Meurtres ou agressions antisémites
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Meurtres ou agressions antisémites
je souhaite porter à votre connaissance ces abominations . Je suis athée
Lisetoct
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Octogénaire défenestré à Lyon : la piste antisémite étudiée par les enquêteurs
ENQUETE L’enquête sur la mort d’un homme de 89 ans, le 17 mai dernier, a été élargie pour déterminer s’il s’agissait d’un crime antisémite. La victime, de confession juive, aurait été poussée dans le vide par son voisin
J. Le. avec AFP
Publié le 27/05/22
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ENQUETE L’enquête sur la mort d’un homme de 89 ans, le 17 mai dernier, a été élargie pour déterminer s’il s’agissait d’un crime antisémite. La victime, de confession juive, aurait été poussée dans le vide par son voisin
J. Le. avec AFP
Publié le 27/05/22
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Lisetoct
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Lisetoct a écrit:Octogénaire défenestré à Lyon : la piste antisémite étudiée par les enquêteurs
ENQUETE L’enquête sur la mort d’un homme de 89 ans, le 17 mai dernier, a été élargie pour déterminer s’il s’agissait d’un crime antisémite. La victime, de confession juive, aurait été poussée dans le vide par son voisin
J. Le. avec AFP
Publié le 27/05/22
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Mais non voyons , c'est comme pour Sarah Halimi , l'agresseur a juste eu une "bouffée délirante" , et ira en psychiatrie
Invité- Invité
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Mike68, je t'ai entendu.
Ilan Halimi, Sarah Halimi, Mireille Knoll , l'hypercasher...
Abominable que personne ne s'en rende compte .
Je pense que les juifs paient le non au prosélytisme religieux .
Ilan Halimi, Sarah Halimi, Mireille Knoll , l'hypercasher...
Abominable que personne ne s'en rende compte .
Je pense que les juifs paient le non au prosélytisme religieux .
Lisetoct
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Attentat de la rue des Rosiers : «L’antisémitisme, cette bête immonde, n’est pas morte», déplore Éric Dupond-Moretti
Le ministre de la Justice s’est rendu à l’hommage national, ce mardi 9 août, rue des Rosiers à Paris, quarante ans jour pour jour après l’attentat qui avait fait 6 morts dans ce quartier juif du Marais.
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Le ministre de la Justice s’est rendu à l’hommage national, ce mardi 9 août, rue des Rosiers à Paris, quarante ans jour pour jour après l’attentat qui avait fait 6 morts dans ce quartier juif du Marais.
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Re: Meurtres ou agressions antisémites
Pour ma part je ne limite pas les abominations à l'anti sémitisme ... c'est contre productif et réducteur de ce dont l'Humain, quel qu'il soit, peut être capable quand il range ses semblables dans des cases relevant de la couleur de peau, de l'ethnie, de la nationalité, du genre, des préférences sexuelles, de l'apparence, de la religion, des idées politiques, du niveau de savoir ou de fortune, du mode de vie et j'en passe ...
C'est humain dit-on ?
Je ne suis pas plus révulsée par un meurtre de juif que par un meurtre d'arabe ou de noir ou encore celui d'une personne vulnérable, d'un homosexuel ou d'un vieillard.
Je n'ai pas de hiérarchie dans l'abomination qui fait s'en prendre à d'autres êtres vivants pour la simple idée de supériorité/différence que l'on aurait de soi-même.
C'est humain dit-on ?
Je ne suis pas plus révulsée par un meurtre de juif que par un meurtre d'arabe ou de noir ou encore celui d'une personne vulnérable, d'un homosexuel ou d'un vieillard.
Je n'ai pas de hiérarchie dans l'abomination qui fait s'en prendre à d'autres êtres vivants pour la simple idée de supériorité/différence que l'on aurait de soi-même.
Sortcière
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Bravo, Sortciere
Je n'aurais pas pu mieux dire. Merci.
Je n'aurais pas pu mieux dire. Merci.
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Meurtres ou agressions antisémites
C'est une discussion sur l'antisémitisme , il me semble normal de ne parler que de ça ici..... ou alors arrêtons de faire 30 000 rubriques dans ce Forum -
Le fait est qu'il y a beaucoup plus d'agressions contre les Juifs que contre les Arabes en France - Je sais que ce que je dis n'est pas politiquement correct , mais je m'en fous , c'est la Vérité.
Quant à Dupond-Moretti , cet individu qui préfère défendre les assassins plutôt que les victimes , tout le Monde sait ce que je pense de ce prétentieux personnage. Il aurait été beaucoup + intéressant et courageux de sa part qu'il nous dise d'où venait l'antisémitisme désormais.
Le fait est qu'il y a beaucoup plus d'agressions contre les Juifs que contre les Arabes en France - Je sais que ce que je dis n'est pas politiquement correct , mais je m'en fous , c'est la Vérité.
Quant à Dupond-Moretti , cet individu qui préfère défendre les assassins plutôt que les victimes , tout le Monde sait ce que je pense de ce prétentieux personnage. Il aurait été beaucoup + intéressant et courageux de sa part qu'il nous dise d'où venait l'antisémitisme désormais.
Invité- Invité
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Attentat de la rue des Rosiers : quarante ans plus tard, un premier hommage national et toujours pas de procès
L’attaque visant le restaurant Jo Goldenberg, le 9 août 1982, avait fait six morts et vingt-deux blessés. Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a insisté, mardi, sur l’engagement de la France à combattre l’antisémitisme.
Par Christophe Ayad / Le Monde ab.
Pour la première fois depuis quarante ans, un hommage national a été rendu, mardi, aux victimes de l’attentat de la rue des Rosiers, qui avait fait six morts et vingt-deux blessés, le 9 août 1982. La cérémonie s’est tenue au croisement de la rue des Rosiers et de la rue Ferdinand-Duval, dans le 4e arrondissement de Paris, au cœur du quartier juif du Marais. L’attaque, qui avait débuté à 13 h 15, visait les clients et le personnel du restaurant ashkénaze Jo Goldenberg, d’abord attaqué à la grenade, puis mitraillé par deux groupes d’hommes armés arrivés séparément, membres présumés du Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR), un groupuscule radical dissident palestinien, à l’époque basé en Irak et dirigé par le terroriste Abou Nidal.
Intervenu près de deux ans après l’attentat visant la synagogue de la rue Copernic (16e arrondissement de Paris), celui de la rue des Rosiers a marqué, à l’époque et pendant longtemps, l’attaque antisémite la plus grave en France depuis la seconde guerre mondiale. Il a donc fallu attendre quatre décennies pour que l’Etat et la Ville de Paris rendent un hommage conjoint aux victimes et à leurs proches.
Outre les ambassadeurs d’Israël, des Etats-Unis et de Norvège, la cérémonie s’est tenue en présence d’un adjoint de la maire de Paris, Anne Hidalgo, d’une représentante du maire de Paris-Centre, Ariel Weil, de la députée de Paris Clara Chassaniol (Renaissance) et du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Yonathan Arfi. Le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, a pris la parole en dernier pour assurer les victimes et leurs proches de la solidarité de l’Etat.
« Pourquoi cet acte antisémite ? »
Avant le ministre de la justice, deux victimes de l’attentat se sont exprimées. Manifestement très émue et fatiguée, Jacqueline Niego, 83 ans, qui a perdu son frère aîné, André, dans l’attaque, n’a pas pu terminer la lecture du texte qu’elle avait préparé. Elle a eu le temps de rappeler qu’il avait échappé à la barbarie nazie en se cachant avec sa sœur. Puis elle a insisté : « Pour nous, les familles, les mêmes questions demeurent depuis quarante ans. Pourquoi cet acte antisémite ? Quels sont les véritables commanditaires ? Comment ils [les terroristes] ont pu franchir nos frontières aussi facilement ? Autant de questions sans réelles réponses. » Elle s’est félicitée de l’extradition, par la Norvège, d’un suspect, en décembre 2020. Il est le seul en détention provisoire en France, à ce jour.
Palestinien de nationalité norvégienne, Walid Abdulrahman Abou Zayed, 63 ans, a été mis en examen pour assassinats et tentatives d’assassinat. Il clame son innocence et nie autant son appartenance au Fatah-CR que sa présence en France au moment des faits. Il reconnaît seulement avoir suivi un entraînement dans les camps de l’Organisation de libération de la Palestine au Liban, au tout début des années 1980, puis avoir émigré clandestinement en Norvège, en 1991, avec sa femme et ses deux enfants. Les juges d’instruction s’appuient, dans le cadre de sa mise en examen, sur les témoignages d’anciens militants du groupuscule qui l’incriminent. Une appréciation validée par la chambre de l’instruction, qui a refusé de remettre en question la mise en examen.
Lenteurs de la justice
Mme Niego a aussi évoqué les déclarations d’Yves Bonnet, ancien directeur de la direction de la surveillance du territoire (1982-1985), qui avait fait état d’un accord secret entre le gouvernement de l’époque et le Fatah-CR selon les termes duquel le groupe terroriste d’Abou Nidal devait échapper aux poursuites en échange d’un arrêt de toute opération sur le sol français. Mme Niego a réclamé la « levée totale du secret-défense » pour permettre à la justice d’avancer.
Guy Benarousse, qui avait 16 ans au moment de l’attentat et fut grièvement blessé à la jambe, a regretté « l’indifférence de la nation et de la communauté juive organisée de l’époque ». Amer, il a notamment souligné ne pas avoir pu bénéficier des avantages liés au statut de victime du terrorisme − créé en 1986, à l’initiative de Françoise Rudetzki − et avoir dû emprunter de l’argent pour ses soins médicaux.
« Trop longtemps, la France a laissé l’attentat de la rue des Rosiers dans les cartons diplomatiques », a regretté le président du CRIF, Yonathan Arfi
Il a insisté, lui aussi, sur les lenteurs de la justice : « Un hommage national, c’est bien, et vous m’en voyez ravi. Mais il est temps que mon pays, la France et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat puissent comparaître devant un juge. » Il a regretté que le commanditaire et les auteurs présumés de l’attaque terroriste vivent libres « sous la protection du roi de Jordanie et de l’Autorité palestinienne ». Les juges pensent avoir identifié trois autres suspects, deux en Jordanie, dont le cerveau présumé de l’attentat, et un troisième en Cisjordanie, mais Amman a refusé à plusieurs reprises leur extradition. « Trop longtemps, la France a laissé l’attentat de la rue des Rosiers dans les cartons diplomatiques », a regretté M. Arfi.
M. Benarousse a agité, en termes voilés, l’espoir qu’un autre Etat − Israël ou les Etats-Unis, dont au moins un ressortissant est mort le 9 août 1982 − s’empare du dossier. Eric Dupond-Moretti a reconnu que « la soif de justice qu’éprouvent les victimes n’a pas été étanchée ». « Je sais que notre justice, en lien avec nos diplomates, est extrêmement mobilisée pour que toute la lumière soit faite sur ce lâche attentat », a-t-il ajouté.
Le garde des sceaux a insisté sur l’engagement de la France à combattre l’antisémitisme. « Quarante ans plus tard, un triste constat s’impose : l’antisémitisme, cette bête immonde, n’est pas mort ; elle rampe, plus ou moins masquée », a-t-il ajouté. En réponse au président du CRIF qui interrogeait « pourquoi cet attentat a-t-il si peu de place dans la conscience collective de notre pays, pourquoi est-il considéré comme un attentat en France, mais pas un attentat contre la France ? », M. Dupond-Moretti a assuré que l’attaque de la rue des Rosiers était « un acte contre la France ».
Christophe Ayad
L’attaque visant le restaurant Jo Goldenberg, le 9 août 1982, avait fait six morts et vingt-deux blessés. Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a insisté, mardi, sur l’engagement de la France à combattre l’antisémitisme.
Par Christophe Ayad / Le Monde ab.
Pour la première fois depuis quarante ans, un hommage national a été rendu, mardi, aux victimes de l’attentat de la rue des Rosiers, qui avait fait six morts et vingt-deux blessés, le 9 août 1982. La cérémonie s’est tenue au croisement de la rue des Rosiers et de la rue Ferdinand-Duval, dans le 4e arrondissement de Paris, au cœur du quartier juif du Marais. L’attaque, qui avait débuté à 13 h 15, visait les clients et le personnel du restaurant ashkénaze Jo Goldenberg, d’abord attaqué à la grenade, puis mitraillé par deux groupes d’hommes armés arrivés séparément, membres présumés du Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR), un groupuscule radical dissident palestinien, à l’époque basé en Irak et dirigé par le terroriste Abou Nidal.
Intervenu près de deux ans après l’attentat visant la synagogue de la rue Copernic (16e arrondissement de Paris), celui de la rue des Rosiers a marqué, à l’époque et pendant longtemps, l’attaque antisémite la plus grave en France depuis la seconde guerre mondiale. Il a donc fallu attendre quatre décennies pour que l’Etat et la Ville de Paris rendent un hommage conjoint aux victimes et à leurs proches.
Outre les ambassadeurs d’Israël, des Etats-Unis et de Norvège, la cérémonie s’est tenue en présence d’un adjoint de la maire de Paris, Anne Hidalgo, d’une représentante du maire de Paris-Centre, Ariel Weil, de la députée de Paris Clara Chassaniol (Renaissance) et du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Yonathan Arfi. Le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, a pris la parole en dernier pour assurer les victimes et leurs proches de la solidarité de l’Etat.
« Pourquoi cet acte antisémite ? »
Avant le ministre de la justice, deux victimes de l’attentat se sont exprimées. Manifestement très émue et fatiguée, Jacqueline Niego, 83 ans, qui a perdu son frère aîné, André, dans l’attaque, n’a pas pu terminer la lecture du texte qu’elle avait préparé. Elle a eu le temps de rappeler qu’il avait échappé à la barbarie nazie en se cachant avec sa sœur. Puis elle a insisté : « Pour nous, les familles, les mêmes questions demeurent depuis quarante ans. Pourquoi cet acte antisémite ? Quels sont les véritables commanditaires ? Comment ils [les terroristes] ont pu franchir nos frontières aussi facilement ? Autant de questions sans réelles réponses. » Elle s’est félicitée de l’extradition, par la Norvège, d’un suspect, en décembre 2020. Il est le seul en détention provisoire en France, à ce jour.
Palestinien de nationalité norvégienne, Walid Abdulrahman Abou Zayed, 63 ans, a été mis en examen pour assassinats et tentatives d’assassinat. Il clame son innocence et nie autant son appartenance au Fatah-CR que sa présence en France au moment des faits. Il reconnaît seulement avoir suivi un entraînement dans les camps de l’Organisation de libération de la Palestine au Liban, au tout début des années 1980, puis avoir émigré clandestinement en Norvège, en 1991, avec sa femme et ses deux enfants. Les juges d’instruction s’appuient, dans le cadre de sa mise en examen, sur les témoignages d’anciens militants du groupuscule qui l’incriminent. Une appréciation validée par la chambre de l’instruction, qui a refusé de remettre en question la mise en examen.
Lenteurs de la justice
Mme Niego a aussi évoqué les déclarations d’Yves Bonnet, ancien directeur de la direction de la surveillance du territoire (1982-1985), qui avait fait état d’un accord secret entre le gouvernement de l’époque et le Fatah-CR selon les termes duquel le groupe terroriste d’Abou Nidal devait échapper aux poursuites en échange d’un arrêt de toute opération sur le sol français. Mme Niego a réclamé la « levée totale du secret-défense » pour permettre à la justice d’avancer.
Guy Benarousse, qui avait 16 ans au moment de l’attentat et fut grièvement blessé à la jambe, a regretté « l’indifférence de la nation et de la communauté juive organisée de l’époque ». Amer, il a notamment souligné ne pas avoir pu bénéficier des avantages liés au statut de victime du terrorisme − créé en 1986, à l’initiative de Françoise Rudetzki − et avoir dû emprunter de l’argent pour ses soins médicaux.
« Trop longtemps, la France a laissé l’attentat de la rue des Rosiers dans les cartons diplomatiques », a regretté le président du CRIF, Yonathan Arfi
Il a insisté, lui aussi, sur les lenteurs de la justice : « Un hommage national, c’est bien, et vous m’en voyez ravi. Mais il est temps que mon pays, la France et son gouvernement, prenne ses responsabilités, afin que tous ceux qui ont participé à cet odieux attentat puissent comparaître devant un juge. » Il a regretté que le commanditaire et les auteurs présumés de l’attaque terroriste vivent libres « sous la protection du roi de Jordanie et de l’Autorité palestinienne ». Les juges pensent avoir identifié trois autres suspects, deux en Jordanie, dont le cerveau présumé de l’attentat, et un troisième en Cisjordanie, mais Amman a refusé à plusieurs reprises leur extradition. « Trop longtemps, la France a laissé l’attentat de la rue des Rosiers dans les cartons diplomatiques », a regretté M. Arfi.
M. Benarousse a agité, en termes voilés, l’espoir qu’un autre Etat − Israël ou les Etats-Unis, dont au moins un ressortissant est mort le 9 août 1982 − s’empare du dossier. Eric Dupond-Moretti a reconnu que « la soif de justice qu’éprouvent les victimes n’a pas été étanchée ». « Je sais que notre justice, en lien avec nos diplomates, est extrêmement mobilisée pour que toute la lumière soit faite sur ce lâche attentat », a-t-il ajouté.
Le garde des sceaux a insisté sur l’engagement de la France à combattre l’antisémitisme. « Quarante ans plus tard, un triste constat s’impose : l’antisémitisme, cette bête immonde, n’est pas mort ; elle rampe, plus ou moins masquée », a-t-il ajouté. En réponse au président du CRIF qui interrogeait « pourquoi cet attentat a-t-il si peu de place dans la conscience collective de notre pays, pourquoi est-il considéré comme un attentat en France, mais pas un attentat contre la France ? », M. Dupond-Moretti a assuré que l’attaque de la rue des Rosiers était « un acte contre la France ».
Christophe Ayad
Lisetoct
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Bonjour,
Je pense qu'il n'est pas anodin d'aborder le caractère antisémite de certaines agressions comme l'a souhaité Lisetoct.
Si vous avez regardé les reportages d'ARTE dont j'ai mis les liens plus haut, vous constaterez que l'antisémitisme ne date pas d'hier, que c'est vraiment quelque chose qui gangrène toutes les civilisations depuis la nuit des temps.
Bien sur, toute victime quelle que soit sa couleur de peau, sa religion ... est une victime qui mérite toute ma compassion.
Je pense qu'il n'est pas anodin d'aborder le caractère antisémite de certaines agressions comme l'a souhaité Lisetoct.
Si vous avez regardé les reportages d'ARTE dont j'ai mis les liens plus haut, vous constaterez que l'antisémitisme ne date pas d'hier, que c'est vraiment quelque chose qui gangrène toutes les civilisations depuis la nuit des temps.
Bien sur, toute victime quelle que soit sa couleur de peau, sa religion ... est une victime qui mérite toute ma compassion.
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Kassandra88 a écrit:Bonjour,
Je pense qu'il n'est pas anodin d'aborder le caractère antisémite de certaines agressions comme l'a souhaité Lisetoct.
Si vous avez regardé les reportages d'ARTE dont j'ai mis les liens plus haut, vous constaterez que l'antisémitisme ne date pas d'hier, que c'est vraiment quelque chose qui gangrène toutes les civilisations depuis la nuit des temps.
Bien sur, toute victime quelle que soit sa couleur de peau, sa religion ... est une victime qui mérite toute ma compassion.
Bonsoir Kassandra , tu n'as pas à te justifier , c'est une discussion sur l'anti-sémitisme , point.
Il remonte effectivement à la nuit des temps , mais s'il a été longtemps l'apanage de l'extrême droite ,
il ne l'est désormais plus , et c'est à l'autre bout de l'échiquier politique (l'extrême gauche) , ainsi
que parmi les Islamistes , qu'on trouve actuellement le + de haine anti-juifs.
Ca me semble être un fait socio-politique majeur à intégrer , sinon il est impossible
de comprendre sa...."renaissance".....
Invité- Invité
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Des organisations juives demandent que la piste antisémite ne soit pas écartée après le meurtre d’un homme en Seine-et-Marne
Un homme de 44 ans avait été retrouvé enfoui, sur le terrain de sa maison, le 21 août. Le parquet de Meaux a indiqué que « l’enquête ne comportait pas d’élément objectif mettant en lumière une motivation discriminatoire, et notamment antisémite » à ce stade.
Par Louise Couvelaire et Samuel Laurent / Le Monde ab
Liyahou Haddad devait être inhumé en Israël jeudi 1er septembre, près de quinze jours après son assassinat, survenu en France le 19 août. Le corps de cet homme de 44 ans, de confession juive, a été retrouvé enfoui dans le terrain de sa maison de Longperrier, en Seine-et-Marne, deux jours plus tard, le visage « détruit », selon l’avocat de la famille. Le suspect, âgé de 24 ans, musulman, s’est présenté au commissariat et a avoué son crime.
Son témoignage a permis aux enquêteurs de la gendarmerie de Seine-et-Marne de retrouver le corps de la victime, handicapée physique et mentale, dont le visage portait de nombreuses traces de coups de hache et de couteau. Depuis, les suspicions d’un meurtre à caractère antisémite « traversent une partie de la communauté juive », relate Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui demande aux enquêteurs que « toutes les pistes soient explorées à ce stade, y compris l’éventualité du facteur aggravant d’antisémitisme ».
Le meurtrier présumé, Mohamed D., a été mis en examen le 23 août pour « homicide volontaire » et placé en détention provisoire. Selon Me Elie Korchia, avocat de la famille Haddad, partie civile, ce jeune Tunisien a justifié son geste par une tentative d’attouchements sexuels de la part de M. Haddad, sur fond d’alcoolisation. Une version que le conseil de la famille de la victime juge fragile. Liyahou Haddad, marié avant de s’installer seul dans ce petit village afin d’y élever des chats et d’autres animaux qu’il « adorait » , souffrait de gros problèmes de santé, « il ne pouvait plus du tout marcher », raconte son frère cadet, Elior Haddad.
Des « propos antisémites »
Dans un communiqué daté du 30 août, le procureur de la République de Meaux, Hervé Tetier, indiquait que l’information judiciaire s’attacherait « à recueillir toutes les preuves utiles pour établir les circonstances exactes des faits ». Il précisait également que « si l’enquête ne comportait pas d’élément objectif mettant en lumière une motivation discriminatoire, et notamment antisémite, tout élément permettant de l’établir donnera lieu à des réquisitions du parquet tendant à une aggravation de la qualification retenue ». Une réponse aux multiples voix qui se sont élevées pour demander que la confession de la victime ne soit pas ignorée parmi les mobiles ayant mené à son meurtre brutal.
S’il est certain que les deux hommes se connaissaient, il est difficile à ce stade de déterminer la nature exacte de leur relation. Selon le frère de la victime, le suspect réalisait « régulièrement des travaux d’entretien » dans la maison de Seine-et-Marne de son aîné. Elior Haddad dit avoir croisé le meurtrier présumé une fois. Il décrit « un type un peu bizarre » lui ayant d’emblée tenu des « propos antisémites » : « Il m’a parlé d’Israël, de la Palestine, des juifs qui tuaient les Arabes. »
Pour Elior Haddad, comme pour d’autres, le motif antisémite ne fait déjà plus aucun doute. Ainsi du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA). « La violence et l’acharnement (…) constituent une série d’éléments permettant d’établir qu’il y a un motif personnel et on a du mal à comprendre ce motif autrement que par un geste antisémite », soutient Emmanuel Abramowicz, du BNVCA, qui demande aux enquêteurs de considérer a priori le caractère antisémite du crime, « quitte à ce que l’enquête montre qu’il n’en est rien par la suite ».
En cause également, le profil Facebook attribué au suspect qui contient une photo antisioniste – on y voit un homme brûler un drapeau israélien – et de « nombreuses publications à caractère religieux (…) qui tendent à démontrer que l’auteur était devenu un musulman radical dont la mission était de tuer un juif », martèle Sammy Ghozlan, le président du BNVCA. Me Korchia estime également incompréhensible de « ne pas retenir le qualificatif antisémite » de ce crime. L’avocat déplore que de nombreuses fausses informations aient circulé, comme le fait que la victime présentait des traces de brûlures, ou qu’il aurait évoqué le fait que M. Haddad lui « devait 100 euros et qu’il était juif » durant son audition, une « invention complète » selon lui.
« Faire preuve d’une grande prudence »
Dans un tweet daté du 29 août, le président du Consistoire de Paris et d’Ile-de-France, Joël Mergui, s’est montré plus prudent : « L’enquête devra rechercher avec soin et lucidité les motivations de ce crime y compris l’éventuelle circonstance aggravante d’antisémitisme. » « S’il faut en effet faire preuve d’une grande prudence, en ayant vu ce qui passait sur les réseaux sociaux (…), il est difficile de penser que sa haine d’Israël et des juifs n’aurait pas joué du tout dans son geste, avance Yonathan Arfi, du CRIF. Je crains que l’on soit face à un cas d’antisémitisme d’atmosphère. »
Et de faire la comparaison avec les affaires Sarah Halimi, sexagénaire tuée à Paris par son voisin de confession musulmane en avril 2017, et Mireille Knoll, octogénaire poignardée en mars 2018 à son domicile du 11e arrondissement de la capitale également par son voisin, en présence de l’un de ses amis. Comme Liyahou Haddad, les deux victimes connaissaient elles aussi leurs meurtriers.
Louise Couvelaire et Samuel Laurent
Un homme de 44 ans avait été retrouvé enfoui, sur le terrain de sa maison, le 21 août. Le parquet de Meaux a indiqué que « l’enquête ne comportait pas d’élément objectif mettant en lumière une motivation discriminatoire, et notamment antisémite » à ce stade.
Par Louise Couvelaire et Samuel Laurent / Le Monde ab
Liyahou Haddad devait être inhumé en Israël jeudi 1er septembre, près de quinze jours après son assassinat, survenu en France le 19 août. Le corps de cet homme de 44 ans, de confession juive, a été retrouvé enfoui dans le terrain de sa maison de Longperrier, en Seine-et-Marne, deux jours plus tard, le visage « détruit », selon l’avocat de la famille. Le suspect, âgé de 24 ans, musulman, s’est présenté au commissariat et a avoué son crime.
Son témoignage a permis aux enquêteurs de la gendarmerie de Seine-et-Marne de retrouver le corps de la victime, handicapée physique et mentale, dont le visage portait de nombreuses traces de coups de hache et de couteau. Depuis, les suspicions d’un meurtre à caractère antisémite « traversent une partie de la communauté juive », relate Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui demande aux enquêteurs que « toutes les pistes soient explorées à ce stade, y compris l’éventualité du facteur aggravant d’antisémitisme ».
Le meurtrier présumé, Mohamed D., a été mis en examen le 23 août pour « homicide volontaire » et placé en détention provisoire. Selon Me Elie Korchia, avocat de la famille Haddad, partie civile, ce jeune Tunisien a justifié son geste par une tentative d’attouchements sexuels de la part de M. Haddad, sur fond d’alcoolisation. Une version que le conseil de la famille de la victime juge fragile. Liyahou Haddad, marié avant de s’installer seul dans ce petit village afin d’y élever des chats et d’autres animaux qu’il « adorait » , souffrait de gros problèmes de santé, « il ne pouvait plus du tout marcher », raconte son frère cadet, Elior Haddad.
Des « propos antisémites »
Dans un communiqué daté du 30 août, le procureur de la République de Meaux, Hervé Tetier, indiquait que l’information judiciaire s’attacherait « à recueillir toutes les preuves utiles pour établir les circonstances exactes des faits ». Il précisait également que « si l’enquête ne comportait pas d’élément objectif mettant en lumière une motivation discriminatoire, et notamment antisémite, tout élément permettant de l’établir donnera lieu à des réquisitions du parquet tendant à une aggravation de la qualification retenue ». Une réponse aux multiples voix qui se sont élevées pour demander que la confession de la victime ne soit pas ignorée parmi les mobiles ayant mené à son meurtre brutal.
S’il est certain que les deux hommes se connaissaient, il est difficile à ce stade de déterminer la nature exacte de leur relation. Selon le frère de la victime, le suspect réalisait « régulièrement des travaux d’entretien » dans la maison de Seine-et-Marne de son aîné. Elior Haddad dit avoir croisé le meurtrier présumé une fois. Il décrit « un type un peu bizarre » lui ayant d’emblée tenu des « propos antisémites » : « Il m’a parlé d’Israël, de la Palestine, des juifs qui tuaient les Arabes. »
Pour Elior Haddad, comme pour d’autres, le motif antisémite ne fait déjà plus aucun doute. Ainsi du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA). « La violence et l’acharnement (…) constituent une série d’éléments permettant d’établir qu’il y a un motif personnel et on a du mal à comprendre ce motif autrement que par un geste antisémite », soutient Emmanuel Abramowicz, du BNVCA, qui demande aux enquêteurs de considérer a priori le caractère antisémite du crime, « quitte à ce que l’enquête montre qu’il n’en est rien par la suite ».
En cause également, le profil Facebook attribué au suspect qui contient une photo antisioniste – on y voit un homme brûler un drapeau israélien – et de « nombreuses publications à caractère religieux (…) qui tendent à démontrer que l’auteur était devenu un musulman radical dont la mission était de tuer un juif », martèle Sammy Ghozlan, le président du BNVCA. Me Korchia estime également incompréhensible de « ne pas retenir le qualificatif antisémite » de ce crime. L’avocat déplore que de nombreuses fausses informations aient circulé, comme le fait que la victime présentait des traces de brûlures, ou qu’il aurait évoqué le fait que M. Haddad lui « devait 100 euros et qu’il était juif » durant son audition, une « invention complète » selon lui.
« Faire preuve d’une grande prudence »
Dans un tweet daté du 29 août, le président du Consistoire de Paris et d’Ile-de-France, Joël Mergui, s’est montré plus prudent : « L’enquête devra rechercher avec soin et lucidité les motivations de ce crime y compris l’éventuelle circonstance aggravante d’antisémitisme. » « S’il faut en effet faire preuve d’une grande prudence, en ayant vu ce qui passait sur les réseaux sociaux (…), il est difficile de penser que sa haine d’Israël et des juifs n’aurait pas joué du tout dans son geste, avance Yonathan Arfi, du CRIF. Je crains que l’on soit face à un cas d’antisémitisme d’atmosphère. »
Et de faire la comparaison avec les affaires Sarah Halimi, sexagénaire tuée à Paris par son voisin de confession musulmane en avril 2017, et Mireille Knoll, octogénaire poignardée en mars 2018 à son domicile du 11e arrondissement de la capitale également par son voisin, en présence de l’un de ses amis. Comme Liyahou Haddad, les deux victimes connaissaient elles aussi leurs meurtriers.
Louise Couvelaire et Samuel Laurent
Lisetoct
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Toulouse : L'imam d'Empalot, qui avait prononcé un prêche controversé sur les juifs, condamné à 4 mois avec sursis
RELIGION Mohamed Tataiat, un imam de Toulouse qui avait utilisé un vieux hadith considéré comme antisémite ( « Il y a un juif derrière moi, viens et tue-le ». C’est notamment cette phrase, extraite d’un vieux hadith, et prononcée à la fin de l’année 2017 pour aborder la question du conflit israélo-palestinien ) , a été reconnu coupable ce mardi en appel de « provocation à la haine raciale » et condamné à quatre mois de prison avec sursis
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RELIGION Mohamed Tataiat, un imam de Toulouse qui avait utilisé un vieux hadith considéré comme antisémite ( « Il y a un juif derrière moi, viens et tue-le ». C’est notamment cette phrase, extraite d’un vieux hadith, et prononcée à la fin de l’année 2017 pour aborder la question du conflit israélo-palestinien ) , a été reconnu coupable ce mardi en appel de « provocation à la haine raciale » et condamné à quatre mois de prison avec sursis
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Lisetoct
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Angleterre : les squelettes découverts en 2004 étaient des victimes d’un massacre antisémite du Moyen-Âge
Sur la base d’investigations très poussées, les chercheurs ont pu déterminer, notamment sur la base d’études génétiques, que les victimes ont sans doute été la cible d’une tuerie antisémite.
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Sur la base d’investigations très poussées, les chercheurs ont pu déterminer, notamment sur la base d’études génétiques, que les victimes ont sans doute été la cible d’une tuerie antisémite.
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Re: Meurtres ou agressions antisémites
Lisetoct
Re: Meurtres ou agressions antisémites
Scandaleux ! Je suis un passionné de la deuxième guerre mondiale (famille de résistants). Quand on sait ce qui s'est passé durant cette période et jusqu'où les nazis sont allés dans l'inhumanité on pensait tous qu'il n'y aurait plus jamais ça (shoah). Je pleure en voyant ce qui s'est passé dans ces camps de la mort nazis. Eh bien en voyant ce qui se passe en France je me dis que la bête immonde de l'antisémitisme reprend force. Ça m'inquiète beaucoup, j'ai des amis juifs. Mais pour la petite histoire (je résume) je garde en mémoire une scène qui il y a une dizaine d'années m'a choqué. Lors d'une réunion des dirigeants d'un syndicat j'avais proposé de manger casher à midi (on a des très bons restos à Strasbourg). En effet un des membre (et ami) était juif et emmenait toujours son petit repas pour midi. Eh bien il y a eu une levée de boucliers, ah non moi je mange pas casher, moi je n'aime pas la nourriture juive,, etc. J'avais honte des excuses invoquées . Et je ne parle pas de certaines remarques habituelles concernant notre membre juif. Comme quoi même dans des syndicats il y a une forme d'antisémitisme chez beaucoup. Honteux !!!!
Domi67
Re: Meurtres ou agressions antisémites
. Moi j'ai un début de thérapie à proposer. On devrait forcer ces .... (Censuré) à regarder le film sur la shoah qui a été projeté aux dirigeants nazis lors du procès de Nuremberg. Ce film m'a marque , on y voit les horreurs nazis perpétrés contre les juifs sans aucun filtre. Après ça se dire nazi est juste une horreur...202896ŦSourisverte a écrit:Scène scandaleuse en France: dans le métro, des jeunes chantent à la gloire du nazisme, "Nazis et fiers"
Publié le 01/11 à 17h02. RTL info avec l'AFP
Une enquête a été ouverte mercredi pour notamment "apologie du terrorisme" par le parquet de Paris pour "des propos choquants, inadmissibles, indignes" proférés dans le métro parisien.
Une vidéo circulant depuis mardi soir sur les réseaux sociaux montre un groupe de jeunes de dos chantant des propos antisémites dans une rame du métro parisien. Selon le commentaire de la vidéo, la scène se serait déroulée sur la ligne 3.
« Nique les juifs et Nique ta mère,
Vive la Palestine Ouais Ouais,
Nique les juifs et les grands-mères,
On est des nazis et fiers »
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Domi67
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