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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Affaires récentes
Peut-être, mais toujours pas sûre que ce soit une bonne chose à terme pour cette famille.
J'ai vu hier dans un article que la petite Angélique avait "un très léger handicap mental."
Cette ordure a vraiment ciblé la proie la plus faible : 12 ans, un handicap, une ancienne voisine qui n'avait aucune raison de se méfier de lui.
Édit : C'est dans l'article du Parisien, posté ici par Tristan, hier à 18h37.
J'ai vu hier dans un article que la petite Angélique avait "un très léger handicap mental."
Cette ordure a vraiment ciblé la proie la plus faible : 12 ans, un handicap, une ancienne voisine qui n'avait aucune raison de se méfier de lui.
Édit : C'est dans l'article du Parisien, posté ici par Tristan, hier à 18h37.
Dernière édition par ruth le Mar 16 Nov 2021 - 15:50, édité 2 fois
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires récentes
ruth a écrit:Peut-être, mais toujours pas sûre que ce soit une bonne chose à terme pour cette famille.
J'ai vu hier dans un article que la petite Angélique avait "un très léger handicap mental."
Cette ordure a vraiment ciblé la proie la plus faible : 12 ans, un handicap, une ancienne voisine qui n'avait aucune raison de se méfier de lui.
D'autre part, à force de ne pas trop en dire sur ce qu'a pu subir une victime pourrait faire en sorte qu'on minimise le potentiel malfaisant de son bourreau.
Re: Affaires récentes
Procès du meurtre de la petite Angélique : «J’ai eu une excitation soudaine», reconnaît d’emblée David Ramault
Accusé du viol et du meurtre sordide d’Angélique, 12 ans, en 2018 dans le Nord, David Ramault n’a pas fui ses responsabilité ce mardi matin et a reconnu les faits au premier jour d’audience.
« J’ai eu une excitation soudaine pour Angélique. J’ai pensé à rien d’autre. J’ai rusé pour amener Angélique chez moi pour commettre des faits de viol. » Crâne dégarni, gros pull noir sur carrure trapue, David Ramault, 48 ans, répond de façon appliquée à la présidente de la cour d’assises du Nord. Et ce pour reconnaître d’emblée, dès le début de son procès, « l’intégralité des faits » qui lui sont reprochés. Soit l’enlèvement, la séquestration, le viol et le meurtre aggravé d’une enfant de 12 ans : la petite Angélique Six, le 25 avril 2018 à Wambrechies (Nord).
À l’époque, ce chauffeur de bus de la métropole lilloise, père de famille à la vie a priori sans histoire sinon une condamnation très ancienne pour des faits de viol plus de vingt ans auparavant, était passé immédiatement aux aveux après avoir été repéré par les enquêteurs via le FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes). Au premier jour de sa comparution devant ses juges, il s’y livre aussi d’emblée, à la seule question de la magistrate qui l’invite à se lever et lui demande d’une voix douce : « Pouvez-vous nous dire en quelques mots ce qui s’est passé ?
David Ramault empoigne le micro, le positionne haut devant son visage et évoque cette pulsion sexuelle irrépressible. Sylvie Karas le relance : qu’avez-vous fait ? « Je lui ai fait faire une fellation, décrit l’accusé, dont Angélique était une ancienne petite voisine. J’ai essayé d’introduire mes doigts dans ses parties intimes. » Lesquelles ? « Le sexe et l’anus », précise-t-il. Il poursuit : « Elle a repoussé ma main en me disant que ça faisait mal. Je n’ai pas insisté. J’ai paniqué. Je l’ai tuée. » Comment, demande la présidente. « En l’étouffant avec son pantalon ».
« J’ai caché le corps sous des ronces et je suis rentré chez moi »
Ensuite ? « Ensuite, je sais plus trop, hésite brièvement David Ramault avant d’enchaîner : « Je me suis débarrassé de son portable. J’ai mis son corps dans une valise. Je suis allé acheter une pelle. Je suis parti au hasard, comme ça. J’ai essayé de l’enterrer, j’ai pas pu. J’ai caché le corps sous des ronces et je suis rentré chez moi ». Et ensuite, l’encourage la présidente. L’accusé : « j’ai vomi tout ce que j’ai pu vomir. J’ai nettoyé la scène de crime. J’ai écrit une lettre à ma femme et à mes enfants pour leur expliquer ce que j’avais fait. Je savais que ma conscience allait finir par me trahir. Je savais que j’allais avouer, soit à ma femme, soit aux policiers. »
Sans regarder le premier rang de la salle d’audience, où les parents, la sœur et les proches de la petite victime se serrent les uns contre les autres, éplorés, un portrait d’Angélique posé sur leurs genoux, David Ramault ajoute : « Je voulais que leur fille ait une sépulture. » Le corps dénudé de l’enfant avait été retrouvé, sur ses indications, trois jours après sa disparition dans un bois du Quesnoy-sur-Deûle, une commune voisine.
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Accusé du viol et du meurtre sordide d’Angélique, 12 ans, en 2018 dans le Nord, David Ramault n’a pas fui ses responsabilité ce mardi matin et a reconnu les faits au premier jour d’audience.
« J’ai eu une excitation soudaine pour Angélique. J’ai pensé à rien d’autre. J’ai rusé pour amener Angélique chez moi pour commettre des faits de viol. » Crâne dégarni, gros pull noir sur carrure trapue, David Ramault, 48 ans, répond de façon appliquée à la présidente de la cour d’assises du Nord. Et ce pour reconnaître d’emblée, dès le début de son procès, « l’intégralité des faits » qui lui sont reprochés. Soit l’enlèvement, la séquestration, le viol et le meurtre aggravé d’une enfant de 12 ans : la petite Angélique Six, le 25 avril 2018 à Wambrechies (Nord).
À l’époque, ce chauffeur de bus de la métropole lilloise, père de famille à la vie a priori sans histoire sinon une condamnation très ancienne pour des faits de viol plus de vingt ans auparavant, était passé immédiatement aux aveux après avoir été repéré par les enquêteurs via le FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes). Au premier jour de sa comparution devant ses juges, il s’y livre aussi d’emblée, à la seule question de la magistrate qui l’invite à se lever et lui demande d’une voix douce : « Pouvez-vous nous dire en quelques mots ce qui s’est passé ?
David Ramault empoigne le micro, le positionne haut devant son visage et évoque cette pulsion sexuelle irrépressible. Sylvie Karas le relance : qu’avez-vous fait ? « Je lui ai fait faire une fellation, décrit l’accusé, dont Angélique était une ancienne petite voisine. J’ai essayé d’introduire mes doigts dans ses parties intimes. » Lesquelles ? « Le sexe et l’anus », précise-t-il. Il poursuit : « Elle a repoussé ma main en me disant que ça faisait mal. Je n’ai pas insisté. J’ai paniqué. Je l’ai tuée. » Comment, demande la présidente. « En l’étouffant avec son pantalon ».
« J’ai caché le corps sous des ronces et je suis rentré chez moi »
Ensuite ? « Ensuite, je sais plus trop, hésite brièvement David Ramault avant d’enchaîner : « Je me suis débarrassé de son portable. J’ai mis son corps dans une valise. Je suis allé acheter une pelle. Je suis parti au hasard, comme ça. J’ai essayé de l’enterrer, j’ai pas pu. J’ai caché le corps sous des ronces et je suis rentré chez moi ». Et ensuite, l’encourage la présidente. L’accusé : « j’ai vomi tout ce que j’ai pu vomir. J’ai nettoyé la scène de crime. J’ai écrit une lettre à ma femme et à mes enfants pour leur expliquer ce que j’avais fait. Je savais que ma conscience allait finir par me trahir. Je savais que j’allais avouer, soit à ma femme, soit aux policiers. »
Sans regarder le premier rang de la salle d’audience, où les parents, la sœur et les proches de la petite victime se serrent les uns contre les autres, éplorés, un portrait d’Angélique posé sur leurs genoux, David Ramault ajoute : « Je voulais que leur fille ait une sépulture. » Le corps dénudé de l’enfant avait été retrouvé, sur ses indications, trois jours après sa disparition dans un bois du Quesnoy-sur-Deûle, une commune voisine.
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Invité- Invité
Re: Affaires récentes
Procès du meurtre de la petite Angélique : les pulsions enfouies de David Ramault
La cour d’assises du Nord s’est penchée sur la personnalité de David Ramault, 48 ans, jugé depuis ce mardi pour le viol et le meurtre de la petite Angélique en 2018 à Wambrechies (Nord). Une récidive perpétrée vingt-quatre ans après un premier viol sur une autre enfant de 12 ans.
Dans une lettre qu’elle lui adresse en prison après « le tsunami » du terrible crime qu’il a avoué, l’ex-épouse de David Ramault, mère de leurs deux garçons, lui écrit ceci : « Tu n’imagines pas à quel point tu nous as détruits. Je t’ai aimé de tout mon cœur mais peut-être n’ai-je aimé qu’une façade. » À la barre de la cour d’assises du Nord, emmitouflée dans son manteau, celle qui fut la compagne de l’accusé durant dix-huit ans tremble de désarroi et de colère.
À la présidente, qui relève qu’elle est allée souvent le voir au parloir depuis son incarcération pour le viol et le meurtre de la petite Angélique, 12 ans, commis à Wambrechies le 25 avril 2018, elle répond : « Oui. J’avais beaucoup de difficulté pour mon divorce et pour faire changer le nom des enfants. Et j’avais besoin de comprendre. » Elle hoche la tête : « J’ai arrêté d’essayer. Il dit : Je ne sais pas. Je suis malade. Je ne suis pas bien dans ma tête. »
« Pendant dix-huit ans, il a été un modèle. Un papa modèle. Je suis tombée de très haut »
L'ex-épouse de David Ramault
Qui est vraiment David Ramault ? Le « bon père et bon mari » que cette femme éplorée décrit ? Le chauffeur de bus de la métropole lilloise apprécié de son employeur et de ses collègues ? L’enfant abandonné par sa mère et peu câliné par un père rudoyant ? Ou un prédateur sexuel « en sommeil » durant vingt-quatre ans, consommateur caché de porno violent et souffrant de « masturbation compulsive » ? « Oui, ça a été quelqu’un de bien », admet celle qui l’a rencontré en 2000, alors qu’il venait de purger une peine de prison pour un premier viol sur mineure commis à Lille en 1994.
Laetitia, alors 18 ans, passe son bac. Il en a 27 et lui explique que cette « grosse erreur de jeunesse » a été commise parce que sa victime (elle avait aussi 12 ans) paraissait « plus âgée ». Qu’elle était « consentante et s’est rétractée après ». Qu’il avait « bu et fumé ».
À l’époque, Laetitia « ex-Ramault », comme elle se présente, se contente de cette version. « J’avais face à moi un homme qui exprimait des regrets. J’ai décidé de lui accorder ma confiance, dit-elle. Pendant dix-huit ans, il a été un modèle. Un papa modèle. Je suis tombée de très haut. » Sur la photo de leur mariage, projetée sur les écrans de la salle d’audience, un beau brun souriant à qui l’homme fatigué et dégarni du box ne ressemble plus guère, l’enlace tendrement.
De son couple, avec « ses hauts et ses bas », Laetitia mentionne toutefois cette étrangeté : « Il n’était pas du tout porté sur le sexe. » Elle assure aussi que son conjoint, qui, le jour du crime sur Angélique, s’est rendu dans un sex-shop acheter des comprimés de bois bandé, n’avait pas de problème d’érection. « Il n’avait pas besoin de ça. » Elle explique que les derniers temps, ils faisaient chambre à part « parce qu’il ronflait ». Qu’elle avait fini par se demander si son absence de désir pouvait être « liée à sa condamnation ». Parler de sexe ? « Il ne voulait pas. Ce n’était pas son truc. »
« De 1994 à 2018, je n’ai pas résolu mon problème… Je pensais que je l’avais résolu. Je l’avais enfoui au fond de moi »
David Ramault
Dans le box, David Ramault l’écoute, voûté vers l’avant, souvent en pleurs. Plus tôt dans cette journée consacrée à l’examen de sa personnalité, l’accusé avait réitéré ses aveux – « J’ai ressenti une excitation soudaine pour Angélique » - et tenté de s’expliquer. En 1994, il travaille comme pompiste dans une station de Lille et est en couple lorsqu’il agresse une première fillette.
« J’avais une pulsion de viol. Je me sentais attiré par des femmes plus âgées et je suis tombé malheureusement sur cette gamine. J’ai assouvi ma pulsion et je me suis fait arrêter », décrit-il. L’interrogatoire de la présidente Kaspar est implacable. « Vous faites les mêmes gestes que sur Angélique », note-t-elle. « Avec Angélique, j’ai essayé mais je n’ai pas insisté », défend-il. Il parle de « fantasmes inavouables qui vous prennent sans savoir pourquoi. »
Sylvie Kaspar le relance : « Des fantasmes de quoi ? » — « De viols », dit-il. « Pourquoi ne faites-vous pas la démarche de vous faire soigner ? — « Parce que pour moi, c’était résolu. J’avais quand même la notion du bien et du mal. Je me suis dit : je ne vais plus jamais violer quelqu’un. » — Il y a quelque chose d’instinctif ? — Oui. Comme une bête. — Donc il faut vous faire aider ! — J’avais honte. Honte d’avouer qui j’étais au fond de moi. De 1994 à 2018, je n’ai pas résolu mon problème… Je pensais que je l’avais résolu. Je l’avais enfoui au fond de moi.
« Il avait tout pour lui. Une femme, des enfants, une famille qui le soutient… »
La demi-sœur de l'accusé
À son entourage, David Ramault répète que « le passé, c’est le passé ». Le suicide de son frère Michel, par pendaison en 2016, semble être l’événement qui réveille son mal-être et ses démons. « Jusqu’en 2016, j’avais une vie de rêve », assure l’accusé, dont le visionnage compulsif de porno et la masturbation plusieurs fois par jour sur fond d’alcoolisation alors « reviennent ».
À sa demi-sœur, la présidente demande ce qu’elle pense de la peine de réclusion criminelle à perpétuité que son frère encourt. « Elle serait méritée, répond-elle. Je pense qu’il devrait passer le reste de sa vie en prison ». Pourquoi ? s’enquiert la magistrate. « Parce qu’il avait tout pour lui. Une femme, des enfants, une famille qui le soutient… Avec tout ça, il n’a pas su contrôler ses pulsions et je pense qu’il n’y arrivera jamais. »
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La cour d’assises du Nord s’est penchée sur la personnalité de David Ramault, 48 ans, jugé depuis ce mardi pour le viol et le meurtre de la petite Angélique en 2018 à Wambrechies (Nord). Une récidive perpétrée vingt-quatre ans après un premier viol sur une autre enfant de 12 ans.
Dans une lettre qu’elle lui adresse en prison après « le tsunami » du terrible crime qu’il a avoué, l’ex-épouse de David Ramault, mère de leurs deux garçons, lui écrit ceci : « Tu n’imagines pas à quel point tu nous as détruits. Je t’ai aimé de tout mon cœur mais peut-être n’ai-je aimé qu’une façade. » À la barre de la cour d’assises du Nord, emmitouflée dans son manteau, celle qui fut la compagne de l’accusé durant dix-huit ans tremble de désarroi et de colère.
À la présidente, qui relève qu’elle est allée souvent le voir au parloir depuis son incarcération pour le viol et le meurtre de la petite Angélique, 12 ans, commis à Wambrechies le 25 avril 2018, elle répond : « Oui. J’avais beaucoup de difficulté pour mon divorce et pour faire changer le nom des enfants. Et j’avais besoin de comprendre. » Elle hoche la tête : « J’ai arrêté d’essayer. Il dit : Je ne sais pas. Je suis malade. Je ne suis pas bien dans ma tête. »
« Pendant dix-huit ans, il a été un modèle. Un papa modèle. Je suis tombée de très haut »
L'ex-épouse de David Ramault
Qui est vraiment David Ramault ? Le « bon père et bon mari » que cette femme éplorée décrit ? Le chauffeur de bus de la métropole lilloise apprécié de son employeur et de ses collègues ? L’enfant abandonné par sa mère et peu câliné par un père rudoyant ? Ou un prédateur sexuel « en sommeil » durant vingt-quatre ans, consommateur caché de porno violent et souffrant de « masturbation compulsive » ? « Oui, ça a été quelqu’un de bien », admet celle qui l’a rencontré en 2000, alors qu’il venait de purger une peine de prison pour un premier viol sur mineure commis à Lille en 1994.
Laetitia, alors 18 ans, passe son bac. Il en a 27 et lui explique que cette « grosse erreur de jeunesse » a été commise parce que sa victime (elle avait aussi 12 ans) paraissait « plus âgée ». Qu’elle était « consentante et s’est rétractée après ». Qu’il avait « bu et fumé ».
À l’époque, Laetitia « ex-Ramault », comme elle se présente, se contente de cette version. « J’avais face à moi un homme qui exprimait des regrets. J’ai décidé de lui accorder ma confiance, dit-elle. Pendant dix-huit ans, il a été un modèle. Un papa modèle. Je suis tombée de très haut. » Sur la photo de leur mariage, projetée sur les écrans de la salle d’audience, un beau brun souriant à qui l’homme fatigué et dégarni du box ne ressemble plus guère, l’enlace tendrement.
De son couple, avec « ses hauts et ses bas », Laetitia mentionne toutefois cette étrangeté : « Il n’était pas du tout porté sur le sexe. » Elle assure aussi que son conjoint, qui, le jour du crime sur Angélique, s’est rendu dans un sex-shop acheter des comprimés de bois bandé, n’avait pas de problème d’érection. « Il n’avait pas besoin de ça. » Elle explique que les derniers temps, ils faisaient chambre à part « parce qu’il ronflait ». Qu’elle avait fini par se demander si son absence de désir pouvait être « liée à sa condamnation ». Parler de sexe ? « Il ne voulait pas. Ce n’était pas son truc. »
« De 1994 à 2018, je n’ai pas résolu mon problème… Je pensais que je l’avais résolu. Je l’avais enfoui au fond de moi »
David Ramault
Dans le box, David Ramault l’écoute, voûté vers l’avant, souvent en pleurs. Plus tôt dans cette journée consacrée à l’examen de sa personnalité, l’accusé avait réitéré ses aveux – « J’ai ressenti une excitation soudaine pour Angélique » - et tenté de s’expliquer. En 1994, il travaille comme pompiste dans une station de Lille et est en couple lorsqu’il agresse une première fillette.
« J’avais une pulsion de viol. Je me sentais attiré par des femmes plus âgées et je suis tombé malheureusement sur cette gamine. J’ai assouvi ma pulsion et je me suis fait arrêter », décrit-il. L’interrogatoire de la présidente Kaspar est implacable. « Vous faites les mêmes gestes que sur Angélique », note-t-elle. « Avec Angélique, j’ai essayé mais je n’ai pas insisté », défend-il. Il parle de « fantasmes inavouables qui vous prennent sans savoir pourquoi. »
Sylvie Kaspar le relance : « Des fantasmes de quoi ? » — « De viols », dit-il. « Pourquoi ne faites-vous pas la démarche de vous faire soigner ? — « Parce que pour moi, c’était résolu. J’avais quand même la notion du bien et du mal. Je me suis dit : je ne vais plus jamais violer quelqu’un. » — Il y a quelque chose d’instinctif ? — Oui. Comme une bête. — Donc il faut vous faire aider ! — J’avais honte. Honte d’avouer qui j’étais au fond de moi. De 1994 à 2018, je n’ai pas résolu mon problème… Je pensais que je l’avais résolu. Je l’avais enfoui au fond de moi.
« Il avait tout pour lui. Une femme, des enfants, une famille qui le soutient… »
La demi-sœur de l'accusé
À son entourage, David Ramault répète que « le passé, c’est le passé ». Le suicide de son frère Michel, par pendaison en 2016, semble être l’événement qui réveille son mal-être et ses démons. « Jusqu’en 2016, j’avais une vie de rêve », assure l’accusé, dont le visionnage compulsif de porno et la masturbation plusieurs fois par jour sur fond d’alcoolisation alors « reviennent ».
À sa demi-sœur, la présidente demande ce qu’elle pense de la peine de réclusion criminelle à perpétuité que son frère encourt. « Elle serait méritée, répond-elle. Je pense qu’il devrait passer le reste de sa vie en prison ». Pourquoi ? s’enquiert la magistrate. « Parce qu’il avait tout pour lui. Une femme, des enfants, une famille qui le soutient… Avec tout ça, il n’a pas su contrôler ses pulsions et je pense qu’il n’y arrivera jamais. »
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Invité- Invité
Re: Affaires récentes
Suite du procès :
Procès du meurtre de la petite Angélique : l’effrayant calvaire de l’enfant
La cour d’assises du Nord s’est plongée ce mercredi dans les pas de David Ramault, jugé pour le viol et le meurtre d’Angélique, 12 ans, en 2018 à Wambrechies (Nord).
Vu du ciel, l’endroit forme une clairière au milieu d’un bois posé parmi des champs verts et bruns. Dans la nuit du 28 avril 2018, lorsque les enquêteurs de la police judiciaire de Lille (Nord) avancent dans la pénombre du chemin du Loup, au Quesnoy-sur-Deûle, ils n’ont plus « aucun doute » sur ce qu’ils vont « trouver ». Interpellé quelques heures plus tôt après son travail, David Ramault, chauffeur de bus et père de famille d’alors 45 ans, vient d’avouer d’un trait avoir violé et tué la petite Angélique, 12 ans. L’enfant avait disparu trois jours plus tôt dans le parc où elle jouait, en bas de chez elle à Wambrechies. Un garçon du voisinage l’avait aperçue « danser » et « faire des pirouettes ». Puis, s’avancer vers un homme en short et tongs qu’elle semblait connaître. « Je les ai vus partir ensemble. »
À la barre de la cour d’assises du Nord, le commandant qui conduit cette « expédition » nocturne sur les indications du gardé à vue poursuit son récit : « Nous avons des torches. Nous progressons dans une végétation assez touffue. Nous découvrons un morceau de terre fraîchement retournée : là où il dit avoir essayé d’enterrer le corps avant de renoncer devant la difficulté de creuser. » La pelle que David Ramault venait d’acheter avant d’aller se débarrasser du corps de sa victime est retrouvée dans les broussailles. Non loin du carré de terre, le policier repère la dépouille de l’enfant. Sa voix s’étrangle. Il tousse. S’excuse. « J’ai vu son pied dans la lumière de ma torche. Je me souviens d’avoir dit : Elle est ici. »
« Il faut comprendre la chape de plomb sur la scène. Je n’ai rien d’autre en tête que cette vision et ce qui allait suivre après »
Le commandant de police
Angélique est entièrement nue. Elle repose en position fœtale, sur le flanc gauche. À l’écran, la photo apparaît. Crue, brutale. La mère d’Angélique, qui a voulu rester, fixe l’image, immobile. Le commandant : « Il faut comprendre la chape de plomb sur la scène. Je n’ai rien d’autre en tête que cette vision et ce qui allait suivre après. » Après, soit la terrible annonce aux proches de celle que tous appellent toujours la petite. Il souligne : « C’était éprouvant et tous les collègues ont été éprouvés. Je ne souhaite à personne de vivre ce qu’a vécu la famille d’Angélique. »
Sur la table des scellés, en ce mercredi consacré à l’examen des faits, une valise similaire à celle utilisée par David Ramault pour dissimuler et transporter le corps d’Angélique a été posée. La pelle, enveloppée dans du papier, et la boîte de bois bandé, un produit érectile qu’il avait acheté dans un sex-shop le jour du crime, y sont aussi. En deux temps, avant et après les dépositions des policiers et du légiste, l’accusé est interrogé. Guidée par les questions de la présidente, la cour suit chacun de ses gestes ce jour-là. Et revit le terrifiant calvaire de l’enfant.
« Ouais, j’ai une pulsion morbide en fait », dit David Ramault, dont l’épouse et les enfants sont absents. Il a consommé cannabis, bière et pilules avant de s’éveiller ce 25 avril 2028 dans l’après-midi « la tête explosée », emplie de « pensées négatives ». Il décide de sortir faire un tour. Arrive au parc. Aperçoit son ancienne petite voisine. « Qu’est-ce qui vous a attiré ? » demande la présidente. « Elle courait vers moi. Elle était avenante. En fait, ça m’a excité », répond-il, expliquant qu’il veut alors « la ramener à la maison pour faire du sexe ».
« Je suis un monstre, je vais payer pour ça »
David Ramault
« Viens, j’ai un cadeau pour tes parents », dit-il à l’enfant qu’il entraîne chez lui. Derrière la porte verrouillée, le piège mortel se referme. Le prédateur agit. L’enfant se débat et le griffe. Les détails, sordides, disent tout de ce qui lui est infligé. Il la pourchasse sous la table. L’attrape et la conduit dans les toilettes. L’y enferme pour l’abuser. Elle demande à boire. Propose de lui céder à condition qu’il la laisse partir…
Dans le box, David Ramault ne cesse de sangloter. « Je suis un salaud, un pervers ! » geint-il. « Je suis un monstre, je vais payer pour ça », répète-t-il. Aux policiers, l’accusé avait expliqué que, parce qu’il n’arrivait pas « à ses fins » et ne voulait pas retourner en prison, « l’issue meurtrière » lui était apparue « inévitable ».
Sur le corps d’Angélique, que David Ramault a étranglée avec son pantalon, le médecin légiste a relevé « de nombreuses traces traumatiques » et de violences sexuelles. « Combien de temps faut-il maintenir la pression avec un lien large pour que la personne décède ? » « Entre trois et cinq minutes », précise-t-il. David Ramault confirme. Dans un silence total, la présidente se met à compter : « Quinze secondes. Trente secondes. Une minute… Je pense qu’on peut s’arrêter là. »
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Procès du meurtre de la petite Angélique : l’effrayant calvaire de l’enfant
La cour d’assises du Nord s’est plongée ce mercredi dans les pas de David Ramault, jugé pour le viol et le meurtre d’Angélique, 12 ans, en 2018 à Wambrechies (Nord).
Vu du ciel, l’endroit forme une clairière au milieu d’un bois posé parmi des champs verts et bruns. Dans la nuit du 28 avril 2018, lorsque les enquêteurs de la police judiciaire de Lille (Nord) avancent dans la pénombre du chemin du Loup, au Quesnoy-sur-Deûle, ils n’ont plus « aucun doute » sur ce qu’ils vont « trouver ». Interpellé quelques heures plus tôt après son travail, David Ramault, chauffeur de bus et père de famille d’alors 45 ans, vient d’avouer d’un trait avoir violé et tué la petite Angélique, 12 ans. L’enfant avait disparu trois jours plus tôt dans le parc où elle jouait, en bas de chez elle à Wambrechies. Un garçon du voisinage l’avait aperçue « danser » et « faire des pirouettes ». Puis, s’avancer vers un homme en short et tongs qu’elle semblait connaître. « Je les ai vus partir ensemble. »
À la barre de la cour d’assises du Nord, le commandant qui conduit cette « expédition » nocturne sur les indications du gardé à vue poursuit son récit : « Nous avons des torches. Nous progressons dans une végétation assez touffue. Nous découvrons un morceau de terre fraîchement retournée : là où il dit avoir essayé d’enterrer le corps avant de renoncer devant la difficulté de creuser. » La pelle que David Ramault venait d’acheter avant d’aller se débarrasser du corps de sa victime est retrouvée dans les broussailles. Non loin du carré de terre, le policier repère la dépouille de l’enfant. Sa voix s’étrangle. Il tousse. S’excuse. « J’ai vu son pied dans la lumière de ma torche. Je me souviens d’avoir dit : Elle est ici. »
« Il faut comprendre la chape de plomb sur la scène. Je n’ai rien d’autre en tête que cette vision et ce qui allait suivre après »
Le commandant de police
Angélique est entièrement nue. Elle repose en position fœtale, sur le flanc gauche. À l’écran, la photo apparaît. Crue, brutale. La mère d’Angélique, qui a voulu rester, fixe l’image, immobile. Le commandant : « Il faut comprendre la chape de plomb sur la scène. Je n’ai rien d’autre en tête que cette vision et ce qui allait suivre après. » Après, soit la terrible annonce aux proches de celle que tous appellent toujours la petite. Il souligne : « C’était éprouvant et tous les collègues ont été éprouvés. Je ne souhaite à personne de vivre ce qu’a vécu la famille d’Angélique. »
Sur la table des scellés, en ce mercredi consacré à l’examen des faits, une valise similaire à celle utilisée par David Ramault pour dissimuler et transporter le corps d’Angélique a été posée. La pelle, enveloppée dans du papier, et la boîte de bois bandé, un produit érectile qu’il avait acheté dans un sex-shop le jour du crime, y sont aussi. En deux temps, avant et après les dépositions des policiers et du légiste, l’accusé est interrogé. Guidée par les questions de la présidente, la cour suit chacun de ses gestes ce jour-là. Et revit le terrifiant calvaire de l’enfant.
« Ouais, j’ai une pulsion morbide en fait », dit David Ramault, dont l’épouse et les enfants sont absents. Il a consommé cannabis, bière et pilules avant de s’éveiller ce 25 avril 2028 dans l’après-midi « la tête explosée », emplie de « pensées négatives ». Il décide de sortir faire un tour. Arrive au parc. Aperçoit son ancienne petite voisine. « Qu’est-ce qui vous a attiré ? » demande la présidente. « Elle courait vers moi. Elle était avenante. En fait, ça m’a excité », répond-il, expliquant qu’il veut alors « la ramener à la maison pour faire du sexe ».
« Je suis un monstre, je vais payer pour ça »
David Ramault
« Viens, j’ai un cadeau pour tes parents », dit-il à l’enfant qu’il entraîne chez lui. Derrière la porte verrouillée, le piège mortel se referme. Le prédateur agit. L’enfant se débat et le griffe. Les détails, sordides, disent tout de ce qui lui est infligé. Il la pourchasse sous la table. L’attrape et la conduit dans les toilettes. L’y enferme pour l’abuser. Elle demande à boire. Propose de lui céder à condition qu’il la laisse partir…
Dans le box, David Ramault ne cesse de sangloter. « Je suis un salaud, un pervers ! » geint-il. « Je suis un monstre, je vais payer pour ça », répète-t-il. Aux policiers, l’accusé avait expliqué que, parce qu’il n’arrivait pas « à ses fins » et ne voulait pas retourner en prison, « l’issue meurtrière » lui était apparue « inévitable ».
Sur le corps d’Angélique, que David Ramault a étranglée avec son pantalon, le médecin légiste a relevé « de nombreuses traces traumatiques » et de violences sexuelles. « Combien de temps faut-il maintenir la pression avec un lien large pour que la personne décède ? » « Entre trois et cinq minutes », précise-t-il. David Ramault confirme. Dans un silence total, la présidente se met à compter : « Quinze secondes. Trente secondes. Une minute… Je pense qu’on peut s’arrêter là. »
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Invité- Invité
Julie Van Espen
Re: Affaires récentes
Steve Bakelmans condamné à la prison à vie
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Re: Affaires récentes
2022
Bonjour,
Le corps d’un petit garçon belge disparu retrouvé aux Pays-Bas
Le corps de Dean Verberckmoes, 4 ans, a été retrouvé dans la province de Zélande, après l’arrestation d’un homme plus tôt dans le pays, en lien avec l’affaire.
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Le corps d'un enfant belge de 4 ans a été retrouvé aux Pays-Bas, dans la province de Zelande, le 17 janvier. Roland DE JONG / ANP / AFP
Par Le Parisien avec AFP
Le 18 janvier 2022 à 00h17
La police néerlandaise a découvert ce lundi soir le corps d’un enfant belge dont la disparition il y a cinq jours, à la suite d’un probable enlèvement, a déclenché une vaste opération de recherche dans les deux pays. Le corps de Dean Verberckmoes, 4 ans, a été retrouvé dans la province de Zélande (sud des Pays-Bas), après l’arrestation d’un homme plus tôt dans le pays, en lien avec l’affaire.
« Le corps de Dean, 4 ans, originaire de Belgique, a été malheureusement retrouvé à Zélande », a annoncé la police néerlandaise dans un communiqué. La police a précisé que l’enfant a été retrouvé à Neeltje Jans, une île artificielle sur l’Escaut oriental, une destination prisée des touristes néerlandais.
La police avait déclenché plus tôt dans la journée une alerte enlèvement, diffusant une photo du petit garçon au public. Cette alerte a été émise après l’arrestation d’un Belge de 34 ans dans la ville de Meerkerk, à environ 120 kilomètres au nord-est de Neeltje Jans. La victime avait été vue pour la dernière fois mercredi dernier en compagnie de cet homme, selon la télévision publique NOS.
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Bonjour,
Le corps d’un petit garçon belge disparu retrouvé aux Pays-Bas
Le corps de Dean Verberckmoes, 4 ans, a été retrouvé dans la province de Zélande, après l’arrestation d’un homme plus tôt dans le pays, en lien avec l’affaire.
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Le corps d'un enfant belge de 4 ans a été retrouvé aux Pays-Bas, dans la province de Zelande, le 17 janvier. Roland DE JONG / ANP / AFP
Par Le Parisien avec AFP
Le 18 janvier 2022 à 00h17
La police néerlandaise a découvert ce lundi soir le corps d’un enfant belge dont la disparition il y a cinq jours, à la suite d’un probable enlèvement, a déclenché une vaste opération de recherche dans les deux pays. Le corps de Dean Verberckmoes, 4 ans, a été retrouvé dans la province de Zélande (sud des Pays-Bas), après l’arrestation d’un homme plus tôt dans le pays, en lien avec l’affaire.
« Le corps de Dean, 4 ans, originaire de Belgique, a été malheureusement retrouvé à Zélande », a annoncé la police néerlandaise dans un communiqué. La police a précisé que l’enfant a été retrouvé à Neeltje Jans, une île artificielle sur l’Escaut oriental, une destination prisée des touristes néerlandais.
La police avait déclenché plus tôt dans la journée une alerte enlèvement, diffusant une photo du petit garçon au public. Cette alerte a été émise après l’arrestation d’un Belge de 34 ans dans la ville de Meerkerk, à environ 120 kilomètres au nord-est de Neeltje Jans. La victime avait été vue pour la dernière fois mercredi dernier en compagnie de cet homme, selon la télévision publique NOS.
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Re: Affaires récentes
welty a écrit:2022
Bonjour,
Le corps d’un petit garçon belge disparu retrouvé aux Pays-Bas
Le corps de Dean Verberckmoes, 4 ans, a été retrouvé dans la province de Zélande, après l’arrestation d’un homme plus tôt dans le pays, en lien avec l’affaire.
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Le corps d'un enfant belge de 4 ans a été retrouvé aux Pays-Bas, dans la province de Zelande, le 17 janvier. Roland DE JONG / ANP / AFP
Par Le Parisien avec AFP
Le 18 janvier 2022 à 00h17
La police néerlandaise a découvert ce lundi soir le corps d’un enfant belge dont la disparition il y a cinq jours, à la suite d’un probable enlèvement, a déclenché une vaste opération de recherche dans les deux pays. Le corps de Dean Verberckmoes, 4 ans, a été retrouvé dans la province de Zélande (sud des Pays-Bas), après l’arrestation d’un homme plus tôt dans le pays, en lien avec l’affaire.
« Le corps de Dean, 4 ans, originaire de Belgique, a été malheureusement retrouvé à Zélande », a annoncé la police néerlandaise dans un communiqué. La police a précisé que l’enfant a été retrouvé à Neeltje Jans, une île artificielle sur l’Escaut oriental, une destination prisée des touristes néerlandais.
La police avait déclenché plus tôt dans la journée une alerte enlèvement, diffusant une photo du petit garçon au public. Cette alerte a été émise après l’arrestation d’un Belge de 34 ans dans la ville de Meerkerk, à environ 120 kilomètres au nord-est de Neeltje Jans. La victime avait été vue pour la dernière fois mercredi dernier en compagnie de cet homme, selon la télévision publique NOS.
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Bonjour Welty,
Bonjour à tous,
C'est horrible.
La maman avait confié son enfant à une amie dont le compagnon avait fait de la prison. La maman le savait mais n'en connaissait pas la cause. En fait, il avait été condamné pour le meurtre d'un enfant de 2 ans dix ans plus tôt.
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Re: Affaires récentes
On découvre maintenant qu'il avait été question d'internement, mais que faute de place dans une structure psychiatrique, il avait été envoyé en prison où il a accompli sa peine jusqu'au bout (ce qui implique qu'une fois libre, l'individu n'est pas soumis à un contrôle).
Ce n'est pas la première fois qu'il gardait le petit Dean pendant que sa maman faisait des séjours à l'hôpital pour soigner sa dépression.
Sa compagne a été interpellée, on lui reproche de n'avoir pas signalé immédiatement la disparition de Dave et de Dean.
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Ce n'est pas la première fois qu'il gardait le petit Dean pendant que sa maman faisait des séjours à l'hôpital pour soigner sa dépression.
Sa compagne a été interpellée, on lui reproche de n'avoir pas signalé immédiatement la disparition de Dave et de Dean.
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Re: Affaires récentes
Dean est peut-être mort dans l’appartement dans lequel il venait de fêter Noël
Dean Verberckmoes était-il encore en vie lorsque Dave De Kock l’a emmené aux Pays-Bas, ou le petit garçon était-il déjà mort? C’est la question cruciale sur laquelle se penchent les enquêteurs. Ils supposent de plus en plus que le garçonnet de 4 ans a été tué en Belgique, et ont dès lors fouillé l’appartement de Saint-Gilles-Waes où Dave De Kock vivait avec sa petite amie, qui a également été arrêtée mercredi. Un appartement dans lequel Dean avait fêté Noël il y a moins d’un mois.
...mercredi matin, un nouvel élément, et non des moindres, est apparu dans l’enquête. En effet, le juge d’instruction de Termonde a ordonné l'arrestation de Romy W., la petite amie de Dave De Kock. Non pas pour suspicion d’implication dans la mort de Dean, mais bien pour suspicion de meurtre. Reste à savoir si la jeune femme a réellement tué le petit garçon, mais le fait que le tribunal l’ait officiellement mise en cause a fortement touché la mère de Dean. Parce qu’elle considérait Romy comme l’une de ses meilleures amies.
Son avocat Bart De Decker a annoncé hier dans un communiqué que sa cliente “coopère pleinement avec les enquêteurs”, mais selon nos informations, la femme dissimulerait délibérément des informations lors de ses interrogatoires. Elle l’a déjà fait avant son arrestation, lorsqu’elle ne savait prétendument pas quels vêtements portait Dave De Kock au moment de sa disparition, et que cette information ne figurait donc pas dans le rapport d’enquête - alors qu’il s’est avéré par la suite que Romy savait bel et bien ce que portait son petit ami au moment de son départ. La jeune femme a changé plusieurs fois de versions lors d’auditions ultérieures.
Où et quand Dean est-il mort?
La suite de l’enquête devra révéler qui a joué quel rôle dans l’enlèvement et la mort de Dean. L’autopsie pratiquée hier sur le corps du petit garçon est un élément important à cet égard. À l’Institut médico-légal néerlandais de La Haye, une autopsie interne et externe a été pratiquée hier, et un scanner a également été réalisé sur le corps du garçon. Les résultats sont attendus aujourd’hui, et ils devraient permettre de savoir exactement comment Dean est mort, et surtout: quand ?
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Dean Verberckmoes était-il encore en vie lorsque Dave De Kock l’a emmené aux Pays-Bas, ou le petit garçon était-il déjà mort? C’est la question cruciale sur laquelle se penchent les enquêteurs. Ils supposent de plus en plus que le garçonnet de 4 ans a été tué en Belgique, et ont dès lors fouillé l’appartement de Saint-Gilles-Waes où Dave De Kock vivait avec sa petite amie, qui a également été arrêtée mercredi. Un appartement dans lequel Dean avait fêté Noël il y a moins d’un mois.
...mercredi matin, un nouvel élément, et non des moindres, est apparu dans l’enquête. En effet, le juge d’instruction de Termonde a ordonné l'arrestation de Romy W., la petite amie de Dave De Kock. Non pas pour suspicion d’implication dans la mort de Dean, mais bien pour suspicion de meurtre. Reste à savoir si la jeune femme a réellement tué le petit garçon, mais le fait que le tribunal l’ait officiellement mise en cause a fortement touché la mère de Dean. Parce qu’elle considérait Romy comme l’une de ses meilleures amies.
Son avocat Bart De Decker a annoncé hier dans un communiqué que sa cliente “coopère pleinement avec les enquêteurs”, mais selon nos informations, la femme dissimulerait délibérément des informations lors de ses interrogatoires. Elle l’a déjà fait avant son arrestation, lorsqu’elle ne savait prétendument pas quels vêtements portait Dave De Kock au moment de sa disparition, et que cette information ne figurait donc pas dans le rapport d’enquête - alors qu’il s’est avéré par la suite que Romy savait bel et bien ce que portait son petit ami au moment de son départ. La jeune femme a changé plusieurs fois de versions lors d’auditions ultérieures.
Où et quand Dean est-il mort?
La suite de l’enquête devra révéler qui a joué quel rôle dans l’enlèvement et la mort de Dean. L’autopsie pratiquée hier sur le corps du petit garçon est un élément important à cet égard. À l’Institut médico-légal néerlandais de La Haye, une autopsie interne et externe a été pratiquée hier, et un scanner a également été réalisé sur le corps du garçon. Les résultats sont attendus aujourd’hui, et ils devraient permettre de savoir exactement comment Dean est mort, et surtout: quand ?
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Re: Affaires récentes
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Une autre histoire atroce
Le corps du jeune garçon, qui se trouvait dans une valise à proximité de son domicile, a été découvert par la brigade canine des pompiers. Les constatations font état de plusieurs plaies causées par une arme blanche.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le drame se serait déroulé au sein du domicile familial. Mercredi en fin de journée, le père de la victime a poussé les portes du commissariat pour signaler les disparitions de son fils et de sa femme, âgée de 33 ans. Cette dernière, la mère de l’enfant, est toujours portée disparue ce jeudi soir. Une centaine de policiers sont mobilisés pour tenter de la retrouver. Elle est décrite, par plusieurs sources, comme « fragile » psychologiquement.
L’affaire avait immédiatement été prise très au sérieux par les autorités, notamment après la découverte d’importantes traces de sang au domicile familial. Un important dispositif a été déployé le soir-même pour retrouver l’enfant et sa mère. La brigade criminelle de la Direction régionale de la Police judiciaire (DRPJ) de Versailles est saisie.
Une autre histoire atroce
Le corps du jeune garçon, qui se trouvait dans une valise à proximité de son domicile, a été découvert par la brigade canine des pompiers. Les constatations font état de plusieurs plaies causées par une arme blanche.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le drame se serait déroulé au sein du domicile familial. Mercredi en fin de journée, le père de la victime a poussé les portes du commissariat pour signaler les disparitions de son fils et de sa femme, âgée de 33 ans. Cette dernière, la mère de l’enfant, est toujours portée disparue ce jeudi soir. Une centaine de policiers sont mobilisés pour tenter de la retrouver. Elle est décrite, par plusieurs sources, comme « fragile » psychologiquement.
L’affaire avait immédiatement été prise très au sérieux par les autorités, notamment après la découverte d’importantes traces de sang au domicile familial. Un important dispositif a été déployé le soir-même pour retrouver l’enfant et sa mère. La brigade criminelle de la Direction régionale de la Police judiciaire (DRPJ) de Versailles est saisie.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires récentes
Bonjour,
A propos d'un commandant de police accusé de harcèlement sexuel :
Épinay-sur-Seine : un commandant de police accusé de harcèlement sexuel
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Plus de détails sur l'affaire ici :
LA VICTIME ÉTAIT VENUE PORTER PLAINTE POUR VIOLENCES CONJUGALES
Un commandant de police d’Épinay-sur-Seine visé par une plainte pour harcèlement sexuel
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A propos d'un commandant de police accusé de harcèlement sexuel :
Épinay-sur-Seine : un commandant de police accusé de harcèlement sexuel
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Plus de détails sur l'affaire ici :
LA VICTIME ÉTAIT VENUE PORTER PLAINTE POUR VIOLENCES CONJUGALES
Un commandant de police d’Épinay-sur-Seine visé par une plainte pour harcèlement sexuel
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Re: Affaires récentes
ruth a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Une autre histoire atroce
Le corps du jeune garçon, qui se trouvait dans une valise à proximité de son domicile, a été découvert par la brigade canine des pompiers. Les constatations font état de plusieurs plaies causées par une arme blanche.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le drame se serait déroulé au sein du domicile familial. Mercredi en fin de journée, le père de la victime a poussé les portes du commissariat pour signaler les disparitions de son fils et de sa femme, âgée de 33 ans. Cette dernière, la mère de l’enfant, est toujours portée disparue ce jeudi soir. Une centaine de policiers sont mobilisés pour tenter de la retrouver. Elle est décrite, par plusieurs sources, comme « fragile » psychologiquement.
L’affaire avait immédiatement été prise très au sérieux par les autorités, notamment après la découverte d’importantes traces de sang au domicile familial. Un important dispositif a été déployé le soir-même pour retrouver l’enfant et sa mère. La brigade criminelle de la Direction régionale de la Police judiciaire (DRPJ) de Versailles est saisie.
Édit : Sa mère vient d'être interpellée.
Elle s'était cachée chez des proches.
L'autopsie a lieu aujourd'hui.
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est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires récentes
Complément d'informations :
Enfant de 10 ans mort en Seine-et-Marne : la mère disparue arrêtée chez sa sœur à Choisy-le-Roi
Signalée disparue depuis mercredi soir, la mère du garçon de 10 ans retrouvé mort jeudi, poignardé, dans une benne à gravats à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), a été interpellée dans le Val-de-Marne. Elle s’était cachée chez une sœur.
-
La mère du garçon de 10 ans découvert mort jeudi midi à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne) a été interpellée ce vendredi à 10h30 dans le centre de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) chez sa sœur. Ce ne sont pas ses proches qui l’ont dénoncée ni même elle qui s’est rendue à la police, c’est le résultat de l’enquête menée par la brigade criminelle de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles depuis la découverte du corps sans vie de l’enfant, placé dans une valise jetée dans une benne près du domicile familial.
-
L’interpellation s’étant déroulée sans heurts, les voisins de la sœur que nous avons interrogés sur place ce vendredi midi disent n’avoir rien remarqué ni entendu vers 10h30 dans leur immeuble qui se situe sur un grand boulevard traversant de nord en sud la commune de Choisy-le-Roi.
-
Suspect numéro 1 dans l’enquête sur la mort de son fils, la femme de 33 ans, décrite comme souffrant de troubles psychologiques, a été placée en garde à vue dès son arrestation. Selon nos informations, elle est de taille moyenne et de corpulence mince. Elle est en cours de transfert vers les locaux de la DRPJ de Versailles, où elle sera interrogée sur les circonstances du décès de son fils et la tentative de dissimulation de son cadavre.
-
Le corps de l’enfant, probablement mort poignardé, a en effet été trouvé dans une valise à roulettes, elle-même jetée dans une benne à gravats à une centaine de mètres du domicile de la famille. Elle devra aussi s’expliquer sur sa fuite chez sa sœur dans le Val-de-Marne.
-
Une psychologue scolaire à l’école, même si l’enfant n’y était pas scolarisé
Les policiers interviennent dans le cadre de l’enquête pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans ouverte jeudi par la procureure de la République de Meaux. L’autopsie du corps de l’enfant devrait avoir lieu ce vendredi à l’Institut médico-légal à Paris.
-
Maire (Cap Écologie) de Ferrières-en-Brie, Mireille Munch se dit « bouleversée par la mort de l’enfant » et « soulagée d’apprendre que la mère a été arrêtée vivante ». Face à ce « drame familial », elle préfère « laisser l’enquête se dérouler ». Elle l’a d’ailleurs publié sur la page Facebook de la commune : « Nous partageons complètement la détresse de cette famille mais il faut laisser l’enquête se dérouler. »
-
L’élue a aussi publié des informations à destination des parents d’écoliers qui s’inquiéteraient de l’impact psychologique de la nouvelle sur leurs enfants. « L’Éducation nationale a mandaté une psychologue scolaire au groupe scolaire de la Taffarette pour répondre aux éventuelles questions des enfants, même si cet enfant n’était pas scolarisé à Ferrières-en-Brie et même si cette famille était arrivée très récemment sur la commune », a-t-elle publié ce vendredi matin.
-
« On espère avoir des réponses avec l’enquête »
Rue des Mimosas, ce vendredi matin, des habitants de Ferrières-en-Brie sont postés devant la maison de la famille au cœur du drame. Un pavillon à l’architecture moderne et aux murs blancs, fraîchement sorti de terre comme le reste du lotissement. « C’est la stupéfaction car on se dit que ça arrive toujours ailleurs ! On n’arrive pas y croire, c’est une commune tranquille où vivent plutôt des personnes âgées et des foyers aisés. Je l’ai appris ce jeudi alors que je conduisais mon autocar. Un ami m’a envoyé une photo de cars de CRS puis un article sur la disparition inquiétante d’un garçon. Je me suis dit qu’ils allaient le retrouver mais quand j’ai appris, j’ai eu envie de vomir. C’est choquant si c’est la mère car elle l’a porté dans son ventre, elle l’a allaité, elle l’a sevré et a joué avec lui. J’ai six neveux et deux nièces, on se met à la place des enquêteurs qui ont retrouvé le corps », témoigne Karim (les prénoms ont été changés), un chauffeur d’autocar de 37 ans, qui habite le centre-ville.
-
« J’ai appris par la mère d’un ami qu’il y avait de nombreux CRS sur place, puis un article a confirmé. Quand nous sommes venus ici, nous avons constaté un déferlement de policiers et d’enquêteurs. Nous sommes tous choqués, on se dit que ça n’arrive que dans les films et que ça ne peut pas avoir lieu ici ! », confie Léo, 21 ans, qui croit avoir identifié la benne où s’est déroulée la macabre découverte.
-
« On espère avoir des réponses avec l’enquête, car c’est une âme qui a été retirée froidement de ce monde. S’il y a une marche blanche évidemment que j’y participerai », renchérit Karim. Une éventualité pour le moment écartée par la maire de Ferrières-en-Brie. « Ce n’est pas prévu pour le moment. Respectons la mémoire de ce petit garçon et laissons l’enquête se dérouler », insiste la première magistrate.
--
Par Hendrik Delaire
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Enfant de 10 ans mort en Seine-et-Marne : la mère disparue arrêtée chez sa sœur à Choisy-le-Roi
Signalée disparue depuis mercredi soir, la mère du garçon de 10 ans retrouvé mort jeudi, poignardé, dans une benne à gravats à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), a été interpellée dans le Val-de-Marne. Elle s’était cachée chez une sœur.
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La mère du garçon de 10 ans découvert mort jeudi midi à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne) a été interpellée ce vendredi à 10h30 dans le centre de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) chez sa sœur. Ce ne sont pas ses proches qui l’ont dénoncée ni même elle qui s’est rendue à la police, c’est le résultat de l’enquête menée par la brigade criminelle de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Versailles depuis la découverte du corps sans vie de l’enfant, placé dans une valise jetée dans une benne près du domicile familial.
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L’interpellation s’étant déroulée sans heurts, les voisins de la sœur que nous avons interrogés sur place ce vendredi midi disent n’avoir rien remarqué ni entendu vers 10h30 dans leur immeuble qui se situe sur un grand boulevard traversant de nord en sud la commune de Choisy-le-Roi.
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Suspect numéro 1 dans l’enquête sur la mort de son fils, la femme de 33 ans, décrite comme souffrant de troubles psychologiques, a été placée en garde à vue dès son arrestation. Selon nos informations, elle est de taille moyenne et de corpulence mince. Elle est en cours de transfert vers les locaux de la DRPJ de Versailles, où elle sera interrogée sur les circonstances du décès de son fils et la tentative de dissimulation de son cadavre.
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Le corps de l’enfant, probablement mort poignardé, a en effet été trouvé dans une valise à roulettes, elle-même jetée dans une benne à gravats à une centaine de mètres du domicile de la famille. Elle devra aussi s’expliquer sur sa fuite chez sa sœur dans le Val-de-Marne.
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Une psychologue scolaire à l’école, même si l’enfant n’y était pas scolarisé
Les policiers interviennent dans le cadre de l’enquête pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans ouverte jeudi par la procureure de la République de Meaux. L’autopsie du corps de l’enfant devrait avoir lieu ce vendredi à l’Institut médico-légal à Paris.
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Maire (Cap Écologie) de Ferrières-en-Brie, Mireille Munch se dit « bouleversée par la mort de l’enfant » et « soulagée d’apprendre que la mère a été arrêtée vivante ». Face à ce « drame familial », elle préfère « laisser l’enquête se dérouler ». Elle l’a d’ailleurs publié sur la page Facebook de la commune : « Nous partageons complètement la détresse de cette famille mais il faut laisser l’enquête se dérouler. »
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L’élue a aussi publié des informations à destination des parents d’écoliers qui s’inquiéteraient de l’impact psychologique de la nouvelle sur leurs enfants. « L’Éducation nationale a mandaté une psychologue scolaire au groupe scolaire de la Taffarette pour répondre aux éventuelles questions des enfants, même si cet enfant n’était pas scolarisé à Ferrières-en-Brie et même si cette famille était arrivée très récemment sur la commune », a-t-elle publié ce vendredi matin.
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« On espère avoir des réponses avec l’enquête »
Rue des Mimosas, ce vendredi matin, des habitants de Ferrières-en-Brie sont postés devant la maison de la famille au cœur du drame. Un pavillon à l’architecture moderne et aux murs blancs, fraîchement sorti de terre comme le reste du lotissement. « C’est la stupéfaction car on se dit que ça arrive toujours ailleurs ! On n’arrive pas y croire, c’est une commune tranquille où vivent plutôt des personnes âgées et des foyers aisés. Je l’ai appris ce jeudi alors que je conduisais mon autocar. Un ami m’a envoyé une photo de cars de CRS puis un article sur la disparition inquiétante d’un garçon. Je me suis dit qu’ils allaient le retrouver mais quand j’ai appris, j’ai eu envie de vomir. C’est choquant si c’est la mère car elle l’a porté dans son ventre, elle l’a allaité, elle l’a sevré et a joué avec lui. J’ai six neveux et deux nièces, on se met à la place des enquêteurs qui ont retrouvé le corps », témoigne Karim (les prénoms ont été changés), un chauffeur d’autocar de 37 ans, qui habite le centre-ville.
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« J’ai appris par la mère d’un ami qu’il y avait de nombreux CRS sur place, puis un article a confirmé. Quand nous sommes venus ici, nous avons constaté un déferlement de policiers et d’enquêteurs. Nous sommes tous choqués, on se dit que ça n’arrive que dans les films et que ça ne peut pas avoir lieu ici ! », confie Léo, 21 ans, qui croit avoir identifié la benne où s’est déroulée la macabre découverte.
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« On espère avoir des réponses avec l’enquête, car c’est une âme qui a été retirée froidement de ce monde. S’il y a une marche blanche évidemment que j’y participerai », renchérit Karim. Une éventualité pour le moment écartée par la maire de Ferrières-en-Brie. « Ce n’est pas prévu pour le moment. Respectons la mémoire de ce petit garçon et laissons l’enquête se dérouler », insiste la première magistrate.
--
Par Hendrik Delaire
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Invité- Invité
Re: Affaires récentes
Une fillette disparue depuis deux ans retrouvée vivante dans une pièce secrète.
La police américaine a retrouvé en vie une jeune fille disparue depuis deux ans. La petite Paislee Shultis, âgée de 6 ans aujourd'hui, avait quatre ans lorsqu’elle a disparu du domicile de ses tuteurs légaux en juillet 2019. Lundi soir, à la suite d’un signalement, elle a été localisée au domicile de son grand-père biologique à Saugerties, dans l’État de New York. Elle se trouvait dans une petite pièce secrète, froide et humide, située sous un escalier de sous-sol, que les enquêteurs n’ont trouvée qu’après quatre heures de recherches.
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Ca rappelle un peu la planque de Dutroux.
Ceci dit, ça peut être un drame quand les parents biologiques sont privés de leurs enfants.
La police américaine a retrouvé en vie une jeune fille disparue depuis deux ans. La petite Paislee Shultis, âgée de 6 ans aujourd'hui, avait quatre ans lorsqu’elle a disparu du domicile de ses tuteurs légaux en juillet 2019. Lundi soir, à la suite d’un signalement, elle a été localisée au domicile de son grand-père biologique à Saugerties, dans l’État de New York. Elle se trouvait dans une petite pièce secrète, froide et humide, située sous un escalier de sous-sol, que les enquêteurs n’ont trouvée qu’après quatre heures de recherches.
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Ca rappelle un peu la planque de Dutroux.
Ceci dit, ça peut être un drame quand les parents biologiques sont privés de leurs enfants.
Re: Affaires récentes
La petite Camille Chauvet, enlevée il y a 11 ans dans le Var, a été retrouvée en Suisse avec sa mère.
Camille Chauvet avait été enlevée à l'âge de 5 ans par sa mère le 26 décembre 2010 à Carqueiranne, dans le Var.
Durant 11 ans, on n'a eu aucune nouvelle de la petite fille et de sa maman. Alain Chauvet, le père de Camille, s'est battue toutes ses années pour retrouver sa fille.
Camille Chauvet, âgée aujourd'hui de 16 ans, a été retrouvée saine et sauve en Suisse, onze ans après avoir sa disparition.
Priscilla Majani, la mère en cavale, a été interpellée le 1er mars dernier par les forces de l'ordre lors d’un banal contrôle routier près de Lausanne, dans le canton de Vaud.
L’adolescente se trouvait avec elle dans la voiture. Elle a été confiée provisoirement aux services de protection l’enfance du canton de Vaud, selon une procédure d’urgence.
Priscilla Majani, ingénieure militaire, avait enlevé sa fille car, à l'époque, elle n'avait pas obtenu la garde exclusive qui avait été confiée au père.
Cette femme de 47 ans a été incarcérée provisoirement à la prison de La Tuilière, sur les bords du lac Léman, en attendant que la procédure d’extradition se mette en place.
Elle avait été condamnée par le tribunal de Toulon pour soustraction d'enfant à six ans de prison
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Camille Chauvet avait été enlevée à l'âge de 5 ans par sa mère le 26 décembre 2010 à Carqueiranne, dans le Var.
Durant 11 ans, on n'a eu aucune nouvelle de la petite fille et de sa maman. Alain Chauvet, le père de Camille, s'est battue toutes ses années pour retrouver sa fille.
Camille Chauvet, âgée aujourd'hui de 16 ans, a été retrouvée saine et sauve en Suisse, onze ans après avoir sa disparition.
Priscilla Majani, la mère en cavale, a été interpellée le 1er mars dernier par les forces de l'ordre lors d’un banal contrôle routier près de Lausanne, dans le canton de Vaud.
L’adolescente se trouvait avec elle dans la voiture. Elle a été confiée provisoirement aux services de protection l’enfance du canton de Vaud, selon une procédure d’urgence.
Priscilla Majani, ingénieure militaire, avait enlevé sa fille car, à l'époque, elle n'avait pas obtenu la garde exclusive qui avait été confiée au père.
Cette femme de 47 ans a été incarcérée provisoirement à la prison de La Tuilière, sur les bords du lac Léman, en attendant que la procédure d’extradition se mette en place.
Elle avait été condamnée par le tribunal de Toulon pour soustraction d'enfant à six ans de prison
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Re: Affaires récentes
Bonjour Kassandra, article accessible après une pub :
Disparition de Camille en 2011 dans le Var: sa grand-mère condamnée
Adelheid Majani, 85 ans, a écopé de dix-huit mois de prison, dont six avec sursis, pour avoir aidé sa fille à disparaître avec son enfant. Le père de Camille est désespéré.
-
Une octogénaire condamnée à porter un bracelet électronique pendant un an, et à six mois de prison avec sursis.
-
Après une ultime décision judiciaire rendue ce lundi, c’est tout ce qu’il reste de l’affaire Camille Chauvet, cette fillette enlevée par sa mère en mars 2011 à Carqueiranne. Et jamais retrouvée.
-
Adelheid Majani, 85 ans, a été reconnue coupable de "complicité de soustraction d’enfant".
-
Lors du procès qui s’est tenu en mai devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence, elle avait nié être impliquée dans l’enlèvement parental de Camille, à l’époque âgée de 5 ans.
-
Trou de mémoire
"Savez-vous où se trouve votre fille (la mère de Camille, Ndlr)?", avait tenté le président à l’audience. "Non, je n’en ai aucune idée."
-
"Vous n’avez pas de nouvelles, pas un message?" – "Non, je n’en ai pas."
-
En mars 2011, Priscilla Majani s’est évaporée avec sa fille Camille, dont le père avait obtenu la garde alternée. Cette ingénieure militaire venait de sortir de garde à vue pour "non-représentation d’enfant" (trois mois durant) quand elle a pris la fuite.
-
"Que vous a-t-elle dit à ce moment-là?" – "Je ne me rappelle plus", a répondu la vieille dame qui logeait chez sa fille quand celle-ci a mis son plan à exécution.
-
La tante de l’enfant relaxée
La grand-mère de Camille avait géré le déménagement de Priscilla Majani, rapatriant le mobilier de sa fille à son domicile de Audenge (Gironde).
-
Adelheid Majani avait aussi récupéré les fonds bancaires de sa fille. En perquisition, les enquêteurs avaient trouvé chez l’octogénaire un code de conduite à suivre pour leurrer les écoutes téléphoniques et les éventuelles filatures.
-
Également poursuivie pour complicité, Lucile Majani, la sœur de Priscilla, a bénéficié d’une relaxe après avoir été condamnée en première instance. Adelheid Majani a quant à elle vu le quantum de sa peine réduit en appel.
-
Un père très amer
Invité à réagir par Var-Matin, le père de Camille oscillait entre colère et désespoir. "Ça fait bientôt onze ans que je suis en prison, alors je me demandais de combien allaient augmenter leurs peines. Un père qui souffre, une fille détruite, ça ne compte pas pour la justice, de plus en plus laxiste."
-
"Il va falloir que j’oublie ma fille, il va falloir que je fasse un long travail d’oubli", concluait-il sous le coup de l’émotion.
Disparition de Camille en 2011 dans le Var: sa grand-mère condamnée
Adelheid Majani, 85 ans, a écopé de dix-huit mois de prison, dont six avec sursis, pour avoir aidé sa fille à disparaître avec son enfant. Le père de Camille est désespéré.
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Une octogénaire condamnée à porter un bracelet électronique pendant un an, et à six mois de prison avec sursis.
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Après une ultime décision judiciaire rendue ce lundi, c’est tout ce qu’il reste de l’affaire Camille Chauvet, cette fillette enlevée par sa mère en mars 2011 à Carqueiranne. Et jamais retrouvée.
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Adelheid Majani, 85 ans, a été reconnue coupable de "complicité de soustraction d’enfant".
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Lors du procès qui s’est tenu en mai devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence, elle avait nié être impliquée dans l’enlèvement parental de Camille, à l’époque âgée de 5 ans.
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Trou de mémoire
"Savez-vous où se trouve votre fille (la mère de Camille, Ndlr)?", avait tenté le président à l’audience. "Non, je n’en ai aucune idée."
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"Vous n’avez pas de nouvelles, pas un message?" – "Non, je n’en ai pas."
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En mars 2011, Priscilla Majani s’est évaporée avec sa fille Camille, dont le père avait obtenu la garde alternée. Cette ingénieure militaire venait de sortir de garde à vue pour "non-représentation d’enfant" (trois mois durant) quand elle a pris la fuite.
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"Que vous a-t-elle dit à ce moment-là?" – "Je ne me rappelle plus", a répondu la vieille dame qui logeait chez sa fille quand celle-ci a mis son plan à exécution.
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La tante de l’enfant relaxée
La grand-mère de Camille avait géré le déménagement de Priscilla Majani, rapatriant le mobilier de sa fille à son domicile de Audenge (Gironde).
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Adelheid Majani avait aussi récupéré les fonds bancaires de sa fille. En perquisition, les enquêteurs avaient trouvé chez l’octogénaire un code de conduite à suivre pour leurrer les écoutes téléphoniques et les éventuelles filatures.
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Également poursuivie pour complicité, Lucile Majani, la sœur de Priscilla, a bénéficié d’une relaxe après avoir été condamnée en première instance. Adelheid Majani a quant à elle vu le quantum de sa peine réduit en appel.
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Un père très amer
Invité à réagir par Var-Matin, le père de Camille oscillait entre colère et désespoir. "Ça fait bientôt onze ans que je suis en prison, alors je me demandais de combien allaient augmenter leurs peines. Un père qui souffre, une fille détruite, ça ne compte pas pour la justice, de plus en plus laxiste."
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"Il va falloir que j’oublie ma fille, il va falloir que je fasse un long travail d’oubli", concluait-il sous le coup de l’émotion.
Invité- Invité
Re: Affaires récentes
Enfin bref...
Le Parisien va probablement nous faire un bel article sur cette affaire méconnue d'ici ce soir!
Personnellement, je n'ai jamais eu vent de cette affaire.
Le Parisien va probablement nous faire un bel article sur cette affaire méconnue d'ici ce soir!
Personnellement, je n'ai jamais eu vent de cette affaire.
Invité- Invité
Re: Affaires récentes
Merci Tristann. Je connaissais cette affaire que j'ai sans doute relayée dans "appel à témoins" mais je sais qu'il existe des rumeurs concernant la décision prise par la mère, à tel point que je m'étais demandée s'il était toujours pertinent de relayer les avis de recherche.
... A suivre.
... A suivre.
Re: Affaires récentes
Je suis outré qu'une enfant puisse disparaître pendant 11 ans, et être retrouvée à 600 kilomètres, lors d'un contrôle inopiné.
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Combien d'enfants "soi-disant" disparus sont en réalité soustraits par leurs parents ?
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Combien d'enfants "soi-disant" disparus sont en réalité soustraits par leurs parents ?
Invité- Invité
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