Meurtre de Sophie Narme
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Meurtre de Sophie Narme
Kassandra88 a écrit:2023
L'année commence bien
Un homme connu d’avoir drogué et ‘‘offert’’ son épouse à été mis en examen pour le meurtre Sophie Narme en octobre dernier par un juge d’instruction à Nanterre.
Sophie Narme, 23 ans, a été tuée le 4 décembre 1991 à Paris.
L'homme a aussi été MEE pour une tentative de viol sur une autre femme à Villeparisis.
Son nom n'a pas été cité.
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Bonjour Kassandra, le type s'appelle Dominique selon certains article mais/et sa fille a écrit un livre sur cette affaire ou elle l'appelle Louis :
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Cette affaire de mari qui droguait et offrait sa femme est assez connue et la presse en a beaucoup parlé à l'époque.
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Dernière édition par Tivier le Jeu 12 Jan - 15:12, édité 1 fois
Tivier
Re: Meurtre de Sophie Narme
Bonjour Tivier,
La fille s'appelle Darian, mais n'est ce pas son nom d'épouse?
La fille s'appelle Darian, mais n'est ce pas son nom d'épouse?
Re: Meurtre de Sophie Narme
Cet individu a déclaré aux en enquêteurs avoir une eu enfance traumatisante : père violent, mère soumise il assistait aux ébats amoureux de ses parents, il aurait été violé à l'âge de 9 ans. J'ignore si c'est vrai ou s'il a inventé ce passé. Mais ça me semblait intéressant d'en parler ici.
Dans son livre sa fille explique notamment qu'elle aussi a été droguée, photographiée et violée par son père. Il utilisait des psychotropes qui endorment profondément. Ensuite il se rendait sur des chats en ligne en postant des photos et en rabattant des hommes. Lorsqu'il faisait venir des hommes pour violer son épouse (près d'une cinquantaine ont été identifiés et arrêtés) il avait tout un cérémoniale rodé. Il insistait pour qu'ils ne mettent pas de préservatif, puis dans la foulée il violait lui-même sa femme.
Et il ne faisait pas ça que chez lui mais aussi en déplacement comme par exemple au domicile de sa fille.
L'épouse a consulté plusieurs médecins que ce soit pour des problèmes gynécologiques que pour ses "amnésies" et autres problèmes liés. A chaque foi son mari l'accompagnait aux consultations comme si de rien n'était.
Sophie Narme et la jeune femme qui a été violée quelques années plus tard sont donc tombés sur ce monstre. Comme on sait maintenant qu'il a habité ou fréquenté l'ile de France il va falloir considérer sa culpabilité potentielle dans pas mal d'affaire.
Ironiquement c'est pour la moins trash de ses perversions qu'il est tombé initialement, à savoir photographier sous les jupes des femmes au supermarché.
Dans son livre sa fille explique notamment qu'elle aussi a été droguée, photographiée et violée par son père. Il utilisait des psychotropes qui endorment profondément. Ensuite il se rendait sur des chats en ligne en postant des photos et en rabattant des hommes. Lorsqu'il faisait venir des hommes pour violer son épouse (près d'une cinquantaine ont été identifiés et arrêtés) il avait tout un cérémoniale rodé. Il insistait pour qu'ils ne mettent pas de préservatif, puis dans la foulée il violait lui-même sa femme.
Et il ne faisait pas ça que chez lui mais aussi en déplacement comme par exemple au domicile de sa fille.
L'épouse a consulté plusieurs médecins que ce soit pour des problèmes gynécologiques que pour ses "amnésies" et autres problèmes liés. A chaque foi son mari l'accompagnait aux consultations comme si de rien n'était.
Sophie Narme et la jeune femme qui a été violée quelques années plus tard sont donc tombés sur ce monstre. Comme on sait maintenant qu'il a habité ou fréquenté l'ile de France il va falloir considérer sa culpabilité potentielle dans pas mal d'affaire.
Ironiquement c'est pour la moins trash de ses perversions qu'il est tombé initialement, à savoir photographier sous les jupes des femmes au supermarché.
Tivier
Re: Meurtre de Sophie Narme
Il est en prison depuis plus de deux ans et au dernière nouvelle il n'a jamais fait de tentative de suicide.
Tivier
Re: Meurtre de Sophie Narme
Tivier a écrit:Il est en prison depuis plus de deux ans et au dernière nouvelle il n'a jamais fait de tentative de suicide.
C'est vrai Tivier, vous avez raison. Mais sait-on jamais ... On ne nous dit pas tout vu qu'on append maintenant que sa MEE date d'octobre dans l'affaire Sophie Narme.
"En septembre dernier, le pôle a été saisi pour deux dossiers conjoints : le viol suivi du meurtre de Sophie Narme à Paris en 1991, ainsi qu'une tentative de viol à Villeparisis (Seine-et-Marne) en 1999." lit-on.
"Les deux affaires avaient été rapprochées d'abord par le mode opératoire, car l'auteur profitait d'une visite immobilière, mais aussi par le profil des victimes, toutes deux agentes immobilières."
Pour Sophie, il s'agit d'un viol suivi d'un meurtre. Ca change de registre !
Je n'avais jamais sérieusement pensé à Vérove qui n'utilisait pas d'éther et n'avait pas la maniaquerie de ranger les chaussures ou les fringues.
Et maintenant j'aimerai bien savoir d'où il avait sorti le n° de fax (ou tél/fax) donné et si il avait déjà croisé Sophie ou un proche de Sophie.
Encore une belle ordure qui ne finira pas ses jours tranquillement. Ca va peut-être rendre anxieux tous ceux dont on cherche à remonter la piste ...
Sortcière
Re: Meurtre de Sophie Narme
Sortcière a écrit:Tivier a écrit:Il est en prison depuis plus de deux ans et au dernière nouvelle il n'a jamais fait de tentative de suicide.
C'est vrai Tivier, vous avez raison. Mais sait-on jamais ... On ne nous dit pas tout vu qu'on append maintenant que sa MEE date d'octobre dans l'affaire Sophie Narme.
"En septembre dernier, le pôle a été saisi pour deux dossiers conjoints : le viol suivi du meurtre de Sophie Narme à Paris en 1991, ainsi qu'une tentative de viol à Villeparisis (Seine-et-Marne) en 1999." lit-on.
"Les deux affaires avaient été rapprochées d'abord par le mode opératoire, car l'auteur profitait d'une visite immobilière, mais aussi par le profil des victimes, toutes deux agentes immobilières."
Pour Sophie, il s'agit d'un viol suivi d'un meurtre. Ca change de registre !
Je n'avais jamais sérieusement pensé à Vérove qui n'utilisait pas d'éther et n'avait pas la maniaquerie de ranger les chaussures ou les fringues.
Et maintenant j'aimerai bien savoir d'où il avait sorti le n° de fax (ou tél/fax) donné et si il avait déjà croisé Sophie ou un proche de Sophie.
Encore une belle ordure qui ne finira pas ses jours tranquillement. Ca va peut-être rendre anxieux tous ceux dont on cherche à remonter la piste ...
Bonsoir,
Merci à Kass d'avoir posté un lien -et à Tivier, qui vient de m'en informer sur un autre fil.
C'est incroyable que ce dossier soit élucidé, trois bonnes décennies après, et malgré les dysfonctionnements qu'on sait: perte des prélèvements de sperme avant tout...
Comme vous, je n'ai jamais trop cru à l'implication de Vérove (pas plus pour K.Leroy, d'ailleurs).
Alors que Dummheit, par exemple, disait y croire dur comme fer.
Et en effet, on retrouvait dans cette histoire un mélange de ruse, préméditation, dissimulation, violence dans l'acte qui faisait assez "patte Grêlé".
Mais rien que l'éther ou la connotation fétichiste, ça ne collait pas.
Ca serre le coeur de penser à ce que la pauvre fille a vécu ce jour là, et ça ne la ramènera pas.
Mais c'est bien pour les parents, qui devaient avoir une sensation d'injustice atroce.
PS Par "violence dans l'acte", je veux dire que Vérove pouvait péter un câble si la victime ne se soumettait pas, se débattait et hurlait. Et des signes de lutte ont bien été relevés sur place.
Dernière édition par chris0706 le Jeu 12 Jan - 21:38, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Meurtre de Sophie Narme
Tivier a écrit:Cet individu a déclaré aux en enquêteurs avoir une eu enfance traumatisante : père violent, mère soumise il assistait aux ébats amoureux de ses parents, il aurait été violé à l'âge de 9 ans. J'ignore si c'est vrai ou s'il a inventé ce passé. Mais ça me semblait intéressant d'en parler ici.
Dans son livre sa fille explique notamment qu'elle aussi a été droguée, photographiée et violée par son père. Il utilisait des psychotropes qui endorment profondément. Ensuite il se rendait sur des chats en ligne en postant des photos et en rabattant des hommes. Lorsqu'il faisait venir des hommes pour violer son épouse (près d'une cinquantaine ont été identifiés et arrêtés) il avait tout un cérémoniale rodé. Il insistait pour qu'ils ne mettent pas de préservatif, puis dans la foulée il violait lui-même sa femme.
Et il ne faisait pas ça que chez lui mais aussi en déplacement comme par exemple au domicile de sa fille.
L'épouse a consulté plusieurs médecins que ce soit pour des problèmes gynécologiques que pour ses "amnésies" et autres problèmes liés. A chaque foi son mari l'accompagnait aux consultations comme si de rien n'était.
Sophie Narme et la jeune femme qui a été violée quelques années plus tard sont donc tombés sur ce monstre. Comme on sait maintenant qu'il a habité ou fréquenté l'ile de France il va falloir considérer sa culpabilité potentielle dans pas mal d'affaire.
Ironiquement c'est pour la moins trash de ses perversions qu'il est tombé initialement, à savoir photographier sous les jupes des femmes au supermarché.
Ignoble individu, y a pas photo...
Mater sous les jupes, il y a pire comme perversion (même si des tordus ne se contentent pas d'usage privé, et postent sur le net).
Mais rien que son CV "familial" est épouvantable...
Merci de m'avoir informé tout à l'heure sur le fil "Prédateur": on en tombe des nues.
Et autant je faisais partie des sceptiques concernant la responsabilité de Vérove, autant tonton Chris était persuadé que ce crime ne serait jamais élucidé...
Pas encore eu le temps de parcourir les liens.
Tu peux préciser ce qui a aiguillé les enquêteurs sur la culpabilité de ce type pour S.Narme ? Il a fait des aveux spontanés ?
Invité- Invité
Re: Meurtre de Sophie Narme
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Je ne suis pas abonnée donc juste l'extrait :
"Lorsque le 12 octobre 2022, le retraité de 70 ans est entendu à l’Evêché, le fief de la PJ marseillaise, par les policiers de la brigade criminelle de Paris, il ne doute pas que ses démons qu’il croit enfuis à jamais viennent de ressurgir. Sept jours plus tôt, E., 42 ans aujourd’hui, a cité deux clichés, dont celui Dominique P., comme pouvant être son agresseur quand ces mêmes enquêteurs lui ont présenté une planche photographique en comportant neuf. Plus de vingt-deux deux ans plus tard, la quadragénaire a reconnu l’odeur de l’éther comme étant celle du produit que cet inconnu lui avait placé sous la bouche alors qu’elle lui faisait visiter un appartement à Villeparisis (Seine-et-Marne) et qu’il avait tenté de la violer."
Je ne suis pas abonnée donc juste l'extrait :
"Lorsque le 12 octobre 2022, le retraité de 70 ans est entendu à l’Evêché, le fief de la PJ marseillaise, par les policiers de la brigade criminelle de Paris, il ne doute pas que ses démons qu’il croit enfuis à jamais viennent de ressurgir. Sept jours plus tôt, E., 42 ans aujourd’hui, a cité deux clichés, dont celui Dominique P., comme pouvant être son agresseur quand ces mêmes enquêteurs lui ont présenté une planche photographique en comportant neuf. Plus de vingt-deux deux ans plus tard, la quadragénaire a reconnu l’odeur de l’éther comme étant celle du produit que cet inconnu lui avait placé sous la bouche alors qu’elle lui faisait visiter un appartement à Villeparisis (Seine-et-Marne) et qu’il avait tenté de la violer."
Sortcière
Re: Meurtre de Sophie Narme
Le mec parle de pulsions (bah oui elles ont bon dos les pulsions quand on organise un guet apens) et nie être un tueur.
Sortcière
Re: Meurtre de Sophie Narme
Même si le terme parait déplacé dans un dossier aussi glauque et sordide, c'est inespéré !
On avait du mal à croire que, même si le criminel avait des gants de chirurgien, il n'ait pas laissé la moindre trace d'ADN sur les chaussures par exemple. Ce genre de pervers aura tendance à caresser ou embrasser tout objet qui symbolise son fétiche perso. Et en 1991, il n'avait à coup sûr pas la moindre notion de ce qu'est l'ADN, donc si pas d'empreintes, ne pensait courir aucun risque.
Et pourtant, ce sont quasi des générations de techniciens qui s'y sont collés, sans obtenir de résultat jusqu'à donc cet automne.
Tu penses possible que des traces génétiques de l'agresseur aient pu subsister sur la dépouille de la pauvre Sophie, tant d'années après ?
Invité- Invité
Re: Meurtre de Sophie Narme
Sortcière a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je ne suis pas abonnée donc juste l'extrait :
"Lorsque le 12 octobre 2022, le retraité de 70 ans est entendu à l’Evêché, le fief de la PJ marseillaise, par les policiers de la brigade criminelle de Paris, il ne doute pas que ses démons qu’il croit enfuis à jamais viennent de ressurgir. Sept jours plus tôt, E., 42 ans aujourd’hui, a cité deux clichés, dont celui Dominique P., comme pouvant être son agresseur quand ces mêmes enquêteurs lui ont présenté une planche photographique en comportant neuf. Plus de vingt-deux deux ans plus tard, la quadragénaire a reconnu l’odeur de l’éther comme étant celle du produit que cet inconnu lui avait placé sous la bouche alors qu’elle lui faisait visiter un appartement à Villeparisis (Seine-et-Marne) et qu’il avait tenté de la violer."
Merci.
Il s'agirait donc de la victime de 1999 (tentative)
Il a très probablement laissé des traces ADN ce jour là: celles-ci, logiquement mieux conservées que les prélèvements sperme de 1991.
On va bientôt apprendre si des traces ont effectivement pu être exhumées pour 1991. Ou si c'est surtout la similitude des agressions -voire de période et de zone géographique- qui a fait soupçonner le mec.
On s'est déjà demandé sur le forum si le meurtre de Narme ne pouvait être imputé -malgré ses dénégations- au violeur d'agentes immob. suicidé en prison dans les années 2000.
Mais il y aura toujours des tordus pour sauter sur la moindre occasion de se retrouver en lieu clos avec une femme seule.
Invité- Invité
Re: Meurtre de Sophie Narme
«Des pulsions» : ce qu’a déclaré en garde à vue le septuagénaire soupçonné de meurtre et de tentative de viol
Dominique P., qui vient d’être mis en examen pour le meurtre de Sophie Narme en 1991 et la tentative de viol d’une jeune agent immobilière en 1999, a livré des aveux partiels, évoquant des « pulsions ». Il nie être un tueur.
Lorsque le 12 octobre 2022, le retraité de 70 ans est entendu à l’Evêché, le fief de la PJ marseillaise, par les policiers de la brigade criminelle de Paris, il ne doute pas que ses démons qu’il croit enfuis à jamais viennent de ressurgir. Sept jours plus tôt, E., 42 ans aujourd’hui, a cité deux clichés, dont celui Dominique P., comme pouvant être son agresseur quand ces mêmes enquêteurs lui ont présenté une planche photographique en comportant neuf. Plus de vingt-deux deux ans plus tard, la quadragénaire a reconnu l’odeur de l’éther comme étant celle du produit que cet inconnu lui avait placé sous la bouche alors qu’elle lui faisait visiter un appartement à Villeparisis (Seine-et-Marne) et qu’il avait tenté de la violer. Elle avait alors 19 ans.
Placé en garde à vue, le grand-père, déjà mis en examen pour avoir drogué sa femme et jeté dans les griffes d’au moins 49 violeurs pendant près de dix ans, conteste d’abord les faits et nie connaître la victime. Ce n’est que, lors de sa troisième audition, et ce après avoir été informé par les policiers que son ADN a été retrouvé sur deux scellés, qu’il finit par reconnaître la tentative de viol sur la jeune femme commise, explique-t-il, sous l’effet d’une « pulsion ».
En passant devant la façade de l’agence immobilière ce jour de mai 1999, il aurait vu la jeune femme, et il serait entré prétextant chercher une location. Une fois seul dans l’appartement à louer, il aurait ceinturé sa victime, mise au sol puis immobilisée à l’aide d’une cordelette apportée sur lui avant de la retourner et lui faire respirer de l’éther pour l’endormir. Là, il lui aurait ôté ses chaussures et pantalon, puis se serait arrêté en s’apercevant qu’elle se détachait. Le septuagénaire, aujourd’hui en instance de divorce et auquel ses trois grands enfants ne parlent plus, affirme alors avoir pris peur et s’être enfui. Il conteste l’usage d’un cutter, les coups et l’étranglement.
« Une déviance paraphilique », selon un psychiatre
Cet ancien agent immobilier natif de Quincy-Sous-Sénart, qui avait pris sa retraite avec son épouse dans un petit village du Vaucluse a en revanche nié en bloc le viol et le meurtre de Sophie Narme, 23 ans dans un appartement du XIXe arrondissement de Paris en 1991. Certes le suspect, qui a plusieurs fois changé de métier et longtemps habité la région parisienne, confirme avoir travaillé dans une agence immobilière en 1990, voire 91-92, mais il nie avoir croisé la victime, également agent immobilière et également droguée à l’aide d’éther.
« Nous sommes dans une contestation absolue et pérenne », réagit Me Béatrice Zavarro, l’avocate marseillaise du suspect. « Dans le dossier du viol et du meurtre de Sophie Narme, la justice n’a aucun élément objectif contre mon client pour fonder sa mise en examen, et nous la contesterons ».
A contrario, pour Me Florence Rault, avocate de la famille de Sophie Narme mais aussi de E., il n’y a aucun doute même si celle-ci regrette que « malheureusement, dans le cas de Sophie, des pièces à conviction essentielles ont été perdues de manière totalement incompréhensible, entraînant la condamnation de l’État pour dysfonctionnement des services de la justice. »
Cependant, pour le conseil qui salue « l’investissement sans faille de la juge d’instruction Nathalie Turquey et des enquêteurs de la brigade criminelle de Paris », il n’en demeure pas moins que « de nombreux éléments concordants permettent de nourrir là encore l’espoir de la résolution de ces crimes. » Lors de son expertise menée dans l’instruction à Avignon sur les faits commis sur son épouse, le psychiatre avait décelé chez Dominique P. « une déviance paraphilique », c’est-à-dire une appétence pour les actes sexuels sur des personnes non consentantes.
Ju57ine
Re: Meurtre de Sophie Narme
Bonsoir, sur Twitter Dummheit disait aussi suspecter Jean-Pierre Mutel le "violeur des agentes immobilières" qui s'est suicidé avant son procès.chris0706 a écrit:
Comme vous, je n'ai jamais trop cru à l'implication de Vérove (pas plus pour K.Leroy, d'ailleurs).
Alors que Dummheit, par exemple, disait y croire comme fer.
Concernant Karine Leroy, je crois pas en la piste du Grêlé non plus et j'espère que ce dossier est encore activement investigué car le coupable semble évident.
Association d'Aide aux Victimes des Affaires Non Élucidées
Carte des affaires non élucidées francophones
Manor
Re: Meurtre de Sophie Narme
Quelqu'un sait-il si les deux ados agressées à Nanterre à l'automne 91 ont reconnu Vérove, sur photos d'époque ?
Contrairement aux crimes Narme et Leroy, j'ai tjrs trouvé crédible l'implication du Grêlé dans ce cas-là, depuis presque un an qu'on connait son existence.
Mais si il s'avère que c'est un autre pervers qui a sévi ce jour-là -avec technique similaire au Vérove 1987-, ça impliquerait que ce dernier s'est tenu à carreau plus longtemps qu'on ne l'a cru.
Il n'aurait recommencé que, disons, vers 1993 (en supposant que des agressions / tentatives pré-Ingrid juin 94 ne lui aient pas encore été attribuées).
On zappe subjectivement 1992: entre les travaux d'aménagement à Longperrier et le stressant stage motard de l'automne, cette année-là a peut-être été trop prenante, matériellement, pour laisser libre cours à ses pulsions.
Contrairement aux crimes Narme et Leroy, j'ai tjrs trouvé crédible l'implication du Grêlé dans ce cas-là, depuis presque un an qu'on connait son existence.
Mais si il s'avère que c'est un autre pervers qui a sévi ce jour-là -avec technique similaire au Vérove 1987-, ça impliquerait que ce dernier s'est tenu à carreau plus longtemps qu'on ne l'a cru.
Il n'aurait recommencé que, disons, vers 1993 (en supposant que des agressions / tentatives pré-Ingrid juin 94 ne lui aient pas encore été attribuées).
On zappe subjectivement 1992: entre les travaux d'aménagement à Longperrier et le stressant stage motard de l'automne, cette année-là a peut-être été trop prenante, matériellement, pour laisser libre cours à ses pulsions.
Invité- Invité
Re: Meurtre de Sophie Narme
Ju57ine a écrit:
«Des pulsions» : ce qu’a déclaré en garde à vue le septuagénaire soupçonné de meurtre et de tentative de viol
Dominique P., qui vient d’être mis en examen pour le meurtre de Sophie Narme en 1991 et la tentative de viol d’une jeune agent immobilière en 1999, a livré des aveux partiels, évoquant des « pulsions ». Il nie être un tueur.
Lorsque le 12 octobre 2022, le retraité de 70 ans est entendu à l’Evêché, le fief de la PJ marseillaise, par les policiers de la brigade criminelle de Paris, il ne doute pas que ses démons qu’il croit enfuis à jamais viennent de ressurgir. Sept jours plus tôt, E., 42 ans aujourd’hui, a cité deux clichés, dont celui Dominique P., comme pouvant être son agresseur quand ces mêmes enquêteurs lui ont présenté une planche photographique en comportant neuf. Plus de vingt-deux deux ans plus tard, la quadragénaire a reconnu l’odeur de l’éther comme étant celle du produit que cet inconnu lui avait placé sous la bouche alors qu’elle lui faisait visiter un appartement à Villeparisis (Seine-et-Marne) et qu’il avait tenté de la violer. Elle avait alors 19 ans.
Placé en garde à vue, le grand-père, déjà mis en examen pour avoir drogué sa femme et jeté dans les griffes d’au moins 49 violeurs pendant près de dix ans, conteste d’abord les faits et nie connaître la victime. Ce n’est que, lors de sa troisième audition, et ce après avoir été informé par les policiers que son ADN a été retrouvé sur deux scellés, qu’il finit par reconnaître la tentative de viol sur la jeune femme commise, explique-t-il, sous l’effet d’une « pulsion ».
En passant devant la façade de l’agence immobilière ce jour de mai 1999, il aurait vu la jeune femme, et il serait entré prétextant chercher une location. Une fois seul dans l’appartement à louer, il aurait ceinturé sa victime, mise au sol puis immobilisée à l’aide d’une cordelette apportée sur lui avant de la retourner et lui faire respirer de l’éther pour l’endormir. Là, il lui aurait ôté ses chaussures et pantalon, puis se serait arrêté en s’apercevant qu’elle se détachait. Le septuagénaire, aujourd’hui en instance de divorce et auquel ses trois grands enfants ne parlent plus, affirme alors avoir pris peur et s’être enfui. Il conteste l’usage d’un cutter, les coups et l’étranglement.
« Une déviance paraphilique », selon un psychiatre
Cet ancien agent immobilier natif de Quincy-Sous-Sénart, qui avait pris sa retraite avec son épouse dans un petit village du Vaucluse a en revanche nié en bloc le viol et le meurtre de Sophie Narme, 23 ans dans un appartement du XIXe arrondissement de Paris en 1991. Certes le suspect, qui a plusieurs fois changé de métier et longtemps habité la région parisienne, confirme avoir travaillé dans une agence immobilière en 1990, voire 91-92, mais il nie avoir croisé la victime, également agent immobilière et également droguée à l’aide d’éther.
« Nous sommes dans une contestation absolue et pérenne », réagit Me Béatrice Zavarro, l’avocate marseillaise du suspect. « Dans le dossier du viol et du meurtre de Sophie Narme, la justice n’a aucun élément objectif contre mon client pour fonder sa mise en examen, et nous la contesterons ».
A contrario, pour Me Florence Rault, avocate de la famille de Sophie Narme mais aussi de E., il n’y a aucun doute même si celle-ci regrette que « malheureusement, dans le cas de Sophie, des pièces à conviction essentielles ont été perdues de manière totalement incompréhensible, entraînant la condamnation de l’État pour dysfonctionnement des services de la justice. »
Cependant, pour le conseil qui salue « l’investissement sans faille de la juge d’instruction Nathalie Turquey et des enquêteurs de la brigade criminelle de Paris », il n’en demeure pas moins que « de nombreux éléments concordants permettent de nourrir là encore l’espoir de la résolution de ces crimes. » Lors de son expertise menée dans l’instruction à Avignon sur les faits commis sur son épouse, le psychiatre avait décelé chez Dominique P. « une déviance paraphilique », c’est-à-dire une appétence pour les actes sexuels sur des personnes non consentantes.
Merci, Justine.
Donc, il nie obstinément pour Sophie Narme.
De la même façon d'ailleurs que, mutatis mutandis, Llambrich le Prédateur nie son implication dans le premier viol en Charente (fin 98), où pourtant son ADN l'accable.
Son avocate doit savoir à quoi s'en tenir sur l'absence de traces génétiques pour le meurtre de SN en 1991: et du coup, lui va certainement s'enfoncer dans le déni, pour ne pas trop charger sa barque avec un meurtre. Alors que de fortes présomptions existent pourtant, entre autres l'usage de l'éther, le ligotage...
Si le patron de la pauvre Sophie est encore en vie, il devrait pouvoir confirmer -ou pas- que le suspect a eu l'occasion de la croiser dans un cadre pro, à l'époque.
Invité- Invité
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