Fourniret Olivier 2

Bonjour, JM,

Je suis d'accord que MO a une responsabilité égale à celle de MF dans tout ces meurtres et viols. Leur perversité sont équivalente. Elle était beaucoup moins soumise et spectatrice que ce qu'elle a bien voulu dire. Qu'elle n'a jamais été sous emprise.

Salut JM,

Je pense la même chose, ils ont tellement torturé cette pauvre gamine que Monique Olivier ne veut pas qu'on retrouve son corps qui révélerait ce qu'ils lui ont fait.

Si elle se souvient des lieux d'enterrement des premières victimes, elle sait forcément où est Estelle.

Je ne suis pas sûr qu'Estelle soit la dernière victime mais c'est leur crime dont ils étaient le plus fier.

Joachim a écrit:Salut JM,

Je pense la même chose, ils ont tellement torturé cette pauvre gamine que Monique Olivier ne veut pas qu'on retrouve son corps qui révélerait ce qu'ils lui ont fait.

Si elle se souvient des lieux d'enterrement des premières victimes, elle sait forcément où est Estelle.

Je ne suis pas sûr qu'Estelle soit la dernière victime mais c'est leur crime dont ils étaient le plus fier.

Est-ce que son corps révèlerait tant de chose que ça après 20 ans pour ce qui doit en rester ? Surtout que les squelettes d'enfant sont moins solides que ceux d'adultes. Mon sentiment est que le refus de MO est d'ordre pervers, ne rien dire lui laisse un ascendant d'une certaine façon. Elle sait quelque chose de fondamental et d'une certaine façon ça lui donne du pouvoir. Autant qu'elle puisse en avoir pour quelqu'un qui ne sortira jamais de prison.

Salut Tivier,

Elizabeth a été retrouvé plus de 15 ans après sa mort en bon état, donc c'est pas impossible pour Estelle.

Oui ça doit être un moyen de conserver un certain contrôle. De ce que j'ai vu des reportages, c'est clair qu'elle sait où est enterré Estelle mais ne le dira jamais.

Bonsoir,

Le fiasco des enquêteurs dans l'affaire Fourniret-Olivier
Monique Olivier s'apprête à être jugée pour sa participation dans trois meurtres de son ex-époux, Michel Fourniret. Pourtant, au moment de l'arrestation de l' « Ogre des Ardennes » en 2003, la justice française découvre avec effroi que son casier judiciaire est inexplicablement vierge malgré ses condamnations. Et il aura fallu longtemps pour que la piste Estelle Mouzin fasse son chemin… La faute aux lacunes des enquêteurs français dans la traque des tueurs en série.

Le 26 juin 2003, la vie de Marie-Ascension menace de basculer. Michel Fourniret la convainc de monter dans son camion. Il l’attache. « Je suis pire que Dutroux », souffle-t-il entre ses dents face à cette fillette de 13 ans, une « MSP » comme il appelle dans son jargon les « membranes sur patte ». Elle parvient à se libérer. Premier miracle. Elle tombe sur une automobiliste belge qui a la présence d’esprit de noter l’immatriculation du fourgon blanc. Deuxième miracle. Elle est conduite auprès d’enquêteurs qui vont faire un travail extraordinaire. Troisième miracle. « C’était juste après l’affaire Dutroux, le pays était sous le choc. Les enquêteurs, Jacques Fagnart en tête, n’ont jamais lâché » constate la journaliste spécialisée Michèle Fines. Fourniret est incarcéré pour tentative d’enlèvement. Pendant un an, le délai maximum de sa détention provisoire, ils vont entendre 120 fois Monique Olivier. « Fagnart a vite compris, notamment grâce à des écoutes au parloir, que la Monique Olivier timide des interrogatoires n’était pas la Monique Olivier qui parlait comme un voyou quand elle était seule avec lui » dit Michèle Fines. « Elle lui dicte des alibis » se souvient Francis Nachbar, avocat général au premier procès. Jacques Fagnart décide de la réentendre la veille du délai de un an. « Elle n’avait jamais rien dit. Et puis, ce jour-là, elle leur donne une première série de meurtres, des aveux a minima qui l’impliquent le moins possible » constate Michèle Fines. A-t-elle avant tout cherché à minimiser son propre rôle, les Belges ayant joué sur la condamnation lourde de la femme de Marc Dutroux ? Ou tout simplement a-t-elle préféré que Fourniret reste en prison et qu’ils ne reprennent pas leur vie d’avant ? « Elle a dû avoir peur qu’il rentre » estime Michèle Fines.

Fourniret, prudent, commence par demander aux enquêteurs « la liste de Monique ». Avec effroi, la justice française découvre que le casier judiciaire de Fourniret est inexplicablement vierge malgré ses condamnations. « En France, on ne sait pas travailler sur les tueurs en série, peste Me Didier Seban, l’avocat de plusieurs familles de victimes. Dans la région d’Auxerre, alors que de nombreuses femmes ont disparu, aucun voyant rouge ne s’est s’allumé. Rien ! » Que dire du classement sans suite, au bout d’un mois et demi, de l’enquête sur la disparition d’Isabelle Laville ? « Personne, ni dans la police, ni dans la gendarmerie, ni dans la justice, n’avait fait le moindre lien, poursuit le pénaliste. À Auxerre, c’est simple, le taux d’élucidation de ces crimes était de 0 % ! » Autre absurdité de l’époque : l’absence de connexion entre les fichiers de la gendarmerie et ceux de la police. « Quand il y a eu une enquête de moralité sur Fourniret en Belgique, se souvient Francis Nachbar, la police française n’avait rien à signaler, alors que les gendarmes avaient 17 signalements le concernant. On n’était pas habitués à travailler sur la sérialité » déplore aussi l’ancien procureur, admettant « des dysfonctionnements ». L’ancien juge Gilbert Thiel, auteur d’un magistral livre sur les tueurs en série, ne dit pas autre chose : « La répression de ces faits criminels les plus graves et la recherche de leurs auteurs ne sont pas une priorité pour la justice. »
Estelle Mouzin, c’est en principe le dernier meurtre de Fourniret. Le 9 janvier 2003, il la kidnappe dans le village de Guermantes, en région parisienne. L’année suivante, quand Monique Olivier livre ses premiers aveux devant les enquêteurs belges, l’affaire Mouzin est encore l’affaire emblématique des enlèvements d’enfants. « Ce n’est pas lui » certifie Monique Olivier, qui assure aussi que, ce jour-là, Fourniret appelle son fils pour son anniversaire, ce que montre son relevé téléphonique. Un alibi imaginé par le tueur.

« En 2004, Estelle, c’est le visage de l’innocence, rappelle Me Seban. Cela a soudé le couple dans l’idée que ce crime-là, mieux valait ne pas l’avouer. » Autre élément, selon Didier Seban, le fait que la PJ de Versailles, chargée de la disparition d’Estelle, « ne croit pas en la piste Fourniret ». « Ils sont tombés dans le piège de l’alibi du téléphone, puis, comme il neigeait, qu’ils avaient ce jour-là mis trois heures pour aller de Versailles à Guermantes, ils étaient persuadés que Fourniret n’avait pu se déplacer » soupire Michèle Fines. Autre point qui entraîne les limiers de la criminelle sur une fausse route : l’absence d’ADN d’Estelle dans le fourgon. Le diable a de la chance… Pourtant, Jacques Fagnart, qui s’est coltiné le couple pendant un an, dit qu’à « 1 000 % Estelle, c’est lui ». Même Francis Nachbar, à l’époque, en est persuadé : « Fourniret m’avait dit dans un grand sourire : “Celle-là, ce n’est pas moi”. Le connaissant bien, j’avais le sentiment qu’il me disait l’inverse. En 2006, j’ai écrit une lettre de trois pages à la chancellerie pour détailler mon faisceau de présomption. Je n’ai jamais eu aucun retour. » Le dossier s’enlise.

Didier Seban et Corinne Herrmann, les deux avocats du père d’Estelle Mouzin, sont alors les seuls à croire dans la piste Fourniret. Puis une codétenue de Monique Olivier, une Serbe, Milica Petrovic, a des révélations à faire. Selon elle, la prisonnière lui a raconté que l’alibi du soir de l’enlèvement d’Estelle, le fameux coup de fil, était bidon. « La PJ de Versailles a mis des mois avant de l’interroger, puis ils ont fait en sorte de décrédibiliser le témoignage » déplore encore Me Seban. « Ça va traîner, de six mois en six mois, entre les auditions, les juges…, se désole Michèle Fines. À Meaux, huit magistrats instructeurs se sont succédé sur le dossier Mouzin. Un tous les deux ans. Il a fallu des mois pour que la justice réunisse les trois dernières enquêtes pour meurtres – Domèce, Parrish, Mouzin – entre les mains d’un seul magistrat. » « Monique Olivier a fini par déclarer à Meaux qu’elle avait des révélations à faire mais qu’elle ne voulait parler que devant la juge parisienne Sabine Kheris » raconte Me Seban.

Sabine Kheris hérite enfin des trois dossiers. Avec elle sa greffière, Valérie Duby ; une profileuse de la gendarmerie, Marie-Laure Brunel-Dupin ; et un gendarme, l’adjudant-chef Frédéric Bérardet. C’est une « équipe » qui reprend les choses quasi à zéro. Magistral coup de chance : dans les scellés judiciaires belges, un matelas de la maison de Ville-sur-Lumes a été conservé. Bingo ! Il contient un ADN partiel d’Estelle Mouzin. Mais, avec Fourniret, il est trop tard. La démence a mangé son cerveau et ses souvenirs. Reste Monique Olivier. « L’équipe a multiplié les attentions, les mille et une ruses… Elle n’a rien lâché pendant des mois, explique Michèle Fines. Le jour où elle a finalement avoué, ce n’a été qu’après douze heures d’auditions. Le matin, elle avait crié qu’elle n’a jamais vu Estelle, et le soir elle a admis l’avoir gardée seule dans la maison. »Le procèsQue va-t-il sortir de ce dernier rendez-vous de Monique Olivier avec la vérité ? Didier Seban : « Le problème, avec elle, c’est qu’elle calcule toujours. Elle peut mettre un temps fou avant de répondre. » Michèle Fines : « A priori, rien, mais on ne sait jamais. » Francis Nachbar, lui aussi, est pessimiste : « Je l’ai fréquentée pendant quatre ans, j’ai vu sa perversité, sa méchanceté, je n’en attends rien. J’espère me tromper, mais elle confirmera du bout des lèvres ses aveux. Fourniret, mégalo comme il était, de temps en temps donnait un truc. Elle, c’est un monstre froid, un bloc de glace. Une coquille vide.

Pourtant, elle sait tout. Tout ! Elle en sait autant que Fourniret. » Reste une dernière inconnue : la seule survivante du couple se sentira-t-elle déliée du pacte ? Et, si oui, ce qu’elle sait est-il encore racontable ?***Trois livres à lireDans le cerveau du tueur (Fayard)
Michèle Fines travaillait à TF1 le 9 janvier 2003 quand la standardiste lui passe le « papa d’une fillette qui a disparu ». Au bout du fil, le père d’Estelle Mouzin, âgée de 9 ans et enlevée la veille à Guermantes, en région parisienne. Depuis, la journaliste n’a jamais quitté l’affaire… ni le couple Fourniret. Meilleure spécialiste du dossier, Michèle Fines est persuadée depuis longtemps qu’Estelle Mouzin a été enlevée et séquestrée dans les Ardennes dans la maison de Ville-sur-Lumes

L’enquête judiciaire a fini par lui donner raison. Ma rencontre avec le mal (Mareuil Éditions)
En 2003, Francis Nachbar était procureur à Charleville-Mézières. Il écope du dossier Fourniret, contre lequel il prendra des réquisitions aux assises lors du premier procès. Dans ce livre, préfacé par l’ancien procureur général Jacques Dallest, dans lequel pour la première fois l’ancien magistrat prend la parole et règle quelques comptes, il témoigne de « l’emprise du mal ». Une phrase de Fourniret le hante encore : « Monsieur le procureur, personne ne sortira indemne de l’affaire Fourniret, pas même vous. » Tueurs en série made in France (Robert Laffont)
Gilbert Thiel, le juge d’instruction qui a démasqué Guy Georges, signe une somme monumentale sur les tueurs en série français. Le chapitre « Michel Fourniret et Monique Olivier, le pacte criminel » se lit comme un résumé clinique du dossier. Le livre de plus de 700 pages passe en revue une cinquantaine d’affaires. Avec un point commun : qui dit tueur en série, dit toujours enquêteur acharné. L’inspecteur Belin, qui a permis l’arrestation de Landru malgré les bâtons dans les roues qui lui mettait sa hiérarchie, mérite à lui seul un grand coup de chapeau.

Par Laurent Valdiguié
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204965ŦJoachim a écrit:Salut Tivier,

Elizabeth a été retrouvé plus de 15 ans après sa mort en bon état, donc c'est pas impossible pour Estelle.

Oui ça doit être un moyen de conserver un certain contrôle. De ce que j'ai vu des reportages, c'est clair qu'elle sait où est enterré Estelle mais ne le dira jamais.

Un expert avait dit au sujet de MF qu'il n'avait strictement aucune raison de tout déballer, de ne pas garder ses secrets étant condamné à perpet'. Mais surtout parce que ça lui laissait des opportunité de jouir de ces situation en quelque sorte, de garder le contrôle dessus, d'être celui qui sait etc...C'est la même chose pour son ex épouse.

Salut Tivier et Joachim,

il y a de ca en effet. Ne pas oublier non plus que MO doit son incarcération au fait qu'elle s'est confiée à la justice. Sans ses aveux, tout deux seraient toujours libre.
Mais lorsque MO dit à MF : '' '' Si tu dis ca  , moi je vais dire toutes les saloperies que t'as faite '' , cela traduit que tout deux, ont autre chose à cacher que le nombre de victimes dont ils se sont rendu coupables.
L'une à des choses qu'elle ne veut pas voir révéler, et le second en a d'autres. Deux secrets au minimum.

Prenons MF, qu'est ce qu'il y aurait pu commettre de plus horrible, ou gênant pour lui, que ce que nous savons déjà sur sa sexualité ?  Même questionnement pour MO.
Je suppose que dans leurs secrets, se situe peut-être la nature des victimes, ou ce qu'il leur ont fait subir. Peut- être aussi ce qu'ils ont fait à leurs dépouilles après coup.

La différence entre les deux, étant que MO risquait, peut-être, d'y voir sa peine alourdie, ce qui n'était pas le cas de son ex époux.


Cordialement,

Soyons sérieux Monique Olivier est déjà condamnée à perpétuité pour 4 complicité de meurtre, et a 20 ans dans une autre affaire. Donc je ne vois pas comment sa peine pourrait être alourdie. A part peut être sur la peine de sureté mais pour elle ça ne changera rien. Elle va prendre perpétuité à nouveau dans son prochain procès. La probabilité qu'elle sorte un jour, en dehors de mesure santé, est epsilonesque et elle le sait.

Bonsoir,
Si Monique Olivier s'est mise à table, c'est parce que M.F allait bien vite sortir de prison. (Il allait être libéré en attente de son procès pour la tentative d'enlèvement de Marie A.) La seule qui savait que ce n'était que la partie émergée de l'iceberg, c'était M.O. Elle pouvait donc très bien être la prochaine victime. En déballant ce qu'elle savait, elle a cru pouvoir sauver sa peau.

Salut JM, Tivier et Kassandra.

Le couple Fourniret s'est toujours mis en colère quand on cherchait à savoir la nature sexuelle de leur crimes.

Ils ont fait bien pire encore ça c'est clair. Monique ne sortira pas de prison mais elle peut l'espérer.

Tivier à écrit :

Soyons sérieux Monique Olivier est déjà condamnée à perpétuité pour 4 complicité de meurtre, et a 20 ans dans une autre affaire. Donc je ne vois pas comment sa peine pourrait être alourdie. A part peut être sur la peine de sureté mais pour elle ça ne changera rien. Elle va prendre perpétuité à nouveau dans son prochain procès. La probabilité qu'elle sorte un jour, en dehors de mesure santé, est epsilonesque et elle le sait.

Nous ne savons pas ce qu'elle espère ou non. J'ai lu dans la presse, que Francis Heaulme, Patrice Allègre, espéraient être un Jour libre. L'important est qu'ils le croient.

Il n'est pas non plus interdit de penser que la découverte d'ossements révélant certaines traces ( torture, morsure, cuisson), lui vaudrait une peine de sureté incompressible, lui enlevant ainsi tout espoir de libération.


Cordialement,

Van-JM a écrit:

Tivier à écrit :

Soyons sérieux Monique Olivier est déjà condamnée à perpétuité pour 4 complicité de meurtre, et a 20 ans dans une autre affaire. Donc je ne vois pas comment sa peine pourrait être alourdie. A part peut être sur la peine de sureté mais pour elle ça ne changera rien. Elle va prendre perpétuité à nouveau dans son prochain procès. La probabilité qu'elle sorte un jour, en dehors de mesure santé, est epsilonesque et elle le sait.

Nous ne savons pas ce qu'elle espère ou non. J'ai lu dans la presse, que Francis Heaulme, Patrice Allègre, espéraient être un Jour libre. L'important est qu'ils le croient.

Il n'est pas non plus interdit de penser que la découverte d'ossements révélant certaines traces ( torture, morsure, cuisson), lui vaudrait une peine de sureté incompressible, lui enlevant ainsi tout espoir de libération.


Cordialement,

Je maintiens que la probabilité qu'elle sorte un jour de prison vivante autrement que pour raison de santé est proche de 0, aucun JAP ne prendrait décemment une telle décision.

Je rejoins Kassandra sur le fait que MO ne parle que lorsqu'elle a quelque chose à y gagner.

Tivier à écrit :

Je maintiens que la probabilité qu'elle sorte un jour de prison vivante autrement que pour raison de santé est proche de 0, aucun JAP ne prendrait décemment une telle décision.

Je le crois aussi Tivier, mais c'est ce que MO pense, qui motive son comportement.

Tivier à écrit :

Je rejoins Kassandra sur le fait que MO ne parle que lorsqu'elle a quelque chose à y gagner.

Absolument. Et inversement, elle tait ce qui pourrait la perdre.
Dans le cas d'Estelle, elle l'ouvre, mais pas sur tout, ce qui me laisse à penser que sa participation est bien plus grande qu'elle ne le dit. Car rendre le corps de la petite jouerai en sa faveur, mais apparemment la découverte de celui ci ne va pas dans son intérêt.


Cordialement,

Ou alors c'est de la perversité à 100%, ce que je crois assez, elle joue avec les nerfs de la justice et de la famille d'Estelle. Elle doit se sentir un certain pouvoir à savoir ce qu'ils ignorent depuis 20 ans.

Ce n'est pas impossible Tivier, car il est vrai qu'elle a manqué d'attention toute sa vie, ca doit la changer.

Cordialement,

205308ŦTivier a écrit:Ou alors c'est de la perversité à 100%, ce que je crois assez, elle joue avec les nerfs de la justice et de la famille d'Estelle. Elle doit se sentir un certain pouvoir à savoir ce qu'ils ignorent depuis 20 ans.

Ou tot simplement, ce qui caractérise sa perversité, c'est son indifférence.

Salut à tous,

Franchement soyons réalistes, à 75 ans Monique Olivier n'a que quelques années devant elle à tout casser. Comme disait Didier Seban dans le documentaire Netflix "elle s'en fout". Elle parle bien mais seulement si ça lui procure du plaisir, c'est comme un jeu pour elle.

205384ŦJoachim a écrit:Salut à tous,

Franchement soyons réalistes, à 75 ans Monique Olivier n'a que quelques années devant elle à tout casser. Comme disait Didier Seban dans le documentaire Netflix "elle s'en fout". Elle parle bien mais seulement si ça lui procure du plaisir, c'est comme un jeu pour elle.

Tout à fait d'accord. C'est ce que je disais c'est un jeu pour elle. Une occasion de sortir un peu de sa prison.

Salut Tivier,

Elle est vraiment égoïste et ne pense qu'à sa petite personne en effet.

Concernant le procès qui arrive, nouveaux détails très durs:

Fourniret a fait monter Estelle dans sa camionnette en prétextant chercher une adresse,  la fillette est tombée dans le piège en voulant rendre service.

Elle a été droguée, déshabillée et enfermée dans leur cave, Monique Olivier l'a revêtue d'un pyjama (celui de Selim comme on l'a vu précédemment).

Monique a consolée Estelle en lui promettant qu'elle reverrait sa mère. La séquestration de la fillette par le couple aurait durée trois jours ponctué de viols pour finir par être étranglée.

Francis Nachbar est convaincu que Monique Olivier sait où est le corps mais qu'elle ne parle pas par indifférence.

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Il faisait quoi Selim pendant ces trois jours ?

« Et la photo de la petite disparue, retrouvée sur leur ordinateur ?

« Elle a été enregistrée automatiquement par la mémoire de l’appareil, parce que leur fils Sélim avait consulté Hebdotop, un site pour ados qui partageait lui aussi l’appel à témoins »

Selon la PJ de Versailles, c'est Selim qui avait consulté l'avis de recherche d'Estelle.  Quant aux parents, ils avaient enregistré sur cassette une émission à propos d'Estelle, sujet qui intéressait visiblement toute la famille...

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Salut Joachim,

que faisait Sélim le Samedi et le Dimanche ? Beaucoup pensent la même chose. Cette famille est interactive, et le vieux devenait de plus en plus impuissant.

Cordialement,

Salut JM,

Je vois trois possibilités :

Soit Selim ignorait ce que faisait ses parents, ce qui n'est plus plausible depuis qu'il s'est fait prendre en flagrant délit l'été dernier.

Ou alors il a eu connaissance de ce que faisait ses parents à Estelle sans pour autant y participer. Ainsi ils en auraient parlé en famille, d'où le fait que son pyjama soit utilisé pour habiller la fillette et qu'il ait consulté l'avis de recherche d'Estelle pour voir son visage.

Pire encore, il aurait pu être présent lors de la séquestration d'Estelle et ses parents l'auraient poussé à participer à la logistique (garder la fille, etc.)

Pour moi c'est soit l'option 2 ou 3. Je penche vers la deuxième.

Voici la première partie d'un intéressant podcast avec F. Nachbar, proureur puis avocat général à Charleville-Mézières.
(La seconde partie sera publiée jeudi prochain.)

Première partie
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Vingt ans après la disparition d’Estelle, Guermantes attend l’aveu de Monique Olivier : « Ce fut un traumatisme »
Estelle Mouzin a disparu le 9 janvier 2003 à Guermantes, un village tranquille du nord de la Seine-et-Marne. Alors que le procès de Monique Olivier, la compagne du tueur en série Michel Fourniret soupçonné d’avoir assassiné la fillette, s’ouvre ce mardi, les habitants qui ont connu cette époque n’ont rien oublié de ce jour d’hiver « brumeux et glacial ».

Par Marie Briand-Locu
Le 27 novembre 2023 à 14h00

« Tous ceux qui étaient là se souviennent de ce qu’ils faisaient ce jour-là, frissonne encore Michèle. De toute façon, les policiers ont posé la question à chacun. Ce fut un traumatisme pour Guermantes. » Comme d’autres habitants de cette bourgade résidentielle de 1 100 âmes de Seine-et-Marne, cette septuagénaire n’a rien oublié du 9 janvier 2003 et des jours qui ont suivi la disparition d’Estelle Mouzin.

Alors que le procès de Monique Olivier, la compagne du tueur en série Michel Fourniret soupçonné d’avoir enlevé et assassiné la fillette, s’ouvre ce mardi 28 novembre devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine pour complicité, le sujet suscite encore de l’émotion, voire du malaise, parmi les administrés.

« Comme si, malgré nous, on culpabilisait de ne pas avoir pu agir. Quelqu’un aurait pu ouvrir ses volets et voir quelque chose. Tout le monde s’était senti impuissant », souffle Cécile, une jeune quadra qui révisait ses partiels quand elle a entendu les hélicoptères au-dessus des toits du village.

Ce jeudi glacial de janvier 2003, Estelle rentrait de l’école avec deux filles de sa classe, en fin d’après-midi. L’écolière a été aperçue devant la boulangerie, avant d’arpenter la rue Blanche-Hottinguer. Ses copines ont rejoint ensuite leur domicile tandis que la fillette a continué jusqu’à chez elle, allée Rond-du-Cerf. Elle n’y arrivera jamais.

Ce soir-là, sa mère a sonné chez ses voisins. Comme Jeanne (le prénom a été changé) qui fut la première à lui conseiller d’appeler la police. Vingt ans après, ce souvenir est encore douloureux pour cette habitante. « J’étais le premier soir aux côtés de la mère d’Estelle. J’ai mis du temps à m’en remettre. Ma fille la connaissait. C’était une petite heureuse de vivre. La maman a eu du mal avec la médiatisation de l’affaire. » Et d’ajouter, sombre : « Ce procès arrive tard. »

« Tous les habitants avaient collé l’affiche avec le portrait d’Estelle sur leur voiture »
Dans les rues bordées de pavillons, le calme règne. Difficile de croiser âme qui vive en cette fin de mois de novembre 2023. Même pas un chat. Alain et Florence étaient là aussi il y a plus de vingt ans. Le couple se souvient du temps « glacial » de cet hiver-là. « Il y avait beaucoup de neige avec une brume et le sol gelé, décrivent-ils. Les pompiers avaient cassé la glace des plans d’eau pour vérifier qu’elle n’y était pas tombée. » Eux avaient participé aux battues. « Tous les habitants avaient collé l’affiche avec le portrait d’Estelle sur leur voiture », rapporte Alain.

Florence était déléguée de parents d’élèves de l’école que fréquentait Estelle. Elle se souvient d’une petite fille enjouée. « Elle était à l’aise, pas timide du tout, ni mal dans sa peau… Lorsqu’ils ont parlé d’une fugue, personne n’y a cru. Son père participait aux réunions en tant que délégué FCPE. Déjà, il avait un tempérament déterminé. Ce qu’il a entrepris après pour sa fille ne m’a pas étonné. »

« On a eu l’impression de vivre dans une ville assiégée les mois qui ont suivi »
Ils espèrent que le procès mènera « enfin » à quelque chose. « On aimerait que Monique Olivier parle et que le corps soit retrouvé, soupire Alain. Histoire que la famille puisse faire son deuil. » Sa femme considère, elle, que la piste Fourniret a mis « trop de temps ». « Il ressemblait au portrait-robot que la police nous avait montré », relève-t-elle.

De tout ce qui a suivi, Daniel admet que « ce fut un peu vécu comme une intrusion dans le village ». « Cela a suscité un malaise. Les caméras des chaînes de télévision étaient devant chez nous. Comme tous les habitants, notre famille a été interrogée, même nos enfants. Ils ont été marqués. »

Florence raconte, elle, « l’impression de vivre dans une ville assiégée les mois qui ont suivi ». « Il fallait montrer patte blanche à la sortie du travail… On fouillait nos coffres. Mais on comprenait. » Les rues sont restées désertes longtemps après. « Désormais, je ne vois plus d’enfants seuls à Guermantes, même pour la soirée d’Halloween », constate Alain.

Sur une place, rue Blanche-Hottinguer, où la petite aux yeux verts a été vue la dernière fois, un cerisier du Japon a été planté, deux ans après sa disparition, en la mémoire d’Estelle par l’association qui porte son nom. « À chaque printemps, il est couvert de fleurs », glisse Michel, 70 ans, qui habite en face.

« Cela a éveillé une crainte qu’on n’avait pas »
D’autres pointent du doigt « le manque d’organisation » de la police à l’époque. « Ils étaient venus chez moi en demandant à fouiller ma voiture. Ma femme a dit : c’est mon mari qui a les clés. Ils ne sont jamais revenus. Ce n’est pas sérieux », s’agace un habitant, comme si c’était hier. Michèle note, elle, qu’Estelle avait disparu un jeudi : « Ils avaient effectué les perquisitions seulement le mardi suivant ! » Un autre lâche que « tout le monde était suspicieux de ses voisins. Ce fut difficile ». Mireille, qui était dans « la file de voitures fouillées le lendemain par la police » pense souvent à « cette petite ».

Même les plus jeunes y sont sensibles. Cyrielle, 35 ans, confie que cette affaire a cassé son innocence. « J’avais 14 ans. Cela a éveillé une crainte qu’on n’avait pas. Aujourd’hui, j’ai une fille alors j’y pense. De toute façon, quand je dis j’habite à Guermantes, on me répond : Ah, Estelle ! » Annie Viard, une adjointe au maire qui avait participé aux recherches, se dit que « le procès va clôturer tout ça ». « Le jugement est important pour la famille. » Contacté, le maire n’a, lui, pas répondu.

À force de frapper aux portes, nous avons retrouvé la trace de l’une des enfants qui avaient effectué le dernier trajet avec Estelle ce jour-là. Amie proche, elle l’avait quittée pour rentrer chez elle quelques minutes avant qu’elle ne disparaisse. C’est l’une des dernières personnes à l’avoir vue en vie. Contactée, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 30 ans, n’a pas souhaité en parler. Car plus de vingt ans après, cela reste « trop dur ».

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"Sélim Olivier, le fils de Michel Fourniret et Monique Olivier, est appelé à témoigner lors du procès de sa mère, qui s’ouvre mardi 28 novembre devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine, selon les informations de Factuel. Son audition est prévue vendredi 8 décembre à 14 heures, nous confirme le tribunal judiciaire de Nanterre. Sélim Olivier sera entendu comme témoin de l’affaire Estelle Mouzin, du nom de la fillette disparue le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne), à l’âge de 9 ans."

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Vu qu'on parlait de lui JM... j'espère qu'on le cuisinera et qu'on va pas se contenter de ses phrases qu'il sortait dans les vidéos d'Oli. Du genre "à ma connaissance je n'ai pas vu Estelle".

La justice doit éclaircir :

1. Son emploi du temps lors de la séquestration d'Estelle qui se serait étalée sur le week-end

2. Sa consultation sur internet de l'avis de recherche d'Estelle peu de temps après sa disparition

3. Le fait qu'on ait pris ses vêtements pour habiller la fillette.

Mais je n'y crois pas une seconde vu comment la justice s'est foirée magistralement ces 20 dernières années alors qu'elle avait le coupable 6 mois après l'enlèvement.