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Message par Manor Ven 7 Juil - 18:56

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Le dossier Vanessa Thiellon transféré à Nanterre.
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L'association Christelle travaille également sur le dossier Marthe Buisson afin de trouver un élément ou une faille pour le faire rouvrir.
D'autre part, le dossier Corinne Taret est en attente du retour de la cour de cassation (je pensais qu'ils avaient eu la réponse depuis longtemps).

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Message par Manor Mar 11 Juil - 13:27

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Le mystère de la femme sans tête (1/7). Le 21 juin 1983, un corps gît dans la Divette
Chaque lundi, retrouvez notre série consacrée à l'assassinat d'Antoinette Lenepveu à La Glacerie (Manche), retrouvée dévêtue et décapitée dans la Divette le 21 juin 1983.


Je ferai peut-être un topic sur cette affaire à la fin de l'été quand tous les épisodes seront sortis.

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Introuvable depuis 2003, elle était inhumée dans un cimetière voisin. Une faute ahurissante enfin rectifiée par le pôle « cold cases ».
J'arrive pas à faire sauter le paywall pour l'instant.


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Message par Sortcière Lun 17 Juil - 19:44

Le pôle national des crimes en série ou non élucidés de Nanterre l’a inscrit sur sa liste de suspects.

Dommage que l'article soit en partie réservé aux abonnés :

Le mystérieux parcours de Willy Van Coppernolle, le violeur d’auto-stoppeurs : « On est peut-être passés à côté d’un tueur en série »
Par Michel Henry


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Message par Tristanduvar Mer 19 Juil - 21:04

Le pôle "cold cases" sur la piste de Fatiha Moujane, disparue à Camaret-sur-Aigues en 1992
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Elle aurait aujourd’hui 53 ans et l’enfant dont elle était enceinte au moment de sa disparition, 31.
Mais depuis le 12 avril 1992, on ignore ce qu’il est advenu de Fatiha Moujane, habitante de la cité Plein Soleil, dans le quartier de l’Argensol, à Orange (84). Alors âgée de 22 ans, et enceinte de huit mois, cette jeune mariée se rendait ce matin-là à son travail d’aide ménagère dans le village de Camaret-sur-Aigues, à moins de 8 km de son domicile.

C’est ici que sa trace s’est perdue : Fatiha n’a plus jamais donné signe de vie. Ses proches, et notamment son frère, très investi dans les recherches, ont rejeté la piste de la fugue évoquée à l’époque par les services de gendarmerie : de fait, la jeune femme, qui se réjouissait d’accoucher bientôt de son premier bébé, avait laissé ses papiers d’identité à son domicile le jour de sa disparition… Autre mystère, sa Renault 5 sera retrouvée sept mois plus tard sur le parking de l’aéroport de Marignane.
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Message par Manor Mar 1 Aoû - 14:58

Bonjour,

Content que ça commence de parler de Fatiha Moujane, le transfert à Nanterre a été rendu officiel depuis longtemps mais content que laprovence en parle longuement.

J'avais oublié de partager cet article, là où je suis je ne peux pas le débloquer donc si quelqu'un peut le faire ça serait super.

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Le 21 mars 1976, le corps de Vonnick Berthelot, une infirmière de 20 ans victime d’un mystérieux assassin, était retrouvé à Quaix-en-Chartreuse. Quarante-sept ans plus tard, les gendarmes de la section de recherches de Grenoble ont repris l’enquête sur ce cold case et travaillent dans le cadre d’une commission rogatoire d’un magistrat instructeur du pôle des affaires non résolues de Nanterre.

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Message par Kassandra88 Jeu 10 Aoû - 15:29

l y a dix-huit mois, un pôle spécialisé a été lancé sur les crimes en série et non résolus. C’est Sabine Khéris qui en a pris la tête. Finie, la valse des juges : trois magistrates expérimentées, et autant de greffiers, rouvrent minutieusement, longuement, des dizaines dossiers, dont ceux de Marion et de Cécile.

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Message par Ju57ine Ven 11 Aoû - 2:27

Manor a écrit:Bonjour,

Content que ça commence de parler de Fatiha Moujane, le transfert à Nanterre a été rendu officiel depuis longtemps mais content que laprovence en parle longuement.

J'avais oublié de partager cet article, là où je suis je ne peux pas le débloquer donc si quelqu'un peut le faire ça serait super.

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L'assassinat de Vonnick Berthelot, le crime oublié qui intrigue le pôle cold case
Le 21 mars 1976, le corps de Vonnick Berthelot, une infirmière de 20 ans victime d’un mystérieux assassin, était retrouvé à Quaix-en-Chartreuse. Quarante-sept ans plus tard, les gendarmes de la section de recherches de Grenoble ont repris l’enquête sur ce cold case et travaillent dans le cadre d’une commission rogatoire d’un magistrat instructeur du pôle des affaires non résolues de Nanterre.

« Maman, il y a une dame couchée par terre ! » Lorsque, le dimanche 21 mars 1976, une fillette découvre le corps de Vonnick Berthelot à proximité du mazot que sa mère a fait retaper à trois kilomètres en amont du village de Quaix-en-Chartreuse, cela fait six jours que toute une région est à la recherche de la victime. Disparue le 15 mars en fin d’après-midi après avoir quitté l’hôpital de Grenoble, cette toute jeune infirmière de 20 ans est morte le crâne fracassé par une grosse pierre après avoir été blessée au cou par une balle de petit calibre : c’est ce que l’autopsie déterminera quelques jours après la découverte du corps martyrisé de la jeune femme par cette petite famille de Saint-Égrève venue s’aérer en Chartreuse le temps d’un dimanche.

De ce tout début de printemps de l’année 1976 jusqu’aux beaux jours de l’année 2023, 47 ans ont passé. En bordure de la route de la Méarie dont les méandres s’arrêtent quelques kilomètres plus haut sous les premiers contreforts de la Pinéa, le mazot est toujours là, face aux splendeurs de la Chartreuse. Mais à l’arrière, une forêt de broussailles et de ronces a repris ses droits, cachant le sinistre fossé où la dépouille de Vonnick a été retrouvée au pied d’un muret de pierres désagrégé par les ans.

Sur commission rogatoire
De ce crime dont le souvenir s’est lui aussi peu à peu délité au fil du temps, les gendarmes du groupe cold case de la section de recherches de Grenoble ont repris récemment le dossier, a appris Le Dauphiné Libéré de sources concordantes. Et ils travaillent aujourd’hui sur commission rogatoire d’un juge d’instruction du pôle des affaires non résolues de Nanterre, cette unité judiciaire ayant également en charge plusieurs dossiers isérois, dont ceux de Fabrice Ladoux en 1989, Grégory Dubrulle et Ludovic Janvier en 1983 (lire par ailleurs).

Proximité géographique
Sollicitée par Le Dauphiné Libéré, la section de recherches n’a fait aucun commentaire sur l’affaire Berthelot, qui, de fait, est aujourd’hui intégrée dans une information judiciaire. Mais si le pôle s’intéresse au meurtre non résolu de la jeune infirmière, c’est probablement notamment parce que la proximité géographique avec deux autres dossiers qui lui sont postérieurs est saisissante.

Le corps de Fabrice Ladoux n’a-t-il pas été retrouvé dans un ravin, dans cette même commune de Quaix-en-Chartreuse, à un kilomètre du mazot de la Méarie ? Quant au petit Grégory Dubrulle, il a été jeté, encore vivant, dans une décharge de Pommiers-la-Placette, toujours sur ce versant de la Chartreuse.

Les victimes (une jeune femme dans le premier cas, deux garçons de douze et six ans pour les autres) n’ont guère de points communs. Sept années séparent le meurtre de Vonnick Berthelot de la tentative de meurtre de Grégory Dubrulle, et treize ans se sont écoulés entre le calvaire de la jeune infirmière et le meurtre de Fabrice Ladoux.

Par ailleurs, sauf à ce que de nouveaux actes de procédure aient été enregistrés il y a moins de trente ans, l’affaire Berthelot est prescrite. Mais c’est dans une logique globale de recoupement entre les affaires que fonctionnent aujourd’hui toutes les unités spécialisées dans les cold cases, l’idée axiale étant de rechercher l’élément oublié dans une affaire qui, peut-être, permettra d’éclairer un autre dossier sous un jour nouveau.

« Cette affaire avait bouleversé l’opinion »

« Cette affaire était terrible. Et d’ailleurs, elle avait bouleversé l’opinion. Mais nous ne disposions pas des moyens actuels et cela a été un échec », se souvient un ancien enquêteur de la section de recherches de Grenoble interrogé par Le Dauphiné Libéré.

Le lundi 15 mars 1976, la jeune femme, originaire de l’Ouest de la France, avait quitté l’hôpital de Grenoble vers 16 heures pour se rendre en autostop chez sa sœur à Pont-Évêque, près de Vienne. Très probablement enlevée par un automobiliste, elle avait donc été retrouvée morte six jours plus tard, l’autopsie ne parvenant pas à déterminer si elle avait été violée.

Le 15 mars à 18 heures, un agriculteur avait proposé son aide au conducteur d’une 304 Peugeot de couleur rouge qui venait de tomber en panne d’essence non loin de la Méarie. Mais l’homme avait refusé et s’était enfui à pied. Les investigations des gendarmes ont établi que ce même personnage avait volé la voiture à Megève et que, le lendemain du meurtre puis les jours suivants, il en avait volé trois autres à Saint-Égrève, Saint-Laurent-du-Pont et Pommiers-la-Placette avant d’être vu pour la dernière fois dans l’Oisans. Présent dans le secteur au moment de la journée où Vonnick Berthelot a été tuée, le suspect principal a fait l’objet d’un portrait-robot, publié par Le Dauphiné Libéré. Mais il n’a jamais été arrêté, ni même identifié.

La Chartreuse au centre de plusieurs autres cold cases
Parmi la douzaine de dossiers régionaux sur lesquels travaille aujourd’hui le pôle cold case de Nanterre, figurent quatre affaires majeures concernant des enfants et sur lesquelles la section de recherches de Grenoble continue d’enquêter activement. Si la réouverture récente de l’enquête sur le meurtre de Vonnick Berthelot, une infirmière de 20 ans retrouvée le 21 mars 1976 à Quaix-en-Chartreuse, n’est pas liée directement à ces affaires (lire par ailleurs), elle a pour très probable objectif de procéder, notamment, à des recoupements avec des éléments d’enquête figurant dans ces dossiers. Des dossiers de disparition ou de meurtre avéré désignés de façon impropre par les médias sous le terme générique des “disparus de l’Isère”. Il s’agit de Ludovic Janvier, six ans, disparu à Saint-Martin-d’Hères en 1983 et qui n’a jamais été retrouvé. De Grégory Dubrulle, huit ans, enlevé à Grenoble en 1983 et retrouvé très gravement atteint (il a survécu à ses blessures) dans une décharge de Chartreuse, à proximité du col de la Placette. De Charazed Bendouiou, 10 ans, disparue en 1987 à Bourgoin-Jallieu. Et enfin de Fabrice Ladoux, 12 ans, enlevé sur le chemin du collège des Eaux-Claires à Grenoble en 1989 et retrouvé deux jours plus tard dans un ravin à Quaix-en-Chartreuse après avoir été violé et battu à mort. Ce ravin est situé en bordure de départementale, au lieu-dit Mont-Quaix, sur le versant opposé de la vallée où a été découvert le corps de Vonnick Berthelot treize ans plus tôt, à une distance d’environ un kilomètre.

La science au secours de l’enquête
Trente-quatre ans après ce drame, les gendarmes de la section de recherches n’ont pas perdu espoir d’élucider cet infanticide et semblent travailler activement sur l’affaire. Ordonnée par un magistrat de Nanterre, l’exhumation du corps du petit Fabrice a été réalisée il y a quelques semaines afin d’effectuer de nouveaux prélèvements et de réaliser un nouvel examen légal. Lorsque le meurtre a été commis, aucun fichier central permettant de comparer un ADN prélevé sur une scène de crime avec celui de délinquants ou de criminels impliqués dans le passé n’existait. Et ce n’est qu’en 1998 que le Fichier automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) a été créé. Les progrès considérables enregistrés ces toutes dernières années dans l’identification d’un ADN à partir de traces très dégradées permettent aujourd’hui d’entretenir l’espoir d’identifier le meurtrier du jeune garçon.

La tentative de meurtre de Grégory Dubrulle en 1983, selon un mode opératoire comparable et dans un périmètre géographique commun avec l’affaire Ladoux, puis la disparition de Ludovic Janvier, la même année, ont à l’époque incité les enquêteurs à envisager très sérieusement l’hypothèse d’un tueur d’enfants en série dans la région grenobloise. Leurs collègues de la génération suivante parviendront-ils, avec l’aide de la science, à élucider ces terribles mystères ? Et qu’apportera le réexamen du dossier Berthelot, cette jeune infirmière à qui un inconnu a ôté la vie un soir d’hiver, il y a maintenant 47 ans ? Nul ne le sait, mais l’espoir demeure.

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Message par Kassandra88 Sam 12 Aoû - 14:50

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Message par Ju57ine Mer 16 Aoû - 14:53

Bonjour,

Voici L'Obs dont Kassandra parle juste au dessus.
Je vous mets un lien ou le télécharger. Attention, il ne sera disponible que 7 jours soit jusqu'au mercredi 23 août. Si vous êtes en retard mais que cela vous intéresse quand même, il faudra m'envoyer un mp Wink

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Message par Kassandra88 Mer 16 Aoû - 15:15

Ju57ine a écrit:Bonjour,

Voici L'Obs dont Kassandra parle juste au dessus.
Je vous mets un lien ou le télécharger. Attention, il ne sera disponible que 7 jours soit jusqu'au mercredi 23 août. Si vous êtes en retard mais que cela vous intéresse quand même, il faudra m'envoyer un mp Wink

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Merci Ju
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Message par Manor Lun 21 Aoû - 20:59

Merci Ju57ine!

Article sur Valérie Pichon, que je n'avais pas partagé:
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Pour résoudre les dizaines de mystères sanglants qui s’accumulent sur ses bureaux, le pôle « cold cases » de Nanterre a devant lui les riches perspectives de la génétique, la recherche en parentèle, les fichiers de généalogie récréative, les portraits-robots ADN. Peut-être aura-t-il à l’avenir à sa disposition les nouveaux outils de l’intelligence artificielle. Ou bien, qui sait, brisera-t-il les vieux tabous de la justice française pour avoir enfin recours à la communication et aux appels à témoins. Depuis juin 2023 cependant, il est certain qu’il existe une autre méthode souvent plus infaillible pour trouver les réponses : confier le dossier à un enquêteur compétent pour faire le travail trop souvent négligé, par manque de temps, surcharge, désorganisation, désinvolture, indifférence, incompétence – ou parfois un peu de tout cela à la fois. La manière dont la brigade criminelle de Paris, sous la direction de la juge d’instruction du pôle de Nanterre Nathalie Turquey, a élucidé début juin en deux coups de cuillère à pot la disparition en Seine-Saint-Denis de Valérie Pichon, 37 ans, en juin 2003, devrait à cet égard conduire à une saine autocritique.

Le 3 juin 2003, Valérie Pichon disparaît. Son dossier tombe dans l’oubli et sera exhumé des années plus tard par une magistrate à la retraite

Schizophrène, Valérie Pichon suivait à l’époque des faits un traitement psychiatrique ambulatoire et passait son temps entre un établissement hospitalier et une formation professionnelle dans le secteur de l’hôtellerie. Bien que malade, elle n’était pas désocialisée, avait un logement à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et donnait des nouvelles quotidiennement à ses parents qui s’occupaient de sa fille de 7 ans, ainsi qu’à ses deux sœurs. Lorsque Valérie a cessé ses appels ce 3 juin 2003 et n’a pas réintégré l’hôpital, sa famille s’est donc immédiatement inquiétée. Elle a saisi les autorités, multipliant les démarches auprès de la police et la gendarmerie à Paris, au Raincy, à Château-Gontier en Mayenne – des lieux où réside la famille –, écrivant au procureur de Bobigny. Elle a déclenché une enquête préliminaire de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, sous la direction du parquet de Bobigny, pour « disparition inquiétante ». Cette procédure très sommaire n’a rien donné, mais une instruction judiciaire a finalement été ouverte en septembre 2005 après la constitution de partie civile des proches qui insistaient. Ils s’étaient alors aperçus que, depuis sa disparition, le logement de Valérie était squatté et pillé par des inconnus et surtout que son téléphone portable était aux mains d’une tierce personne sans lien avec elle.

Des interrogatoires ont alors été menés, et on a découvert que des marchands de sommeil louaient des logements inoccupés dans l’immeuble de Valérie Pichon, dont le sien apparemment, mais aucun lien n’a été mis au jour avec la disparition de la jeune femme. Le dossier est donc ensuite tombé dans l’oubli et un non-lieu pour défaut d’élucidation a été rendu par le juge d’instruction de Bobigny en mai 2009. C’est dans les archives du tribunal de Bobigny que ce dossier a été retrouvé dix ans après par une magistrate à la retraite. Depuis 2019, Isabelle Théry s’est en effet lancée dans une recherche sur ces non-lieux un peu spéciaux, car sans coupable ni suspect, et ce dans les tribunaux du ressort de la cour d’appel de Paris. Et elle a ainsi mis au jour 247 dossiers de ce type sur environ quatre décennies. Le dossier Pichon ne répondait pas a priori de manière évidente aux critères de sélection du pôle de Nanterre, dédié plutôt, selon les textes fondateurs, aux « crimes sériels ou non élucidés » et « d’une particulière complexité ». La compétence de Nanterre a été étendue cependant à de nombreuses disparitions considérées comme criminelles et le dossier Pichon a été soumis parmi d’autres par Isabelle Théry au pôle « cold cases ».

Dix jours après la disparition de Valérie Pichon, un corps est découvert près de son domicile, mais aucun rapprochement n’est fait. Inexplicable

C’est ainsi que courant mai 2023, des policiers de la brigade criminelle mandatés par la juge Turquey se sont rendus près de l’ancien domicile de Valérie Pichon, allée Anatole-France à Clichy-sous-Bois et que tournant la tête, ils ont vu à quelques centaines de mètres la lisière d’un bois. Ils ont alors eu une idée simple pour des enquêteurs professionnels. Un officier de police judiciaire sait en effet que l’Office national des forêts conserve un registre de tous les événements remarquables, notamment les découvertes de cadavres. Bingo : le document d’archives transmis à la brigade criminelle mentionne bien la découverte mi-juin 2003, dix jours après la disparition de Valérie Pichon, du cadavre d’une jeune femme dont le signalement lui correspond. À l’époque, ont appris les policiers partis sur les traces du dossier, la découverte avait donné lieu à une enquête en recherche des causes de la mort et à une autopsie concluant à une surdose médicamenteuse par psychotropes. Et c’est le parquet de… Bobigny qui avait alors conduit la procédure, celui-là même qui, parallèlement, ouvrait une enquête préliminaire puis une information judiciaire sur la disparition de Valérie Pichon.

Aucun rapprochement n’avait cependant jamais été fait et le corps découvert dans le bois de Bondy a été enterré « sous X », dans une tombe anonyme de la commune voisine de Coubron. La décision paraissait d’autant plus hâtive qu’une clé de logement avait été retrouvée dans les poches de la morte, d’un modèle très peu courant qui, avec des vérifications élémentaires dans le voisinage immédiat du bois, aurait très probablement conduit au logement de Valérie Pichon. L’idée ne semble avoir effleuré personne.

Dix-neuf ans après, la juge Turquey a ordonné l’exhumation de la dépouille pour une expertise génétique, qui a confirmé l’identification de Valérie Pichon, ainsi que de nouvelles expertises toxicologiques. Il va falloir désormais s’attaquer à l’hypothèse du suicide. Selon sa famille, Valérie Pichon n’avait pas de tendance suicidaire à l’époque des faits, même s’il est fait état d’une tentative à l’adolescence. Sa mort pourrait-elle résulter d’une erreur dans l’administration de son traitement ? Ou pourrait-il s’agir d’un meurtre maquillé en suicide, de la part peut-être de ceux qui ont ensuite ont squatté son logement, se sont appropriés ses biens et son téléphone ? En 2005, en l’absence de cadavre, leurs interrogatoires n’avaient débouché sur aucune poursuite, même si leurs propos avaient paru fantaisistes. La brigade criminelle va sans doute repartir sur leurs traces.

C’est totalement incompréhensible, alors que les mêmes services enquêteurs et le même parquet étaient saisis des deux dossiers, qu’on n’ait pas même recherché une correspondance. Ça révèle des carences énormes.

L’avocate de la famille Pichon, Me Marine Allali, exprime son indignation et annonce qu’est envisagée une poursuite civile en indemnisation contre l’État, avec peut-être le fondement de « faute grave du service public de la justice ». L’avocate ne peut s’expliquer le déroulement des faits, dit-elle aux Jours : « C’est totalement incompréhensible, alors que les mêmes services enquêteurs et le même parquet étaient saisis des deux dossiers, qu’on n’ait pas même recherché une correspondance. Ça révèle des carences énormes. » Elle y voit peut-être une explication dérangeante. « Je pense que le fait que Valérie Pichon ait été schizophrène a beaucoup joué. On s’est dit peut-être qu’elle avait 37 ans, qu’elle était malade et avait pu aller n’importe où et qu’on n’allait pas s’embêter avec ça. » Ce préjugé à l’encontre des personnes souffrant de troubles psychiatriques est, selon l’avocate, très souvent constaté dans les procédures judiciaires. « Malades ou pas, ces gens sont des personnes humaines. Elles sont attendues quelque part. » Il demeurera de cette affaire dix-neuf ans de torture et de questions pour les parents de Valérie Pichon et ses deux sœurs, qui n’ont jamais abandonné les recherches. Le père est décédé ces derniers mois sans avoir rien su. La fille de la défunte a d’abord été placée en 2003 par les services sociaux, comme le veut la loi, et les grands-parents ont dû accomplir des procédures trois ans durant pour en obtenir la garde. Sollicitée par Les Jours, la famille n’a pas souhaité s’exprimer.

Il reste aussi de ce dossier un grand sentiment de malaise quant à l’institution pénale et ses failles béantes. Peut-être qu’à Bobigny, le facteur du sous-dimensionnement de l’appareil policier et judiciaire a-t-il été décisif. On ne compte plus, depuis deux décennies, les appels au secours de cette juridiction, isolée et donc complètement submergée dans un département d’1,6 million d’habitants, le plus pauvre du pays – et c’est désormais la perspective des Jeux olympiques de 2024 et de leur surcroît de travail que les magistrats redoutent.

Dans les tribunaux français, on doit toujours faire des choix pour les enquêtes et les poursuites et ce sont souvent les affaires jugées banales qui en pâtissent. Or, les disparitions se comptent chaque année par dizaines de milliers en France, et il est matériellement impossible de déclencher une enquête immédiate et approfondie à chaque signalement, d’autant qu’elles se résolvent très vite dans leur immense majorité. Restent cependant les cas où la personne ne revient pas et ne donne plus aucun signe de vie, laissant soupçonner un homicide, ou en tout cas un événement anormal. Ces dossiers, dont on évalue très grossièrement le nombre à environ 1 000 à 1 500 par an (il n’y a aucun état statistique clair), sont mal appréhendés par le système qui n’arrive pas à les distinguer de la masse du phénomène. Une association, Assistance et recherche de personnes disparues (ARPD), donne sur son site une bonne idée de l’ampleur du problème et se bat pour des réformes, qu’elle doit présenter lors d’une prochaine conférence de presse : une série de diligences obligatoires, la création et le développement des fichiers des personnes disparues et surtout l’inscription systématique au Fichier national des empreintes génétiques (Fnaeg) de l’ADN des personnes disparues ainsi que ceux des cadavres inconnus enterrés sous X, comme Valérie Pichon.

C’est le troisième sujet soulevé en effet par l’affaire : malgré une disposition récente, les empreintes génétiques des quelque 1 000 corps non identifiés mis au jour chaque année en France ne sont pas systématiquement l’objet de prélèvements, ni même de signalements aux procureurs. Il est donc matériellement tout à fait possible que la résolution d’une disparition attende dans le cimetière voisin, comme cela a été le cas pour Valérie Pichon. Sa famille va l’enterrer de nouveau dans les premières semaines de cet été 2023, en espérant que les questions qui subsistent sur sa mort ne partiront pas avec elle dans sa tombe.

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Message par Kassandra88 Mar 22 Aoû - 0:12

@Manor, merci
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Message par Manor Lun 28 Aoû - 13:10

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Bonjour, l'affaire Jennifer Mary transféré à Nanterre! Très bonne nouvelle

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Message par Pondyness Sam 9 Sep - 1:15

Les investigations relancées pour le meurtre d’un couple de touristes anglais dans les Côtes-d’Armor.

Le pôle national de Nanterre dédié aux affaires non élucidées (ou Cold Cases) indique à Ouest-France que des investigations sont relancées sur le double meurtre de Paul Bellion et Lorraine Glasby, retrouvés le mercredi 1er octobre 1986, ligotés et bâillonnés dans un champ de maïs près de Lanvallay (Côtes-d’Armor). L’enquête était close depuis 2006

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Message par Tristanduvar Dim 10 Sep - 23:01

Bonsoir,

Demain à paraître dans le Parisien, un article sur une jeune femme (autour de 25 ans) retrouvée assassinée le 15 septembre 2001 à Montfrin dans Gard, et toujours non identifiée....
La section de recherche dispose d'un ADN masculin depuis le début, probablement celui du coupable, hélas il ne correspond à personne dans le FNAEG.
Il y a peu, ils ont lancé une recherche via la parentèle, sans succès.
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Message par Manor Mar 12 Sep - 18:15

194505ŦPondyness a écrit:Les investigations relancées pour le meurtre d’un couple de touristes anglais dans les Côtes-d’Armor.

Le pôle national de Nanterre dédié aux affaires non élucidées (ou Cold Cases) indique à Ouest-France que des investigations sont relancées sur le double meurtre de Paul Bellion et Lorraine Glasby, retrouvés le mercredi 1er octobre 1986, ligotés et bâillonnés dans un champ de maïs près de Lanvallay (Côtes-d’Armor). L’enquête était close depuis 2006
Oui bon article, c'est curieux qu'ils n'aient pas parlé du lien avec Marie-Christine et André Van Herpen, d'ailleurs je me demande si cette affaire est en attente pour Nanterre.

Demain à paraître dans le Parisien, un article sur une jeune femme (autour de 25 ans) retrouvée assassinée le 15 septembre 2001 à Montfrin dans Gard, et toujours non identifiée....
La section de recherche dispose d'un ADN masculin depuis le début, probablement celui du coupable, hélas il ne correspond à personne dans le FNAEG.
Il y a peu, ils ont lancé une recherche via la parentèle, sans succès.
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Dans le Gard, une jeune femme tuée et non identifiée depuis vingt-deux ans : le mystère « Toutankhamon »
Depuis 2001, une jeune femme, surnommée du nom du pharaon égyptien par les enquêteurs car elle était momifiée lors de sa découverte, est enterrée dans le petit cimetière de Montfrin. Son meurtrier, qui l’a lardé de 19 coups de couteau, n’a jamais été retrouvé. Et pourtant de l’ADN existe, celui de la victime et celui du tueur.
« Depuis vingt-deux ans, je n’ai jamais vu personne se recueillir ici. L’inconnue est enterrée là », désigne l’employé communal qui travaille sous une chaleur caniculaire dans le petit cimetière de Montfrin (Gard). « D’habitude au bout de cinq ans, on met les restes d’un corps inconnu dans un ossuaire, mais là on se dit qu’un jour peut-être quelqu’un voudra venir. »
Le gardien du cimetière, lui, désigne deux bouquets de fleurs en plastique, « pour montrer qu’il y a une tombe et éviter que quelqu’un marche dessus ». La tombe de « l’inconnue » a changé de place il y a moins d’un an, elle se trouvait un peu plus loin, avec comme inscription « X » et « septembre 2001 », date de la découverte de son corps.
Âgée d’une vingtaine d’années
Depuis cette date, c’est le mystère qui enveloppe cette jeune femme dont les analyses ont prouvé qu’elle avait une vingtaine d’années. Autour de 25 ans « avec plus ou moins quatre ans », selon les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), un âge ensuite validé par une expertise dentaire.
« À cet âge, on manque obligatoirement à quelqu’un ; à un père, une mère, un frère, une amie. Elle n’était pas seule au monde, cette victime. Elle est peut-être étrangère car on a vérifié toutes les disparitions inquiétantes en France et rien n’a matché. Au début, on pensait rapidement avoir une identité, mais malgré nos recherches rien n’y a fait et les mois et les années ont passé sans parvenir à découvrir son identité », se souvient un ancien enquêteur aujourd’hui retraité, marqué par ce dossier criminel.
Retrouvée momifiée dans un champ
C’était le 15 septembre 2001, et depuis quatre jours le monde avait les yeux rivés sur les ruines des tours jumelles de New York. Depuis vingt-deux ans donc, l’énigme de celle que les enquêteurs de la section de recherches de Nîmes ont surnommée « Toutankhamon » perdure. Malgré le travail colossal des militaires, aucun nom n’a pu être donné à ce corps momifié retrouvé dans un champ.
Ce jour-là, un coup de fil à la gendarmerie indique qu’une personne en état de décomposition a été retrouvée dans un fossé qui longe un vignoble. Des traces de pneus font penser qu’elle a été déposée là, au milieu de la végétation. La veille, un viticulteur a trouvé une chaussure au milieu de la route. Une chaussure blanche particulière, une B-Two de taille 37, que les enquêteurs vont essayer de « faire parler », avec un talon haut à l’arrière, mais surélevée aussi à l’avant. Un modèle fabriqué à l’étranger et revendu par un grossiste du sud de la France à 5 000 exemplaires cette saison-là. Mais il s’avère impossible de remonter les traces de cette chaussure vendue sur les marchés.
Un agriculteur découvre le corps
Ce chemin en pierre près du corps, à l’extérieur du village de Montfrin, sur la route d’Avignon, est très rarement emprunté, il ne mène à rien, sauf aux vignes, et longe les voies SNCF. L’agriculteur y est passé quelques semaines auparavant sans rien remarquer, et il revient surveiller son raisin le 14 septembre 2001 quand il remarque cette chaussure au milieu du sentier. Il jette sa trouvaille un peu plus loin dans la garrigue sans penser que, le lendemain, il va découvrir la jeune femme morte au pied de ses vignes, en bordure de son terrain, et faire le lien.
Une jeune femme méconnaissable qui est restée à cet endroit plusieurs semaines durant l’été, dira le légiste sans pouvoir précisément dater la mort et déterminer si elle a été victime d’abus sexuels. Elle a reçu 19 coups de couteau, surtout au torse, des traces visibles notamment sur les vêtements qu’elle porte. Des prélèvements sont effectués, son ADN est isolé et exploité. De l’autre côté du sentier se trouve une grille de protection des voies SNCF, car le TGV file sur un petit monticule à 15 m au-dessus du corps. Un ADN masculin est également retrouvé, les enquêteurs pensent depuis tenir le meurtrier présumé.
Les cheveux auburn et un médicament rare
Sur la jeune femme aux cheveux auburn, il n’y a pas de papiers, aucun bijou, pas de montre et aucun élément permettant son identification ou d’imaginer sa nationalité. La victime mesurait entre 1,55 m et 1,60 m, elle portait un pantalon de type corsaire fendu sur les tibias, et de marque Celia, ainsi que des collants en mousse.
Les gendarmes font le tour des lieux de prostitution, il y en a quelques kilomètres plus loin, mais aucune femme n’a disparu cet été-là. Reste aux enquêteurs deux éléments intéressants. Le premier est la dentition et, là aussi, les enquêteurs vont se donner les moyens en publiant dans des journaux de dentistes et de prothésistes les particularités de Toutankhamon. Là encore, la piste mène à une impasse.
Les gendarmes ont également en leur possession un détail, un médicament délivré à l’époque en France uniquement à l’hôpital : la Ritaline. Les hôpitaux de l’Hexagone sont appelés à la rescousse, tout comme la la Sécurité sociale, mais si des vérifications sont effectuées, elles n’aboutissent à rien malgré une vingtaine de pistes exploitées.
Des vérifications ADN
Récemment, la section de recherches a repris le dossier et a demandé des vérifications notamment sur l’ADN et l’ADN de parentèle. Mais là encore le retour a été un échec. Les ADN de la victime et celui de son meurtrier présumé n’ont pas été révélés. Vingt-deux après sa découverte, Toutankhamon garde son terrible mystère…

Par contre le dossier n'est pas à Nanterre. Mais il y a plusieurs articles sortis ou qui vont paraître sur les enterrés sous x et c'est une bonne démarche. La "femme dans le tonneau" de Donon est en attente pour Nanterre notamment.

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Cellule Cold Case - Page 5 Empty Le mystère « Toutankhamon » ou l'inconnue de Montfrin

Message par Kassandra88 Mar 12 Sep - 18:47

On peut aussi retrouver cet article ici:
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Message par Manor Mar 12 Sep - 21:07

Oui je l'ai posté à nouveau pour sensibiliser un maximum de personnes

L'émission de l'heure du crime sur le meurtre de Jennifer Mary, qui est bien plus complète que la capsule postée plus haut
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Le transfert du dossier Maud Maréchal à Nanterre
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Message par Casta Ven 22 Sep - 19:17

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"Un an après la mise en place du pôle « cold cases » de Nanterre, des associations de victimes se sont réunies ce mercredi 1er mars 2023, dans son fief de Nanterre pour dresser un premier bilan et faire part de leurs demandes pour améliorer son efficacité."

"Nous nous heurtons encore dans tous les dossiers à une situation de concurrence entre gendarmerie et la police, qui rend très difficile la mise en œuvre de la politique du pôle ​, déplore Didier Seban."

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Message par Sourisverte Ven 22 Sep - 21:28

196085ŦCasta a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

"Un an après la mise en place du pôle « cold cases » de Nanterre, des associations de victimes se sont réunies ce mercredi 1er mars 2023, dans son fief de Nanterre pour dresser un premier bilan et faire part de leurs demandes pour améliorer son efficacité."

"Nous nous heurtons encore dans tous les dossiers à une situation de concurrence entre gendarmerie et la police, qui rend très difficile la mise en œuvre de la politique du pôle ​, déplore Didier Seban."

La concurrence entre gendarmerie et police a notamment été un fiasco total dans l’affaire Dutroux.
C’en est suivi, quelques mois plus tard, à la dissolution de la gendarmerie en Belgique!
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Message par Casta Ven 22 Sep - 22:03

Oui, Sourisverte

Il y a eu fusion de la police communale, la police judiciaire et la gendarmerie nationale pour créer une police fédérale (au niveau national) et une police locale (au niveau des communes).

Je me demande parfois si la France ne pourrait pas s'inspirer d'une réforme de ce type.


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Message par Sourisverte Ven 22 Sep - 22:21

196100ŦCasta a écrit:Oui, Sourisverte

Il y a eu fusion de la police communale, la police judiciaire et la gendarmerie nationale pour créer une police fédérale (au niveau national) et une police locale (au niveau des communes).

Je me demande parfois si la France ne pourrait pas s'inspirer d'une réforme de ce type.


En gros oui c’est cela, et la fed travaille en collaboration avec la communale
Une refonte en France serait sans doute la bienvenue en effet
Sourisverte
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Message par Kassandra88 Sam 23 Sep - 8:59

Cet article date de mars 2023.
J'espère que les choses ont changé depuis.

Deux parquets bloquent les dossiers dans leur chemin vers le pôle cold case, se désole Didier Seban. Le parquet de Reims, qui s’oppose à la transmission à Nanterre du dossier Kameugne, pour lequel il estime que « le caractère d’homicide n’est pas prouvé ». Idem en Saône-et-Loire. Marie-Rose Blétry, mère de Christelle Blétry, assassinée par Pascal Jardin en 1996 et porte-parole de l’association Christelle, déplore le manque d’avancée dans certains dossiers tels que l’affaire Carole Soltyziac, tuée et violée en 1990, dans le bois de Rozelay, près de Montceau-les-Mines, ou encore l’affaire Virginie Bluzet, retrouvée morte à en 1997 à Verdun-sur-le-Doubs. « Le temps passe, les familles sont fatiguées d’attendre, ce n’est plus entendable », note-t-elle. Dans le département,  aucun enquêteur ne travaille sur ces dossiers ​, continue Didier Seban.

Douter que Stéphane Kameugne n'a pas été victime d'un homicide ... Evil or Very Mad

Je retiens aussi Il va falloir faire une proposition de loi pour que les familles puissent faire appel ​de la décision de ne pas transférer les affaires au pôle cold cases.
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Message par Kassandra88 Sam 23 Sep - 9:09

196100ŦCasta a écrit:Oui, Sourisverte

Il y a eu fusion de la police communale, la police judiciaire et la gendarmerie nationale pour créer une police fédérale (au niveau national) et une police locale (au niveau des communes).

Je me demande parfois si la France ne pourrait pas s'inspirer d'une réforme de ce type.


Bonjour,
En Belgique, police et gendarmerie opéraient sur les mêmes territoires. En France, les villes pour la police et les gendarmes pour les campagnes.
La refonte des deux corps de police a méchamment modifié le statut des ex gendarmes qui était bien plus avantageux que celui des policiers. (salaire, départ à la retraite ...). Dans ces cas là, on nivèle par le bas.
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Message par Casta Sam 23 Sep - 11:56

Oui, Kassandra, en effet.

En France, la gendarmerie opère sur 95 % de la surface du territoire, et la police sur 5% de la surface seulement, les zones urbaines qui regroupent à elles seules 80% de la population française.

Ces deux forces remplissent grosso modo les mêmes missions (sécurité des personnes, des biens et des institutions, maîtrise des flux migratoires, lutte contre le travail clandestin, lutte contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue, protection du pays contre la menace extérieure et le terrorisme, maintien de l'ordre public).

Une des différences notables entre ces deux forces, c'est que les gendarmes font partie de l'armée et à ce titre sont logés dans des casernes, le plus souvent très proches du lieu où ils exercent leurs missions, donc proches aussi des habitants concernés par leurs missions.

Cette particularité peut avoir des incidences en cas de mission d'enquête criminelle, dans la mesure où dans le cadre d'enquêtes (concernant des délits ou des crimes) il peut y avoir une plus grande proximité entre des gendarmes et les protagonistes concernés par une affaire.

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