Désormais on sait qui il était clap 9

Colombo a écrit:Coucou Claire, non je n'ai aucune info. Ce ne sont que des spéculations de ma part.

Cela dit, les résultats ADN identifiant Vérove comme étant le G n'ont été connus que le Jeudi 30 Septembre au soir.
Mais dès le Jeudi MATIN, les policiers qui inspectaient la maison de Vérove avaient dit à la fille de Vérove que son père était le G.
Comment pouvaient ils en être sûrs sans l'ADN ?? Des trucs trouvés dans son ordinateur ? Mais les policiers auraient fait vite alors..

Colombo a écrit:Coucou Claire, non je n'ai aucune info. Ce ne sont que des spéculations de ma part.

Oui tu spécules, parce que recueillir l'ADN de 750 personnes à leur insu c'est totalement improbable. Je ne suis même pas sur que ce soit légal au demeurant (on n'est pas aux US).

Vérove est loin d'être le premier criminel acculé à se suicider, suicide qui est d'ailleurs parfaitement cohérent avec sa personnalité.

Tivier a écrit:

Colombo a écrit:Coucou Claire, non je n'ai aucune info. Ce ne sont que des spéculations de ma part.

Oui tu spécules, parce que recueillir l'ADN de 750 personnes à leur insu c'est totalement improbable. Je ne suis même pas sur que ce soit légal au demeurant (on n'est pas aux US).

Vérove est loin d'être le premier criminel acculé à se suicidé, suicide qui est d'ailleurs parfaitement cohérent avec sa personnalité.

Bonjour,
Effectivement, ce n'est pas légal. Un avocat aurait d'ailleurs une belle opportunité pour évoquer un vice de procédure.
Mais ... prélever discrètement un ADN, un ramassant un mégot ... constater qu'il s'agit de la personne qu'on recherche, et par la suite, suivre de près la personne (ou un membre de sa famille) en attendant le moindre faux pas, quelque chose qui puisse justifier un prélèvement de façon légale ... alors oui, certainement.

J'aurais tendance à penser que depuis longtemps Vérove avait prévu que si son impunité prenait fin il mettrait fin à ses jours.

Ce que je veux dire c'est qu'ils ont pu avoir de forts soupçons concernant Verove, prélever son Adn ( en faisant ses poubelles par exemple) et l'identifier.

Ces soupçons pourraient bien être issus du travail de la juge. Cette histoire de 750 prélèvements ADN pouvait être un leurre.

La police, c'est l'Etat et la raison d'Etat ça existe.

Ça sonne un peu complotiste alors que je ne suis pas du tout comme ça. Mais il pourrait bien avoir été poussé au suicide. Libre à vous de penser autrement..

Cet homme a gravement sali la police et la gendarmerie.

La raison d'état pour un type comme François Vérove ? On n'a pas caché Lamare dans un placard dans les années 70 (en fin si mais pas le même genre), du moins pas après son identification, alors même que la grande muette n'aime pas trop qu'on parle de ses brebis galeuses. Bon on a bien tenté de le faire démissionner c'est une chose, mais pas de le pousser au suicide.

Je sais bien que c'est une fin décevante pour cette affaire de n'avoir pu le choper vivant. Mais lorsque tout est au conditionnel gardons nous d'affirmer.

C'est exactement ce que j'ai employé : le conditionnel et peut-être. Je puis comprendre qu'on ne partage pas cette hypothèse. La diversité des avis c'est ce qui faut la richesse de ce forum... et de la vie.

Tout à fait Colombo.

Ma remarque sur le conditionnel est que dans ton raisonnement il n'y a que des "si" et des "peut être", ce qui te conduit néanmoins à émettre une hypothèse grave.

Kassandra88 a écrit:LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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Je reviens avec retard sur cet article (merci Kassandra). Deux choses m'interpellent:
1] Au début des années 2000, Vérove avait encore et toujours des pulsions.
2] Je suis surprise que ses collègues, voyant son comportement anormal, n'aient pas fait un signalement à sa hiérarchie.. Justement au moins pour le convoquer et le raisonner.

Kassandra88 a écrit:LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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c'est quoi cette histoire de tatouage ?

Colombo a écrit:

Claire a écrit:
Oui Lieutenant.. De la liste des 750 gendarmes à tester, ils auraient pu dégager une courte liste de gens vérifiant des critères plus pointus:
ressemblance à au moins l'un des PR du G, parcours de vie ... etc.
Et ils auraient pu essayer d'obtenir discrètement l'ADN des membres de cette courte liste..
Mais bon, après coup, il est facile de critiquer...

Coucou Claire. Tu sais, je ne fais pas partie de ceux qui critiquent le travail des flics: ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont.

Mais là c'est vraiment trop gros. Les enquêteurs avaient ciblé le G. en amont.
Pour moi,  l'appel téléphonique, était pour le pousser au suicide.
C'est très facile de récolter l'ADN de quelqu'un à son insu. Ils savaient, avant même de l'appeler, que c'était lui a 100%.

Bonsoir lieutenante,

Tu es bien péremptoire...
Si on suit cette logique, faut-il penser qu'il y a eu volonté occulte -au moins d'une partie des enquêteurs-, en vue d'en arriver à cette fin ?
Pour l'empêcher de se livrer à des révélations, quelles qu'elles soient ? Concernant la période de ses crimes, ou des appuis / passe-droits potentiels dont il aurait pu bénéficier ensuite ?
Bien sûr, on peut tout envisager.
Perso, j'attribuerai plutôt l'issue frustrante à un des nombreux bugs, dysfonctionnements, cafouillages que beaucoup d'enquêtes auront connues.
Celle-ci s'étendant sur trois bonnes décennies, peu probable que certains intervenants aient été "au taquet" sur ce coup-là, et c'est humain. Surtout pour ce qui ne semblait qu'un énième coup d'épée dans l'eau.
Un de plus dans cette enquête parsemée d'espoirs inaboutis, impasses, fausses pistes, déceptions et frustrations de tout poil.

Claire a écrit:

Kassandra88 a écrit:LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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Je reviens avec retard sur cet article (merci Kassandra). Deux choses m'interpellent:
1] Au début des années 2000, Vérove avait encore et toujours des pulsions.
2] Je suis surprise que ses collègues, voyant son comportement anormal, n'aient pas fait un signalement à sa hiérarchie.. Justement au moins pour le convoquer et le raisonner.

Bonsoir Claire,

On peut comprendre qu'étant gradé pendant la période Port St Louis / Martigues -et en outre permanent syndical-, pas mal de ses subordonnés aient hésité à le charger avec la haute hiérarchie.
Mais remember le tweet qu'on a vu passer il y a bientôt deux ans, quand il a été démasqué (dans le style: "Les anciens de Port St Louis, vous vous rappelez de cette ordure de major ?").
Une vraie tête de cochon apparemment, aussi bien avec usagers que collègues.
Façon moins "répréhensible" d'exprimer ces pulsions de violences encore en lui. A noter que ses années de GR, correspondant à sa + grande activité criminelle, il filait doux dans le quotidien pro. Comme une ombre.
Tout cela peut confirmer dans l'opinion qu'il s'est tenu à carreau, après le départ d'IdF.

Claire a écrit:

Kassandra88 a écrit:LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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Je reviens avec retard sur cet article (merci Kassandra). Deux choses m'interpellent:
1] Au début des années 2000, Vérove avait encore et toujours des pulsions.
2] Je suis surprise que ses collègues, voyant son comportement anormal, n'aient pas fait un signalement à sa hiérarchie.. Justement au moins pour le convoquer et le raisonner.

moi je suis pas de tout surpris au contraire

Jules a écrit:

Claire a écrit:

Kassandra88 a écrit:LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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Je reviens avec retard sur cet article (merci Kassandra). Deux choses m'interpellent:
1] Au début des années 2000, Vérove avait encore et toujours des pulsions.
2] Je suis surprise que ses collègues, voyant son comportement anormal, n'aient pas fait un signalement à sa hiérarchie.. Justement au moins pour le convoquer et le raisonner.

moi je suis pas de tout surpris au contraire

surement c'est chef était au courant
Mais verove avait travaillé dans un siège d'un syndicat il connaissait bien les règles et avait certainement des contacts encore
Le mieux à faire pour ses supérieurs dans ce cas
C'est bien le noté et rien signaler
Pour qu'il obtienne une mutation facilement si il veut partir
Ce qui c'est passé après

Je ne suis pas seule à penser que le G. a été poussé au suicide. Luc-Richard Bloch également

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Colombo a écrit:Je ne suis pas seule à penser que le G. a été poussé au suicide. Luc-Richard Bloch également

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Non je pense pas
Mais en même temps pas besoin de trop poussé
Pour obtenir ce résultat
Donc peu être

Colombo a écrit:Je ne suis pas seule à penser que le G. a été poussé au suicide. Luc-Richard Bloch également

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Bonjour Colombo,

Ce que tu fais s'appelle du détournement de source ! LRB n'a nullement dit ce que tu lui fais dire, voici ce que dis l'article :

"Pour lui, elle n'a pas pris les précautions nécessaires pour empêcher le suicide du Grêlé."

Ce qui n'est pas du tout la même chose.

Bonjour à tous,

J'ai lu avec intérêt vos derniers posts, notamment vos interrogations concernant le témoignage de Véronique qui a distinctement vu une carte de Gendarmerie présentée par le "flic" qui a voulu la contrôler dans un labo photo. Avant que ce même flic ne s'en prenne à deux ado quelques minutes plus tard. En effet, ce témoignage était crucial, d'autant que Véronique dit avoir bien reconnu son interlocuteur sur la photo de la carte. Ce qui laisse présumer que la carte pourrait être une vraie. En recoupant ce témoignage avec celui des ado de la boum de Cyril, on avait donc deux fois une carte de Gendarmerie et en plus un prénom (François) donné lors de la boum, mais qui aurait pu être fantaisiste. Donc oui, on ne peut qu'être d'accord sur le fait que des indices importants étaient présents dans le dossier quant au profil de ce "faux flic".
Mais après on a tendance à raisonner avec notre "intelligence de 2023", car on sait aujourd'hui que ce faux flic était le Grêlé. Or, en 87/88, la Brigades des Mineurs a simplement établi un lien entre ce faux flic qui pourrait être gendarme avec le violeur de Marianne et Andrea. C'est tout. On a rien de solide qui le relie avec le meurtrier de Cécile BLOCH. La Brigade Criminelle évoqué pour la première fois un lien possible, sans certitude absolue, entre le violeur de Cécile et Marianne en 1989. Et ne prend pas en compte les autres rapprochements faits par la Brigade des Mineurs par manque de preuve. Donc en plus de ne pas croire à un criminel issu des forces de l'ordre, ils laissent de côté les dossiers où on a les indices qui mènent vers un Gendarme. Ces dossiers en question, ils ne s'y intéresseront que bien plus tard, au cours des années 2000... une fois que l'ADN aura permis d'établir un morceau du parcours criminel du Grêlé (je dis morceau car je pense qu'il y a d'autres crimes à ajouter)

Donc en effet, en 87-88, la Brigade des Mineurs, si elle avait pu enquêter sur des Gendarmes en fonction dans la capitale aurait pu confondre Vérove, car il avait laissé des traces. Mais il aurait été condamné "uniquement" pour les faits Marianne, Andrea, Cyril et rapprochés. Faits déjà graves, j'en conviens. Mais pas pour Cécile et Sarah et donc la Brigade Criminelle aurait continué à courir derrière un Grêlé derrière les barreaux. Après je dois l'avouer, comme il aurait été derrière les barreaux, la crim' aurait peut-être réussi à le confondre en 89 quand ils évoquent le rapprochement entre Cécile et Marianne. Mais sans l'ADN, pas gagné s'il ne s'était pas mis à table. Enfin on ne peut pas réécrire l'histoire.

Quand à savoir si jamais François Vérove en 2021 était plus soupçonné qu'un autre des 750 gendarmes, je ne crois pas. Il était comme tous les autres, sur le listing. Sans certitude que la piste était bonne et que le Grêlé ce trouvait sur cette liste. Alors en effet, pour aller au bout du bout, n'aurait-il mieux pas valu aller chercher chez eux tous ces gendarmes un à un pour les placer en GàV le temps de faire des vérifications ADN ? Peut-être, mais le droit le permettait-il pour les autorités ? Je ne connais pas la réponse...

En tout cas, je comprends totalement la réaction de Luc R. qui attendait depuis si longtemps d'être enfin confronté au meurtrier de sa sœur lors d'un procès d'assise...

Tivier a écrit:

Colombo a écrit:Je ne suis pas seule à penser que le G. a été poussé au suicide. Luc-Richard Bloch également

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Bonjour Colombo,

Ce que tu fais s'appelle du détournement de source ! LRB n'a nullement dit ce que tu lui fais dire, voici ce que dis l'article :

"Pour lui, elle n'a pas pris les précautions nécessaires pour empêcher le suicide du Grêlé."

Ce qui n'est pas du tout la même chose.

Je crois que dans une autre interview Luc Bloch avait dit en substance ce que la lieutenante Colombo avait affirmé.

Bonjour clemal2011,

En effet à la fin des années 80 rien ne permettait de relier le "faux flic" avec une carte de gendarme et les autres crimes du G, que ce soit le meurtre de Cécile et encore moins l'affaire GP/ IM. La diversité des actions criminelles est une des caractéristiques du G. Et ça a longtemps dérouté les enquêteurs. Ils sont tombés de leur chaise quand une expertise ADN a démontré que le même ADN avait été retrouvé sur Cécile et sur Irmie.

Claire a écrit:

Tivier a écrit:

Colombo a écrit:Je ne suis pas seule à penser que le G. a été poussé au suicide. Luc-Richard Bloch également

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Bonjour Colombo,

Ce que tu fais s'appelle du détournement de source ! LRB n'a nullement dit ce que tu lui fais dire, voici ce que dis l'article :

"Pour lui, elle n'a pas pris les précautions nécessaires pour empêcher le suicide du Grêlé."

Ce qui n'est pas du tout la même chose.

Je crois que dans une autre interview Luc Bloch avait dit en substance ce que la lieutenante Colombo avait affirmé.

Dans ce cas ce serait bien de la produire cette itv.

clemal2011 a écrit:Bonjour à tous,

J'ai lu avec intérêt vos derniers posts, notamment vos interrogations concernant le témoignage de Véronique qui a distinctement vu une carte de Gendarmerie présentée par le "flic" qui a voulu la contrôler dans un labo photo. Avant que ce même flic ne s'en prenne à deux ado quelques minutes plus tard. En effet, ce témoignage était crucial, d'autant que Véronique dit avoir bien reconnu son interlocuteur sur la photo de la carte. Ce qui laisse présumer que la carte pourrait être une vraie. En recoupant ce témoignage avec celui des ado de la boum de Cyril, on avait donc deux fois une carte de Gendarmerie et en plus un prénom (François) donné lors de la boum, mais qui aurait pu être fantaisiste. Donc oui, on ne peut qu'être d'accord sur le fait que des indices importants étaient présents dans le dossier quant au profil de ce "faux flic".
Mais après on a tendance à raisonner avec notre "intelligence de 2023", car on sait aujourd'hui que ce faux flic était le Grêlé. Or, en 87/88, la Brigades des Mineurs a simplement établi un lien entre ce faux flic qui pourrait être gendarme avec le violeur de Marianne et Andrea. C'est tout. On a rien de solide qui le relie avec le meurtrier de Cécile BLOCH. La Brigade Criminelle évoqué pour la première fois un lien possible, sans certitude absolue, entre le violeur de Cécile et Marianne en 1989. Et ne prend pas en compte les autres rapprochements faits par la Brigade des Mineurs par manque de preuve. Donc en plus de ne pas croire à un criminel issu des forces de l'ordre, ils laissent de côté les dossiers où on a les indices qui mènent vers un Gendarme. Ces dossiers en question, ils ne s'y intéresseront que bien plus tard, au cours des années 2000... une fois que l'ADN aura permis d'établir un morceau du parcours criminel du Grêlé (je dis morceau car je pense qu'il y a d'autres crimes à ajouter)

Donc en effet, en 87-88, la Brigade des Mineurs, si elle avait pu enquêter sur des Gendarmes en fonction dans la capitale aurait pu confondre Vérove, car il avait laissé des traces. Mais il aurait été condamné "uniquement" pour les faits Marianne, Andrea, Cyril et rapprochés. Faits déjà graves, j'en conviens. Mais pas pour Cécile et Sarah et donc la Brigade Criminelle aurait continué à courir derrière un Grêlé derrière les barreaux. Après je dois l'avouer, comme il aurait été derrière les barreaux, la crim' aurait peut-être réussi à le confondre en 89 quand ils évoquent le rapprochement entre Cécile et Marianne. Mais sans l'ADN, pas gagné s'il ne s'était pas mis à table. Enfin on ne peut pas réécrire l'histoire.

Quand à savoir si jamais François Vérove en 2021 était plus soupçonné qu'un autre des 750 gendarmes, je ne crois pas. Il était comme tous les autres, sur le listing. Sans certitude que la piste était bonne et que le Grêlé ce trouvait sur cette liste. Alors en effet, pour aller au bout du bout, n'aurait-il mieux pas valu aller chercher chez eux tous ces gendarmes un à un pour les placer en GàV le temps de faire des vérifications ADN ? Peut-être, mais le droit le permettait-il pour les autorités ? Je ne connais pas la réponse...

En tout cas, je comprends totalement la réaction de Luc R. qui attendait depuis si longtemps d'être enfin confronté au meurtrier de sa sœur lors d'un procès d'assise...

Salut Clemal
merci pour ton interessant commentaire.
A la fin des années 90, l'ADN montre que le meurtrier de Cécile et le violeur de Marianne sont une seule et même personne.. A partir de là, en reprenant les dossiers des agressions reliées à celles de Marianne, les enquêteurs auraient pu se rendre compte qu'il y avait une forte probabilité que le G avait une vraie carte de gendarme.
En outre, l'expertise ADN de 2001 montrant que le G avait aussi tué Gilles et Irmie a (ou aurait) dû booster encore plus les enquêteurs pour tout faire pour retrouver le G.
En fait la juge Turquey, en reprenant le dossier de zéro, n'avait pas plus d'éléments que n'en avaient les enquêteurs en 2000..

Claire a écrit:

clemal2011 a écrit:Bonjour à tous,

J'ai lu avec intérêt vos derniers posts, notamment vos interrogations concernant le témoignage de Véronique qui a distinctement vu une carte de Gendarmerie présentée par le "flic" qui a voulu la contrôler dans un labo photo. Avant que ce même flic ne s'en prenne à deux ado quelques minutes plus tard. En effet, ce témoignage était crucial, d'autant que Véronique dit avoir bien reconnu son interlocuteur sur la photo de la carte. Ce qui laisse présumer que la carte pourrait être une vraie. En recoupant ce témoignage avec celui des ado de la boum de Cyril, on avait donc deux fois une carte de Gendarmerie et en plus un prénom (François) donné lors de la boum, mais qui aurait pu être fantaisiste. Donc oui, on ne peut qu'être d'accord sur le fait que des indices importants étaient présents dans le dossier quant au profil de ce "faux flic".
Mais après on a tendance à raisonner avec notre "intelligence de 2023", car on sait aujourd'hui que ce faux flic était le Grêlé. Or, en 87/88, la Brigades des Mineurs a simplement établi un lien entre ce faux flic qui pourrait être gendarme avec le violeur de Marianne et Andrea. C'est tout. On a rien de solide qui le relie avec le meurtrier de Cécile BLOCH. La Brigade Criminelle évoqué pour la première fois un lien possible, sans certitude absolue, entre le violeur de Cécile et Marianne en 1989. Et ne prend pas en compte les autres rapprochements faits par la Brigade des Mineurs par manque de preuve. Donc en plus de ne pas croire à un criminel issu des forces de l'ordre, ils laissent de côté les dossiers où on a les indices qui mènent vers un Gendarme. Ces dossiers en question, ils ne s'y intéresseront que bien plus tard, au cours des années 2000... une fois que l'ADN aura permis d'établir un morceau du parcours criminel du Grêlé (je dis morceau car je pense qu'il y a d'autres crimes à ajouter)

Donc en effet, en 87-88, la Brigade des Mineurs, si elle avait pu enquêter sur des Gendarmes en fonction dans la capitale aurait pu confondre Vérove, car il avait laissé des traces. Mais il aurait été condamné "uniquement" pour les faits Marianne, Andrea, Cyril et rapprochés. Faits déjà graves, j'en conviens. Mais pas pour Cécile et Sarah et donc la Brigade Criminelle aurait continué à courir derrière un Grêlé derrière les barreaux. Après je dois l'avouer, comme il aurait été derrière les barreaux, la crim' aurait peut-être réussi à le confondre en 89 quand ils évoquent le rapprochement entre Cécile et Marianne. Mais sans l'ADN, pas gagné s'il ne s'était pas mis à table. Enfin on ne peut pas réécrire l'histoire.

Quand à savoir si jamais François Vérove en 2021 était plus soupçonné qu'un autre des 750 gendarmes, je ne crois pas. Il était comme tous les autres, sur le listing. Sans certitude que la piste était bonne et que le Grêlé ce trouvait sur cette liste. Alors en effet, pour aller au bout du bout, n'aurait-il mieux pas valu aller chercher chez eux tous ces gendarmes un à un pour les placer en GàV le temps de faire des vérifications ADN ? Peut-être, mais le droit le permettait-il pour les autorités ? Je ne connais pas la réponse...

En tout cas, je comprends totalement la réaction de Luc R. qui attendait depuis si longtemps d'être enfin confronté au meurtrier de sa sœur lors d'un procès d'assise...

Salut Clemal
merci pour ton interessant commentaire.
A la fin des années 90, l'ADN montre que le meurtrier de Cécile et le violeur de Marianne sont une seule et même personne.. A partir de là, en reprenant les dossiers des agressions reliées à celles de Marianne, les enquêteurs auraient pu se rendre compte qu'il y avait une forte probabilité que le G avait une vraie carte de gendarme.
En outre, l'expertise ADN de 2001 montrant que le G avait aussi tué Gilles et Irmie a (ou aurait) dû booster encore plus les enquêteurs pour tout faire pour retrouver le G.
En fait la juge Turquey, en reprenant le dossier de zéro, n'avait pas plus d'éléments que n'en avaient les enquêteurs en 2000..

Bonjour Claire,

En effet, en reprenant le dossier à zéro, la juge Turquey a simplement repris l'ensemble du dossier constitué jusqu'alors. Et a fait suivre à la crim' toutes les pistes possibles, y compris celle (rejetée un temps par défaut) d'un vrai membre des forces de l'ordre. Et c'est cette piste qui a aboutie.

Colombo a écrit:Je ne suis pas seule à penser que le G. a été poussé au suicide. Luc-Richard Bloch également

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Déjà posté dans ce sujet mais je recolle.

Certes.
Mais la famille Bloch manque peut-être de recul, suite à ce drame affreux qui les a accablés 35 ans plus tôt.
D'autant que les premiers magistrats n'ont guère montré d'empathie vis à vis du pauvre père.
Luc Richard-Bloch devra vivre avec ces interrogations lancinantes, sans avoir eu la réponse qu'un procès aurait pu donner.
Situation frustrante, d'où sans doute ressenti d'avoir été "baladé".