Cellule Cold Case

Lisetoct a écrit: Bonjour, avez-vous des nouvelles du cas d'Olivier Fargues ( Poitiers , 2004)? Est-il dans la liste des cold cases retenus par le pôle de Nanterre?

Tristanduvar a écrit:Bonjour,

Effrayant le nombre de femmes assassinées dans l'indifférence....!      

Interpol invite le grand public à élucider 22 « cold cases »
Interpol vient de lancer la campagne « Identify Me » ouverte au monde entier pour tenter d’identifier 22 femmes assassinées entre 1976 et 2019.
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Elle apparaît sous le nom de « La femme dans la Meuse ». Le 7 juin 2005, une femme est découverte sans vie, dans le fleuve la Meuse sur la commune de Namur en Belgique. Reconnaissable par son code BEL05, la victime fait partie des 22 femmes assassinées en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas dont l’identité reste toujours inconnue. « Ces trois pays ont dressé une liste d’affaires anciennes qui n’ont toujours pas été élucidées (cold cases) », commente François-Xavier Laurent, le gestionnaire des bases de données ADN à Interpol.
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Dans l’espoir de poser un nom sur les corps retrouvés, Interpol a lancé mercredi 10 mai la campagne « Identify Me » à destination du grand public dans les 195 pays membres de l’Organisation de coopération policière internationale. « L’idée était de voir si la contribution du public permettrait de récolter des données génétiques et d’autres éléments d’enquête pour identifier les corps », détaille François-Xavier Laurent
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Des « notices noires » dédiées à chaque victime ont été publiées sur le site Internet et les réseaux sociaux d’Interpol, ainsi que sur celui des polices nationales des trois pays. « Les notices noires mettent en commun les informations des différents pays membres et sont croisées avec les notices jaunes dédiées aux personnes disparues », explique le gestionnaire d’Interpol. C’est la première fois que l’Organisation policière rend public des données confidentielles, normalement uniquement réservées à des usages stricts en interne, pour aider la police.
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Des femmes étrangères aux parcours de vie difficiles
Pour ces victimes de meurtre, disparues entre 1976 et 2019, le profil n’a pas été établi par les polices nationales en partie à cause de leurs potentielles origines étrangères. L’affaire de « La fille sur le parking » fait état d’une jeune fille âgée de 13 à 20 ans et venue d’Allemagne. Pendant deux ans, elle se serait déplacée d’Europe de l’Est vers l’Europe de l’Ouest en souffrant de malnutrition. « Des analyses ADN montrent que certaines victimes sont originaires d’Europe de l’Est. Les corps peuvent avoir été retrouvés dans un pays lointain duquel ils proviennent », remarque François-Xavier Laurent. En 2017, le Parlement européen estimait qu’un quart des personnes disparaissait dans un autre pays que celui dans lequel elles vivaient.
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Le profil de certaines femmes et l’absence de recherche par la famille auprès de la police laissent à penser qu’elles n’avaient pas d’entourage proche, qu’elles aient été victimes de trafic d’êtres humains ou qu’elles se soient réfugiées dans la prostitution. « Des parcours de vie difficiles peuvent expliquer un certain nombre d’affaires mais on ne peut pas exclure la piste de l’accident dans certains cas », nuance le gestionnaire des bases de données ADN qui insiste, tout de même, sur le caractère dégradé des corps qui ne relèvent pas de dégradations naturelles.
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Des caractéristiques physiques en guise d’indices
Un tatouage de fleur noire sur l’avant-bras gauche, une bague en fils d’or, un bijou dentaire, une cicatrice : chaque corps dévoile sa singularité. « La femme de la Meuse » est décrite de corpulence moyenne avec des cheveux bruns mi-longs ondulés, un teint clair et des dents en bon état. Pour chaque « cold case », une reconstitution faciale sur la base des caractéristiques physiques des victimes a permis d’établir des portraits-robots les plus fidèles à la réalité dans l’espoir que quelqu’un puisse les reconnaître.
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« Au moins une personne dans le monde sait quelque chose sur ces femmes », assure le gestionnaire d’Interpol. « Grâce aux reconstitutions physiques, on espère éveiller les souvenirs de l’entourage pour récupérer un indice pertinent qui permettra de remonter le fil de l’enquête », ajoute-t-il en précisant que l’identification ne se fera pas en un claquement de doigts. Dans les cas les plus complexes, les enquêteurs n’ont à leur disposition que des ossements à cause du stade avancé de décomposition du corps. « La seule chose qui va pouvoir nous aider va être la présence d’objets personnels près du corps », souligne François-Xavier Laurent. Des photos des vêtements portés par les femmes et de l’emplacement du corps complètent les indications fournies par les enquêteurs.
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Au-delà du fait d’humaniser les victimes et d’entamer un travail de deuil, l’identification des femmes est aussi l’occasion d’ouvrir des pistes pour retrouver les suspects. « Au niveau criminel, on pourra remonter aux auteurs responsables du crime et à des réseaux potentiellement impliqués dans le meurtre », assure le responsable d’Interpol. « Quand on tire un fil, ça nous permet de tirer un autre fil derrière », ajoute-t-il.
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L’appel de la dernière chance
Cette contribution du grand public aux affaires non élucidées intervient dans une phase de stagnation d’Interpol dans l’avancée des enquêtes, des décennies après la découverte des restes humains. Toutes les pistes possibles ont été exploitées mais aucune information ne concorde avec celles dans les fichiers de polices nationales. « Cette campagne est un appel de la dernière chance pour nous aider à clôturer ces affaires », avoue François-Xavier Laurent, avant de poursuivre « même si l’affaire est vieille, on essaie d’apporter la même énergie et on veut montrer qu’elle nécessite un intérêt global. »
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L’engouement autour des « cold cases » ne s’est pas fait attendre. Trois jours après son lancement, Interpol a déjà recueilli des témoignages à foison. « On a été surpris par le nombre de réponses, se réjouit le gestionnaire des données ADN d’Interpol. Ça représente un énorme travail d’épluchage pour distinguer les vraies pistes des fausses ».
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À l’issue de la période de six mois, si l’opération montre un succès important, Interpol aimerait inclure plus d’affaires de corps non identifiés. « J’espère que d’ici quelques semaines on pourra annoncer l’identité d’une des femmes », projette François-Xavier Laurent

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Tristanduvar a écrit:    


Le corps d'une femme retrouvé en juin 2003 à Clichy-sous-Bois en Seine-Saint-Denis identifié vingt ans après par le pôle "cold cases" du tribunal de Nanterre. L'ADN a confirmé qu'il s'agit de Valérie Pichon, portée disparue depuis le 3 juin 2003 et enterrée sous X "à quelques pas de son domicile", a indiqué Maître Didier Seban dans un communiqué.
Elle était âgée de 37 ans au moment de sa disparition, et mère d'une petite fille de sept ans.
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C'est terrible pour sa fille, aujourd'hui adulte, de grandir sans savoir.....
Il y a eu foirage!

Manor a écrit:Oui j'avais posté la mise en examen de Phillipe C. il y a un peu plus d'un mois dans le topic "cold cases résolus".
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Très compliqué d'avoir des infos sur lui, c'est un ancien légionnaire.

Sinon pas d'officialisation de transferts de nouveaux dossiers dans la cellule depuis un bout de temps, ça sent la trêve estivale.

Kassandra a écrit:Auparavant, faisdivers.org mettait le lien source de sa publication et j'évitais ainsi de le citer. En cherchant un peu, j'ai trouvé l'article du Parisien ... qui m'avait échappé.

Kassandra a écrit:Cold case dans le Finistère : 19 ans après la disparition de Khadidja, un suspect mis en examen.
Khadidja Bengrine est portée disparue dans le Finistère depuis 2004. Son compagnon a été mis en examen pour « séquestration suivie de mort » ce jeudi par un magistrat du pôle cold cases de Nanterre (Hauts-de-Seine).