Fourniret Olivier 2

207954ŦJoachim a écrit:

207952ŦPab Delshor a écrit:

207869ŦJoachim a écrit:Ce qui choque c'est qu'il sorte qu'il n'était pas pédophile... Il valait mieux dire "je doute qu'il soit attiré par les pré-pubères" parce que là il s'enfonce magistralement

Le terme exact pour sa pathologie est "hébéphile"; on se demande par quelle incompétence le flic peut l'ignorer ???

Bien dit, hallucinant ce policier

Il faut quand même préciser que mon premier mémorandum sur l'affaire avec tout ce qu'il y avait à comprendre à l'époque et toutes les choses qu'il fallait faire, je l'ai envoyé à ce bonhomme aigri en mai 2019, parce qu'il s'était vanté de maintenir une cellule Estelle à l'OCRVP... Heureusement que parallèlement les gendarmes étaient revenus dans la salle des scellés à Charleville sous la direction de la Juge Khéris pour balayer l'ensemble de l'œuvre du tueur !
J'ai appelé cette phase de l'enquête: "l'honneur perdu de Philippe Guichard" avec des déclarations devant caméra comme "Pour Estelle, si Fourniret me dit que ce n'est pas lui, je suis enclin à le croire" Il a même poussé l'incurie jusqu'à soustraire à la caméra de Michelle Fines, Milica Petrovic et fait ainsi perdre 4 ans à l'enquête !
Évidemment, lorsque le rapport Dallest a inventorié les ressources de l'OCRVP comme une base incontournable pour le pôle "Cold Cases", il s'est vu un avenir tout tracé alors que c'était Sabine Khéris qui devait prendre le poste. On lui a offert une jolie promotion-placard, ce qui vous explique mieux l'aigreur du type.

208036ŦJoachim a écrit:Ça fait froid dans le dos le témoignage de la pianiste, son intuition l'a sauvée.

Traque en famille et insistance très active de MO

Le stratagème est plus ou moins un copié-collé de l'affaire Joanna Parish.
Contrairement à ce qu'elle dit, il y en a probablement d'autres.

Un face-à-face avec une mort promise. À la barre de la cour d’assises, lundi 11 décembre, Emi, frêle pianiste professionnelle de 48 ans, se tourne vers Monique Olivier. « Je suis contente que vous soyez là et que vous ayez refusé… » lui lance la veuve de l’Ogre des Ardennes. Une heure plus tôt, la Japonaise s’est replongée vingt-cinq ans en arrière, en ce printemps 1998, où elle a échappé au couple diabolique.

Inscrite depuis quelques semaines à l’université de Liège (Belgique), la jeune femme est contactée en mars 1998 par un couple installé à Sart-Custinne, qui cherche à donner des leçons de piano à Sélim, 9 ans. Leurs noms ? Michel et Monique Fourniret. « Cela m’a étonné qu’ils viennent à moi car je parlais alors assez mal le français, se souvient Emi. Il y avait un conservatoire à Liège avec des étudiants francophones, plus qualifiés que moi. Ensuite, ils ne voulaient pas des cours réguliers, ça n’était pas très sérieux. »

Michel Fourniret devient très insistant
Une rencontre avec le couple a toutefois lieu en avril. Craintive, la jeune Japonaise donne rendez-vous à Michel Fourniret et Monique Olivier sur un parking, un lieu public et passant. « Ils étaient très gentils et très polis, mais je ne les connaissais pas », se remémore Emi pour expliquer ce choix sans doute salvateur.

Cette première rencontre prend vite un tour étrange. Sélim, le fils de Monique Olivier et Michel Fourniret, est venu avec ses parents mais il « semble absent, comme un objet. Il était là, mais ne montrait aucun sentiment, il regardait ailleurs et ne laissait paraître aucun intérêt particulier pour le piano. » À l’inverse, Monique Olivier se montre enthousiaste. « Elle parlait beaucoup plus que lui, se rappelle Emi. Mais cela ne m’a pas choqué, je me suis dit que ce devait être elle qui s’occupait le plus de l’éducation des enfants ».

Autre point troublant, l’insistance de Michel Fourniret pour que les leçons de piano se déroulent au domicile du couple, distant de plus de 150 km de Liège. Le tueur en série promet à Emi de venir la chercher et de la ramener à Liège après les cours de Sélim. « Il m’a dit qu’il y aurait moins de stress à la campagne, que je serais plus détendue, raconte Emi. J’ai trouvé ça bizarre. »

Finalement, après cette entrevue étrangement conclue par une bise de Sélim, la musicienne part en tournée à l’étranger pour plusieurs semaines. En juin, à son retour en Belgique, elle est à nouveau appelée par Michel Fourniret, qui « insiste pour avoir une réponse ». « Quand il veut une victoire, il faut qu’il y arrive, détaille Monique Olivier pour expliquer l’insistance de son ex-mari. Il n’aimait pas perdre, n’aimait pas les échecs. »

« C’était son idée à lui les cours de musique, de chercher des enseignantes »
Peu confiante, Emi refuse finalement la proposition du couple. « Au Japon, il est il est très malpoli de dire non, mais j’étais trop mal à l’aise, expose la musicienne. Je me sentais mal pour le petit garçon, mais j’ai écrit une carte postale pour décliner. » Cinq ans plus tard, lorsque Fourniret est interpellé, Emi voit son visage à la télé et contacte les autorités. Un coup d’œil à son carnet sert de brutale confirmation : l’adresse du couple qu’elle a rencontré en 1998 est bien celle des époux Fourniret.

Si ce guet-apens intéresse la cour d’assises, qui juge Monique Olivier pour son implication dans les meurtres de Marie-Angèle Domèce, Joanna Parrish et Estelle Mouzin, c’est qu’il ressemble trait pour trait à la manière dont le couple a piégé Joanna en 1990. Professeur d’anglais dans l’Yonne, elle avait été attirée par le couple au prétexte de cours particuliers pour leur fils avant d’être violée et tuée. « C’était son idée à lui les cours de musique, de chercher des enseignantes, assure aujourd’hui Monique Olivier. Je n’étais pas d’accord, surtout avec le fait d’emmener Sélim. Oui, il a été utilisé mais j’étais contre. Ça me révoltait mais je n’osais pas me rebeller. »

Malgré cette distance que tente de prendre Monique Olivier avec son défunt mari depuis le début du procès, elle était toutefois bien présente lors du rendez-vous pris avec Emi. « Il fallait que je le fasse, que je joue le jeu, se justifie Monique Olivier. Je n’avais pas le choix. »

Monique Olivier avait aussi bien conscience de la destinée de la jeune femme ciblée par son mari. « Vous saviez que c’était la fin si elle avait accepté », questionne Me Didier Seban. Emi reste figée, ses yeux ne quittent pas Monique Olivier. « Je ne peux pas dire non… », soupire l’accusée. « Du coup, il y en a eu d’autres, Madame Olivier, qui ont accepté de monter dans la voiture ? », relance une avocate. « Non, je ne crois pas… »
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208053Ŧruth a écrit:
Traque en famille et insistance très active de MO
Le stratagème est plus ou moins un copié-collé de l'affaire Joanna Parish.
Contrairement à ce qu'elle dit, il y en a probablement d'autres.

effectivement et c'était le non dit de ce procès jusqu'à présent: plusieurs familles ont témoigné de leur rencontre avec ce couple qui cherchait une baby-sitter et n'avaient pas donné suite, sentant quelque chose de pas franc.
Le procureur Morandini a tout de suite pensé qu'il avait un suspect important en 2003 parce que remontaient, d'un peu partout, les informations sur des tentatives. Lorsque l'on appelle dans les Ardennes pour des renseignements on tombe régulièrement sur des femmes qui ont des témoignages à faire entendre: 3 à Stenay et, figurez-vous, que parmi les gendarmes qui sécurisaient le périmètre à Rumel, il y avait une femme qui avait failli être enlevée dans sa jeunesse. Bref, le couple a fait régner une terreur sourde sur la région pendant des années !

Je n'avais jamais entendu parler d'Emi. Elle l'a échappé belle.

208063ŦKassandra88 a écrit:Je n'avais jamais entendu parler d'Emi. Elle l'a échappé belle.

J'ai connaissance d'une baby sitter qu'ils n'ont pas tué, possible qu'elle a communiqué l'adresse des Fourniret à ses proches ce qui aurait fait tomber à l'eau leur plan

208053Ŧruth a écrit:

208036ŦJoachim a écrit:Ça fait froid dans le dos le témoignage de la pianiste, son intuition l'a sauvée.

Traque en famille et insistance très active de MO

Le stratagème est plus ou moins un copié-collé de l'affaire Joanna Parish.
Contrairement à ce qu'elle dit, il y en a probablement d'autres.

Ca fait penser aussi à Jeanne-Marie Desramault

Merci beaucoup Pab-Delshor pour tout ces détails très intéressant ! C'était passionnant à lire. C'est incroyable l'incompétence de la justice

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Il y a aussi le témoignage de l'homme qui avait vu Fourniret sur l'aire d'autoroute dans le secteur de Guermantes le 5 janvier 2003. Et Fourniret n'était pas seul.

Monique a déjà avoué avoir fait des repérages pour Estelle le 5 janvier. Megan et Estelle jouait dehors ce jour là. C'est un crime qui a impliqué toute la famille Fourniret de près ou de loin

208078ŦSortcière a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Il y a aussi le témoignage de l'homme qui avait vu Fourniret sur l'aire d'autoroute dans le secteur de Guermantes le 5 janvier 2003. Et Fourniret n'était pas seul.

Pour vous livrer une autre info, j'avais insisté auprès de l'OCRVP sur les identifications de Fourniret en fin 2002 et début 2003. Bien sûr il y avait la visite à sa fille, jeune mère, en décembre, mais je savais par les éléments récupérés auprès de la sœur de Christiane Lavalladas qu'il fallait faire témoigner la "bonne dame de Gournay" qui avait accueilli le couple Fourniret en 1987 et il était évident qu'avec le temps quelqu'un pouvait avoir matché sur la présence de Fourniret. Evidemment, ils n'ont pas fait grand chose. Mais la juge Khéris avait les choses en main pour les autres dossiers et a fait saisir 6 tomes d'écrits dans la cellule de Fourniret en 2018. Surprise, sur le mur, Fourniret avait semé un de ses petits cailloux pour enquêteur un peu moins à la ramasse: le nom d'une de ses  anciennes connaissances! Comme par hasard, c'est cet homme, Jean-Paul H, qui est venu "spontanément", fin 2018, témoigner de sa rencontre sur l'aire de Bussy-Saint-Georges pendant les repérages pour le rapt à Guermantes. Et c'est comme ça pour tous les rébus laissés par le tueur !
Le procès est l'occasion d'entendre des témoignages qui explicitent ce que j'ai appelé "la quatrième vie de Fourniret". Le couple tueur ne retient pas les aveux par "constipation criminelle" mais, en ce qui concerne Fourniret, par pur syndrome d'Erostrate. Son fils Selim a confirmé et confirmera à l'occasion que c'était pour que, dans l'avenir, chaque fois qu'un meurtre de la période serait évoqué, on penserait à Fourniret évidemment !! Nicole Clerget ne dit pas autre chose et dit même qu'il serait capable de s'attribuer un meurtre emblématique.
Quid de la psychologie encore plus tordue de Monique Olivier ?  La "Bovary du crime" que ses voisines décrivaient figée avec, à la main, un polar dont elle ne tournait plus les pages et une cigarette se consumant seule... A quoi pensait-elle cette Monique ? Au "Popeye" qui l'emmènerait dans une vie d'aventure... Laquelle serait son jardin secret au bout d'un ressentiment dostoïekien, son empire criminel tout à elle ! J'ai autrefois interrogé des "mères du ressentiment" dont les garçons étaient passés à l'acte meurtrier. Elles déclaraient dans un premier temps "Mais qu'est-ce qu'il a fait mon fils ?" Mais au fur et à mesure de l'entretien, elles révélaient qu'elles ne voulaient rien d'autre qu'un fils "qui ne regarderait pas ses mains sans trembler sur leur pouvoir vengeur" Certains d'entre vous savent que je recommande la lecture de Cynthia Fleury pour comprendre le dossier Estelle: le pretium Doloris, le désenfantement, les "irremplaçables", le ressentiment, etc.  Les mains de Fourniret, ces mains qui ont tous les critères de la terreur sont l'instrument de l'évasion bovarienne et pour Fourniret qui a grandi dans le ressentiment du traitement infligé après guerre à sa mère collabo:  c'est avoir enfin rencontré la femme qui comprend et partage le sadisme qui colle si bien à ce ressentiment.
Les jeunes fourberies de Fourniret ayant débouché sur des actes répréhensibles dès les années 60, le reste de sa vie a été porté par sa vengeance contre la justice. Lorsqu'en 1984, on lui adjoint un avocat qui lui explique comment "convoquer" des circonstances atténuantes, il décline une légende directement inspirée d'un des cas les plus célèbres de la psychanalyse "L'homme aux loups", jusqu'à menacer un psy comme l'avait fait Sergueï Pankejeff avec une psy de l'époque... Et aucun expert n'aurait jamais fait le rapprochement ??? Comme dirait Michelle Fines "Quel Fiasco !"

Bonsoir

Le Figaro couvre aussi ce terrifiant témoignage de Emi O.


Quand le fils de Monique Olivier servait d’appât
Aux assises, une Japonaise témoigne de sa rencontre avec l’accusée, Michel Fourniret et leur enfant de 9 ans.
STÉPHANE DURAND-SOUFFLAND

Monique Olivier, ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret, lors de son procès, le 28 novembre, à la cour d’assises de Nanterre. VILLETTE PIERRICK/ABACA
JUSTICE « Ils étaient gentils, polis, souriants » et, au Japon, il est impoli de dire non de but en blanc. Pourtant, Emi O., 23 ans, venue poursuivre ses études de musique au conservatoire de Liège (Belgique), ne se sent pas en confiance avec ce couple qui lui demande des cours particuliers de piano pour leur fils Sélim, 9 ans. Elle était déjà étonnée que l’université ait donné son numéro de téléphone à ces inconnus, mais elle leur a accordé un rendez-vous début avril 1998, dans un lieu passant par sécurité.

Monique Olivier et Michel Fourniret - car, bien sûr, ce sont eux les parents de l’enfant - se montrent particulièrement pressants. « Je ne comprenais pas pourquoi ils ne s’étaient pas plutôt adressés à Liège, où il y avait des pianistes francophones, explique Emi O. à la cour d’assises des Hauts-de-Seine. À l’époque, je parlais très mal français et eux ne parlaient pas anglais, on se débrouillait. Monique Olivier parlait beaucoup plus que M. Fourniret. » Elle remarque que Sélim avait « une attitude absente, il ne me regardait pas dans les yeux ». Sa motivation pour faire des gammes lui paraît douteuse, mais le petit garçon, au moment de la quitter, lui fait une grosse bise sur la joue, ce qui l’attendrit.

Après le rendez-vous d’avril 1998, la jeune femme part aux États-Unis pour un concours de piano, ce qui lui permet d’éluder sa réponse. Son retour est retardé par un problème administratif. Mais en juin, alors qu’elle est de nouveau chez elle à Liège, les Fourniret la relancent. Ils lui envoient un enregistrement sonore sur lequel on entend prétendument Sélim jouer du clavier et chanter en même temps. Le couple insiste. Il faut qu’elle vienne chez eux à Sart-Custinne donner ces leçons, l’air y est plus pur, le calme de la campagne est plus inspirant que les trépidations citadines. Leur fils est plus motivé que jamais et il serait tellement déçu si elle ne voulait pas lui consacrer du temps.

« Il voulait piéger une jeune femme, je suivais »
Certes, il n’y a ni train ni car pour rallier le village isolé, mais cela n’est pas un souci car Michel Fourniret s’engage à venir la chercher en voiture et à la raccompagner (Liège se situe à 103 km de Sart-Custinne). Autre bizarrerie : il n’est jamais question du tarif des leçons. Emi O., cette fois, décide de décliner définitivement l’offre par le biais d’une carte postale courtoise. Elle déménage, son numéro de téléphone change, elle n’entendra plus jamais parler des Fourniret, jusqu’à l’arrestation du tueur en série en juin 2003, cinq ans plus tard.

À la barre, la pianiste ne fait pas ses 48 ans - on lui en donnerait 30. On se dit qu’à l’époque, elle ne faisait pas non plus ses 23 ans et que c’est peut-être pour cela que Fourniret, « en chasse », l’avait repérée avant d’obtenir ses coordonnées en embobinant un agent d’accueil au conservatoire - il avait agi de la même manière dix années auparavant, à Auxerre. Mais, contrairement à la jeune Anglaise Joanna Parrish, violée et assassinée, Emi O. n’avait pas passé d’annonce pour proposer ses services (Joanna cherchait à donner des cours d’anglais pour financer un voyage) et elle ne donnait pas de leçons de piano. Le tueur était obsédé par cette Japonaise.

Le président accepte, et c’est tant mieux, que la partie civile interroge l’accusée à chaud.

Me Sonia Kanoun : « Sélim a 9 ans, il embrasse Emi O. Or, vous savez ce qu’il doit se passer… »

L’accusée s’empare du micro-cravate : « Qu’il embrasse Madame, j’y ai rien trouvé de… Ce qu’il peut arriver, oui, évidemment… Quand Madame a refusé de venir, j’étais contente, soulagée. J’étais jamais d’accord pour que Sélim soit là mais avec Fourniret, fallait obéir. »

Me Didier Seban : « Au fond, c’était vraiment un piège tendu à Emi O. »

Monique Olivier, dans son style inimitable : « C’était pas mon idée, c’était une idée à lui. Il voulait piéger une jeune femme, je suivais. Sélim n’a pas été témoin d’autres enlèvements. Il (Fourniret) l’utilisait (comme appât, en présence de sa mère) mais sans mon accord. »

Me Seban : « Vous saviez que s’il parvenait à attirer Emi O. chez vous, c’était la fin ? »

L’accusée : « Je peux pas dire non. »

Me Seban : « Êtes-vous d’accord pour dire qu’elle était en grand danger ? »

L’accusée : « Je peux pas dire le contraire. »

Me Seban : « Vous souvenez-vous de cet enregistrement musical que vous aviez fait écouter à Emi O. ? »

L’accusée : « Non, je m’en souviens pas. Ça faisait partie de son plan… »

Me Seban : « Sélim jouait-il du piano ? »

Monique Olivier : « Non, il ne savait pas. Il ne chantait pas beaucoup, non plus. »

Que risque encore Monique Olivier ? Quels sont ses derniers secrets ? Posez dès à présent vos questions à Vincent Gautronneau, reporter au service Police/Justice. Il répondra en direct ce mardi à partir de 12 heures.
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208035Ŧruth a écrit:

207770Ŧruth a écrit:

207528Ŧruth a écrit:

206780Ŧruth a écrit:

206504Ŧruth a écrit:

206331Ŧruth a écrit:

206221Ŧruth a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ces journalistes proposent un live-tweet du procès.

Il y aussi un direct de l'Yonne Républicaine
Jour 1 - Mardi 28/11
"EN DIRECT - Suivez le procès de Monique Olivier : l'accusée "regrette tout ce qui s'est passé" - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 2- Mercredi 29/11
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : le couple entendu 220 fois en un an par les enquêteurs belges - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 3 - 30/11
"Les affaires Parrish et Domèce au cœur de la troisième journée du procès de Monique Olivier, l'ex-femme du tueur en série Michel Fourniret - Nanterre (92000)" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 4 - 1/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : "Je vous ai vue ! Vous cherchiez des filles !", affirme pour la première fois un témoin | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 5 - 4/12 (deuxième semaine)
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JOUR 6 - 5/12
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

1

JOUR 7 - 6/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : après avoir entendu les parents d'Estelle Mouzin, l'accusée "demande pardon aux familles" | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

JOUR 8 - 7/12
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JOUR 9 - 8/12
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2éme semaine
JOUR 10 - 11/12
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JOUR 11 - 12/12
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208134Ŧruth a écrit:

208035Ŧruth a écrit:

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206331Ŧruth a écrit:

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Ces journalistes proposent un live-tweet du procès.

Il y aussi un direct de l'Yonne Républicaine
Jour 1 - Mardi 28/11
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JOUR 11 - 12/12
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JOUR 12 - 13/12
"EN DIRECT - Procès de Monique Olivier : "pas du tout décérébrée", l'accusée a été un "accélérateur" des crimes | TF1 INFO" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

"Ce mercredi après-midi, la justice attend beaucoup de son témoignage. Car, quand Estelle Mouzin est enlevée, Selim est déjà grand. Il avait 15 ans et peut toujours avoir des souvenirs. Ses parents lui ont-ils présenté la petite comme une cousine, comme le dit un témoin. A-t-il vu la fillette à la maison ? La famille d'Estelle mise beaucoup sur cette confrontation, pour que Monique Olivier parle enfin."

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La famille d'Estelle attend beaucoup du témoignage de Selim (du pur fantasme obsessionnel de leur part dirons certains ici). Ma prediction : il ne dira rien.

Fourniret arrive, parque le C25 sur le côté de la maison pendant que Monique Olivier fait rentrer Sélim dans sa voiture garée devant. Elle a le temps de voir Fourniret tenant une jeune fille par le bras, une « jeunette », dit-elle, entre 16 et 18 ans. Elle la décrit comme « amorphe, docile, sans réaction » et pense que Fourniret lui a donné de l’alcool ou des somnifères.
Monique Olivier rejoint son fils dans la voiture, ils roulent au hasard, et s’endorment au bord d’une route.
Dans le cerveau du tueur, Michelle Fines (Éditions Fayard)

C'est donc bien possible que Sélim a vu Estelle, lui aussi.

208234ŦJoachim a écrit:"Ce mercredi après-midi, la justice attend beaucoup ...

Suivez le direct du jour ! Passionnant ce matin !
Enfin une psy qui explique ce que j'ai donné comme fil rouge, il y a des années :
"Toute l'histoire de Monique Olivier et Michel Founiret emprunte à la trame des contes cruels"
Autre extrait:
"Monique Olivier ne peut supporter d'avoir de rivales... Elle était jalouse. Le seul moyen de régler le problème, c'est de les zigouiller, comme ça, elle n'a pas de rivale."
Le président rectifie : "C'est pas elle qui les tue..."
Isabelle Teillet, expert psychiatre : "Oui vous avez raison..."

"On est dans des liens presque siamois, un jumelage."

Lisez mon post plus haut pour comprendre l'articulation criminelle. Pour rappel : la gémellité et la fausse gémellité sont les topiques de ce conte cruel: Fourniret entretenait un fantasme de fausse gémellité avec sa soeur Huguette, il a eu des jumelles et l'une d'elle n'a pas supporté l'histoire tragique de Fabienne Leroy (sa jumelle la pleure encore). Lorsque Fourniret séquestre Estelle qui vit une fausse gémellité avec sa sœur par alliance l'autre Estelle, fille de Dominique et du même âge, c'est chez Huguette, etc.

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PS. et encore à propos de conte, une autre remarque qui renvoie de façon plus "humoristique" vers la suite d'Alice au pays des merveilles : "petite elle disait qu'elle jouait de son inertie pour avancer." La métaphore inverse du « paradoxe de la Reine Rouge » tiré d’une conversation entre Alice et la Reine Rouge dans "De l’autre côté du miroir" de Lewis Carroll. Le « paradoxe de la Reine Rouge » est très commenté en épistémologie, en géopolitique... nous voilà avec la contribution de Monique Olivier à la psychanalyse "le paradoxe de la femme qui n'aimait pas les femmes!".

208235ŦHercule-Poirot a écrit:Fourniret arrive, parque le C25 sur le côté de la maison pendant que Monique Olivier fait rentrer Sélim dans sa voiture garée devant. Elle a le temps de voir Fourniret tenant une jeune fille par le bras, une « jeunette », dit-elle, entre 16 et 18 ans. Elle la décrit comme « amorphe, docile, sans réaction » et pense que Fourniret lui a donné de l’alcool ou des somnifères.
Monique Olivier rejoint son fils dans la voiture, ils roulent au hasard, et s’endorment au bord d’une route.
Dans le cerveau du tueur, Michelle Fines (Éditions Fayard)

C'est donc bien possible que Sélim a vu Estelle, lui aussi.

Salut Hercule,

Clairement Selim a vu bien plus de choses qu'il ne veut le dire. Accusé par sa propre mère d'avoir été témoin de la séquestration d'Estelle... Franchement c'est atroce mais qu'il parle. Il n'a pas arrêté de se pavaner chez Hanouna et a écrit un bouquin. Qu'il parle, ça lui libérera la conscience ! Il a très vite su que c'était une gamine disparue... Il a eu 20 ans pour parler. Il n'a plus 15 ans et il tente de se dérober par tous les moyens.

La pianiste japonaise l'a décrit comme totalement absent, le regard dans le vide, comme une poupée. Tu m'étonne quand tu sais que tes parents tuent à tour de bras...

208237ŦPab-Delshor a écrit:

208234ŦJoachim a écrit:"Ce mercredi après-midi, la justice attend beaucoup ...

Suivez le direct du jour ! Passionnant ce matin !
Enfin une psy qui explique ce que j'ai donné comme fil rouge, il y a des années :
"Toute l'histoire de Monique Olivier et Michel Founiret emprunte à la trame des contes cruels"

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J'ai lu un peu et c'est super intéressant. J'ai beaucoup aimé la comparaison avec deux muscles en synergie qui a ete faite hier.

On est loin d'avoir saisi toute la dynamique, ils tuaient toujours en famille. Le gamin sert d'appât et les parents tuent devant lui. C'est une dynamique familiale. Je suis étonné qu'Estelle se serait fait passé pour une cousine sans broncher, d'autant plus qu'elle était dans la cave... "Maman, Papa, que fait ma cousine attaché au sous-sol?".

Il les as surpris vendredi en revenant des cours je pense. Pourquoi s'en prendre à une fille plus jeune? Le couple a sûrement fini par s'ennuyer et a voulu tenter quelque chose de plus pervers encore.

208238ŦJoachim a écrit:

208235ŦHercule-Poirot a écrit:Fourniret arrive, parque le C25 sur le côté de la maison pendant que Monique Olivier fait rentrer Sélim dans sa voiture garée devant. Elle a le temps de voir Fourniret tenant une jeune fille par le bras, une « jeunette », dit-elle, entre 16 et 18 ans. Elle la décrit comme « amorphe, docile, sans réaction » et pense que Fourniret lui a donné de l’alcool ou des somnifères.
Monique Olivier rejoint son fils dans la voiture, ils roulent au hasard, et s’endorment au bord d’une route.
Dans le cerveau du tueur, Michelle Fines (Éditions Fayard)

C'est donc bien possible que Sélim a vu Estelle, lui aussi.

Salut Hercule,

Clairement Selim a vu bien plus de choses qu'il ne veut le dire. Accusé par sa propre mère d'avoir été témoin de la séquestration d'Estelle... Franchement c'est atroce mais qu'il parle. Il n'a pas arrêté de se pavaner chez Hanouna et a écrit un bouquin. Qu'il parle, ça lui libérera la conscience ! Il a très vite su que c'était une gamine disparue... Il a eu 20 ans pour parler. Il n'a plus 15 ans et il tente de se dérober par tous les moyens.

La pianiste japonaise l'a décrit comme totalement absent, le regard dans le vide, comme une poupée. Tu m'étonne quand tu sais que tes parents tuent à tour de bras...

Surtout que 9 ans, ce n'est pas 18 mois. On peut avoir des souvenirs.

J'espère qu'il parlera, mais j'en doute.
Je n'ai plus la source, mais je l'ai entendu se plaindre il y a quelques temps d'avoir été convoqué. C'était chez la juge Kheiris pour une confrontation avec MO. Il la blâmait d'être aimable avec sa génitrice.
Je crois bien que c'était un direct YT, peut-être avec son co-auteur.

Surtout, il se plaignait beaucoup de ses convocations à chaque affaire, alors qu'il ne savait rien, selon lui.

Attendons de voir.
Il doit témoigner à 15h.

208235ŦHercule-Poirot a écrit:Fourniret arrive, parque le C25 sur le côté de la maison pendant que Monique Olivier fait rentrer Sélim dans sa voiture garée devant. Elle a le temps de voir Fourniret tenant une jeune fille par le bras, une « jeunette », dit-elle, entre 16 et 18 ans. Elle la décrit comme « amorphe, docile, sans réaction » et pense que Fourniret lui a donné de l’alcool ou des somnifères.
Monique Olivier rejoint son fils dans la voiture, ils roulent au hasard, et s’endorment au bord d’une route.
Dans le cerveau du tueur, Michelle Fines (Éditions Fayard)

C'est donc bien possible que Sélim a vu Estelle, lui aussi.

Bonjour Hercule-Poirot,

On avait évoqué cette affaire sur le forum. Un procès-verbal retrouvé datant des aveux de MO et qui était passé à la trappe. Sélim était un garçonnet à l'époque (de mémoire) et ça se passait au domicile des Fourniret. En pleine nuit Fourniret avait demandé à sa femme de quitter le domicile et elle avait vu cette scène en partant en voiture avec son fils.

Sélim grandissait et à l'évidence ça commençait à poser des problèmes.

Cette affaire a été citée rapidement sous forme de questionnement, en même temps que celle de la fille au pair tuée par Fourniret selon MO, au cours d'une des audiences précédentes du procès en cours. On verra si c'est de nouveau abordé.

Pour Estelle depuis 2002 Fourniret dispose d'une autre résidence à Ville sur Lumes. Ca ne se passe pas au domicile des Fourniret et c'est d'autant plus pratique que ce n'est pas très loin du domicile des Fourniret, ça permet des allers/retours. Sélim, lui, a l'âge de se garder et de se débrouiller tout seul.

"DORMIR HORS DE LA MAISON
Me Seban demande à Selim Olivier s'il a été dans une autre cave, celle du domicile de ses parents à Sart-Custinne, s'il se souvient qu'il y avait des chaînes.

Selim Olivier se souvient de cette cave dans laquelle il a été. Il confirme qu'il y avait des chaînes et ajoute :"C'était une vieille maison" ajoute-t-il.

L'avocat lui demande aussi s'il se souvient avoir dormi dans la voiture avec sa mère. Monique Olivier avait dit que c'était arrivé au moins une fois, quand Michel Fourniret s'occupait d'une fille. Selim Olivier ne s'en souvient pas."