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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Affaires récentes
Peut être te souviens tu de ce visage reconstitué sur l'appel à témoins de celle qu'on avait à l'époque appelée "l'inconnue du Frasnois":201763ŦTivier a écrit:Bonjour,
Hier j'ai regardé la rediffusion du FELA sur l'assassinat de Mihaela Miloiu. Je ne connaissais pas cette affaire pour laquelle Alexandre Verdure a été condamné en première instance à 20 ans puis 30 ans en appel.
...
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Quand on a retrouvé son corps, on a cru un moment que c'était celui de Narumi.
Re: Affaires récentes
201834ŦKassandra88 a écrit:Peut être te souviens tu de ce visage reconstitué sur l'appel à témoins de celle qu'on avait à l'époque appelée "l'inconnue du Frasnois":201763ŦTivier a écrit:Bonjour,
Hier j'ai regardé la rediffusion du FELA sur l'assassinat de Mihaela Miloiu. Je ne connaissais pas cette affaire pour laquelle Alexandre Verdure a été condamné en première instance à 20 ans puis 30 ans en appel.
...
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Quand on a retrouvé son corps, on a cru un moment que c'était celui de Narumi.
Non je ne m'en souviens pas. Mais en effet le FELA précise au tout début qu'il a été supposé que cela puisse être Narumi.
Tivier
Re: Affaires récentes
Le Fela sur Verdure est mon préféré de cette saison, à égalité avec celui sur Koskinas qui va bientôt sortir.
Surtout qu'il y aura bien 10 procès plus intéressants lors de l'année à venir.
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Procès de Samire L. du 9 au 17 janvier 2024.
Les dates de celui de Cyril Elbaz vont pas tarder à tomber.
Le ND fidèle à ses codes de conduite : s'inspire totalement du dernier magazine de l'HDC autant dans le choix des procès que pour leurs descriptions. Sauf que l'HDC met ne précise pas 2024, ce qui discrédite le ND qui met quand même Monique Olivier.
Surtout qu'il y aura bien 10 procès plus intéressants lors de l'année à venir.
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Procès de Samire L. du 9 au 17 janvier 2024.
Les dates de celui de Cyril Elbaz vont pas tarder à tomber.
Association d'Aide aux Victimes des Affaires Non Élucidées
Carte des affaires non élucidées francophones
Manor
Re: Affaires récentes
L’État belge attaqué en justice par les parents de Julie Van Espen: le Collège des cours et tribunaux soutient l’initiative.
La famille de la jeune femme violée et assassinée en 2019 a cité à comparaitre l’Etat belge estimant que Julie Van Espen serait toujours en vie si la Justice avait fonctionné comme il se doit. Les proches de Julie Van Espen ont également annoncé vendredi le lancement du projet “Mission Julie/Mission Justice” et visant à trouver des solutions aux dysfonctionnements de la Justice.
Julie Van Espen avait été violée et tuée par Steve Bakelmans, un homme déjà condamné à deux reprises pour viol. Ce dernier a été reconnu coupable des faits fin 2021 par la cours d’assises d’Anvers et condamné à la réclusion à perpétuité.
L’assassinat de la jeune femme avait provoqué une importante vague d’émotions et d’indignation car Steve Bakelmans aurait dû se trouver derrière les barreaux au moment des faits. Deux ans auparavant, en 2017, il avait en effet été condamné par le tribunal correctionnel d’Anvers à une peine de quatre ans de prison pour des faits de viols. Steve Bakelmans était en outre en état de récidive puisqu’il avait déjà été condamné pour viol en 2004. Mais il avait interjeté appel de sa condamnation de 2017 et dans l’attente d’un jugement en appel, qui n’était toujours pas intervenu le 4 mai 2019, Steve Bakelmans avait été laissé en liberté.
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La famille de la jeune femme violée et assassinée en 2019 a cité à comparaitre l’Etat belge estimant que Julie Van Espen serait toujours en vie si la Justice avait fonctionné comme il se doit. Les proches de Julie Van Espen ont également annoncé vendredi le lancement du projet “Mission Julie/Mission Justice” et visant à trouver des solutions aux dysfonctionnements de la Justice.
Julie Van Espen avait été violée et tuée par Steve Bakelmans, un homme déjà condamné à deux reprises pour viol. Ce dernier a été reconnu coupable des faits fin 2021 par la cours d’assises d’Anvers et condamné à la réclusion à perpétuité.
L’assassinat de la jeune femme avait provoqué une importante vague d’émotions et d’indignation car Steve Bakelmans aurait dû se trouver derrière les barreaux au moment des faits. Deux ans auparavant, en 2017, il avait en effet été condamné par le tribunal correctionnel d’Anvers à une peine de quatre ans de prison pour des faits de viols. Steve Bakelmans était en outre en état de récidive puisqu’il avait déjà été condamné pour viol en 2004. Mais il avait interjeté appel de sa condamnation de 2017 et dans l’attente d’un jugement en appel, qui n’était toujours pas intervenu le 4 mai 2019, Steve Bakelmans avait été laissé en liberté.
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Francis Evrard
Bonjour,
Je pense la même chose, cela me fait penser au vio°°°° de la Sambre. On n'aurait pas dû lui laisser changer de nom.
Bien cordialement,
Je pense la même chose, cela me fait penser au vio°°°° de la Sambre. On n'aurait pas dû lui laisser changer de nom.
Bien cordialement,
Fleur_genealogiste
Re: Affaires récentes
Bonjour,
Et de deux bonnes nouvelles de plus pour aujourd'hui :
Pour Madison Collot on pouvait se douter que c'était un familier vu l'absence d'appel à témoins :
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INFO LE PARISIEN. Le corps de Madison Collot, 24 ans, a été découvert mi-octobre gisant dans un ruisseau de la Marne. Déjà connu pour des signalements de violences conjugales, notamment sur Madison en septembre dernier, son ancien compagnon a été placé en garde à vue et doit être mis en examen ce jeudi.
Son visage n’était plus qu’une plaie. Lorsque sa dépouille est découverte le 15 octobre dernier dans un ruisseau de Matignicourt-Goncourt (Marne) à quelques kilomètres de Saint-Dizier (Haute-Marne), Madison Collot présente de nombreuses traces de violences qui laissent peu de doutes sur l’horreur des dernières heures qu’elle a vécues. Interpellé et placé en garde à vue mardi, l’ex-compagnon de cette mère de famille de 24 ans a été présenté à un juge d’instruction et doit être mis en examen ce jeudi, d’après nos informations confirmées par François Schneider, procureur de la République de Reims.
Le 11 octobre dernier, Madison Collot, maman d’un petit garçon de 2 ans, disparaît. Ses proches s’inquiètent. La jeune femme, qui a des attaches à Saint-Dizier (Haute-Marne) où elle a été vue pour la dernière fois et en Marne, ne donne plus de nouvelles. « Le jour de sa disparition la victime devait nettoyer son appartement pour rendre ses clés à son ex compagnon », précise une source proche du dossier.
Déchaînement de violence
Quatre jours plus tard, un jeune chasseur tombe sur le corps meurtri de Madison. Elle a subi un déchaînement de violence. Son visage est marqué par quinze plaies, sa mâchoire ainsi que son nez sont fracturés, et, selon nos informations, la victime souffre d’un traumatisme crânio-faciale. L’autopsie de la dépouille confirme son identité.
Un peu plus d’un mois plus tard, l’information judiciaire ouverte pour enlèvement, séquestration et homicide volontaire porte ses fruits et un homme est placé en garde à vue. Et il est loin d’être un inconnu, ni de la jeune femme, ni de la justice. D’abord, il est l’ancien compagnon de Madison. Cette dernière l’avait mis en cause en septembre 2023 pour des violences intrafamiliales qui auraient débuté en juillet, nous indique une source proche du dossier. Une autre ancienne conjointe aurait été victime de violences similaires en décembre 2022.
Face aux enquêteurs, il nie
Téléphonie, vidéosurveillance, « éléments techniques »… Les enquêteurs tirent les fils et acquièrent la conviction que ce suspect est l’auteur des violences qui ont mené au décès de la jeune mère. Placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Reims, le mis en cause « garde le silence », « ne reconnaît rien ». Pas plus que face au juge d’instruction qui lui oppose tous ces éléments de preuves, notamment ces empreintes digitales qui l’ont confondu ainsi que les incohérences sur son emploi du temps qu’il refuse d’expliquer.
L’homme doit être mis en examen ce jeudi, nous indique le procureur de la République de Reims, qui a requis son placement en détention provisoire.
Et un suspect a avoué avoir enterré le corps d'Hélène Buoniconti, disparue en 2017.
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Le corps d’Hélène Buoniconti, disparue depuis juin 2017, pourrait enfin avoir été retrouvé. Un proche de son mari a expliqué aux enquêteurs l’avoir aidé à dissimuler la dépouille de cette mère de famille. Interpellé en Corse, l’époux a été placé en garde à vue.
Il aura fallu bien des années pour que cette affaire trouve une issue. Plus de six ans après la disparition d’Hélène Buoniconti, une mère de famille de 38 ans, à Sournia (Pyrénées-Orientales), son mari a été dénoncé par l’un de ses proches. Les aveux de cet homme ont mené à la découverte d’ossements et au placement en garde à vue de l’époux de la victime, selon des sources proches du dossier, confirmant une information de RTL.
Le 27 juin 2017, la famille et le mari d’Hélène Buoniconti signalent la disparition très inquiétante de cette mère de famille. Celle-ci, selon un avis de recherche de l’association Assistance et Recherche de Personnes Disparues (ARPD), a quitté sa maison, sans ses médicaments. La trentenaire pourrait se trouver en Andalousie (Espagne), selon sa famille. Une information judiciaire est ouverte par le parquet de Perpignan.
Les soupçons des enfants de la victime
À l’époque, le mari qui se dit inquiet, explique aux enquêteurs que son épouse a quitté « volontairement » la maison à la suite d’une dispute. Elle serait montée dans la voiture d’un inconnu, ajoute-t-il. Mais l’enquête stagne, les recherches ne portent pas leurs fruits et le dossier est finalement classé sans suite par le parquet.
Toutes ces années, le destin d’Hélène Buoniconti reste mystérieux. Jusqu’en 2022. Placés par les services sociaux, les enfants du couple évoquent alors « l’hypothèse d’un drame dont le père pourrait être l’auteur », poursuit une source proche du dossier. Une nouvelle enquête ne donne rien mais le parquet ne baisse pour autant pas les bras : une information judiciaire pour meurtre est confiée à un juge d’instruction.
Aveux, corps retrouvé et garde à vue du mari
C’est donc à la faveur de ces nouvelles investigations que l’enquête s’est accélérée en cette mi-novembre. Lundi, deux hommes, des proches de l’époux, sont placés en garde à vue dans l’Hérault. Face aux gendarmes, l’un d’eux déballe : c’est le mari d’Hélène qui aurait tué son épouse, et il l’aurait aidé à dissimuler le corps. L’ami « indique aux enquêteurs le lieu d’enfouissement de la victime », détaille une source proche du dossier. Sur place, les gendarmes découvrent effectivement des restes enterrés.
Dans le même temps, les enquêteurs localisent l’époux qui est interpellé en Corse et placé en garde à vue mardi. Des expertises médico-légales doivent désormais confirmer l’identité du corps retrouvé et permettront peut-être de mettre au jour les circonstances du décès de la victime.
Et de deux bonnes nouvelles de plus pour aujourd'hui :
Pour Madison Collot on pouvait se douter que c'était un familier vu l'absence d'appel à témoins :
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INFO LE PARISIEN. Le corps de Madison Collot, 24 ans, a été découvert mi-octobre gisant dans un ruisseau de la Marne. Déjà connu pour des signalements de violences conjugales, notamment sur Madison en septembre dernier, son ancien compagnon a été placé en garde à vue et doit être mis en examen ce jeudi.
Son visage n’était plus qu’une plaie. Lorsque sa dépouille est découverte le 15 octobre dernier dans un ruisseau de Matignicourt-Goncourt (Marne) à quelques kilomètres de Saint-Dizier (Haute-Marne), Madison Collot présente de nombreuses traces de violences qui laissent peu de doutes sur l’horreur des dernières heures qu’elle a vécues. Interpellé et placé en garde à vue mardi, l’ex-compagnon de cette mère de famille de 24 ans a été présenté à un juge d’instruction et doit être mis en examen ce jeudi, d’après nos informations confirmées par François Schneider, procureur de la République de Reims.
Le 11 octobre dernier, Madison Collot, maman d’un petit garçon de 2 ans, disparaît. Ses proches s’inquiètent. La jeune femme, qui a des attaches à Saint-Dizier (Haute-Marne) où elle a été vue pour la dernière fois et en Marne, ne donne plus de nouvelles. « Le jour de sa disparition la victime devait nettoyer son appartement pour rendre ses clés à son ex compagnon », précise une source proche du dossier.
Déchaînement de violence
Quatre jours plus tard, un jeune chasseur tombe sur le corps meurtri de Madison. Elle a subi un déchaînement de violence. Son visage est marqué par quinze plaies, sa mâchoire ainsi que son nez sont fracturés, et, selon nos informations, la victime souffre d’un traumatisme crânio-faciale. L’autopsie de la dépouille confirme son identité.
Un peu plus d’un mois plus tard, l’information judiciaire ouverte pour enlèvement, séquestration et homicide volontaire porte ses fruits et un homme est placé en garde à vue. Et il est loin d’être un inconnu, ni de la jeune femme, ni de la justice. D’abord, il est l’ancien compagnon de Madison. Cette dernière l’avait mis en cause en septembre 2023 pour des violences intrafamiliales qui auraient débuté en juillet, nous indique une source proche du dossier. Une autre ancienne conjointe aurait été victime de violences similaires en décembre 2022.
Face aux enquêteurs, il nie
Téléphonie, vidéosurveillance, « éléments techniques »… Les enquêteurs tirent les fils et acquièrent la conviction que ce suspect est l’auteur des violences qui ont mené au décès de la jeune mère. Placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Reims, le mis en cause « garde le silence », « ne reconnaît rien ». Pas plus que face au juge d’instruction qui lui oppose tous ces éléments de preuves, notamment ces empreintes digitales qui l’ont confondu ainsi que les incohérences sur son emploi du temps qu’il refuse d’expliquer.
L’homme doit être mis en examen ce jeudi, nous indique le procureur de la République de Reims, qui a requis son placement en détention provisoire.
Et un suspect a avoué avoir enterré le corps d'Hélène Buoniconti, disparue en 2017.
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Le corps d’Hélène Buoniconti, disparue depuis juin 2017, pourrait enfin avoir été retrouvé. Un proche de son mari a expliqué aux enquêteurs l’avoir aidé à dissimuler la dépouille de cette mère de famille. Interpellé en Corse, l’époux a été placé en garde à vue.
Il aura fallu bien des années pour que cette affaire trouve une issue. Plus de six ans après la disparition d’Hélène Buoniconti, une mère de famille de 38 ans, à Sournia (Pyrénées-Orientales), son mari a été dénoncé par l’un de ses proches. Les aveux de cet homme ont mené à la découverte d’ossements et au placement en garde à vue de l’époux de la victime, selon des sources proches du dossier, confirmant une information de RTL.
Le 27 juin 2017, la famille et le mari d’Hélène Buoniconti signalent la disparition très inquiétante de cette mère de famille. Celle-ci, selon un avis de recherche de l’association Assistance et Recherche de Personnes Disparues (ARPD), a quitté sa maison, sans ses médicaments. La trentenaire pourrait se trouver en Andalousie (Espagne), selon sa famille. Une information judiciaire est ouverte par le parquet de Perpignan.
Les soupçons des enfants de la victime
À l’époque, le mari qui se dit inquiet, explique aux enquêteurs que son épouse a quitté « volontairement » la maison à la suite d’une dispute. Elle serait montée dans la voiture d’un inconnu, ajoute-t-il. Mais l’enquête stagne, les recherches ne portent pas leurs fruits et le dossier est finalement classé sans suite par le parquet.
Toutes ces années, le destin d’Hélène Buoniconti reste mystérieux. Jusqu’en 2022. Placés par les services sociaux, les enfants du couple évoquent alors « l’hypothèse d’un drame dont le père pourrait être l’auteur », poursuit une source proche du dossier. Une nouvelle enquête ne donne rien mais le parquet ne baisse pour autant pas les bras : une information judiciaire pour meurtre est confiée à un juge d’instruction.
Aveux, corps retrouvé et garde à vue du mari
C’est donc à la faveur de ces nouvelles investigations que l’enquête s’est accélérée en cette mi-novembre. Lundi, deux hommes, des proches de l’époux, sont placés en garde à vue dans l’Hérault. Face aux gendarmes, l’un d’eux déballe : c’est le mari d’Hélène qui aurait tué son épouse, et il l’aurait aidé à dissimuler le corps. L’ami « indique aux enquêteurs le lieu d’enfouissement de la victime », détaille une source proche du dossier. Sur place, les gendarmes découvrent effectivement des restes enterrés.
Dans le même temps, les enquêteurs localisent l’époux qui est interpellé en Corse et placé en garde à vue mardi. Des expertises médico-légales doivent désormais confirmer l’identité du corps retrouvé et permettront peut-être de mettre au jour les circonstances du décès de la victime.
Association d'Aide aux Victimes des Affaires Non Élucidées
Carte des affaires non élucidées francophones
Manor
meurtre des époux Muller
Je transfère ici les derniers posts sur l'affaire, vu qu'un homme vient d'avouer ce meurtre.
par Tristanduvar Hier à 18:59
Pendant des mois, les gendarmes se sont heurtés à cette scène de crime d’une rare violence découverte un soir de décembre 2019 dans un petit pavillon d’Izon (Gironde). Quatre ans après les meurtres brutaux de Jean-Claude Muller, 58 ans, et de son épouse Sylviane, 50 ans, l’enquête de la section de recherches de Bordeaux vient de faire un spectaculaire bond en avant. Selon des sources concordantes, confirmant une information de Sud Ouest, un suspect a été placé en garde à vue lundi 13 novembre par les gendarmes. Il a reconnu les faits en garde à vue et devait être présenté ce mercredi à un juge d’instruction en vue de mise en examen pour « assassinats ».
Ce suspect âgé de 53 ans a été identifié par les gendarmes grâce à des comparaisons ADN. Selon nos informations, l’empreinte génétique du suspect était en effet dans le dossier depuis plusieurs mois. L’ADN de ce quinquagénaire avait en effet été prélevé, comme celle de dizaines d’autres personnes, au cours de l’enquête. De nouvelles comparaisons avec des traces retrouvées sous les ongles de Sylviane Muller, effectuées à la demande des juges d’instruction, ont finalement permis de le confondre. « Ces investigations donnaient un résultat concluant en associant le nom d’un ancien voisin du couple Muller à l’ADN présent sous les ongles de l’épouse », explique la procureure de Bordeaux dans un communiqué de presse.
Longtemps, les gendarmes de la SR de Bordeaux ont cherché à comprendre, notamment dans le passé du couple, une explication à la violence du crime. Dans la chambre conjugale, lorsqu’ils arrivent sur place ce 15 décembre 2019, les enquêteurs découvrent ainsi une scène glaçante. Du sang a giclé sur les murs et le carrelage et a souillé le lit Jean-Claude et Sylviane. Pour ajouter à l’horreur, l’auteur semble s’être livré à une macabre mise en scène à connotation sexuelle. Jean-Claude Muller est découvert entièrement nu.
Son épouse gît face contre terre, vêtue d’une simple chemise de nuit. Surtout, l’auteur semble s’être acharné sur ses victimes, qui ont été touchées par plus d’une dizaine de coups de couteau dans la région du cœur. L’un et l’autre présentent les stigmates d’un égorgement. Sylviane a été rouée de coups au visage et son meurtrier semble s’être acharné sur elle avec une grande perversité. Les enquêteurs s’interrogeaient par ailleurs sur la commission de violences sexuelles commises avec un objet appartenant à la mère de famille. Le profil d’un auteur pervers a longtemps été étudié.
Une « frustration » générée par de potentiels sentiments amoureux pour Sylviane Muller
Selon nos informations, le suspect interpellé ce lundi matin en Gironde était inconnu de la justice. Né en 1970, son mobile interroge les enquêteurs. « Marié et père de famille au moment des faits, le mis en cause n’avait été la cible d’aucune suspicion dans les témoignages collectés par les enquêteurs, pas même celui de sa propre épouse et de ses enfants majeurs », note la procureure dans son communiqué.
Domicilié à proximité des époux Muller, le suspect entretenait, selon nos informations, des relations de voisinage cordiales avec le couple, sans pour autant être un intime. Il aurait toutefois nourri une « frustration » générée par de potentiels sentiments amoureux pour Sylviane Muller.
Selon un bon connaisseur du dossier, après l’identification génétique de cet homme au cours de l’été, les gendarmes ont étudié son profil de très près et constaté qu’il correspondait en de nombreux points au profil psychologique dressé au cours de l’enquête par les psychocriminologues du service central du renseignement criminel (SCRC).
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par Tristanduvar Hier à 18:59
Pendant des mois, les gendarmes se sont heurtés à cette scène de crime d’une rare violence découverte un soir de décembre 2019 dans un petit pavillon d’Izon (Gironde). Quatre ans après les meurtres brutaux de Jean-Claude Muller, 58 ans, et de son épouse Sylviane, 50 ans, l’enquête de la section de recherches de Bordeaux vient de faire un spectaculaire bond en avant. Selon des sources concordantes, confirmant une information de Sud Ouest, un suspect a été placé en garde à vue lundi 13 novembre par les gendarmes. Il a reconnu les faits en garde à vue et devait être présenté ce mercredi à un juge d’instruction en vue de mise en examen pour « assassinats ».
Ce suspect âgé de 53 ans a été identifié par les gendarmes grâce à des comparaisons ADN. Selon nos informations, l’empreinte génétique du suspect était en effet dans le dossier depuis plusieurs mois. L’ADN de ce quinquagénaire avait en effet été prélevé, comme celle de dizaines d’autres personnes, au cours de l’enquête. De nouvelles comparaisons avec des traces retrouvées sous les ongles de Sylviane Muller, effectuées à la demande des juges d’instruction, ont finalement permis de le confondre. « Ces investigations donnaient un résultat concluant en associant le nom d’un ancien voisin du couple Muller à l’ADN présent sous les ongles de l’épouse », explique la procureure de Bordeaux dans un communiqué de presse.
Longtemps, les gendarmes de la SR de Bordeaux ont cherché à comprendre, notamment dans le passé du couple, une explication à la violence du crime. Dans la chambre conjugale, lorsqu’ils arrivent sur place ce 15 décembre 2019, les enquêteurs découvrent ainsi une scène glaçante. Du sang a giclé sur les murs et le carrelage et a souillé le lit Jean-Claude et Sylviane. Pour ajouter à l’horreur, l’auteur semble s’être livré à une macabre mise en scène à connotation sexuelle. Jean-Claude Muller est découvert entièrement nu.
Son épouse gît face contre terre, vêtue d’une simple chemise de nuit. Surtout, l’auteur semble s’être acharné sur ses victimes, qui ont été touchées par plus d’une dizaine de coups de couteau dans la région du cœur. L’un et l’autre présentent les stigmates d’un égorgement. Sylviane a été rouée de coups au visage et son meurtrier semble s’être acharné sur elle avec une grande perversité. Les enquêteurs s’interrogeaient par ailleurs sur la commission de violences sexuelles commises avec un objet appartenant à la mère de famille. Le profil d’un auteur pervers a longtemps été étudié.
Une « frustration » générée par de potentiels sentiments amoureux pour Sylviane Muller
Selon nos informations, le suspect interpellé ce lundi matin en Gironde était inconnu de la justice. Né en 1970, son mobile interroge les enquêteurs. « Marié et père de famille au moment des faits, le mis en cause n’avait été la cible d’aucune suspicion dans les témoignages collectés par les enquêteurs, pas même celui de sa propre épouse et de ses enfants majeurs », note la procureure dans son communiqué.
Domicilié à proximité des époux Muller, le suspect entretenait, selon nos informations, des relations de voisinage cordiales avec le couple, sans pour autant être un intime. Il aurait toutefois nourri une « frustration » générée par de potentiels sentiments amoureux pour Sylviane Muller.
Selon un bon connaisseur du dossier, après l’identification génétique de cet homme au cours de l’été, les gendarmes ont étudié son profil de très près et constaté qu’il correspondait en de nombreux points au profil psychologique dressé au cours de l’enquête par les psychocriminologues du service central du renseignement criminel (SCRC).
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meurtre des époux Muller
par ruth Aujourd'hui à 00:15
ATTENTION ! Contenu difficile
Le témoignage des filles des époux Muller, il y a un an.
C'est l'une d'elles qui les a trouvés décédés. C'est juste atroce.
Du coup, c'est une affaire élucidée, à présent.
Ce n'était pas gagné.
Je leur souhaite beaucoup de force et d'avoir du soutien.
ATTENTION ! Contenu difficile
Le témoignage des filles des époux Muller, il y a un an.
C'est l'une d'elles qui les a trouvés décédés. C'est juste atroce.
Du coup, c'est une affaire élucidée, à présent.
Ce n'était pas gagné.
Je leur souhaite beaucoup de force et d'avoir du soutien.
meurtre des époux Muller
par Lisetoct Aujourd'hui à 05:13
« Marié et père de famille au moment des faits, le mis en cause n’avait été la cible d’aucune suspicion dans les témoignages collectés par les enquêteurs, pas même celui de sa propre épouse et de ses enfants majeurs », note la procureure dans son communiqué. Encore une fois c'est l'ADN qui a permis l'identification d'un meurtrier qui sinon aurait pu s'en tirer à bon compte . Merci aux enquêteurs et aux juges d'instruction .
« Marié et père de famille au moment des faits, le mis en cause n’avait été la cible d’aucune suspicion dans les témoignages collectés par les enquêteurs, pas même celui de sa propre épouse et de ses enfants majeurs », note la procureure dans son communiqué. Encore une fois c'est l'ADN qui a permis l'identification d'un meurtrier qui sinon aurait pu s'en tirer à bon compte . Merci aux enquêteurs et aux juges d'instruction .
meurtre des époux Muller
par Tristanduvar Aujourd'hui à 17:35
Sacrée découverte dans les archives de France 3. Dans son reportage du 17 décembre 2019, tourné deux jours après la découverte des corps mutilés de Jean-Claude et Sylviane Muller à Izon (Gironde), la chaîne locale a interrogé sans le savoir l’assassin présumé : David Daouphars, le voisin d’en face !
La séquence est sidérante. Le quinquagénaire, bras croisés sur son pull bleu marine (capture ci-dessus), s’exprime face caméra comme si de rien n’était : « C’est le choc, c’est le choc… Parce que bon… On ne mangeait pas ensemble mais on se connaissait quand même un peu… ». Et il rajoute : « Ça fait tout bizarre quoi ». Un aplomb glaçant.
David Daouphars a été confondu par son ADN ainsi qu’une empreinte de chaussure laissée sur les lieux du crime. Il semblait éprouver une forte attirance pour Sylviane Muller.
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Le culot monstre du gadjo !
Sacrée découverte dans les archives de France 3. Dans son reportage du 17 décembre 2019, tourné deux jours après la découverte des corps mutilés de Jean-Claude et Sylviane Muller à Izon (Gironde), la chaîne locale a interrogé sans le savoir l’assassin présumé : David Daouphars, le voisin d’en face !
La séquence est sidérante. Le quinquagénaire, bras croisés sur son pull bleu marine (capture ci-dessus), s’exprime face caméra comme si de rien n’était : « C’est le choc, c’est le choc… Parce que bon… On ne mangeait pas ensemble mais on se connaissait quand même un peu… ». Et il rajoute : « Ça fait tout bizarre quoi ». Un aplomb glaçant.
David Daouphars a été confondu par son ADN ainsi qu’une empreinte de chaussure laissée sur les lieux du crime. Il semblait éprouver une forte attirance pour Sylviane Muller.
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Le culot monstre du gadjo !
Re: Affaires récentes
4 ans pour comparer l'adn retrouvé sous les ongles de Mme Muller avec tous les adn prélevés dans le cadre de l'enquête (les proches, les voisins, les relations notamment) et comme par hasard, c'est quand les filles des deux victimes remédiatisent l'affaire qu'étrangement elle se solutionne très vite ...
"La justice a déboursé plus de 500.000 euros pour financer les investigations et effectuer les tests salivaires d’un nombre important de personnes afin de confondre l’assassin des époux Muller."
Bah le mec habitait en face !!!
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"La justice a déboursé plus de 500.000 euros pour financer les investigations et effectuer les tests salivaires d’un nombre important de personnes afin de confondre l’assassin des époux Muller."
Bah le mec habitait en face !!!
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Sortcière
meurtre des époux Muller
Assassinat des époux Muller : l’étrange profil de David D., « le voisin d’en face » qui est passé aux aveux
INFO LE PARISIEN. Mis en examen mercredi pour le double assassinat de Jean-Claude et Sylviane Muller en décembre 2019, David D. habitait juste en face de ses victimes en Gironde. Un homme a priori au-dessus de tout soupçon, qui avait même accueilli l’une des filles Muller juste après la découverte des corps.
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Après quatre ans d’enquête, 400 auditions, des centaines de prélèvements ADN et plusieurs mesures de gardes à vue, les investigations se sont donc concentrées ces derniers mois sur le plus proche voisin de Sylviane et Jean-Claude Muller, sauvagement assassinés dans la nuit du 14 au 15 décembre 2019 dans leur pavillon d’Izon (Gironde). Homme a priori au-dessus de tout soupçon, David D., 53 ans, a fini par être confondu par un rapprochement génétique réalisé seulement au cours de l’été dernier.
Il a été mis en examen pour assassinats ce mercredi soir et placé en détention provisoire. Comme plusieurs centaines d’habitants d’Izon entendus par les enquêteurs ces dernières années, il avait été auditionné en septembre 2020 et avait dû se soumettre à un prélèvement salivaire. Trois ans plus tard, son ADN a fini par matcher avec l’empreinte génétique inconnue prélevée sous les ongles de Sylviane.
« Il habitait avec sa femme et ses deux garçons juste en face de chez mes parents, explique Natacha Muller, la fille aînée des époux Muller. La distance entre les deux maisons est vraiment d’une dizaine de mètres, elles sont situées de part et d’autre de la route de Saint-Sulpice. Pendant toutes ces années d’interrogations, nous n’avions jamais eu de soupçons à son sujet. Ces dernières heures, je me suis souvenue qu’après la découverte des corps de mes parents, lui et sa femme m’avaient même accueillie quelques minutes le temps que je passe aux toilettes. C’est invraisemblable… »
Selon Natacha Muller, David D. et son ex-épouse (le couple a divorcé en 2022) étaient installés à Izon avant l’arrivée de la famille Muller. « Nous avions emménagé en 2005 et eux étaient déjà là, se souvient la jeune femme. Les relations étaient courtoises, on se disait bonjour bonsoir, mais cela n’allait jamais plus loin. Je n’ai aucun souvenir par exemple de les avoir vus venir à la maison chez mes parents et réciproquement, il me semble que mes parents n’ont jamais été invités chez eux. En fait, le seul lien véritable ces dernières années, c’est lorsque ma mère, qui était éleveuse de bouledogues, leur avait trouvé un labrador… »
Les corps positionnés « de manière à simuler un acte sexuel »
Mais comment alors expliquer ce déchaînement de violence survenu dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 décembre 2019 ? Jean-Claude Muller, 58 ans, et son épouse Sylviane, 50 ans, avaient été visés par plus d’une dizaine de coups de couteau dans la région du cœur et présentaient, l’un comme l’autre, les stigmates d’un égorgement. De toute évidence, Sylviane avait été rouée de coups au visage, et son meurtrier semblait s’être acharné sur elle avec une grande perversité.
L’un de ses seins portait la trace d’un début de mutilation et elle aurait également subi une pénétration avec un objet pouvant être le babyphone dont Jean-Claude et Sylviane se servaient lorsqu’ils avaient la garde de leur petit-fils. Les corps des victimes, retrouvés dénudés dans leur chambre à coucher, étaient positionnés « de manière à simuler un acte sexuel », selon une source proche de l’enquête. Jean-Claude Muller était allongé sur le dos, les jambes à l’extérieur du lit. Sa femme, Sylviane, 50 ans, gisait face contre terre, vêtue d’une chemise de nuit. Son corps sanguinolent semblait avoir été déplacé de quelques mètres d’un côté à l’autre du lit.
Vengeance par dépit ?
Interpellé lundi et placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de Bordeaux, David D., agent de quai dans une entreprise de logistique, se serait d’abord montré extrêmement calme et maître de ses émotions en dépit des éléments matériels soumis par les enquêteurs. En dehors de son empreinte génétique prélevée sous les ongles de Sylviane Muller, une empreinte de chaussure correspondant à ses caractéristiques physiques aurait également été remarquée.
Et c’est seulement lors de la seconde partie de la garde à vue, entre mardi et mercredi, que le suspect aurait fini par passer aux aveux mais sans s’expliquer sur les raisons de son passage à l’acte. Lors de son interrogatoire de première comparution devant le juge d’instruction, il aurait renouvelé ses aveux. Selon nos informations, son possible mobile serait lié à des sentiments amoureux et/ou un désir sexuel devenu obsessionnel à l’égard de Sylviane Muller, couplé à une terrible frustration.
L’ex-épouse et l’un des deux fils de David D. ont eux-mêmes été placés en garde à vue lundi avant d’être laissés libres en fin de journée. Ni l’un ni l’autre n’auraient eu de soupçons à son encontre. Les deux époux ont toutefois divorcé en 2022 et ont quitté leur maison d’Izon la même année.
« Pour les filles des époux Muller, ce possible dénouement constitue un immense soulagement, expose leur avocat Me Benoît Ducos-Ader, en binôme avec Me Arnaud Dupin. Elles ont enfin un début de réponse et la possibilité de poursuivre leur travail de deuil. Mais il y a aussi chez elles une terrible incompréhension face au profil de ce voisin a priori discret et sans grand relief qui, au milieu de la nuit, n’aurait eu que quelques pas à faire pour pénétrer dans la maison et assassiner leurs parents ».
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INFO LE PARISIEN. Mis en examen mercredi pour le double assassinat de Jean-Claude et Sylviane Muller en décembre 2019, David D. habitait juste en face de ses victimes en Gironde. Un homme a priori au-dessus de tout soupçon, qui avait même accueilli l’une des filles Muller juste après la découverte des corps.
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Après quatre ans d’enquête, 400 auditions, des centaines de prélèvements ADN et plusieurs mesures de gardes à vue, les investigations se sont donc concentrées ces derniers mois sur le plus proche voisin de Sylviane et Jean-Claude Muller, sauvagement assassinés dans la nuit du 14 au 15 décembre 2019 dans leur pavillon d’Izon (Gironde). Homme a priori au-dessus de tout soupçon, David D., 53 ans, a fini par être confondu par un rapprochement génétique réalisé seulement au cours de l’été dernier.
Il a été mis en examen pour assassinats ce mercredi soir et placé en détention provisoire. Comme plusieurs centaines d’habitants d’Izon entendus par les enquêteurs ces dernières années, il avait été auditionné en septembre 2020 et avait dû se soumettre à un prélèvement salivaire. Trois ans plus tard, son ADN a fini par matcher avec l’empreinte génétique inconnue prélevée sous les ongles de Sylviane.
« Il habitait avec sa femme et ses deux garçons juste en face de chez mes parents, explique Natacha Muller, la fille aînée des époux Muller. La distance entre les deux maisons est vraiment d’une dizaine de mètres, elles sont situées de part et d’autre de la route de Saint-Sulpice. Pendant toutes ces années d’interrogations, nous n’avions jamais eu de soupçons à son sujet. Ces dernières heures, je me suis souvenue qu’après la découverte des corps de mes parents, lui et sa femme m’avaient même accueillie quelques minutes le temps que je passe aux toilettes. C’est invraisemblable… »
Selon Natacha Muller, David D. et son ex-épouse (le couple a divorcé en 2022) étaient installés à Izon avant l’arrivée de la famille Muller. « Nous avions emménagé en 2005 et eux étaient déjà là, se souvient la jeune femme. Les relations étaient courtoises, on se disait bonjour bonsoir, mais cela n’allait jamais plus loin. Je n’ai aucun souvenir par exemple de les avoir vus venir à la maison chez mes parents et réciproquement, il me semble que mes parents n’ont jamais été invités chez eux. En fait, le seul lien véritable ces dernières années, c’est lorsque ma mère, qui était éleveuse de bouledogues, leur avait trouvé un labrador… »
Les corps positionnés « de manière à simuler un acte sexuel »
Mais comment alors expliquer ce déchaînement de violence survenu dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 décembre 2019 ? Jean-Claude Muller, 58 ans, et son épouse Sylviane, 50 ans, avaient été visés par plus d’une dizaine de coups de couteau dans la région du cœur et présentaient, l’un comme l’autre, les stigmates d’un égorgement. De toute évidence, Sylviane avait été rouée de coups au visage, et son meurtrier semblait s’être acharné sur elle avec une grande perversité.
L’un de ses seins portait la trace d’un début de mutilation et elle aurait également subi une pénétration avec un objet pouvant être le babyphone dont Jean-Claude et Sylviane se servaient lorsqu’ils avaient la garde de leur petit-fils. Les corps des victimes, retrouvés dénudés dans leur chambre à coucher, étaient positionnés « de manière à simuler un acte sexuel », selon une source proche de l’enquête. Jean-Claude Muller était allongé sur le dos, les jambes à l’extérieur du lit. Sa femme, Sylviane, 50 ans, gisait face contre terre, vêtue d’une chemise de nuit. Son corps sanguinolent semblait avoir été déplacé de quelques mètres d’un côté à l’autre du lit.
Vengeance par dépit ?
Interpellé lundi et placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de Bordeaux, David D., agent de quai dans une entreprise de logistique, se serait d’abord montré extrêmement calme et maître de ses émotions en dépit des éléments matériels soumis par les enquêteurs. En dehors de son empreinte génétique prélevée sous les ongles de Sylviane Muller, une empreinte de chaussure correspondant à ses caractéristiques physiques aurait également été remarquée.
Et c’est seulement lors de la seconde partie de la garde à vue, entre mardi et mercredi, que le suspect aurait fini par passer aux aveux mais sans s’expliquer sur les raisons de son passage à l’acte. Lors de son interrogatoire de première comparution devant le juge d’instruction, il aurait renouvelé ses aveux. Selon nos informations, son possible mobile serait lié à des sentiments amoureux et/ou un désir sexuel devenu obsessionnel à l’égard de Sylviane Muller, couplé à une terrible frustration.
L’ex-épouse et l’un des deux fils de David D. ont eux-mêmes été placés en garde à vue lundi avant d’être laissés libres en fin de journée. Ni l’un ni l’autre n’auraient eu de soupçons à son encontre. Les deux époux ont toutefois divorcé en 2022 et ont quitté leur maison d’Izon la même année.
« Pour les filles des époux Muller, ce possible dénouement constitue un immense soulagement, expose leur avocat Me Benoît Ducos-Ader, en binôme avec Me Arnaud Dupin. Elles ont enfin un début de réponse et la possibilité de poursuivre leur travail de deuil. Mais il y a aussi chez elles une terrible incompréhension face au profil de ce voisin a priori discret et sans grand relief qui, au milieu de la nuit, n’aurait eu que quelques pas à faire pour pénétrer dans la maison et assassiner leurs parents ».
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meurtre des époux Muller
204267ŦSortcière a écrit:4 ans pour comparer l'adn retrouvé sous les ongles de Mme Muller avec tous les adn prélevés dans le cadre de l'enquête (les proches, les voisins, les relations notamment) et comme par hasard, c'est quand les filles des deux victimes remédiatisent l'affaire qu'étrangement elle se solutionne très vite ...
"La justice a déboursé plus de 500.000 euros pour financer les investigations et effectuer les tests salivaires d’un nombre important de personnes afin de confondre l’assassin des époux Muller."
Bah le mec habitait en face !!!
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Bonjour Sortcière,
Effectivement, comment expliquer que cela a été aussi long.
Ce type au profil lisse aurait pu récidiver.
Une fois de plus, un clivage parfait.
Re: Affaires récentes
204246ŦKassandra88 a écrit:
Le culot monstre du gadjo !
C'est très effrayant la maîtrise d'eux mêmes qu'ont certains assassins.
On lui aurait donné le bon dieu sans confession....
Comme quoi il ne faut pas se fier à ses impressions ou son feeling dans ce domaine, c'est bien trop subjectif, il faut tjs s'en tenir à une réflexion froide, logique, rationnelle, basée sur les faits quand il y en a, ou sur le raisonnement pur quand il n'y en pas, et bannir autant que possible ce qu'il est à la mode actuellement de nommer ressenti...
L'enfer, c'est les autres.
Electra
Re: Affaires récentes
204246ŦKassandra88 a écrit: par Tristanduvar Aujourd'hui à 17:35
Sacrée découverte dans les archives de France 3. Dans son reportage du 17 décembre 2019, tourné deux jours après la découverte des corps mutilés de Jean-Claude et Sylviane Muller à Izon (Gironde), la chaîne locale a interrogé sans le savoir l’assassin présumé : David Daouphars, le voisin d’en face !
La séquence est sidérante. Le quinquagénaire, bras croisés sur son pull bleu marine (capture ci-dessus), s’exprime face caméra comme si de rien n’était : « C’est le choc, c’est le choc… Parce que bon… On ne mangeait pas ensemble mais on se connaissait quand même un peu… ». Et il rajoute : « Ça fait tout bizarre quoi ». Un aplomb glaçant.
David Daouphars a été confondu par son ADN ainsi qu’une empreinte de chaussure laissée sur les lieux du crime. Il semblait éprouver une forte attirance pour Sylviane Muller.
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Le culot monstre du gadjo !
Monsieur Tout-Le-Monde
Mais, où était sa femme si le crime a été commis
en pleine nuit ? Absente au moment des faits ou...
Pareil : y-a-t-il un lien direct ou indirect avec le divorce et le déménagement ?
C'est purement subjectif, mais les gestes qu'il fait avec ses mains en disant "On mangeait pas ensemble" me mettent mal à l'aise.
Dernière édition par ruth le Ven 17 Nov 2023 - 11:35, édité 1 fois
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires récentes
Je suis étonnée aussi qu'il n'ait été mis en examen "que" pour double assassinat.
Vu la description des faits, pourquoi ne pas le poursuivre également pour "actes de torture et de barbarie", une qualification sexuelle ?
Ça viendra peut-être après.
Vu la description des faits, pourquoi ne pas le poursuivre également pour "actes de torture et de barbarie", une qualification sexuelle ?
Ça viendra peut-être après.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires récentes
204370ŦElectra a écrit:204246ŦKassandra88 a écrit:
Le culot monstre du gadjo !
C'est très effrayant la maîtrise d'eux mêmes qu'ont certains assassins.
On lui aurait donné le bon dieu sans confession....
Comme quoi il ne faut pas se fier à ses impressions ou son feeling dans ce domaine, c'est bien trop subjectif, il faut tjs s'en tenir à une réflexion froide, logique, rationnelle, basée sur les faits quand il y en a, ou sur le raisonnement pur quand il n'y en pas, et bannir autant que possible ce qu'il est à la mode actuellement de nommer ressenti...
Bonjour Electra,
C'est un comportement que nous avons tous et qui se limite en général aux personnes que nous avons aperçues dans le cadre de l'enquête (les intervenants dans NE, les personnes qui prennent le micro en tant que voisin, témoin, famille ... ou au contraire qui préfèrent garder le silence).
Dans le cas de plusieurs affaires criminelles sur lesquelles nous nous sommes exprimés, le coupable présumé se trouvait parmi ces "mal perçus".
Par contre, si aucun n'est lié de près ou de loin à l'affaire, ces gens se retrouvent encore un peu plus sous le feu des projecteurs avec des détails de leur vie étalés au grand jour.
Par contre, on nous cache parfois l'identité de coupable rendant ainsi plus ardues des recherches les concernant (même si on cherchant un peu, on finit par trouver ) Je pense au prédateur des bois et à l'auteur présumé du meurtre de Sophie Narme appelé aussi le violeur de Mazan.
meurtre des époux Muller
« Ça fait tout bizarre » : ces tueurs qui s’étaient répandus dans les médias avant d’être confondus
Pour se disculper ou pour ignorer la réalité de leurs gestes dramatiques, des suspects donnent parfois des interviews aux médias avant que ne soit révélée leur implication dans le crime. C’est le cas de David D. à Izon (Gironde), qui a réagi auprès de la presse après la découverte des corps de ses voisins, les Muller.
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Pour se disculper ou pour ignorer la réalité de leurs gestes dramatiques, des suspects donnent parfois des interviews aux médias avant que ne soit révélée leur implication dans le crime. C’est le cas de David D. à Izon (Gironde), qui a réagi auprès de la presse après la découverte des corps de ses voisins, les Muller.
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Re: Affaires récentes
Ceci dit, contrairement aux autres criminels cités, il ne s'est exprimé qu'une fois et très brièvement.
Habitant en face, il n'avait peut-être pas voulu/pu éviter la caméra de France 3.
De fait, il était passé complètement sous les radars.
À se demander si son casier vierge ne cache pas quelques autres actes abominables, intra-familiaux ou pas.
Habitant en face, il n'avait peut-être pas voulu/pu éviter la caméra de France 3.
De fait, il était passé complètement sous les radars.
À se demander si son casier vierge ne cache pas quelques autres actes abominables, intra-familiaux ou pas.
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ruth
Disparus de Mirepoix - Le procès
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Re: Affaires récentes
L'affaire de la disparition d'Hélene Sanchez Parra me semble soulever un dysfonctionnement au niveau des enquêteurs et vu le profil du mari meurtrier on peut se demander si il n'est pas possible que son nom ressorte dans d'autres dossiers :
Un groupe facebook semble avoir alerté sur les agissemment du bonhomme : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Un groupe facebook semble avoir alerté sur les agissemment du bonhomme : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Six ans après, la disparition à Sournia d'une femme âgée de 38 ans, mère de trois enfants, vient de connaître un rebondissement : son mari a été placé en garde à vue, soupçonné du meurtre de cette dernière. C'est un ami, qui vivait avec le couple en 2017, qui l'a dénoncé.
Il aura fallu six ans pour que la lumière soit faite sur la disparition d'Hélène Sanchez-Parra, une mère de famille de Sournia. Depuis ce lundi 13 novembre 2023, l'enquête a connu des avancées significatives : trois hommes, dont son mari ont été placés en garde à vue, et des ossements qui pourraient être les siens ont été retrouvés à proximité d'une ancienne carrière, à l'entrée du village.
Nous sommes le 26 juin 2017. Au hameau du Puch, à Sournia, Stéphane Buoniconti rentre chez lui et trouve la maison saccagée, mais pas sa femme. C'est l'une des versions qu'il aurait racontées à ses concitoyens. Car d'après nos informations, l'histoire aurait évolué au fil du temps. Un coup, Hélène Sanchez-Parra, 38 ans et mère de trois enfants serait partie en Espagne rejoindre de la famille, un autre, elle serait partie avec un homme, une autre fois, elle aurait emporté des vêtements mais pas ses médicaments.
Un départ vers l'Espagne avancé
Dans le village de 500 habitants, à ce moment-là, on n'en pense pas grand-chose. Le maire actuel, Yvon Crambes, pas encore élu à l'époque, explique s'en souvenir vaguement : "Je sais qu'il y avait deux des enfants scolarisés à l'école, mais elle, je ne la connaissais pas", relate-t-il. Les explications de Stéphane sur un éventuel voyage vers l'Espagne sont acceptées : "C'est vrai que c'était un peu bizarre, mais bon, il y a des gens qui disparaissent tous les jours", estime de son côté Annie*, une habitante de la commune.
A lire aussi : Des ossements retrouvés dans les Pyrénées-Orientales : à Sournia, la disparition d'une femme il y a 6 ans était presque passée inaperçue
Malgré une enquête pour "disparition inquiétante" confiée à la brigade de recherches de Prades et l'appel à témoins en ligne d'une association, Hélène Sanchez-Parra reste introuvable. Pendant ce temps, la vie continue à Sournia pour Stéphane Buoniconti, qui y vit au moins jusqu'en 2019. "Il a eu une petite copine pendant quelque temps, je crois qu'il l'avait rencontrée sur les barrages des Gilets jaunes", ajoute Annie. Ensuite, il serait parti pour l'Hérault avec ses enfants : "Il a un peu disparu du jour au lendemain".
Au cours de cette même année, il aurait rencontré des difficultés, notamment financières, qui auraient entraîné le placement de ses enfants par les services sociaux. Et ce sont ces mêmes services sociaux, qui, trois ans plus tard, ont permis de relancer l'enquête sur la disparition d'Hélène Parra-Sanchez. En avril 2022, ils transmettent des éléments recueillis auprès de membres de la famille à la justice. Une information judiciaire pour "meurtre", est alors ouverte contre X, il y a près d'un an, le 30 novembre 2022. De nombreux habitants de Sournia sont entendus, mais il faudra donc attendre le lundi 13 novembre pour que le dénouement semble se dessiner.
Trois hommes interpellés, l'un mis hors de cause
Deux hommes sont interpellés dont un, âgé de 56 ans, qui vivait avec Stéphane Buoniconti et Hélène Sanchez-Parra, à l'époque où cette dernière disparaît. Lors de sa garde à vue, il explique aux gendarmes de la section de recherches de Montpellier en charge de l'enquête que la trentenaire a été tuée. Il les conduit, le mardi 14 novembre 2023 à l'endroit où son corps aurait été enterré. Les militaires découvrent des ossements qui pourraient être ceux d'Hélène Sanchez-Parra, ainsi que des morceaux d'armes à feu à proximité.
Alors que le troisième homme a été mis hors de cause, le quinquagénaire a été mis en examen pour "recel de cadavre", "modification des lieux d'un crime" et "non-dénonciation de crime". Puis, il a été laissé libre sous contrôle judiciaire. Lors de sa garde à vue, il a orienté les forces de l'ordre vers Stéphane Buoniconti, aujourd'hui âgé de 41 ans qui a été interpellé et placé en garde à vue en Corse. Le juge d'instruction a émis un mandat d'amener, et le quadragénaire devrait être transféré et entendu à Perpignan dès ce week-end.
En début de semaine, les ossements devraient être examinés par un paléontologue afin de déterminer s'ils sont ceux de la mère de famille et tenter de déterminer les causes de la mort. Stéphane Buoniconti livrera-t-il d'ici là des explications ? Ou bien des aveux ?
audoigt
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