Re: Désormais on sait qui il était clap 7

par Kassandra88 Dim 27 Mar 2022 - 23:55

Metsec a écrit:Je suis quand même étonné que six mois après la mort de Vérove on n'ait pas encore d'explication à cette question centrale : comment a-t-on laissé un homme suspecté d'être l'un des pires tueurs en série francais se suicider ?

Je me demande aussi comment les prisonniers ne sont pas mieux surveillés.
Mutel s'est suicidé en prison
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Mer 13 Fév 2019, 11:05

Et qui dit que ce n'est pas lui qui a assassiné Sophie? Vu que les scellés ont été détruits, on ne saura peut-être jamais si c'était lui, Vérove, ou un 3ème larron.

par JM Lun 28 Mar 2022 - 0:38

Kassandra à écrit :

Je me demande aussi comment les prisonniers ne sont pas mieux surveillés.

Hello Kassandra,

rappelles toi du suicide de JP Treiber qui était détenu en quartier d'isolement et qui faisait donc l'objet d'une plus grande surveillance.
Celui qui veut partir, il part, quitte à devoir se barricader en cellule pour y parvenir, c'est une liberté qu'on ne sait enlever à un homme. . .Quand on y pense, la peine de mort est beaucoup plus humaine que la perpétuité incompressible, qui n'est malheureusement pas assez distribuée.

Cordialement,

par Invité Lun 28 Mar 2022 - 9:20

Bonjour les amis .
Eléments intéressant et indice que l ' on nous transmet maintenant !
Lors de la boom chez Cyril !
Un jeune indique que l ' arme du policier est un pistolet utilisé par la gendarmerie !
On indique que le policier avait une petite queue de cheval !
On indique que le policier indique son prénom soit François !
Le policier relate avoir encadré une colonie de vacance !
Le policier aime passer des disques , ( il aurait été intéressant de savoir ses gouts musicaux ) !
Le policier fait la vaisselle !
Le policier vire les jeunes en gardant Cyril et sa copine !
Le policier resté seul s ' amuse en mettent la pression sur les jeunes enfants ( age onze ans ) !
Le policier isole les enfants dans deux chambres ! ou ils sont entravés par des liens !
Le policier se met à tenter de violer la jeune fille !
Le policier reviens vers Cyril , le policier baisse son pantalon et commence à baisser celui de l ' enfant !
Tentatives de viols contrecarré par le jeune garçon !
Evasions des deux jeunes !
Le policier rapine ce qu ' il peut , et part au volant de la voiture des parents de Cyril !
Question , que fait vérove dans ce quartier ?
Question , sous un mensonge il semble que vérove connaisse le monde des colonies de vacances !
Question , il est possible que vérove quant il arrive ne pensait ni à voler , ni à violer les jeunes seulement à exercer une sorte de pouvoir sadique en se faisant passer pour un policier , il est évident que si Vérove n ' avait essayé de violer les deux jeunes , ni voler les jeunes il n ' y aurait pas de suite judiciaire !
Je remarque que deux indices auraient du pousser les enquêteurs vers un gendarme l ' arme ! Et la queue ( explication dans l ' armée les cavaliers portait une queue ou des nattes )

par MAC85 Lun 28 Mar 2022 - 15:51

peri a écrit:Un jeune indique que l ' arme du policier est un pistolet utilisé par la gendarmerie !

Donc il doit s'agir d'un pistolet MAC 50 en calibre 9mm Parabellum (arme de service très répandue à l'époque, également utilisée par l'armée régulière +différents services de la police dont la DST, les RG, la PJ et les CRS) ou un pistolet Walther PP/PPK en calibre 7,65mm ( aka .32 ACP).

Le Walther PP/PPK étant aussi très apprécié par les RG et d'autres policiers du corps des offciers de police (enquêteurs et des inspecteurs) travaillant en tenue civile. Pour info, le PP/PPK a été produit sous licence en France par Manurhin jusqu'en 1986.

Le Walther PP/PPK est bien plus adapté pour un personnel travaillant en civil que le MAC 50, conçu avant tout pour des fantassins en treillis.

Si Vérove travaillait bien à la CSPR de la Garde républicaine (j'avoue que je suis un peu perdu), il aurait pu être doté du Walther.

par dummhet Lun 28 Mar 2022 - 21:25

MAC85 a écrit:
peri a écrit:Un jeune indique que l ' arme du policier est un pistolet utilisé par la gendarmerie !

Donc il doit s'agir d'un pistolet MAC 50 en calibre 9mm Parabellum (arme de service très répandue à l'époque, également utilisée par l'armée régulière +différents services de la police dont la DST, les RG, la PJ et les CRS) ou un pistolet Walther PP/PPK en calibre 7,65mm ( aka .32 ACP).

Le Walther PP/PPK étant aussi très apprécié par les RG et d'autres policiers du corps des offciers de police (enquêteurs et des inspecteurs) travaillant en tenue civile. Pour info, le PP/PPK a été produit sous licence en France par Manurhin jusqu'en 1986.

Le Walther PP/PPK est bien plus adapté pour un personnel travaillant en civil que le MAC 50, conçu avant tout pour des fantassins en treillis.

Si Vérove travaillait bien à la CSPR de la Garde républicaine (j'avoue que je suis un peu perdu), il aurait pu être doté du Walther.

Verove a exhibé un Colt Python durant la boum, arme proche du Manurhin MR 73. Le jeune était très observateur et connaissait très bien les armes, il a repéré des détails sur le modèle.

C'est l'arme dans l'Inspecteur Harry, cela devait faire partie de son délire de vrai-faux policier qui enquête sur des délits commis dans le coin...

par Invité Lun 28 Mar 2022 - 23:04

Bonsoir les amis , le vérove c ' est pas un faux gendarme ou un faux policier la vérité est qu ' il agissait en se servant de ce titre !

par Invité Mar 29 Mar 2022 - 13:01

Bonjour à tous.

Comme l'auront remarqué ses lecteurs, "Le Tueur était un Flic" est une TB chronique du tentaculaire dossier Grêlé.
Déjà, belle objectivité de P.Tourancheau. Alors qu'elle a bcp d'amis au "36", elle décrit sans complaisance facile le travail de fourmi, les avancées pas à pas, sur des années et des décennies. Mais aussi les nombreuses fausses pistes, mauvaises intuitions, bourdes, manquements purs et simples qui auront parsemé ce dossier.
Parce que les enquêteurs restent des êtres humains, pas des héros formatés de séries. Et qu'avec nos posts parfois péremptoires de forumeurs, nous n'aurions pas été + efficients sur le terrain.

Citons les cas de trois personnes ayant gravité dans le milieu de l'enquête:
(Pas pour le fun de décerner bons /mauvais points. Juste pour illustrer le fait qu'un tel dossier peut être gangrené par la subjectivité, à une époque où les flics ne disposaient pas des outils scientifiques actuels)
- B.Pasqualini, responsable "historique" du dossier C.Bloch. Il a eu le grand mérite, début 89, d'établir une connexion entre ce crime et l'agression (viol, cambriolage) de Marianne. Par contre c'est un peu bcp par lui qu'aura été imposé pour la postérité le PR de mai 86: mauvaise pioche. De même, s'est focalisé sur la piste d'un Grêlé pédophile.
- A.Beaudeau, inspectrice principale aux "Mineurs". C'est grâce à sa remarquable synthèse, fin 87, que plusieurs crimes / tentatives de l'année ont été apparentés: elle y a discerné la patte d'un même auteur. Par contre, s'est fourvoyée dans l'histoire des lettres et de la librairie (ayant généré par la suite d'invraisemblables "jeux de piste russes"). Alors que la mère prof de français avait pigé au feeling que le pseudo-flic avec qui elle a causé sur le pas-de-porte n'a rien d'un intello. Et que, par ailleurs, ces lettres avaient débuté des semaines avant la volée de "contrôles" au hasard dans le quartier (25-26 nov.87).
- F.Balland: la psy attitrée du 36 a eu des intuitions et analyses qui tiennent la route concernant le criminel: probs d'enfance, goût de la transgression... Mais sa formation de nature freudienne, fondée sur transferts / refoulements and co, l'a aussi conduite à des conclusions erronées, ayant amené les enquêteurs à longtemps délaisser la piste "criminel = flic".

Bonnet d'âne à certaines divisions de PJ parisiennes. Qui ont trouvé moyen de vite classer sans suite des affaires où Vérove semble impliqué. Voire d'escamper des scellés essentiels.
Mais la critique a posteriori est facile. Fin années 80, sans vrai outil informatique, dur pour ces structures de sortir de leur routine: vols, viols, agressions au quotidien, le tout consigné sur papier. Avec sans doute, niveau commissariats, des refus à la base de prendre certaines plaintes, des cas qui nous resteront inconnus.
Par ailleurs, sans jouer l'avocat du diable: quand on connait les problèmes logistiques des greffes pour stocker les scellés parfois volumineux, sur des années... Et quant à la manip des échantillons: des personnels pas encore au taquet pour savoir préserver ces items fragiles.

Même Ch.Le Jallé, présenté par l'auteur en fil rouge de l'enquête, aura connu du déchet: par exemple son choix malheureux de chercher une Volvo du 91 et non du 77, dans le dossier Ingrid / Saclay. Mais force est de constater que sous sa direction, l'enquête a abattu un boulot colossal, tentaculaire. Même si certaines pistes suivies ont abouti en cul-de-sac, c'était important de tirer ces fils. Chapeau à lui, la persévérance a fini par payer..

N.Turquey est perçue comme le "deus ex machina" ayant permis d'aboutir. A juste titre puisqu'elle a eu le mérite de prendre l'affaire par le bon bout de la raison, à la Rouletabille. En commençant par défricher, et couper les excroissances qui avaient phagocyté ce dossier: par exemple le mirage d'un Grêlé adaptateur pervers de Rousseau / Diderot / Musset... Puis elle a déterminé une ligne directrice: à savoir la piste du gendarme d'active, peu / pas exploitée jusqu'alors.
A noter d'ailleurs (Tourancheau ne le dit pas) l'ironie faisant que dans le faisceau de présomptions allant dans ce sens, il y a le centre d'entrainement de Saclay. Où Vérove n'a... jamais mis les pieds.

P.Tourancheau a une connaissance exhaustive du dossier. Le bouquin, en intégrant des points connus depuis son "Le 36", développe et éclaire sur les avancées de l'enquête dans la décennie écoulée.
Son entregent à la BC lui a visiblement donné accès à des pièces de procédure style PV d'audition, dont elle a fait le meilleur usage. En évitant de tomber dans le formaté racoleur, à la façon de ce qu'auraient pondu un Bourgoin, ou un quelconque "nègre" de Morandini.
Depuis l'épilogue qu'on sait il y a juste 6 mois, elle a mis à jour sa série d'articles, et en a fait une TB synthèse avec ce bouquin. En y ajoutant de gros plus: par exemple le témoignage de "Félix", ancien collègue de Vérove à l'époque GR.

par Invité Mar 29 Mar 2022 - 13:10

Suite à la petite recension du Tourancheau, quelques idées diverses:
- Vérove a donc été gendarme AUXILIAIRE pendant son service. Une piste négligée sur ce forum, où certains se focalisaient plutôt sur une structure type commando. En tout cas, ce parcours lui a donc permis d'intégrer la gendarmerie après simple enquête de moralité. A priori, pour tout concours niveau A, B ou C de la police (y compris donc gardien de la paix), il faut fournir extrait de casier judiciaire ("B") en cas de succès: perso, cette notion de casier m'a abusé jusqu'à l'épilogue d'il y a 6 mois, et fait croire qu'il n'était PAS flic..

- Sinon, concernant l'aspect différent des cartes qu'il exhibe de nombreuses fois en 87 (fond blanc...fond bleu), n'a-t-il pas sciemment voulu brouiller les pistes, en sortant selon les cas sa carte de GR, et celle de GA (1982) remontant à son service ? La mère de Sophie dit que la photo vue fugitivement montre un individu + jeune que "l'enquêteur" avec qui elle a causé.

- Ce type mentait comme il respirait. Un seul exemple: les bobards qu'il improvise et sert avec bcp d'aplomb en 24h, à Cyril et ses copains, puis à Fabienne le lendemain. Sans jouer le Balland cheap, on sent le type qui a appris à mentir de façon instinctive, avec un géniteur "boite à gifles", qui ne lui aura pas passé grand chose durant son enfance et son adolescence.
Ceci écrit sans aucune empathie pour lui. C'est juste pour tenter de cerner sa personnalité.

- @Kass Pour tenter de régler le point récurrent "altercation au square la veille", encore citée par PT: ne peut-on penser à DEUX scènes de ce genre, mentionnées par des témoins différents ? La première remontant donc à quelques semaines, avec l'ex d'outre-Rhin... L'autre la veille du crime, avec Vérove qui, après échange interphone le matin, se montre directif au square pour récupérer les clés ?
A cet égard, ce serait top d'avoir du ferme, quand au lieu de résidence de FV au printemps 87: caserne Napoléon ? Caserne des Célestins ? Ce n'est pas un point crucial dans le dossier IMGP: dans le premier cas il n'avait que 5 mn à pied jusqu'au square, et juste 1/4 d'heure dans le second.
Simplement, les contradictions de sources sur ce point, euuuh (= article du Parisien cet automne... Bouquin Kemmet & Sellami... Article "Jours" + bouquin Tourancheau)

par Kassandra88 Mar 29 Mar 2022 - 14:16

Bonjour Chris,
Bonjour à tous,

chris0706 a écrit:

Même Ch.Le Jallé, présenté par l'auteur en fil rouge de l'enquête, aura connu du déchet: par exemple son choix malheureux de chercher une Volvo du 91 et non du 77, dans le dossier Ingrid / Saclay. Mais force est de constater que sous sa direction, l'enquête a abattu un boulot colossal, tentaculaire. Même si certaines pistes suivies ont abouti en cul-de-sac, c'était important de tirer ces fils. Chapeau à lui, la persévérance a fini par payer..

Non, Il a ciblé "Volvo claire/blanche 91 et 77, Nissan claire/blanche 91 et 77".
Notons qu'Isabelle Vérove parle de 92 pour l'immatriculation, ce qui ne correspond à aucun témoignage.

par Kassandra88 Mar 29 Mar 2022 - 14:25

chris0706 a écrit:

- @Kass Pour tenter de régler le point récurrent "altercation au square la veille", encore citée par PT: ne peut-on penser à DEUX scènes de ce genre, mentionnées par des témoins différents ? La première remontant donc à quelques semaines, avec l'ex d'outre-Rhin... L'autre la veille du crime, avec Vérove qui, après échange interphone le matin, se montre directif au square pour récupérer les clés ?

Pour moi, il s'agit bien d'une erreur parue au départ chez Carine, sinon la veille du double meurtre, il y a bien eu un témoignage, celui d'une institutrice, une connaissance du couple Politi, qui a vu Irmgard promenant la petite Julie près d’une place de la Rue des Blancs-Manteaux. Elle était accompagnée d’un jeune homme, type européen, 25 ans, mince, avec une chemise blanche, et un pantalon foncé. Ils s’étaient assis côte à côte sur un banc, ne parlaient pas, mais l’institutrice avait le sentiment qu’ils se connaissaient bien.

par Invité Mar 29 Mar 2022 - 20:22

Kassandra88 a écrit:Bonjour Chris,
Bonjour à tous,

chris0706 a écrit:

Même Ch.Le Jallé, présenté par l'auteur en fil rouge de l'enquête, aura connu du déchet: par exemple son choix malheureux de chercher une Volvo du 91 et non du 77, dans le dossier Ingrid / Saclay. Mais force est de constater que sous sa direction, l'enquête a abattu un boulot colossal, tentaculaire. Même si certaines pistes suivies ont abouti en cul-de-sac, c'était important de tirer ces fils. Chapeau à lui, la persévérance a fini par payer..

Non, Il a ciblé "Volvo claire/blanche 91 et 77, Nissan claire/blanche 91 et 77".
Notons qu'Isabelle Vérove parle de 92 pour l'immatriculation, ce qui ne correspond à aucun témoignage.

Pourtant, p.114, Patricia T précise bien que Le Jallé se décide finalement pour la version d'un témoin, sûr de son coup pour plaque de l'Essonne.
Alors que l'autre témoin, une femme, était tout aussi formelle pour la plaque 77.

En effet, Mme Vérove cite, elle, "92" pour l'immatriculation de la Volvo.
Peut-être pensait-elle à la période où ils l'ont acquise -1990-, alors qu'ils résidaient dans le 92 (Chatenay-Malabry).
En zappant le fait que Mr a sans doute fait mettre de nouvelles plaques après leur installation dans le 77, au printemps 1993.

Possible aussi pour ce 29 juin 94, se sachant en mode prédateur, qu'il ait posé avant coup de fausses plaques...
On pourrait au moins s'en faire une idée, puisque le témoin femme évoquée + haut parle d'une plaque du 77 commençant par "8". Elle avait déjà remarqué le véhicule l'avant-veille, comme on sait.

par Invité Mar 29 Mar 2022 - 20:45

Kassandra88 a écrit:
chris0706 a écrit:

- @Kass Pour tenter de régler le point récurrent "altercation au square la veille", encore citée par PT: ne peut-on penser à DEUX scènes de ce genre, mentionnées par des témoins différents ? La première remontant donc à quelques semaines, avec l'ex d'outre-Rhin... L'autre la veille du crime, avec Vérove qui, après échange interphone le matin, se montre directif au square pour récupérer les clés ?

Pour moi, il s'agit bien d'une erreur parue au départ chez Carine, sinon la veille du double meurtre, il y a bien eu un témoignage, celui d'une institutrice, une connaissance du couple Politi, qui a vu Irmgard promenant la petite Julie près d’une place de la Rue des Blancs-Manteaux. Elle était accompagnée d’un jeune homme, type européen, 25 ans, mince, avec une chemise blanche, et un pantalon foncé. Ils s’étaient assis côte à côte sur un banc, ne parlaient pas, mais l’institutrice avait le sentiment qu’ils se connaissaient bien.

Merci de cette précision !
Beaucoup de ceux qui ont traité ce dossier (émissions télé, sites, bouquins, articles) se focalisent sur "altercation la veille". Peut-être pour simplifier auprès du public, ou accroitre l'effet dramatique.
Pour ma part, j'ai lu que la témoin d'une vive discussion avec un garçon négligé (des semaines avant, donc) était journaliste.
Ce serait donc une autre témoin, instit, qui aurait aperçu Irmgard et le garçon en chemise au square avec la gamine, la veille des meurtres, entre 16h30 et 17h.
Dans ce cas rien n'empêche, loin de là, qu'il s'agisse bien de Vérove: déjà aperçu par une voisine vers 15h devant le studio en pull rouge, à nouveau vers 20h en pull aussi...
Au square, si aucun pull visible, il l'aura laissé au studio...
Et de toute façon, qu'il ait été cantonné à Napoléon ou aux Célestins, le gaillard pouvait aller s'y changer en 1/2h maxi, A/R.

Tout ceci amène à une autre question: Patricia T mentionne explicitement le mois de convalo de Vérove allant du 25 mars au 25 avril.
Que faisait-il donc en ville, pendant les journées du mardi 28 / mercredi 29 avril ? Sans parler de la nuit, bien entendu...
On sait qu'en cette période, il est perçu comme un fumiste par son entourage professionnel ("Le parasite de l'escadron", précisera une annotation en juin).
Faut-il penser qu'on le voyait quantité négligeable au point de le laisser faire le mur, alors qu'à nouveau en service sur le papier ?

par Invité Mar 29 Mar 2022 - 23:11

Bonsoir les amis , salut chris , je vais abonder dans ton sens ! effectivement il y a une journaliste qui travaillait dans la presse qui aux actualité sur la trois ou la deux , avait parlée la rencontre dans une rue de Irmgard avec un jeune gars , reportage passé il y a longtemps lors des meurtres d ' Irmgard et de Gilles ! Je confirme donc ce fait puisque je l ' avais visionné !
Pour le square il y avait le reportage réalisé juste après le suicide de vérove ou l ' inspecteur Vasquez et sa collègue de l ' époque se rencontre et vont dans le square , là Vasquez parle du carnet des nombreux noms avec un grand sourire et cite la discussion dite torride entre Irmgard et un gars dans ce même square Vasquez parle du pull rouge du gars pénétrant dans le studio d ' Irmgard et Vasquez cite un portrait robot réalisé par deux femmes témoins !
Pour le jeune parlant Allemand Vasquez n ' en parle pas pour ce jour ! Je confirme puisque je l ' avais visionné !

par Kassandra88 Mer 30 Mar 2022 - 0:04

chris0706 a écrit:
Pour ma part, j'ai lu que la témoin d'une vive discussion avec un garçon négligé (des semaines avant, donc) était journaliste.
Ce serait donc une autre témoin, instit, qui aurait aperçu Irmgard et le garçon en chemise au square avec la gamine, la veille des meurtres, entre 16h30 et 17h.

Oui, c'est exact.

par Invité Mer 30 Mar 2022 - 14:07

Kassandra88 a écrit:
chris0706 a écrit:
Pour ma part, j'ai lu que la témoin d'une vive discussion avec un garçon négligé (des semaines avant, donc) était journaliste.
Ce serait donc une autre témoin, instit, qui aurait aperçu Irmgard et le garçon en chemise au square avec la gamine, la veille des meurtres, entre 16h30 et 17h.
Oui, c'est exact.

Hello,

En terminant le bouquin, hier, vu une petite scorie: Patricia T écrit qu'après le double meurtre, Vérove n'avait "que 200 m à faire pour ramener les appareils-photo à la caserne".
Elle a sans doute rédigé cette phrase en ayant en tête celle de l'article "Parisien" de novembre: dont le faitdiversier a sans doute voulu établir un parallèle inexact mais frappant (200 m = distance approximative de l'immeuble du meurtre à la caserne Napoléon).
Or, chaque fois qu'elle évoque le lieu de vie de FV en 1984-87 -d'après source fiable-, PT mentionne explicitement la caserne des Célestins.
Ce qui ne changerait d'ailleurs pas grand chose dans le dossier IMGP: la rue de Sévigné (studio Irmgard) est "au milieu", à égale distance des deux casernes. Qu'il ait vécu dans l'une ou l'autre, Vérove n'était qu'à une petite dizaine de mn à pied du studio d'Irmgard. Et à 1/4 d'heure de l'immeuble Politi si à Célestins: donc voisin de quartier.

Conclusion: une bonne fois pour toutes, admettons que Vérove, seul puis avec Mme, aura passé l'essentiel de sa vie GR aux Célestins jusqu'à l'été 87. Puis, après court séjour à la caserne voisine de la rue Schomberg, le couple en attente d'un bébé dépose ses valises fin 87 à la caserne Babylone. Ceci pour un gros semestre, jusqu'au départ de Vérove de la GR.

par dummhet Mer 30 Mar 2022 - 20:45

chris0706 a écrit:
Conclusion: une bonne fois pour toutes, admettons que Vérove, seul puis avec Mme, aura passé l'essentiel de sa vie GR aux Célestins jusqu'à l'été 87. Puis, après court séjour à la caserne voisine de la rue Schomberg, le couple en attente d'un bébé dépose ses valises fin 87 à la caserne Babylone. Ceci pour un gros semestre, jusqu'au départ de Vérove de la GR.

Recalé en octobre 86 lors des tests pour l'escadron moto, il continue à rester dans l'équitation jusqu'à la fin de l'été 87 où il est affecté à la Compagnie de Surveillance et Sécurité n°1 (16 septembre 87) suite à des commentaires particulièrement négatifs au sein du 1er Escadron du Régiment de Cavalerie. Pour moi il n'est effectivement pas "dans le Marais" en avril 87.

Ta chronologie tient la route.

par Invité Mer 30 Mar 2022 - 23:38

dummhet a écrit:
chris0706 a écrit:
Conclusion: une bonne fois pour toutes, admettons que Vérove, seul puis avec Mme, aura passé l'essentiel de sa vie GR aux Célestins jusqu'à l'été 87. Puis, après court séjour à la caserne voisine de la rue Schomberg, le couple en attente d'un bébé dépose ses valises fin 87 à la caserne Babylone. Ceci pour un gros semestre, jusqu'au départ de Vérove de la GR.

Recalé en octobre 86 lors des tests pour l'escadron moto, il continue à rester dans l'équitation jusqu'à la fin de l'été 87 où il est affecté à la Compagnie de Surveillance et Sécurité n°1 (16 septembre 87) suite à des commentaires particulièrement négatifs au sein du 1er Escadron du Régiment de Cavalerie. Pour moi il n'est effectivement pas "dans le Marais" en avril 87.

Ta chronologie tient la route.

C'est un avis d'expert, vu le nombre de fois où Dame Patricia te cite Very Happy

Concernant cet échec d'octobre 86: même si PT ne s'étend pas dessus, ça a dû affecter gravement Vérove, déglinguer encore + son psychisme déviant.
La suite ne trompe pas: de début novembre 86 à fin avril 87, un quasi semestre sabbatique pour lui.
Avec 4 semaines de congé maladie dont hospitalisation à Bégin (hôpital des armées sur Vincennes, et non "Béguin" comme l'écrit PT)... Janvier-février 87 un mois d'arrêt-maladie... Dans la foulée (fin février-fin avril), deux mois EN CONTINU à savoir hospitalisation + congé convalo... Et si dans l'intervalle il est présent physiquement au service, sa façon de soigner les bêtes y suscite les sarcasmes.
Il est dans une phase mortifère, destroy: multiplier les pseudo-pépins physiques c'est creuser sa tombe à l'escadron, il le sait mais n'a plus rien à faire de cet emploi de cavalier, alimentaire au départ .
Bref, faute d'avoir obtenu ce qui le faisait fantasmer (intégrer l'escadron moto) il joue le Gribouille.
Au point que d'après PT, ses chefs en sont réduits à le reléguer début 87 sur une voie de garage: mess des officiers à Kellerman (et non en 86, comme lu ailleurs: ce qui avait amené certains à associer directement sa présence au mess avec les crimes du XIIIème).

Dans quelle mesure cet échec personnel a-t-il pu influer sur ses pulsions criminelles (souiller, violer, détruire) ?
En avril/mai 86, Le Grêlé commet ses crimes atroces et planifiés sur des gamines, avérés pour Sarah et Cécile.
Pourtant, c'est aussi la période où ça semble rouler pour François Vérove: en mai il est "préempté" en tant que motard (diplôme d'aptitude), puis dans la foulée -juin- annotation élogieuse de son officier, et début juillet bombardé sous-officier.
En quoi ces transgressions abominables sont pour lui des "soupapes", alors qu'il parait professionnellement au point ?
On se demande si le passage de sa lettre ("Tu avais décelé en moi des difficultés que je cachais") ne concerne pas spécifiquement cette période. Il est vrai que Mme Vérove, à lire ses auditions, semble globalement avoir montré plus d'ingénuité prosaïque que d'intuitivité...

Quand les crimes connus reprennent (début avril 87), c'est vers la fin du semestre glandouille: sorti de l'hosto, des semaines de quartier libre à venir.
(Plus, début décembre 86, courte relation avortée avec Irmgard -je suis de ceux pour qui E.Lauringe = Vérove. Parenthèse où il n'a pas assuré, ce qui ne l'aura pas sécurisé alors qu'à la caserne ça part en c...)
Le jour de la boum, il n'est vraiment pas bien: sert son vrai prénom, colt brièvement oublié, tirades sans queue ni tête: sur le risque de perdre sa place à cause d'eux, ou à un Cyril rebelle que lui, "François", va prévenir sa mère, ou le faire embarquer ! C'est tempête sous un crâne, pas structuré du tout. Comme déjà écrit ici, ça fait penser que ce jour là "y avait de la lumière, il est entré", sans trop savoir pourquoi: peut-être qu'une heure plus tôt, le GR-parasite s'est fait rabrouer en public une fois de trop à la caserne. Si c'est ça, il faut se défouler pour occulter... Et après la boum, file en banlieue avec la R5, dort dedans, avant de tenter avec Fabienne à Roissy le lendemain matin. Et bien possible qu'il ait fait le coup le surlendemain avec Edith Martinet, si une rage non assouvie est en lui.
Pas étonnant qu'Irmgard évoque à Pâques avec son frère le type bizarre qui la relance... si c'est bien lui. A-t-il voulu rattraper le coup avec la fille au pair, sans vouloir intégrer qu'elle n'avait rien à faire d'un beau mec-mauvais coup ?

Au début de l'automne 87, il se ménage une embellie professionnelle (enfin motard), dans une nouvelle caserne où n'est plus la risée des autres.
Etrangement, c'est à ce moment que le vrai-faux flic, ligoteur, cambrioleur, violeur occasionnel se manifeste pendant plusieurs semaines dans Paris. En exploitant le "truc" esquissé au printemps (boum 1er avril, viol et vol d'Andréa en mai).
Là, plus de pulsions meurtrières. Tout se passe "bien": les victimes, surprises et apeurées, se soumettent...
On dirait qu'il va moins mal qu'au printemps: plus de réactions ou tirades épidermiques comme à la boum. On sent pas mal de duplicité, en vue de brouiller les pistes: évite tjrs soigneusement de laisser des empreintes (rôle du "gant qui pue ?"), montre au moins 2 cartes différentes, évoque son pseudo-passé de taulard, se prétend selon les cas acquéreur éventuel de biens, enquêteur sur fugueuses, membre de la police secrète (sic), flic anti-terroriste,...
Et le fait de savoir que, si contrôlé dans la rue avec du butin, son identité de GR le sortira d'affaire = un sacré filet de sécurité.
Le sens de la transgression est encore en lui. Mais ses crimes ont aussi viré "utilitaires": sa future paternité le stabilise-t-elle à sa façon ? En tout cas, pas trop besoin de se demander d'où venait le pognon de leur première bagnole d'occasion: entre objets précieux revendus et retraits frauduleux de CB, il a pas mal engrangé sur plusieurs mois...

par Invité Jeu 31 Mar 2022 - 10:42

Bonjour les amis , salut chris , COLT OUBLIE ! pourrais tu en dire plus , moi pas comprendre !

par Invité Jeu 31 Mar 2022 - 13:12

peri a écrit:Bonjour les amis , salut chris , COLT OUBLIE ! pourrais tu en dire plus , moi pas comprendre !

Hello Peri,

Quand les deux ados, après s'être libérés, profitent d'une absence momentanée de "François" pour fuir l'appart, ils ont le temps d'apercevoir l'arme posée sur un meuble. Celle qu'il a exhibée auparavant pour frimer avec les jeunes.
Un peu + tard, quand la police débarque, l'arme a disparu. Ainsi que le portefeuille du maitre de maison, et les clés de la R5 utilisée le lendemain matin à Roissy pour un kidnapping.

Ce 1er avril 87, Le Grêlé n'est plus le prédateur froid et sournois d'un an plus tôt, qui planifiait ses crimes sexuels.
L'irruption à la boum ressemble à un "crime d'opportunité" commis par un type en proie à une sorte de délire psychotique.
Son attitude erratique cet après-midi là en dit long: donne des précisions directes sur lui (son prénom, son corps de métier)... Se barre à deux reprises, sans raison... Laisse une arme en évidence...

Au départ, je pensais qu'il a ce jour là tenté une nouvelle approche, en vue de crimes futurs.
Mais non: en avril 87, carrière de GR déliquescente, saqué par sa hiérarchie, tourné en ridicule par ses collègues, Vérove sombre, dirait-on.
Ce qui est étrange est que sa femme ne semble s'être rendue compte de rien. Etait-elle tjrs sur Paris en cette période, ou parfois dans le Nord (comme en 88-89, pendant que lui faisait l'école de police) ?

Sinon, probable que ce crime du 1er avril lui aura donné l'idée de récidiver sciemment, en mai (Andrea) dans le rôle du flic qui se mue en criminel pendant le "contrôle".
Puis la vague de crimes -ou tentatives- l'automne suivant: là, stratégie délibérée de sa part.
Que la perspicacité de l'inspectrice Paudeau (Brig.Mineurs) va déceler peu après.

par Invité Jeu 31 Mar 2022 - 15:21

Merci chris , laisser son arme ou une arme à la disposition de ces victimes il y de quoi laisser songeur , et si un gamin sans fut emparé le gars il est cuit , ne pas oublier que vérove avait quand même la formation de militaire doublé de policier puisque gendarme , et la perte de son arme est ridibitoire c ' est tout simplement le licenciement ! En faites vérove agis franchement comme un camé , hors il est en couple , la drogue pour moi est une excuse car si le type n ' a pas cette excuse et que tout ces faits hors du commun sont normaux alors là moi pas comprendre le coupl e vérove !

par Invité Jeu 31 Mar 2022 - 20:24

peri a écrit:Merci chris , laisser son arme ou une arme à la disposition de ces victimes il y de quoi laisser songeur , et si un gamin sans fut emparé le gars il est cuit , ne pas oublier que vérove avait quand même la formation de militaire doublé de policier puisque gendarme , et la perte de son arme est ridibitoire c ' est tout simplement le licenciement ! En faites vérove agis franchement comme un camé , hors il est en couple , la drogue pour moi est une excuse car si le type n ' a pas cette excuse et que tout ces faits hors du commun sont normaux alors là moi pas comprendre le coupl e vérove !

A mon humble avis, c'est faire fausse route de voir en lui un toxico, pour les années connues de sa période criminelle (1986-94)
Comme ça l'était d'ailleurs de faire de lui un méchant de thriller ou de série télé, inhumain, démoniaque, blabla...

Il relève plutôt d'une personnalité de type schizoïde sur pas mal de plans.
Et ses crimes lui permettent d' "expulser" la rage qui est en lui, depuis longtemps (il n'a pas menti là-dessus dans sa lettre).
C'est aussi un pervers, que la transgression impunie excite.

Subjectivement, il s'est arrêté avec la fin de sa thérapie, en 1997.
Et on ne trouvera sans doute pas de quoi l'impliquer dans de nouveaux crimes, pour la 15aine d'années jusqu'à sa retraite.
Il a appris à canaliser ses pulsions sadiques. Et a dû intégrer qu'il a eu une chance insolente dans son passé criminel.

par Kassandra88 Ven 1 Avr 2022 - 9:55

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par Invité Ven 1 Avr 2022 - 12:41

Kassandra88 a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Merci.
Faudrait vraiment vivre avec mon temps, et prendre un compte twitter...
Par contre, vais acquérir le SOCIETY, qui ira rejoindre les deux n° sur XDDL.

Sinon, sur le fond, elle a raison: certainement des crimes / tentatives qui restent à déceler, en 91-94, voire 95-96.
Ou avant le printemps 86, comme le signale Dummheit.
Même si, pour ces derniers, des faits relevant pour les flics du simple "voyeurisme ponctuel" n'ont pas dû nécessairement laisser de traces dans les archives de commissariat...

par Kassandra88 Ven 1 Avr 2022 - 15:14

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par Maison Sam 2 Avr 2022 - 17:40

Bonsoir à tous,

Pour rebondir, il serait souhaitable de creuser ce qui est arrivé à Marie-Anne LAURENT
10 juillet 1982 Disparition de Marie-Anne Laurent à Paris 13...

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