Meurtre de Sophie Narme
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Meurtre de Sophie Narme
Toto2024 a écrit:
C’est peut-être parce que l’ADN du Grêlé a été retrouvé sur place mais aussi de nombreuses similitudes dans le mode opératoire que les enquêteurs ont tout fait pour étouffer l’affaire afin de poursuivre leurs investigations sereinement.
Bonjour Toto,
Le podcast de P.T date d'octobre 2019, si l'ADN du grêlé avait été isolé depuis lors, l'info aurait été donnée.
Nous aussi, on avait émis cette hypothèse ... et bien avant le Salvac
Re: Meurtre de Sophie Narme
Je comprends ta question Toto. Ce que j'ai voulu montrer, c'est qu'il y a une semaine à peine, on ne trouvait aucune trace de Sophie (mise à part sur ce forum et depuis peu Wordpress) en tapant son nom sur le net.
Récemment, sa présence sur ce site a été relayée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
et on peut observer la réactivité de google qui vient de sortir ce lien.
S'il y a d'autres infos à sortir des archives, on t'attend google .
Re: Meurtre de Sophie Narme
weltgeist a écrit:Bonjour,
Un reportage sur l'affaire NARME que certains d'entre vous ont peut-être déjà vu sur FR3 Paris.
Il a été repris ici dans l'édition nationale du 6 décembre 1991.
A partir de de 15:13
Bonjour
L'assassin a repéré cette petite annonce parue dans une revue immobilière.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Sylvia P. avait aussi rédigé une annonce qu'elle avait placée dans une superette. Sylvia souhaitait vendre un meuble.
Re: Meurtre de Sophie Narme
Intéressante information, l'agence n'est pas précisée dans l'annonce, comment dès lors être sûr que la visite sera effectuée par une femme ? (Sophie si elle est visée en particulier) Est-ce Sophie qui en tant que stagiaire a décroché le téléphone et directement prise en charge le dossier ? Est-ce pour cela que l'agresseur a décalé le rendez-vous ? (s'assurer de qui effectuerait la visite et éviter un rappel)
Cela demande une certaine prospection, il faudrait savoir si des agences, ou des personnes ayant utilisées cette revue à l'époque, aurait pu recevoir des appels un peu inhabituel/ suspect. Est-il possible de se procurer des archives de cette revue ? Le numéro de fax pris et donné pouvait-il être présent sur un encart publicitaire de cette revue ? (en cas d'appel d'une cabine, il fallait des coordonnées à donner immédiatement sans hésitation)
Manneke
Re: Meurtre de Sophie Narme
@Manneke,
Le n° de tel à composer n'est pas non plus repris, mais il est très possible qu'il ait été volontairement supprimé pour les besoins du reportage.
Pour le n°de fax, c'est l'acheteur potentiel (l'assassin donc) qui le donne avec son identité.
Il se présente comme Meur Dubost avec tel 42 43 64 06
Sauf que 42 43 64 06 s'avère être un n° de fax appartenant à une filiale de la société au sein de laquelle l'ex petit ami collaborait à l’époque.
Selon les enquêteurs, c'est le fruit du hasard, mais j'ai du mal à le croire.
Le n° de tel à composer n'est pas non plus repris, mais il est très possible qu'il ait été volontairement supprimé pour les besoins du reportage.
Pour le n°de fax, c'est l'acheteur potentiel (l'assassin donc) qui le donne avec son identité.
Il se présente comme Meur Dubost avec tel 42 43 64 06
Sauf que 42 43 64 06 s'avère être un n° de fax appartenant à une filiale de la société au sein de laquelle l'ex petit ami collaborait à l’époque.
Selon les enquêteurs, c'est le fruit du hasard, mais j'ai du mal à le croire.
Re: Meurtre de Sophie Narme
Tristan a écrit:Si seulement ces crétins n'auraient pas égaré le scellé ...
Il y a d'autres victimes (dont les noms ne sont pas apparus dans la presse) que les enquêteurs ont songé rattacher au G, mais dont les scellés ont aussi été perdus.
Re: Meurtre de Sophie Narme
Kassandra88 a écrit:@Manneke,
Le n° de tel à composer n'est pas non plus repris, mais il est très possible qu'il ait été volontairement supprimé pour les besoins du reportage.
Pour le n°de fax, c'est l'acheteur potentiel (l'assassin donc) qui le donne avec son identité.
Il se présente comme Monsieur Dubost avec tel 42 43 64 06
Sauf que 42 43 64 06 s'avère être un n° de fax appartenant à une filiale de la société au sein de laquelle l'ex petit ami collaborait à l’époque.
Selon les enquêteurs, c'est le fruit du hasard, mais j'ai du mal à le croire.
C'est justement le pourquoi, je me demandais si une société Dubost aurait pu être repris dans un des encarts publicitaire de la revue avec numéro de téléphone et fax ou juste le fameux numéro simplement (l'ex de Sophie était peut-être de près ou de loin dans l'immobilier/ le bâtiment si ils se sont rencontrés dans le cadre des études ou de stage/travail), ce qui aurait facilité l'emprunt d'identité pour l'assassin. Il reste effectivement que ce serait un sacré hasard que cela coïncide justement avec la filiale de société de l'ex.
Dernière édition par Manneke le Ven 5 Mar 2021 - 13:30, édité 2 fois
Manneke
Re: Meurtre de Sophie Narme
Manneke a écrit:
Intéressante information, l'agence n'est pas précisée dans l'annonce, comment dès lors être sûr que la visite sera effectuée par une femme ? (Sophie si elle est visée en particulier) Est-ce Sophie qui en tant que stagiaire a décroché le téléphone et directement prise en charge le dossier ? Est-ce pour cela que l'agresseur a décalé le rendez-vous ? (s'assurer de qui effectuerait la visite et éviter un rappel)
Cela demande une certaine prospection, il faudrait savoir si des agences, ou des personnes ayant utilisées cette revue à l'époque, aurait pu recevoir des appels un peu inhabituel/ suspect. Est-il possible de se procurer des archives de cette revue ? Le numéro de fax pris et donné pouvait-il être présent sur un encart publicitaire de cette revue ? (en cas d'appel d'une cabine, il fallait des coordonnées à donner immédiatement sans hésitation)
On peut ajouter d'autres questions :
Comment être sûr qu'il serait seul avec elle ? Qu'il n'y aurait ni locataires occupant encore les lieux, ni propriétaire ? Il arrive que les propriétaires assistent aux visites même en passant par une agence.
Autant on peut vite s'apercevoir qu'une maison en vente est inoccupée, autant pour un appartement c'est plus compliqué de savoir qu'il est vide depuis l'extérieur. Surtout s'il donne sur une cour intérieure, c'est ce que semble montrer le reportage, mais je ne sais pas si c'est le véritable appartement qui a été filmé.
A moins qu'il ait obtenu cette information d'une manière ou d'une autre avant ?
Par sa profession peut-être ? ou bien évidemment s'il avait croisé la victime dans d'autres circonstances et qu'elle lui avait laissé sa carte par exemple.
Re: Meurtre de Sophie Narme
oops: Je connaissais (Le) Meur comme nom de famille mais pas Meur comme prénom.
"Meur Dubost" Je voulais dire Monsieur Dubost.
Je ne me souviens plus s'il a donné un prénom.
"Meur Dubost" Je voulais dire Monsieur Dubost.
Je ne me souviens plus s'il a donné un prénom.
Re: Meurtre de Sophie Narme
Moi aussi parfois mon clavier à du mal à me suivre.
On peu imaginer que dans cette revue, il y a des encarts publicitaires allant de l'agence ou du notaire à éventuellement le plombier, les déménageurs...
Tout ce qui gravite autour de la vente/ rénovation/ construction immo. On revient toujours dans les mêmes hypothèses de profil, peut-être même que l'agresseur était un utilisateur de cette revue. (pour trouver des clients, faire sa pub, ect...)
On peu imaginer que dans cette revue, il y a des encarts publicitaires allant de l'agence ou du notaire à éventuellement le plombier, les déménageurs...
Tout ce qui gravite autour de la vente/ rénovation/ construction immo. On revient toujours dans les mêmes hypothèses de profil, peut-être même que l'agresseur était un utilisateur de cette revue. (pour trouver des clients, faire sa pub, ect...)
Manneke
Re: Meurtre de Sophie Narme
Toto2024 a écrit:
En tous cas, sur la fiche wikipédia consacrée à Cécile Bloch le meurtre de Sophie Narme, est clairement mentionné.
« En 1991, rue Manin, dans le
19e arrondissement de Paris, Sophie, une jeune agente
immobilière, est violée et tuée par un inconnu, au cours d'une
visite d'appartement. Bien que du sperme ait été prélevé
sur la scène du crime, aucune identification génétique n'a été possible, l'échantillon stocké à l'institut médico-légal de Paris ayant été égaré . L'assassinat de Sophie revèle aux enquêteurs que le « Grêlé » n'est probablement pas resté inactif entre 1987 et 1994 »
Il y a donc d’autres éléments que le seul A.D.N qui permettent de rapprocher ces deux affaires sordides. Reste à savoir lesquels?
Mais comme l’a déjà évoqué Kassandra sur ce fil, il n’y a eu que très peu de médiatisation autour de cette affaire.
C'est récent alors. C'est que ceux qui y publient nous lisent ou ont écouté les podcasts! Tant mieux.
Re: Meurtre de Sophie Narme
Toto2024 a écrit:
Ce nom, Dubost, un faux nom bien sûr, c’est essentiel et n’a pas été choisi au hasard. Pour autant, je ne crois pas qu’il s’agisse d’une société.
Si, il s'agit bien d'une société. Une société qui faisait des travaux de rénovation dans l'immeuble que faisait visiter Sophie. (voir Compte rendu des podcasts p1 et suivantes)
Re: Meurtre de Sophie Narme
On sait que des travaux ont eu lieu dans cet appartement.
Ces travaux ont pu commencer plusieurs semaines, plusieurs mois avant.
Est-ce qu'elle était venue visiter l'appartement pendant les travaux ?
J'ose espérer que les personnes qui sont intervenues ont été retrouvées après le crime.
Ces travaux ont pu commencer plusieurs semaines, plusieurs mois avant.
Est-ce qu'elle était venue visiter l'appartement pendant les travaux ?
J'ose espérer que les personnes qui sont intervenues ont été retrouvées après le crime.
Re: Meurtre de Sophie Narme
Je vais barrer ce qui n'est pas correct:
Toto2024 a écrit:L’article suivant est intéressant car il apporte des éléments sur le mode opératoire mais il comporte une erreur majeure : il évoque le3 décembre comme jour du meurtre. Or, jusqu’à présent, toutes les autres infos disponibles parlent du 4 décembre.
Ce n’est pas la première fois que ce genre d’erreur apparaît dans des compte-rendus d’affaires criminelles.
Et c’est pour le moins gênant.
Je le poste quand-même.
Contexte
A l’époque des faits, Sophie NARME a 23 ans. Elle est stagiaire au sein de l’agence immobilière CICP située au 22 rue Lauriston dans le 16ème arrondissement de Paris. Le lundi 2 décembre 1991, elle reçoit à l’agence un coup de téléphone d’un client qui souhaite visiter un appartement situé au 22 rue Manin, dans le 19ème arrondissement de Paris. Un rendez-vous est fixé le mardi 3 décembre dans la matinée.
Vu que dans le podcast on parle de RV postposé au lendemain, il est possible qu'au départ le RV ait été fixé le mardi 3 décembre puis reporté au 4 décembre.
Le 22 rue Manin
Le fait-divers (source : podcast Le Grêlé : 33 ans de traque d’un tueur en série, Patricia Tourancheau ) :Ce mardi 3 décembre 1991,le mercredi 4 décembre dans la matinée, Sophie NARME se rend comme convenu dans le 19ème arrondissement de la capitale à son rendez-vous au 22 rue Manin. Ils se sont donné rendez-vous au pied de l’immeuble avec son client.
Sans nouvelle de sa fille le lendemain,soit le mercredi 4 décembre,soit le jeudi 5 décembre et très inquiète car elle ne répond pas au téléphone, la mère de Sophie contacte le responsable de l’agence immobilière afin de savoir s’il sait où elle peut se trouver. Ce dernier n’a pas eu de nouvelles de sa stagiaire depuis la veille. Il consulte alors son agenda et remarque que son dernier rendez-vous extérieur date de la veille,le mardi 3 décembredans la matinée pour une visite. Il se rend alors au 22 rue Manin à l’appartement en question pour vérifier si il retrouve sa trace. C’est en pénétrant dans le logement qu’il découvre le corps sans vie de Sophie. Choqué, il prévient immédiatement la police.
La scène de crime
Les fonctionnaires se rendent immédiatement sur les lieux et découvrent une scène de crime sordide. Ce qui les frappe dès leur entrée sur les lieux, c’est la forte odeur d’éther qui s’en dégage. Ils en déduisent que l’agresseur de Sophie NARME a dû tenter de la maîtriser en la forçant à respirer un tampon imbibé d’éther.
Cette dernière est retrouvée allongée sur le ventre dans une position de soumission, les poignets encore liés. De l’adhésif retrouvé à côté de son corps laisse présumer qu’elle a aussi été bâillonnée. Son corps est dénudé en bas ce qui ne laisse pas de doute sur les violences sexuelles qu’elle a subi. Une blessure au thorax du côté du cœur réalisée avec un objet pointu est relevée. Autour de son cou, les enquêteurs constatent la présence d’une ceinture. Cette ceinture, c’est celle que Sophie portait le jour même et son agresseur l’a utilisée pour l’étrangler.
Flacon d’éther, substance utilisée par l’agresseur de Sophie pour la maîtriser
Sophie a fait face à un véritable déferlement de violences. C’est une véritable scène de chaos à laquelle les enquêteurs font face. Des traces de lutte sont mises en évidence dans l’appartement : Sophie NARME a dû tenter de résister à son agresseur.
Les policiers découvrent que le sac de Sophie a été fouillé et que certains de ses bijoux ont été dérobés. Alors que d’autres, pourtant de valeur, sont éparpillés sur le sol sans avoir été emportés. Et au milieu de cette scène de désastre, un détail les surprend. Ils retrouvent les escarpins que portait Sophie NARME ce jour-là bien rangés et alignés. Ils n’ont aucun doute sur le fait que son assassin soit un maniaque sexuel.
Les techniciens de l’identité judiciaire mettent sous scellés de nombreux éléments recueillis sur la scène de crime, notamment les escarpins de Sophie ou encore la ceinture qui a servie à l’étrangler. Des traces de sperme sont aussi relevées et mises sous scellés confirmant encore, si cela était nécessaire, l’agression sexuelle subie par Sophie.
L’enquête de police
Les enquêteurs vont très vites s’intéresser au planning de Sophie et à son agenda. Car il leur paraît évident que l’homme avec qui elle avait rendez-vous ce matin-là est l’agresseur de cette dernière et qu’il lui a forcément laissé des coordonnées. Et ils identifient très rapidement ce dernier. Il s’agit d’un certain M. DUBOST dont le numéro de téléphone est le 42.43.64.06.
Mais très rapidement, ils se rendent compte que cette identité est fausse : DUBOST était le nom de l’entreprise qui réalisait des travaux dans l’immeuble du 22 rue Manin au moment des faits. Les enquêteurs en déduisent que l’assassin devait le savoir ou bien a potentiellement vu une camionnette de cette entreprise stationnée devant l’immeuble lors de repérages effectués avant le passage à l’acte. Cet agresseur avait donc prémédité et préparé l’agression de Sophie. Cette dernière avait-elle aussi été repérée par ce dernier avant son coup de téléphone à l’agence ? Cela est très probable.
Les enquêteurs vont aussi s’intéresser au numéro de téléphone laissé par l’agresseur. Ils se rendent compte qu’il s’agit en fait d’un numéro de fax appartenant à une autre entreprise que Dubost. Et que ce numéro ne semble pas non plus avoir été choisi au hasard. Le meurtrier semble donc avoir pris le temps de préparer son crime, se renseignant sur sa victime et son entourage pour ainsi de brouiller les pistes.
Au milieu des années 90, alors que le crime n’a toujours pas été élucidé, c’est un coup très dur qui est porté à l’enquête : le sperme prélevé sur la scène de crime ne sera jamais exploité du fait d’un grave dysfonctionnement au sein des services de la police scientifique. En effet, alors que la catégorisation de l’ADN est devenue possible, il s’avère que les scellés contenant ce sperme ont été perdus ! Les autres pièces mises sous scellés, notamment les escarpins et la ceinture qui a permis d’étrangler Sophie ont été analysées mais n’ont pas permis de déterminer l’ADN du tueur.
Cette affaire est dès-lors classée sans suite par un juge d’instruction, faute de preuves.
Les liens établis avec le Grêlé
Mais durant l’année 2015, le dossier de l’affaire Sophie NARME est enfin réouvert. Grâce un lien établi avec plusieurs autres affaires non élucidées par le logiciel SALVAC. Ce logiciel Canadien, utilisé par les enquêteurs sur une base de critères saisis pour l’ensemble des affaires non résolues, permet d’établir des points communs entre ces dernières et ainsi d’effectuer des rapprochements. Et concernant l’affaire Sophie NARME, SALVAC établit des liens avec le dossier du Grêlé.
salvac
SALVAC, logiciel enquêteur des « cold cases »
Les critères retenus sont les suivant :
Le mode d’approche de la victime : utilisation de la ruse, ici le prétexte est la visite d’un appartement. Pour Marianne N., l’agresseur avait utilisé le prétexte du contrôle de police, se faisant passer pour un membre des forces de l’ordre. Tout comme il embarquera Ingrid dans sa voiture par la ruse en 1994
La cause de la mort : l’étranglement par lien, technique de prédilection du Grêlé . Comme pour Cécile BLOCH, Sarah A. ou encore Gilles POLITI et Irmgard MULLER
Le type de violences sexuelles infligées : Sophie NARME et Cécile BLOCH ont subi exactement les mêmes types de sévices sexuels
La blessure par arme blanche à la cage thoracique : blessure identique et au même emplacement que celle identifiée sur le corps de Cécile BLOCH. Profondeur de la plaie identique en tout point. Potentiellement causée par un couteau identique.
La boucle de la ceinture : La boucle de la ceinture retrouvée autour du cou de Sophie NARME est positionnée exactement au même endroit que la boucle de ceinture retrouvée autour du cou d’Irmgard MULLER en 1987 dans le Marais
La position du corps : le corps de Sophie NARME est retrouvé exactement dans la même position que celui de Cécile BLOCH. Les poignets ont été liés de façon identique
L’identité de lieu : Le rue Manin se trouve à proximité directe de la rue Petit où l’assassinat de Cécile BLOCH s’est déroulé
Le vol : Tout comme lors de l’agression de Marianne N. et le double homicide du Marais, l’agresseur a dérobé des objets à sa victime
Conclusion
Du fait de la perte du matériel génétique de l’agresseur par les services de l’identité judiciaire, il n’est à ce jour pas possible de rapprocher avec une certitude absolue l’assassinat de Sophie NARME avec les autres crimes du Grêlé. Cependant, sur la base des éléments remontés par le logiciels SALVAC, que le Grêlé soit impliqué dans cette agression est envisageable. Le dossier du meurtre de Sophie NARME n’est ainsi pas officiellement lié à l’affaire du Grêlé. Mais à ce jour, il est suivi par le même juge d’instruction et les équipes d’enquêtes qui travaillent dessus au sein de la brigade criminelle sont identiques.
Même si la responsabilité du Grêlé ne peut hélas être démontrée scientifiquement, ce crime s’il en est bien l’auteur revêtirait une importance toute particulière quant à son parcours criminel connu. S’il est bien l’auteur de cette agression, cela prouve ainsi de manière indiscutable qu’il n’a pas existé de longue période de silence entre 1988 et 1994. Le Grêlé n’aurait ainsi pas stoppé de commettre des agressions, ces potentielles agressions n’auraient tout simplement pas pu lui être attribuées par manque de preuves et du fait de nouvelles évolutions apportées à son mode opératoire.
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