Fourniret Olivier 2

208347ŦAllié a écrit:
Il a pourtant trouver la force d'écrire un bouquin...
Enfin bref, il reste une victime dans tout ça, c'est sûr.

Bonjour,
Ce n'est pas lui qui a écrit un bouquin, c'est O.P.S:
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208361ŦKassandra88 a écrit:

208347ŦAllié a écrit:
Il a pourtant trouver la force d'écrire un bouquin...
Enfin bref, il reste une victime dans tout ça, c'est sûr.

Bonjour,
Ce n'est pas lui qui a écrit un bouquin, c'est O.P.S:
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Sélim a écrit en collaboration avec ce clown.

208362ŦJoachim a écrit:

208361ŦKassandra88 a écrit:

208347ŦAllié a écrit:
Il a pourtant trouver la force d'écrire un bouquin...
Enfin bref, il reste une victime dans tout ça, c'est sûr.

Bonjour,
Ce n'est pas lui qui a écrit un bouquin, c'est O.P.S:
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Sélim a écrit en collaboration avec ce clown.

Je n'apprécie pas particulièrement O.P.S mais il faut reconnaitre que ce clown a réussi à entrer en contact avec Sélim et à faire en sorte qu'il rencontre son père. L'objectif était d'obtenir des aveux. Malheureusement, il fallait s'y attendre, ils n'ont rien pu en tirer.

208363ŦKassandra88 a écrit:

208362ŦJoachim a écrit:

208361ŦKassandra88 a écrit:

208347ŦAllié a écrit:
Il a pourtant trouver la force d'écrire un bouquin...
Enfin bref, il reste une victime dans tout ça, c'est sûr.

Bonjour,
Ce n'est pas lui qui a écrit un bouquin, c'est O.P.S:
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Sélim a écrit en collaboration avec ce clown.

Je n'apprécie pas particulièrement O.P.S mais il faut reconnaitre que ce clown a réussi à entrer en contact avec Sélim et à faire en sorte qu'il rencontre son père. L'objectif était d'obtenir des aveux. Malheureusement, il fallait s'y attendre, ils n'ont rien pu en tirer.

C'est son seul «mérite», grâce à lui on a eu un moment très gênant hier où Selim sort que son père se contentait juste de livrer des gamines à un réseau. Âneries démontées par sa propre mère et Safar. Papa étranglait des gamines à la maison pour son propre compte, faudra qu'il l'admette un jour ou l'autre.

MO sur les faits concernant Estelle aujourd'hui:
"Le lendemain, je constate qu'il a un peu de terre sur son jean et il me dit (elle s'arrête), il me dit, j'aurais besoin de toi, que tu m'accompagnes quelque part. Je l'ai déposé à l'endroit de la patte d'oie et je suis repartie. Je suis revenue peut-être deux heures après. Je suis descendue de voiture. J'ai remonté le chemin. Je l'ai vu, il arrivait vers moi avec sa cigarette.(Fourniret est alors sans doute parti creuser le trou pour enterrer la petite Estelle). Il n'était pas content, car j'étais descendue de voiture et je n'aurais pas dû descendre. Ensuite, on est reparti à Sart-Custinne, je ne sais plus très bien. Le soir, on est allé à Ville-sur-Lumes, chez sa sœur, pour récupérer le corps de la petite. Je suis montée à l'étage et j'ai vu qu'il déposait la petite dans un rideau de douche pour l'envelopper dedans. Il l'a descendue. Il l'a mis dans le coffre de la voiture. Je l'ai ramené à la patte d'oie. Il a pris le corps et il est parti avec. J'aimerais bien vous dire où il a déposé le corps précisément, mais je ne sais pas."

Le président : "Là, on est le 11 janvier, madame."

Monique Olivier : "Oui, et alors ?"

Tempo pas crédible, contredit par le témoignage des chasseurs présents le samedi et par Fourniret lui même

Je veux revenir sur ce que je vous ai dit, car je refoulais mes souvenirs, car cela est douloureux pour moi. Mais en étant sur place avec vous j’ai des choses qui me reviennent. En effet, le samedi, quand nous sommes venus pour déposer le corps [le 11 janvier], l’après-midi j’ai déposé monsieur Fourniret au bas de la patte d’oie. Il m’a dit de revenir dans une heure ou deux. Au bout de deux heures environ, je suis revenue, j’ai garé la voiture en bas de la patte d’oie et j’ai emprunté à pied le chemin de terre. Ensuite, arrivée presque en haut, j’ai aperçu monsieur Fourniret avec sa cigarette à la main. Quand il m’a aperçue, il avait l’air en colère de me voir, car je ne devais pas descendre de voiture. Il avait aperçu un véhicule et c’est pour ça qu’il est venu. Il m’a dit : « Suis-moi », ce que j’ai fait sans demander plus d’explications. Quand il me donnait un ordre, je ne posais pas de questions. On est partis tout droit dans le sentier forestier, là où je l’ai vu disparaître le soir. Nous avons marché, mais je ne peux pas vous donner de précisions sur la durée du trajet. À un moment donné, en arrivant sur la droite du chemin, j’ai vu une pierre plate un peu bombée, comme un camée, qui sortait d’un talus. Dans mon souvenir, je vois du rouge autour, je pensais que c’était de la terre, mais en voyant les feuilles rouges ça devait être des feuilles, oui. Je la vois devant moi tout droit. À proximité il a creusé un trou pas très profond, de forme rectangulaire.

Dans le cerveau du tueur, Michelle Fines (Éditions Fayard)

Les photos de la maison de Ville-sur-Lumes où a été séquestrée Estelle continuent d'être projetées sur l'écran géant dans la salle. C'est très sale et il y a énormément de bazar. "C'est lamentable" commente l'accusée en voyant les clichés.

Illustrations après nettoyage.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le télégramme présenté par Laurent Valdiguié en 2019 sorti des archives de Corinne Herrmann
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la maison, rue des jardins, rénovée avec son environnement très proche !!!

Intéressons nous 2 secondes à la "cave" semi enterrée jouxtant la buanderie, là où les enquêteurs ont poussé les recherches !![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Le président la met face à ses mensonges successifs !!!
"Le président continue de faire les questions et les réponses. Monique Olivier ne parle presque plus. Manifestement, sa méthode d'interrogatoire ne fonctionne pas. L'avocat de l'accusée doit traduire les questions du président."

Commentaire : on se demande par quel manque de méthode dramatique l'enquête et l'interrogatoire ne s'appuie pas sur une grille temporelle jusqu'au 14 janvier,  à compléter ???? J'espère que Didier Seban va la sortir !

"Me Delgenes explique qu'elle lui a dit un jour que le corps de l'enfant a peut être été déplacé." MO : " Il est retourné quelque temps après car il voulait changer le corps de place."



ENFIN !

Le président demande à l'accusée pourquoi elle pense que Michel Fourniret a déplacé le corps d'Estelle Mouzin. "Il avait déjà déplacé le corps de Farida (Hammiche, une autre victime). Il est possible qu'il l'ait fait à nouveau", dit-elle. Monique Olivier dit que Fourniret est allé seul déplacer le corps de Farida Hammiche. "Est-ce qu'il l'a fait ou pas, je n'en sais rien ?"
Précision: Fourniret avait dit ne pas avoir retrouvé le site pour Farida parce que le haras avait été étendu et le terrain modifié

Walt Disney mêlée à l'affaire Fourniret? C'est ce qu'affirme OPS sur FB:

« Michel Fourniret faisait partie d'un service secret nommé "11ème Choc Bagheera", référence au "Le livre de la jungle", l'auteur n'est autre que Rudyard Kipling, important et grand franc-mac et qui sera le dernier long-métrage d'un pédo et autre franc-mac justement avant sa mort... Walt Disney.) Le surnom de Fourniret était d'ailleurs "Shere Khan". »

Quel sens de la déduction. J'ai éclaté de rire, pourtant le sujet ne s'y prête pas.

Salut Pab,

C'est vraiment dégueulasse cette maison. Pauvre Estelle. De ce que j'ai compris ils l'ont trimballé entre leur deux maisons (celle de Sart Custine et de Ville sur lumes).

208383ŦJoachim a écrit:Walt Disney mêlée à l'affaire Fourniret? C'est ce qu'affirme OPS sur FB:

Quel sens de la déduction. J'ai éclaté de rire, pourtant le sujet ne s'y prête pas.

En fait, le lien n'est pas là mais ça dépasse OPS. L'aqueduc de la Dhuys a été abandonné pour offrir à Disney l'eau qui arrivait auparavant à Paris. Il y avait donc plein de spots d'accès abandonnés du type de ce que vous avez pu voir sur les images des recherches dans le Bois de Ferrière. En 2016, la rétrocession des sites de l'aqueduc a été négocié avec un cimentier. A cette occasion, j'ai insisté pour qu'une exploration soit faite.
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C'était dans le même ordre d'idée que ce qui a été fait au Moulin Russon, un site municipal pointé parce qu'il était en travaux et qu'un employé "squatteur" avait défrayé les annales locales. Le Moulin a fait l'objet d'attentions une première fois en janvier 2003 puis plus tard après les travaux.
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208384ŦJoachim a écrit:Salut Pab,

C'est vraiment dégueulasse cette maison. Pauvre Estelle. De ce que j'ai compris ils l'ont trimballé entre leur deux maisons (celle de Sart Custine et de Ville sur lumes).

Mes photos sont celles montrables, il y en  d'autres comme celles projetées à l'audience avec 1 m de ... qui sont bien pires ! Ce qui est à noter dans la photo ancienne ce sont les cygnes en plastoc dans l'accès qui font partie du conte cruel: un crève coeur pour Eric Mouzin. L'allée qui bordait leur maison s'appelait l'allée Swann (et la cabane perchée d'Estelle donnait dessus) en référence à Proust. Ainsi, lorsqu'il s'est agi de choisir un animal fétiche pour le totem de souvenir familial pour Estelle, Éric a pris le cygne ... Si vous allez un jour à Guermantes, vous apprécierez particulièrement le nom de l'allée qui parcourt le lotissement "Promenade de la belle inutile" et plus loin "l'allée du temps perdu" . Les contes cruels ont besoin d'ogres fascinés par la toponymie !!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

208233Ŧruth a écrit:

208134Ŧruth a écrit:

208035Ŧruth a écrit:

207770Ŧruth a écrit:

207528Ŧruth a écrit:

206780Ŧruth a écrit:

206504Ŧruth a écrit:

206331Ŧruth a écrit:

206221Ŧruth a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ces journalistes proposent un live-tweet du procès.

Il y aussi un direct de l'Yonne Républicaine
Jour 1 - Mardi 28/11
"EN DIRECT - Suivez le procès de Monique Olivier : l'accusée "regrette tout ce qui s'est passé" - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 2- Mercredi 29/11
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : le couple entendu 220 fois en un an par les enquêteurs belges - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 3 - 30/11
"Les affaires Parrish et Domèce au cœur de la troisième journée du procès de Monique Olivier, l'ex-femme du tueur en série Michel Fourniret - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 4 - 1/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : "Je vous ai vue ! Vous cherchiez des filles !", affirme pour la première fois un témoin | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 5 - 4/12 (deuxième semaine)
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JOUR 6 - 5/12
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

1

JOUR 7 - 6/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : après avoir entendu les parents d'Estelle Mouzin, l'accusée "demande pardon aux familles" | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 8 - 7/12
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JOUR 9 - 8/12
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2éme semaine
JOUR 10 - 11/12
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JOUR 11 - 12/12
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JOUR 12 - 13/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : "pas du tout décérébrée", l'accusée a été un "accélérateur" des crimes | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 13 - 14/12
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208373ŦHercule-Poirot a écrit:Je veux revenir sur ce que je vous ai dit, car je refoulais mes souvenirs, car cela est douloureux pour moi. Mais en étant sur place avec vous j’ai des choses qui me reviennent. En effet, le samedi, quand nous sommes venus pour déposer le corps [le 11 janvier], l’après-midi j’ai déposé monsieur Fourniret au bas de la patte d’oie (...). À proximité il a creusé un trou pas très profond, de forme rectangulaire.

Dans le cerveau du tueur, Michelle Fines (Éditions Fayard)

Merci de citer Michelle, c'est quand même un peu plus précis et on retrouve l'histoire de la pierre qui a suscité des controverses lors des fouilles.

L'audience est suspendue, elle reprendra à 14h. Me Seban demande que le matelas saisi dans la maison soit amené à l'audience cet Après midi.
Ma meilleure photo du matelas :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Pour ça aussi il faut remercier Michelle Fines !

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Dans le cerveau du tueur, Michelle Fines (Éditions Fayard)

Merci encore Pab, oui du pur délire ce OPS.

208398ŦJoachim a écrit:Merci encore Pab, oui du pur délire ce OPS.

À vrai dire, depuis la sortie de leur bouquin, je me demande si lui et SF ont vraiment rencontré MF en prison...

Dans leurs interviews communes, SF était quasi-silencieux et OPS parlait pour lui. Il était très agité, possiblement comme quelqu'un qui a le nez plein de "sucre glace".

En tout cas, il ne m'a inspiré aucune confiance dès le départ.

208401Ŧruth a écrit:

208398ŦJoachim a écrit:Merci encore Pab, oui du pur délire ce OPS.

À vrai dire, depuis la sortie de leur bouquin, je me demande si lui et SF ont vraiment rencontré MF en prison...  

Dans leurs interviews communes, SF était quasi-silencieux et OPS parlait pour lui. Il était très agité, possiblement comme quelqu'un qui a le nez plein de "sucre glace".

En tout cas, il ne m'a inspiré aucune confiance dès le départ.

Ça sent la mythomanie à plein nez. OPS le lâchera bientôt.

208397ŦHercule-Poirot a écrit:

Dans le cerveau du tueur, Michelle Fines (Éditions Fayard)

Depuis 2019, nous avons expliqué que le système ANACRIME, bien exploité, aurait déjà fait sortir Fourniret du chapeau avant que la juge Khéris ne secoue le cocotier.
Michelle Fines, pour ceux qui ont pu la lire, raconte comment les versions un peu évoluées du programme ont guidé les enquêteurs vers le matelas. Vous imaginez bien qu'à l'heure des IA omniprésentes, ce bon vieil outil est devenu vraiment performant. IL FAUT DONC PASSER A LA LOUPE TOUT CE QUI A ÉTÉ PRIS DANS LA CELLULE DU TUEUR ! Faire trier le galimatias du taré et reconstituer les rébus !

Au beau milieu du couloir qui mène aux deux pièces, un tas de vêtements, en vrac. On n’en distingue pas la forme, juste la couleur : du rose, du jaune, du blanc, du beige, du sombre. Bérardet se demande si, parmi ces vêtements, certains auraient pu appartenir à Estelle, ou à d’autres victimes de Fourniret. Malheureusement, aucun de ces objets ou vêtements n’a été gardé ni placé sous scellés.

...

Où sont passés les meubles et les affaires de la maison de Ville-sur-Lumes ? La villa a été achetée aux enchères en 2005 par le boulanger du village, Vincent Day, pour une somme très raisonnable, 92 000 euros : « Il fallait tout refaire. C’étaient quatre murs et un toit. À l’intérieur, tout était insalubre. La sœur de Fourniret, qui avait vécu là-dedans, avait pas fait le ménage depuis dix, quinze ans3… » L’acquéreur demande au notaire chargé de la vente de le débarrasser du capharnaüm qui encombre la villa. En 2005, une société spécialisée se charge de tout enlever. Treize ans après, l’adjudant-chef Bérardet essaie de retrouver la trace du bric-à-brac de Ville-sur-Lumes. Il se dit qu’avec un peu de chance il pourra récupérer quelques objets. L’entreprise de débarras lui apprend que tout a été enterré à plusieurs mètres de fond, mélangé avec le contenu de bennes provenant d’autres maisons. La piste est une impasse…

Dans le cerveau du tueur, Michelle Fines (Éditions Fayard)


Trop tard pour trouver quoi que ce soit.

"Fourniret a chargé le corps sur son épaule " : quand Monique Olivier raconte le meurtre d'Estelle Mouzin
Elle a avoué du bout des lèvres : ce 14 décembre, Monique Olivier a aligné un récit incohérent peuplé d’invraisemblances. Aux assises de Nanterre (Hauts-de-Seine), l'ancienne compagne de Michel Fourniret a raconté les dernières heures d’Estelle Mouzin, séquestrée 48 heures au milieu des détritus dans la maison de Ville-sur-Lumes. Un récit à faire pleurer la terre entière… sauf elle.

Les dernières heures de la vie d’une enfant. Des heures si sombres, si tristes, si froides, si lugubres qu’un océan de larmes pourrait noyer la salle de la cour d’assises des Hauts-de-Seine. Ce jeudi 14 décembre au matin, Monique Olivier a été cuisinée trois heures durant par le président Didier Safar sur l’assassinat d’Estelle Mouzin. En robe d’hermine rouge, le magistrat a des airs de gros bourdon qui se cogne inlassablement sur une vitre. Chacune de ses questions bute et rebondit sur la glace du box. Elle ne sait plus. Elle ne se souvient plus. Elle n’aurait pas dû. Elle multiplie les silences, se pince ses lèvres, le regard vide et sec.

Une première fois, maître Richard Delgenes, l’avocat de Monique Olivier, interrompt le magistrat. L’avocat de Charleville-Mézières qui connaît bien sa cliente se « permet » du bout des lèvres de suggérer au président, plutôt que de la mettre devant ses contradictions, de la laisser « raconter ce dont elle peut se souvenir ». Didier Safar grogne mais acquiesce à la proposition. Du regard et des mains, le défenseur invite sa cliente à se confier « aux familles et à la cour d’assises »

Monique Olivier semble sur le rebord d’un plongeon trop haut pour elle. Sa main tremble sur le micro. Ses yeux flottent. Elle hésite. Débite un récit a minima, conforme à ce qu’elle a déjà dit lors de l’instruction, fin 2020. Mais son texte reste un gruyère truffé d’incohérences… Oui, elle a vu Estelle Mouzin, mais ne lui a pas vraiment parlé. Oui, le lendemain, elle a conduit Fourniret dans un bois après lui avoir apporté des outils. « Il m’avait dit de revenir dans une heure ou deux, et quand je suis revenue, au bout d’une heure, il n’avait pas fini, il n’était pas content que je vienne trop tôt. »

Oui, ils sont ensuite revenus chercher le corps « de la petite fille » dans la maison de Ville-sur-Lumes, dans les Ardennes. Elle est même montée dans le grenier la voir au moment où il l’a roulé dans un sac plastique, « genre rideau de douche ». Elle n’a pas remarqué de traces particulières sur son village. « Fourniret l’a mise dans le coffre de la voiture, garée en marche arrière devant le garage. » Ensuite, ils sont revenus dans le chemin de la forêt « à une patte d’oie ». « Fourniret a chargé le corps sur son épaule » et il a disparu dans la nuit. Monique Olivier est restée dans la voiture. Pour faire le guet… finit-elle par admettre. Elle continue d’affirmer, pleurnicharde, qu’elle « ne sait pas où est le corps »… « Si je pouvais le dire en martien je le dirais, je ne sais pas. »

Le président Safar reprend le fils du récit de l’accusée. Rien ne colle vraiment dans les multiples déclarations de Monique Olivier. Ses « souvenirs » mis bout à bout composent un tissu d’incohérences. Estelle Mouzin a été enlevée le 9 janvier, un jeudi soir, vers 18 heures, à Guermantes, en Seine-et-Marne, à près de 300 kilomètres des Ardennes. Fourniret appelle sa femme à 17 h 47 pour lui dire qu’il avait repéré « un beau petit sujet » et pour lui rappeler de passer le coup de fil d’alibi à son fils vers 20 heures. Pendant dix-sept ans, devant des dizaines d’enquêteurs, Monique Olivier a nié leur participation dans l’affaire Mouzin. Aujourd’hui, elle confirme qu’elle « savait » que Fourniret chassait ce jour-là, et qu’il lui a bien demandé de passer un coup de fil de couverture. Mais ensuite ? Où Fourniret ramène Estelle Mouzin, qui, dans le coffre du fourgon, probablement attachée comme l’ont été d’autres victimes, vit ses premières heures d’angoisse ?

Assistante dans le crime
Ce soir du 9 janvier, Monique Olivier ne souvient pas que le tueur en série soit rentré à Sart-Custinne, dans leur maison de Belgique, avec la petite fille. Elle a pourtant dit l’inverse à une codétenue. Selon celle-ci, Estelle Mouzin aurait été attachée cette nuit-là aux chaînes de la cave, habillée d’un pyjama de Sélim, le fils du couple Fourniret. Mais dans ce box, Monique Olivier dément. « Fourniret est rentré tard à Sart-Custinne, mais je ne sais plus quand. » Sans Estelle, affirme-t-elle. Mais alors, où la fillette a passé sa première nuit de captivité ? Monique Olivier pense que la petite fille a été déposée dans la maison de Ville-sur-Lumes, le pavillon gris sale de sa sœur décédée de Fourniret, à trois quarts d’heures de route. Que s’est-il passé cette nuit-là entre Fourniret et sa proie ? Monique Olivier dit l’ignorer. Est-il crédible de penser que le prédateur ait laissé sa victime seule sans surveillance dans cette maison de village de Ville-sur-Lumes ? Très peu crédible. Monique Olivier avance qu’il peut aussi l’avoir attachée dans son fourgon.

Le lendemain, vendredi 10 janvier, Monique Olivier travaille à l’heure du déjeuner à surveiller la cantine d’une école près de chez elle en Belgique. Puis, Fourniret doit travailler et prendre son tour de surveillance d’études dans la même école en fin d‘après-midi. De 16 h 45 à 18 h 45 précisément. Monique Olivier, « son assistante » dans le crime, vient donc le relayer pour la surveillance de la captive. Une incohérence de plus : pourquoi aurait-il fallu la surveiller le vendredi soir après l’avoir laissée seule la nuit précédente ? Quoi qu’il en soit, elle arrive à la porte de la maison de Ville-sur-Lumes dont les photos d’intérieur s’affichent en grand sur les écrans de la cour d’assises. Un garage encombré. Des tas de vêtements sales dans les couloirs. Une cuisine et une salle de bains immondes. Des vieux meubles en désordre. Et, en haut, un grenier en forme de bric-à-brac. C’est dans cette pièce sinistre qu’aurait été séquestrée

Estelle Mouzin quand elle entend à nouveau les marches grincer. Monique Olivier, cette mère sans cœur, selon les experts, cette femme incapable de pleurer, cet être humain dépourvu d’empathie, selon une psychiatre, monte les marches de son pas lourd. Elle tourne la clé. Une des deux assesseurs de la cour d‘assises voudrait bien lui faire revivre la scène :« Vous arrivez au premier étage, vous ouvrez la porte. Comment est la pièce ?- Ce que je vois, c’est cette petite, pas très grande. La pièce est rectangulaire, vous donner des détails dessus, je ne saurais pas trop. Il doit y avoir une chaise, quelques meubles, je n’ai pas détaillé ce qu’il y avait là-dedans. »

Espoir
La magistrate marque une pause pour l’inviter à poursuivre. « Sur la photo, il y a une sorte de banc. Est- ce qu’Estelle était sur ce banc ? » Monique Olivier fait non de la tête : « Elle était sur un matelas, quelque chose comme ça. Le banc était là. Le matelas était là devant. »« Elle était assise, allongée, comment était-elle ? interroge la juge.- Elle était assise.- Elle était habillée comment ?- Un pantalon et un pull. Un pantalon bleu marine et un pull rouge.- Et son visage ? Comment l’avez-vous trouvé ? Est-ce qu’il y avait des larmes ? »Monique Olivier marque quelques secondes. Hésite encore. Hésite toujours. Hésite sans cesse.« - De la tristesse, oui. Des larmes. C’est normal, elle avait peur… »La magistrate l’incite à poursuivre. « Je voudrais que vous nous racontiez… »« Je vois une petite fille triste et en pleurs, pas très remuante. Pas attachée.- Ses mains sont comment ?- Je ne sais pas.- Vous dit-elle quelque chose ? Vous demande-t-elle ce qui se passe ?- Elle veut sa maman. Je lui dis qu’elle va la revoir.- Quand elle vous voit, elle vous dit ça ?- Oui, elle espérait peut-être. Elle voyait une femme à la place d’un homme, elle a peut-être pensé… »

Monique Oliver, comme souvent, ne finit pas sa phrase. Évidemment, qu’Estelle Mouzin, après les 24 heures qu’elle a vécues, doit imaginer que cette femme, à la place de celui qui l’a enlevée, peut la sortir de là… D’ailleurs la magistrate complète :« Elle a dû penser que vous alliez réagir comme vous auriez dû réagir…- Oui, marmonne Monique Olivier entre les dents. C’est des regrets tout cas… »Nouveau silence dans la salle d’assises. La magistrate continue :« C’est elle qui vous demande d’aller aux toilettes ?- Oui, c’est elle. Pas tout de suite. Je sais que je l’ai emmenée aux toilettes.- Dans ce grenier, vous êtes restée debout ou vous vous êtes assise ?- J’ai dû m’asseoir, j’ai pas voulu rester longtemps. Je suis désolée. La famille est là, désolée qu’elle entende le monstre parler de leur fille. Ça me fait honte. Je ne suis pas capable de verser une larme… Je regrette… Si je me suis assise près d’elle, ce n’est pas longtemps. »

Le pas sec de la geôlière
La magistrate marque une nouvelle pause avant d’amorcer la question suivante :« L’avez-vous touchée ?- Non. J’aurais dû la consoler… je n’ai rien fait de tout ça…- Quand vous allez aux toilettes avec elle, vous la portez ?- Non, j’ouvre la porte et elle descend toute seule.- Vous lui donnez la main ?- Non. »La voix qui vient de dire ce « non » est une voix sèche. L’image de la petite fille descendant l’escalier de bois vers les toilettes roses et sales qui se sont affichées dans la salle d’audience est bouleversante. Comme si dans cette salle, on entendait les marches grincer masquant les sanglots de l’enfant. Et le pas sec de sa geôlière.« Est-ce que vous lui parlez ensuite ?- Non, elle ne dit rien.- Et après ?- Elle remonte. Elle rentre dans la pièce et je repars.- Vous lui dites quelque chose ?- Non… Je suis trop… Je pars… Je referme la porte.- Est-ce que vous l’entendez essayer d’ouvrir la porte après votre départ ? De partir ?- Non.- Vous refermez la porte à clé ?- Oui. La clé doit être sur la porte. Je ne me souviens pas de ça.- Vous avez dit lui avoir donné de l’eau. C’était à quel moment ?- Je ne sais plus. Je lui ai donné à boire… Je sais, ce n’était pas suffisant. Je ne me souviens pas… Peut-être. Je ne m’en souviens pas… Je sais plus…- Vous aviez une bouteille sur vous ?- Non Je lui ai monté un verre d’eau, j’avais pas de bouteille avec moi… je ne sais plus quand. »La magistrate la fixe. « Est-ce qu’il y a d’autres choses, madame Olivier, que vous voudriez raconter ? C’est le moment… »« J’aurais dû la sauver »

Monique Olivier « sait bien » que c’est la dernière ligne droite du procès. Mais elle ne voit pas quoi rajouter… Elle est sans réponse sur le fait qu’Estelle n’aurait rien mangé depuis la veille. Elle a l’impression qu’Estelle n’était « pas remuante », mais assure ne pas lui avoir donné de médicaments, sans exclure que Michel Fourniret ait pu le faire. Didier Safar prend la suite de sa magistrate de droite pour une question qui lui vient : « Quand vous êtes partie du grenier, vous saviez qu’elle allait mourir ? » Monique Olivier hausse les épaules dans la seconde où elle répond : « Oui, je savais ». Elle est partie quand même, reprenant le « cours des choses » comme si de rien n’était, et niant, pendant 17 ans, ce crime en commun.
Les questions de maître Didier Seban, l’avocat de la famille Mouzin vont permettre de pointer les incohérences. L’avocat reprend la téléphonie et les horaires.

Ce 10 janvier 2003, compte tenu du trajet de Ville-sur-Lumes jusqu’à son travail, Fourniret doit quitter la maison où est séquestrée Estelle vers 16 heures. Il ne sera pas de retour avant 20 heures. Peut-être 22 heures, au vu des achats de sa carte bleue en Belgique. « Ça fait quatre heures, peut-être six, pendant lesquelles vous êtes seule avec Estelle… C’est long, six heures, et vous n’auriez échangé qu’une seule phrase "je veux ma maman"… » s’étonne Me Seban. Monique Olivier s’emberlificote. Elle raréfie ses mots. « Je suis pas beaucoup resté auprès d’elle, j’ai essayé de m’occuper en bas… » Elle se cramponne à ses invraisemblances. L’avocat ne la lâche pas : « Vous faites quoi ensuite ce soir-là ? » Elle ne sait plus. Elle souffle entre les dents. Croit se souvenir qu’elle s’est occupée de son fils Sélim. « J’aurais dû la sauver », soupire Monique Olivier. Il faisait froid, moins dix dehors, dans cette maison sinistre sans électricité. Froid et sombre

La demande de maître Seban, le visage d’Estelle Mouzin, un visage d’enfant, vient éclairer le mur de la cour d’assises. Monique Olivier se souvient que Fourniret lui a dit le samedi matin, 11 janvier, « c’est terminé » et que ces trois mots ont fait office d’explication. Mais elle le jure, elle ne « sait pas si elle a été violée ». « Fourniret n’était pas très performant », avance-t-elle, imaginant probablement atténuer la douleur « des parents ». Elle maintient aussi que morte, la fillette était restée habillée comme la veille. Ce jour-là, les deux Thénardier du crime vont enterrer Estelle. « La présence d’un corps me met mal à l’aise », avance-t-elle, certifiant qu’elle « n’a rien à cacher » alors que toute cette pénible audience, peuplée de ses silences, crie le contraire. Comme en écho aux cris d’Estelle dont elle ne se souvient pas.
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Dans la foulée du papier de Marianne......

À l’issue de près de trois heures d’interrogatoire, sa dernière réponse de la matinée fut la plus terrible. Monique Olivier a longuement raconté, ce jeudi 14 décembre, avec ses mots comptés et parsemés de points de suspension, ces heures de janvier 2003 durant lesquelles elle s’est muée en geôlière d’Estelle Mouzin, avant d’aider son mari à se débarrasser du corps de la fillette.

Le 9 janvier 2003, la petite Estelle est embarquée à la sortie de l’école de Guermantes (Seine-et-Marne) par le tueur en série. Monique Olivier savait ce projet. Elle savait les repérages de Fourniret. Elle savait aussi qu’il partait à « la chasse » ce matin-là quand il lui a donné l’ordre d’appeler son fils vers 20 heures afin de se constituer un alibi. « Le coup de téléphone, il m’a demandé de le passer, se remémore Monique Olivier. Je n’en avais pas envie, mais je l’ai fait pour éviter qu’il fasse des histoires à son retour… »

« Je suis choquée et en colère car elle est vraiment petite »
Le lendemain, alors qu’Estelle Mouzin est séquestrée par Michel Fourniret dans la maison de sa défunte sœur, Monique Olivier est appelée par son mari. Il doit partir à son travail à l’école de Gédinnes (Belgique) pour surveiller des élèves (!) et a besoin d’aide pour garder son otage. « C’est là que je la vois pour la première fois, raconte Monique Olivier, poussée à s’exprimer par son avocat, Me Richard Delgenes. Je suis choquée et en colère car elle est vraiment petite. » Et « mignonne ouais », souffle-t-elle plus tard alors que les yeux d’Estelle s’affichent sur les écrans de la cour d’assises.

« Je n’ai même pas osé tout de suite lui parler, à la petite », confie-t-elle aussi à une assesseure enfin assez patiente pour la laisser s’exprimer. Monique Olivier entre finalement dans cette petite chambre mansardée, glaciale, sale et insalubre où son mari a enfermé Estelle. « Elle était sur une sorte de matelas, assise, habillée d’un pull rouge et d’un pantalon bleu marine. Elle avait de la tristesse, des larmes, elle avait peur… Je me suis assise un peu avec elle, je lui ai parlé. Elle a demandé sa maman, je lui ai dit qu’elle allait la revoir… Elle espérait peut-être que… comme elle voyait une femme, elle a peut-être pensé que… » Un long blanc suit cette phrase une nouvelle fois ponctuée de points de suspensions. « Que vous alliez réagir comme vous auriez dû ? », relance l’assesseure. « Oui c’est ça. C’était lâche de ma part… »

Monique Olivier quitte alors les lieux, abandonnant Estelle à son sort. Quand son tueur de mari rentre quelques heures plus tard au domicile du couple à Sart-Custine (Belgique), il lui explique que c’est « terminé ». Fourniret l’a « sans doute étranglée », pense Monique Olivier. Le lendemain, l’épouse et complice lui apporte « une pelle et une pioche ». Elle l’admet, elle savait que « ce n’était pas pour faire du jardinage ».

Michel Fourniret prépare d’abord un trou pour enterrer Estelle Mouzin, puis le couple retourne ensemble dans la maison de Ville-sur-Lumes chercher le corps de l’enfant de 9 ans. Monique Olivier reste dans la voiture puis « monte pour voir où il en était. C’est là que je l’ai vue, elle était habillée, il était en train de la déposer sur une sorte de rideau de douche… » Monique Olivier, seule dépositaire des secrets du couple diabolique depuis la mort de son mari, n’ira pas plus loin dans ses explications. Elle reste notamment évasive sur les potentiels sévices subis par la fillette. Forcément insatisfaisant pour Me Didier Seban et les proches d’Estelle Mouzin.

Reste notamment, alors que la fin du procès approche, cette question sans réponse et pourtant essentielle pour les parents : « Où est le corps d’Estelle ? » À plusieurs reprises, Monique Olivier a assuré, « ne pas le savoir, même si vous êtes tous convaincus du contraire. Si je le savais, je le dirais… Je suis désolé pour la famille d’Estelle. (…) La jeunesse d’Estelle, tout ce qu’elle a subi, la peine de la famille, évidemment que ça me touche. Voir la famille entendre le monstre que je suis qui parle de leur fille, bien sûr que ça me fait honte. Mais je ne sais pas où est le corps d’Estelle. »

Encouragée par son avocat, Monique Olivier a tout de même affirmé en fin de journée que le lieu qu’elle avait désigné au cours de l’instruction était « le bon endroit », même si les multiples fouilles n’ont rien donné.

« Vous saviez qu’Estelle allait mourir ? – Oui, je le savais »
Pesante, gérée sans la psychologie nécessaire par le président Safar, émaillée par les hésitations, les oublis volontaires ou involontaires – elle seule le sait – et la fatigue visible de Monique Olivier, cette longue audition n’aura sans doute pas répondu à toutes les attentes. Elle a malgré tout le mérite d’offrir une vision claire de la responsabilité de Michel Fourniret et de sa femme dans la mort d’Estelle Mouzin.

Avec, en point d’orgue, cette dernière question matinale : « Vous saviez qu’Estelle allait mourir ? » Énième soupir. Puis ces quelques mots qui rappellent que malgré ses regrets et sa tendance à rejeter la faute sur Fourniret et à dire ses regrets de ne pas avoir dénoncé son mari, Monique Olivier aurait pu tout arrêter, sauver des vies : « Oui, je le savais… »
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Merci beaucoup pour les articles surtout qu'ils sont en pay wall.

Un scénario se dessine : Estelle a ete séquestrée à Sart Custine dans la cave de la famille puis au grenier de la maison abandonnée à Villes Sur Lumes.

Les explications d'Olivier sont ridicules, c'est évident qu'elle a assistée à tout et a abusé de la gamine avec son mari.

Actes de barbarie sur mineur de  moins de 15 ans, elle va se prendre perpet pour la seconde fois, du jamais vu dans les annales judiciaires il me semble.