Agressions raciales, homophobes ou transgenres
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
235362ŦDiane a écrit:@Enquêteur merci pour votre clairvoyance, des gens très respectables et surtout non corrompus, reconnus pour leur indépendance par rapport à la politique du gouvernement !
Si je peux aider à démasquer les faussaires, c'est un plaisir.
Enquêteur86
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Enquêteur86
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
NON , vous l'avez bien pris au 1er degré - Tel est pris qui croyait prendre
Au passage , pour vous aussi les masques tombent : le fait que LFI soit classé
comme mouvement "normal" de gauche ne vous pose pas de problèmes , vous êtes
donc pour la violence et le chaos.
MIKE
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Il ne s'agit en fait que d'un nuancier. Libre à chaque parti politique d'utiliser l'étiquette qu'il souhaite
Le RN se situe-t-il plutôt à la gauche du parti de droite "les Républicains" ?
À mon avis, non.
Quant à la "Nouvelle Union populaire écologique et sociale", devenue le "Nouveau front populaire", comment la classer sur l'échiquier politique autrement qu'à gauche, sachant qu'on ne peut pas vraiment considérer les socialistes et les ecologistes comme étant d'extrême-gauche ?
Les communistes, les socialistes et les écolos, disposent de plus de sièges que les "insoumis".
Le RN se situe-t-il plutôt à la gauche du parti de droite "les Républicains" ?
À mon avis, non.
Quant à la "Nouvelle Union populaire écologique et sociale", devenue le "Nouveau front populaire", comment la classer sur l'échiquier politique autrement qu'à gauche, sachant qu'on ne peut pas vraiment considérer les socialistes et les ecologistes comme étant d'extrême-gauche ?
Les communistes, les socialistes et les écolos, disposent de plus de sièges que les "insoumis".
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
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Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
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un article intéressant ( si on le lit jusqu'au bout, et sans en retenir uniquement ce qui apporte de l'eau au moulin de nos propres convictions: de droite, de gauche ou du centre)
Les travaux présentés dans cet article ont été menés par des chercheuses et chercheurs en psychologie sociale, mais aussi en sciences politiques, en neurosciences, en génétique comportementale, en primatologie. Toutes et tous partagent la conviction que le comportement politique ne saurait être expliqué par une seule discipline de recherche.
qu'est-ce que "the conversation ??
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qui sont les acteurs de ce journal ?
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un article intéressant ( si on le lit jusqu'au bout, et sans en retenir uniquement ce qui apporte de l'eau au moulin de nos propres convictions: de droite, de gauche ou du centre)
Les travaux présentés dans cet article ont été menés par des chercheuses et chercheurs en psychologie sociale, mais aussi en sciences politiques, en neurosciences, en génétique comportementale, en primatologie. Toutes et tous partagent la conviction que le comportement politique ne saurait être expliqué par une seule discipline de recherche.
qu'est-ce que "the conversation ??
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“Le hasard aime à servir celui qui suit toujours une même pensée.”
J. Michelet
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
@MIKE, avec les propos délétères et politiquement très marqués de dame DIANE (notamment sur ce fil), comment pouvez-vous penser une minute que j'ai pu espérer un quelconque compliment de sa part ?!
Allez, basta, je ne viendrai plus par là, dormez tranquilles.
Allez, basta, je ne viendrai plus par là, dormez tranquilles.
Enquêteur86
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
235372ŦEnquêteur86 a écrit:@MIKE, avec les propos délétères et politiquement très marqués de dame DIANE (notamment sur ce fil), comment pouvez-vous penser une minute que j'ai pu espérer un quelconque compliment de sa part ?!
Allez, basta, je ne viendrai plus par là, dormez tranquilles.
Arrêtez de mentir , vous vous êtes rendu compte après-coup des positions de DIANE -
Mauvais joueur va ! LOL
En tout cas , si un jour vous décidez de revenir sur cette discussion , changez d'avatar ,
Charles Bronson doit se retourner dans sa tombe
MIKE
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Est-ce que là aussi , je vais être censuré ? Car il s'agit bien de racisme (d'antisémitisme) , et de haine - débile - sur un texte particulièrement agressif , et qui est destiné à agresser toute une partie de la population française (et à nier même son existence) - Mais comme ce n'est pas le bon côté (il faut toujours taper sur l'autre) , personne n'en parle ou quasiment pas :
"L’appel à la haine de rappeurs contre le RN : «Jordan t'es mort», «tous des francs-maçons», «Palestine de la Seine au Jourdain»
Dans un morceau publié lundi soir intitulé «No pasarán», un collectif d'une dizaine de rappeurs, où figurent Fianso ou Akhenaton, appelle à voter pour le Nouveau front populaire et contre le Rassemblement national. «Venez on sort les baïonnettes ; si la gauche passe on sort les bails honnêtes (sic)».
Les rappeurs s’illustrent dans des paroles d’une grande violence et des insultes. «Jordan t’es mort», est-il répété à trois reprises dans les premières secondes du morceau avant de traiter «Marine et Marion» de «p***», et de promouvoir «un coup de bâton sur ces chiennes en rut». Les rappeurs enchaînent avec des menaces explicites. «Baise la mère à Bardella». «Si les fachos passent, je fais sortir avec un big calibre». «L'intérieur de leurs âmes est fané, ils méritent de caner». «On vote contre les porcs».
Le rap encense aussi le tchétchène Ramzan Kadyrov qui se bat aux côtés de la Russie de Poutine contre l’Ukraine, et s’en prend à l’imam Chalghoumi, menacé de mort en France pour porter la voix d’un islam modéré. «J'recharge le kalachnikov, en Louis Vuitton comme Ramzan Kadyrov, nique l'imam Chalghoumi et ceux qui suivent le Sheitan (Satan, en arabe, NDLR) à tout prix», est-il chanté.
Le morceau se distingue par ailleurs par ses accents complotistes. Les chanteurs visent à plusieurs reprises les «francs-maçons» où les «illuminés» qui «contrôlent» le monde. Pêle-mêle : «C’est tous des francs-maçons» ; «Ils font du mal à nos enfants, on sait qu'ils veulent nous injecter une puce dans le sang» ; «Espèce de francs-maçons tu te nourris du sang que tu consommes» ; «On sait qu’ils manipulent les statistiques».
Pour info , plusieurs plaintes ont été déposées contre ces individus.
"L’appel à la haine de rappeurs contre le RN : «Jordan t'es mort», «tous des francs-maçons», «Palestine de la Seine au Jourdain»
Dans un morceau publié lundi soir intitulé «No pasarán», un collectif d'une dizaine de rappeurs, où figurent Fianso ou Akhenaton, appelle à voter pour le Nouveau front populaire et contre le Rassemblement national. «Venez on sort les baïonnettes ; si la gauche passe on sort les bails honnêtes (sic)».
Les rappeurs s’illustrent dans des paroles d’une grande violence et des insultes. «Jordan t’es mort», est-il répété à trois reprises dans les premières secondes du morceau avant de traiter «Marine et Marion» de «p***», et de promouvoir «un coup de bâton sur ces chiennes en rut». Les rappeurs enchaînent avec des menaces explicites. «Baise la mère à Bardella». «Si les fachos passent, je fais sortir avec un big calibre». «L'intérieur de leurs âmes est fané, ils méritent de caner». «On vote contre les porcs».
Le rap encense aussi le tchétchène Ramzan Kadyrov qui se bat aux côtés de la Russie de Poutine contre l’Ukraine, et s’en prend à l’imam Chalghoumi, menacé de mort en France pour porter la voix d’un islam modéré. «J'recharge le kalachnikov, en Louis Vuitton comme Ramzan Kadyrov, nique l'imam Chalghoumi et ceux qui suivent le Sheitan (Satan, en arabe, NDLR) à tout prix», est-il chanté.
Le morceau se distingue par ailleurs par ses accents complotistes. Les chanteurs visent à plusieurs reprises les «francs-maçons» où les «illuminés» qui «contrôlent» le monde. Pêle-mêle : «C’est tous des francs-maçons» ; «Ils font du mal à nos enfants, on sait qu'ils veulent nous injecter une puce dans le sang» ; «Espèce de francs-maçons tu te nourris du sang que tu consommes» ; «On sait qu’ils manipulent les statistiques».
Pour info , plusieurs plaintes ont été déposées contre ces individus.
MIKE
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Il s'agit bien de racisme Mike. Que cela vienne de la gauche ou de la droite, c'est intolérable!
J'espère que tous ces gens seront poursuivis.
J'espère que tous ces gens seront poursuivis.
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
235425ŦDiane a écrit:
Bonjour Kassandra, ça vient de la gauche.
J'avais bien compris Diane. Je dénonce toute forme de violence, qu'elle soit verbale ou physique.
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
« Stop aux Blacks » : à Chatou, des habitants visés par des tracts racistes
Plusieurs résidents dans cette ville des Yvelines ont reçu mi-juin des tracts ouvertement racistes. Au moins trois plaintes ont été déposées dans l’espoir de démasquer le rédacteur.
Naomi ne décolère pas. Depuis plus de deux semaines, elle rumine jour et nuit en se demandant qui a bien pu la prendre pour cible. Comme plusieurs personnes habitant ou travaillant à Chatou (Yvelines), cette infirmière qui exerce dans le centre-ville a récemment reçu un tract à caractère ouvertement raciste intitulé « Monsieur le Maire, Stop aux Blacks à Chatou ! » Un document qui selon Naomi, lui a été directement été adressé en raison de sa couleur de peau.
Elle a découvert cette feuille A4 sur le pare-brise de sa voiture le jeudi 13 juin en sortant du laboratoire d’analyses dans lequel elle travaille. À la lecture des premières lignes, elle raconte avoir été estomaquée. Présentées comme un « tract écologiste », les quelques lignes ne sont en fait qu’une enfilade d’attaques envers les personnes racisées. Sans complexe aucun.
« Nous n’acceptons pas que Chatou devienne la Seine-Saint-Denis. Nous avons choisi d’habiter Chatou parce qu’il n’y avait pas de Blacks », écrit d’abord l’auteur. En gras, il poursuit : « Ras-le-bol des Africains qui sont toujours dépendants de la France pour pouvoir survivre. » Les lignes qui suivent continuent d’égrainer les clichés racistes.
Il découvre un mot après avoir déposé son fils à la crèche
Naomi explique n’avoir « pas pu aller au bout ». Pourtant, le racisme ouvert, elle connaît. Pas plus tard que la semaine dernière, elle s’est retrouvée face à un patient « qui voulait être piqué par quelqu’un bien comme il faut », sourit-elle « nerveusement ». Mais « la violence de ce tract » sur sa voiture, « c’était trop ». Le jour même, la jeune infirmière, qui pense à l’acte d’un patient présent dans la queue ce jour-là, dépose une main courante avant de faire savoir son histoire sur ses réseaux sociaux. En quelques jours, plusieurs témoignages font surface.
Comme celui de Steven, qui s’est retrouvé avec le même tract sur la vitre de sa voiture en allant simplement déposer son fils à la crèche. C’était le même jour. « Cela s’est passé en à peine cinq minutes, raconte-t-il. J’ai regardé autour de moi, il n’y avait personne. » Pas d’autre voiture visée non plus. « Je me suis dit, c’est quelqu’un qui m’a vu, qui a vu mon fils, qui me connaît peut-être. Je me suis posé mille questions et j’ai appelé la crèche pour prévenir le personnel, parce que certaines personnes noires travaillent là-bas. » Depuis, Steven fait « attention à tout » quand il sort chez lui.
C’est le cas aussi de Safiatou, qui reconnaît être devenue « parano ». Ce fameux 13 juin, cette mère de famille de 47 ans a découvert un tract du même acabit – « et probablement du même auteur » – dans sa boîte aux lettres en relevant son courrier. « J’habite pourtant une résidence sécurisée, explique-t-elle. J’ai d’abord pensé à un voisin. Alors j’ai collé le tract dans le hall avec un mot pour demander à la personne qui l’avait déposé d’avoir le courage de venir me voir. J’ai juste retrouvé un message qui disait que le racisme n’avait sa place ni dans la résidence, ni ailleurs. »
« J’ai peur de ce qui peut se passer dimanche »
La quadragénaire dit être toujours « déboussolée », deux semaines après. « Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Je suis investie, je travaille et là je me sens regardée, jugée. On se dit que ça peut être n’importe qui : quelqu’un qu’on connaît, un collègue, un parent d’élèves, un voisin. Cela me stresse et j’ai peur de déteindre sur mes enfants ».
Naomi, Safiatou et Steven ont tous trois porté plainte quelques jours plus tard. Le maire (DVD) de Chatou, Éric Dumoulin, cité dans le document, dit de son côté avoir « déposé une main courante pour appuyer les plaintes des victimes et sollicité la commissaire de Saint-Germain-en-Laye en vue d’une enquête des renseignements territoriaux ».
À lire aussi
« Plein le cul de tous ces bicots » : le journaliste Karim Rissouli révèle avoir reçu une lettre raciste
Seuls « quelques exemplaires » auraient été distribués. Bien que jugeant « délirant » le contenu de ce tract qu’il estime être l’œuvre « d’un taré », l’élu se dit « très attentif » à cette affaire qui fait écho à beaucoup d’autres, comme celle de Divine Kinkela, témoin de l’émission « Envoyé Spécial », qui a déposé plainte contre ses voisins.
Depuis sept ans qu’il vit à Chatou, Steven ne s’était jamais senti mis à l’index. « Mais on voit que depuis les Européennes et le début de la campagne des Législatives, le racisme se décomplexe, regarde le père de famille. C’est chaque jour de pire en pire. J’ai peur de ce qui peut se passer dimanche ». Safiatou qui a vécu aux États-Unis et « connu l’élection de Trump », s’inquiète aussi de la tournure politique en France : « Je me dis qu’il faut vraiment aller voter. »
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Plusieurs résidents dans cette ville des Yvelines ont reçu mi-juin des tracts ouvertement racistes. Au moins trois plaintes ont été déposées dans l’espoir de démasquer le rédacteur.
Naomi ne décolère pas. Depuis plus de deux semaines, elle rumine jour et nuit en se demandant qui a bien pu la prendre pour cible. Comme plusieurs personnes habitant ou travaillant à Chatou (Yvelines), cette infirmière qui exerce dans le centre-ville a récemment reçu un tract à caractère ouvertement raciste intitulé « Monsieur le Maire, Stop aux Blacks à Chatou ! » Un document qui selon Naomi, lui a été directement été adressé en raison de sa couleur de peau.
Elle a découvert cette feuille A4 sur le pare-brise de sa voiture le jeudi 13 juin en sortant du laboratoire d’analyses dans lequel elle travaille. À la lecture des premières lignes, elle raconte avoir été estomaquée. Présentées comme un « tract écologiste », les quelques lignes ne sont en fait qu’une enfilade d’attaques envers les personnes racisées. Sans complexe aucun.
« Nous n’acceptons pas que Chatou devienne la Seine-Saint-Denis. Nous avons choisi d’habiter Chatou parce qu’il n’y avait pas de Blacks », écrit d’abord l’auteur. En gras, il poursuit : « Ras-le-bol des Africains qui sont toujours dépendants de la France pour pouvoir survivre. » Les lignes qui suivent continuent d’égrainer les clichés racistes.
Il découvre un mot après avoir déposé son fils à la crèche
Naomi explique n’avoir « pas pu aller au bout ». Pourtant, le racisme ouvert, elle connaît. Pas plus tard que la semaine dernière, elle s’est retrouvée face à un patient « qui voulait être piqué par quelqu’un bien comme il faut », sourit-elle « nerveusement ». Mais « la violence de ce tract » sur sa voiture, « c’était trop ». Le jour même, la jeune infirmière, qui pense à l’acte d’un patient présent dans la queue ce jour-là, dépose une main courante avant de faire savoir son histoire sur ses réseaux sociaux. En quelques jours, plusieurs témoignages font surface.
Comme celui de Steven, qui s’est retrouvé avec le même tract sur la vitre de sa voiture en allant simplement déposer son fils à la crèche. C’était le même jour. « Cela s’est passé en à peine cinq minutes, raconte-t-il. J’ai regardé autour de moi, il n’y avait personne. » Pas d’autre voiture visée non plus. « Je me suis dit, c’est quelqu’un qui m’a vu, qui a vu mon fils, qui me connaît peut-être. Je me suis posé mille questions et j’ai appelé la crèche pour prévenir le personnel, parce que certaines personnes noires travaillent là-bas. » Depuis, Steven fait « attention à tout » quand il sort chez lui.
C’est le cas aussi de Safiatou, qui reconnaît être devenue « parano ». Ce fameux 13 juin, cette mère de famille de 47 ans a découvert un tract du même acabit – « et probablement du même auteur » – dans sa boîte aux lettres en relevant son courrier. « J’habite pourtant une résidence sécurisée, explique-t-elle. J’ai d’abord pensé à un voisin. Alors j’ai collé le tract dans le hall avec un mot pour demander à la personne qui l’avait déposé d’avoir le courage de venir me voir. J’ai juste retrouvé un message qui disait que le racisme n’avait sa place ni dans la résidence, ni ailleurs. »
« J’ai peur de ce qui peut se passer dimanche »
La quadragénaire dit être toujours « déboussolée », deux semaines après. « Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Je suis investie, je travaille et là je me sens regardée, jugée. On se dit que ça peut être n’importe qui : quelqu’un qu’on connaît, un collègue, un parent d’élèves, un voisin. Cela me stresse et j’ai peur de déteindre sur mes enfants ».
Naomi, Safiatou et Steven ont tous trois porté plainte quelques jours plus tard. Le maire (DVD) de Chatou, Éric Dumoulin, cité dans le document, dit de son côté avoir « déposé une main courante pour appuyer les plaintes des victimes et sollicité la commissaire de Saint-Germain-en-Laye en vue d’une enquête des renseignements territoriaux ».
À lire aussi
« Plein le cul de tous ces bicots » : le journaliste Karim Rissouli révèle avoir reçu une lettre raciste
Seuls « quelques exemplaires » auraient été distribués. Bien que jugeant « délirant » le contenu de ce tract qu’il estime être l’œuvre « d’un taré », l’élu se dit « très attentif » à cette affaire qui fait écho à beaucoup d’autres, comme celle de Divine Kinkela, témoin de l’émission « Envoyé Spécial », qui a déposé plainte contre ses voisins.
Depuis sept ans qu’il vit à Chatou, Steven ne s’était jamais senti mis à l’index. « Mais on voit que depuis les Européennes et le début de la campagne des Législatives, le racisme se décomplexe, regarde le père de famille. C’est chaque jour de pire en pire. J’ai peur de ce qui peut se passer dimanche ». Safiatou qui a vécu aux États-Unis et « connu l’élection de Trump », s’inquiète aussi de la tournure politique en France : « Je me dis qu’il faut vraiment aller voter. »
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
En relisant la publication de Mike (No pasarán), j' ai le sentiment que les rappeurs font d'avantage de la pub pour le RN que l'inverse.
L'arroseur arrosé
L'arroseur arrosé
Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Bonjour Kassandra
Je connais un peu Chatou. Une de mes proches y a habité. Très joli, très propre, très bourgeois.
Pour autant que je sache, les bourgeois ont eux aussi besoin de se faire soigner ou ont envie de manger au resto sans se soucier de la couleur de peau des gens qui bossent dans les cuisines surchauffées.
"Dix ans après le début de leur carrière, une infirmière sur deux seulement exerce encore son métier dans un hôpital. Pour combler les postes vacants, il faudrait former 25% de jeunes en plus. Mais dans les écoles, les abandons avant l'obtention du diplôme se multiplient aussi."
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Je connais un peu Chatou. Une de mes proches y a habité. Très joli, très propre, très bourgeois.
Pour autant que je sache, les bourgeois ont eux aussi besoin de se faire soigner ou ont envie de manger au resto sans se soucier de la couleur de peau des gens qui bossent dans les cuisines surchauffées.
"Dix ans après le début de leur carrière, une infirmière sur deux seulement exerce encore son métier dans un hôpital. Pour combler les postes vacants, il faudrait former 25% de jeunes en plus. Mais dans les écoles, les abandons avant l'obtention du diplôme se multiplient aussi."
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
235429ŦKassandra88 a écrit:En relisant la publication de Mike (No pasarán), j' ai le sentiment que les rappeurs font d'avantage de la pub pour le RN que l'inverse.
L'arroseur arrosé
Tout est possible, y compris ce type de manipulation, venant d'une femme qui a financé son parti avec l'aide du dictateur Poutine.
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
Bonjour Sourisverte,
Tu as ouvert ce fil en précisant : "Chacun est invité à réagir tout en évitant d’y amener un discours politiquement engagé"
Ca parait difficile, vu la campagne électorale en cours en France, où ces types d'agressions sont régulièrement évoquées...
Tu as ouvert ce fil en précisant : "Chacun est invité à réagir tout en évitant d’y amener un discours politiquement engagé"
Ca parait difficile, vu la campagne électorale en cours en France, où ces types d'agressions sont régulièrement évoquées...
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Re: Agressions raciales, homophobes ou transgenres
La société n'a plus de boussole, les cabinets psychiatriques sont débordés : La France est un tas de ruines
Emmanuel Macron a plongé le pays dans le chaos. Il croyait sauver sa peau, il ouvre désormais la voie du pouvoir à son adversaire. L'écrivain Pascal Bruckner porte un regard sur son pays.
Au lendemain de la dissolution surprise du Parlement, Emmanuel Macron s'est justement vanté auprès d'un grand entrepreneur, lors de la cérémonie de commémoration du massacre d'Oradour-sur-Glane, d'avoir préparé cette manœuvre depuis longtemps. Il a "jeté une grenade dégoupillée entre les jambes des Français. Maintenant, on va voir comment ils vont s'en servir". Deux jours plus tard, le magazine satirique "Le Canard enchaîné" publiait un dessin. Un conseiller y annonce au président qu'il a jeté la goupille de sécurité, mais qu'il a gardé la grenade à la main et qu'elle va lui exploser au visage.
La décision brutale du président a plongé un pays fragile dans le chaos total. Toutes les formations politiques s'y enlisent dans d'interminables querelles de ménage qui révèlent la nature hystérique et conjugale de la démocratie parlementaire. Certes, tout n'est pas perdu, des compromis peuvent peut-être empêcher une majorité absolue pour l'extrême droite. Mais la France donne en ce début juillet l'image d'un champ de ruines.
A droite, Éric Ciotti, chef du parti conservateur Les Républicains, a fait défection de son camp et a annoncé un ardent partenariat avec le Rassemblement national, grand vainqueur des élections européennes. Exclu de son parti, il s'accroche à son poste et se voit renforcé par une décision de justice.
Une débâcle peut à l'inverse accélérer des réunifications hâtives, comme celles concoctées par les socialistes et la France insoumise, malgré de vives animosités entre Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon. En 24 heures, on bricole un nouveau Front populaire, une parodie du Front populaire imaginé par Léon Blum en 1936. On fait revivre la vieille épopée de la lutte contre la "peste brune" et on crie "No pasarán" comme pendant la guerre civile espagnole.
Le minuscule parti d'extrême droite Reconquête, dirigé par Éric Zemmour, exclut Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen, parce qu'elle a rejoint le Rassemblement national pour former une coalition des droites. On a abondamment ri de cette ineptie qui, par son insignifiance, illustre le profond bouleversement des mentalités.
Divorces, déchirements et réconciliations précipitées ont été la conséquence du grand bazar créé par l'annonce du président. Emmanuel Macron a piqué dans le nid de guêpes pour rester maître des événements. Mais surtout, il a ajouté la confusion à l'inquiétude.
Nero en format de poche
Dans toutes les familles, des disputes éclatent, les frères et sœurs s'opposent, les amitiés se brisent. Un état proche de la guerre civile se répand dans la psyché de chacun. Le noyau du pouvoir a disparu : Lorsque Macron a voulu dissoudre le Parlement, il s'est lui-même dissous. L'égocentrique s'est évaporé comme le fantôme des contes : avec le geste d'un enfant gâté déçu par son jouet et qui veut absolument le casser, comme s'il n'appartenait qu'à lui.
Néron de poche, enivré par sa rhétorique, il a préféré tout casser plutôt que d'attendre le vote du budget en septembre. Il aurait certainement fait l'objet d'une motion de censure et aurait permis de préparer la campagne pour les législatives. Macron fait irrésistiblement penser au barde Assurancetourix dans la bande dessinée "Astérix", exilé en haut d'un arbre par tout le village dès qu'il veut ouvrir la bouche ou chanter.
Les choses vont mal dans le pays ? Faisons en sorte que les choses empirent. Le président, qui a toujours confondu l'amour du pouvoir avec le pouvoir de l'amour, n'a pas supporté que les Français lui retirent leur affection dans les urnes. Blessé dans son narcissisme, il a décidé de passer à l'acte, même au risque de tuer son mouvement politique.
La crise actuelle doit être analysée en utilisant les concepts freudiens d'effondrement et de panique. Le pivot central a disparu, la société n'a plus de boussole, les cabinets psychiatriques sont débordés. Nos compatriotes sont au bord de la crise de nerfs et sont prêts à s'insulter les uns les autres, alors que le pays est endetté à hauteur de plus de 3 000 milliards d'euros et que l'UE menace d'engager une procédure pour déficit excessif. Le contraste entre l'autosatisfaction du président lors de ses vœux pour la nouvelle année et l'accumulation d'informations catastrophiques au cours des six derniers mois est saisissant.
Les couteaux sont aiguisés
Les plus en colère sont les macronistes eux-mêmes, fauchés en plein vol par le caprice du prince. En premier lieu, le Premier ministre Gabriel Attal, qui a été dépouillé de son poste quelques mois après sa nomination. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a qualifié les conseillers de Macron, soupçonnés de lui avoir proposé la dissolution, de "cloportes qui grouillent dans les rainures du parquet de l'Elysée". L'expression a fait le tour du monde.
Les couteaux sont aiguisés, les anciens courtisans se préparent à l'assassinat symbolique du mini-monarque et de ses laquais. Le camp présidentiel, touché par un "sauve qui peut" généralisé, risque de disparaître, tandis que Jordan Bardella, au visage de gendre idéal, deviendra peut-être Premier ministre au soir du 8 juillet.
Le Rassemblement national a fait campagne sur les thèmes de l'insécurité et de l'immigration. Le parti est rongé par le ressentiment et marqué par son propre passé. Il semble n'avoir qu'un seul projet : la revanche des petites gens sur les élites parisiennes multiculturelles mondialisées. Politiquement anti-européenne, tournée vers Poutine et donc indirectement vers ses alliés, l'Iran, le Hezbullah et le Hamas, il lui manque l'expérience et le savoir-faire de Giorgia Meloni à Rome.
Jordan Bardella a beau avoir un talent politique naturel et être un orateur habile, il semble surtout paniqué par les pressions qui s'exercent sur lui. Et Marine Le Pen, qui montre déjà les dents et promet une purge, a paru aussi incompétente dans les récents débats publics avec Macron qu'elle l'était en 2017 ou 2022. Le plus effrayant est l'ignorance économique crasse de ce mouvement, associée à la démagogie de son programme. En cela, il ressemble à celui de François Mitterrand en 1981, ce qui semble ouvrir la voie directe à la faillite.
La France va se relever
D'un autre côté, le nouveau Front populaire ne fait guère mieux. Selon une estimation, la mise en œuvre de son programme augmenterait la dette de 233 milliards par an sans recettes supplémentaires. De plus, le rassemblement est discrédité par son alliance avec la France insoumise. Ce groupuscule antisémite et pro-islamiste, mené par le flamboyant mais talentueux Jean-Luc Mélenchon, qui appelle en riant à "tuer les policiers", incarne de plus en plus le fascisme de gauche.
Mais les Français, convaincus d'être malheureux - "Je crois que je suis en enfer, donc je le suis", disait Rimbaud -, ont préféré les extrêmes. Comme si la solution à leur angoisse résidait dans des recettes déjà essayées et réfutées ailleurs. Peut-être, semble-t-il espérer, les erreurs des autres, comme le Brexit en Angleterre, deviendront-elles des solutions magiques entre nos mains.
Reste le cercle de la raison, qui va de la social-démocratie à la droite républicaine en passant par les débris de la majorité présidentielle. Cependant, sa pertinence se réduit de plus en plus. La France survivra au naufrage de la Macronie et aux crapules et imbéciles qui la remplaceront, car elle en a vu d'autres. C'est le propre d'une nation vivante de trébucher, voire de mordre la poussière et de se relever. L'avenir nous dira si l'homme malade de l'Europe est encore capable de se rebeller.
Traduit avec deepl.com
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C'est ce que le philosophe, romancier et essayiste français Pascal Bruckner a écrit dans la NZZ
Hercule-Poirot
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