Yannis Moré

Il s'agit de cette personne ?

En effet, votre suggestion est très pertinente. Ce serait en effet une chose à faire. En espérant qu'ils aient gardé la liste de 89.

Bonsoir,

Je pense aussi à une femme, assez jeune, cheveux court, qui regarde le sol avec un air dubitatif.



Image de piètre qualité, tant pis.

Non cette personne.

Si Yannis a bien été victime d'un pédophile (ce qui est probable mais pas certain non plus) il n'est pas impossible que le coupable se soit rendu à la battue. C'est même un phénomène connu, récemment par exemple Tom Trouillet l'un des assassins présumés de Leslie et Kevin s'était rendu aux battues pour retrouver leurs corps et avait même parlé à la presse.

cédric jubilar également.
Le beau père d'Antoine Dupont également, il les organisait même...

Un peu comme les pyromanes qui, bien souvent, retournent sur le lieu de l'incendie pour soit-disant aider les secours. En réalité pour jouir de leur "œuvre".

Le terrain de jeu n’est qu’à une quarantaine de mètres
Le mardi 2 mai 1989, à Ganagobie, c’est la traditionnelle « journée du maire » : les enfants n’ont pas école. Vers 10 heures, les quatre fils Moré, âgés de 3 à 9 ans, demandent­ à sortir jouer. Ils veulent construire une cabane dans le petit bois, un peu plus haut. Pascaline, leur mère, les y autorise. Le terrain de jeu n’est qu’à une quarantaine de mètres, elle pourra les surveiller depuis sa fenêtre. Alors qu’ils s’engagent sur le sentier qui serpente entre les restanques, Pascaline leur lance :

— Faites attention à Yannis !
Consigne a priori superflue. Yannis, le petit dernier âgé de 3 ans, est du genre ­craintif. Son surnom, c’est « Pattex », tant il est « ­collant » et pas aventureux pour deux sous. Ensuite, l’endroit est calme. Rien à craindre hormis quelques ronces. En plus, le petit porte un pantalon de jogging rouge bien visible de loin. Moins d’un quart d’heure plus tard, ses trois frères redescendent jusqu’à la maison, où se trouve leur grand-père maternel. Ils cherchent un outil.
— Où tu as mis la pioche, pépé ? demande l’aîné. On en a besoin pour agrandir la cabane.

Elle est dans la cave, la pioche. Mais c’est non.Trop dangereux pour leur âge. D’ailleurs, où est Yannis, leur ­petit frère ?
— Il voulait aller voir les chiots du voisin, croit savoir l’aîné.

Et seize mois plus tard, le 1er octobre 1990, coup de théâtre. Christophe L., un chasseur qui traque les lièvres dans un bois, près de l’abbaye, découvre un élément capital. Ce sont deux chaussures d’enfant en cuir, de couleur grise, pointure 17, les lacets défaits. Elles sont posées par terre, alignées et bien en évidence. Les gendarmes se précipitent et ratissent la zone. Au bord d’un ruisseau à sec, ils trouvent une médaille de baptême en or posée sur une touffe de thym. Puis, un peu plus loin, une chaussette, un slip… Enfin, le pantalon de survêtement rouge du petit Yannis, ainsi que son anorak. L’élastique du jogging a été tranché net et la fermeture éclair du manteau est cassée. Faut-il comprendre que le petit a subi des violences ? Seule certitude : l’endroit avait été fouillé plusieurs fois durant les battues. Le ravisseur – puisqu’il y a en visiblement un – est donc revenu déposer les affaires ici, à 600 mètres à peine de la maison des Moré ! Pourquoi cette mise en scène ? Le remords ? Le plaisir pervers de les narguer ?
— C’était pour nous dire de ne plus y penser, analyse Pascaline Moré dans le quotidien La Provence, assurant avoir « toujours pensé à un enlèvement ».

L'entièreté de l'article:
https://legrele.forumactif.org/t480p500-la-disparition-du-petit-emile-5

https://www.lenouveaudetective.com/enquetes/disparition/le-vernet-disparition-emile-fait-ressurgir-autre-disparu-dans-region

Merci Ju57ine.
Aucune mention de dent de lait dans cet article.

Dans un article du Parisien datant de 2004, on y fait mention de cette dent.

https://www.google.com/amp/s/www.leparisien.fr/amp/faits-divers/l-impossible-deuil-des-familles-d-enfants-disparus-14-08-2004-2005210361.php

L'impossible deuil des familles d'enfants disparus

YANNIS MORÉ avait 3 ans lorsqu'il disparaissait le 2 mai 1989, sur le plateau de Ganagobie, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Depuis, aucune trace. Le dossier est clos depuis 2000. Pascaline, sa mère, livre sa souffrance et ses espoirs au jour le jour. Un témoignage éloquent sur ce que peuvent vivre les proches d'un enfant disparu.

Sur le buffet trône la photo de Yannis. Il a 2 ans et nous suit de son regard noir pétillant. Son visage est souriant, sa bouille toute ronde. C'était le 2 mai 1989, vers 10 h 15. Yannis avait 3 ans. Les enfants construisaient une cabane à quelques mètres de la maison. Les trois frères s'absentent pour prendre un outil. En attendant, Yannis veut aller voir « les bébés » d'une chienne du coin.

Il ne reviendra jamais. La famille Moré le cherche pendant deux heures, la gendarmerie pendant huit jours. Rien.

Il aurait 18 ans aujourd'hui. Pascaline se souvient du dernier moment passé avec son fils : « Je l'habillais après sa toilette. Il me posait des questions sur le soleil », confie-t-elle, des sanglots dans la voix. Seize mois plus tard, un chasseur retrouve les vêtements de Yannis, placés près du domicile familial, « une véritable mise en scène », selon la mère.
« Parfois, je me dis qu'il a été enlevé à l'étranger »

L'anorak, font la fermeture à glissière a été arrachée, les chaussures lacées d'une manière différente, le pantalon, sa gourmette et une dent. Il manque les sous-vêtements. Pascaline n'a jamais su comment interpréter ce message : « Peut-être que ce fou a voulu nous dire d'arrêter les recherches car Yannis était mort... », précise-t-elle, d'un air dubitatif.

Pourtant, depuis quinze ans, cette maman pense que son enfant est vivant. Pis, elle l'attend. « Plus le temps passe, plus il vieillit et risque de se reconnaître. Parfois, je me dis qu'il a été enlevé à l'étranger et qu'il ne s'appelle plus Yannis, parfois je me dis qu'il est... » Non, elle ne prononce pas le mot « mort ». Elle préfère imaginer son retour : « Je ne sais pas quelle sera ma réaction. Lui ne doit pas se souvenir de nous, mais je le reconnaîtrai, même si c'est dur de se faire une idée de ce qu'il est devenu, quoi qu'il en soit, ce sera un soulagement. » Pascaline reste une Mère Courage, malgré la cruauté des appels téléphoniques anonymes de déséquilibrés le jour et la nuit.

En 2000, le dossier est rouvert après qu'un homme se manifeste à la suite de la parution d'un article sur Yannis. Les Moré le rencontrent à Lyon et se voient déballer sous leur nez des étiquettes de vêtements, des peluches et des médailles. « Ce n'était pas celles de Yannis, mais ça s'en rapprochait étrangement », analyse Pascaline. Pas de conclusions significatives des enquêteurs. Maintenant, le téléphone sonne rarement. Heureusement que Thieffaine, sa fille, la soutient depuis la mort de l'un de ses fils, Jean-Baptiste, et de son mari, il y a six mois.

« Il faut essayer de vivre normalement, mais là, ça fait beaucoup. Tous les sept ans, il y a un drame, pourvu que ça s'arrête. »

Cette femme à l'allure soignée ne se montre pas à bout de force, comme si elle refusait de laisser transparaître ses faiblesses. Pas de larmes. Des regards évasifs quand elle ressort les photos de Yannis. « Là il a 6 ans, et là 10, mais je n'aime pas cette photo, la bouche est mal faite, ce n'est pas lui », murmure-t-elle, tenant le cadre d'une main tremblante. Ces photos, ce sont celles qu'elle a fait vieillir aux Etats-Unis, en Virginie, car la France n'était pas équipée pour le faire. La photo la plus connue, mise sur le site Internet de l'Apev (Association pour les parents d'enfants victimes) a été élaborée à partir du visage de Jean-Baptiste, le frère qui lui ressemblait le plus, décédé aujourd'hui. « Yannis me ressemble aussi », confie-t-elle, comme pour se rassurer.

« Ce qui est le plus dur, c'est la rentrée des classes, surtout qu'il n'a jamais été à l'école, mais même s'il n'est pas là physiquement, il est toujours présent dans nos conversations. »

« Plus les années passent, plus c'est dur »

Pascaline ne cesse de répéter dignement que « ce n'est pas évident ». Depuis des semaines, regarder les informations devient insupportable. A chaque évocation d'un nouveau drame, elle a la chair de poule. « Ça me replonge dedans. Je ne sais pas si le fait de retrouver le corps m'aiderait.

Mais je ne peux pas faire mon deuil puisqu'il n'y a rien. Plus les années passent, plus c'est dur. Au début, on est sous le choc, tout le monde se mobilise, la presse, la gendarmerie... quand ils partent, nous, on cherche toujours, seuls. » Et de préciser que le travail de collaboration avec les médias et la justice a toujours été bon.

« On devient de plus en plus fragile, on n'a plus la même énergie, presque plus de forces. » Ses phrases sont ponctuées de longs silences.

Elle répond par bribes comme pour éviter de détailler sa souffrance. « Le plus éprouvant, ça va être ce soir et demain », parce que le passage habituel des journalistes la ramène à la réalité. « Ça perturbe toute une vie, vous savez. Je ne réagirai plus jamais de la même façon. Il y a des choses que je ne supporte plus, comme le bruit des tractopelles, parce que, quand on cherchait le petit, il y avait des travaux et, maintenant, dès que j'entends ce bruit, je n'en peux plus. »

Et il y a ces détails de la vie qui troublent encore plus : elle a travaillé dans une crèche rt s'est occupée d'un petit Yannis. Il a 3 ans. « Il faut faire avec, mais si on pouvait revenir en arrière, ce serait trop beau. »

Merci beaucoup Ju57ine pour avoir retrouvé l'article qui confirme qu'une dent a bien été retrouvée avec les vêtements de Yannis.

Il faut être machiavélique pour faire une chose pareille.

Est ce que les vêtements ont été analysés, car il pourrait y avoir de l'ADN ?
La maman de Yannis est âgée mais peut être que sa fille Thieffaine prendra le relais pour que cette disparition ne tombe pas dans l'oubli.

194635ŦPondyness a écrit:Merci beaucoup Ju57ine pour avoir retrouvé l'article qui confirme qu'une dent a bien été retrouvée avec les vêtements de Yannis.

Il faut être machiavélique pour faire une chose pareille.

Est ce que les vêtements ont été analysés, car il pourrait y avoir de l'ADN ?
La maman de Yannis est âgée mais peut être que sa fille Thieffaine prendra le relais pour que cette disparition ne tombe pas dans l'oubli.

Bonjour et merci Ju57ine.
Il n'est pas précisé que c'est une dent de lait. Dire que c'est une dent de lait implique qu'on attribue cette dent à Yannis, mais est ce bien le cas?

C'est vrai @kassandra, on imagine que des analyses ont été faites pour vérifier qu'il s'agit bien d'une des dents de Yannis ; mais on ne peut pas être certain.
Et les scellés existent ils toujours ?

194658ŦKassandra88 a écrit:

194635ŦPondyness a écrit:Merci beaucoup Ju57ine pour avoir retrouvé l'article qui confirme qu'une dent a bien été retrouvée avec les vêtements de Yannis.

Il faut être machiavélique pour faire une chose pareille.

Est ce que les vêtements ont été analysés, car il pourrait y avoir de l'ADN ?
La maman de Yannis est âgée mais peut être que sa fille Thieffaine prendra le relais pour que cette disparition ne tombe pas dans l'oubli.

Bonjour et merci Ju57ine.
Il n'est pas précisé que c'est une dent de lait. Dire que c'est une dent de lait implique qu'on attribue cette dent à Yannis, mais est ce bien le cas?

Bonjour Kassandra,

Je ne vois pas en quoi le fait que ce soit une dent de lait implique nécessairement qu'elle appartienne à Yanis. Une petite incisive ou canine donc attribuable à un enfant est de fait une dent de lait.

Ce qui est problématique en France , c'est qu'aucune autorité n'ait compris l'intérêt de sauvegarder les scellés. Alors que leurs collègues américains , eux, l'avaient compris. Dans les années 80/90 , qui avait la main en France ?
 Comment se fait-il qu'aucun d'eux ne se soit soucié des affaires criminelles ? rebaptisées faits divers .
De plus, je découvre que même dans des coins reculés des USA , des scellés datant des seventies ont pu être exploités.

Merci Ju57ine, j'étais certain qu'une dent avait été retrouvée mais je n'avais plus aucun souvenir de l'article.

Concernant l'article du ND: une fois n'est pas coutume c'est une copie conforme de ce qui a été écrit autre part, parfois mot pour mot.

194745ŦTivier a écrit:

194658ŦKassandra88 a écrit:

194635ŦPondyness a écrit:Merci beaucoup Ju57ine pour avoir retrouvé l'article qui confirme qu'une dent a bien été retrouvée avec les vêtements de Yannis.

Il faut être machiavélique pour faire une chose pareille.

Est ce que les vêtements ont été analysés, car il pourrait y avoir de l'ADN ?
La maman de Yannis est âgée mais peut être que sa fille Thieffaine prendra le relais pour que cette disparition ne tombe pas dans l'oubli.

Bonjour et merci Ju57ine.
Il n'est pas précisé que c'est une dent de lait. Dire que c'est une dent de lait implique qu'on attribue cette dent à Yannis, mais est ce bien le cas?

Bonjour Kassandra,

Je ne vois pas en quoi le fait que ce soit une dent de lait implique nécessairement qu'elle appartienne à Yanis. Une petite incisive ou canine donc attribuable à un enfant est de fait une dent de lait.

Bonsoir Tivier,
C'était ce que je voulais dire: On ne peut être sur que cette dent a appartenu à Yannis que si elle a été analysée.

2024

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L'affaire du petit Emile ravive le souvenir de Yannis, disparu à Ganagobie il y a 35 ans
Situé à une cinquantaine de kilomètres du Vernet, cet autre petit village des Alpes-de-Haute-Provence a été le cadre de la mystérieuse disparition d’un garçonnet, en1989. Sur place, les sentiments des habitants sont partagés. Veillant à ne pas ranimer un sombre passé, certains éludent le sujet, quand d’autres avouent être intrigués par de troublantes analogies.

C’est ici, tout près du domicile familial, que Yannis, 3 ans, s’est volatilisé en 1989.
https://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/83442243817001/laffaire-du-petit-emile-ravive-le-souvenir-de-yannis-disparu-a-ganagobie-il-y-a-35-ans

Cela reste étonnant qu'aucune piste ne soit apparue . Je penche pour une enquête bâclée.Comme dans l'affaire Marion Wagon : beaucoup d'effets d'annonce et rien comme résultat.

En 1989, impossible d'accrocher quelqu'un via la téléphonie, ou via les caméras de surveillance en masse, comme de nos jours (distributeurs, commerces, autoroutes etc....)

Sans ADN sous le coude, le seul espoir c'est que le tueur, s'il est encore vivant, fasse des aveux circonstanciés, comme dire ou il a dissimulé la dépouille par exemple.

Ou que quelqu'un fasse une dénonciation, mais généralement quelqu'un qui commet un enlèvement d'enfant garde son secret. Pas folle la guêpe !

Il y a aussi la découverte fortuite, par un champignonneur/chasseur, mais bon, ce n'est pas les endroits escarpés qui manquent dans ce département pour cacher un corps.

210054ŦTristanduvar a écrit:En 1989, impossible d'accrocher quelqu'un via la téléphonie, ou via les caméras de surveillance en masse, comme de nos jours (distributeurs, commerces, autoroutes etc....)

Sans ADN sous le coude, le seul espoir c'est que le tueur, s'il est encore vivant, fasse des aveux circonstanciés, comme dire ou il a dissimulé la dépouille par exemple.

Ou que quelqu'un fasse une dénonciation, mais généralement quelqu'un qui commet un enlèvement d'enfant garde son secret. Pas folle la guêpe !

Il y a aussi la découverte fortuite, par un champignonneur/chasseur, mais bon, ce n'est pas les endroits escarpés qui manquent dans ce département pour cacher un corps.

 Non, regarde ce qu'il se passe aux USA . Il fallait conserver les vêtements retrouvés , mais ça, on voit bien que c'était mission impossible .
Comment se fait-il que les français n'aient pas compris l'importance de l'ADN ?
The world's first murderer who was convicted using DNA profiling was in Enderby, in Leicestershire, between 1986 and 1988.

It was the investigation into the rape and murder of two schoolgirls - Linda Mann in 1983, and Dawn Ashworth in 1986.

Colin Pitchfork was found guilty of raping and murdering the two 15-year-olds from Leicestershire - and he was the first person in the world to be convicted using DNA fingerprinting technology - which was discovered not long before at the University of Leicester.

Voici l'article demandé par Tristan.(en plusieurs parties)
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Suite

Fin :