Yannis Moré

Personne n'en parle car le corps a été retrouvé et que la cause de décès est mort d'épuisement. Tout le monde semble s'en être contenté à l'époque. Il est très possible que je me trompe mais où qu'on regarde dans cette affaire en s'appuyant sur les faits plus tout semble bizarre.

Merci pour votre lien, grâce à celui-ci je suis tombé sur une autre affaire survenue en 1983 à Castellane soit à 1h de voiture de Ganagobie et 2h de Castellet en Lubéron : l'affaire Mathieu Haulbert, enfant qui a disparu corps et âme sur un sentier de berger.

La zone géographique colle, en revanche l'âge de la victime non car Mathieu avait 10 ans lorsqu'il a disparu.

Kassandra88 a écrit:Là, je découvre une nouvelle vidéo sur Yannis:

Je l'ai vue il y a deux jours, c'est un résumé de tout ce qu'on sait déjà

Merci beaucoup

Bonjour à tous et merci à Kassandra d'avoir évoqué la très étrange affaire  de Yannis Moré, très semblable à celle de Léo.
J'ignorais tout de celle de Raphaël, qui nous est contée par Rhyslex.
Ces deux disparitions ont été bien peu médiatisées.
En ce qui concerne le petit Yannis Moré, qui était descendu avec son frère chercher des outils dans le garage familial pour construire la cabane, visible depuis la cuisine où se trouvait la maman,il avait décidé , sur le très court chelin qui le séparait de la maison, d'aller voir ube portée de chiots nés chez une voisine toute proche.
Elle ne l'a jamais vu arriver chez elle.
Comme Pondyness, je crois qu'il ne peut s'agir que d'une personne connaissant parfaitement la région mais doute qu'il ait été victime d'un accident de voiture.
Yannis a disparu en quelques isntants, sans bruit, tout comme Léo, qui retrournait vers le campement tout proche que son père était en train d'installer, après avoir renoncé à aller chercher de l'eau avec un couple d'amis et sa belle-mère.
Je m'étonne qu'à ce propos, on n'ait pas évoqué la piste de cet homme "repéré" quelques heures avant la disparition de  Léo sur une aire de repos non loin du lieu où se trouvait l'enfant. Plusieurs parents dont les enfants s'étaient égaillés pour jouer entre les rochers surplombant la route qu'ils avaient empruntée, avaient été intrigués par son attitude , au point que certains avaient prêté attention au véhicule dans lequel il avait quitté promptement les lieux, une CX couleur aubergine immatriculée dans les Bouches-du-Rhône.Cet homme, qui se dissimulait derrière les rochers, observait attentivement les faits et gestes des gamins en train de jouer.
Après un appel à témoins faisant suite à la disparition de Léo,les automobilistes avaient déposé auprès de la gen-darmerie et la piste avait été prise très au sérieux.

Malgré une investigation minutieuse, les enquêteurs n'avaient pas pu retrouver le conducteur de la voiture immatriculée 13 mais un étonnant rebondissement allait le leur faire découvrir quelques mois après.
Une tempête s'était abattue durant l'hiver sur cette région et une coulée de neige avait écrasé de nombreux arbres .Des débroussailleurs et bûcherons avaient été envoyés sur les lieux pour rendre praticable un chemin forestier encombré par leur chute.Durant les travaux, un des ouvriers avait mis au jour un crâne humain enfoui sous les branchages, bientôt suivi par la découverte d'un squelette complet et d'un sac à dos étanche dans lequel les enquêteurs avaient trouvé un portefeuiile...et les papiers du conducteur de la CX de couleur aubergine!

Après enquête, cette homme,célibataire, factotum dans un collège de Grenoble (il me semble), avait quitté les Bouches-du-Rhône sans procéder au changement de la plaque d'immatriculation de son véhicule.
Pourquoi observait-il avec tant d'attention et tout en se cachant les enfants en train de jouer dans une zone peu éloignée du massif du Taillefer?
Qu'était-il allé faire tout seul, par un temps exécrable, dans les environs quelques mois après la disparition de Léo?
Son comportement énigmatique ne trouvera jamais d'explication.Seules des recherches d'ADN auraient pu mettre en évidence son éventuelle participation dans des disparitions non élucidées d'enfants de l'Isère, mais la gestion catastrophique des scellés, dont beaucoup restent introuvables (comme le squelette d'enfant découvert par des spéléologues à Engins d'abord qualifié d'"ossements d'animal"!), met un terme définitif à toute possibilité d'equête sur ce drôle de type.

Bonjour Martine34, il y a quelques mois de ça, j'ai eu Mme Pascaline Moré (la mère de Yannis) au téléphone durant 45 minutes. Elle avait entendu parler de l'histoire de Raphaël à l'époque et trouvait, comme moi, que les deux affaires se ressemblent beaucoup. J'ai trouvé au bout du fil une dame très sympathique, résignée quant à Yannis et brisée par les épreuves successives qu'elle et sa famille ont endurées. Il faudrait désormais que quelqu'un parle pour faire avancer tous ces cold cases.

2023

Je me permets de remonter ce post car d'aucuns y ont vu une similitude avec l'affaire Léo Balley. J'ai lu l'article de en début de post. Je ne comprends pas bien ce qu'il s'est passé. Le garçonnet est reparti avec son grand frère vers la maison?

Oui rien sur Yannis Moré, une des victimes invisibilisées parmi les disparus de l'Isère.

Tout comme Sylvie Jacob qui n'a jamais figuré dans la liste, elle n'était pas de la région et était animatrice dans un centre de vacances.
ttps://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/tournon-saint-martin/dans-l-indre-le-23-juillet-1980-la-tournonaise-sylvie-jacob-17-ans-disparaissait

Tournon-Saint-Martin. Âgée de 17 ans, Sylvie Jacob disparaissait en 1980, alors qu’elle accompagnait de jeunes Indriens dans un centre de vacances en Isère.

Un cartable rempli d’affaires scolaires ; une photo couleur sur laquelle, une jeune fille sourit à la vie… Elle s’appelait Sylvie Jacob et demeurait, dans les années soixante-dix, à Tournon-Saint-Martin. « Ce sont quelques petites choses qui nous restent d’elle », expliquent d’une même voix, Christiane, Marylène et Gérard, ses sœurs et frère. La vie s’écoulait alors paisiblement dans la famille Jacob, jusqu’à ce mois de juillet 1980. « Je l’ai emmené à Belle-Isle, à Châteauroux, se souvient Gérard, afin de rejoindre un groupe de l’Uddéni (1) qui partait en séjour à la montagne. » Direction l’Isère et plus précisément la commune bien mal nommée de… La Morte. Sylvie qui avait alors 17 ans, faisait partie de l’encadrement et devait travailler en cuisine. Tout allait parfaitement se dérouler, jusqu’à son premier jour de repos, une semaine plus tard. Elle était sportive (2) « et avait manifesté son intention de faire une balade en montagne ». Depuis le hameau de Laffrey en passant par le petit village de Sapey, « où elle sera vue faisant quelques achats dans une épicerie ».
Ensuite ? Plus rien, plus la moindre trace, plus la moindre nouvelle. Sylvie ne réapparaîtra jamais. « Nous avons appris sa disparition deux jours plus tard et sommes immédiatement partis. Là-bas, nous avons ressenti comme un malaise, comme s’il ne fallait pas faire de vague. » Certains évoquant simplement une fugue.
Et puis les heures, les jours allaient s’égrener sans le moindre signe de Sylvie. « Nous avons vite compris que c’était grave, puisque notre petite sœur téléphonait tous les jours à notre mère. Elle n’était vraiment pas du genre à ne pas donner de nouvelles. » Conjointement, les gendarmes allaient lancer des recherches, des chasseurs alpins allaient fouiller tout le secteur, une brigade cynophile intervenir, un lac voisin être sondé… Autant d’efforts qui allaient demeurer vains et « la thèse de l’enlèvement d’être évoquée », voire même celle que l’on appelait alors « de la traite des blanches ».
On se raccroche à tout, lorsque l’on ne sait pas
Autant de pistes, autant de déconvenues et de souffrances pour toute la famille. « Ce dont nous sommes persuadés, aujourd’hui, c’est qu’elle n’a pas été victime d’un accident. Son corps aurait forcément été retrouvé… Nous pensons plutôt à une mauvaise rencontre » suivie d’un silence pesant (3). « C’est d’autant plus difficile que nous nous disons que celui ou celle étant à l’origine de sa disparition, coule peut-être des jours tranquilles dans la région ; alors que pour nous tous, cela a été un drame au quotidien. Plus rien n’a été ensuite comme avant. » Les repas de famille, les fêtes, les anniversaires… « Sylvie était constamment dans nos pensées et elle le demeure toujours », quarante ans après.
Une omniprésence qu’illustrent notamment l’affaire Fourniret et les traces ADN d’Estelle Mouzin, récemment retrouvées sur le matelas de la compagne de « l’ogre des Ardennes ». D’autres traces sur ce même matelas restent sans réponse. « Et si Sylvie avait croisé cet homme qui a travaillé, jusqu’à la fin des années 1970, à Martizay et qui aurait fort bien pu traîner en Isère, l’année de la disparition de notre sœur. » Les liens sont certes bien faibles, « mais on se raccroche à tout, lorsque l’on ne sait pas ». Gérard est ainsi volontaire pour un prélèvement ADN qui permettrait d’écarter ou non, cette piste du tueur en série. Et puis « nous espérons toujours que là-bas, des langues se délient ». Qu’une personne qui aurait gardé un lourd secret, pendant toutes ces années parle enfin.
1. Union de délégués départementaux de l’éducation nationale de l’Indre. 2. Elle était licenciée au club de football de Tournon-Saint-Martin. 3. La famille s’étonne qu’elle ne figure pas sur la liste des disparus de l’Isère.

Merci Kassandra pour tes précisions. Je n'avais pas bien compris.

Pour Yannis et Sylvie Ça fait chaud au cœur de savoir que, même si nous n'avons pas connu toutes ces personnes disparues, nous pensons tout de même à elles. Nous espérons tous des élucidations d'affaires.
C'est fou que ce petit garçon ait pu disparaître ainsi !

Je me permets de relancer ce thread en raison de la disparition du petit Émile qui présente de nombreuses ressemblances avec l'affaire Yannis Moré ainsi que celle de Raphaël Hurtig.

Le Vernet se situe à 60km de Ganagobie... les ressemblances entre ces trois affaires sont vraiment très troublantes.

Qu'en pensez-vous ?

Je ne connaissais pas l'existence de l'affaire concernant cet enfant belge, merci pour le lien.

En espérant effectivement qu'Émile soit retrouvé rapidement.

Lors d’une interview accordée à La Provence, le 2 mai 2016, la maman de Yannis, Pascaline Moré, tient le dernier portrait "vieilli" de son enfant réalisé en 2009 pour ses 20 ans.

Gendarme retraité, Gérard Puig a été pendant 10 ans l’un des directeurs d’enquête dans la disparition de Yannis Moré.

Après la disparition de Yannis Moré, 3 ans, le 2 mai 1989 à Ganagobie, une centaine de personnes se sont mobilisées afin de le retrouver.

Les prélèvements ADN réalisés dans les années 1991-1992 n'ont pas permis de faire avancer l'enquête. L'instruction a été clôturée en 2001. Les analyses ADN ont écarté des affabulateurs. "En 1999, par exemple, un homme habitant Nancy (Lorraine) a accusé son père du meurtre car il voulait se venger. En 2014, un individu, résidant à Ganagobie, a affirmé savoir où l'enfant était enterré. C'était un conflit de voisinage", explique des sources concordantes. Des vérifications ont été menées dans le Var et même au Royaume-Uni, en Algérie ou encore en Belgique où un enfant se présentait comme Yannis. "Je n'oublie pas cette affaire et je me pose toujours cette question, aujourd'hui : Yannis est-il toujours en vie ?", conclut Gérard Puig
https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/3914705/mineurs-disparus-les-annees.html?amp

Ils ont un ADN dans cette affaire ?

Merci pour ces documents, je ne pense pas qu'ils aient un ADN dans cette affaire

J'imagine qu'ils comparent avec les parents en cas de doute mais je ne suis pas certaine non plus qu'ils soient en possession de l'adn de l'enfant.

« Beaucoup de similitudes » : il y a 34 ans, la dernière trace du petit Yannis, à seulement 60 km du village où a disparu Émile
https://www.leparisien.fr/faits-divers/beaucoup-de-similitudes-il-y-a-34-ans-la-derniere-trace-du-petit-yannis-a-seulement-60-km-du-village-ou-a-disparu-emile-13-07-2023-TRXLWS4MTVFBDFM2ZOMPC6UJR4.php?xtor=AD-366
Une triste coïncidence… presque troublante. Alors que le petit Émile, deux ans et demi, reste introuvable après cinq jours de recherches intensives, les souvenirs d’un fait divers presque similaire refont surface dans les Alpes-de-Haute-Provence. Dans le village de Ganagobie, situé à 63 km au sud-ouest du Vernet, un petit garçon nommé Yannis, âgé de trois ans, disparaît le 2 mai 1989 alors qu’il construisait une cabane avec trois de ses frères à quelques mètres de la maison familiale. Une fugue ? Un enlèvement ? Un meurtre ? L’enfant n’a jamais été retrouvé et, trente-quatre ans après, le mystère reste entier.

Voilà un article à propos de Raphaël, Castellet est à 1h de Ganagobie et 2h du Vernet

Avril 1988 soit un an avant Yannis

C'est troublant, je ne connaissais pas la disparition et la mort du petit Raphaël.
Si ces crimes sont liées alors le coupable surveille les enfants. Il cherche un lieu isolé, boisé et n'est remarqué par personne. Cela semble impossible. Car un enfant si petit reste généralement sous la surveillance d'un adulte ou bien d'un enfant plus âgé.

Oui et ce qui me trouble encore c'est comme si ces enfants disparaissaient d'un coup sans laisser aucune trace, Raphaël fut retrouvé avec un bouquet de fleurs dans les mains trois jours après sa disparition sans aucune trace de boue ou d'écorchure, griffure après avoir crapahuté dans la garrigue provençale pendant trois jours. Son papa m'a encore dit hier qu'il ne comprend toujours pas que l'enquête n'aie pas plus été approfondie avec tous les éléments troublants qu'elle contient.