Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

+11
Electra
Fauvette
Sortcière
Lia
ruth
Manneke
Raph_
Lisetoct
Nordine
Casta
Kassandra88
15 participants

Page 32 sur 40 Précédent  1 ... 17 ... 31, 32, 33 ... 36 ... 40  Suivant

Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Lisetoct Ven 11 Juin - 17:16

JM a écrit:
Lisetoct à écrit :
Nordine, je me demande si vous connaissez les Français . Laughing  Venez donc en France Laughing Allez Nordine, un petit effort , osez vous aventurer dans l'antre de l'islamophobie Laughing

Bonjour Lisetoct,

lorsque Nordine écrit ''Les attentats surviennent toujours à des moments où les Français appellent à plus de sécurité. Sans doute une coïncidence. . . .Il ne s'agit que d'un constat, une vérité si vous préférez.

Ne l'aviez vous donc pas remarqué ?  Like a Star @ heaven


Cordialement,
 Bonjour  JM,
C'est faux tout simplement. Comme dit justement Mike , cela devient inutile de débattre avec des moutons de Panurge inféodés avec la théorie victimaire qui sert de fondement à ceux qui méconnaissent le monde musulman . :lol:Pour le connaître , il faut y avoir vécu et travaillé comme moi pendant plusieurs années . Tout le reste n'est que littérature . Laughing

Lisetoct


Revenir en haut Aller en bas

L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Lisetoct Ven 11 Juin - 18:15

Nordine a écrit:
Lisetoct a écrit:
JM a écrit:
Lisetoct à écrit :
Nordine, je me demande si vous connaissez les Français . Laughing  Venez donc en France Laughing Allez Nordine, un petit effort , osez vous aventurer dans l'antre de l'islamophobie Laughing

Bonjour Lisetoct,

lorsque Nordine écrit ''Les attentats surviennent toujours à des moments où les Français appellent à plus de sécurité. Sans doute une coïncidence. . . .Il ne s'agit que d'un constat, une vérité si vous préférez.

Ne l'aviez vous donc pas remarqué ?  Like a Star @ heaven


Cordialement,
 Bonjour  JM,

C'est faux tout simplement. Comme dit justement Mike , cela devient inutile de débattre avec des moutons de Panurge inféodés avec la théorie victimaire qui sert de fondement à ceux qui méconnaissent le monde musulman . :lol:Pour le connaître , il faut y avoir vécu et travaillé comme moi pendant plusieurs années . Tout le reste n'est que littérature . Laughing

Demandez à un poisson de décrire son environnement et la dernière chose dont il va vous parler, c'est l'eau.

Je ne suis pas un poisson ...Quoique pour avoir survécu à 2 vagues du tsunami de 2004 , je dois avoir nagé comme un poisson Very Happy

Lisetoct


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par JM Sam 12 Juin - 11:34

Moitié femme moitié morue, et t'as rien d'une sirène

Lisetoct à écrit !
cela devient inutile de débattre avec des moutons de Panurge inféodés avec la théorie victimaire qui sert de fondement à ceux qui méconnaissent le monde musulman . :lol:Pour le connaître , il faut y avoir vécu et travaillé comme moi pendant plusieurs

Bien que né dans la misère, le mouton de Panurge ne s'est lui jamais soumis pour aller travaillé dans un système qui pue la potence, pauvre Lisetoct qui avez besoin des syndicat pour vous défendre.

Gardez vos insultes qui ne sont que les arguments de ceux qui comme vous n'ont plus rien à dire!

JM


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Invité Dim 13 Juin - 14:59

JM a écrit:Moitié femme moitié morue, et t'as rien d'une sirène

Lisetoct à écrit !
cela devient inutile de débattre avec des moutons de Panurge inféodés avec la théorie victimaire qui sert de fondement à ceux qui méconnaissent le monde musulman . :lol:Pour le connaître , il faut y avoir vécu et travaillé comme moi pendant plusieurs

Bien que né dans la misère, le mouton de Panurge ne s'est lui jamais soumis pour aller travaillé dans un système qui pue la potence, pauvre Lisetoct qui avez besoin des syndicat pour vous défendre.

Gardez vos insultes qui ne sont que les arguments de ceux qui comme vous n'ont plus rien à dire!

Salut JM - Le discours de Mélenchon sur les attentats juste avant les élection et (ou) dans les moments où les français veulent + de sécurité est purement électoraliste ,
+ vulgairement , c'est de la "retape" - Ils veut se mettre les Musulmans (qui représentent une partie non négligeable de la population française) dans la poche ,
mais en fait , il n'en a rien à foutre d'eux....Idem sa marche - ridicule - pour la....."Liberté" et contre les idées d'extrême droite - Mais là  , je pense qu'il se plante
totalement : en faisant cela , il va faire grimper encore un peu + Marine Le Pen , qui n'en demandait pas tant -
On devrait décerner une médaille à celui qui l'a entarté               Very Happy

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par JM Dim 13 Juin - 15:03

Re Mike,

C'est clair que les politiciens cherchent à ressembler à ce qu'attendent les électeurs, mais mes remarques ne suivaient pas le discours de Mélenchon, je n'écoute plus ce que disent les politiques depuis le siècle dernier déjà.

Ces gars s'engagent à plus de transparence et d'ouverture. . .Si ils suivent leur idées, alors on les verra bientôt sur les affiches électorales en nuisette transparente laissant apparaitre l'ouverture. LOL !


parton


Cordialement,

JM


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Invité Dim 13 Juin - 21:00

Bonsoir JM - C'est une différence fondamentale entre nous 2 alors : moi ,  la Politique et les politiciens me passionnent -
Je reprendrai une célèbre formule des années 80/90 : enrichissons-nous de nos différence !                   Laughing

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par JM Mar 15 Juin - 16:14


Bonjour Nordine,

Plus les criminels ont du pouvoir, plus ils sont dangereux, meurtriers, difficiles à attraper, et les journalistes eux, grands ou petits, ne seront jamais que des carriéristes aux ordres.


Merci pour la vidéo,

JM


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Lisetoct Ven 18 Juin - 16:23

Assassinat du policier Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées : dix ans de prison pour le principal accusé
Le ministère public avait requis dix-huit ans de prison envers Nourredine Allam, accusé d’avoir permis à Karim Cheurfi de « concrétiser son projet terroriste ».

Le principal accusé au procès de l’assassinat du policier Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées, Nourredine Allam, 31 ans, a été condamné à dix ans de prison assortis d’une période de sûreté des deux tiers par la cour d’assises spéciale de Paris, jeudi 17 juin. La cour a écarté la qualification terroriste.
Au bout d’un délibéré de plus de huit heures, les cinq magistrats professionnels, dont le président Laurent Raviot, ont estimé que le « simple fait de vendre une arme à un individu dangereux susceptible de tuer des policiers ne suffisait pas à caractériser la qualification terroriste ». Ils ont aussi jugé que Nourredine Allam, condamné pour association de malfaiteurs criminelle, avait « les moyens » de savoir que Karim Cheurfi projetait de tuer des policiers.
La veille, le Parquet national antiterroriste avait requis dix-huit ans de prison contre lui, l’accusant d’avoir permis à l’assaillant Karim Cheurfi de « concrétiser son projet terroriste » en lui vendant « la kalachnikov chargée de 25 balles minimum » avec laquelle ce dernier a tué Xavier Jugelé lors de l’attaque du 20 avril 2017. Le policier était au volant d’un fourgon depolice stationné en haut de la célèbre avenue. Karim Cheurfi avait blessé trois autres personnes, dont deux policiers, avant d’être abattu par les tirs de riposte des policiers.
Projet connu

Selon l’accusation, le projet de Karim Cheurfi était connu dans son quartier de Chelles, en Seine-et-Marne, où habitait aussi Nourredine Allam, et il avait été condamné en 2005 à quinze ans de prison pour tentative d’assassinats sur des policiers. La cour a également estimé que l’assassinat perpétré par Karim Cheurfi relevait d’un projet terroriste même si ce dernier « a pu apparaître comme un déséquilibré ».
Nourredine Allam, qui a nié les accusations portées contre lui pendant les deux semaines du procès, était le seul à être poursuivi sous la qualification terroriste. Invité à prendre une dernière fois la parole jeudi matin, il a campé sur ses positions, expliquant qu’il « était impossible pour un père de deux enfants » de participer à une telle attaque. « Ce procès a été très difficile pour moi. J’ai été coupé au début [dans ses explications, le premier jour] : je n’ai pas dû dire les mots qu’il fallait, [j’ai] dû être maladroit. Je voudrais vraiment présenter mes condoléances à la famille du policier », a-t-il ajouté.
Trois autres hommes comparaissaient aux côtés de Nourredine Allam. Yanis Aidouni et Mohamed Bouguerra ont été respectivement condamnés à six ans et cinq ans d’emprisonnement pour lui avoir vendu lakalachnikov. Le ministère public avait requis une peine de huit ans de prison à leur encontre. Yanis Aidouni était poursuivi pour acquisition, détention et cession d’arme, Mohamed Bouguerra pour détention et cession. Le dernier accusé, le seul qui comparaissait libre, a été acquitté.

Incohérences d’un dossier, selon l’un des avocats

Clarisse Serre, l’avocate de Nourredine Allam, avait demandé ensuite l’acquittement « sans la moindre hésitation » au « bénéfice du doute » qui doit profiter à l’accusé. L’autre avocat de Nourredine Allam, Jean-Baptiste Leclerc, s’était attaché à souligner les incohérences d’un dossier dont il ne ressort selon lui « que du doute, des hypothèses ». Aucune empreinte génétique ou papillaire de Nourredine Allam n’a été retrouvée sur la kalachnikov, qui a très bien pu être remise à Karim Cheurfi par Yanis Aidouni sans son intermédiaire.
Me Leclerc avait également souligné les incohérences et changements de version de Yanis Aidouni et Mohammed Bouguerra, qui accusent tous les deux Nourredine Allam d’avoir vendu la kalachnikov à Karim Cheurfi. Deux copains inséparables qui ont très bien pu se concerter pour ourdir un « complot » envers Nourredine Allam, qui lui « n’a jamais changé de version ».

Lisetoct


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Invité Sam 19 Juin - 6:57

Nordine a écrit:Bonjour,

Au sujet de la fameuse attaque au couteau où 4 enquêteurs avaient été tués :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonjour Nordine , je viens de rapidement parcourir votre vidéo :

Si vous voulez mon opinion : voir des réseaux pédophiles partout et autour de tout le
Monde relève de la paranoïa - Le seul point sûr et certain , c'est que la pédophilie était beaucoup
plus répandue et couverte dans les années 70/80 que de nos jours , et on est pas au bout de nos
surprises concernant les comportements passés.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Invité Sam 19 Juin - 18:51

Tres bien résumé Mike.
Certes les réseaux pédos existent Zandvoort par ex.
Mais pour Lelandais c'est un pervers solitaire, bien plus dangereux car insoupçonnable.. Nono le barjot, nono la petite frappe bref..
Aucun preuves d'un quelconque réseaux pédos franc-maçonnique ou extra-terrestre...
La revue de Karl Zéro elle sort quand d'ailleurs ???? S'il émet que des hypothèses saugrenues, ou des intimes convictions à feux balles, il risque d'avoir des procès pour diffamation ( normal ) c'est grave comme accusations quand même !!!

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Invité Dim 20 Juin - 0:13

D'accord cheffe Nordine, à vos ordres.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Lisetoct Ven 25 Juin - 9:30

L’auteur de l’attentat du Musée du Louvre condamné à trente ans de réclusion
L’Egyptien Abdallah El-Hamahmy, qui avait blessé d’un coup de machette un militaire en février 2017 à Paris, a assuré durant son procès qu’il avait uniquement pour projet de détruire des œuvres d’art.
Par Soren Seelow-


L’auteur de l’attentat perpétré dans le Carroussel du Louvre en février 2017 a été condamné, jeudi 24 juin, à une peine de trente ans de réclusion assortie d’une période de sûreté des deux tiers par la cour d’assises spécialement composée de Paris.
Abdallah El-Hamahmy, un Egyptien de 33 ans, a été reconnu coupable de « tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle » par la cour, qui a suivi les réquisitions du Parquet national antiterroriste (PNAT).
Le 3 février 2017, cet ancien cadre commercial dans une société de conseil en environnement située aux Emirats arabes unis avait surgi dans le Carroussel du Louvre armé de deux machettes. Singularité de ce dossier, il transportait dans son sac à dos trois bombes de peinture, qui ont nourri les débats sur la nature initiale de son projet. Tombant par hasard sur une patrouille « Sentinelle » tandis qu’il descendait le grand escalier Nord, il avait blessé un militaire au crâne aux cris d’« Allahou Akbar » (« Dieu est grand ! ») avant d’être touché par des tirs de riposte
Dans ses derniers mots à la cour, l’accusé a réitéré sa ligne de défense : « Je voulais entrer au Louvre et détruire des tableaux. Je savais que des militaires allaient ensuite me tuer. Mais je ne pensais pas tuer des gens sur ma route. »
En retenant la tentative de meurtres avec préméditation, la cour n’a pas donné crédit à cette version des faits. Le président, Laurent Raviot, a cependant précisé que l’infraction retenue « n’était pas incompatible avec sa volonté de dégrader des œuvres du Louvre », n’écartant ainsi pas entièrement la théorie d’un attentat iconoclaste.

Un projet d’attentat « invraisemblable »


La principale difficulté pour la défense reposait sur la chronologie des actes préparatoires de cette attaque. Avant d’embarquer à bord de son vol Dubaï-Paris, El-Hamahmy avait réservé en ligne une visite consacrée aux « chefs-d’œuvre du Musée du Louvre », prévue pour le 29 janvier 2017. C’est au cours de cette découverte du Louvre qu’il dit avoir pris la décision d’y mener un attentat culturel pour porter un « préjudice matériel et symbolique » à la France afin de protester contre les guerres en Syrie et au Yémen. Mais il avait acheté ses deux machettes dans un magasin parisien la veille.
Pour l’accusation, cet enchaînement démontre qu’il avait d’abord l’intention de s’attaquer à des personnes : « Cette chronologie rend l’idée d’un acte de dégradation au Louvre invraisemblable. S’il a pensé à utiliser ces bombes de peinture pour dégrader des œuvres, cette idée n’est pas sa première ni la seule. Il avait l’intention d’entrer dans le Louvre et d’y tuer les personnes s’y trouvant, ce qu’il aurait fait sans cette rencontre fortuite avec une patrouille de militaires. » Le PNAT a, par ailleurs, souligné l’« adhésion » de l’accusé à l’organisation Etat islamique (EI) et la « dangerosité » que constitue son absence de remise en cause.
L’un des deux avocats de l’accusé, François Gagey, a tenté de démontrer dans sa plaidoirie que le projet de son client visait exclusivement des œuvres d’art, en l’occurrence la Vénus de Milo et des toiles de Léonard de Vinci. « Il a peut-être eu une intention d’homicide à un moment donné, a-t-il reconnu en faisant référence à l’achat préalable des machettes, mais le projet de destruction d’œuvres s’est substitué à tout autre après cette visite guidée. »

« Fuite »

Un élément valide, selon lui, cette théorie : deux jours avant l’attaque, El-Hamahmy a envoyé une vidéo d’allégeance à l’EI sur la messagerie sécurisée Telegram, accompagnée d’une photo de ses deux machettes entourées par les trois bombes de peinture : « Cette photo dit : “je vaisdétruire des œuvres” ». Le même jour, il avait publié sur Instagram un selfie accompagné de cette légende : « Leonard de Vinci ». « L’annonce de son acte porte sur la dimension culturelle », insiste l’avocat.
Par quel étrange processus un partisan revendiqué de l’EI déciderait-il de se lancer dans un projet d’attentat ne faisant aucune victime ? Selon son deuxième conseil, Matthieu Chavanne, il faut explorer le profil singulier de cet homme « affable et secret », en rupture idéologique avec ses proches, pour espérer une réponse. El-Hamahmy est issu d’une famille dont tous les hommes – son père et ses deux frères – sont de hauts gradés de la police du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, qu’il exècre. Il allait lui-même devenir père pour la première fois quand il a fomenté son projet.
« Il ne s’est jamais émancipé de sa famille, du regard du père qui le poursuit encore. C’est un homme profondément tiraillé. Ce n’est jamais l’envie de tuer qui l’anime, mais sa propre mort, analyse l’avocat. La mort en martyr, c’est la sortie par le haut, la fuite déguisée, qu’il ne s’avoue pas et cache ainsi à lui-même et à ses proches. »
Au regard de l’ancrage idéologique de l’accusé, et du coup de machette qu’il a porté au soldat qui croisait sa route, la cour a jugé que cette « fuite » sous la bannière de l’EI prévoyait d’emporter d’autres vies que la sienne.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Lisetoct


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Invité Dim 25 Juil - 6:29

Enfin une peine exemplaire , et à la hauteur de la monstruosité de ces Actes - BRAVO , mais c'est tellement rare.....

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Sortcière Lun 23 Aoû - 22:40

De belles infiltrations terroristes en préparation ........
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sortcière
Sortcière


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Lisetoct Sam 28 Aoû - 8:08

« Pourrais-tu me rassurer que ces dossiers sont traités ? » : le récit des ratés de la police belge avant les attentats du 13-Novembre
Au lendemain des attentats de Paris en 2015, l’organe de contrôle de la police belge a mené une enquête sur les dysfonctionnements dans le suivi de plusieurs terroristes, dont Salah Abdeslam. « Le Monde » a étudié l’intégralité de ce rapport confidentiel. Un retour d’expérience vertigineux.
Par Soren Seelow / Le Monde/


Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, la Belgique, sous le feu des critiques en raison de la latitude dont avait disposé cette cellule terroriste pour organiser pendant de longs mois ces attaques depuis Bruxelles, s’était lancée dans un examen de conscience douloureux. Afin d’identifier les failles de son appareil sécuritaire, le Comité permanent P, un organe de contrôle externe de la police, a ouvert une enquête relative à « la position d’information des services de police belges concernant les attentats terroristes » qui ont fait 130 morts à Paris et à Saint-Denis.
Ce rapport confidentiel autopsie avec une grande finesse les renseignements dont disposaient les services d’enquête belges durant les dix-huit mois précédant les attentats. Il se concentre sur trois membres de cette cellule pilotée par l’organisation Etat islamique (EI) : un de ses responsables opérationnels, le Belge Abdelhamid Abaaoud, qui a participé aux attaques des terrasses parisiennes avant d’être tué lors d’un assaut du RAID àSaint-Denis ; Brahim Abdeslam, un autre membre du commando des terrasses qui s’est fait exploser au café Comptoir Voltaire ; et son frère Salah, seul membre du commando encore en vie et principal accusé du procès des attentats du 13-Novembre, qui s’ouvre mercredi 8 septembre à Paris.

Ce document a en partie nourri les travaux de la commission d’enquête ouverte par le Parlement fédéral belge après les attentats perpétrés à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles, le 22 mars 2016, par les membres encore actifs de cette cellule. « La police, le ministère public, la justice et les services de renseignement disposaient de nombreuses informations concrètes (…) qui n’ont pas toujours été exploitées de manière optimale et n’ont pas permis d’identifier à temps la menace d’attentat », relève ce rapport parlementaire, publié en juin 2017.
Si certains de ses éléments ont fuité dans la presse, le rapport du Comité P n’a, lui, jamais été rendu public, au regret de plusieurs parties civiles des attentats de Paris qui avaient demandé qu’il soit versé à l’instruction. Le refus des autorités belges était motivé par le fait que le Comité P a eu accès à de nombreux documents sensibles – dossiers judiciaires, rapports classifiés, bases de données, échanges de mails entre services d’enquête… – dont certains étaient classés « très secrets », le plus haut des trois niveaux de confidentialité belges.

Alors que s’ouvre le procès des attentats du 13-Novembre, Le Monde a étudié l’intégralité de ce rapport de 80 pages. L’ampleur des dysfonctionnements donne le vertige. Ces manquements – en partie imputables à « un manque cruel de moyens matériels et humains » – ne doivent pas occulter les failles côté français. Devant la commission parlementaire française, les responsables du renseignement intérieur et extérieur français avaient eux aussi reconnu un « échec » de leurs services. Mais cette cellule s’étant regroupée, préparée et armée à Bruxelles, le retour d’expérience belge permet de mieux comprendre comment l’attentat le plus meurtrier perpétré en Europe par l’EI a pu avoir lieu.

Juillet 2014. Nous sommes seize mois avant les attentats du 13 novembre 2015. Une enquêtrice de la cellule « islam » de la DR3, la section antiterroriste de la police judiciaire fédérale de Bruxelles, a reçu un « tuyau» d’une source. Deux frères radicalisés projetteraient de rejoindre les rangs de l’EI en Syrie. La policière alerte oralement sa hiérarchie. Les frères sont identifiés comme étant Salah et Brahim Abdeslam, deux Franco-Marocains nés en Belgique et vivant à Molenbeek. Il s’agit d’amis d’enfance du djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, futur coordinateur des attaques du 13-Novembre, qui se trouve alors en Syrie.
Premier dysfonctionnement : aucun rapport n’est rédigé sur ce renseignement, dont il n’existe pas de trace écrite. C’est l’enquêtrice en question qui a spontanément contacté le Comité P après les attentats pour rapporter cet épisode. Un de ses collègues de la DR3 avait pourtant bien confirmé l’information à l’époque auprès d’une seconde source : un des frères Abdeslam aurait bien l’intention de se rendre en Syrie, sa mère lui ayant même confisqué son passeport. Ces informations ne donnent lieu à aucun signalement ni à aucun acte d’enquête.


15 janvier 2015. Une semaine après les attentats contre Charlie Hebdo et à l’Hypercacher en France, les forces spéciales belges donnent l’assaut contre un appartement de Verviers, en région wallonne. L’opération a été déclenchée en raison de craintes que cette cellule terroriste, placée sur écoute, passe à l’acte de façon imminente. Deux djihadistes belges de retour de Syrie sont tués. De nombreuses armes sont découvertes. Le donneur d’ordre de cette cellule avait été identifié quelques jours plus tôt : il s’agit d’Abdelhamid Abaaoud, qui pilotait l’opération depuis la Grèce. Après avoir échappé de justesse à une arrestation à Athènes, le 17 janvier, le djihadiste parvient à regagner la Syrie.


27 janvier 2015. Moins de deux semaines après cette opération, Brahim Abdeslam prend, comme annoncé par les sources de la DR3, un avion pour Istanbul, d’où il rejoint la Syrie. Il profite de ce court séjour pour suivre une formation militaire et rencontrer son ami Abaaoud. Il a été filmé sur place par la propagande de l’EI.
Cette vidéo, montée avec des séquences mettant en scène les commandos du Stade de France, des terrasses de l’Est parisien et du Bataclan, a été diffusée après les attentats en guise de revendication. On y voit l’aîné des frères Abdeslam tirer contre un mur et lancer, en se retournant vers la caméra : « Ça, c’est pour François Hollande. » Onze mois avant le 13 novembre, la cellule terroriste est déjà en train de se constituer. Malgré deux informations concordantes, la police antiterroriste fédérale belge n’a pas détecté le départ de Brahim Abdeslam en Syrie, et encore moins cherché à l’empêcher.


30 janvier 2015. C’est finalement une troisième information, parvenue à la police locale de la zone Bruxelles-Ouest – couvrant le quartier de Molenbeek – qui va déclencher l’ouverture d’une enquête. Le 30 janvier, un policier du commissariat de Molenbeek rédige le premier procès-verbal pour terrorisme consacré à Salah Abdeslam : ce dernier aurait déclaré qu’il fallait « aider les frères en Syrie ». Il aurait préparé ses bagages et serait même sur le départ.
Plus inquiétant : son frère Brahim l’aurait appelé, le 28 janvier, pour l’informer qu’il s’apprêtait à traverser la frontière entre la Turquie et la Syrie. Le PV précise que Salah Abdeslam est un ami d’Abaaoud, un des terroristes les plus recherchés du continent depuis le coup de filet de Verviers. Les deux hommes ont d’ailleurs, selon cet informateur, été en contact juste avant que cette cellule soit démantelée mi-janvier.

Cette fois, Salah Abdeslam fait l’objet d’un signalement national en vue d’être auditionné, puis d’un signalement international aux fins de « contrôle discret » en date du 9 février dans le système d’information Shengen. Le policier à l’origine de ces informations ne sera plus contacté par aucun service jusqu’aux attentats de Paris.


9 février 2015. Ce jour-là, la zone de police Bruxelles-Ouest rédige un premier procès-verbal sur le frère de Salah Abdeslam : « Brahim serait parti vers la Syrie quelques jours plus tôt. Il aurait contacté son frère Salah depuis la frontière turco-syrienne en date du 28 janvier 2015 disant qu’il était prêt à passer la frontière. » Le PV précise qu’il serait rentré de Syrie depuis peu. Brahim Abdeslam fait à son tour l’objet d’un signalement national et international. Le 11 février, les deux dossiers sont transmis au parquet fédéral.



16 février 2015. Brahim Abdeslam, qui est effectivement rentré de Syrie le 7 février, est interpellé à Bruxelles à la suite d’un contrôle routier. Retrouvé en possession d’une barrette de cannabis et d’une page imprimée d’un forum en ligne intitulé « La permission des parents pour faire le djihad », il est brièvement placé en garde à vue pour détention de stupéfiants et en raison de son signalement pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ». Une perquisition est effectuée à son domicile. Plusieurs objets, dont un téléphone portable et une clé USB, sont saisis. Il est interrogé le jour même.
Son audition, qui ne figure pas dans le rapport du Comité P mais a été versée au dossier d’instruction français, est lapidaire. En voici un extrait :
« Avez-vous de la sympathie pour les combattants de I’Etat islamique en Syrie ?
– Non non, aucune sympathie. Ce ne sont pas des musulmans !
– Etes-vous parti à l’étranger récemment ?
– Oui. Le 27 janvier, je suis parti en Turquie. Je suis resté quatrre jours à Istanbul, puis j’ai voyagé un peu avec un taxi entre Istanbul et Bodrum. J’ai fait les magasins et les bars…
– Vous ne vous êtes donc jamais approché de la frontière syrienne ?
– Non, jamais !
– Votre frère Salah a-t-il des sympathies pour l’Etat islamique ?

– J’ai montré le bon chemin à mon frère. Il va se marier. Il n’a pas l’intention d’aller se battre. »


Brahim Abdeslam ressort libre du commissariat de Molenbeek. Conclusion du policier qui l’a auditionné : « Aucun élément ne permet de corroborer les informations reprises au PV initial » concernant sa radicalisation et son départ en Syrie. Le 20 février, Brahim est pourtant intégré dans la liste consolidée « Syrie » de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) en catégorie 4 (personnes arrêtées alors qu’elles étaient en route pour la Syrie), et ce alors qu’il en revient. Aucune vérification n’est menée pour confirmer ses déclarations.
Les objets saisis lors de la perquisition ont cependant été conservés par la zone de police Bruxelles-Ouest. A la demande du parquet fédéral, son téléphone sera même examiné, mais plusieurs mois plus tard, de façon « superficielle », note un expert du Comité P, et surtout sans résultat. La Commission d’enquête belge évoque de « graves dysfonctionnements » dans la gestion de ce scellé : au lendemain des attentats du 13-Novembre, le Comité P et les enquêteurs ont en effet tenté de mettre la main sur ce téléphone, qui restera introuvable pendant de longs mois.
Il sera finalement découvert, sans explications, dans les locaux de la zone de police Bruxelles-Ouest un an après les attentats, en novembre 2016, et de nouveau analysé. Le résultat tombe en janvier 2017. A l’aide d’un logiciel plus performant que celui utilisé la première fois, des enquêteurs spécialisés parviennent à restaurer une conversation Facebook effacée entre Brahim Abdeslam et Abdelhamid Abaaoud datant du 1er juillet 2014, plus de six mois avant le projet terroriste de Verviers et le séjour de Brahim Abdeslam en Syrie :
« On a déclaré le Kalifat. Allah Akbar, écrit Abaaoud.
– Allah Akbar. J’arrive Incha’Allah. A bientôt mon frère, répond Brahim Abdeslam
– Qu’Allah te guide dans la voix du djihad et t’accorde le martyr. Déchire ces kouffars et prends leur un maximum de porcs et viens rejoindre l’armée d’Allah.
– Ok mon frère, Inchallah. Je te recontacte bientôt. »

Le téléphone de Brahim Abdeslam « contenait des informations importantes, qui – si elles avaient été connues en temps utile – auraient pu donner une autre orientation à l’enquête pénale », relève la commission d’enquête parlementaire. Ignorant tout de cette conversation, les policiers belges poursuivent leurs auditions de routine.

28 février 2015. Salah Abdeslam, qui a reçu une convocation de la zone de police Bruxelles-Ouest, se présente à son tour au commissariat. Son audition est dans la même veine que celle de son frère :
« Nous avons des informations comme quoi il serait possible que vous partiez en Syrie faire le djihad, commence le policier.
– C’est absolument faux. Je ne compte pas aller en Syrie pour me battre, répond Salah Abdeslam.
– Connaissez-vous Abdelhamid Abaaoud ?
– Oui, c’est un chouette gars, je le connais depuis plus de dix ans. A l’époque, c’était un bon ami, un gars du quartier, je traînais tout le temps avec…
– Que pensez-vous d’Abdelhamid Abaaoud ?
– En dehors du djihad, c’est quelqu’un de bien. Maintenant, je ne tolère pas ce qu’il fait. »
Le policier rédige son procès-verbal : « En date du 28/02/2015, la zone de police de Bruxelles-Ouest a auditionné Salah Abdeslam afin de vérifier sa possible radicalisation. II en ressort qu’il ne présente aucun signe extérieur de radicalisme, que ce soit dans sa tenue vestimentaire, son allure physique ou ses propos. Aucun élément ne permet de corroborer les informations reprises au PV initial selon lesquelles il aurait l’intention de partir en Syrie rejoindre l’Etat islamique. »

Mars 2015. Les deux dossiers des frères Abdeslam, qui sont traités séparément, sont transmis par le parquet fédéral à la DR3 début mars. C’est désormais théoriquement à ce service antiterroriste de prendre en charge les deux enquêtes. Elles vont au contraire être enterrées : elles sont classées comme « dossiers rouges », des dossiers « importants » mais que la DR3 n’a pas les moyens de traiter en raison de « capacité insuffisante d’enquête ». Un responsable du groupe « islam » de la DR3 a raconté au Comité P, dans une audition à huis clos, l’état d’esprit du service lors de la réception des dossiers Abdeslam : « A ce moment-là, on sait très bien qu’à notre niveau nous n’allons pas pouvoir gérer ces dossiers. »
Le 16 mars 2015, le responsable de la DR3 explique par mail au parquet général que son service n’est pas en mesure de traiter les nouveaux « dossiers rouges ».Quelques semaines plus tard, un magistrat fédéral s’inquiète de savoir si un autre service a été mobilisé. Il écrit au responsable de la DR3 : « Je reviens vers toi pour les dossiers rouges. (…) Pourrais-tu me rassurer que ces dossiers sont actuellement traités ? » Ce dernier lui répond que de simples PV de « contextualisation » – visant notamment à vérifier si ces dossiers peuvent être reliés à des enquêtes en cours – vont être réalisés. Mais « personne n’a été désigné comme chef d’enquête pour ces deux dossiers, et de facto personne ne le sera jamais », note le Comité P.
Des « repérages » téléphoniques ont bien été effectués sur les téléphones des frères Abdeslam pour éviter de dépasser le délai légal d’un an. Mais ordre a été donné de « geler » les résultats : ils sont mis en attente, faute de ressources, en vue d’une exploitation ultérieure, qui n’aura lieu qu’après les attentats de Paris. Le 20 mars, Salah Abdeslam rejoint son frère sur la liste consolidée « Syrie » de l’OCAM en catégorie 5 (candidat potentiel à un départ en Syrie), sans que cela ait le moindre impact sur les enquêtes en cours.
24 mars 2015. La direction de la coopération policière internationale belge reçoit un signalement des autorités françaises avertissant que Brahim Abdeslam a été contrôlé en compagnie de deux personnes à la frontière franco-britannique. L’accès au Royaume-Uni lui a été refusé. Cette information est transmise à différents services belges, mais pas à la police judiciaire fédérale de Bruxelles, dont dépend la DR3, pourtant chargée de l’enquête. Aucune suite ne sera donnée à ce signalement.
11 juin 2015. Le parquet fédéral décide de classer « sans suite » les deux dossiers Abdeslam, et ce alors que plusieurs actes d’enquête demandés n’ont pas été réalisés, notamment l’exploitation de certains téléphones ou adresses mail leur appartenant. Le Comité P, qui contrôle uniquement le travail de la police, ne seprononce pas sur le bien-fondé de ce classement. C’est le rôle de la commission d’enquête, qui constate « qu’en l’espèce, un classement sans suite pour raison technique – absence d’infraction – est en réalité un classement sans suite “opportuniste”, motivé par un manque de capacité policière. » Alors que la proximité des frères Abdeslam avec Abaaoud, une « cible importante » de la lutte antiterroriste, est connue, plus aucune investigation ne sera effectuée les concernant.
Juillet 2015. Début juillet, la police fédérale belge reçoit une demande alarmante d’un service étranger relative à des menaces d’attentats perpétrés « à l’occasion d’événements de masse » par quelques dizaines de combattants revenus de Syrie. Ces projets terroristes visant plusieurs pays – dont la France et la Belgique – seraient menés sous la direction d’Abaaoud. Le Comité P constate que cette requête a été traitée comme une simple « demande de renseignement », et « non pas comme une menace potentielle pour la Belgique ». Les informations de ce partenaire étranger ne font l’objet d’« aucun traitement particulier ».
Août 2015. La menace se précise. Les services français ont auditionné un « revenant » de Syrie qui leur a expliqué de façon circonstanciée qu’Abaaoud était en train de former et d’envoyer des djihadistes de Syrie pour mener une campagne massive d’attentats en Europe. Les autorités françaises font une dénonciation officielle aux autorités belges, qui ouvrent un dossier judiciaire sur Abaaoud en septembre. Nous sommes deux mois avant les attentats de Paris.
Selon un autre rapport confidentiel belge consulté par Le Monde, celui du Comité R, qui contrôle le travail des services de renseignement, une quinzaine de services étrangers – notamment français et américains – travaillent à cette date sur les projets d’attentats prêtés à Abaaoud. Leur incapacité à empêcher le 13-Novembre est un échec global du renseignement. Mais il est notable qu’aucune vérification ne sera réalisée par la police belge sur les frères Abdeslam à la suite de cesinformations malgré leur proximité avec Abaaoud. Cette carence va leur laisser toute latitude, dans les mois qui suivent, pour aider leur ami d’enfance à mettre en œuvre les attentats de Paris.

Du 30 août au 3 octobre. Entre la fin de l’été et le début de l’automne, Salah Abdeslam effectue entre quatre et cinq voyages en Hongrie et en Allemagne pour convoyer jusqu’à Bruxelles une dizaine de commandos des attentats de Paris et de Bruxelles infiltrés depuis la Syrie. L’un de ces allers-retours a même fait l’objet d’un contrôle routier, en Autriche, le 9 septembre : Salah Abdeslam ramenait de Budapest deux djihadistes – dont Najim Laachraoui, artificier du 13-Novembre et kamikaze de l’aéroport de Bruxelles. La police fédérale a expliqué au Comité P que cette information n’avait pas été traitée en raison du classement sans suite décidé par le parquet fédéral, et ce malgré son signalement international.

Novembre 2015. Les 10 et 11 novembre, les frères Abdeslam se déplacent en région parisienne pour y louer les chambres qui serviront de planques aux commandos la nuit précédant les attentats. Le 12 novembre, ils quittent ensemble la Belgique dans un convoi de trois voitures transportant les dix terroristes vers Paris.
Le lendemain, Brahim Abdeslam participe aux tueries qui font 39 victimes sur les terrasses de l’Est parisien avec Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh, puis déclenche sa ceinture au Comptoir Voltaire, sans faire de morts. Salah Abdeslam dépose trois kamikazes devant le Stade de France, abandonne sa ceinture explosive et disparaît. Il sera interpellé quatre mois plus tard, le 18 mars 2016, à Molenbeek, là où tout a commencé.

Lisetoct


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Kassandra88 Dim 29 Aoû - 11:16

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88
Kassandra88
Administrateur du forum


https://legrele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par ruth Dim 29 Aoû - 11:43

Le procès des attentats du 13 novembre va s'ouvrir bientôt.
Je me demande comment ils ont prévu de gérer l'enjeu sanitaire, avec tant de personnes.
Il ne manquerait plus qu'un cluster, au milieu de ces mois d'audience...

_____________________________________________________________________________

" Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile
est une volupté de fin gourmet." -   
G. COURTELINE

ruth


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par ruth Lun 30 Aoû - 18:54

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Remarquable reportage de France Info : la nuit du 13 novembre, racontée par le Dr Nicolas Poirot, médecin régulateur ce soir-là, à partir des bandes d'appel au SAMU de Paris.
Ce qui frappe, c'est étonnamment le calme de tous.

ATTENTION : CONTENU POUVANT CHOQUER

_____________________________________________________________________________

" Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile
est une volupté de fin gourmet." -   
G. COURTELINE

ruth


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Kassandra88 Mar 31 Aoû - 10:20

Sven Mary ne défendra finalement pas Salah Abdeslam.

Me Mary, 49 ans, affirme avoir donné la priorité à ses filles. Lors du précédent procès concernant son client Salah Abdeslam à Bruxelles, ces dernières avaient été placées sous protection policière. "L'aînée a 12 ans et est encore anxieuse", explique l'avocat, pour qui le procès à Paris, qui doit durer huit mois, ne serait pas non plus tenable d'un point de vue pratique et financier.

Pas une rupture définitive
Sven Mary a fait part de sa décision par courrier à Salah Abdeslam, 31 ans, qui ne se retrouve pas sans défense pour autant. Il est représenté par les avocats français Olivia Ronen et Martin Vettes. Il n'est pas non plus question d'une rupture définitive. "Abdeslam sait qu'il peut compter sur moi durant le procès en Belgique sur les attentats de Zaventem et Maelbeek", déclare Me Mary.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88
Kassandra88
Administrateur du forum


https://legrele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Kassandra88 Mar 31 Aoû - 14:06

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88
Kassandra88
Administrateur du forum


https://legrele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par ruth Mer 1 Sep - 10:00

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Article sur l'une des 14 fausses victimes/vrais escrocs du Batacĺan : de part, son ampleur, cet événement a favorisé ce phénomène atterrant.

_____________________________________________________________________________

" Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile
est une volupté de fin gourmet." -   
G. COURTELINE

ruth


Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Kassandra88 Mer 1 Sep - 10:14

Un correspondance abondante
S'il ne parle guère, il écrit. En prison, sa correspondance est fournie. Ni regrets, ni remords pour le massacre parisien, et pas davantage pour les tueries à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles, commises quatre jours après son arrestation par la cellule franco-belge à laquelle il appartenait. Il s'adresse à sa famille, à ses parents, à sa fiancée, à ses frères, à sa sœur, et revendique sans la moindre dissimulation son "allégeance" à "Abou Bakr Baghdadi", calife autoproclamé de l'EI. "Je t'aime, petite sœur, et tu me manques ; bientôt, quand Allah voudra, ce sera le jour des comptes et tu seras fière de tes deux frères", glisse-t-il en une allusion claire aux attentats du 13-Novembre, dont son aîné Brahim fut avec lui l'un des acteurs. "Sache, poursuit-il, que nous avons seulement terrorisé le peuple mécréant car la France est un pays qui combat l'Islam et cela depuis longtemps."

À sa mère, dont il se veut très proche, il demande de lui pardonner : "Je t'ai quittée sachant que mon départ et mon absence seraient une source de chagrin pour toi. Car je t'aime tellement, mais Allah et son messager passent avant tous. Un vrai croyant, c'est celui qui aime Allah et son messager plus que sa propre famille et sa propre personne." À ses frères, il recommande d'étudier la religion et d'éviter la tentation du diable. Sa fiancée Yasmina est destinataire d'une lettre écrite à son attention "uniquement". Cette fois aussi, il commence par des excuses : "Je t'avais promis le mariage, ce n'est pas une trahison mais un choix", explique-t-il, celui "d'une vie de sacrifice pour obtenir la satisfaction du Seigneur de l'Univers." En conclusion, il exhorte la jeune femme à "connaître Allah". "Qu'Allah raffermisse tes pas et ton cœur pour la Religion", insiste-t-il, avant d'ajouter : "Remonte le moral à ma mère, je t'aime."

Moi, je suis musulman, vous, vous êtes des mécréants, vous êtes des chiens

Dans sa cellule de Fleury-Mérogis, Salah Abdeslam reçoit aussi régulièrement du courrier, alors que plusieurs incidents émaillent sa détention : il refuse de recevoir des psychologues, s'en prend au personnel pénitentiaire. "T'es qu'un minus, viens dans ma cellule, on va s'expliquer, lancera-t-il ainsi à un surveillant en septembre 2018. Moi, je suis musulman, vous, vous êtes des mécréants, vous êtes des chiens." Le courant passe mieux avec des admiratrices françaises, hongroise ou allemande qui manifestent leur intérêt à son égard sans aucune référence aux attentats. Dans ces lettres parfois longues, les morts et les blessés n'existent pas, renvoyés au terrible anonymat d'un décompte macabre.

En revanche, on le consulte sur le sens de tel ou tel passage du Coran. Il répond dans d'étranges missives pleines d'une théologie parfois fantaisiste, comme s'il s'était soudain mué en docteur de la religion capable des plus savantes interprétations. À l'une de ses correspondantes, il assure : "Certains disent que la foi peut être dénuée d'acte, mais c'est faux." Il lui détaille ensuite les cinq piliers de l'Islam, commentaires personnels à l'appui, pour conclure : "Si tu as une question, ne te gêne pas, si je suis en mesure de répondre, je le ferai, Inch' Allah." À une autre, il lance cette invocation : "C'est en ton nom, ô Seigneur, que je vis et que je meurs."

Le 30 septembre 2017, le registre change brutalement. Il n'est plus question d'exégèse coranique, ni de groupies attirées par la célébrité du terroriste. Cette fois, il s'agit bien des attentats. La lettre dactylographiée adressée à Salah Abdeslam émane de Dieudonné. Condamné à plusieurs reprises pour des propos ou des gestes antisémites, mais aussi pour apologie d'acte de terrorisme à la suite de l'attaque de Charlie Hebdo en janvier 2015, celui qui se présente toujours comme "un humoriste" souhaite rencontrer le détenu islamiste. Il précise avoir le projet d'un livre. "Ce qui nous intéresse, écrit-il, est de comprendre votre état d'esprit et les raisons qui vous ont poussé à agir. La violence est un mode d'expression qui surgit quand tous les autres ont échoué : “l'attentat” a pour but d'envoyer un message fort qu'on ne peut transmettre autrement. C'est en tout cas comme ça que nous le comprenons. En discutant avec vous, nous espérons mieux comprendre la profonde révolte qui vous habite et à laquelle la société reste sourde." Le message est apparemment resté sans réponse.

Un réputation de fêtard
Salah Abdeslam n'a pas toujours été ce prisonnier silencieux, confit en dévotion et panégyriste de la violence terroriste. Au terme de l'enquête menée en Belgique et en France, sa conversion à l'islamisme radical reste difficile à comprendre. Il semble l'avoir tue à ses proches, à l'exception de son frère Brahim, membre du commando parisien. "C'était un jeune garçon normal, a témoigné son aîné Yazid, qui avait de l'ambition et qui était toujours familial, il s'amusait de temps en temps. Il était plus souvent à la maison que dehors. Il regardait la télévision, on mangeait ensemble avec la famille, à l'époque, on discutait de tout et de rien." Ou encore : "Avant, Salah était joyeux, il rigolait beaucoup. Il aimait rendre service. C'était un sucre!" Tous les membres de sa famille entendus par les enquêteurs ont tiré de lui le même portrait flatteur. "Il ne s'intéressait pas à la politique, dit ainsi sa mère. Il m'aidait beaucoup dans la maison, c'était quelqu'un de gentil, de serviable. Maintenant, mon fils, je ne le reconnais pas."

Yasmina s'est liée à lui lorsqu'elle avait 16 ans. Leur histoire s'est poursuivie jusqu'à l'arrestation de Salah Abdeslam. Celui-ci lui avait "caché ses projets" pour la "protéger", selon les déclarations de la jeune femme. Elle dresse un portrait très éloigné de l'assassin recherché par toutes les polices de France et de Belgique. Celui qu'elle a connu avait "beaucoup d'humour", était "très jaloux et possessif". Il avait la réputation, semble-t-il justifiée, de goûter particulièrement la fête, les sorties nocturnes. "Moi, j'étais amoureuse et je fermais les yeux sur cette situation, ­explique-t-elle, comme si de rien n'était. Il se comportait bien avec moi. Il était agréable, attentionné."

Pendant les trois quarts de sa vie, il sortait en boîte. Il ne priait même pas à l'heure!

Une première alarme retentit cependant, un an avant les attentats. Au cours d'une série de conversations avec Yasmina, Salah Abdeslam évoque un départ vers la zone irako-syrienne qui est alors sous le contrôle de l'État islamique. Devant la réaction de sa fiancée, il clôt le sujet. Elle, pour sa part, n'y croit pas vraiment. "J'essayais de le convaincre que c'était n'importe quoi. D'abord parce que pendant les trois quarts de sa vie, il sortait en boîte. Il ne priait même pas à l'heure!" Elle espère alors simplement que le jeune homme va trouver un travail pour qu'enfin aboutisse leur projet de mariage, auquel elle tient encore malgré les réticences de ses parents qui "ne sentaient pas" le prétendant. Ce dernier aime aussi jouer au casino. En un an, de septembre 2014 à septembre 2015, il se rend six fois dans des établissements de Bruxelles ou des environs. Autant d'activités peu compatibles avec une pratique fondamentaliste de la religion.

La police de Molenbeek, où réside la famille Abdeslam, va elle aussi être dupe de cette apparence de fêtard insouciant, féru de machines à sous plus que de kalachnikov. Le 28 février 2015, elle convoque Salah au commissariat pour étayer des soupçons de radicalisation. Celui-ci n'est jusqu'alors connu que pour des faits de droit commun : vols, coups et blessures, stupéfiants. Une grosse dizaine de condamnations en France et en Belgique, avec au moins un séjour d'un mois en prison à la fin de l'année 2010, figurent à ses deux casiers judiciaires. Il déclare alors vivre chez ses parents, tout comme Brahim. Il se définit comme un musulman pratiquant au sein d'une famille religieuse, et chômeur à la recherche d'un travail dans l'électricité. Il admet bien connaître, "depuis dix ans", Abdelhamid Abaaoud, un voisin du quartier.

À cette date, les policiers belges savent déjà beaucoup de l'engagement de ce dernier – futur chef opérationnel des attentats parisiens – dans les rangs de l'État islamique. Mais Abdeslam affirme ne plus avoir de ses nouvelles depuis trois ans. Il conteste avec vigueur tout projet personnel de départ vers la Syrie. Les séjours qu'il a effectués en Espagne ou au Maroc? Des voyages d'agrément chez l'habitant, réplique-t-il. Il est vrai que son parcours révèle des destinations exotiques, voire mystérieuses. À l'automne 2008, il a passé deux semaines en Chine entre Shanghai et Pékin, sans qu'on connaisse l'objet de ce séjour. Qu'importe. Il est jugé suffisamment convaincant pour que les enquêteurs notent : "Il en ressort qu'Abdeslam Salah ne présente aucun signe extérieur de radicalisme, que ce soit dans sa tenue vestimentaire, son allure physique ou ses propos." L'appréciation est confortée par un élément technique déterminant : son numéro de téléphone est inconnu des services spécialisés dans la lutte antiterroriste.

Plusieurs missions de confiance pour Abaaoud
L'illusion est donc parfaite. Car la vraie vie du résident de Molenbeek est déjà orientée tout entière vers l'islamisme radical. Deux hommes et un lieu résument ce tournant secret. Il y a d'abord Abaaoud, avec lequel les ponts sont en réalité loin d'être rompus. D'ailleurs, les proches de Salah Abdeslam le désignent rétrospectivement comme son mauvais génie. "Ils [lui et Brahim] ont été manipulés, explique le père, Abderrahmane. Ce qui s'est passé vient de ses fréquentations, Abaaoud était un voisin." "Il a été influencé en partie par lui", confirme la petite amie, en nommant le chef du commando parisien mort à Saint-Denis le 18 novembre 2015 sous les balles de la police.

Abaaoud s'est rendu dans la zone irako-syrienne, dans les territoires tenus par l'État islamique. Il y a combattu, est monté en grade jusqu'à devenir l'organisateur des attentats projetés en Europe par l'EI. Pour son compte, Salah Abdeslam accomplit plusieurs missions de confiance. Début août 2015, il se rend en Grèce pour une raison encore non élucidée, peut-être un repérage d'itinéraire pour aider au retour en Europe d'islamistes de l'EI. En septembre, il loue des voitures – le plus souvent sous sa véritable identité – pour aller chercher en Hongrie et en Allemagne quelques-uns des membres du futur commando parisien. Le même mois, il achète des déclencheurs à distance aux Magiciens du feu, un magasin du Val-d'Oise. Le 9 novembre, il réserve les voitures qui seront utilisées pour les attentats. Le 11, enfin, il retient l'appartement d'Alfortville (Val-de-Marne) et le pavillon de Bobigny (Seine-Saint-Denis) qui accueilleront les terroristes avant leur passage à l'acte.

Il a détruit la vie de centaines de personnes et il a détruit ma vie

Son frère Brahim a joué auprès de lui un rôle tout aussi important, mais plus difficile à cerner. Il est mort en se faisant exploser lors de l'attaque des cafés et terrasses, le 13 novembre. Quelle influence a-t-il eue sur son cadet? Il lui a en tout cas parfois donné des ordres pour des raisons qui ne tiennent pas qu'à l'âge. Lui s'était rendu une dizaine de jours, à la fin du mois de janvier 2015, dans la zone irako-syrienne pour s'entraîner au maniement des armes. Une séance de tir à laquelle il participe a d'ailleurs été filmée et ces images ont été utilisées dans la vidéo de revendication des attentats parisiens. À son retour, le 7 février, c'est Salah qui est venu le chercher à l'aéroport d'Amsterdam. Un autre fait atteste de la proximité des deux frères. Le plus jeune avait repris à son aîné la gérance du café Les Béguines, à Molenbeek. Les investigations ont démontré que l'établissement servait de point de contact avec Abaaoud. Des vidéos de l'EI y ont aussi été diffusées.

Caractère faible? Esprit influençable? Dissimulateur de haut vol aux sourires trompeurs ? S'il consent enfin à s'expliquer, Salah Abdeslam dira peut-être quel terrible engrenage l'a amené avec ses complices à tuer au nom d'Allah. Depuis le début de son incarcération, en Belgique puis en France, il reçoit des visites régulières de ses parents et de sa sœur. Sa fiancée, Yasmina, a cessé toute relation. Elle en avait donné la raison, encore sous le choc de l'avis de recherche apposé dans Bruxelles où s'étalait la photo de son futur mari, aux enquêteurs belges : "Il a eu des parents qui lui ont donné une bonne éducation et lui, il a détruit leur vie, il a détruit la vie de centaines de personnes et il a détruit ma vie. Il m'a trahie."


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kassandra88
Kassandra88
Administrateur du forum


https://legrele.wordpress.com/

Revenir en haut Aller en bas

Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants   2 - Page 32 Empty Re: Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et les suivants 2

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 32 sur 40 Précédent  1 ... 17 ... 31, 32, 33 ... 36 ... 40  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum