- Administrateur du forum
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Les RS permettent de déverser sa haine en toute impunité. Injures à caractère antisémite, grossophobe, homophobe, sexiste.... rien que ça. On se demande bien de qui ça vient Elle a bien raison de porter plainte. Soutien total à Barbara Bush.
" Un meurtre sans des ciseaux qui brillent est comme des asperges sans sauce hollandaise. Sans goût. "
Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock
Pondyness
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Belgique:
Saluts nazis en tribune: le Club de Bruges identifie 24 supporters, le parquet fédéral veut poursuivre les Brugeois
Les images de supporters brugeois réalisant un salut nazi ont choqué, ce dimanche. Près de 24 heures après le match, la Pro League n'a toujours pas communiqué sur l'incident.
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Saluts nazis en tribune: le Club de Bruges identifie 24 supporters, le parquet fédéral veut poursuivre les Brugeois
Les images de supporters brugeois réalisant un salut nazi ont choqué, ce dimanche. Près de 24 heures après le match, la Pro League n'a toujours pas communiqué sur l'incident.
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Essonne : le rendez-vous pris sur une application de rencontres vire au guet-apens homophobe
Un homme de 28 ans a été agressé et victime d’une tentative de vol à Brétigny-sur-Orge (Essonne), quelques heures après avoir pris rendez-vous sur une application de rencontres homosexuelles. L’un de ses agresseurs présumés a été interpellé.
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Un homme de 28 ans a été agressé et victime d’une tentative de vol à Brétigny-sur-Orge (Essonne), quelques heures après avoir pris rendez-vous sur une application de rencontres homosexuelles. L’un de ses agresseurs présumés a été interpellé.
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Selon des informations de Sudinfo, non confirmées par le parquet, le jeune homme serait tombé dans un guet-apens lors d’un rendez-vous pris via Grindr, l’application de dating gay. Les deux auteurs, qui s’exprimaient en espagnol, auraient exigé de l’argent à la porte de l’appartement. C'est lorsque le père est venu voir ce qui se passait qu’il aurait été abattu.
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Deux femmes ont été reconnues coupables de complicité de diffamation publique ce jeudi 12 septembre pour avoir diffusé des rumeurs transphobes sur Brigitte Macron. Elles ont été condamnés à une amende de 500 euros assortie de sursis. Elles devront également verser 8.000 euros en répération à Brigitte Trogneux - le nom de jeune fille de la Première dame - et 5.000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux.
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
La police des mœurs en action. Toujours à plusieurs, c'est la marque de fabrique de la racaille. Cette insécurité gagne même les petits patelins autrefois paisibles.
Ils savent qu'ils ne risquent pas grand-chose, ils en profitent.
Ils savent qu'ils ne risquent pas grand-chose, ils en profitent.
Invité- Invité
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Des parents condamnés par le tribunal d’Amiens à huit et dix mois de prison avec sursis pour violences et insultes homophobes sur leur fils
La victime explique avoir subi des violences psychologiques et physiques après avoir dévoilé son homosexualité.
Des parents ont été condamnés vendredi 4 octobre par le tribunal d’Amiens (Somme) à huit et dix mois de prison avec sursis probatoire pour violences et insultes homophobes sur leur fils, a appris France Bleu Picardie.(Nouvelle fenêtre) Lorsque le père de 42 ans et la mère de 44 ans ont appris l’orientation sexuelle de Lucas, leur fils, les insultes et les violences ont débuté au domicile de la famille, à Harbonnières.
Le 10 avril, les enquêteurs sont saisis après un signalement de l’assistante sociale du lycée. La victime explique subir des violences psychologiques et physiques depuis qu’il a dévoilé son homosexualité. À la maison, il entend aussi des propos homophobes : "C’est ce qui va lui arriver à ce pédé", en évoquant le VIH, ou encore : "Il est encore au téléphone avec sa tarlouze". (...)
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La victime explique avoir subi des violences psychologiques et physiques après avoir dévoilé son homosexualité.
Des parents ont été condamnés vendredi 4 octobre par le tribunal d’Amiens (Somme) à huit et dix mois de prison avec sursis probatoire pour violences et insultes homophobes sur leur fils, a appris France Bleu Picardie.(Nouvelle fenêtre) Lorsque le père de 42 ans et la mère de 44 ans ont appris l’orientation sexuelle de Lucas, leur fils, les insultes et les violences ont débuté au domicile de la famille, à Harbonnières.
Le 10 avril, les enquêteurs sont saisis après un signalement de l’assistante sociale du lycée. La victime explique subir des violences psychologiques et physiques depuis qu’il a dévoilé son homosexualité. À la maison, il entend aussi des propos homophobes : "C’est ce qui va lui arriver à ce pédé", en évoquant le VIH, ou encore : "Il est encore au téléphone avec sa tarlouze". (...)
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Pondyness
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Marseille est gangrenée par la DZ mafia, ça ôte des vies pour quelques milliers d'euros. Cette jeunesse est sans foi ni loi. Il n’y a pas que Marseille où il y a des règlements de comptes, Rennes autrefois paisible, est aussi la cible des gangs.
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Invité- Invité
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
245727ŦMartin.Duois a écrit:Marseille est gangrenée par la DZ mafia, ça ôte des vies pour quelques milliers d'euros. Cette jeunesse est sans foi ni loi. Il n’y a pas que Marseille où il y a des règlements de comptes, Rennes autrefois paisible, est aussi la cible des gangs.
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"sans foi, ni loi"
Une mafia a été de tout temps, par définition meurtrière, et le terrain de règlements de compte.
Des états dans l'Etat! Souvent en collusion avec le milieu politique.
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Au cinéma, on trouve cela romantique, épique, en oubliant que la mafia en vrai, lorsque tu mets un pied dans l'engrenage (pas toujours en sachant à quoi tu t'engage réellement) c'est pour la vie et la mort. Et ceux qui tirent les ficelles, qui commandent, ( les chefs, les parrains, pas des enfants de coeur) c'est rare que ce soit des gamins de 14-15 ans.
C'est comme la guerre, dans les films c'est distrayant, en vrai c'est dramatique, horrible, effrayant.
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“Le hasard aime à servir celui qui suit toujours une même pensée.”
J. Michelet
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