Fourniret Olivier 2

"Flot de cadavres" et silence obstiné : Monique Olivier, un procès qui s'achève et beaucoup de mystères
Des larmes, du chagrin, et du mystère pour le dernier jour de débats ce vendredi 15 décembre, au procès de Monique Olivier. Elle n’en dira pas plus, enfermée probablement pour toujours dans le silence. À tour de rôle, dans des plaidoiries déchirantes, les avocats des familles Domèce, Parrish et Mouzin ont réclamé justice pour Marie-Angèle, Joanna et Estelle.

La porte s’ouvre sur un quatorzième matin. Elle est là, voûtée et gauche, se faufilant dans le box en cherchant déjà à se faire oublier. Elle a une allure de grand échassier, avançant à petits pas. Un oiseau de proie et de malheur. Ce vendredi 15 décembre, Monique Olivier a sur les épaules un manteau noir pour se protéger du froid. Le même regard fuyant que tous les autres matins. Les mêmes mains blanches et tremblantes. L’autre jour, un expert a glissé qu’elle ne croyait pas en l’existence de Dieu. Mieux vaut pour elle tant, si l’Enfer existe, une place risque de l’attendre dans une des pièces les plus chaudes.Monique Olivier a traversé ce procès qui s’achèvera mardi prochain avec son tas de secrets. Quasi intact. On n’en sait guère plus sur le petit peuple de la nuit martyrisé par ce couple, ces femmes et enfants suppliciés dont on ignore jusqu’au nombre exact. On ne sait toujours pas où a été caché le corps de Marie-Angèle Domèce, en juillet 1998. On ne sait toujours rien du supplice de Joanna Parrish entre 19 heures et 5 heures du matin dans une nuit de mai 1990. On ne sait presque rien des derniers jours d’Estelle Mouzin, cette fillette de 9 ans, que Monique Olivier a séquestrée, seule, pendant plus de quatre heures, le 10 janvier 2003, dans une sinistre maison des Ardennes, au lendemain de son enlèvement à Guermantes. Geôlière impassible et hermétique au désespoir de l’enfant. Pire que la femme de l’Ogre dans le Petit Poucet, qui elle, au moins, cherche à cacher les sept frères

Monique Olivier jure qu’avec Estelle, durant ces quatre heures, elles n’ont échangé qu’une seule phrase : « Elle m’a dit qu’elle voulait voir sa maman, je lui ai dit qu’elle allait bientôt la voir ». Dans cette salle d’audience, jeudi 14 décembre, personne n’a voulu la croire. Personne ne peut croire qu’une mère puisse à ce point rester insensible aux sanglots, à la peur, à la faim, au froid, et aux larmes d’une fillette de 9 ans. Mais si c’était vrai ? Et si justement, comble de la froideur et de l’absence d’empathie que tous les psys ont diagnostiqué chez elle, Monique Olivier s’était gardée d’entrer en relation avec celle qui, à ses yeux, était déjà morte ? Elle seule les sait, les détails de ce huis clos lugubre. La vérité est enfouie là, dans ce box à deux mètres, cadenassée dans le cerveau de cette statue de cire. Il va falloir se résoudre à cette idée triste : on ne saura rien de plus. Et se dire aussi tant mieux peut-être…Portrait en creux par FourniretÀ présent, ce vendredi matin, le président des assises, Didier Safar, lit une bordée de citations de Michel Fourniret puisées dans ses innombrables procès verbaux. Un océan de mensonges arrogants. Le tueur en série alterne demi-aveux, invraisemblances, dénis, fausses pistes, digressions inutiles et ce qu’il croit être des bons mots. Certains jurés, femmes et hommes des Hauts-de-Seine tirés au sort, continuent de prendre des notes. Eux qui semblaient si curieux la première semaine, évitent désormais de jeter un œil en direction du box. Par intervalles, il y en a toujours un pour lancer un regard furtif vers l’énigmatique statue de cire. Mais ces coups d’œil sont désormais rapides. Comme devenus pénibles. En quelques jours, certains jurés semblent avoir vieilli. Un voile de peine semble avoir transformé certains visages. Un flot de chagrin a rougi des joues et feutré des yeux. Aujourd’hui, plusieurs semblent las… Les phrases de Fourniret débitées par le président dressent un portrait cinglant de sa femme : Monique Olivier est l’image de la froideur » ; « C’est un être spécial… Il y a quelque chose qui est réfrigérant chez elle, c’est l’impassibilité… » ; « Il existe des matériaux insaisissables dans la nature, et la nature de Monique est insaisissable » ; « Pour moi, Monique Olivier est une épave… » ; « La présence de Monique Olivier n’a pas été un frein mais un accélérateur… » ; « Si Monique Olivier n’avait pas été là, ces personnes seraient toujours là, Monique Olivier possède un art de vous faire faire ce qu’elle veut… » ; « La personnalité de Monique Olivier, je mets au défi tous les psys de savoir qui elle est » ; « Je me suis demandé si à la place du cœur il n’y avait pas un morceau de granit chez Monique Olivier » ; « C’est un être désinvolte dont l’émotivité est égale à zéro… » ; « Monique Olivier est une incitatrice ».

Sur son banc, l’intéressée hoche légèrement la tête en signe de désapprobation. Bouche fermée. Épaules tombées. Souffle court. Le président continue à l’infini d’aligner les phrases d’outre-tombe de Fourniret : « Je suis persuadé qu’il existe sur terre des personnages pires que Monique Olivier, mais il n’en existe pas beaucoup » ; « Seule, elle panique, elle a besoin d‘être à deux… Il fallait qu’elle m’accompagne… » Quand le magistrat en a fini, Monique Olivier se lève pour réagir. « C’est du Fourniret… balaye-t-elle tout cela de la main. Dire que je l’ai accompagnée que je ne pouvais pas rester toute seule, ben si, quand même… » Elle aussi à l’air lasse, fatiguée de répondre aux sempiternelles mêmes interrogations de ce président brusque et si peu empathique. Maître Didier Seban, l’avocat de la famille Mouzin, s’essaye encore à une poignée de questions sans plus y croire : « Fourniret nous dit que s’il ne vous avait pas rencontré, il ne serait rien arrivé. Qu’en dites-vous ? ». « C’est totalement faux, c’est pas moi qui l’ait poussé à faire tout ce qu’il a fait… Il avait besoin de quelqu’un qui l’accompagne pour voir ce qu’il faisait, ce qu’il était capable de faire, mais c’est pas moi qui l’ai poussé à faire ces horreurs… », réagit mollement Monique Olivier.Comme un métronome, Didier Safar reprend sa lecture avec une nouvelle et interminable série de citations de Michel Fourniret sur Estelle Mouzin : « Mouzin, dans le doute, je suis responsable… possible que je puisse être l’auteur. Il est très probable que je sois l’auteur de sa disparition. Mais rien ne fait tilt… concluons, il est très possible que ça soit moi… Dans l’impossibilité que je suis de vous dire que c’est moi, je vous exhorte de me considérer comme coupable…

Ma mémoire fout le camp, si j’ai fait une connerie, je suis d’accord pour la payer. Considérez que c’est moi… » Les jurés fatiguent. Le magistrat continue sans relâche sa lecture répétitive et soporifique. Il est midi passé. La matinée a encore filé. 12 h 18. Invitée encore à réagir, Monique Olivier liste deux maigres désaccords sans le moindre intérêt. Ce qu’elle dit s’oublie dans la seconde, comme les heures qui viennent de s’écouler.

Regrets
« Je sors complètement épuisé de ce procès », soupire Me Didier Seban, regrettant une nouvelle fois que cette audience, faute de pouvoir interroger Monique Olivier au fil des débats et des témoignages, n’ait guère permis d’avancer. Le président Safar, cramponné à son calendrier, son plan et son organisation, grimace. Ce magistrat bourru et impatient est parvenu à se mettre à dos la totalité des avocats de la salle. Un autre président d’audience serait-il parvenu à tirer quelque chose de cette accusée qui dit ne se souvenir plus de rien ? La question, comme tant d’autres, restera sans réponse. Le père d’Estelle, en pull rouge comme sa fille, s’avance à la barre pour un dernier mot. Il est persuadé « qu’à sa façon », Fourniret a bel et bien avoué le meurtre de sa fille. « Ce qu’on a entendu hier dans la bouche de Monique Olivier était clair », avance le père à l’attention des jurés. Le père de Joanna Parrish s’avance. Lui aussi, au terme de ces débats, est « persuadé » de la culpabilité du couple.

Le 8 juillet 1998, « il y a 12 953 jours », a compté maître Sonia Kanoun, Marie-Angèle Domèce croise les époux Fourniret dans le centre-ville d’Auxerre. Ils « l’accostent » à deux. « Lorsqu’elle est montée dans ce véhicule, une mâchoire de fer s’est refermée sur elle », plaide Me Corinne Herrmann, l’avocate de la famille Domèce. « Fourniret l’avait repérée, c’était son obsession ». Dans son box, la momie Olivier cligne les yeux sans autre mouvement. « Ça fait 27 ans que je vis ce naufrage », poursuit Me Herrmann, revenant sur toutes les affaires de disparues. L’avocate mentionne le « flot de cadavres » à l’actif du couple Fourniret. « Monique Olivier sait la liste exacte des victimes. Elle l’a faite en prison et détruite ensuite… Elle sait tout pourquoi elle ne dit pas ? » Dans le box, l’accusée suit les plaidoiries avec beaucoup d’attention. Tantôt elle soupire et fait non de la tête, à chaque fois qu’il est question de sexe et de son rapport à la virginité, mais le plus souvent elle reste immobile, le regard dans le vide. « Un des moments les plus glaciaux de ma vie, c’est avec elle que je l’ai vécu, lance Me Herrmann. On était à la gendarmerie de Sedan, après plusieurs heures de reconstitution. Je lui ai demandé : "Vous auriez pu ouvrir la porte à Estelle, quelqu’un l’aurait recueilli, vous ne risquiez rien". Elle m’a dit les yeux dans les yeux, je n’oublierais jamais son regard, "j’aurais pu oui, j’aurais pu oui… " Oui, madame Olivier, vous auriez pu ouvrir la porte… » lance l’avocate en direction du box.Cette fois, Monique Olivier ne dément pas de la tête. Elle se voûte un peu plus.

À l’évocation de cette scène, en diable démasqué, de grandes ailes devraient sortir de son manteau noir. Elle devrait s’envoler du box vitré, qui n’est pas fermé en haut, et cracher du feu et des jurons dans les airs de cette salle d’assises toute en hauteur. Mais dans le box, il n’y a qu’un corps flasque, tête baissée. Ordinaire et tremblant. Banal et sec. Ce corps, probablement le seul dans cette pièce, qui ne sait pas pleurer. À la barre pourtant, maître Marie Allali pour la famille Mouzin, plaide au bord des larmes et en arrache d’autres. « Par votre délibéré ,vous permettrez à Marie-Angèle, Joanna et Estelle de reposer en paix », conclut-elle. Plusieurs jurés s’essuient les yeux et demandent une suspension de séance.Occasions ratéesReste une dernière plaidoirie. Celle de Didier Seban, l’avocat historique de ces dossiers. « Mesdames, messieurs les jurés, je me souviendrai de chacun d’entre vous, nous avons partagé les mêmes émotions, nous aurons les mêmes cauchemars… » Il prévient les jurés que cette cour d‘assises va changer leur vie. Qu’ils n’en sortiront pas indemnes. Qu’ils devront se faire assister. Qu’ils seront rongés de l’intérieur.

Qu’ils se réveilleront pour savoir où est leur fille, leur fils, leur neveu. « Fourniret est mort, elle, elle dort tranquillement, depuis toutes ces années, et ne se rappelle même plus du prénom de ces victimes. Pour elle, c’est comme si elles n’existaient pas », lance Me Seban en pointant le box. Derrière les vitres, la statue de cire reste pétrifiée. « La réalité, lance l’avocat, c’est qu’on aurait pu les arrêter bien avant ! Il y a eu des occasions multiples d’arrêter ce couple ! » Me Seban, dont ces dossiers traversent la vie depuis plus de vingt ans, reprend l’impressionnante liste des loupés policiers et judiciaires : l’affaire Laville, classée sans suite à Auxerre au bout d’un mois et demi en 1987 ; le signalement Hellegouarch, ce truand dont Fourniret a piqué le magot, persuadé que c’est lui et qui l’écrit au parquet ; le corps d’une fillette, retrouvée à un kilomètre et demi de l’ancien domicile du couple ; l'absence de croisement des fichiers entre les services ; l’antiterrorisme qui surveille Fourniret dans un réseau mais qui passe à côté de l’enlèvement d’une autre fillette ! Une succession de rendez-vous manqués à se taper la tête contre les murs. Une chance de pendu pour le couple. L’avocat qui était déjà là au premier procès de 2008, à qui il doit un cancer, raconte l’incroyable parcours criminel des Fourniret à des jurés captivés. Lui et son « plaisir de la chasse ». Elle est « son intelligence au service du crime ». « Ce sont des assassinats à quatre mains, préparés, planifiés. Elle l’a assisté. Aidé. Elle a fait le guet… »

Il revient sur la douleur des familles. Fatima, cette sœur de Marie-Angèle Domèce, qui le supplie de demander à « Monique Olivier, où ils ont mis son corps ». Le chagrin des Parrish, intact depuis 34 ans. Et puis l’affaire Estelle Mouzin, « l’horreur absolue… ». L’horreur et la colère. Maître Seban éreinte « l’enquête sans méthode de la PJ de Versailles » et le « même lamentable échec coté justice ». Un seul exemple : l’impossibilité de réunir toutes les enquêtes d’enlèvements d’enfants en région parisienne ! « Il y avait celles des gendarmes et celles des policiers, et aucune coordination ». Sur son banc, Monique Olivier a des airs de tortue dont la tête est rentrée dans son dos rond en forme de carapace. Didier Seban reprend les étapes de son chemin de croix pour obtenir une réelle enquête sur Michel Fourniret, « contre » les policiers de Versailles qui n’y croient pas, cramponnés au faux alibi… qui « n’ont rien compris à son parcours ». Didier Seban, comme tout le monde dans cette salle, est persuadé qu’elle est loin d’avoir tout dit sur la mort d’Estelle. Il se rapproche du box : « Je veux que les cris d’Estelle vous hantent dans votre sommeil et vos nuits dans votre maison d‘arrêt ». L’audience reprend lundi avec les réquisitions et la plaidoirie de la défense. Le verdict est attendu mardi.

Monique Olivier a traversé ce procès qui s’achèvera mardi prochain avec son tas de secrets. Quasi intact. On n’en sait guère plus sur le petit peuple de la nuit martyrisé par ce couple, ces femmes et enfants suppliciés dont on ignore jusqu’au nombre exact. On ne sait toujours pas où a été caché le corps de Marie-Angèle Domèce, en juillet 1998. On ne sait toujours rien du supplice de Joanna Parrish entre 19 heures et 5 heures du matin dans une nuit de mai 1990. On ne sait presque rien des derniers jours d’Estelle Mouzin, cette fillette de 9 ans, que Monique Olivier a séquestrée, seule, pendant plus de quatre heures, le 10 janvier 2003, dans une sinistre maison des Ardennes, au lendemain de son enlèvement à Guermantes. Geôlière impassible et hermétique au désespoir de l’enfant. Pire que la femme de l’Ogre dans le Petit Poucet, qui elle, au moins, cherche à cacher les sept frères.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

15 h 50 | Selim questionné sur Estelle Mouzin

Depuis le début de son audition, Selim Olivier parle beaucoup de ce qu'il a lu "dans la presse" ou "sur les réseaux". Le président Safar l'interroge sur la possible venue d'Estelle Mouzin à leur domicile de Sart-Custinne. "Ce que j’ai lu sur les réseaux me permet de me replonger dans le passé, mais il n’y a rien qui surgit. Ça m’aurait marqué quand même de voir une petite à la maison. Je n'ai pas connaissance d’une soi-disant cousine qui serait venue un soir. Ça me parait peu probable. Aucun élément ne me revient à ce sujet."

Toujours sur la venue d'Estelle Mouzin au domicile de Sart-Custinne, il dit : "Pour moi, il ne s’est rien passé. Il n’y a pas eu d’événement particulier à ce domicile."

Le président le relance : "Est-ce que ça aurait pu se produire sans que vous le sachiez ?" "Oui. Mais à ma connaissance et dans mon souvenir, il ne s’est rien passé."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Au fait ! dans ma cave il y a aussi des coquilles de noix (et même des noix), des crocs de boucher et même une poulie et une chaine provenant d'un ancien puit

208527ŦSortcière a écrit:15 h 50 | Selim questionné sur Estelle Mouzin

Depuis le début de son audition, Selim Olivier parle beaucoup de ce qu'il a lu "dans la presse" ou "sur les réseaux". Le président Safar l'interroge sur la possible venue d'Estelle Mouzin à leur domicile de Sart-Custinne. "Ce que j’ai lu sur les réseaux me permet de me replonger dans le passé, mais il n’y a rien qui surgit. Ça m’aurait marqué quand même de voir une petite à la maison. Je n'ai pas connaissance d’une soi-disant cousine qui serait venue un soir. Ça me parait peu probable. Aucun élément ne me revient à ce sujet."

Toujours sur la venue d'Estelle Mouzin au domicile de Sart-Custinne, il dit : "Pour moi, il ne s’est rien passé. Il n’y a pas eu d’événement particulier à ce domicile."

Le président le relance : "Est-ce que ça aurait pu se produire sans que vous le sachiez ?" "Oui. Mais à ma connaissance et dans mon souvenir, il ne s’est rien passé."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Au fait ! dans ma cave il y a aussi des coquilles de noix (et même des noix), des crocs de boucher et même une poulie et une chaine provenant d'un ancien puit

Tes parents violent et étranglent aussi des gamines à la maison? Il y a un petit trou au-dessus de la salle de bain pour mater tes baby sitter? T'a aussi des cadavres enterrés dans ton jardin?

Après tout rien de plus normal, qui n'a jamais surpris une gamine dans sa cave?

Cet argument est scandaleux et fait mine de croire que c'était une famine normale.

Super chelou de s'identifier et de prendre la défense des Fourniret mais après tout chacun ses idoles.

Bref ! l'occasion ratée c'est 2008. Et ça ne s'est pas beaucoup bougé ensuite alors que la propriété de Ville sur Lumes est connue (j'ai découvert cette adresse de Fourniret sur un article du nouvel obs de 2004 ) ainsi que sa situation idéale sur le retour de Guermantes et près de la frontière ...

Et c'est Fourniret qui manque dans le box de ce procès. MO ne dira rien de ce qu'elle estime appartenir à Fourniret. C'est sa manière à elle de s'en dissocier désormais. C'est ainsi. C'est sa sécurité.

Pour ma part je suis persuadée que Fourniret aurait continué sa carrière criminelle même sans MO. Et il aurait tué pour ne pas se faire prendre, puis parce qu'il y a pris goût. Peut-être se serait-il fait prendre plus tôt.

208528ŦJoachim a écrit:

208527ŦSortcière a écrit:15 h 50 | Selim questionné sur Estelle Mouzin

Depuis le début de son audition, Selim Olivier parle beaucoup de ce qu'il a lu "dans la presse" ou "sur les réseaux". Le président Safar l'interroge sur la possible venue d'Estelle Mouzin à leur domicile de Sart-Custinne. "Ce que j’ai lu sur les réseaux me permet de me replonger dans le passé, mais il n’y a rien qui surgit. Ça m’aurait marqué quand même de voir une petite à la maison. Je n'ai pas connaissance d’une soi-disant cousine qui serait venue un soir. Ça me parait peu probable. Aucun élément ne me revient à ce sujet."

Toujours sur la venue d'Estelle Mouzin au domicile de Sart-Custinne, il dit : "Pour moi, il ne s’est rien passé. Il n’y a pas eu d’événement particulier à ce domicile."

Le président le relance : "Est-ce que ça aurait pu se produire sans que vous le sachiez ?" "Oui. Mais à ma connaissance et dans mon souvenir, il ne s’est rien passé."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Au fait ! dans ma cave il y a aussi des coquilles de noix (et même des noix), des crocs de boucher et même une poulie et une chaine provenant d'un ancien puit

Tes parents violent et étranglent aussi des gamines à la maison? Il y a un petit trou au-dessus de la salle de bain pour mater tes baby sitter? T'a aussi des cadavres enterrés dans ton jardin?

Après tout rien de plus normal, qui n'a jamais surpris une gamine dans sa cave?

Cet argument est scandaleux et fait mine de croire que c'était une famine normale.

Super chelou de s'identifier et de prendre la défense des Fourniret mais après tout chacun ses idoles.

A la différence de vous, @ Joachim, je ne me complais pas dans le glauque comme vous le faites depuis de nombreuses pages. Ca semble jouissif pour vous, vous devriez vous aérer l'esprit. Et puis, SVP, cessez de faire le procès de Sélim avant qu'il ne soit jugé. Merci.
Merci de me vouvoyer.

De quoi Estelle Mouzin est-elle le nom ? D’une fillette de 9 ans suppliciée par un tueur en série et sa complice d’épouse, d’abord. Les avocats de la famille, Mes Didier Seban et Marine Allali, l’ont longuement rappelé lors de leurs plaidoiries ce vendredi 15 décembre au procès de Monique Olivier devant les assises des Hauts-de-Seine à Nanterre. Ils ont parlé de cette enfant qui n’a jamais pu être inhumée dignement par ses proches, ils ont dit ces horreurs que l’accusée aurait pu interrompre.

Me Didier Seban a aussi lu ces mots bouleversants d’Éric Mouzin : « Elle faisait du théâtre, elle était douée. Estelle, petite fille, rigolote, rieuse. Estelle, la vie d’avant, Estelle qui éclate de rire, Estelle à table, Estelle vivante… Estelle. » Estelle était cette « petite fille merveilleuse qu’ils ont tuée. »

Mais Estelle Mouzin est devenue plus que ça. Son prénom a traversé le temps, elle est devenue « l’emblème de la fillette que l’on veut tous retrouver ». Marine Allali a très justement parlé de la « génération Estelle », de ces milliers d’enfants devenus parents que la fillette au pull rouge a hantée et hante encore. « Avec Estelle, des parents ont découvert la dangerosité d’une chose banale comme laisser sa fille rentrer seule de l’école », résume la jeune avocate. Après Estelle, les parents ont intimé aux enfants de ne pas monter avec des inconnus. Quand l’affaire Fourniret a éclaté six mois plus tard, que l’implication de Monique Olivier a émergé, « ils ont rajouté, ne montez pas non plus avec des inconnues ». Voilà de quoi Estelle Mouzin est le nom.

« À ce moment-là, si on les avait stoppés, on aurait encore pu sauver Estelle »
Ceux de Michel Fourniret et Monique Olivier continuent, eux, de distiller leurs métastases dans la société. Le tueur avait d’ailleurs promis avant son procès de 2008 que « personne ne sortirait indemne de l’affaire Fourniret ». Didier Seban l’a répété aux jurés, plongés depuis trois semaines dans l’horreur. Ils vont mal dormir les prochaines semaines, ils auront besoin d’aide. Comme toute « la génération Estelle », « vous allez vous réveiller la nuit en vous demandant si votre fille n’a pas croisé un Fourniret ou une Monique Olivier ».

« Vous allez vous en vouloir de dire à vos enfants Non tu ne peux aller chez telle copine seule, non tu ne peux pas sortir. Vous allez être empêchés de dormir alors que lui est mort et qu’elle (Monique Olivier), elle dort tranquillement et ne se rappelle même plus les prénoms de ses victimes. » Estelle, tout le monde s’en souvient. Pourtant, dans un monde idéal, CharlElie Couture n’aurait jamais eu à écrire une chanson sur cette enfant de 9 ans au pull rouge et au sourire figé. Car Didier Seban l’a asséné : « On aurait pu sauver Estelle ».

Au fil de leurs plaidoiries, Me Corinne Herrmann et Didier Seban ont en effet longuement rappelé les errances de la justice et les ratés des enquêtes Domèce et Parrish, tuées en 1988 et 1990. Des manquements qui ont permis au couple Fourniret – Olivier de continuer à sévir jusqu’en 2003.

« À la fin des années 1980, dans l’Yonne, il y a des jeunes filles qui meurent, qui disparaissent, mais la justice ne s’interroge pas, elle ne les regarde pas, dénonce Me Herrmann, l’avocate de proches de Marie-Angèle Domèce. Cette justice est un naufrage sans fin. Marie-Angèle a été abandonnée par cette justice. » Il a en effet fallu attendre plus de 15 ans pour que l’institution fasse enfin un lien entre les disparitions d’Isabelle Laville, Marie-Angèle Domèce et le meurtre de Joanna Parrish, pourtant survenus à la même période et dans le même secteur. « Le parcours judiciaire et policier de ces affaires a été catastrophique, embraye Didier Seban. La réalité, c’est qu’on aurait pu arrêter Monique Olivier et Michel Fourniret bien plus tôt. »

Et l’avocat de citer ce braqueur, compagnon de Farida Hamiche, qui écrit dès la fin des années 1980 au procureur sa conviction quant à l’implication de Fourniret dans la disparition de sa femme. De raconter aussi le cadavre de Céline Saison retrouvé à 1,5 km du château du Sautou un peu après le déménagement de Fourniret. Un enquêteur se dit alors que ça mérite des vérifications. « Mais gendarmes et policiers ne se parlent pas, dénonce Me Seban. Et on ne va pas plus loin… À ce moment-là, si on les avait stoppés, on aurait encore pu sauver Estelle. »

« Je crois vos aveux, Mme Olivier, mais vous ne donnez pas assez d’éléments »
Michel Fourniret, passé entre les mailles du filet pendant des années, ne sera finalement arrêté qu’en 2003 grâce au courage d’une fillette ayant réussi à lui échapper. Suivront, pour les familles Parrish, Domèce et Mouzin, des années de combat. Contre une justice dépassée, contre des enquêtes bâclées. « Sans ces familles, rend hommage Me Seban, ces affaires n’auraient jamais été jugées et Monique Olivier n’aurait jamais répondu des crimes qu’elle a commis à quatre mains avec Michel Fourniret ».

Car si la justice mérite sans aucun doute un procès, c’est Monique Olivier que les jurés vont devoir juger. « Il n’y a pas de doute, ils l’ont tuée, elle n’a pas fugué ou refait sa vie, elle est morte, tonne avec force Corinne Herrmann au sujet de Marie-Angèle Domèce. C’est bien dans le coffre de leur véhicule qu’elle se retrouve recroquevillée. Elle est là. Les yeux fermés ? Mi-clos ? Ouverts dans la mort ? On ne le sait pas. Je crois vos aveux, Mme Olivier, mais vous ne donnez pas assez d’éléments. Ça, c’est de votre faute. »

Si Monique Olivier a contribué à ce procès, s’est longuement exprimée, « elle n’a pas tout dit », affirment, unanimes, les avocats de partie civile. Mais le peu qu’elle a livré est terrible. « Vous n’avez pas eu un geste, pas un mot, pas une caresse, pas une clé dans la porte pour une fillette enfermée chez vous, lui lance Me Seban droit dans les yeux. Face à une petite fille de 9 ans qui vous demande sa maman, vous n’avez rien fait. Je veux que ses cris vous hantent. »

Insondable, Monique Olivier ne laisse rien transparaître. Comme loin du monde, insensible à aux tourments qu’elle a causés à ses victimes et à l’impact de ses crimes sur toute la « génération Estelle ».
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bien qu'un peu ancien, ce Faites Entrer l'Accusé est fort intéressant.
Notamment sur les débuts du couple MF/MO

On peut l'hypnotiser ? Fouiller dans sa mémoire sans son consentement ?
Des fois je me dis qu'on ne devrait plus montrer d'égards à ces monstres. Il ne s'agit pas de torture physique, juste d'aider un cerveau à se désinihiber...

Abrasif la lecture de ce procès.

208541ŦAllié a écrit:On peut l'hypnotiser ? Fouiller dans sa mémoire sans son consentement ?
Des fois je me dis qu'on ne devrait plus montrer d'égards à ces monstres. Il ne s'agit pas de torture physique, juste d'aider un cerveau à se désinihiber...

Abrasif la lecture de ce procès.

Non, c'est légal en Belgique, mais pas en France.
Ça avait éte utilisé là-bas en vain, tout comme le détecteur de mensonge.
Mardi, elle regagnera sa cellule et on en restera là,
hélas !

208541ŦAllié a écrit:On peut l'hypnotiser ? Fouiller dans sa mémoire sans son consentement ?
Des fois je me dis qu'on ne devrait plus montrer d'égards à ces monstres. Il ne s'agit pas de torture physique, juste d'aider un cerveau à se désinihiber...

Abrasif la lecture de ce procès.

L'hypnose ne marche que si on accepte de se prêter au jeu. Elle s'est faite gifler par les enquêteurs (Nachbar nie mais Visart de Bocarmé a sous-entendu que c'était bien le cas) et ça ne l'a pas fait parler pour autant.

208526ŦTristanduvar a écrit:l’antiterrorisme qui surveille Fourniret dans un réseau mais qui passe à côté de l’enlèvement d’une autre fillette !

????

208527ŦSortcière a écrit:

Au fait ! dans ma cave il y a aussi des coquilles de noix (et même des noix), des crocs de boucher et même une poulie et une chaine provenant d'un ancien puit

Bonjour Sortcière,
Bonjour à tous,

Je me souviens avoir vu ce genre de cave aussi. Des crochets qui servaient à garder de la nourriture au frais je crois.
En tout cas, les enquêteurs Belges n'ont jamais fait état d'une salle de torture dans la maison de Sart-Custinne. Rien à voir avec la cave des époux Dunant.

@Joachim,
Il ne s'agit pas de défendre Sélim Fourniret, il s'agit de faire la différence entre hypothèse et fait avéré.
Je ne défends pas par contre Sélim Olivier qui sera jugé le moment venu.

Sortcière à écrit :

Au fait ! dans ma cave il y a aussi des coquilles de noix (et même des noix), des crocs de boucher et même une poulie et une chaine provenant d'un ancien puit

Réfléchis deux minutes à l'usage possible des chaines et les anneaux. . .A la différence du matériel que tu énonces, les chaines et les anneaux n'ont pas d'autres utilisation possible que celle de maintenir physiquement une personne.

Leur présence n'est donc pas anodine.

Kassandra à écrit :

En tout cas, les enquêteurs Belges n'ont jamais fait état d'une salle de torture dans la maison de Sart-Custinne. Rien à voir avec la cave des époux Dunant.

Dans le château du Sautou, Fourniret avait selon ses dires, une pièce dédiée à cet effet. C'est dans ses pratiques.

208563ŦVan-JM a écrit:

Sortcière à écrit :

Au fait ! dans ma cave il y a aussi des coquilles de noix (et même des noix), des crocs de boucher et même une poulie et une chaine provenant d'un ancien puit

Réfléchis deux minutes à l'usage possible des chaines et les anneaux. . .A la différence du matériel que tu énonces, les chaines et les anneaux n'ont pas d'autres utilisation possible que celle de maintenir physiquement une personne.

Leur présence n'est donc pas anodine.

Je rappelle que les enquêteurs Belges n'ont rien trouvé de particulier (par rapport à la séquestration éventuelle de victimes) dans cette cave.
On ne peut pas dire qu'ils n'ont pas bien travaillé sur cette affaire (contrairement à l'affaire Dutroux).
D'ailleurs, après l'arrestation pour tentative (uniquement parce que la gamine a réussi à s'échapper) d'enlèvement de Marie-A, ils avaient le sentiment que ce gars n'était pas à son coup d'essai malgré son casier judiciaire vierge. C'est pour cela qu'ils ont mis la pression sur Monique ... et ça a fini par payer.
Mais à aucun moment, ils ne l'ont interrogée sur la cave.

208568ŦVan-JM a écrit:

Kassandra à écrit :

En tout cas, les enquêteurs Belges n'ont jamais fait état d'une salle de torture dans la maison de Sart-Custinne. Rien à voir avec la cave des époux Dunant.

Dans le château du Sautou, Fourniret avait selon ses dires, une pièce dédiée à cet effet. C'est dans ses pratiques.

Tu peux me retrouver la source de ces propos?

208568ŦVan-JM a écrit:

Kassandra à écrit :

En tout cas, les enquêteurs Belges n'ont jamais fait état d'une salle de torture dans la maison de Sart-Custinne. Rien à voir avec la cave des époux Dunant.

Dans le château du Sautou, Fourniret avait selon ses dires, une pièce dédiée à cet effet. C'est dans ses pratiques.

Fournirez est difficilement un témoin fiable.

Kassandra à écrit :

Tu peux me retrouver la source de ces propos?

Une émission récente de Francis Nachbar, ou un interview du docteur Ployé.
Je me demande si je n'ai pas déjà posté la source sur ce topic ?

208563ŦVan-JM a écrit:

Sortcière à écrit :

Au fait ! dans ma cave il y a aussi des coquilles de noix (et même des noix), des crocs de boucher et même une poulie et une chaine provenant d'un ancien puit

Réfléchis deux minutes à l'usage possible des chaines et les anneaux. . .A la différence du matériel que tu énonces, les chaines et les anneaux n'ont pas d'autres utilisation possible que celle de maintenir physiquement une personne.

Leur présence n'est donc pas anodine.

C'est comique comment il tente de faire passer du matériel de torture chez un tueur en serie comme des choses anodines

208560ŦKassandra88 a écrit:

208527ŦSortcière a écrit:

Au fait ! dans ma cave il y a aussi des coquilles de noix (et même des noix), des crocs de boucher et même une poulie et une chaine provenant d'un ancien puit

Bonjour Sortcière,
Bonjour à tous,

Je me souviens avoir vu ce genre de cave aussi. Des crochets qui servaient à garder de la nourriture au frais je crois.
En tout cas, les enquêteurs Belges n'ont jamais fait état d'une salle de torture dans la maison de Sart-Custinne. Rien à voir avec la cave des époux Dunant.

@Joachim,
Il ne s'agit pas de défendre Sélim Fourniret, il s'agit de faire la différence entre hypothèse et fait avéré.
Je ne défends pas par contre Sélim Olivier qui sera jugé le moment venu.

D'accord

208575ŦVan-JM a écrit:

Kassandra à écrit :

Tu peux me retrouver la source de ces propos?

Une émission récente de Francis Nachbar, ou un interview du docteur Ployé.
Je me demande si je n'ai pas déjà posté la source sur ce topic ?

Jean Luc ployé le dit en effet

En tout les cas, le scellement de chaines et d' anneaux dans la maçonnerie d'une cave, ne sert pas d'antivol pour les vélos.

Si quelqu'un connait une autre utilisation pour expliquer la présence de ces objets.

208550ŦJoachim a écrit:

208541ŦAllié a écrit:On peut l'hypnotiser ? Fouiller dans sa mémoire sans son consentement ?
Des fois je me dis qu'on ne devrait plus montrer d'égards à ces monstres. Il ne s'agit pas de torture physique, juste d'aider un cerveau à se désinihiber...

Abrasif la lecture de ce procès.

L'hypnose ne marche que si on accepte de se prêter au jeu. Elle s'est faite gifler par les enquêteurs (Nachbar nie mais Visart de Bocarmé a sous-entendu que c'était bien le cas) et ça ne l'a pas fait parler pour autant.

Pareil, on aimerait bien la source, stp.
Je n'ai rien vu de tel.
.
De manière genérale, tu t'exprimes de manière très affirmarive.
Il me semble que l'usage du conditionnel ou des formules telles que "je pense que...", "selon moi...", etc. seraient les bienvenues.

Idem pour les sources qui manquent très souvent.
Selon le bon usage, mets les, stp, avec un lien que nous puissions être tous au même niveau d'information

Un grand merci par avance

Voici Kassandra,

c'est vers 20'37"" :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Sorry, le lien ne passe pas. . .Tapes sur you tube '' Entretien avec un tueur en série - Michel fourniret'' et tu pourras l'entendre.

208581Ŧruth a écrit:

208550ŦJoachim a écrit:

208541ŦAllié a écrit:On peut l'hypnotiser ? Fouiller dans sa mémoire sans son consentement ?
Des fois je me dis qu'on ne devrait plus montrer d'égards à ces monstres. Il ne s'agit pas de torture physique, juste d'aider un cerveau à se désinihiber...

Abrasif la lecture de ce procès.

L'hypnose ne marche que si on accepte de se prêter au jeu. Elle s'est faite gifler par les enquêteurs (Nachbar nie mais Visart de Bocarmé a sous-entendu que c'était bien le cas) et ça ne l'a pas fait parler pour autant.

Pareil, on aimerait bien la source, stp.
Je n'ai rien vu de tel.
.
De manière genérale, tu t'exprimes de manière très affirmarive.
Il me semble que l'usage du conditionnel ou des formules telles que "je pense que...", "selon moi...", etc. seraient les bienvenues.

Idem pour les sources qui manquent très souvent.
Selon le bon usage, mets les, stp, avec un lien que nous puissions être tous au même niveau d'information

Un grand merci par avabce

Avec plaisir. Je l'ai lu dans un ouvrage consacré à l'affaire mais vas-y pour que je le retrouve, il y en a tellement. Ça abordait la guéguerre entre les belges et français.