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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Affaires récentes
In einem ersten Schritt seien beide "außerhalb des häuslichen Umfeldes untergebracht" worden, teilte der Kreis Siegen-Wittgenstein mit. "Das ist auch damit verbunden, dass die Kinder nicht ihre bisherigen Schulen besuchen."
...
Bei Kindern stehe nicht die Bestrafung, sondern die Erziehung und Entwicklung im Vordergrund, sagte Kriminalpsychologe Rudolf Egg dem WDR. Die Mädchen stünden am Anfang ihres Lebens. "Man muss ihnen jetzt nicht das gesamte Leben verbauen", sagte der langjährige Direktor der Kriminologischen Zentralstelle in Wiesbaden. "Auch wenn sie moralisch sehr schwere Schuld auf sich geladen haben."
Traduction:
Dans un premier temps, les deux ont été "placés hors de leur environnement familial", a indiqué le district de Siegen-Wittgenstein. "Cela implique également que les enfants ne fréquentent pas leurs écoles habituelles".
...
Chez les enfants, ce n'est pas la punition qui est au premier plan, mais l'éducation et le développement, a déclaré le psychologue criminel Rudolf Egg à la WDR. Les filles se trouvent au début de leur vie. "On ne doit pas leur gâcher toute leur vie maintenant", a déclaré celui qui a longtemps été directeur du Centre de criminologie de Wiesbaden. "Même si elles ont commis une faute morale très grave".
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Cette affaire est une tragédie pour toutes les familles de ces trois enfants mais la famille de la victime doit vivre avec la perte de leur fille pour tout le reste de leur vie.
Voici une vidéo du procureur (en allemand)
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Bei Kindern stehe nicht die Bestrafung, sondern die Erziehung und Entwicklung im Vordergrund, sagte Kriminalpsychologe Rudolf Egg dem WDR. Die Mädchen stünden am Anfang ihres Lebens. "Man muss ihnen jetzt nicht das gesamte Leben verbauen", sagte der langjährige Direktor der Kriminologischen Zentralstelle in Wiesbaden. "Auch wenn sie moralisch sehr schwere Schuld auf sich geladen haben."
Traduction:
Dans un premier temps, les deux ont été "placés hors de leur environnement familial", a indiqué le district de Siegen-Wittgenstein. "Cela implique également que les enfants ne fréquentent pas leurs écoles habituelles".
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Chez les enfants, ce n'est pas la punition qui est au premier plan, mais l'éducation et le développement, a déclaré le psychologue criminel Rudolf Egg à la WDR. Les filles se trouvent au début de leur vie. "On ne doit pas leur gâcher toute leur vie maintenant", a déclaré celui qui a longtemps été directeur du Centre de criminologie de Wiesbaden. "Même si elles ont commis une faute morale très grave".
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Voici une vidéo du procureur (en allemand)
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Hercule-Poirot
Re: Affaires récentes
L’ex-anesthésiste Frédéric Péchier, soupçonné de 30 empoisonnements dont 12 mortels dans des cliniques de Besançon, a estimé qu’un seul de ces cas relevait bien d’un empoisonnement, mais sans en admettre la responsabilité, a rapporté vendredi le parquet
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Il a été entendu mardi et mercredi par le juge d’instruction chargé de l’affaire. Selon le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux, « M. Péchier a répondu à toutes les questions relatives aux 30 cas d’empoisonnement » lors de ces auditions. « Selon le mis en examen, un seul cas sur la totalité des 30 dossiers constitue un empoisonnement », le reste relevant d’erreurs médicales.
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Il a été entendu mardi et mercredi par le juge d’instruction chargé de l’affaire. Selon le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux, « M. Péchier a répondu à toutes les questions relatives aux 30 cas d’empoisonnement » lors de ces auditions. « Selon le mis en examen, un seul cas sur la totalité des 30 dossiers constitue un empoisonnement », le reste relevant d’erreurs médicales.
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Invité- Invité
Re: Affaires récentes
Comment les experts de la gendarmerie ont retrouvé les profanateurs de cimetière : « Les gants n’empêchent pas de laisser des traces »
La chance ... est finalement apparue sur une lame de cutter et une pierre tombale.
La première avait été oubliée sur un caveau, la seconde a été soulevée avec les mains. Anthony N. et Jordan L. y ont déposé leur ADN. « Porter des gants n’empêche pas de laisser des traces », souligne le technicien en identification criminelle. Sur la trentaine de prélèvements « à visée biologique » effectués à Chartuzac et Tugéras-Saint-Maurice, deux écouvillons ont suffi pour identifier les profanateurs.
Le major Emmanuel Bachellé reste lui-même surpris d’avoir trouvé deux profils ADN : « Les scènes situées en extérieur dépendent énormément des conditions climatiques. Une trace exposée à la pluie ou en plein soleil se détruit très vite. Ce jour-là, il faisait extrêmement chaud, il fallait agir rapidement
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La chance ... est finalement apparue sur une lame de cutter et une pierre tombale.
La première avait été oubliée sur un caveau, la seconde a été soulevée avec les mains. Anthony N. et Jordan L. y ont déposé leur ADN. « Porter des gants n’empêche pas de laisser des traces », souligne le technicien en identification criminelle. Sur la trentaine de prélèvements « à visée biologique » effectués à Chartuzac et Tugéras-Saint-Maurice, deux écouvillons ont suffi pour identifier les profanateurs.
Le major Emmanuel Bachellé reste lui-même surpris d’avoir trouvé deux profils ADN : « Les scènes situées en extérieur dépendent énormément des conditions climatiques. Une trace exposée à la pluie ou en plein soleil se détruit très vite. Ce jour-là, il faisait extrêmement chaud, il fallait agir rapidement
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Re: Affaires récentes
210005ŦSourisverte a écrit:Belgique:
Enfant séquestré à Marcinelle: la libération sous bracelet électronique refusée aux inculpés
Pour rappel, les autorités judiciaires ont découvert mercredi dernier dans une habitation rue du Basson à Marcinelle (Charleroi) un enfant de neuf ans vivant dans une pièce étroite et plongée dans l’obscurité.
Publié le 09-01-2024 à 21h00
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Heureusement, ou alors bracelet + cagibi ...
Justine Vayrac
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Affaire Justine Vayrac : Lucas, le meurtrier présumé, jugé pour un grave incendie chez ses anciens patrons
Deux ans avant sa mise en examen pour l’enlèvement, le meurtre et le viol de la jeune mère, tuée en octobre 2022 en Corrèze, cet ouvrier agricole aurait détruit le hangar de ses patrons par vengeance, ce qu’il nie avec force, en dépit d’indices accablants. Son procès s’ouvre ce mardi à Tulle.
Par Louise Colcombet
Le 16 janvier 2024 à 08h15
Il ne sera pas question de Justine Vayrac, ce mardi 16 janvier devant le tribunal correctionnel de Tulle (Corrèze), ni du crime atroce dont la jeune mère de 20 ans a été victime il y a un peu plus d’un an, toujours à l’instruction. Mais Lucas L., son attitude et sa personnalité seront nécessairement au centre des attentions, lui qui avait avoué sur le fil, après avoir tout tenté pour se forger un alibi lors de cette funeste nuit du 22 au 23 octobre 2022.
Ce soir-là, il avait proposé de veiller sur Justine, qui se sentait mal, puis avait disparu avec elle lors d’une soirée en boîte de nuit à Brive-la-Gaillarde (Corrèze). Malgré ses dénégations, Lucas avait rapidement été confondu et le corps de la jeune femme, morte étranglée et rouée de coups, déterré près de chez lui. Mis en examen pour enlèvement et séquestration, meurtre et viol — incriminations qu’il conteste —, il est jugé ce mardi pour des faits antérieurs, un grave incendie commis deux ans plus tôt au sein d’une ferme où il était apprenti, à Saint-Hilaire-Peyroux, près de Brive.
Lucas L. est soupçonné d’avoir volontairement mis le feu à un hangar, détruisant du matériel coûteux, dont un tracteur et des panneaux photovoltaïques, mais aussi d’avoir déversé au sol et détrempé des tonnes de nourriture destinées au bétail. Le tout, en guise de représailles après un recadrage de la part de ses patrons, ce qu’il a toujours contesté.
Mais plusieurs éléments l’avaient immédiatement désigné comme le suspect idéal. L’incendie, signalé vers 4h30 dans la nuit du 1er au 2 août 2020, était survenu à peine deux jours après une réunion lors de laquelle ses patrons lui avaient reproché un manque d’implication, notamment des retards. Aussi, seul un habitué des lieux pouvait savoir comment ouvrir l’un des cinq silos à grain dont le contenu avait été répandu puis noyé d’eau.
Des baskets pleines de boue et l’horaire d’une photo modifié
Comme pour la disparition de Justine, Lucas avait d’abord nié, expliquant n’avoir pas mis les pieds à la ferme cette nuit-là, pour l’avoir passée en boîte de nuit. Apprenant que son téléphone bornait à proximité dans le créneau horaire de l’incendie, il s’était ravisé, expliquant avoir fait un détour par de petites routes pour éviter un potentiel contrôle d’alcoolémie.
Les traces de pas relevées sur place et compatibles avec ses baskets, elles-mêmes pleines de boue et de granulés ? Lucas les avait justifiées par sa présence sur l’exploitation, les jours précédents. L’enquête avait également révélé que l’horaire d’envoi d’une photo, qui aurait pu conforter son récit, avait été modifié après coup de près de trois heures. Des éléments troublants qui font écho à la propension de Lucas à se dédouaner, comme il l’avait d’abord fait au sujet de Justine.
À lire aussi
Meurtre de Justine Vayrac : «Je me suis dit que ça ne pouvait être que Lucas»
Là encore, pour être le dernier à l’avoir vue en vie, il avait été immédiatement suspecté par les amis de la jeune femme. Mais Lucas leur avait tenu tête durant des heures, par SMS puis coups de fil interposés, assurant l’avoir déposée chez un autre garçon, avoir eu de ses nouvelles et être lui-même « occupé » avec une autre jeune fille.
Ce qu’il fera d’ailleurs, pour se créer un alibi, en amenant au petit matin une soupirante avec laquelle il aura une relation intime dans sa chambre, juste après y avoir tué Justine — involontairement et d’un seul coup de poing selon lui. Mais les traces de sang retrouvées chez lui l’avaient conduit en garde à vue, où il avait fini par craquer et désigner l’endroit où il avait enfoui le corps, sidérant ceux qui l’avaient vu, totalement impassible, juste après les faits.
De possibles clés de lecture de sa personnalité
Malgré l’étanchéité des deux procédures, difficile de ne pas voir dans le procès de ce mardi une forme de galop d’essai avant le probable renvoi de Lucas aux assises. Les expertises psychologiques réalisées dans le cadre de cette première affaire donneront aussi, peut-être, des clés de lecture pour cerner Lucas L. Un jeune homme qui, à 22 ans seulement, est soupçonné d’un crime abominable, commis en un temps record et de façon méthodique pour créer les conditions de son impunité.
Son avocat, Me Michel Labrousse, invite toutefois à la prudence, rappelant que pour cet incendie, « Lucas conteste fermement sa culpabilité depuis le premier jour ». « Les preuves réunies contre lui ont une apparence de cohérence mais reposent sur du sable », estime le pénaliste, qui plaidera la relaxe.
Pour l’avocate des patrons, au contraire, « Lucas nie l’évidence et n’a cessé de s’adapter aux éléments de l’enquête », commente Me Christine Marche, soulignant la gravité des faits. « Il est lui-même issu d’une famille d’agriculteurs. Lorsqu’il détruit tout cela, il sait pertinemment les conséquences que cela va entraîner ». En l’espèce, 70 000 euros de dégâts, auxquels viennent s’ajouter les pertes d’exploitation et le préjudice moral.
À lire aussi
Un an après le meurtre de Justine Vayrac, ses amis craignent que l’enquête soit fragilisée
Mais pour Lucas et sa défense, une autre bataille, capitale pour son avenir judiciaire, se jouera le 31 janvier. Me Michel Labrousse conteste depuis plusieurs mois les conditions de la garde à vue pour la mort de Justine, en particulier le moment où Lucas a passé ses aveux, puisque son avocat n’était pas présent. Si la Cour de cassation, saisie, devait lui donner raison, l’enquête en serait fortement fragilisée, au grand dam des proches de la jeune femme.
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Affaire Justine Vayrac : Lucas, le meurtrier présumé, jugé pour un grave incendie chez ses anciens patrons
Deux ans avant sa mise en examen pour l’enlèvement, le meurtre et le viol de la jeune mère, tuée en octobre 2022 en Corrèze, cet ouvrier agricole aurait détruit le hangar de ses patrons par vengeance, ce qu’il nie avec force, en dépit d’indices accablants. Son procès s’ouvre ce mardi à Tulle.
Par Louise Colcombet
Le 16 janvier 2024 à 08h15
Il ne sera pas question de Justine Vayrac, ce mardi 16 janvier devant le tribunal correctionnel de Tulle (Corrèze), ni du crime atroce dont la jeune mère de 20 ans a été victime il y a un peu plus d’un an, toujours à l’instruction. Mais Lucas L., son attitude et sa personnalité seront nécessairement au centre des attentions, lui qui avait avoué sur le fil, après avoir tout tenté pour se forger un alibi lors de cette funeste nuit du 22 au 23 octobre 2022.
Ce soir-là, il avait proposé de veiller sur Justine, qui se sentait mal, puis avait disparu avec elle lors d’une soirée en boîte de nuit à Brive-la-Gaillarde (Corrèze). Malgré ses dénégations, Lucas avait rapidement été confondu et le corps de la jeune femme, morte étranglée et rouée de coups, déterré près de chez lui. Mis en examen pour enlèvement et séquestration, meurtre et viol — incriminations qu’il conteste —, il est jugé ce mardi pour des faits antérieurs, un grave incendie commis deux ans plus tôt au sein d’une ferme où il était apprenti, à Saint-Hilaire-Peyroux, près de Brive.
Lucas L. est soupçonné d’avoir volontairement mis le feu à un hangar, détruisant du matériel coûteux, dont un tracteur et des panneaux photovoltaïques, mais aussi d’avoir déversé au sol et détrempé des tonnes de nourriture destinées au bétail. Le tout, en guise de représailles après un recadrage de la part de ses patrons, ce qu’il a toujours contesté.
Mais plusieurs éléments l’avaient immédiatement désigné comme le suspect idéal. L’incendie, signalé vers 4h30 dans la nuit du 1er au 2 août 2020, était survenu à peine deux jours après une réunion lors de laquelle ses patrons lui avaient reproché un manque d’implication, notamment des retards. Aussi, seul un habitué des lieux pouvait savoir comment ouvrir l’un des cinq silos à grain dont le contenu avait été répandu puis noyé d’eau.
Des baskets pleines de boue et l’horaire d’une photo modifié
Comme pour la disparition de Justine, Lucas avait d’abord nié, expliquant n’avoir pas mis les pieds à la ferme cette nuit-là, pour l’avoir passée en boîte de nuit. Apprenant que son téléphone bornait à proximité dans le créneau horaire de l’incendie, il s’était ravisé, expliquant avoir fait un détour par de petites routes pour éviter un potentiel contrôle d’alcoolémie.
Les traces de pas relevées sur place et compatibles avec ses baskets, elles-mêmes pleines de boue et de granulés ? Lucas les avait justifiées par sa présence sur l’exploitation, les jours précédents. L’enquête avait également révélé que l’horaire d’envoi d’une photo, qui aurait pu conforter son récit, avait été modifié après coup de près de trois heures. Des éléments troublants qui font écho à la propension de Lucas à se dédouaner, comme il l’avait d’abord fait au sujet de Justine.
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Ce qu’il fera d’ailleurs, pour se créer un alibi, en amenant au petit matin une soupirante avec laquelle il aura une relation intime dans sa chambre, juste après y avoir tué Justine — involontairement et d’un seul coup de poing selon lui. Mais les traces de sang retrouvées chez lui l’avaient conduit en garde à vue, où il avait fini par craquer et désigner l’endroit où il avait enfoui le corps, sidérant ceux qui l’avaient vu, totalement impassible, juste après les faits.
De possibles clés de lecture de sa personnalité
Malgré l’étanchéité des deux procédures, difficile de ne pas voir dans le procès de ce mardi une forme de galop d’essai avant le probable renvoi de Lucas aux assises. Les expertises psychologiques réalisées dans le cadre de cette première affaire donneront aussi, peut-être, des clés de lecture pour cerner Lucas L. Un jeune homme qui, à 22 ans seulement, est soupçonné d’un crime abominable, commis en un temps record et de façon méthodique pour créer les conditions de son impunité.
Son avocat, Me Michel Labrousse, invite toutefois à la prudence, rappelant que pour cet incendie, « Lucas conteste fermement sa culpabilité depuis le premier jour ». « Les preuves réunies contre lui ont une apparence de cohérence mais reposent sur du sable », estime le pénaliste, qui plaidera la relaxe.
Pour l’avocate des patrons, au contraire, « Lucas nie l’évidence et n’a cessé de s’adapter aux éléments de l’enquête », commente Me Christine Marche, soulignant la gravité des faits. « Il est lui-même issu d’une famille d’agriculteurs. Lorsqu’il détruit tout cela, il sait pertinemment les conséquences que cela va entraîner ». En l’espèce, 70 000 euros de dégâts, auxquels viennent s’ajouter les pertes d’exploitation et le préjudice moral.
À lire aussi
Un an après le meurtre de Justine Vayrac, ses amis craignent que l’enquête soit fragilisée
Mais pour Lucas et sa défense, une autre bataille, capitale pour son avenir judiciaire, se jouera le 31 janvier. Me Michel Labrousse conteste depuis plusieurs mois les conditions de la garde à vue pour la mort de Justine, en particulier le moment où Lucas a passé ses aveux, puisque son avocat n’était pas présent. Si la Cour de cassation, saisie, devait lui donner raison, l’enquête en serait fortement fragilisée, au grand dam des proches de la jeune femme.
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Re: Affaires récentes
Deux ans de prison pour le meurtrier présumé de Justine Vayrac dans une autre affaire, un incendie volontaire
Lucas Larivée était jugé ce mardi à Tulle (Corrèze) pour avoir mis le feu chez ses anciens patrons, deux ans avant sa mise en examen pour enlèvement viol et meurtre sur la jeune femme. Malgré les évidences et avec un aplomb déconcertant, il a nié les faits à l’audience.
On l’observe pénétrer dans le box et à ses réponses polies, son regard légèrement craintif, on croit d’abord à un prévenu qui fera profil bas. De ce jeune garçon élancé et bien mis, d’une beauté troublante, émane aussi ce quelque chose d’impalpable, de l’ordre de la pureté. Si loin de ce dont on l’accuse.
Jugé ce mardi par le tribunal correctionnel de Tulle (Corrèze) pour avoir incendié en 2020 la ferme où il travaillait, Lucas Larivée, 22 ans, est par ailleurs mis en examen pour avoir enlevé, violé, frappé, étranglé puis enterré le corps de Justine Vayrac, une jeune maman de 20 ans croisée en boîte de nuit en octobre 2022. Un crime odieux qu’il nie en grande partie et dont il pourrait devoir répondre, à terme, dans cette même salle des assises.
Alignés sur le banc des parties civiles, les membres de cette famille d’agriculteurs qui l’avaient adopté presque comme un fils, sont eux aussi taraudés par cette interrogation, bientôt formulée par leur avocate, Me Christine Marche : « Qui êtes-vous Lucas Larivée ? Qui se cache derrière ce visage d’ange ? » Vaste question qui, sans que jamais ne soit abordé le dossier criminel, va traverser toute l’audience.
Pour aussi anecdotique qu’elle soit au regard des autres faits, passibles de la perpétuité, le prévenu maintient sa ligne dans cette affaire : celle de l’innocence. Malgré les indices matériels et ses changements de version. Cette nuit du 1er au 2 août 2020, c’est d’abord son portable, et ses données de géolocalisation, qui le trahissent. « Les iPhone sont des outils formidables, qui nous apprennent plein de choses… » s’amuse la présidente.
« Vous êtes en train de mentir ! »
Alors qu’il soutenait mordicus être resté à une fête de village après avoir raccompagné ses amis – ce que démentaient pourtant des témoins - Lucas avait dû reconnaître être passé près de la ferme vers 4h30, au moment de l’incendie. Un détour destiné selon lui à éviter un contrôle d’alcoolémie, mais si long que la procureure parle d’ « aberration. »
Il aurait ensuite marché à pied durant onze longues minutes. Pour vérifier, à bonne distance, que le feu avait bien pris ? « Je suis sorti uriner », justifie-t-il. « C’est nouveau ça, vous avez toujours dit être resté en voiture », bondit la procureure. « Non », maintient-il, de plus en plus à l’aise. « Vous êtes en train de mentir ! » Menton relevé, Lucas défie la magistrate du regard.
« Tout le monde en est capable, même un enfant de 5 ans »
Et cette empreinte fraîche de basket, taille 43, relevée à côté de tonnes de grains sciemment arrosées d’eau ? Des chaussures comme celles qu’il portait ce soir-là, retrouvées boueuses et pleines de granulés. « Je les mettais aussi pour travailler », évacue-t-il, contestant cet élément central : avoir été l’un des seuls à savoir ouvrir l’un des silos.
« Tout le monde dans cette salle en est capable, même un enfant de 5 ans », réplique-t-il sans trembler, allusion vipérine à la fête de famille qui s’était tenue ce jour-là chez ses patrons. « Un enfant de 5 ans qui serait venu en pleine nuit, chaussant du 43 ? Mais de qui se moque-t-on ? » s’agace Me Marche.
Il y a enfin ce mobile évident, cette réunion en présence de son père et de son maître de stage, deux jours avant les faits. Accusé de faire passer son travail après ses sorties, menacé par son patron de renvoi, Lucas avait très mal pris la remontée de bretelles. « Non, car les reproches étaient justifiés », plaide-t-il, d’un ton doucereux.
Une « personnalité véritablement inquiétante »
Sa propre mère l’avait pourtant décrit comme « très rancunier », capable de rébellion face aux injustices. L’expert psychiatre relevant en outre une intolérance à la frustration, des traits narcissiques et une certaine immaturité. « Et il a déduit tout ça en 45 minutes ? C’est fort », ironise alors Lucas, franchement provocant.
Simple « lampiste », pour son avocat Me Michel Labrousse, qui suggère un incendie accidentel malgré deux départs de feu, ou à défaut une escroquerie à l’assurance, la procureure décrit de son côté une « personnalité véritablement inquiétante », capable de mentir via SMS à sa petite amie tout en commettant son forfait, et surtout d’ajouter pour se dédouaner « 4h34 » sur un selfie avec une amie, pris en réalité trois heures plus tôt.
Des agissements qui font inévitablement écho à son comportement la nuit de la disparition de Justine. Là aussi, il avait menti avec aplomb aux amis de celle-ci, puis tenté à tout prix de se forger un alibi. Avec cette même assurance inébranlable que lors de l’audience, confinant au déni. « Une propension au mensonge » pour la procureure, finalement sanctionnée d’une peine de deux ans de prison ferme. Sans surprise, son avocat a immédiatement fait appel.
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Lucas Larivée était jugé ce mardi à Tulle (Corrèze) pour avoir mis le feu chez ses anciens patrons, deux ans avant sa mise en examen pour enlèvement viol et meurtre sur la jeune femme. Malgré les évidences et avec un aplomb déconcertant, il a nié les faits à l’audience.
On l’observe pénétrer dans le box et à ses réponses polies, son regard légèrement craintif, on croit d’abord à un prévenu qui fera profil bas. De ce jeune garçon élancé et bien mis, d’une beauté troublante, émane aussi ce quelque chose d’impalpable, de l’ordre de la pureté. Si loin de ce dont on l’accuse.
Jugé ce mardi par le tribunal correctionnel de Tulle (Corrèze) pour avoir incendié en 2020 la ferme où il travaillait, Lucas Larivée, 22 ans, est par ailleurs mis en examen pour avoir enlevé, violé, frappé, étranglé puis enterré le corps de Justine Vayrac, une jeune maman de 20 ans croisée en boîte de nuit en octobre 2022. Un crime odieux qu’il nie en grande partie et dont il pourrait devoir répondre, à terme, dans cette même salle des assises.
Alignés sur le banc des parties civiles, les membres de cette famille d’agriculteurs qui l’avaient adopté presque comme un fils, sont eux aussi taraudés par cette interrogation, bientôt formulée par leur avocate, Me Christine Marche : « Qui êtes-vous Lucas Larivée ? Qui se cache derrière ce visage d’ange ? » Vaste question qui, sans que jamais ne soit abordé le dossier criminel, va traverser toute l’audience.
Pour aussi anecdotique qu’elle soit au regard des autres faits, passibles de la perpétuité, le prévenu maintient sa ligne dans cette affaire : celle de l’innocence. Malgré les indices matériels et ses changements de version. Cette nuit du 1er au 2 août 2020, c’est d’abord son portable, et ses données de géolocalisation, qui le trahissent. « Les iPhone sont des outils formidables, qui nous apprennent plein de choses… » s’amuse la présidente.
« Vous êtes en train de mentir ! »
Alors qu’il soutenait mordicus être resté à une fête de village après avoir raccompagné ses amis – ce que démentaient pourtant des témoins - Lucas avait dû reconnaître être passé près de la ferme vers 4h30, au moment de l’incendie. Un détour destiné selon lui à éviter un contrôle d’alcoolémie, mais si long que la procureure parle d’ « aberration. »
Il aurait ensuite marché à pied durant onze longues minutes. Pour vérifier, à bonne distance, que le feu avait bien pris ? « Je suis sorti uriner », justifie-t-il. « C’est nouveau ça, vous avez toujours dit être resté en voiture », bondit la procureure. « Non », maintient-il, de plus en plus à l’aise. « Vous êtes en train de mentir ! » Menton relevé, Lucas défie la magistrate du regard.
« Tout le monde en est capable, même un enfant de 5 ans »
Et cette empreinte fraîche de basket, taille 43, relevée à côté de tonnes de grains sciemment arrosées d’eau ? Des chaussures comme celles qu’il portait ce soir-là, retrouvées boueuses et pleines de granulés. « Je les mettais aussi pour travailler », évacue-t-il, contestant cet élément central : avoir été l’un des seuls à savoir ouvrir l’un des silos.
« Tout le monde dans cette salle en est capable, même un enfant de 5 ans », réplique-t-il sans trembler, allusion vipérine à la fête de famille qui s’était tenue ce jour-là chez ses patrons. « Un enfant de 5 ans qui serait venu en pleine nuit, chaussant du 43 ? Mais de qui se moque-t-on ? » s’agace Me Marche.
Il y a enfin ce mobile évident, cette réunion en présence de son père et de son maître de stage, deux jours avant les faits. Accusé de faire passer son travail après ses sorties, menacé par son patron de renvoi, Lucas avait très mal pris la remontée de bretelles. « Non, car les reproches étaient justifiés », plaide-t-il, d’un ton doucereux.
Une « personnalité véritablement inquiétante »
Sa propre mère l’avait pourtant décrit comme « très rancunier », capable de rébellion face aux injustices. L’expert psychiatre relevant en outre une intolérance à la frustration, des traits narcissiques et une certaine immaturité. « Et il a déduit tout ça en 45 minutes ? C’est fort », ironise alors Lucas, franchement provocant.
Simple « lampiste », pour son avocat Me Michel Labrousse, qui suggère un incendie accidentel malgré deux départs de feu, ou à défaut une escroquerie à l’assurance, la procureure décrit de son côté une « personnalité véritablement inquiétante », capable de mentir via SMS à sa petite amie tout en commettant son forfait, et surtout d’ajouter pour se dédouaner « 4h34 » sur un selfie avec une amie, pris en réalité trois heures plus tôt.
Des agissements qui font inévitablement écho à son comportement la nuit de la disparition de Justine. Là aussi, il avait menti avec aplomb aux amis de celle-ci, puis tenté à tout prix de se forger un alibi. Avec cette même assurance inébranlable que lors de l’audience, confinant au déni. « Une propension au mensonge » pour la procureure, finalement sanctionnée d’une peine de deux ans de prison ferme. Sans surprise, son avocat a immédiatement fait appel.
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Invité- Invité
Re: Affaires récentes
Un comportement vraiment très inquiétant pour l'avenir que celui de ce Lucas ...
Sortcière
Re: Affaires récentes
Avec son jeune âge, un ténor du barreau comme avocat, et le jeu des remises de peine etc, il sortira bien avant la cinquantaine.
Bien naïf, celui qui pense qu'il prendra perpète, trop tendre notre système judiciaire avec ce genre de faucheur de vie.
Une pensée pour le p'tit bout, qui grandira sans sa maman avec des bribes de souvenirs, et encore.
Bien naïf, celui qui pense qu'il prendra perpète, trop tendre notre système judiciaire avec ce genre de faucheur de vie.
Une pensée pour le p'tit bout, qui grandira sans sa maman avec des bribes de souvenirs, et encore.
Invité- Invité
Rose-Izabela
Le procès du meurtre de Rose, retrouvée dans un sac plastique en avril 2023, s’ouvre aujourd’hui
Un adolescent de 16 ans est jugé ce mardi 11 juin devant la cour d’assises des mineurs des Vosges pour le meurtre de la petite Rose-Izabela. Le 25 avril 2023, le corps de cette petite fille de 5 ans avait été découvert dans un sac plastique, dans l’immeuble où résidait le garçon alors âgé de 15 ans.
L’émotion reste vive dans les Vosges. Ce mardi 11 juin 2024 s’ouvre le procès du meurtre de la petite Rose-Izabela, dont le corps a été découvert dans un sac plastique, à Rambervillers. L’accusé, un adolescent de 16 ans, comparaît devant la cour d’assises des mineurs des Vosges.
L’enfant avait été retrouvée le 25 avril 2023, le corps dénudé, dans un sac plastique dans un appartement de Rambervillers, quelques heures après que ses parents eurent signalé sa disparition aux forces de l’ordre. Le mis en cause, âgé de 15 ans au moment des faits, avait reconnu avoir maintenu la tête de la fillette sous l’eau dans la baignoire, lors d’une reconstitution en juin 2023.
Le mis en cause déjà condamné…
À l’époque, l’adolescent était sous contrôle judiciaire. Il avait été arrêté dès 2022 pour des faits de viol et agression sexuelle commis sur deux enfants, de 11 et 12 ans. L’une des jeunes victimes avait déclaré avoir été séquestrée et violée par le prévenu, et la seconde disait avoir subi une agression sexuelle.
Dans cette affaire, le prévenu a été condamné le 18 mars 2024 à une peine de trois ans d’emprisonnement, dont un avec sursis, avec mandat de dépôt. Le tribunal a également prononcé à son encontre une interdiction de séjour à Rambervillers et de contact avec les mineurs. L’adolescent a fait appel.
… et visé par une nouvelle plainte
Vendredi 7 juin 2024, quatre jours avant l’ouverture du procès du meurtre de la petite Rose-Izabela, le parquet d’Épinal a ouvert une enquête préliminaire contre le jeune homme. C’est une ancienne camarade de classe qui aurait déposé plainte, pour viol et agression sexuelle. D’après ses déclarations, les faits se seraient déroulés en février 2022, au domicile du suspect, à Rambervillers.
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Un adolescent de 16 ans est jugé ce mardi 11 juin devant la cour d’assises des mineurs des Vosges pour le meurtre de la petite Rose-Izabela. Le 25 avril 2023, le corps de cette petite fille de 5 ans avait été découvert dans un sac plastique, dans l’immeuble où résidait le garçon alors âgé de 15 ans.
L’émotion reste vive dans les Vosges. Ce mardi 11 juin 2024 s’ouvre le procès du meurtre de la petite Rose-Izabela, dont le corps a été découvert dans un sac plastique, à Rambervillers. L’accusé, un adolescent de 16 ans, comparaît devant la cour d’assises des mineurs des Vosges.
L’enfant avait été retrouvée le 25 avril 2023, le corps dénudé, dans un sac plastique dans un appartement de Rambervillers, quelques heures après que ses parents eurent signalé sa disparition aux forces de l’ordre. Le mis en cause, âgé de 15 ans au moment des faits, avait reconnu avoir maintenu la tête de la fillette sous l’eau dans la baignoire, lors d’une reconstitution en juin 2023.
Le mis en cause déjà condamné…
À l’époque, l’adolescent était sous contrôle judiciaire. Il avait été arrêté dès 2022 pour des faits de viol et agression sexuelle commis sur deux enfants, de 11 et 12 ans. L’une des jeunes victimes avait déclaré avoir été séquestrée et violée par le prévenu, et la seconde disait avoir subi une agression sexuelle.
Dans cette affaire, le prévenu a été condamné le 18 mars 2024 à une peine de trois ans d’emprisonnement, dont un avec sursis, avec mandat de dépôt. Le tribunal a également prononcé à son encontre une interdiction de séjour à Rambervillers et de contact avec les mineurs. L’adolescent a fait appel.
… et visé par une nouvelle plainte
Vendredi 7 juin 2024, quatre jours avant l’ouverture du procès du meurtre de la petite Rose-Izabela, le parquet d’Épinal a ouvert une enquête préliminaire contre le jeune homme. C’est une ancienne camarade de classe qui aurait déposé plainte, pour viol et agression sexuelle. D’après ses déclarations, les faits se seraient déroulés en février 2022, au domicile du suspect, à Rambervillers.
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Re: Affaires récentes
Matthieu Moulinas qui a massacré Agnès Marin en novembre 2011, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, fait rarissime en France pour un mineur au moment des faits. Dorénavant, il purge sa peine à la maison centrale d'Ensisheim, ou il joue à la pétanque avec des types de son espèce : Francis Heaulme, Guy Georges et la pleureuse Jonathann Daval.
Ces profils doivent être mis hors de la société définitivement.
Ces profils doivent être mis hors de la société définitivement.
Invité- Invité
Lysiane Fraigne
59495ŦKassandra88 a écrit:Installée à La Cotinière, sur l’île d’Oléron, Lysiane était vendeuse en boulangerie, avait 54 ans et n’a plus donné signe de vie depuis le dimanche 11 octobre 2015. Malgré d’intenses recherches, son corps n’a jamais été retrouvé. Guilain Fricot, son compagnon d’alors, reste l’unique suspect. Les indices, son attitude et ses multiples contradictions l’accablent. Lysiane voulait quitter ce compagnon qu'elle trouvait collant, roublard et mythomane, jaloux et possessif, et qui la harcelait.
Mardi 13 octobre 2015, à 9 heures, le patron de Lysiane Fraigne signale sa disparition. Les gendarmes interrogent rapidement Guilain Fricot, croisé ce matin-là devant le domicile de sa compagne. Ils se sont vus pour la dernière fois le dimanche après-midi, après avoir passé la nuit ensemble. Lui aussi la recherche, se dit inquiet. Il prendra pourtant la fuite le soir même et ne sera retrouvé que le 25 octobre, en Seine-et-Marne, dans un camp de voyageurs.Guilain Fricot est jugé à partir de ce mercredi pour l’assassinat de son ex-compagne, Lysiane Fraigne. Disparue en octobre 2015 sur l’île d’Oléron, cette boulangère n’a jamais été retrouvée.
Guilain Fricot clame son innocence malgré la présence de traces de sang retrouvées dans son véhicule, dans son mobile home, sur deux cordes et le couvercle d’une caisse à outils. Des traces ADN le sont aussi sur des jouets sexuels et jusque sur le porte-lame d’une scie de boucher.
Un ticket, en date du 9 octobre 2015, mentionne aussi l’achat de 35 kg de chaux blanche et de 40 kg de ciment.
Son avocat va plaider l'acquittement.
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Affaire Lysiane Fraigne : la disparue de l’Île d’Oléron
PODCAST - "L'Heure du Crime" revient sur l'affaire Lysiane Fraigne, 54 ans, disparue à Oléron en octobre 2015. Son dernier amant qu'elle voulait quitter a écopé de trente ans de réclusion pour l'avoir tuée malgré ses dénégations. Son corps n'a jamais été retrouvé.
C'est le cas le plus tortueux pour un enquêteur : pas de corps, pas de scène de crime, pas de témoin, pas de preuves. Pas d’aveux non plus du côté du suspect qu’on interroge, même si on a alors le sentiment, la certitude même, que ce dernier est bel et bien l'assassin.
C’est comme cela, un casse-tête, que se présente à l’automne 2015 l'affaire Lysiane Fraigne. Cette quinquagénaire divorcée, deux grands enfants, tout aussi souriante que secrète, disparaît dans le décor de l'île d'Oléron. Les gendarmes vont tout d’abord penser à un suicide, à une déprime fatale avant de se concentrer sur le petit cercle des proches.
Un amant de passage, un bouquiniste local, va attirer l'attention au point de devenir le suspect numéro un. Un coupable idéal, certes, mais qui cultive le silence, les dénégations, les faux semblants.
C'est le premier à parler du fait qu'elle soit morte.
Lysiane Fraigne fréquentait depuis peu un homme, un bouquiniste de l’île d’Oléron, répondant au nom de Guilain Fricot. Apparemment, elle voulait le quitter. Ses anciennes compagnes parlent d'un homme possessif et jaloux. "Guilain Fricot considérait vraiment Lysiane Fraigne comme son trophée. Ça en dit long sur son personnage", indique Margaux d'Adhémar, journaliste et invitée de L'Heure du crime.
Les enquêteurs vont s'intéresser au bouquiniste qui est la dernière personne à avoir vu vivante Lysiane Fraigne. Ils vont ainsi découvrir du sang dans son mobil-home qui appartient à la disparue. Par ailleurs, deux jours avant la disparition, Guilain Fricot a acheté 34 kilos de chaux et 40 kilos de ciment. Il explique qu'il avait un travail à faire chez des particuliers.
"Qu'est-ce qu'il a fait de ce ciment et de cette chaux ? Qu'est-ce qu'il a fait avec cette corde ? Pourquoi il y a du sang sur la corde ? Pourquoi il y a du sang sur son pantalon ? Pourquoi il y a du sang dans son mobil home ?", s'interroge Jordhan Wattrin, un des fils de Lysiane Fraigne et invité de L'Heure du crime.
Face aux enquêteurs, Guilain Fricot maintient qu'il n'est pour rien dans cette histoire, mais modifie plusieurs fois son récit de la dernière fois qu'il a vu Lysiane Fraigne. "Ce qui est troublant lorsqu'il est interpellé, une des premières choses qu'il déclare, c'est de dire : "Je n'ai pas tué Lysiane" et à ce moment-là, on pensait encore à la retrouver. Donc c'est le premier à parler du fait qu'elle soit morte", ajoute Me Christine Teisseire, avocate de la famille de Lysiane Fraigne et invitée de L'Heure du crime.
En 2018, lors de son procès Guilain Fricot ne fait aucun aveu et demande l'acquittement. Il est condamné à trente ans de prison. Enfermé dans ses dénégations, il ne fait pas appel.
Couple de Belges disparus à Tenerife
229989ŦKassandra88 a écrit:Couple de Belges porté disparu à Tenerife : corps repêché, voiture retrouvée… Ce que l’on sait
Deux Belges à la retraite, qui vivaient depuis 16 ans à Tenerife, sur les îles Canaries en Espagne, ont disparu depuis le 22 avril. Alors que le corps de la femme a été retrouvé démembré dans l’océan, son époux est, lui, toujours recherché.
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Marc a-t-il joué un rôle dans le meurtre de son épouse Laura à Tenerife ?
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Mort de Laura Trappeniers et disparition de son mari à Tenerife: deux suspects arrêtés en Belgique, un autre en Espagne
MISE À JOUR
Rebondissement dans l’enquête sur la mort de Laura Trappeniers et la disparition de son mari Marc Olbrechts à Tenerife, dans l’archipel des Canaries (Espagne), à la fin du mois d’avril dernier. Deux personnes ont été arrêtées en Belgique et une autre en Espagne, annonce Het Laatste Nieuws.
Le couple avait mystérieusement disparu le 22 avril. Le corps de la sexagénaire avait été retrouvé mutilé avec un sac plastique autour de la tête le 27 avril dernier dans l’océan. La voiture du couple avait elle été retrouvée le 5 mai. Son mari est lui toujours introuvable.
Laura Trappeniers et Marc Olbrechts vivaient depuis une quinzaine d’années sur l’île de Tenerife.
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Couple de Belges disparus à Tenerife
Mort de Laura Trappeniers et disparition de Marc Olbrechts: les suspects, originaires de Charleroi, se cachaient en Belgique depuis 2 mois.
Trois personnes ont été arrêtées en lien direct avec cette affaire troublante : deux en Belgique et une en Espagne.
Les trois suspects arrêtés sont tous de nationalité belge. Leur rôle dans l'affaire n'a pour l'instant pas été divulgué. Selon nos confrères de Het Laatste Nieuws, une "dispute pour de l'argent" serait à l'origine du "conflit". Deux des trois suspects auraient fui Tenerife lorsque le corps de Laura avait été retrouvé. Des suspects originaires de Charleroi, sans lien familial.
Les suspects originaires de Charleroi se cachaient depuis 2 mois
D'après nos informations, les arrestations des suspects en Belgique ont eu lieu dans le quartier de la Villette à Charleroi, derrière la gare centrale. Les deux suspects ont été hébergés par une connaissance après leur retour de Tenerife. Ils auraient reconnu auprès de leur logeur avoir séquestré, tué et dépecé le couple de retraités pour qu'ils ne soient pas retrouvés.
"S'agissant de la personne qui aurait hebergé le suspects en Belgique, elles pourraient faire l'objet de poursuites sur la base de l'article 339 du code pénal, qui incrimine le fait de receler des suspects de crimes. Bien évidemment, les choses étant plus complexes, il faudra analyser la situation afin de déterminer quel sort pourrait lui être réservé par la justice", explique Olivier Dupont, un avocat pénaliste.
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Trois personnes ont été arrêtées en lien direct avec cette affaire troublante : deux en Belgique et une en Espagne.
Les trois suspects arrêtés sont tous de nationalité belge. Leur rôle dans l'affaire n'a pour l'instant pas été divulgué. Selon nos confrères de Het Laatste Nieuws, une "dispute pour de l'argent" serait à l'origine du "conflit". Deux des trois suspects auraient fui Tenerife lorsque le corps de Laura avait été retrouvé. Des suspects originaires de Charleroi, sans lien familial.
Les suspects originaires de Charleroi se cachaient depuis 2 mois
D'après nos informations, les arrestations des suspects en Belgique ont eu lieu dans le quartier de la Villette à Charleroi, derrière la gare centrale. Les deux suspects ont été hébergés par une connaissance après leur retour de Tenerife. Ils auraient reconnu auprès de leur logeur avoir séquestré, tué et dépecé le couple de retraités pour qu'ils ne soient pas retrouvés.
"S'agissant de la personne qui aurait hebergé le suspects en Belgique, elles pourraient faire l'objet de poursuites sur la base de l'article 339 du code pénal, qui incrimine le fait de receler des suspects de crimes. Bien évidemment, les choses étant plus complexes, il faudra analyser la situation afin de déterminer quel sort pourrait lui être réservé par la justice", explique Olivier Dupont, un avocat pénaliste.
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Re: Affaires récentes
234578ŦSourisverte a écrit:
La troisième personne arrêtée en Espagne a la nationalité belge. On ne sait pas encore clairement quel rôle chacun aurait joué. Pour l’instant, de ce que l’on sait, le mobile des faits concernerait un litige commercial et financier en Espagne
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J'ai pourtant lu ailleurs qu'il avait la nationalité Italienne.
Couple de Belges disparus à Tenerife
Trois hommes ont été arrêtés jeudi. L’un a été arrêté à Tenerife, pendant que l’on mettait la main sur les deux autres sur le sol belge, à Mons.
Il semblerait que les deux hommes arrêtés en Belgique soient un père et son fils. Ils seraient d’origine belgo-italienne. Ils ont été entendus par un juge d’instruction et placés en détention.
Deux corps dans une Clio
Nous avons interrogé l’avocat du suspect, Me Cochez. Son client nie toute implication. Il s’agirait de P.A., un ancien restaurateur de Mons qui a rouvert un resto italien à Tenerife.
Les deux hommes – père et fils – pourraient être extradés vers l’Espagne, où le meurtre a été commis, afin d’être rendus aux autorités judiciaires espagnoles et être jugés dans le pays. Mais le restaurateur Montois ne l’entend pas de cette oreille et son avocat s’y opposera.
Selon nos confrères, P.A. est entré dans le collimateur des enquêteurs notamment parce que sa voiture, une Renault Clio, aurait été utilisée pour transporter les corps du couple. Quelqu’un serait sorti de la maison de Marc et Laura avec un grand sac contenant deux cadavres. Cette personne et peut-être une deuxième ont ensuite chargé les cadavres dans une Renault Clio, après quoi le duo a pris la route. Les corps auraient ensuite été transférés dans une autre voiture. « Mon client, qui était jusqu’à récemment propriétaire d’un restaurant à Tenerife, avait en effet une résidence proche de celle du couple assassiné. Il connaissait ces personnes, car tout le monde se connaît là-bas. Mais il n’y avait certainement aucun problème entre le couple et mon client », explique Me Cochez. « Mon client est un travailleur indépendant acharné qui n’a pas de casier judiciaire, ni même d’antécédents juridiques. Il est étrange qu’une telle personne commette soudainement un double meurtre ».
L’avocat évoque une « immo-mafia » libanaise et anglaise qui pousserait les propriétaires à Tenerife de vendre leur bien à bas prix, à grand renfort de pression et de menaces. « Ce serait plutôt de côté là qu’il faudrait creuser. Mon client a 44 ans, sans antécédent judiciaire, il n’a pas le profil à commettre ce genre de faits », poursuit-il.
La chambre du conseil et la chambre des mises en accusation devront décider si les deux hommes seront extradés vers l’Espagne, la première audience a été fixée au 4 juillet.
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Il semblerait que les deux hommes arrêtés en Belgique soient un père et son fils. Ils seraient d’origine belgo-italienne. Ils ont été entendus par un juge d’instruction et placés en détention.
Deux corps dans une Clio
Nous avons interrogé l’avocat du suspect, Me Cochez. Son client nie toute implication. Il s’agirait de P.A., un ancien restaurateur de Mons qui a rouvert un resto italien à Tenerife.
Les deux hommes – père et fils – pourraient être extradés vers l’Espagne, où le meurtre a été commis, afin d’être rendus aux autorités judiciaires espagnoles et être jugés dans le pays. Mais le restaurateur Montois ne l’entend pas de cette oreille et son avocat s’y opposera.
Selon nos confrères, P.A. est entré dans le collimateur des enquêteurs notamment parce que sa voiture, une Renault Clio, aurait été utilisée pour transporter les corps du couple. Quelqu’un serait sorti de la maison de Marc et Laura avec un grand sac contenant deux cadavres. Cette personne et peut-être une deuxième ont ensuite chargé les cadavres dans une Renault Clio, après quoi le duo a pris la route. Les corps auraient ensuite été transférés dans une autre voiture. « Mon client, qui était jusqu’à récemment propriétaire d’un restaurant à Tenerife, avait en effet une résidence proche de celle du couple assassiné. Il connaissait ces personnes, car tout le monde se connaît là-bas. Mais il n’y avait certainement aucun problème entre le couple et mon client », explique Me Cochez. « Mon client est un travailleur indépendant acharné qui n’a pas de casier judiciaire, ni même d’antécédents juridiques. Il est étrange qu’une telle personne commette soudainement un double meurtre ».
L’avocat évoque une « immo-mafia » libanaise et anglaise qui pousserait les propriétaires à Tenerife de vendre leur bien à bas prix, à grand renfort de pression et de menaces. « Ce serait plutôt de côté là qu’il faudrait creuser. Mon client a 44 ans, sans antécédent judiciaire, il n’a pas le profil à commettre ce genre de faits », poursuit-il.
La chambre du conseil et la chambre des mises en accusation devront décider si les deux hommes seront extradés vers l’Espagne, la première audience a été fixée au 4 juillet.
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