Désormais on sait qui il était clap 2
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Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Je vois les deux dans ce même article.
Ceux qui ont vu ses compte FB peuvent-ils nous éclairer ?
Sur son compte TW, son nom est en majuscules.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Un forumeur nous a dit que le père d'un de ses amis, ancien garde républicain à la retraite, avait été convoqué en mars 2020 pour son prélèvement ADN.
Je suppose que le premier confinement, puis les vacances judiciaires ont du nettement décaler toutes ces opérations.
Je suppose que le premier confinement, puis les vacances judiciaires ont du nettement décaler toutes ces opérations.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
En lisant cet article de Patricia Tourancheau sur "la profileuse Belge" (dans Les Jours) il m'est venu à l'esprit l'idée que Irmgard Müller aurait, pour quelque raison ou autre, inventer elle-même le nom de Elie Lauringe/Louringe. Par simple conjecture (peut-être même basculant inconsciemment vers les confins de la fantasme) je pense qu'elle pourrait elle aussi avoir des raisons pour couvrir d'anonymat quelqu'un avec qui elle avait entré en rapport, ceci peut-être pas entièrement en concordance avec sa propre volonté.
Dernière édition par Mioche Mannetje le Mer 6 Oct 2021 - 18:19, édité 1 fois (Raison : la langue française me pose des difficultés)
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
S'il est confirmé que c'est bien lui sur la photo de classe de 1977, alors le PR de Luc était bien extrêmement ressemblant. Sur la photo de 2007 il ressemble aussi beaucoup plus au Grêlé tel qu'on le connaît. J'ai hâte de voir les photos en 1986. D'ailleurs, à ce sujet, un forumeur l'a probablement trouvé sur une photo d'un stage d'équitation (allez voir le fil sur les liens avec la Garde Républicaine).
--
Bien vu pour la rue Rubens à Gravelines. Et si le 13 rue Rubens avait simplement été son adresse... mais pas à Paris ?? J'espère que la PJ avait eu l'idée de chercher dans d'autres villes quand même.
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Bien vu pour la rue Rubens à Gravelines. Et si le 13 rue Rubens avait simplement été son adresse... mais pas à Paris ?? J'espère que la PJ avait eu l'idée de chercher dans d'autres villes quand même.
Metsec
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
L'article du Détective avec quelques erreurs déjà signalées:
L'AFFAIRE DU "GRÊLÉ" ENFIN ÉLUCIDÉE !
TUEURS EN SÉRIE
Le 06/10/2021
Partager cette enquête :
Depuis plusieurs jours, l’enquêtrice de la PJ de Montpellier appelle la liste de noms à la chaîne. Ce vendredi 24 septembre, elle compose le numéro d’un certain François Verove, un gendarme en retraite de La Grande-Motte, dans l’Hérault. Le dialogue est bref.
— Monsieur François Verove ?
— Oui, c’est moi…
La policière lui explique qu’il doit être auditionné dans le cadre d’une vieille affaire criminelle des années 80, à l’époque où il exerçait à Paris. Sans lui donner plus de précisions, elle ajoute qu’à l’issue de l’interrogatoire son ADN sera prélevé.
— Ça ne prendra que cinq minutes,
le rassure-t-elle.
À l’autre bout du fil, François Verove reste sans voix. Il n’est qu’un nom parmi les 800 de la liste, tous des anciens gendarmes, pour la plupart en retraite. Tous reçoivent la même convocation. Pourquoi ? La juge d’instruction Nathalie Turquey a repris le dossier du « Grêlé », ce mystérieux tueur et violeur en série qui semait la terreur dans la capitale entre 1986 et 1994. Et elle a de bonnes raisons de penser que le monstrueux criminel, jamais identifié, portait à l’époque l’uniforme bleu marine…
1. DES CRIMES ABOMINABLES
5 mai 1986. À l’entrée d’un débarras sordide, au fond d’un parking souterrain, les policiers de la Crim’ sont scotchés par l’horreur. Cécile Bloch, 11 ans, gît à plat ventre sur un bout de moquette sale, à moitié nue, allongée au milieu des gravats et de ses cahiers d’école. Elle porte des striures sur les poignets et autour du cou ainsi qu’une plaie d’arme blanche sous le cœur. Son assassin l’a poignardée et étranglée après l’avoir violée…
L’enquête démarre pied au plancher. En partant travailler ce matin-là, les parents de la petite se rappellent avoir croisé un individu louche dans l’ascenseur de leur immeuble, au 116, rue Petit, dans le 19e arrondissement. Le grand frère, Luc, l’a vu lui aussi.
— En partant en cours à 8 h 20, je suis tombé sur ce type dans l’ascenseur, raconte en substance Luc, un étudiant en biologie. Il était grand, cheveux châtains courts, 25-30 ans environ, genre routard en vieux jean et baskets. Il avait le visage grêlé, peut-être par de vieilles traces d’acné, et des grosses mains carrées. Quand je suis sorti au rez-de-chaussée, il avait déjà enclenché le bouton du niveau - 2. Il m’a dit : « J’espère que vous passerez une bonne journée. » Ça m’a paru bizarre. C’était une politesse exagérée, excessive.
Vraisemblablement, c’est donc cet homme que sa petite sœur aurait croisé, vingt-cinq minutes plus tard, en partant au collège. Le type l’a coincée dans l’ascenseur, l’a entraînée au 3e sous-sol, via un petit escalier en colimaçon. On connaît l’épouvantable suite.
L’HOMME A FAIT PREUVE DE SANG-FROID
Avec des éléments si précis, le chef de groupe Bernard Pasqualini s’imagine d’emblée que l’affaire sera vite résolue. Il fait réaliser un portrait-robot du suspect, aussitôt surnommé « le Grêlé » en raison de ses joues abîmées. L’autopsie permet en outre d’isoler un peu de son sperme et de déterminer son groupe sanguin, A+. L’inspecteur note également que l’homme a fait preuve d’un sang-froid étonnant et d’une organisation quasi militaire. Pour être sûr de son coup, il avait mis l’autre ascenseur hors service en le bloquant avec une allumette ! Le signalement du suspect est diffusé dans toute la France. Mais ça ne va pas suffire.
SON TUEUR L’A TORTURÉ PUIS ÉTRANGLÉ
29 avril 1987. Dans un appartement de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, les policiers du 4e arrondissement découvrent deux cadavres. Gilles Politi, un mécanicien d’Air France de 38 ans, gît en travers de son lit, poignets et chevilles attachés dans le dos. Son tueur l’a torturé puis étranglé avec des cravates, en serrant son nœud mortel à l’aide d’un tisonnier. Une vieille technique militaire, dite du « garrot espagnol ». Mais il ne s’est pas arrêté là. Dans la chambre des enfants se trouve le cadavre de la jeune fille au pair, une Allemande de 20 ans, Irmgard Müller. La pauvre fille, complètement nue, a les bras attachés aux montants du lit superposé. Son bourreau l’a torturée en lui brûlant le dessous d’un sein à la cigarette, puis il l’a étranglée avec une ceinture de peignoir, avant de l’égorger.
Interrogée, la gardienne de l’immeuble dit avoir croisé ce matin-là un grand brun d’environ 25 ans dans l’escalier, assez négligé, en jean et baskets. Elle n’a pas fait attention à ses traits, mais elle se souvient de ses grosses mains.
LES POLICIERS TIENNENT BIENTÔT UNE PISTE
Les policiers tiennent bientôt une piste : La jeune fille au pair tenait un journal intime dans lequel elle notait le nom et l’adresse de tous ses amants, avec un commentaire sur chacune de leurs performances sexuelles. Un seul n’a pas eu l’air de lui plaire, un certain Elie Lauringe, noté « nul au lit ». Est-il revenu se venger d’avoir été moqué ? Les enquêteurs ne trouvent aucune trace de ce nom nulle part. Ils se rendent alors à l’adresse accolée à l’amant médiocre, 13, rue Rubens, un immeuble du 13e arrondissement. Et là, surprise : il s’agit d’un local désaffecté, longtemps loué par la préfecture de police pour photographier les jeunes recrues. Pourquoi le type a-t-il donné cette adresse ? Comment la connaissait-il ?
Les policiers vont ensuite recenser six autres viols de gamine (plus quelques tentatives avortées) portant la signature du « Grêlé ». Avec un scénario désormais rodé : l’homme aborde ses petites victimes, souvent à la sortie de l’école, en brandissant une carte tricolore sous le nez.
— Police ! J’enquête sur des fugueuses. Je vais devoir vous raccompagner chez vous et vous fouiller…
LES VICTIMES DÉCRIVENT LE MÊME HOMME
Lorsque la gamine se laisse faire, le piège se referme. Le sadique sonne chez elle, et, s’il n’y a personne, il l’entraîne à l’intérieur, la ligote et la viole. Les victimes décrivent toutes le même homme : brun, les joues « bizarres », en jean et basket. Détail troublant, l’une d’elles précise qu’il portait sur lui un talkie-walkie et, surtout, un holster de cuir. Or personne n’a ce genre d’équipement, sinon les forces de l’ordre.
Un soir, le Grêlé s’invite dans une soirée d’ados, s’éternise jusqu’à l’aube et viole une des filles avant de s’éclipser. Interrogés, les fêtards se rappellent que l’homme s’était vanté d’avoir bossé dans une colonie de vacances avec « des jeunes de la gendarmerie ». Puis, le 29 juin 1994, il frappe à nouveau. Une dernière fois. Alors qu’il conduit dans la campagne de Mitry-Mory, en Seine-et-Marne, le sadique repère une petite métisse de 11 ans sur son vélo. Il s’arrête, lui exhibe sa carte tricolore, la neutralise avec une vraie paire de menottes métalliques, l’embarque. Puis il l’emmène dans une ferme isolée, où il la déshabille, lui montre la couverture d’une bande dessinée sadomaso et la viole. Mais, du haut de ses 11 ans, la fillette a déjà son caractère.
— Vous n’avez pas une femme pour faire ça ? lui demande-t-elle en se relevant, sur un ton méprisant.
— Si, je suis marié, confesse-t-il, penaud.
Puis il s’enfuit. La petite victime racontera que le violeur avait « une odeur de nature » et que sa voiture, une Volvo 340 blanche, sentait « un peu » le « chien ». Les enquêteurs lui présentent une série de photos. Elle désigne sans hésiter le portrait-robot du Grêlé. Un policier note alors que le crime s’est déroulé non loin d’un terrain d’entraînement du Raid et qu’il y a dans les parages un établissement sous surveillance des gendarmes…
2. L'ODIEUX SOUPÇON : FLIC OU GENDARME ?
Au terme de cette effrayante série de trois meurtres et six viols (a minima), les enquêteurs sont plus que perplexes. En dépit de tous les témoignages recueillis, des nombreux indices accumulés, des milliers de procès-verbaux qui s’amassent dans le dossier, ils n’ont toujours pas la moindre piste sérieuse. Au 36, quai des Orfèvres, le portrait-robot du Grêlé semble narguer son monde. Ce type a-t-il une chance insolente, pour réussir à s’en tirer à chaque fois ? Mais les hommes de la Crim’ ont malgré tout une intuition, désormais bien enracinée. Avec son organisation, son assurance et sa manie de se présenter comme policier, le tueur pourrait bien en être un, de policier ! Ou alors un gendarme. Ou alors un type qui rêvait de porter l’uniforme et n’y est pas parvenu…
EST-IL MORT ? EN PRISON ? RANGÉ ?
Patiemment, les enquêteurs épluchent les listes des candidats refusés au concours de la police, des recalés du Raid, des militaires signalés comme louches et même des agents de sécurité. En vain. Les années passent et le Grêlé ne fait plus parler de lui. Est-il mort ? En prison pour un autre crime ? Ou tout simplement rangé ?
En mai 2015, une nouvelle juge d’instruction – la neuvième depuis le début ! – se voit confier le dossier. Nathalie Turquey n’est pas une débutante. Cette petite rousse élégante a déjà instruit plusieurs grosses affaires, comme celle des saboteurs de Tarnac. Elle s’imprègne des rapports d’enquête et en arrive à la même conclusion : le faux policier en est peut-être un vrai. Mais, comme plusieurs enquêteurs, la magistrate penche davantage pour un gendarme. Pourquoi ? À cause du viol de Mitry-Mory, survenu en pleine zone de gendarmerie, et à cette odeur de terre dans la voiture, décrite par la petite victime. La campagne, c’est plutôt le terrain des gendarmes. À cause, aussi, de la proximité immédiate d’une caserne, sur le lieu d’un viol. Et puis s’il était vraiment flic, se présenterait-il comme tel devant ses proies, au risque de livrer un indice précieux pour le retrouver ?
Nathalie Turquey se met donc en tête de retrouver un homme d’une cinquantaine d’années au moins, qui aurait été gendarme en région parisienne entre 1986 et 1994 et aurait possédé une Volvo ou une voiture de couleur claire. La direction de la gendarmerie nationale lui remet la liste des militaires pouvant répondre à ces critères. Il y en a un peu moins de 800, désormais disséminés dans toute la France. La magistrate décide alors de les faire interroger un par un et, surtout, de prélever leur ADN. C’est dans ces circonstances que le 24 septembre dernier, on l’a vu, une enquêtrice de Montpellier appelle François Verove à La Grande-Motte. Au téléphone, le gendarme en retraite n’a aucune réaction particulière. Il prend note de sa convocation, et promet de se présenter.
3. UN TYPE EXEMPLAIRE
Si les proches de François Verove apprenaient qu’on le soupçonne d’être un tueur en série, ils éclateraient sans doute de rire. Car, en apparence, ce père de famille de 59 ans a tout du citoyen exemplaire. Ancien maréchal des logis dans la Garde républicaine, il a toujours aimé l’ordre et le son du clairon. Marié à une jolie blonde prénommée Christelle*, il a profité de sa retraite militaire pour émigrer dans le Sud et rempiler dans la police, à la brigade des mineurs. Il était notamment chargé de prendre les dépositions d’enfants victimes de violences, physiques ou sexuelles. Puis, dans un peloton motocycliste où il fait équipe avec une jeune collègue. Celle-ci s’amuse de ses postures rigides et de son côté « très carré », typique de l’ancien gendarme. Mais un jour, en poursuivant l’auteur d’un délit, sa moto le flanque dans un fossé. Résultat : une sévère blessure à la jambe, impossible à opérer, à cause d’un staphylocoque. Cet accident précipite la fin à sa carrière… François Verove se reconvertit comme conseiller municipal à Prades-le-Lez, où il se distingue par ses comptes rendus précis, bourrés de statistiques. L’homme déménage ensuite rue des Goélands à La Grande-Motte, dans une belle maison blanche avec piscine, à deux pas de la plage. Le hasard veut qu’elle ait appartenu à un notaire, assassiné d’un coup de carabine par le fils d’une vieille dame, sur fond de querelles d’héritage. François Verove aspire à plus de calme. Grand-père comblé, il y mène une vie tranquille, entre dépannages informatiques des voisins, balades à vélo et barbecues avec les copains.
CE COUP FIL SIGNE POUR LUI LA FIN
Cette convocation de la PJ le prend-il de court ? En tout cas, il n’en laisse rien paraître. Mais ce coup fil, il le sait, signe pour lui la fin de décennies de mensonges. Le Grêlé, c’est lui, et les tests ADN ne pardonnent pas… L’heure des comptes a sonné. Il faut imaginer le cataclysme dans la tête cet homme respecté, estimé et qui s’apprête à tout perdre, peut-être jusqu’à l’amour des siens. Envisage-t-il la fuite ? Il vide en tout cas ses comptes en banque. Mais il est bien placé pour savoir que, sans l’aide d’un réseau mafieux, toute cavale au long cours est aujourd’hui impossible. Le dernier week-end de septembre, François Verove est encore aperçu avec sa femme dans les rues de La Grande-Motte, souriant au guidon de son gros vélo électrique noir. Mais, derrière son calme apparent, c’est plus qu’une tempête qui se joue dans les profondeurs de son âme.
4. LA FUITE DANS LA MORT
Le lundi 27 septembre, dans l’après-midi, François Verove part de chez lui à vélo, soi-disant pour régler un problème de clé dans une petite maison qu’il loue aux vacanciers. En fin de journée, ne le voyant pas rentrer, sa femme s’inquiète. Elle le cherche partout. En vain. Son portable est sur messagerie…
LA MÈRE ET LES DEUX ENFANTS S’ACTIVENT
Le lendemain, les deux enfants du couple, Sergine*, elle-même policière à Paris, et Charles*, qui travaille en Ardèche, rejoignent leur mère en catastrophe. Tous ensemble, ils interrogent les connaissances de leur père, et sillonnent les endroits où il a ses habitudes. Sans succès. Puis dans la nuit, Sergine, bien inspirée, consulte les derniers mails qu’il a échangés. Elle découvre que son père a loué un logement Airbnb au Grau-du-Roi, à une dizaine de kilomètres de chez lui. Pourquoi ?
Le mercredi matin, la mère et ses deux enfants se rendent à l’adresse indiquée, une petite maison située rue de la Rotonde. La maison semble vide. Par acquit de conscience, Charles emprunte toutefois une échelle à un voisin, et franchit le mur pour accéder à la courette arrière. Il jette œil par la porte vitrée de la cuisine. Il aperçoit le vélo de son père, posé contre le mur. Et alerte aussitôt les secours…
Dès lors, tout va très vite. Les pompiers forcent la porte. Dans la pièce principale, surmontée d’une mezzanine, un homme est affalé sur le canapé. Mort. À côté de lui, des médicaments et une bouteille d’alcool. Le suicide ne fait guère de doute. Il y a une lettre posée à côté du cadavre. Arrivés dans la foulée, les policiers en parcourent les premières lignes et alertent aussitôt le commissariat.
DU JAMAIS VU POUR UN « SIMPLE » SUICIDE
Quelques minutes plus tard, la petite rue est bouclée. Du jamais vu pour un « simple » suicide. À l’intérieur du logement, les officiers de police se repassent le document de main en main. Une véritable bombe ! Dans cette lettre posthume, adressée à sa femme, François Verove explique qu’il est « recherché par la police ». Sans jamais employer le terme « Grêlé », il reconnaît être « un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu’à la fin des années 90 ». Mais les dates parlent d’elles-mêmes. « Je n’étais pas bien dans ma vie, ajoute-t-il. Tu as décelé des choses chez moi quand j’étais plus jeune… Je me suis pris en main, j’ai suivi une psychothérapie et je n’ai plus rien fait depuis 1997… Je pense à toi, aux enfants et aux familles des victimes. » Sur un Post-it, le mort a joint une petite note, à l’intention des secours. « Si je suis dans le coma, ne me réanimez pas. »
LES TESTS GÉNÉTIQUES CONFIRMENT
Dès le jeudi matin, les tests ADN lèvent les derniers doutes. François Verove était bien « le Grêlé », un des criminels les plus recherchés de France. Tous ceux qui le connaissaient sont stupéfaits.
— J’ai l’impression d’être dans un mauvais film, lâche un voisin. Celui que je croyais être le meilleur des gars était en fait un tueur en série !
La famille, elle, est anéantie. Le soir même, notre reporter croise Christel et sa fille, devant leur maison de la rue des Goélands. Lorsque le journaliste sort sa carte de presse, la mère de famille arrache l’étiquette « Verove » de sa boîte aux lettres, et rentre précipitamment.
— Dégagez ! hurle Sergine, avant de s’excuser.
CE N’EST PAS LA FIN DE L’AFFAIRE
Personne n’était au courant de rien. À la Crim’, à Paris, la surprise n’est pas moins grande. Il aura fallu trente-cinq ans et ce coup de théâtre inattendu pour pouvoir enfin décrocher le fameux portrait-robot jauni des bureaux. Mais, pour les policiers, ce n’est pas la fin de l’affaire. Plutôt un nouveau début. Il va maintenant falloir vérifier ce que Verove a fait depuis 1994. Un travail colossal qui devrait durer des années.
— On l’a tellement cherché, souffle le commissaire Bernard Pasqualini, soulagé. Maintenant qu’on a son identité, on va pouvoir retracer son parcours… En vérité, l’affaire commence réellement maintenant.
Au centre des interrogations : la période 1994-1997, entre le dernier méfait connu du Grêlé et sa retraite criminelle annoncée… Trois années mystérieuses qui pourraient encore se révéler bien noires. Enquête à suivre.
*Les prénoms ont été modifiés.
Une enquête de Mathieu Fourquet, Christophe Guerra et Sébastien Devaud
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L'AFFAIRE DU "GRÊLÉ" ENFIN ÉLUCIDÉE !
TUEURS EN SÉRIE
Le 06/10/2021
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Depuis plusieurs jours, l’enquêtrice de la PJ de Montpellier appelle la liste de noms à la chaîne. Ce vendredi 24 septembre, elle compose le numéro d’un certain François Verove, un gendarme en retraite de La Grande-Motte, dans l’Hérault. Le dialogue est bref.
— Monsieur François Verove ?
— Oui, c’est moi…
La policière lui explique qu’il doit être auditionné dans le cadre d’une vieille affaire criminelle des années 80, à l’époque où il exerçait à Paris. Sans lui donner plus de précisions, elle ajoute qu’à l’issue de l’interrogatoire son ADN sera prélevé.
— Ça ne prendra que cinq minutes,
le rassure-t-elle.
À l’autre bout du fil, François Verove reste sans voix. Il n’est qu’un nom parmi les 800 de la liste, tous des anciens gendarmes, pour la plupart en retraite. Tous reçoivent la même convocation. Pourquoi ? La juge d’instruction Nathalie Turquey a repris le dossier du « Grêlé », ce mystérieux tueur et violeur en série qui semait la terreur dans la capitale entre 1986 et 1994. Et elle a de bonnes raisons de penser que le monstrueux criminel, jamais identifié, portait à l’époque l’uniforme bleu marine…
1. DES CRIMES ABOMINABLES
5 mai 1986. À l’entrée d’un débarras sordide, au fond d’un parking souterrain, les policiers de la Crim’ sont scotchés par l’horreur. Cécile Bloch, 11 ans, gît à plat ventre sur un bout de moquette sale, à moitié nue, allongée au milieu des gravats et de ses cahiers d’école. Elle porte des striures sur les poignets et autour du cou ainsi qu’une plaie d’arme blanche sous le cœur. Son assassin l’a poignardée et étranglée après l’avoir violée…
L’enquête démarre pied au plancher. En partant travailler ce matin-là, les parents de la petite se rappellent avoir croisé un individu louche dans l’ascenseur de leur immeuble, au 116, rue Petit, dans le 19e arrondissement. Le grand frère, Luc, l’a vu lui aussi.
— En partant en cours à 8 h 20, je suis tombé sur ce type dans l’ascenseur, raconte en substance Luc, un étudiant en biologie. Il était grand, cheveux châtains courts, 25-30 ans environ, genre routard en vieux jean et baskets. Il avait le visage grêlé, peut-être par de vieilles traces d’acné, et des grosses mains carrées. Quand je suis sorti au rez-de-chaussée, il avait déjà enclenché le bouton du niveau - 2. Il m’a dit : « J’espère que vous passerez une bonne journée. » Ça m’a paru bizarre. C’était une politesse exagérée, excessive.
Vraisemblablement, c’est donc cet homme que sa petite sœur aurait croisé, vingt-cinq minutes plus tard, en partant au collège. Le type l’a coincée dans l’ascenseur, l’a entraînée au 3e sous-sol, via un petit escalier en colimaçon. On connaît l’épouvantable suite.
L’HOMME A FAIT PREUVE DE SANG-FROID
Avec des éléments si précis, le chef de groupe Bernard Pasqualini s’imagine d’emblée que l’affaire sera vite résolue. Il fait réaliser un portrait-robot du suspect, aussitôt surnommé « le Grêlé » en raison de ses joues abîmées. L’autopsie permet en outre d’isoler un peu de son sperme et de déterminer son groupe sanguin, A+. L’inspecteur note également que l’homme a fait preuve d’un sang-froid étonnant et d’une organisation quasi militaire. Pour être sûr de son coup, il avait mis l’autre ascenseur hors service en le bloquant avec une allumette ! Le signalement du suspect est diffusé dans toute la France. Mais ça ne va pas suffire.
SON TUEUR L’A TORTURÉ PUIS ÉTRANGLÉ
29 avril 1987. Dans un appartement de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, les policiers du 4e arrondissement découvrent deux cadavres. Gilles Politi, un mécanicien d’Air France de 38 ans, gît en travers de son lit, poignets et chevilles attachés dans le dos. Son tueur l’a torturé puis étranglé avec des cravates, en serrant son nœud mortel à l’aide d’un tisonnier. Une vieille technique militaire, dite du « garrot espagnol ». Mais il ne s’est pas arrêté là. Dans la chambre des enfants se trouve le cadavre de la jeune fille au pair, une Allemande de 20 ans, Irmgard Müller. La pauvre fille, complètement nue, a les bras attachés aux montants du lit superposé. Son bourreau l’a torturée en lui brûlant le dessous d’un sein à la cigarette, puis il l’a étranglée avec une ceinture de peignoir, avant de l’égorger.
Interrogée, la gardienne de l’immeuble dit avoir croisé ce matin-là un grand brun d’environ 25 ans dans l’escalier, assez négligé, en jean et baskets. Elle n’a pas fait attention à ses traits, mais elle se souvient de ses grosses mains.
LES POLICIERS TIENNENT BIENTÔT UNE PISTE
Les policiers tiennent bientôt une piste : La jeune fille au pair tenait un journal intime dans lequel elle notait le nom et l’adresse de tous ses amants, avec un commentaire sur chacune de leurs performances sexuelles. Un seul n’a pas eu l’air de lui plaire, un certain Elie Lauringe, noté « nul au lit ». Est-il revenu se venger d’avoir été moqué ? Les enquêteurs ne trouvent aucune trace de ce nom nulle part. Ils se rendent alors à l’adresse accolée à l’amant médiocre, 13, rue Rubens, un immeuble du 13e arrondissement. Et là, surprise : il s’agit d’un local désaffecté, longtemps loué par la préfecture de police pour photographier les jeunes recrues. Pourquoi le type a-t-il donné cette adresse ? Comment la connaissait-il ?
Les policiers vont ensuite recenser six autres viols de gamine (plus quelques tentatives avortées) portant la signature du « Grêlé ». Avec un scénario désormais rodé : l’homme aborde ses petites victimes, souvent à la sortie de l’école, en brandissant une carte tricolore sous le nez.
— Police ! J’enquête sur des fugueuses. Je vais devoir vous raccompagner chez vous et vous fouiller…
LES VICTIMES DÉCRIVENT LE MÊME HOMME
Lorsque la gamine se laisse faire, le piège se referme. Le sadique sonne chez elle, et, s’il n’y a personne, il l’entraîne à l’intérieur, la ligote et la viole. Les victimes décrivent toutes le même homme : brun, les joues « bizarres », en jean et basket. Détail troublant, l’une d’elles précise qu’il portait sur lui un talkie-walkie et, surtout, un holster de cuir. Or personne n’a ce genre d’équipement, sinon les forces de l’ordre.
Un soir, le Grêlé s’invite dans une soirée d’ados, s’éternise jusqu’à l’aube et viole une des filles avant de s’éclipser. Interrogés, les fêtards se rappellent que l’homme s’était vanté d’avoir bossé dans une colonie de vacances avec « des jeunes de la gendarmerie ». Puis, le 29 juin 1994, il frappe à nouveau. Une dernière fois. Alors qu’il conduit dans la campagne de Mitry-Mory, en Seine-et-Marne, le sadique repère une petite métisse de 11 ans sur son vélo. Il s’arrête, lui exhibe sa carte tricolore, la neutralise avec une vraie paire de menottes métalliques, l’embarque. Puis il l’emmène dans une ferme isolée, où il la déshabille, lui montre la couverture d’une bande dessinée sadomaso et la viole. Mais, du haut de ses 11 ans, la fillette a déjà son caractère.
— Vous n’avez pas une femme pour faire ça ? lui demande-t-elle en se relevant, sur un ton méprisant.
— Si, je suis marié, confesse-t-il, penaud.
Puis il s’enfuit. La petite victime racontera que le violeur avait « une odeur de nature » et que sa voiture, une Volvo 340 blanche, sentait « un peu » le « chien ». Les enquêteurs lui présentent une série de photos. Elle désigne sans hésiter le portrait-robot du Grêlé. Un policier note alors que le crime s’est déroulé non loin d’un terrain d’entraînement du Raid et qu’il y a dans les parages un établissement sous surveillance des gendarmes…
2. L'ODIEUX SOUPÇON : FLIC OU GENDARME ?
Au terme de cette effrayante série de trois meurtres et six viols (a minima), les enquêteurs sont plus que perplexes. En dépit de tous les témoignages recueillis, des nombreux indices accumulés, des milliers de procès-verbaux qui s’amassent dans le dossier, ils n’ont toujours pas la moindre piste sérieuse. Au 36, quai des Orfèvres, le portrait-robot du Grêlé semble narguer son monde. Ce type a-t-il une chance insolente, pour réussir à s’en tirer à chaque fois ? Mais les hommes de la Crim’ ont malgré tout une intuition, désormais bien enracinée. Avec son organisation, son assurance et sa manie de se présenter comme policier, le tueur pourrait bien en être un, de policier ! Ou alors un gendarme. Ou alors un type qui rêvait de porter l’uniforme et n’y est pas parvenu…
EST-IL MORT ? EN PRISON ? RANGÉ ?
Patiemment, les enquêteurs épluchent les listes des candidats refusés au concours de la police, des recalés du Raid, des militaires signalés comme louches et même des agents de sécurité. En vain. Les années passent et le Grêlé ne fait plus parler de lui. Est-il mort ? En prison pour un autre crime ? Ou tout simplement rangé ?
En mai 2015, une nouvelle juge d’instruction – la neuvième depuis le début ! – se voit confier le dossier. Nathalie Turquey n’est pas une débutante. Cette petite rousse élégante a déjà instruit plusieurs grosses affaires, comme celle des saboteurs de Tarnac. Elle s’imprègne des rapports d’enquête et en arrive à la même conclusion : le faux policier en est peut-être un vrai. Mais, comme plusieurs enquêteurs, la magistrate penche davantage pour un gendarme. Pourquoi ? À cause du viol de Mitry-Mory, survenu en pleine zone de gendarmerie, et à cette odeur de terre dans la voiture, décrite par la petite victime. La campagne, c’est plutôt le terrain des gendarmes. À cause, aussi, de la proximité immédiate d’une caserne, sur le lieu d’un viol. Et puis s’il était vraiment flic, se présenterait-il comme tel devant ses proies, au risque de livrer un indice précieux pour le retrouver ?
Nathalie Turquey se met donc en tête de retrouver un homme d’une cinquantaine d’années au moins, qui aurait été gendarme en région parisienne entre 1986 et 1994 et aurait possédé une Volvo ou une voiture de couleur claire. La direction de la gendarmerie nationale lui remet la liste des militaires pouvant répondre à ces critères. Il y en a un peu moins de 800, désormais disséminés dans toute la France. La magistrate décide alors de les faire interroger un par un et, surtout, de prélever leur ADN. C’est dans ces circonstances que le 24 septembre dernier, on l’a vu, une enquêtrice de Montpellier appelle François Verove à La Grande-Motte. Au téléphone, le gendarme en retraite n’a aucune réaction particulière. Il prend note de sa convocation, et promet de se présenter.
3. UN TYPE EXEMPLAIRE
Si les proches de François Verove apprenaient qu’on le soupçonne d’être un tueur en série, ils éclateraient sans doute de rire. Car, en apparence, ce père de famille de 59 ans a tout du citoyen exemplaire. Ancien maréchal des logis dans la Garde républicaine, il a toujours aimé l’ordre et le son du clairon. Marié à une jolie blonde prénommée Christelle*, il a profité de sa retraite militaire pour émigrer dans le Sud et rempiler dans la police, à la brigade des mineurs. Il était notamment chargé de prendre les dépositions d’enfants victimes de violences, physiques ou sexuelles. Puis, dans un peloton motocycliste où il fait équipe avec une jeune collègue. Celle-ci s’amuse de ses postures rigides et de son côté « très carré », typique de l’ancien gendarme. Mais un jour, en poursuivant l’auteur d’un délit, sa moto le flanque dans un fossé. Résultat : une sévère blessure à la jambe, impossible à opérer, à cause d’un staphylocoque. Cet accident précipite la fin à sa carrière… François Verove se reconvertit comme conseiller municipal à Prades-le-Lez, où il se distingue par ses comptes rendus précis, bourrés de statistiques. L’homme déménage ensuite rue des Goélands à La Grande-Motte, dans une belle maison blanche avec piscine, à deux pas de la plage. Le hasard veut qu’elle ait appartenu à un notaire, assassiné d’un coup de carabine par le fils d’une vieille dame, sur fond de querelles d’héritage. François Verove aspire à plus de calme. Grand-père comblé, il y mène une vie tranquille, entre dépannages informatiques des voisins, balades à vélo et barbecues avec les copains.
CE COUP FIL SIGNE POUR LUI LA FIN
Cette convocation de la PJ le prend-il de court ? En tout cas, il n’en laisse rien paraître. Mais ce coup fil, il le sait, signe pour lui la fin de décennies de mensonges. Le Grêlé, c’est lui, et les tests ADN ne pardonnent pas… L’heure des comptes a sonné. Il faut imaginer le cataclysme dans la tête cet homme respecté, estimé et qui s’apprête à tout perdre, peut-être jusqu’à l’amour des siens. Envisage-t-il la fuite ? Il vide en tout cas ses comptes en banque. Mais il est bien placé pour savoir que, sans l’aide d’un réseau mafieux, toute cavale au long cours est aujourd’hui impossible. Le dernier week-end de septembre, François Verove est encore aperçu avec sa femme dans les rues de La Grande-Motte, souriant au guidon de son gros vélo électrique noir. Mais, derrière son calme apparent, c’est plus qu’une tempête qui se joue dans les profondeurs de son âme.
4. LA FUITE DANS LA MORT
Le lundi 27 septembre, dans l’après-midi, François Verove part de chez lui à vélo, soi-disant pour régler un problème de clé dans une petite maison qu’il loue aux vacanciers. En fin de journée, ne le voyant pas rentrer, sa femme s’inquiète. Elle le cherche partout. En vain. Son portable est sur messagerie…
LA MÈRE ET LES DEUX ENFANTS S’ACTIVENT
Le lendemain, les deux enfants du couple, Sergine*, elle-même policière à Paris, et Charles*, qui travaille en Ardèche, rejoignent leur mère en catastrophe. Tous ensemble, ils interrogent les connaissances de leur père, et sillonnent les endroits où il a ses habitudes. Sans succès. Puis dans la nuit, Sergine, bien inspirée, consulte les derniers mails qu’il a échangés. Elle découvre que son père a loué un logement Airbnb au Grau-du-Roi, à une dizaine de kilomètres de chez lui. Pourquoi ?
Le mercredi matin, la mère et ses deux enfants se rendent à l’adresse indiquée, une petite maison située rue de la Rotonde. La maison semble vide. Par acquit de conscience, Charles emprunte toutefois une échelle à un voisin, et franchit le mur pour accéder à la courette arrière. Il jette œil par la porte vitrée de la cuisine. Il aperçoit le vélo de son père, posé contre le mur. Et alerte aussitôt les secours…
Dès lors, tout va très vite. Les pompiers forcent la porte. Dans la pièce principale, surmontée d’une mezzanine, un homme est affalé sur le canapé. Mort. À côté de lui, des médicaments et une bouteille d’alcool. Le suicide ne fait guère de doute. Il y a une lettre posée à côté du cadavre. Arrivés dans la foulée, les policiers en parcourent les premières lignes et alertent aussitôt le commissariat.
DU JAMAIS VU POUR UN « SIMPLE » SUICIDE
Quelques minutes plus tard, la petite rue est bouclée. Du jamais vu pour un « simple » suicide. À l’intérieur du logement, les officiers de police se repassent le document de main en main. Une véritable bombe ! Dans cette lettre posthume, adressée à sa femme, François Verove explique qu’il est « recherché par la police ». Sans jamais employer le terme « Grêlé », il reconnaît être « un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu’à la fin des années 90 ». Mais les dates parlent d’elles-mêmes. « Je n’étais pas bien dans ma vie, ajoute-t-il. Tu as décelé des choses chez moi quand j’étais plus jeune… Je me suis pris en main, j’ai suivi une psychothérapie et je n’ai plus rien fait depuis 1997… Je pense à toi, aux enfants et aux familles des victimes. » Sur un Post-it, le mort a joint une petite note, à l’intention des secours. « Si je suis dans le coma, ne me réanimez pas. »
LES TESTS GÉNÉTIQUES CONFIRMENT
Dès le jeudi matin, les tests ADN lèvent les derniers doutes. François Verove était bien « le Grêlé », un des criminels les plus recherchés de France. Tous ceux qui le connaissaient sont stupéfaits.
— J’ai l’impression d’être dans un mauvais film, lâche un voisin. Celui que je croyais être le meilleur des gars était en fait un tueur en série !
La famille, elle, est anéantie. Le soir même, notre reporter croise Christel et sa fille, devant leur maison de la rue des Goélands. Lorsque le journaliste sort sa carte de presse, la mère de famille arrache l’étiquette « Verove » de sa boîte aux lettres, et rentre précipitamment.
— Dégagez ! hurle Sergine, avant de s’excuser.
CE N’EST PAS LA FIN DE L’AFFAIRE
Personne n’était au courant de rien. À la Crim’, à Paris, la surprise n’est pas moins grande. Il aura fallu trente-cinq ans et ce coup de théâtre inattendu pour pouvoir enfin décrocher le fameux portrait-robot jauni des bureaux. Mais, pour les policiers, ce n’est pas la fin de l’affaire. Plutôt un nouveau début. Il va maintenant falloir vérifier ce que Verove a fait depuis 1994. Un travail colossal qui devrait durer des années.
— On l’a tellement cherché, souffle le commissaire Bernard Pasqualini, soulagé. Maintenant qu’on a son identité, on va pouvoir retracer son parcours… En vérité, l’affaire commence réellement maintenant.
Au centre des interrogations : la période 1994-1997, entre le dernier méfait connu du Grêlé et sa retraite criminelle annoncée… Trois années mystérieuses qui pourraient encore se révéler bien noires. Enquête à suivre.
*Les prénoms ont été modifiés.
Une enquête de Mathieu Fourquet, Christophe Guerra et Sébastien Devaud
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Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Vrai ou faux:?
Un soir, le Grêlé s’invite dans une soirée d’ados, s’éternise jusqu’à l’aube et viole une des filles avant de s’éclipser. Interrogés, les fêtards se rappellent que l’homme s’était vanté d’avoir bossé dans une colonie de vacances avec « des jeunes de la gendarmerie ».
On nous a dit précédemment qu'à cette occasion, il avait dit s'appeler François, pourquoi n'en parle t'on pas ici?
Un soir, le Grêlé s’invite dans une soirée d’ados, s’éternise jusqu’à l’aube et viole une des filles avant de s’éclipser. Interrogés, les fêtards se rappellent que l’homme s’était vanté d’avoir bossé dans une colonie de vacances avec « des jeunes de la gendarmerie ».
On nous a dit précédemment qu'à cette occasion, il avait dit s'appeler François, pourquoi n'en parle t'on pas ici?
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
chris0706 a écrit:
Ce qui est désolant pour les gens comme nous, suivoant ce dossier depuis longtemps, c'est le traitement moutonnier d'une bonne partie des médias, depuis jeudi.
Dont pas mal se contentent de reprendre des dépêches d'agences, ou articles de confrères, sans guère de boulot de recoupement et vérification des sources.
(Sans parler des "coquilles" non corrigées sur tel mot ou tel chiffre)
C'est ce qu'on appelle la caisse de résonnance, une information est relayée sans vérifier la source.
Z'avaient promis qu'ils le feraient plus après les dérapages sur l'affaire Grégory milieu des années 80.
Ben non en fait... Heureusement on finit par s'en apercevoir et corriger les erreurs. Mais c'est fatiguant, parce qu'il faut ensuite chercher les sources fiables et expliquer aux personnes qui ont lu quelque part l'info erronée que c'est pas ça
Hycare791
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Kassandra88 a écrit:Vrai ou faux:?
Un soir, le Grêlé s’invite dans une soirée d’ados, s’éternise jusqu’à l’aube et viole une des filles avant de s’éclipser. Interrogés, les fêtards se rappellent que l’homme s’était vanté d’avoir bossé dans une colonie de vacances avec « des jeunes de la gendarmerie ».
On nous a dit précédemment qu'à cette occasion, il avait dit s'appeler François, pourquoi n'en parle t'on pas ici?
J'ai la même info : Nouveau Détective n°2039-6 octobre 2021 .
Et toi c'est quoi ta source ?
Hycare791
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
« j’ai suivi une psychothérapie »
première fois que je lis ce détail
première fois que je lis ce détail
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
@ Hycare La même que la tienne. Mise sous le post (réservé aux abonnés) que j'ai mis en bleu.
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Kassandra88 a écrit:Vrai ou faux:?
Un soir, le Grêlé s’invite dans une soirée d’ados, s’éternise jusqu’à l’aube et viole une des filles avant de s’éclipser. Interrogés, les fêtards se rappellent que l’homme s’était vanté d’avoir bossé dans une colonie de vacances avec « des jeunes de la gendarmerie ».
On nous a dit précédemment qu'à cette occasion, il avait dit s'appeler François, pourquoi n'en parle t'on pas ici?
De fait, je n'avais avant cet article-ci pris connaissance du fait que l’homme s’était vanté d’avoir bossé dans une colonie de vacances avec « des jeunes de la gendarmerie »...
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Kassandra88 a écrit:@ Hycare La même que la tienne. Mise sous le post (réservé aux abonnés) que j'ai mis en bleu.
Oops pardon, j'avais pas vu que tu avais publié l'article complet
Hycare791
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Je viens de lire vos réponses à sortcière kassandra et alors là quelques part vous m' en bouchez un coin....
Pourtant je crois avoir lu me dire que la relation avec Politi était une chimère ?
Je n' y comprend plus rien..
Bref , si elle a eu une relation avec Politi ça change tout j' ai envie de dire......
J' en profite pour voir si je ne suis pas fou en postant une photo de politi qu' il faut ouvrir en grand et bien regarder , rien ne vous choque ?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pourtant je crois avoir lu me dire que la relation avec Politi était une chimère ?
Je n' y comprend plus rien..
Bref , si elle a eu une relation avec Politi ça change tout j' ai envie de dire......
J' en profite pour voir si je ne suis pas fou en postant une photo de politi qu' il faut ouvrir en grand et bien regarder , rien ne vous choque ?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
pantophobe
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
pantophobe a écrit:Je viens de lire vos réponses à sortcière kassandra et alors là quelques part vous m' en bouchez un coin....
Pourtant je crois avoir lu me dire que la relation avec Politi était une chimère ?
Je n' y comprend plus rien..
Bref , si elle a eu une relation avec Politi ça change tout j' ai envie de dire......
J' en profite pour voir si je ne suis pas fou en postant une photo de politi qu' il faut ouvrir en grand et bien regarder , rien ne vous choque ?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Wow! Le mec semble tout simplement "grêlé"!
l'assistanteducommissaire
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Bon ça va , je ne suis pas frapadingue encore... c 'est une personne du forum qui s 'appel oui-non qui me parlait de sa soeur qui lui avait fait une mention un jour à ce sujet ...mais comme je n' ai pas vu sa tête avant ce soir , je ne pouvais pas en juger ... juste pour ne pas m' attribuer un élément troublant qui ne viens pas de moi . Merci donc à ce gars du forum .
Dernière édition par pantophobe le Mer 6 Oct 2021 - 19:43, édité 1 fois
pantophobe
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Bonjour à tous !
Quelle bonne nouvelle que de l’avoir retrouvé. Après c’est sûr, frustrant qu’on ne l’ait pas ciblé plus précisément, et donc qu’il ait eu le temps de se suicider, laissant derrière lui autant de questions que se trouveront sans réponse. Il a gagné jusqu’au bout, à une retraite près.
Je ne sais pas quels indices ont fait faire à la Juge 750 tests ADN à des gendarmes ou FDO. Mais ça doit être super cher, argent que la justice n’a plus ! Donc mon intuition c’est qu’elle s’est tapée son confinement à se lire les milliers de page du dossier dans sa maison de campagne, est ressortie après plusieurs mois et est allée voir les policiers en demandant s’ils étaient sûrs d’avoir rien à se reprocher. Parce que clairement cette histoire prouve encore à quel point il est difficile à la police ou aux gendarmes d’ouvrir des enquêtes dans leur propre camp. Là les gendarmes n’ont pas été plus prompts à se questionner que les policiers, match nul.
Je conçois totalement qu’on ait pu refuser l’idée que ce soit 1 représentant des FDO. Moi-même je me suis dit que s’il racontait tout ça, c’est que c’était faux puisqu’il était malin. Mais je me mets à la place d’un juge qui se tape la lecture du dossier intégral pendant des mois. SI on fait fi de tout raisonnement psy ou logique, il ressort que l’intuition « gendarme ou policier » ressort beaucoup dans le dossier. Donc un esprit très terre-à-terre, qui ne se fie qu’à ce qu’il voit ou lit, en déconnectant de toute interrogation (logiques ou illogiques), se dit : on a quelqu’un qui exhibe 1 carte de gendarme, qui dit être policiers, qui a une arme, un holster, des menottes, un talkie-walkie, une carrure athlétique et dont les lieux de crimes sont proches de casernes, donc qu’il est juste nécessaire de contrôler tous les gendarmes et/ou policiers du coin et de cette tranche d’âge à cette époque. Bingo.
Je n’arrive pas à savoir s’il s’agit de 750 gendarmes ou 750 gendarmes et policiers qui ont été contrôlés. Il me semble les seuls gendarmes.
Je ne me souvenais plus d’une mention « sous-officier ».
Je ne me souvenais plus non plus qu’il ait dit une fois qu’il s’appelait François.
Mais je constate que rien de nouveau n’a éclairé l’enquête depuis 2001 et le parallèle avec le Marais. On a donc perdu 20 ans à le retrouver puisque la seule lecture du dossier en 2001 aurait permis de faire ce contrôle. Mais je ne juge pas (temps, argent, etc.), je constate.
En tout cas un grand merci aux fondateurs et administrateurs de ce forum. Perso je n’ai lu « que » l’intégralité de ce qui concerne le Grêlé sur ce site (mais ça fait déjà long !), et je fais partie de ceux qui ont tout lu concernant cette affaire, qui ont pris des notes, qui se sont totalement pris au jeu de l’enquête il y a 3 ans je crois. Et je regrette comme beaucoup que les simples quidams que nous sommes, qui n’attendons tout de même pas masse d’infos, se retrouveront avec rien du tout, une ITW du frère de la tante du neveu du voisin chez Hanouna et un témoignage anonyme d’une ancienne maîtresse (ou maîtresse d’école) chez Morandini. Ce serait le supplice. Donc merci aux admins ici, ils font plus que tous les médias réunis.
Quelle bonne nouvelle que de l’avoir retrouvé. Après c’est sûr, frustrant qu’on ne l’ait pas ciblé plus précisément, et donc qu’il ait eu le temps de se suicider, laissant derrière lui autant de questions que se trouveront sans réponse. Il a gagné jusqu’au bout, à une retraite près.
Je ne sais pas quels indices ont fait faire à la Juge 750 tests ADN à des gendarmes ou FDO. Mais ça doit être super cher, argent que la justice n’a plus ! Donc mon intuition c’est qu’elle s’est tapée son confinement à se lire les milliers de page du dossier dans sa maison de campagne, est ressortie après plusieurs mois et est allée voir les policiers en demandant s’ils étaient sûrs d’avoir rien à se reprocher. Parce que clairement cette histoire prouve encore à quel point il est difficile à la police ou aux gendarmes d’ouvrir des enquêtes dans leur propre camp. Là les gendarmes n’ont pas été plus prompts à se questionner que les policiers, match nul.
Je conçois totalement qu’on ait pu refuser l’idée que ce soit 1 représentant des FDO. Moi-même je me suis dit que s’il racontait tout ça, c’est que c’était faux puisqu’il était malin. Mais je me mets à la place d’un juge qui se tape la lecture du dossier intégral pendant des mois. SI on fait fi de tout raisonnement psy ou logique, il ressort que l’intuition « gendarme ou policier » ressort beaucoup dans le dossier. Donc un esprit très terre-à-terre, qui ne se fie qu’à ce qu’il voit ou lit, en déconnectant de toute interrogation (logiques ou illogiques), se dit : on a quelqu’un qui exhibe 1 carte de gendarme, qui dit être policiers, qui a une arme, un holster, des menottes, un talkie-walkie, une carrure athlétique et dont les lieux de crimes sont proches de casernes, donc qu’il est juste nécessaire de contrôler tous les gendarmes et/ou policiers du coin et de cette tranche d’âge à cette époque. Bingo.
Je n’arrive pas à savoir s’il s’agit de 750 gendarmes ou 750 gendarmes et policiers qui ont été contrôlés. Il me semble les seuls gendarmes.
Je ne me souvenais plus d’une mention « sous-officier ».
Je ne me souvenais plus non plus qu’il ait dit une fois qu’il s’appelait François.
Mais je constate que rien de nouveau n’a éclairé l’enquête depuis 2001 et le parallèle avec le Marais. On a donc perdu 20 ans à le retrouver puisque la seule lecture du dossier en 2001 aurait permis de faire ce contrôle. Mais je ne juge pas (temps, argent, etc.), je constate.
En tout cas un grand merci aux fondateurs et administrateurs de ce forum. Perso je n’ai lu « que » l’intégralité de ce qui concerne le Grêlé sur ce site (mais ça fait déjà long !), et je fais partie de ceux qui ont tout lu concernant cette affaire, qui ont pris des notes, qui se sont totalement pris au jeu de l’enquête il y a 3 ans je crois. Et je regrette comme beaucoup que les simples quidams que nous sommes, qui n’attendons tout de même pas masse d’infos, se retrouveront avec rien du tout, une ITW du frère de la tante du neveu du voisin chez Hanouna et un témoignage anonyme d’une ancienne maîtresse (ou maîtresse d’école) chez Morandini. Ce serait le supplice. Donc merci aux admins ici, ils font plus que tous les médias réunis.
Persée
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Rien de nouveau dans la presse
Aucune photo , nous en avons trouvé pourtant deux .
Aucune déclaration du procureur
Le silence est assourdissant !
Aucune photo , nous en avons trouvé pourtant deux .
Aucune déclaration du procureur
Le silence est assourdissant !
Ness
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Pour moi tout change dans l' affaire si elle avait une relation avec Politi.... besoin de réfléchir ...dans le premier fil j' avais expliqué qqchs... à ce sujet..
pantophobe
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Est-ce pourtant fiable, ce 'lenouveaudetective' ? D'où proviennent ses renseignements ?
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Hitchcockienne a écrit:mariage en 83 ??? wow ! pourquoi a-t)il dit que son mariage l'avait calmé s'il a mis 14 ans à arrêter ???
Oui, beau foutage de gu... de sa part, dans cette lettre qui se veut édifiante.
Il aurait poursuivi son parcours de prédateur s'il n'avait pas appris en 97, que les dossiers concernant trois de ses crimes étaient désormais liés... Sans parler de l'utilisation de + en + fréquente des tests ADN.
Mme Verove doit avoir été / être tjrs assidûment cuisinée par les enquêteurs, sur cette période 86-97.
Invité- Invité
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
intéressé a écrit: toute l'affaire est immonde, mais même en cherchant des explications != des excuses à un comportement "non tolérable" ( ne dites pas que c'est un euphémisme : je le sais ! c'est de l'ironie, encore ! ), notre homme étant marié pendant (!) qu'il commetait ses actes meurtriers, ce serait inouië ; je le répète : faut pas me méprendre : je suis quand même énormément "impressionné" ( si vous voulez ) par son approche "rétrograde" ( = de viol plus meurtre sur "viol simple" ), quand nous savons tous que la "carrière" des tueurs en série va dans l'autre sens, de manière systématique et dans presque tous les cas ; mon but est de mieux comprendre, .
Bonsoir,
Ce n'est que mon point de vue mais je ne pense pas qu'il cherche à tout prix à tuer. Par contre lorsqu'il commet un méfait il sait qu'il y a cette éventualité et si ça ne se passe pas comme il veut il ira jusqu'au bout.
En 86 l'affaire de la petite Sarah qu'il laisse pour morte, et ensuite Cécile qu'il tue. C'est parce que les victimes ont crié et se sont débattues. En même temps emmener de force une enfant au fond d'un sous-sol dans le noir , elle va être terrorisée et extérioriser ce qu'elle ressent et essayer de prendre la fuite en se débattant.
Le comportement des victimes à ce moment là brise son fantasme, ça le met en colère et il tue. Lorsqu'on retrouve sa trace en 87, il a changé sa méthode d'approche pour obtenir ce qu'il veut. Il y a pas mal d'affaires où il dit bien qu'il ne veut pas de cris. Si la victime se soumet, il a ce qu'il veut, il assouvit son fantasme et ne ressent pas le besoin de tuer.
C'est pour cette raison que je pense qu'il commence en 86 et pas avant. Après le meurtre de Cécile il met en place une nouvelle approche. Il parle aux victimes avant de les agresser et lorsqu'il décide de les agresser, il menace et explique ce qu'il veut, et souvent il dit bien qu'il ne veut pas de cris. Si il met en place toute cette approche c'est tout simplement que les agressions perpétrées dans les sous-sols ça ne lui convenait pas, c'est pas ce qu'il recherchait. Ca reste qu'un avis
Bien sûr je mets à part le double meurtre, le mobile n'est pas le même. Là il voulait absolument tuer
Hycare791
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
Mioche Mannetje a écrit:Est-ce pourtant fiable, ce 'lenouveaudetective' ? D'où proviennent ses renseignements ?
A lire toujours avec prudence
Ils sont spécialisés sur les faits divers et ont pas mal de contacts.
Mais, ils adorent l'exagération et le gore et il y a souvent des erreurs.
Du coup, on ne sait jamais quoi croire.
Exemple : un collègue de Montpellier du Grêle a dit lundi à la télé qu'il n"avait jamais été à la brigade des mineurs, ni en police judiciaire.
Qui croire ?
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
chris0706 a écrit:
Oui, beau foutage de gu... de sa part, dans cette lettre qui se veut édifiante.
Il aurait poursuivi son parcours de prédateur s'il n'avait pas appris en 97, que les dossiers concernant trois de ses crimes étaient désormais liés... Sans parler de l'utilisation de + en + fréquente des tests ADN.
Mme Verove doit avoir été / être tjrs assidûment cuisinée par les enquêteurs, sur cette période 86-97.
C'est d'ailleurs peut être parce qu'il apprend que plusieurs affaires sont reliées avec l'ADN qu'il fait une dépression. Dépression qui durera de longs mois. Puis ensuite il demande sa mutation. Il était temps de mettre les voiles.
Son collègue dit bien que 97 la date lui a fait tilt, parce qu'il était en dépression
Hycare791
Re: Désormais on sait qui il était clap 2
pantophobe a écrit:Je viens de lire vos réponses à sortcière kassandra et alors là quelques part vous m' en bouchez un coin....
Pourtant je crois avoir lu me dire que la relation avec Politi était une chimère ?
Je n' y comprend plus rien..
Bref , si elle a eu une relation avec Politi ça change tout j' ai envie de dire......
Il y a eu un article écrit par P.Tourancheau ( Les Jours ), il y a déjà un petit moment qui apporte un certain nombre d'éléments sur la scène de crime. Ce qu'on avait appris au travers de cet article laisse peu de doutes.
J'ai jamais publié publiquement cette possibilité, mais avec qui a été dit sur l'article, il y a clairement aucun doute sur ce point.
Hycare791
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