Disparition de Karine ESQUIVILLON

Lisetoct a écrit:

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Faut arrêter de prendre les femmes pour des imbéciles . Toujours le même cinéma . Cela suffit.

On a un spécimen très imaginatif ...

Toutes ses armes étaient déclarées nous a t-on dit. Même la carabine 22 Long Rifle ? Si c'est le cas, fatalement elle manquait. Sinon c'est ennuyeux aussi. C'est en vente libre sur le bon coin une telle arme ?
Je ne comprends pas tout ...

Sortcière a écrit:Toutes ses armes étaient déclarées nous a t-on dit. Même la carabine 22 Long Rifle ? Si c'est le cas, fatalement elle manquait. Sinon c'est ennuyeux aussi. C'est en vente libre sur le bon coin une telle arme ?
Je ne comprends pas tout ...

C'est très facile d'accès . Tu es chasseur , alors tu y as droit .Bien sûr pour une femme tu y penses pas .
C'est des trucs de mecs que je méprise profondément.

Je croyais que il fallait passer par un armurier pour vendre une arme.
Sur le bon coin il voulait. Quel menteur.

Sophie a écrit:Je croyais que il fallait passer par un armurier pour vendre une arme.
Sur le bon coin il voulait. Quel menteur.

Détrompe toi : l'accès aux armes à feu est libéral . Business is business. Vu que je pars
en Californie , je vous tiendrai au courant .

Donc. On est inscrit comme tireur sportif et on peut acheter en toute l'égalité des fusils pistolets...et revendre sur LE BON COIN.
Perso je n ai pas vu d armes qui fonctionnent sur ce site. Que des armes de décoration.

Sophie a écrit:Donc. On est inscrit comme tireur sportif et on peut acheter en toute l'égalité des fusils pistolets...et revendre sur LE BON COIN.
Perso je n ai pas vu d armes qui fonctionnent sur ce site. Que des armes de décoration.

Les trafics d'armes et d'êtres humains font florès quand les frontières sont abolies .

Sortcière a écrit:Toutes ses armes étaient déclarées nous a t-on dit. Même la carabine 22 Long Rifle ? Si c'est le cas, fatalement elle manquait. Sinon c'est ennuyeux aussi. C'est en vente libre sur le bon coin une telle arme ?
Je ne comprends pas tout ...

J’avoue je suis scotchée aussi
En plus comme par le plus grand des hasards une arme équipée d’un silencieux. J’imagine que c’est la raison pour laquelle personne n’a rien entendu ? Comme par hasard l’arme était aussi malencontreusement chargée . Et en tant que sportif pratiquant le tir et ayant plusieurs armes il ne sait pas que la première chose à faire cents de vérifier ? En plus avec deux ado à la maison !
En prenant des photos il fait sauté le cran de sécurité ?

Ness a écrit:

Sortcière a écrit:Toutes ses armes étaient déclarées nous a t-on dit. Même la carabine 22 Long Rifle ? Si c'est le cas, fatalement elle manquait. Sinon c'est ennuyeux aussi. C'est en vente libre sur le bon coin une telle arme ?
Je ne comprends pas tout ...

J’avoue je suis scotchée aussi
En plus comme par le plus grand des hasards une arme équipée d’un silencieux. J’imagine que c’est la raison pour laquelle personne n’a rien entendu ? Comme par hasard l’arme était aussi malencontreusement chargée . Et en tant que sportif pratiquant le tir et ayant plusieurs armes il ne sait pas que la première chose à faire cents de vérifier ? En plus avec deux ado à la maison !
En prenant des photos il fait sauté le cran de sécurité ?

Bonsoir Ness,

Bah ! c'est même pire ! Les armes doivent être conservées de manière sécurisées et séparée des munitions.
Il s'est fatalement procuré cette arme de manière illégale si les enquêteurs ne l'ont pas trouvée ou manquante avec les armes déclarées ou alors il a omis de la déclarer et peut-être l'avait-il acquise récemment de manière occulte.

J'ose même pas imaginer la scène ubuesque et effarante du féru de tir sportif se prenant en photo le doigt sur la détente de sa 22LR chargée et munie d'un silencieux ... le canon pile poil dans l'axe de tir pour toucher sa femme au flanc gauche ...

L'arme n'a pas été retrouvée pour le moment comme par hasard. S'est il réellement connecté ce jour là sur le bon coin ? A t-il bien caché l'arme avec l'intention de la vendre ultérieurement sur le bon coin ou ailleurs pour se faire un peu de fric si l'affaire se tassait avec le temps ? Ce n'est pas non plus impossible.

Personne ne nous dit quel jour et à quelle heure se seraient déroulés les faits. Il est le seul à avoir vu sa femme à partir du 26 mars au soir car les enfants n'on pas vu leur mère le 27 au matin.

Quand on lit ça :

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Je pense qu'il reste à découvrir la vraie raison pour laquelle il a supprimé sa femme. Et comme le disait Tivier, il y a du XDDL chez cet individu.

Article fort intéressant sur les investigations :

Karine Esquivillon est morte, tuée par son mari, le père de trois de ses cinq enfants. Un épilogue tragique et malheureusement commun. Après presque trois mois à tenter de détourner les soupçons, à répéter que sa femme était partie volontairement du domicile familial de Maché (Vendée), Michel Pialle a reconnu dans la nuit du jeudi à vendredi son rôle central dans le décès de son épouse.

Le brocanteur en ligne de 51 ans est passé aux aveux en toute fin de garde à vue, mis en difficulté par ses nombreuses contradictions et par les « découvertes accablantes tirées des exploitations téléphoniques ». Selon le récit qu’il a livré aux gendarmes de la section de recherches de Nantes (Loire-Atlantique), le mari de Karine Esquivillon a tué sa femme accidentellement d’un coup de carabine 22 Long Rifle équipée d’un silencieux. Un coup de feu serait parti tout seul alors qu’il photographiait l’arme pour la mettre en vente sur Internet, blessant mortellement son épouse au flanc gauche.

Selon Michel Pialle toujours, malgré ses tentatives pour la réanimer, la mère de famille, qui lui demandait d’appeler la police, serait décédée très rapidement. Une version accidentelle dont doutent les enquêteurs, qui privilégient l’hypothèse d’un féminicide lié à la peur d’une séparation ou à une rupture mal vécue par un homme disposant d’une « emprise » sur sa femme.

Après avoir « pris peur » à la suite de la mort de Karine, le quinquagénaire est « allé déposer le corps de son épouse dans un terrain privé à proximité de la commune de Challans et a jeté l’arme dans le lac de Maché où elle n’a pas été retrouvée », a précisé la procureure de la République de La Roche-sur-Yon, Emmanuelle Lepissier, dans un communiqué de presse. La dépouille de Karine a été découverte dans la nuit de jeudi à vendredi sur les indications de Michel Pialle. Ce vendredi 16 juin, il a été mis en examen pour « meurtre sur conjoint » et placé en détention provisoire.
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Comme dans de nombreuses enquêtes portant sur des meurtres ou des disparitions de femmes — Alexia Daval ou Delphine Jubillar pour citer les deux plus emblématiques de ces dernières années — Michel Pialle a très rapidement concentré l’attention des enquêteurs. Son manque d’empressement à signaler (le 3 avril) la disparition (du 27 mars) de sa compagne, puis son insistance à évoquer dans les médias un départ volontaire avaient étonné les gendarmes.

Son récit d’un départ précipité de sa femme, en moins d’un quart d’heure et sans voiture, alors qu’il était occupé à chercher le chat de la famille dans le jardin leur avait aussi paru rocambolesque. Une incrédulité renforcée par les témoignages des proches de Karine, unanimes à décrire une mère aimante de 54 ans incapable de partir sans ses enfants, et notamment les deux plus jeunes âgés de 14 et 12 ans.

Les deux aînés de Karine — nés d’une précédente union — s’étaient aussi étonnés des versions discordantes du départ de Karine que leur avait fournies Michel Pialle. Ils s’étaient enfin montrés très surpris d’entendre leur beau-père répéter à longueur d’interview que lui et Karine étaient séparés depuis près de quatre ans. Une rupture qu’ils n’avaient jamais remarquée et que leur mère n’avait jamais évoquée…

Ces incohérences, mêlées au profil de Michel Pialle, décrit par de nombreux proches comme un mythomane pathologique et déjà condamné pour escroqueries, avaient fait du père de famille un suspect crédible.

Des données téléphoniques capitales
Les investigations techniques menées sur les téléphones du couple ont fait de lui le suspect numéro un. Celui de Michel Pialle avait été saisi dès les premières heures de l’enquête. Celui de Karine avait été retrouvé le 9 avril, près de deux semaines après sa disparition, à 3 km du domicile des Pialle-Esquivillon. Au fil des analyses, les enquêteurs ont découvert que le portable de la quinquagénaire avait été éteint et rallumé à plusieurs reprises entre le 27 mars et le 9 avril. À chaque fois, il activait exactement les mêmes relais téléphoniques que celui de Michel Pialle. Comme si les deux appareils se suivaient. Ou comme si un seul et même utilisateur les avait entre les mains…

Les enquêteurs ont, notamment, constaté que, quelques jours après la disparition de Karine, quelqu’un avait tenté en vain, depuis son téléphone Samsung, de se connecter au site d’une banque en ligne. Quelques secondes après cet échec, l’application de cette banque a été installée sur le téléphone de Michel Pialle. Les enquêteurs ont aussi déterminé que, le 27 mars, puis le 9 avril, l’aide vocale du téléphone de Karine — qui ne s’était jamais servi de ce gadget — avait été activée à trois reprises. L’utilisateur s’en était servi pour éteindre le téléphone Samsung. Un appareil que Michel Pialle avait affirmé ne pas savoir mettre hors tension au cours de l’enquête…

Pour les gendarmes, le mari apparaît comme forcément responsable de ces activités téléphoniques. Ils le soupçonnent d’avoir gardé le smartphone de son épouse après sa mort afin de brouiller les pistes sur sa disparition et accréditer son départ vers le sud de la France.

Ainsi de ce SMS reçu, quatre jours après la disparition de Karine, par la plus jeune fille du couple, âgée de 12 ans. Un texto dont la syntaxe, et notamment l’utilisation régulière de points de suspension, apparaît très éloignée de celle habituellement utilisée par Karine. Un SMS qui était surtout accompagné de deux photos de la dune du Pilat, où Karine était, selon le récit imaginé par Michel Pialle, partie prendre du recul. Or, les gendarmes ont découvert que les deux clichés ont, en réalité, été récupérés sur Internet via Google Images et un blog de voyages. Surtout, ils ont établi que des recherches « Dune du Pilat » avaient été effectuées sur Google avec le téléphone de Karine depuis… Maché.

Une perquisition qui permet de retrouver le livret de famille
Cette volonté de piéger son monde et de laisser imaginer un départ de Karine vers le sud s’est retournée contre Michel Pialle. Ce 30 mars, la petite dernière est en effet la première à apprendre que sa mère serait partie vers « une forêt des Landes ». Son père ne le saura de sa bouche que le lendemain. Pourtant, des réfugiés ukrainiens aidés par le couple depuis plusieurs semaines ont expliqué aux enquêteurs que le quinquagénaire avait évoqué le départ de sa femme vers une « forêt des Landes »… le 29 mars.

Sentant la pression des enquêteurs se rapprocher, et craignant d’être perquisitionné, le suspect se serait finalement débarrassé du téléphone portable de sa compagne. Retrouvé quelques heures après seulement par le maire de Maché. À cet égard, un déplacement interpelle les gendarmes. Selon des sources concordantes, le téléphone de Michel Pialle a, de manière exceptionnelle, bougé lors de la nuit du 8 avril.

Est-ce à cet instant qu’il a jeté le portable de sa compagne ? L’hypothèse est fortement envisagée par les gendarmes. Autant d’éléments qui ont convaincu les magistrats de placer Michel Pialle en garde à vue mercredi matin, et de perquisitionner à nouveau son domicile. Une fouille qui a mis en évidence un autre mensonge du mari de Karine. Les gendarmes ont ainsi retrouvé au domicile du couple… le livret de famille. Or, dans plusieurs interviews avant son arrestation, y compris au Parisien, le père de famille avait déclaré que son épouse était partie en emportant ce document ainsi que 40 000 euros.

« Il est soulagé d’avoir pu donner sa version des faits »
Une totale invention, une de plus, qui pose forcément la question de la sincérité des aveux livrés dans la nuit de jeudi à vendredi par Michel Pialle. Mais, désormais, les enquêteurs disposent d’un corps et d’une scène de crime. Dans les tout prochains jours, une autopsie sera menée sur la dépouille de Karine Esquivillon. Des expertises balistiques ainsi qu’une reconstitution suivront.

Autant d’éléments qui permettront aux deux juges en charge du dossier de se prononcer sur la crédibilité de la thèse accidentelle avancée par Michel Pialle. « Il a décidé de s’expliquer, il a donné sa version consistant à expliquer que c’est un accident », a souligné Me Antoine Ory, son avocat à la sortie du palais de justice. « Il est épuisé (…) mais il est soulagé d’avoir pu donner sa version des faits et d’avoir pu livrer ce qu’il avait sur la conscience. »
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Je crois que j'ai enfin compris un truc avec cette histoire de ne pas savoir éteindre le Samsung de sa femme ! lol

Entre le 27 mars et le 9 avril MP a fait croire aux gendarmes qu'il ne sait pas éteindre le tél de sa femme car il n'avait pas le code de déverrouillage ! lol

En effet pour éteindre mon Samsung je dois utiliser le déverrouillage juste avant de confirmer l'extinction.

Et voilà que pris de court par la demande du Maire qui trouve le tél et veut s'assurer qu'il peut le lui remettre, Pialle donne le moyen de le déverrouiller ! Bingo ! il sait donc l'éteindre. Piégé le mec.

Bonjour à tous
Ça ne vous gêne pas l’expression ´ flanc gauche ´ ?
Je crains les résultats de l’autopsie
Petite remarque les informations ´ non sourcees’ étaient toutes vraies .
Il a bien abandonné ses deux premiers enfants
Il a bien raconté qu’il faisait partie des services secrets .
Mon dieu pourquoi Karine n’a-t-elle jamais rencontré son ex-femme.?
Pour quelles raisons n’a-t-il jamais été incarcéré malgré toutes ces condamnations ?

En effet Ness. Lorsque j ai entendu flanc gauche j ai de suite pensé au cœur.

Ou du moins qu il avait visé le cœur. Mais c est le rein ou foie...qui est touché. Il a longuement regardé l enfoiré. L autopsie révélera la vérité.
Ses condamnations multiples devaient avoir du sursis. Et moins d 1 an je crois que ce n est pas la prison mais un bracelet.
Pauvre Karine. Pauvres enfants.

Bonjour, article TRÈS intéressant,

Comme un combat où l’un des boxeurs met un genou à terre dans l’ultime round, comme une interminable partie où l’un des joueurs finit par être mis échec et mat par son adversaire. Une garde à vue est un combat, un bras de fer, souvent un face-à-face dans lequel les enquêteurs avancent leurs pions comme autant de coups pour percer une brèche dans la défense adverse. La garde à vue de Michel Pialle ressemble en cela à beaucoup d’autres.

Le mari de Karine Esquivillon a craqué en milieu de nuit, après ce qui devait être sa quatrième et dernière audition avant d’être présenté à deux juges d’instruction, ce vendredi 16 juin. Depuis mercredi matin, il niait, quitte à accumuler les incohérences. L’ultime coup de boutoir des gendarmes de la section de recherche de Nantes a fait céder le mur qui se lézardait depuis des heures déjà et que Michel Pialle ne pouvait plus tenir à bout de bras. Alors il est passé aux aveux, évoquant un accident, et a indiqué dans la foulée où il avait dissimulé le corps de son épouse.

« Il y a une stratégie, parfois, presque un scénario écrit à l’avance »
« La garde à vue connaît souvent un point de bascule comme celui-là, avance un enquêteur spécialisé. La nuit, surtout. On joue sur la fatigue, bien sûr, sur un instant où l’hyper-vigilance de quelqu’un qui campe sur une version peut se relâcher, mais c’est aussi le résultat de tout un travail mené bien souvent avant même le début des auditions. Une garde à vue comme celle-là, les enquêteurs la préparent pendant des jours. Il y a une stratégie, parfois presque un scénario écrit à l’avance. L’important, c’est d’avoir la main tout le temps, de savoir de quel point on part et jusqu’où on veut arriver. »

L’imaginaire collectif, et parfois cinématographique ou télévisuel, laisse souvent la place à des auditions musclées. Mais la réalité est différente. « Il doit y avoir un crescendo, poursuit un autre enquêteur. Et, surtout, on doit s’adapter au dossier, aux éléments dont nous disposons et à la personnalité du suspect. Certains se ferment si on leur met trop de pression, d’autres ont, au contraire, besoin d’être secoués pour se confier, il n’y a pas de règle. »

La violence n’est presque jamais une solution, d’autant plus que désormais la loi impose que tout soit filmé. Monique Olivier, la compagne et complice du tueur en série Michel Fourniret, avait reçu une gifle lors de sa première garde à vue et a refusé de dire quoi que ce soit pendant des années, en souvenir de cet incident.

« Un moment de tension où la psychologie joue un rôle capital »
Plus que la pression physique, c’est bien la pression psychologique qui est utilisée : « C’est aux gendarmes ou aux policiers qui mènent les auditions de rentrer dans la tête de la personne qui leur fait face pour comprendre là où il va falloir appuyer pour que ça cède, quand est-ce qu’il faut abattre une carte, un atout », estime l’un d’eux.

C’est pour cette raison que la garde à vue s’apparente parfois à un jeu de rôles. « Un enquêteur peut endosser le rôle de celui qui met la pression, un autre de celui qui va être plus dans la discussion. C’est le principe du flic méchant et du flic gentil, mais en un peu plus subtil », développe le même spécialiste de ces interrogatoires.

La stratégie, c’est aussi de faire intervenir en fin d’audition de nouveaux intervenants : un enquêteur absent jusque-là, une « nouvelle tête », parfois aussi un proche du suspect. Il est arrivé que la femme, la mère d’un suspect jouent un rôle pour déstabiliser. « C’est ce qu’on appelle la garde à vue pression, confirme un policier spécialisé. On explique au suspect principal que dans la pièce d’un côté quelqu’un qui lui est cher est aussi en garde à vue et en grande partie à cause de lui. On peut juger ça limite, c’est vrai, mais, encore une fois, cet acte est très particulier dans une enquête. C’est un moment de tension où la psychologie joue un rôle capital. »

La technique de l’entonnoir
L’autre image qui correspond bien à une garde à vue, c’est l’entonnoir : « En général, on n’entre pas tout de suite dans le vif du sujet. La première audition a un côté très généraliste. C’est une mise en situation. On débute par des questions biographiques, on ratisse très large. Et puis, peu à peu, comme un étau, on resserre, témoigne cet ancien gendarme. L’important, c’est aussi de laisser parler celui qui nous fait face, même lorsqu’on sait qu’il ment. Ne pas l’interrompre tout de suite. Il est fréquent qu’un suspect finisse par se prendre lui-même les pieds dans ses incohérences. »

Au fil des auditions, du temps qui passe, entre deux pauses, les questions se font plus pressantes, plus précises. « Là, on commence à abattre notre jeu, poursuit ce gendarme. Pas tout d’un coup. Et on voit comment ça réagit en face. »

« Parfois, aussi, on sent que la tension est trop forte, que peut-être le suspect a besoin de temps pour réfléchir, explique-t-il. Alors on suspend l’interrogatoire. On laisse reposer la pâte. Parfois, une pause cigarette ou un café pendant lequel on parle d’autre chose, hors procès-verbal, comme on dit. Puis on y revient. » Évidemment, plus les enquêteurs disposent d’atouts dans leurs manches, plus une garde à vue se déroule selon l’objectif poursuivi.

« Regardez cette photo de famille, regardez-la bien. Rien ? Ça ne vous fait rien ? »
Jonathan Daval a craqué et a avoué le meurtre de sa femme Alexia, morte en 2017 quand il a compris que les enquêteurs savaient déjà beaucoup de choses et disposaient d’éléments techniques et de preuves concrètes. Dans une autre affaire très médiatisée, Cédric Jubillar, mis en examen pour meurtre dans l’enquête sur la disparition de son épouse Delphine, n’a, lui, jamais avoué, même si, ici aussi, les gendarmes avaient déployé des moyens importants, notamment deux spécialistes du comportement qui suivaient sur un écran de contrôle les auditions, de manière à éventuellement orienter l’interrogatoire ou insister sur un point.

Là encore, la garde à vue a commencé de manière très « généraliste », sur sa biographie, sa vie de couple, sa relation avec ses enfants, lui posant même cette question en apparence hors sujet : « Parlez-nous de l’amour en général »

Ce n’est qu’au premier soir de sa garde à vue, entre 21 heures et midi, que les enquêteurs ont commencé à entrer dans le vif du sujet, mais d’abord pour lui poser des questions sur son emploi du temps du jour de la disparition, le récit de cette dernière journée où Delphine était encore là. Le lendemain matin, après quelques heures de repos, les gendarmes ont changé de braquet pour ne plus lâcher Cédric Jubillar sur le cœur de l’enquête.

En fin de soirée, ils l’ont confronté à sa mère, jouant là sur une corde plus sensible. Toujours sans aveux, ils ont abattu une dernière carte, lors de l’ultime audition menée entre minuit et 3 heures du matin. « Regardez cette photo de famille, regardez-la bien. Rien ? Ça ne vous fait rien ? », questionne le gendarme. Réponse de Cédric Jubillar : « Je n’ai rien fait, je vous jure que je n’ai rien fait. »

« Une réponse qu’on envoie aux victimes et à la société »
« Cela veut dire que la garde à vue reste un moment de l’enquête très incertain, mais toujours important, non seulement en matière de preuve, mais aussi pour mieux lire la personnalité d’un suspect », appuie un policier. Pendant longtemps, les aveux étaient la « reine des preuves », celle qui a parfois envoyé des innocents comme Patrick Dils en prison pendant des années, simplement parce qu’ils avaient craqué sous la pression. Aujourd’hui, les progrès colossaux de la police technique et scientifique, que ce soit sur l’ADN ou les traces numériques que les criminels laissent sur des téléphones ou des ordinateurs, pourraient laisser penser que les aveux sont devenus « secondaires ».

Il n’en est rien, selon tous les policiers et gendarmes spécialisés : « Les aveux, c’est un élément d’abord de compréhension sur un mobile, sur un scénario criminel. C’est aussi une réponse qu’on envoie aux victimes et à la société. Dans une enquête criminelle, on se réfère encore beaucoup à tout ce qui se passe en garde à vue. Ça reste, quoi qu’il arrive, un moment de vérité. »
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Bonjour Kass,
Bonjour à tous,

Non, pas devant le JI qui lui est un magistrat.

Article 64-1 alinéa 1 du Code de procédure pénale : « Les auditions des personnes placées en garde à vue pour crime, réalisées dans les locaux d’un service ou d’une unité de police ou de gendarmerie exerçant une mission de police judiciaire font l’objet d’un enregistrement audiovisuel »

Je me demande comment va réagir l'ARDP, saisie dans ce dossier semble t-il par l'auteur de la disparition de la victime et donc victime elle-même des déclarations mensongères de l'individu l'ayant saisie.

L ARDP va je suppose porter plainte. Ça fera une escroquerie supplémentaire à son palmarès .

lBonjour,
Vous parlez qu'il l'a tuée avec une arme avec un silencieux.L'arme il a pu l'acheter sur le darknet.Sinon je suis sûre qu'il avait mis un traceur sur le portable de son ex femme.Ce mec est un mec dangereux.Quand on pense qu'il voulait porter plainte contre un réseau sur Facebook pour diffamation En fait il y a des mecs qui vivent en escroquent les autres et en faisant croire n'importe quoi.il aurait pu tuer les enfants. Lligones...menteur...Romand menteur....lui qui s'invente des vies.il y a une chose qui me mine on dit que eesonne même les enfants savaient qu'ils étaient séparés et vivaient en co Loc..mais la fille de 20 ans a précisé lors d'un interview que ses parents avaient aucune relations physiques.ils vivaient en co location.
Bizarre d'ailleurs de donner ce renseignement.
Son père l'avait manipulée peut être ???

En réponse a Lisetock je ne savais pas cela de Causeur.Je en sais que ce magazine défendait les femmes. En fait on sait tous et toutes que le féminicide n'existe pas.En fait tu dois obéir au doigt et a l'oeil à ton mari et conjoint,faite le repas,le ménages,pas bosser ,briquer ta maison et t'occupais des enfants.Lz tu as une chance de t'en sortir humour noir je préfère le préciser.

Christiane a écrit:lBonjour,
Vous parlez qu'il l'a tuée avec une arme avec un silencieux.L'arme il a pu l'acheter sur le darknet.Sinon je suis sûre qu'il avait mis un traceur sur le portable de son ex femme.Ce mec est un mec dangereux.Quand on pense qu'il voulait porter plainte contre un réseau sur Facebook pour diffamation En fait il y a des mecs qui vivent en escroquent les autres et en faisant croire n'importe quoi.il aurait pu tuer les enfants.  Lligones...menteur...Romand menteur....lui qui s'invente des vies.il y a une chose qui me mine on dit que eesonne même les enfants savaient qu'ils étaient séparés et vivaient en co Loc..mais la fille de 20 ans a précisé lors d'un interview que ses parents avaient aucune relations physiques.ils vivaient en co location.
Bizarre d'ailleurs de donner ce renseignement.
Son père l'avait manipulée peut être ???

Oui elle répétait in extenso le discours de son père.

Un accident en nettoyant son arme , qui , ho comme c'est bizarre ! avait un silencieux ,
Mais il croit vraiment que quelqu'un va avaler ça ? un concours de circonstances
en quelque sorte !          [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Il faisait du tir sportif. Il connaît les règles de sécurité dont celle ci
Ne jamais pointer ni laisser pointer le canon d'une arme sur quelque chose que l'on ne veut pas détruire.