Fourniret Olivier 2
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: Affaires DUTROUX, FOURNIRET, Patrice ALÈGRE, de VALLIÈRE, Émile LOUIS, Pierre CHANAL, Jean-Marc REISER, Jacques RANÇON
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Re: Fourniret Olivier 2
206504Ŧruth a écrit:206331Ŧruth a écrit:206221Ŧruth a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ces journalistes proposent un live-tweet du procès.
Il y aussi un direct de l'Yonne Républicaine
Jour 1 - Mardi 28/11
"EN DIRECT - Suivez le procès de Monique Olivier : l'accusée "regrette tout ce qui s'est passé" - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
JOUR 2- Mercredi 29/11
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : le couple entendu 220 fois en un an par les enquêteurs belges - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
JOUR 3 - 30/11
"Les affaires Parrish et Domèce au cœur de la troisième journée du procès de Monique Olivier, l'ex-femme du tueur en série Michel Fourniret - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
JOUR 4 - 1/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : "Je vous ai vue ! Vous cherchiez des filles !", affirme pour la première fois un témoin | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
JOUR 5 - 4/12 (deuxième semaine)
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JOUR 6 - 5/12
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1
Dernière édition par ruth le Mar 5 Déc 2023 - 10:18, édité 1 fois
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Fourniret Olivier 2
Bonjour ruth,
Dommage mais X bloque l'accès de ce live-tweet aux non inscrits comme moi ! lol
Dommage mais X bloque l'accès de ce live-tweet aux non inscrits comme moi ! lol
Sortcière
Re: Fourniret Olivier 2
206803ŦSortcière a écrit:Bonjour ruth,
Dommage mais X bloque l'accès de ce live-tweet aux non inscrits comme moi ! lol
Bonjour Sortcière,
.Tout accès à Twitter est conditionné par l'ouverture d'un compte.
J'en ai créé un uniquement pour lire.
Malheureusement, Joanna Parish n'intéresse guère, même pas l'Yonne Républicaine.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Fourniret Olivier 2
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : "Certains souvenirs ont du mal à revenir" - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]206780Ŧruth a écrit:206504Ŧruth a écrit:206331Ŧruth a écrit:206221Ŧruth a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ces journalistes proposent un live-tweet du procès.
Il y aussi un direct de l'Yonne Républicaine
Jour 1 - Mardi 28/11
"EN DIRECT - Suivez le procès de Monique Olivier : l'accusée "regrette tout ce qui s'est passé" - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
JOUR 2- Mercredi 29/11
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : le couple entendu 220 fois en un an par les enquêteurs belges - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
JOUR 3 - 30/11
"Les affaires Parrish et Domèce au cœur de la troisième journée du procès de Monique Olivier, l'ex-femme du tueur en série Michel Fourniret - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
JOUR 4 - 1/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : "Je vous ai vue ! Vous cherchiez des filles !", affirme pour la première fois un témoin | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
JOUR 5 - 4/12 (deuxième semaine)
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JOUR 6 - 5/12
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1
1er interrogatoire de MO
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Fourniret Olivier 2
Merci pour les sources.
Monique est bien plus bavarde même si elle reste toujours vague.
Monique est bien plus bavarde même si elle reste toujours vague.
Joachim
Re: Fourniret Olivier 2
La juge Kheris a interrogé Selim sur la disparition d'Estelle mais il n'a rien dit... un silence lourds de sens à mon avis.
"La juge décide d'entendre Selim Fourniret, qui à l'époque d'Estelle Mouzin, avait 14 ans. "Je pense qu'il a fait un reset", commente la magistrate. Le fils du couple diabolique ne livre pas d'éléments probants. "
"La juge décide d'entendre Selim Fourniret, qui à l'époque d'Estelle Mouzin, avait 14 ans. "Je pense qu'il a fait un reset", commente la magistrate. Le fils du couple diabolique ne livre pas d'éléments probants. "
Joachim
Re: Fourniret Olivier 2
Procès de Monique Olivier : « J’ai jamais été autre chose que le chien qui doit obéir »
Interrogée ce mardi, l’ex-femme du tueur en série Michel Fourniret s’est présentée une nouvelle fois comme sa complice passive. Laissant entières les zones d’ombre sur les meurtres de Marie-Angèle Domèce et Joanna Parrish.
Elle hésite, n’achève pas ses phrases, oppose des « je ne sais pas » à la pelle. Elle cligne des yeux, pince les lèvres et souffle encore : « J’m’en souviens plus. Tous les détails, je n’y arrive pas parce que je confonds avec d’autres… » Pull blanc informe, micro accroché au col qu’elle finit par tenir d’une main, debout puis assise dans le box, Monique Olivier proteste maintes fois du « vague » de ses souvenirs. « Je fais pas exprès, c’est embrouillé », assure-t-elle.
Au sixième jour de son procès devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, l’ex-femme du tueur en série Michel Fourniret a été interrogée, ce mardi 5 décembre, durant près de sept heures. Sur deux des trois crimes pour lesquels elle comparaît cette fois et que la cour a examinés jusque-là avant de passer à l’examen du dossier d’Estelle Mouzin, soit les enlèvements, viols et meurtres de Marie-Angèle Domèce et de Joanna Parrish en 1988 et 1990.
« Avec le recul, je me dis : pourquoi tu as laissé faire tout ça »
Mais aussi sur son couple avec Michel Fourniret, l’obsession de celui-ci pour la virginité, son propre rapport à la mort ou même son incapacité à pleurer… « Voici venu le temps des questions », avait annoncé le président Didier Safar.
Débit haché et entrecoupé de soupirs, Monique Olivier ne livre cependant pas grand-chose de plus que ce qui figurait dans ses premiers aveux de 2005 sur ces crimes. Son rôle auprès de Michel Fourniret dans sa quête de « jolis petits sujets » ? « Je servais d’appât », redit-elle. « Dans sa tête, ça fait comme une cavalerie. Quand sa cavalerie était là, il fallait qu’il parte », décrit-elle. « Et vous, vous êtes quoi dans cette chasse ? » demande Me Didier Seban, avocat des familles Parrish et Mouzin. « Si on veut, je suis le chien. J’ai jamais été autre chose que le chien qui doit obéir. »
Pour Marie-Angèle Domèce, 18 ans, disparue en juillet 1988 dans l’Yonne, Monique Olivier, alors enceinte de 7 mois, répète que Michel Fourniret l’avait repérée à l’épicerie du village où ils habitaient alors. Mais elle ne sait plus où le couple l’a « chargée » dans sa Peugeot. Ni si le même stratagème que pour d’autres, soit aborder la victime en prétextant chercher un médecin, a été utilisé. Où sont-ils allés ? « Dans un chemin de terre. Il m’a demandé de m’éloigner de la voiture (…) Quand il m’a rejoint, la jeune fille n’était plus là. Il m’a dit qu’elle était dans le coffre. »
Où Fourniret a-t-il dissimulé le corps ? lui demande-t-on maintes fois. « Je ne sais pas. Si je le savais, je le dirais. Je vais bientôt crever ! Pourquoi je le cacherais ! » insiste-t-elle. Pourquoi ne veut-elle pas revenir « trop vite » vers la voiture ? lui demande Me Sonia Kanoun, avocate de la famille. « Je ne voulais pas assister à ce qu’il allait faire après. » C’est quoi après ? « Comment il allait s’y prendre pour la tuer. » Et que ressent-elle ? « De l’angoisse, de la peur, un malaise général, de la révolte aussi contre lui et contre moi », dit l’accusé, qui assure : « Avec le recul, je me dis : pourquoi tu as laissé faire tout ça. Mais c’est trop tard. Je regrette vraiment. »
Pour Joanna Parrish, 20 ans, dont le corps dénudé et martyrisé a été retrouvé dans la rivière l’Yonne en mai 1990, le flou de ses réponses s’accentue tant que les proches de la jeune Britannique quittent la salle, écœurés. Monique Olivier précise cet élément : oui, Michel Fourniret l’a bien contactée après la petite annonce que la jeune fille avait publiée pour donner des cours d’anglais. Mais rien d’autre sinon qu’il voulait « s’amuser » et que, « contrarié » qu’elle ne soit pas vierge, il se montre particulièrement violent. « Il méprisait les femmes », répète-t-elle.
« Non, je n’ai pas su dire non »
Et elle, assise à l’avant de la camionnette ? « Je suis restée comme une idiote », se dépeint-elle. « Ça se passait dans votre dos ! » dit le président. - « Je sais, c’est à peine pensable. » - « Elle a sans doute crié ? Hurlé ? Vous êtes active ! Il y a forcément une autre explication », soulignent les assesseurs. « Je participe, oui, puisqu’il me demande de le faire. Je le fais pas par plaisir, avec choix. C’est comme une obéissance », oppose-t-elle. « En seize ans, vous n’avez jamais su dire non ? », enchaîne Me Didier Seban. « Non, je n’ai pas su dire non », marmonne-t-elle.
L’avocat demande alors que des photos du visage tuméfié de Joanna Parrish, prises à l’autopsie, lui soient montrées. Monique Olivier empoigne ses lunettes. Regarde les clichés. Lâche, dans le silence glacial qui a saisi la salle : « Elle ne méritait pas ça. C’est horrible. Je regrette vraiment. C’est impardonnable. » Me Didier Seban, plus tard, s’emporte : « Mais vous ne dites pas Ne monte pas ! Vous savez qu’elle va mourir au moment où elle monte (dans cette voiture) et vous la laissez monter ! »
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Interrogée ce mardi, l’ex-femme du tueur en série Michel Fourniret s’est présentée une nouvelle fois comme sa complice passive. Laissant entières les zones d’ombre sur les meurtres de Marie-Angèle Domèce et Joanna Parrish.
Elle hésite, n’achève pas ses phrases, oppose des « je ne sais pas » à la pelle. Elle cligne des yeux, pince les lèvres et souffle encore : « J’m’en souviens plus. Tous les détails, je n’y arrive pas parce que je confonds avec d’autres… » Pull blanc informe, micro accroché au col qu’elle finit par tenir d’une main, debout puis assise dans le box, Monique Olivier proteste maintes fois du « vague » de ses souvenirs. « Je fais pas exprès, c’est embrouillé », assure-t-elle.
Au sixième jour de son procès devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, l’ex-femme du tueur en série Michel Fourniret a été interrogée, ce mardi 5 décembre, durant près de sept heures. Sur deux des trois crimes pour lesquels elle comparaît cette fois et que la cour a examinés jusque-là avant de passer à l’examen du dossier d’Estelle Mouzin, soit les enlèvements, viols et meurtres de Marie-Angèle Domèce et de Joanna Parrish en 1988 et 1990.
« Avec le recul, je me dis : pourquoi tu as laissé faire tout ça »
Mais aussi sur son couple avec Michel Fourniret, l’obsession de celui-ci pour la virginité, son propre rapport à la mort ou même son incapacité à pleurer… « Voici venu le temps des questions », avait annoncé le président Didier Safar.
Débit haché et entrecoupé de soupirs, Monique Olivier ne livre cependant pas grand-chose de plus que ce qui figurait dans ses premiers aveux de 2005 sur ces crimes. Son rôle auprès de Michel Fourniret dans sa quête de « jolis petits sujets » ? « Je servais d’appât », redit-elle. « Dans sa tête, ça fait comme une cavalerie. Quand sa cavalerie était là, il fallait qu’il parte », décrit-elle. « Et vous, vous êtes quoi dans cette chasse ? » demande Me Didier Seban, avocat des familles Parrish et Mouzin. « Si on veut, je suis le chien. J’ai jamais été autre chose que le chien qui doit obéir. »
Pour Marie-Angèle Domèce, 18 ans, disparue en juillet 1988 dans l’Yonne, Monique Olivier, alors enceinte de 7 mois, répète que Michel Fourniret l’avait repérée à l’épicerie du village où ils habitaient alors. Mais elle ne sait plus où le couple l’a « chargée » dans sa Peugeot. Ni si le même stratagème que pour d’autres, soit aborder la victime en prétextant chercher un médecin, a été utilisé. Où sont-ils allés ? « Dans un chemin de terre. Il m’a demandé de m’éloigner de la voiture (…) Quand il m’a rejoint, la jeune fille n’était plus là. Il m’a dit qu’elle était dans le coffre. »
Où Fourniret a-t-il dissimulé le corps ? lui demande-t-on maintes fois. « Je ne sais pas. Si je le savais, je le dirais. Je vais bientôt crever ! Pourquoi je le cacherais ! » insiste-t-elle. Pourquoi ne veut-elle pas revenir « trop vite » vers la voiture ? lui demande Me Sonia Kanoun, avocate de la famille. « Je ne voulais pas assister à ce qu’il allait faire après. » C’est quoi après ? « Comment il allait s’y prendre pour la tuer. » Et que ressent-elle ? « De l’angoisse, de la peur, un malaise général, de la révolte aussi contre lui et contre moi », dit l’accusé, qui assure : « Avec le recul, je me dis : pourquoi tu as laissé faire tout ça. Mais c’est trop tard. Je regrette vraiment. »
Pour Joanna Parrish, 20 ans, dont le corps dénudé et martyrisé a été retrouvé dans la rivière l’Yonne en mai 1990, le flou de ses réponses s’accentue tant que les proches de la jeune Britannique quittent la salle, écœurés. Monique Olivier précise cet élément : oui, Michel Fourniret l’a bien contactée après la petite annonce que la jeune fille avait publiée pour donner des cours d’anglais. Mais rien d’autre sinon qu’il voulait « s’amuser » et que, « contrarié » qu’elle ne soit pas vierge, il se montre particulièrement violent. « Il méprisait les femmes », répète-t-elle.
« Non, je n’ai pas su dire non »
Et elle, assise à l’avant de la camionnette ? « Je suis restée comme une idiote », se dépeint-elle. « Ça se passait dans votre dos ! » dit le président. - « Je sais, c’est à peine pensable. » - « Elle a sans doute crié ? Hurlé ? Vous êtes active ! Il y a forcément une autre explication », soulignent les assesseurs. « Je participe, oui, puisqu’il me demande de le faire. Je le fais pas par plaisir, avec choix. C’est comme une obéissance », oppose-t-elle. « En seize ans, vous n’avez jamais su dire non ? », enchaîne Me Didier Seban. « Non, je n’ai pas su dire non », marmonne-t-elle.
L’avocat demande alors que des photos du visage tuméfié de Joanna Parrish, prises à l’autopsie, lui soient montrées. Monique Olivier empoigne ses lunettes. Regarde les clichés. Lâche, dans le silence glacial qui a saisi la salle : « Elle ne méritait pas ça. C’est horrible. Je regrette vraiment. C’est impardonnable. » Me Didier Seban, plus tard, s’emporte : « Mais vous ne dites pas Ne monte pas ! Vous savez qu’elle va mourir au moment où elle monte (dans cette voiture) et vous la laissez monter ! »
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Re: Fourniret Olivier 2
Procès de Monique Olivier : 20 ans plus tard, le témoignage attendu de la mère d’Estelle Mouzin
Mutique depuis des années, la mère d’Estelle Mouzin a suivi tous les développements de l’affaire dans le silence et très loin de la France. Elle doit témoigner ce mercredi devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, qui juge la compagne de Michel Fourniret.
Le 9 janvier 2003, c’est elle qui attendait la petite Estelle dans la maison de la famille à Guermantes (Seine-et-Marne). C’est aussi elle, inquiète, qui a passé les premiers coups de téléphone, qui a couru chez les amis de sa fille pour tenter de la retrouver. C’est encore elle qui, vers 19h30 ce terrible 9 janvier 2003, se rend au commissariat pour signaler la disparition d’Estelle Mouzin, alors âgée de 9 ans.
Dans les jours qui ont suivi, Suzanne Goldschmidt, la mère de la fillette, a remué ciel et terre pour retrouver l’enfant. « Je lisais les dossiers, regardais le moindre procès-verbal, racontait-elle à Libération en 2003. Je faisais des hypothèses. Et puis je me suis rendu compte que cela ne servait à rien, parce qu’on n’avait rien. »
Elle n’a jamais manqué la moindre avancée de l’affaire
Alors peu à peu, elle a choisi de disparaître des médias et de ne pas participer aux rassemblements organisés pour Estelle. « Ce que je pense ne peut s’entendre, disait-elle alors comme pour justifier son absence. Je crois qu’elle est morte. Depuis le début. (…) Je ne me vois pas brandissant la photo de ma fille dans une manifestation. »
En juillet 2003, alors qu’Estelle aurait dû fêter ses 10 ans, elle a pris la parole une dernière fois. « J’ai besoin de savoir ce qu’il s’est passé avec ma fille, pleurait-elle. Aujourd’hui, pour ses dix ans, je vais penser à Estelle. » Les années suivantes, Suzanne Goldschmidt a laissé à Éric Mouzin, son ex-mari, la tâche d’organiser tous les ans des marches blanches ou de secouer la justice, notamment médiatiquement.
Assistante de communication pour une grosse entreprise pharmaceutique basée à La Défense (Hauts-de-Seine) au moment de la disparition d’Estelle, elle a choisi de quitter la France pour l’Afrique du Sud. Ce mercredi 6 décembre, pour la première fois depuis des années, Suzanne Goldschmidt, partie civile, doit s’exprimer publiquement.
Son témoignage annoncé devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, qui juge Monique Olivier pour son implication dans l’enlèvement d’Estelle Mouzin, sera forcément un moment fort et intense. Car malgré sa disparition médiatique – un choix personnel que les parents du petit Grégory Villemin ont aussi fait depuis de longues années – Suzanne Goldschmidt demeure pour toujours une mère qui a perdu sa fille un jour de janvier 2003. Un drame indélébile, même à des milliers de kilomètres de Guermantes et des souvenirs d’Estelle.
À plusieurs reprises depuis la mise en cause de Michel Fourniret, nous avons pu échanger de courts instants par téléphone avec Suzanne Goldschmidt. Elle s’est toujours montrée courtoise, mais n’a jamais voulu s’exprimer dans le cadre d’une réelle interview, lasse d’avoir eu l’impression en 2003 de répondre à des journalistes en quête de larmes.
Depuis la banlieue de Johannesburg, pourtant, elle n’a jamais manqué la moindre avancée de l’affaire. Elle était au courant des aveux elliptiques du tueur en série, elle savait pour les fouilles menées dans les Ardennes par la juge Khéris pour retrouver le corps d’Estelle. Comme un rappel essentiel, elle disait surtout, au sujet de son silence, que face à la disparition d’un enfant, une mère n’a pas à réagir comme l’attend l’opinion publique. Mais juste comme elle peut.
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Mutique depuis des années, la mère d’Estelle Mouzin a suivi tous les développements de l’affaire dans le silence et très loin de la France. Elle doit témoigner ce mercredi devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, qui juge la compagne de Michel Fourniret.
Le 9 janvier 2003, c’est elle qui attendait la petite Estelle dans la maison de la famille à Guermantes (Seine-et-Marne). C’est aussi elle, inquiète, qui a passé les premiers coups de téléphone, qui a couru chez les amis de sa fille pour tenter de la retrouver. C’est encore elle qui, vers 19h30 ce terrible 9 janvier 2003, se rend au commissariat pour signaler la disparition d’Estelle Mouzin, alors âgée de 9 ans.
Dans les jours qui ont suivi, Suzanne Goldschmidt, la mère de la fillette, a remué ciel et terre pour retrouver l’enfant. « Je lisais les dossiers, regardais le moindre procès-verbal, racontait-elle à Libération en 2003. Je faisais des hypothèses. Et puis je me suis rendu compte que cela ne servait à rien, parce qu’on n’avait rien. »
Elle n’a jamais manqué la moindre avancée de l’affaire
Alors peu à peu, elle a choisi de disparaître des médias et de ne pas participer aux rassemblements organisés pour Estelle. « Ce que je pense ne peut s’entendre, disait-elle alors comme pour justifier son absence. Je crois qu’elle est morte. Depuis le début. (…) Je ne me vois pas brandissant la photo de ma fille dans une manifestation. »
En juillet 2003, alors qu’Estelle aurait dû fêter ses 10 ans, elle a pris la parole une dernière fois. « J’ai besoin de savoir ce qu’il s’est passé avec ma fille, pleurait-elle. Aujourd’hui, pour ses dix ans, je vais penser à Estelle. » Les années suivantes, Suzanne Goldschmidt a laissé à Éric Mouzin, son ex-mari, la tâche d’organiser tous les ans des marches blanches ou de secouer la justice, notamment médiatiquement.
Assistante de communication pour une grosse entreprise pharmaceutique basée à La Défense (Hauts-de-Seine) au moment de la disparition d’Estelle, elle a choisi de quitter la France pour l’Afrique du Sud. Ce mercredi 6 décembre, pour la première fois depuis des années, Suzanne Goldschmidt, partie civile, doit s’exprimer publiquement.
Son témoignage annoncé devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine, qui juge Monique Olivier pour son implication dans l’enlèvement d’Estelle Mouzin, sera forcément un moment fort et intense. Car malgré sa disparition médiatique – un choix personnel que les parents du petit Grégory Villemin ont aussi fait depuis de longues années – Suzanne Goldschmidt demeure pour toujours une mère qui a perdu sa fille un jour de janvier 2003. Un drame indélébile, même à des milliers de kilomètres de Guermantes et des souvenirs d’Estelle.
À plusieurs reprises depuis la mise en cause de Michel Fourniret, nous avons pu échanger de courts instants par téléphone avec Suzanne Goldschmidt. Elle s’est toujours montrée courtoise, mais n’a jamais voulu s’exprimer dans le cadre d’une réelle interview, lasse d’avoir eu l’impression en 2003 de répondre à des journalistes en quête de larmes.
Depuis la banlieue de Johannesburg, pourtant, elle n’a jamais manqué la moindre avancée de l’affaire. Elle était au courant des aveux elliptiques du tueur en série, elle savait pour les fouilles menées dans les Ardennes par la juge Khéris pour retrouver le corps d’Estelle. Comme un rappel essentiel, elle disait surtout, au sujet de son silence, que face à la disparition d’un enfant, une mère n’a pas à réagir comme l’attend l’opinion publique. Mais juste comme elle peut.
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Re: Fourniret Olivier 2
Quelle monstre cette femme, elle et Fourniret se sont vraiment déchaîné sur Estelle. Comme dit la mère de la fillette, c'était une terrible erreur de l'avoir laissé rentrer seule mais comment se douter que sur 200 mètres on pouvait enlever un enfant?
Au moins Estelle ne souffre plus maintenant, elle est en paix.
Au moins Estelle ne souffre plus maintenant, elle est en paix.
Joachim
Re: Fourniret Olivier 2
Joachim à écrit :
La juge Kheris a interrogé Selim sur la disparition d'Estelle mais il n'a rien dit... un silence lourds de sens à mon avis.
"La juge décide d'entendre Selim Fourniret, qui à l'époque d'Estelle Mouzin, avait 14 ans. "Je pense qu'il a fait un reset", commente la magistrate. Le fils du couple diabolique ne livre pas d'éléments probants. "
Salut Joachim,
si tel est bien le cas, si cette époque est oubliée pour lui, et n'alimente pas ses fantasmes solitaires. Il serait bon qu'il ait le courage, qu'il fasse la démarche auprès de professionnels de la médecine, et ce afin de s'en rappeler. Parce que les pulsions qui font de lui un violeur de mineures, elles, sont bien présentes. Il y a beaucoup de chance qu'elles proviennent de ces temps là.
Et demain ? Ne pas oublier que Fourniret premier a débuté comme lui, maladroitement.
Ce type n'est plus à plaindre, mais à traiter.
Cordialement,
Van-JM
Re: Fourniret Olivier 2
Salut JM,
Je suis d'accord, il faudrait vraiment creuser la piste Selim vu que la mère est muette.
Je suis d'accord, il faudrait vraiment creuser la piste Selim vu que la mère est muette.
Joachim
Re: Fourniret Olivier 2
207388ŦVan-JM a écrit:
Une mère muette, un fils aphone. . .Les chiens ne font pas des chats.
Une famille diabolique
Joachim
Re: Fourniret Olivier 2
Bonjour à tous,
Bon pour le moment je trouve que l'on apprend pas grand chose sur ce que l'on savait déjà, notamment pour Estelle.
Je note toutefois : "Le 11 janvier 2003, des achats sont effectués par Monique Olivier : des pois cassés, un rideau de douche, des outils...."
Bon pour le moment je trouve que l'on apprend pas grand chose sur ce que l'on savait déjà, notamment pour Estelle.
Je note toutefois : "Le 11 janvier 2003, des achats sont effectués par Monique Olivier : des pois cassés, un rideau de douche, des outils...."
Sortcière
Re: Fourniret Olivier 2
...Et puisqu'il n'y a que Sélim qui semble intéresser certains:
"CHAÎNES, ANNEAUX ET COQUILLES DE NOIX DANS LA CAVE"
Me Seban : "Vous vous êtes posé la question de savoir si Estelle avait pu être détenue à Sart-Custinne (en Belgique, l'une des maisons du couple Fourniret Olivier) ? Des chaînes, des anneaux et des coquilles de noix y ont été retrouvés, dans la cave, laissant penser que quelqu'un avait pu y être détenu..."
Frédéric Berardet, directeur d’enquête de la section de recherche de Dijon:"Non pour nous elle était à Ville-sur-Lumes (autre demeure du couple).
Le président: "Pourquoi Monique Olivier et Michel Fourniret n'auraient-ils pas amené Estelle à Sart-Custinne?
Frédéric Berardet :"Parce qu'il y avait Selim (Fourniret, le fils du couple âgé de 14 ans en 2003)."
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"CHAÎNES, ANNEAUX ET COQUILLES DE NOIX DANS LA CAVE"
Me Seban : "Vous vous êtes posé la question de savoir si Estelle avait pu être détenue à Sart-Custinne (en Belgique, l'une des maisons du couple Fourniret Olivier) ? Des chaînes, des anneaux et des coquilles de noix y ont été retrouvés, dans la cave, laissant penser que quelqu'un avait pu y être détenu..."
Frédéric Berardet, directeur d’enquête de la section de recherche de Dijon:"Non pour nous elle était à Ville-sur-Lumes (autre demeure du couple).
Le président: "Pourquoi Monique Olivier et Michel Fourniret n'auraient-ils pas amené Estelle à Sart-Custinne?
Frédéric Berardet :"Parce qu'il y avait Selim (Fourniret, le fils du couple âgé de 14 ans en 2003)."
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Re: Fourniret Olivier 2
Kassandra à écrit :
...Et puisqu'il n'y a que Sélim qui semble intéresser certains:
Sur un plateau, Sélim est questionné sur le pourquoi de sa conversion à l'islam, cette religion super civilisée. Il ne voudra pas répondre. Vers 12'31'' :
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Surement est ce parce que les gouts du prophète pour les jeunes filles vierges et la torture lui font penser à son père.
Van-JM
Re: Fourniret Olivier 2
207431ŦVan-JM a écrit:Kassandra à écrit :
...Et puisqu'il n'y a que Sélim qui semble intéresser certains:
Sur un plateau, Sélim est questionné sur le pourquoi de sa conversion à l'islam, cette religion super civilisée. Il ne voudra pas répondre. Vers 12'31'' :
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Surement est ce parce que les gouts du prophète pour les jeunes filles vierges et la torture lui font penser à son père.
Lui aussi s'est converti à l'Islam:
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Re: Fourniret Olivier 2
Certains n'ont pas de personnalité, c'est une constante chez les convertis. Il suffit d'entendre l'accent qu'il se prend. C'est triste.
PS : Je comprendrai que tu supprimes ce clin d'œil à l'islam, ce n'est bien entendu pas l'endroit.
,
Van-JM
Re: Fourniret Olivier 2
Selim est en quelques sortes le dernier fusible qui pourrait faire éclater la vérité.
Le rideau de douche à servi à recouvrir le cadavre d'Estelle.
Le rideau de douche à servi à recouvrir le cadavre d'Estelle.
Joachim
Re: Fourniret Olivier 2
Oui Joachim, je ne sais plus où j'ai lu ca.
Mais provient il ce rideau de douche ? De Villes sur lumes, ou de Sart Custinnes ? Parce que nous ne savons que ce que MO nous en dit.
Cordialement,
Van-JM
Re: Fourniret Olivier 2
Je pense qu'elle l'a acheté directement dans un centre commercial.
Pour revenir à l'article cité par Kassandra : si l'enquêteur émet l'hypothèse qu'Estelle n'a pas ete séquestrée dans la maison familiale, personne ne nie que d'autres filles ont été séquestrée dans la cave familiale. Selim avait piscine ? Il vivait 24/7 avec eux, c'était pas un touriste de passage. Un peu de sérieux.
Me Seban : "Vous vous êtes posé la question de savoir si Estelle avait pu être détenue à Sart-Custinne (en Belgique, l'une des maisons du couple Fourniret Olivier) ? Des chaînes, des anneaux et des coquilles de noix y ont été retrouvés, dans la cave, laissant penser que quelqu'un avait pu y être détenu..."
Pour revenir à l'article cité par Kassandra : si l'enquêteur émet l'hypothèse qu'Estelle n'a pas ete séquestrée dans la maison familiale, personne ne nie que d'autres filles ont été séquestrée dans la cave familiale. Selim avait piscine ? Il vivait 24/7 avec eux, c'était pas un touriste de passage. Un peu de sérieux.
Me Seban : "Vous vous êtes posé la question de savoir si Estelle avait pu être détenue à Sart-Custinne (en Belgique, l'une des maisons du couple Fourniret Olivier) ? Des chaînes, des anneaux et des coquilles de noix y ont été retrouvés, dans la cave, laissant penser que quelqu'un avait pu y être détenu..."
Joachim
Re: Fourniret Olivier 2
Joachim à écrit :
Je pense qu'elle l'a acheté directement dans un centre commercial.
Je crois qu'elle l'a acheté pour remplacer celui qui servi à envelopper la petite. Il serait plus logique de garder le neuf.
Van-JM
Re: Fourniret Olivier 2
Me Seban :
"Vous vous êtes posé la question de savoir si Estelle avait pu être détenue à Sart-Custinne (en Belgique, l'une des maisons du couple Fourniret Olivier) ? Des chaînes, des anneaux et des coquilles de noix y ont été retrouvés, dans la cave, laissant penser que quelqu'un avait pu y être détenu..."
Dans ce reportage, Jean Luc Ployé explique bien que Fourniret dans son château avait une pièce dédiée où il attachait ses victimes et les y laissait plusieurs jours.
Source : Sorry, le copié collé ne passe pas. Taper ''Entretien avec un tueur en série - Michel fourniret'' sur you tube. C'est vers 20'35'' . Jean Luc Ployé s'exprime.
Il est possible qu'il ait reproduit ca à Sart Custinnes. La maison de Villes Sur Lumes ayant, peut être, servi par la suite. Lorsque Sélim était en âge de comprendre..
PS : Ceci dit en passant, la cave de Sart Custinnes n'était pas insonorisée, et même petit, Sélim devait comprendre la signification des cris de supplications des victimes. C'est clair que Fourniret second cache des choses. Le dégoutant personnage.
Codialement,
Van-JM
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: Affaires DUTROUX, FOURNIRET, Patrice ALÈGRE, de VALLIÈRE, Émile LOUIS, Pierre CHANAL, Jean-Marc REISER, Jacques RANÇON
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