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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Affaires récentes
Manneke a écrit:Je ne sais pas si vous aviez suivi l'affaire de la mère fortement tournées vers l'ésotérique qui est partie à Hawaï se marier dans des circonstances étranges, alors que ses 2 enfants venaient d'être déclarés disparus par d'autres membres de la famille mais malheureusement les restes des enfants viennent d'être retrouvés dans la propriété du beau-père.
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Les restes de Tylee et Joshua, deux enfants disparus depuis 9 mois, retrouvés aux Etats-Unis: leur mère était persuadée… qu’ils étaient des «zombies»
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Bordel c'est de la science-fiction..
Invité- Invité
Re: Affaires récentes
Le "serial violeur" de l'ULB condamné à 12 ans de prison
—
Le tribunal correctionnel de Bruxelles a reconnu, mardi matin, Yassine B. coupable de toutes les préventions de viol, d'attentat à la pudeur et de menace pour lesquelles il était poursuivi.
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16 mois par victimes....
Ben voyons.
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Le tribunal correctionnel de Bruxelles a reconnu, mardi matin, Yassine B. coupable de toutes les préventions de viol, d'attentat à la pudeur et de menace pour lesquelles il était poursuivi.
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16 mois par victimes....
Ben voyons.
Invité- Invité
Re: Affaires récentes
Julie Van Espen reçoit un hommage où elle a été assassinée
—
Les graffeurs ont été occupés la semaine dernière sous les ponts du Vaartkaai à Merksem. Le street art suit la trajectoire où Julie Van Espen a été tuée l'année dernière et lui est également dédié.
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—
Les graffeurs ont été occupés la semaine dernière sous les ponts du Vaartkaai à Merksem. Le street art suit la trajectoire où Julie Van Espen a été tuée l'année dernière et lui est également dédié.
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Invité- Invité
Priscillia
message transféré:
par Pusher83 Aujourd'hui à 10:54
Un an après le meurtre de Priscillia à Estagel, l'immense dignité d'une mère
-
Depuis le meurtre de sa fille Priscillia à Estagel, Sophie Gonzales tente de surmonter le drame avec courage et dignité, mais sans colère. Plutôt que de crier vengeance, elle demande à ce que le meurtrier présumé "fasse l'objet de soins", pour qu'il n'y ait pas de risque de récidive.
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1 an jour pour jour.
par Pusher83 Aujourd'hui à 10:54
Un an après le meurtre de Priscillia à Estagel, l'immense dignité d'une mère
-
Depuis le meurtre de sa fille Priscillia à Estagel, Sophie Gonzales tente de surmonter le drame avec courage et dignité, mais sans colère. Plutôt que de crier vengeance, elle demande à ce que le meurtrier présumé "fasse l'objet de soins", pour qu'il n'y ait pas de risque de récidive.
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1 an jour pour jour.
Re: Affaires récentes
Nantes. L’agresseur présumé de l’adolescente de 15 ans déjà condamné pour viols.
L’ADN de cet homme de 45 ans a été retrouvé sur la scène du crime, rue Adolphe-Moitié, à Nantes, le jeudi 20 août.
Il était sorti de prison en 2015.
Son mode opératoire : attirer des jeunes femmes dans des appartements vides.
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Quand on laisse sortir un violeur en série il faut s'attendre à ce qu'il recommence et tue désormais pour ne pas se faire prendre ...
L’ADN de cet homme de 45 ans a été retrouvé sur la scène du crime, rue Adolphe-Moitié, à Nantes, le jeudi 20 août.
Il était sorti de prison en 2015.
Son mode opératoire : attirer des jeunes femmes dans des appartements vides.
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Quand on laisse sortir un violeur en série il faut s'attendre à ce qu'il recommence et tue désormais pour ne pas se faire prendre ...
Sortcière
Re: Affaires récentes
Sortcière a écrit:Nantes. L’agresseur présumé de l’adolescente de 15 ans déjà condamné pour viols.
L’ADN de cet homme de 45 ans a été retrouvé sur la scène du crime, rue Adolphe-Moitié, à Nantes, le jeudi 20 août.
Il était sorti de prison en 2015.
Son mode opératoire : attirer des jeunes femmes dans des appartements vides.
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Quand on laisse sortir un violeur en série il faut s'attendre à ce qu'il recommence et tue désormais pour ne pas se faire prendre ...
Bonjour Sortcière,
C'est ce qu'a fait Dutroux et comme tu l'as dit, Fourniret l'aurait peut-être fait aussi sans Olivier.
Décès de la journaliste Kim Wall
Journaliste morte à bord du «Nautilus» : les aveux tortueux de Peter Madsen
L’inventeur, qui avait toujours parlé d’accident, a avoué dans un documentaire être à l’origine de la mort de Kim Wall dans son sous-marin… sans toutefois lever les zones d’ombre.
Par Louise Colcombet
Le 14 septembre 2020 à 06h56
C'est un aveu tardif, a minima et dénué de remords. Mais un aveu tout de même. Un peu plus de trois ans après le meurtre atroce de la journaliste Kim Wall à bord du sous-marin « Nautilus », Peter Madsen a (enfin) reconnu sa responsabilité dans la mort de la jeune femme, dont le corps dépecé avait été retrouvé en mer en août 2017, au large de Copenhague (Danemark). « Oui », répond simplement Madsen à la question du journaliste Kristian Linnemann dans un documentaire, fruit de plus de vingt heures de discussions téléphoniques et dont la première partie a été diffusée mercredi. « C'est de ma faute si elle est morte. C'est ma faute car j'ai commis le crime, tout est de ma faute », dit-il encore, sans se montrer plus explicite.
Si la culpabilité de l'inventeur de 49 ans faisait en soit peu de doutes, ce revirement fait figure d'événement dans cette affaire hors-norme, la plus retentissante qu'aient connu le Danemark et la Suède (pays d'origine de Kim Wall) depuis longtemps. Condamné à la perpétuité en 2018 pour avoir mutilé à des fins sexuelles, tué puis dépecé la jeune reporter de 30 ans, Peter Madsen avait toujours invoqué un accident, tout en reconnaissant avoir jeté à l'eau le cadavre - « une forme d'hommage », selon lui.
Cet autodidacte, objet de plusieurs documentaires, s'était fait connaître au Danemark en 2009 après avoir construit, avec une poignée de bénévoles, le plus grand sous-marin privé au monde : le « Nautilus », 38 tonnes d'acier et 18 mètres de long, devenu scène de crime. Enregistré à son insu - il a finalement donné son accord à la diffusion -, le condamné le plus célèbre du Danemark avait accepté de s'entretenir avec Kristian Linnemann, arguant qu'il était « prêt à jouer cartes sur table ». Mais le premier des cinq épisodes de « Conversations secrètes avec Peter Madsen » est loin d'avoir livré toute la vérité sur cette nuit du 10 au 11 août 2017.
« Je me souviens de chaque milliseconde de ce voyage en sous-marin », se vante l'intéressé, sans rentrer dans les détails. L'autopsie du tronc et de la tête de Kim Wall n'avait pas permis de déterminer si elle était décédée par strangulation ou décapitation. Quelques heures avant le crime, Peter Madsen avait pourtant effectué sur Internet une recherche au moyen des mots-clés « femme », « décapitation », « agonie ». Son disque dur, retrouvé en perquisition, regorgeait également de vidéos dans lesquelles des femmes sont empalées, pendues, égorgées.
Mais de tout cela, Madsen ne dit rien. « Je ne sais pas ce qui a causé la mort de Kim, concrètement, spécifiquement et physiologiquement », assure-t-il dans ce premier épisode. Rien non plus sur les mutilations subies par Kim Wall - certaines de son vivant - dans ses parties génitales. Au procès, l'homme avait nié avoir assouvi un fantasme sordide et juré, outré, qu'il n'y avait « rien d'excitant à découper un corps ».
En guise de mobile, Peter Madsen, tout en euphémismes, explique donc que la mort de Kim Wall a été déclenchée par ses questions trop incisives, qui auraient fait « sauter des digues ». Lui, qui, dit-il, n'est « normalement pas violent », sinon avec lui-même… « C'est le comportement d'un psychopathe, ni plus ni moins, qui minimise et reporte la faute sur la victime », juge sévèrement Benny Egeso, demi-frère de Peter Madsen, l'un des rares proches à accepter de s'exprimer. Lui-même n'a pas l'intention de regarder le documentaire - « je n'ai ni temps ni énergie à perdre » - et a complètement coupé les ponts avec celui qu'il avait pourtant largement défendu au début de l'affaire… avant que l'avalanche de preuves ne vienne réduire à néant la défense de Madsen.
Très vite, les enquêteurs avaient ainsi conclu que l'inventeur, qui disait avoir fait naufrage, avait volontairement coulé le « Nautilus » le 11 août au matin, de peur qu'on y découvre le sang et les sous-vêtements de Kim Wall. Puis, que celle-ci n'était pas morte percutée par une écoutille - sa tête avait été retrouvée intacte. Depuis, Madsen s'accrochait à la thèse d'une asphyxie par des gaz toxiques, clamant que la porte du sous-marin s'était refermée derrière lui, piégeant Kim Wall.
« Ses aveux ne changent rien, il nie encore la préméditation ! » tacle encore Benny Egeso. Allusion à cette scie, dépassant du sac à dos de Madsen quelques heures avant le crime et retrouvée, ensanglantée, en mer ; ces sangles et ces morceaux de métal qui lestaient les membres de Kim Wall, signes d'une minutieuse préparation. Sans compter cette « blague » de Madsen, promettant à une amie dans un SMS de « l'empaler sur une pique à brochettes »…
Benny Egeso n'est pas le seul au Danemark à désapprouver ce documentaire et cette tribune ouverte à Madsen, qui, « encore une fois, ne parle que de lui ». Pour preuve de sa mégalomanie, Benny Egeso évoque cette lettre reçue dans laquelle son demi-frère lui raconte « préparer un livre à destination des parents sur les meilleurs hobbies pour occuper leurs enfants ». « Je crois que ça ne sera pas un best-seller », ironise-t-il.
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L’inventeur, qui avait toujours parlé d’accident, a avoué dans un documentaire être à l’origine de la mort de Kim Wall dans son sous-marin… sans toutefois lever les zones d’ombre.
Par Louise Colcombet
Le 14 septembre 2020 à 06h56
C'est un aveu tardif, a minima et dénué de remords. Mais un aveu tout de même. Un peu plus de trois ans après le meurtre atroce de la journaliste Kim Wall à bord du sous-marin « Nautilus », Peter Madsen a (enfin) reconnu sa responsabilité dans la mort de la jeune femme, dont le corps dépecé avait été retrouvé en mer en août 2017, au large de Copenhague (Danemark). « Oui », répond simplement Madsen à la question du journaliste Kristian Linnemann dans un documentaire, fruit de plus de vingt heures de discussions téléphoniques et dont la première partie a été diffusée mercredi. « C'est de ma faute si elle est morte. C'est ma faute car j'ai commis le crime, tout est de ma faute », dit-il encore, sans se montrer plus explicite.
Si la culpabilité de l'inventeur de 49 ans faisait en soit peu de doutes, ce revirement fait figure d'événement dans cette affaire hors-norme, la plus retentissante qu'aient connu le Danemark et la Suède (pays d'origine de Kim Wall) depuis longtemps. Condamné à la perpétuité en 2018 pour avoir mutilé à des fins sexuelles, tué puis dépecé la jeune reporter de 30 ans, Peter Madsen avait toujours invoqué un accident, tout en reconnaissant avoir jeté à l'eau le cadavre - « une forme d'hommage », selon lui.
Cet autodidacte, objet de plusieurs documentaires, s'était fait connaître au Danemark en 2009 après avoir construit, avec une poignée de bénévoles, le plus grand sous-marin privé au monde : le « Nautilus », 38 tonnes d'acier et 18 mètres de long, devenu scène de crime. Enregistré à son insu - il a finalement donné son accord à la diffusion -, le condamné le plus célèbre du Danemark avait accepté de s'entretenir avec Kristian Linnemann, arguant qu'il était « prêt à jouer cartes sur table ». Mais le premier des cinq épisodes de « Conversations secrètes avec Peter Madsen » est loin d'avoir livré toute la vérité sur cette nuit du 10 au 11 août 2017.
« Je me souviens de chaque milliseconde de ce voyage en sous-marin », se vante l'intéressé, sans rentrer dans les détails. L'autopsie du tronc et de la tête de Kim Wall n'avait pas permis de déterminer si elle était décédée par strangulation ou décapitation. Quelques heures avant le crime, Peter Madsen avait pourtant effectué sur Internet une recherche au moyen des mots-clés « femme », « décapitation », « agonie ». Son disque dur, retrouvé en perquisition, regorgeait également de vidéos dans lesquelles des femmes sont empalées, pendues, égorgées.
Mais de tout cela, Madsen ne dit rien. « Je ne sais pas ce qui a causé la mort de Kim, concrètement, spécifiquement et physiologiquement », assure-t-il dans ce premier épisode. Rien non plus sur les mutilations subies par Kim Wall - certaines de son vivant - dans ses parties génitales. Au procès, l'homme avait nié avoir assouvi un fantasme sordide et juré, outré, qu'il n'y avait « rien d'excitant à découper un corps ».
En guise de mobile, Peter Madsen, tout en euphémismes, explique donc que la mort de Kim Wall a été déclenchée par ses questions trop incisives, qui auraient fait « sauter des digues ». Lui, qui, dit-il, n'est « normalement pas violent », sinon avec lui-même… « C'est le comportement d'un psychopathe, ni plus ni moins, qui minimise et reporte la faute sur la victime », juge sévèrement Benny Egeso, demi-frère de Peter Madsen, l'un des rares proches à accepter de s'exprimer. Lui-même n'a pas l'intention de regarder le documentaire - « je n'ai ni temps ni énergie à perdre » - et a complètement coupé les ponts avec celui qu'il avait pourtant largement défendu au début de l'affaire… avant que l'avalanche de preuves ne vienne réduire à néant la défense de Madsen.
Très vite, les enquêteurs avaient ainsi conclu que l'inventeur, qui disait avoir fait naufrage, avait volontairement coulé le « Nautilus » le 11 août au matin, de peur qu'on y découvre le sang et les sous-vêtements de Kim Wall. Puis, que celle-ci n'était pas morte percutée par une écoutille - sa tête avait été retrouvée intacte. Depuis, Madsen s'accrochait à la thèse d'une asphyxie par des gaz toxiques, clamant que la porte du sous-marin s'était refermée derrière lui, piégeant Kim Wall.
« Ses aveux ne changent rien, il nie encore la préméditation ! » tacle encore Benny Egeso. Allusion à cette scie, dépassant du sac à dos de Madsen quelques heures avant le crime et retrouvée, ensanglantée, en mer ; ces sangles et ces morceaux de métal qui lestaient les membres de Kim Wall, signes d'une minutieuse préparation. Sans compter cette « blague » de Madsen, promettant à une amie dans un SMS de « l'empaler sur une pique à brochettes »…
Benny Egeso n'est pas le seul au Danemark à désapprouver ce documentaire et cette tribune ouverte à Madsen, qui, « encore une fois, ne parle que de lui ». Pour preuve de sa mégalomanie, Benny Egeso évoque cette lettre reçue dans laquelle son demi-frère lui raconte « préparer un livre à destination des parents sur les meilleurs hobbies pour occuper leurs enfants ». « Je crois que ça ne sera pas un best-seller », ironise-t-il.
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Re: Affaires récentes
L’inquiétant kidnappeur d’adolescentes interpellé à Royan
Suspecté d’avoir enlevé et drogué deux jeunes filles, un homme au profil inquiétant a été interpellé en Charente-Maritime. Les enquêteurs ont trouvé des images pédopornographiques sur son ordinateur.
Par Vincent Gautronneau et Jérémie Pham-Lê
Le 17 septembre 2020 à 19h45, modifié le 17 septembre 2020 à 20h20
Des jeunes filles de 11 et 17 ans, forcées de monter dans une voiture, puis droguées et séquestrées plusieurs heures au domicile d'un homme de 38 ans… avant d'être ramenées chez elles ou déposées sur un parking. Un scénario inquiétant, sériel, qui a poussé les enquêteurs de la police judiciaire de La Rochelle et ceux de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) à déployer d'importants moyens pour remonter la trace du suspect, interpellé mardi matin à Royan (Charente-Maritime). L'homme devait être présenté à un juge tard ce jeudi en vue d'une mise en examen pour « enlèvements et séquestrations », « administrations de substances nuisibles », et « détention d'images pédopornographiques », précise Nicolas Septe, le procureur de Saintes.
Le 10 septembre, les parents d'une collégienne de 11 ans se présentent dans un commissariat. La pré-ado explique qu'un homme l'a abordée dans la rue après sa journée de cours. Agé d'une trentaine d'années, circulant dans une petite citadine sombre, il lui a montré une arme de poing pour l'obliger à monter dans sa voiture. Emmenée chez le suspect, elle est contrainte à prendre « un somnifère de type benzodiazépine », confie une source proche de l'enquête. Cinq heures plus tard, elle est déposée près de chez elle par son ravisseur. Elle ne se souvient pas de tout, mais n'évoque aucune violence, ni physique ni sexuelle, ce que confirment des examens médicaux. D'autres analyses permettent de mettre en évidence des traces de somnifères dans son sang.
Un précédent le 26 août
Cette affaire en rappelle vite une autre aux policiers de Royan. Le 26 août, une adolescente de 17 ans a déposé plainte et livré un récit pratiquement identique. Elle aussi raconte avoir été abordée en pleine rue par un homme d'une trentaine d'années, armé d'un couteau, avant d'être contrainte à monter dans une petite voiture sombre. Elle aussi explique avoir été emmenée chez cet homme, puis droguée et séquestrée pendant deux heures avant d'être libérée sur un parking à côté de chez elle. Des analyses révéleront la présence d'anxiolytiques dans son sang. Comme la plus jeune victime, l'adolescente n'a pas subi de violences.
Grâce aux analyses de sang effectuées par les deux victimes, les enquêteurs connaissent les médicaments qu'elles ont été forcées à ingérer. Une réquisition est alors faite auprès de la Caisse primaire d'assurance maladie pour avoir la liste des personnes qui ont obtenu un remboursement après avoir acheté ces deux produits. Un gros travail d'analyse permet finalement d'identifier un homme de 38 ans, domicilié dans le secteur. Il ressemble trait pour trait au portrait-robot dressé par les deux mineures. Mardi matin, les policiers l'ont interpellé chez lui, « un logement qui correspond parfaitement aux descriptions fournies par les gamines », souligne une source proche de l'enquête.
Déjà connu de la police pour des affaires de menaces ou des violences sur des policiers, le suspect n'a, en revanche, aucun antécédent concernant des mineurs. « Diagnostiqué schizophrène », il avait collecté chez lui des renseignements sur les victimes… Les premières expertises techniques réalisées sur son ordinateur ont aussi permis d'exhumer des images à caractère pédopornographique. En garde à vue, le trentenaire a assuré que « fréquenter des enfants le régénérait, confie une source proche de l'enquête. Mais il n'a pas donné d'explication cohérente à son geste… »
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Suspecté d’avoir enlevé et drogué deux jeunes filles, un homme au profil inquiétant a été interpellé en Charente-Maritime. Les enquêteurs ont trouvé des images pédopornographiques sur son ordinateur.
Par Vincent Gautronneau et Jérémie Pham-Lê
Le 17 septembre 2020 à 19h45, modifié le 17 septembre 2020 à 20h20
Des jeunes filles de 11 et 17 ans, forcées de monter dans une voiture, puis droguées et séquestrées plusieurs heures au domicile d'un homme de 38 ans… avant d'être ramenées chez elles ou déposées sur un parking. Un scénario inquiétant, sériel, qui a poussé les enquêteurs de la police judiciaire de La Rochelle et ceux de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) à déployer d'importants moyens pour remonter la trace du suspect, interpellé mardi matin à Royan (Charente-Maritime). L'homme devait être présenté à un juge tard ce jeudi en vue d'une mise en examen pour « enlèvements et séquestrations », « administrations de substances nuisibles », et « détention d'images pédopornographiques », précise Nicolas Septe, le procureur de Saintes.
Le 10 septembre, les parents d'une collégienne de 11 ans se présentent dans un commissariat. La pré-ado explique qu'un homme l'a abordée dans la rue après sa journée de cours. Agé d'une trentaine d'années, circulant dans une petite citadine sombre, il lui a montré une arme de poing pour l'obliger à monter dans sa voiture. Emmenée chez le suspect, elle est contrainte à prendre « un somnifère de type benzodiazépine », confie une source proche de l'enquête. Cinq heures plus tard, elle est déposée près de chez elle par son ravisseur. Elle ne se souvient pas de tout, mais n'évoque aucune violence, ni physique ni sexuelle, ce que confirment des examens médicaux. D'autres analyses permettent de mettre en évidence des traces de somnifères dans son sang.
Un précédent le 26 août
Cette affaire en rappelle vite une autre aux policiers de Royan. Le 26 août, une adolescente de 17 ans a déposé plainte et livré un récit pratiquement identique. Elle aussi raconte avoir été abordée en pleine rue par un homme d'une trentaine d'années, armé d'un couteau, avant d'être contrainte à monter dans une petite voiture sombre. Elle aussi explique avoir été emmenée chez cet homme, puis droguée et séquestrée pendant deux heures avant d'être libérée sur un parking à côté de chez elle. Des analyses révéleront la présence d'anxiolytiques dans son sang. Comme la plus jeune victime, l'adolescente n'a pas subi de violences.
Grâce aux analyses de sang effectuées par les deux victimes, les enquêteurs connaissent les médicaments qu'elles ont été forcées à ingérer. Une réquisition est alors faite auprès de la Caisse primaire d'assurance maladie pour avoir la liste des personnes qui ont obtenu un remboursement après avoir acheté ces deux produits. Un gros travail d'analyse permet finalement d'identifier un homme de 38 ans, domicilié dans le secteur. Il ressemble trait pour trait au portrait-robot dressé par les deux mineures. Mardi matin, les policiers l'ont interpellé chez lui, « un logement qui correspond parfaitement aux descriptions fournies par les gamines », souligne une source proche de l'enquête.
Déjà connu de la police pour des affaires de menaces ou des violences sur des policiers, le suspect n'a, en revanche, aucun antécédent concernant des mineurs. « Diagnostiqué schizophrène », il avait collecté chez lui des renseignements sur les victimes… Les premières expertises techniques réalisées sur son ordinateur ont aussi permis d'exhumer des images à caractère pédopornographique. En garde à vue, le trentenaire a assuré que « fréquenter des enfants le régénérait, confie une source proche de l'enquête. Mais il n'a pas donné d'explication cohérente à son geste… »
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meurtre de la journaliste Kim Wall
Peter Madsen, "le tueur du sous-marin", arrêté après une tentative d'évasion spectaculaire
La police danoise a indiqué mardi avoir arrêté un homme qui s'était échappé d'une prison de l'ouest de Copenhague, au Danemark. Selon plusieurs médias, l'évadé est Peter Madsen, inventeur de 49 ans qui a tué la journaliste suédoise Kim Wall dans son sous-marin artisanal en 2017.
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La police danoise a indiqué mardi avoir arrêté un homme qui s'était échappé d'une prison de l'ouest de Copenhague, au Danemark. Selon plusieurs médias, l'évadé est Peter Madsen, inventeur de 49 ans qui a tué la journaliste suédoise Kim Wall dans son sous-marin artisanal en 2017.
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Mihaela l'inconnue du Jura/Frasnois
2021
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Même si effectivement la piste des proxénètes est séduisante et qu'elle va être plaidée en appel pour tenter d'innocenter Alexandre Verdure (condamné en première instance pour le meurtre de Mihaela), je ne suis pas du tout convaincue de son innocence.
S'il ne reconnait pas avoir porté des coups à Mahaela, pourquoi ne retrouve t'on que son ADN sur le corps de celle-ci?
Pourquoi l'a t'il déshabillée? (Manoeuvre qui a pour but de retarder une identification)
Pourquoi s'est-il rendu aux urgences pour soigner une blessure à la main?
Pourquoi n'a t'il montré aucun signe que quelque chose n'allait pas quand il est rentré chez lui?
Les psy ont relevé chez lui des traits psychopathiques.
Le procès devrait avoir lieu en septembre.
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Même si effectivement la piste des proxénètes est séduisante et qu'elle va être plaidée en appel pour tenter d'innocenter Alexandre Verdure (condamné en première instance pour le meurtre de Mihaela), je ne suis pas du tout convaincue de son innocence.
S'il ne reconnait pas avoir porté des coups à Mahaela, pourquoi ne retrouve t'on que son ADN sur le corps de celle-ci?
Pourquoi l'a t'il déshabillée? (Manoeuvre qui a pour but de retarder une identification)
Pourquoi s'est-il rendu aux urgences pour soigner une blessure à la main?
Pourquoi n'a t'il montré aucun signe que quelque chose n'allait pas quand il est rentré chez lui?
Les psy ont relevé chez lui des traits psychopathiques.
Le procès devrait avoir lieu en septembre.
Dernière édition par Kassandra88 le Lun 15 Nov 2021 - 14:50, édité 1 fois
meurtre de Patricia Bouchon
Meurtre de Patricia Bouchon, la «joggeuse de Bouloc» : l’accusé de retour devant les assises
Condamné en 2019 par la cour d’assises de Haute-Garonne à vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Patricia Bouchon, la «joggeuse de Bouloc», Laurent Dejean comparaît en appel à partir de ce lundi et jusqu’au 9 juillet devant la cour d’assises du Tarn.
Par Julie Rimbert, notre correspondante à Toulouse (Haute-Garonne)
Le 28 juin 2021 à 06h05
Dix ans. Dix ans que Patricia Bouchon a disparu à Bouloc (Haute-Garonne), une commune au nord de Toulouse, lors d’un funeste jogging. Le 11 février 2011, cette secrétaire de 49 ans, partie courir à 4h30 du matin, ne rejoint jamais son domicile où l’attend son époux, Christian. Le corps de celle que l’on a surnommée « la joggeuse de Bouloc » est retrouvé, flottant dans un fossé à Villematier, à une douzaine de kilomètres de Bouloc.
La mère de famille a le crâne fracassé et les vertèbres brisées, un gant en latex est découvert au fond de sa gorge. C’est pour ce meurtre que Laurent Dejean, habitant dans le même village que la victime, comparaît ce lundi en appel devant la cour d’assises du Tarn, à Albi. En 2019, la cour d’assises de Toulouse avait condamné à vingt ans de réclusion criminelle cet ancien plaquiste de 42 ans, qui a toujours crié son innocence.
Un deuxième procès douloureux pour les proches de Patricia Bouchon, mais qui sera peut-être l’opportunité d’obtenir enfin des réponses du seul suspect mis en examen après trois ans d’enquête. « Je l’aborde plutôt avec confiance et j’attends une confirmation de peine, de reconnaissance de sa culpabilité, confie Carlyne Bouchon, la fille de la victime, aujourd’hui âgée de 36 ans. C’est difficile de se replonger dans les faits mais il le faut, car cela me permet de me reconstruire aussi. Au premier procès, j’étais impressionnée alors que pour celui-ci, j’ai plus de recul et je suis toujours convaincue de la culpabilité de Laurent Dejean. J’espère de lui plus d’explication, qu’il ne soit pas lâche, qu’il admette les faits et surtout qu’il soit soigné durablement. »
Pas d’ADN sur le corps de la victime
À Toulouse, en première instance, l’avocat général avait requis l’acquittement pour cet homme reconnu psychotique et gros consommateur de cannabis. Le représentant du ministère public avait pointé les incohérences d’un dossier comptant plus de 50 000 pages. Il avait notamment malmené à la barre le témoin capital, un livreur qui affirme depuis le début de l’enquête avoir croisé le matin du meurtre Patricia Bouchon, puis évité de justesse une Clio phares éteints, au milieu de la route.
C’est ce témoin qui a réalisé le portrait-robot avec les gendarmes, même s’il n’a pas vraiment vu le visage du conducteur de la Clio. Une trentaine de personnes ont alors reconnu Laurent Dejean sur ce portrait-robot d’un homme à la barbe naissante et portant un bonnet noir. Une ressemblance qui n’a jamais été confortée par des preuves matérielles ou génétiques, puisque l’ADN de l’accusé n’a pas été retrouvé sur le corps de la victime, qui a pourtant eu une lutte rapprochée avec son agresseur.
Élément à charge : le suspect a été hospitalisé en psychiatrie après la disparition de la joggeuse et pouvait connaître des accès de violence, selon ses proches. Pour Lena Baro, l’une des deux avocats de la famille Bouchon, « le premier procès, difficile, nous a donné raison malgré l’absence de soutien de l’avocat général. Tous les éléments du dossier, dont la personnalité de l’accusé, convergent vers Laurent Dejean. Le témoin clé a pu varier, avoir une altération de ses souvenirs depuis les faits, mais son témoignage a été déterminant et fiable pour les enquêteurs ».
«Une erreur judiciaire»
La défense de Laurent Dejean, qui a changé d’avocat pour ce procès en appel, a, elle, une lecture différente du dossier, rappelant que le parquet avait requis un non-lieu en janvier 2018, faute d’éléments suffisants mais que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a quand même décidé de son renvoi aux assises.
« Il y a eu une erreur judiciaire en première instance où on a appliqué la présomption de culpabilité plutôt que celle de la présomption d’innocence, assure Karim Chebbani, conseil de l’accusé. L’élément central de l’enquête est le témoignage du livreur très imprécis, changeant de version, sur le visage du conducteur, la couleur de la Clio, la distance qui les séparait ou le fait qu’il n’est pas reconnu Laurent Dejean lors d’un tapissage par les gendarmes. Mon client est une personne vulnérable, sous curatelle, au profil psychologique compliqué, qui a pu dire tout et n’importe quoi, sans que cela veuille dire qu’il a tué la victime. Il l’a évoqué après sa disparition, mais comme tout le monde dans ce village de 4 500 habitants. » Le procès doit se tenir jusqu’au 9 juillet. L’accusé encourt trente ans de réclusion criminelle.
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Condamné en 2019 par la cour d’assises de Haute-Garonne à vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Patricia Bouchon, la «joggeuse de Bouloc», Laurent Dejean comparaît en appel à partir de ce lundi et jusqu’au 9 juillet devant la cour d’assises du Tarn.
Par Julie Rimbert, notre correspondante à Toulouse (Haute-Garonne)
Le 28 juin 2021 à 06h05
Dix ans. Dix ans que Patricia Bouchon a disparu à Bouloc (Haute-Garonne), une commune au nord de Toulouse, lors d’un funeste jogging. Le 11 février 2011, cette secrétaire de 49 ans, partie courir à 4h30 du matin, ne rejoint jamais son domicile où l’attend son époux, Christian. Le corps de celle que l’on a surnommée « la joggeuse de Bouloc » est retrouvé, flottant dans un fossé à Villematier, à une douzaine de kilomètres de Bouloc.
La mère de famille a le crâne fracassé et les vertèbres brisées, un gant en latex est découvert au fond de sa gorge. C’est pour ce meurtre que Laurent Dejean, habitant dans le même village que la victime, comparaît ce lundi en appel devant la cour d’assises du Tarn, à Albi. En 2019, la cour d’assises de Toulouse avait condamné à vingt ans de réclusion criminelle cet ancien plaquiste de 42 ans, qui a toujours crié son innocence.
Un deuxième procès douloureux pour les proches de Patricia Bouchon, mais qui sera peut-être l’opportunité d’obtenir enfin des réponses du seul suspect mis en examen après trois ans d’enquête. « Je l’aborde plutôt avec confiance et j’attends une confirmation de peine, de reconnaissance de sa culpabilité, confie Carlyne Bouchon, la fille de la victime, aujourd’hui âgée de 36 ans. C’est difficile de se replonger dans les faits mais il le faut, car cela me permet de me reconstruire aussi. Au premier procès, j’étais impressionnée alors que pour celui-ci, j’ai plus de recul et je suis toujours convaincue de la culpabilité de Laurent Dejean. J’espère de lui plus d’explication, qu’il ne soit pas lâche, qu’il admette les faits et surtout qu’il soit soigné durablement. »
Pas d’ADN sur le corps de la victime
À Toulouse, en première instance, l’avocat général avait requis l’acquittement pour cet homme reconnu psychotique et gros consommateur de cannabis. Le représentant du ministère public avait pointé les incohérences d’un dossier comptant plus de 50 000 pages. Il avait notamment malmené à la barre le témoin capital, un livreur qui affirme depuis le début de l’enquête avoir croisé le matin du meurtre Patricia Bouchon, puis évité de justesse une Clio phares éteints, au milieu de la route.
C’est ce témoin qui a réalisé le portrait-robot avec les gendarmes, même s’il n’a pas vraiment vu le visage du conducteur de la Clio. Une trentaine de personnes ont alors reconnu Laurent Dejean sur ce portrait-robot d’un homme à la barbe naissante et portant un bonnet noir. Une ressemblance qui n’a jamais été confortée par des preuves matérielles ou génétiques, puisque l’ADN de l’accusé n’a pas été retrouvé sur le corps de la victime, qui a pourtant eu une lutte rapprochée avec son agresseur.
Élément à charge : le suspect a été hospitalisé en psychiatrie après la disparition de la joggeuse et pouvait connaître des accès de violence, selon ses proches. Pour Lena Baro, l’une des deux avocats de la famille Bouchon, « le premier procès, difficile, nous a donné raison malgré l’absence de soutien de l’avocat général. Tous les éléments du dossier, dont la personnalité de l’accusé, convergent vers Laurent Dejean. Le témoin clé a pu varier, avoir une altération de ses souvenirs depuis les faits, mais son témoignage a été déterminant et fiable pour les enquêteurs ».
«Une erreur judiciaire»
La défense de Laurent Dejean, qui a changé d’avocat pour ce procès en appel, a, elle, une lecture différente du dossier, rappelant que le parquet avait requis un non-lieu en janvier 2018, faute d’éléments suffisants mais que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a quand même décidé de son renvoi aux assises.
« Il y a eu une erreur judiciaire en première instance où on a appliqué la présomption de culpabilité plutôt que celle de la présomption d’innocence, assure Karim Chebbani, conseil de l’accusé. L’élément central de l’enquête est le témoignage du livreur très imprécis, changeant de version, sur le visage du conducteur, la couleur de la Clio, la distance qui les séparait ou le fait qu’il n’est pas reconnu Laurent Dejean lors d’un tapissage par les gendarmes. Mon client est une personne vulnérable, sous curatelle, au profil psychologique compliqué, qui a pu dire tout et n’importe quoi, sans que cela veuille dire qu’il a tué la victime. Il l’a évoqué après sa disparition, mais comme tout le monde dans ce village de 4 500 habitants. » Le procès doit se tenir jusqu’au 9 juillet. L’accusé encourt trente ans de réclusion criminelle.
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Meurtre de Patricia Bouchon
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
meurtre de Patricia Bouchon
Meurtre de Patricia Bouchon : Vingt ans requis contre Laurent Dejean, lors de son procès en appel.
BOULOC Alors qu’en première instance l’avocat général avait demandé la relaxe « faute de preuves », jeudi, lors du procès en appel, la représentante du ministère public a requis vingt ans de prison contre Laurent Dejean.
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BOULOC Alors qu’en première instance l’avocat général avait demandé la relaxe « faute de preuves », jeudi, lors du procès en appel, la représentante du ministère public a requis vingt ans de prison contre Laurent Dejean.
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Re: Affaires récentes
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires récentes
Pour le coup pas certain qu'il soit le vrai coupable, son ADN n'a jamais été découvert sur la scène de crime et sur/dedans la victime. Il n'a jamais avoué en 10 ans, c'est assez rare, certes ce n'est pas des preuves de son innocence, mais cela pose question quant à sa réelle implication.
Invité- Invité
meurtre d'Angélique Six
Prédateur récidiviste, David Ramault jugé pour avoir violé et tué la petite Angélique
En avril 2018, Angélique Six, 12 ans, a été violée et tuée à Wambrechies (Nord) par David Ramault, un ancien voisin. Un homme déjà condamné pour viol et qui semblait avoir reconstruit une vie familiale et sociale lisse. En apparence seulement.
« La jouissance du mal. » Il est difficile d’enfermer un homme dans une formule, mais la sentence de l’experte psychiatre qui a expertisé David Ramault résume assez bien le profil de celui qui est accusé d’avoir violé et tué Angélique Six, 12 ans, le 25 avril 2018 à Wambrechies (Nord).
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Coïncidence: Wambrechies n'est qu'à 6 kms de Marcq en Baroeil.
En avril 2018, Angélique Six, 12 ans, a été violée et tuée à Wambrechies (Nord) par David Ramault, un ancien voisin. Un homme déjà condamné pour viol et qui semblait avoir reconstruit une vie familiale et sociale lisse. En apparence seulement.
« La jouissance du mal. » Il est difficile d’enfermer un homme dans une formule, mais la sentence de l’experte psychiatre qui a expertisé David Ramault résume assez bien le profil de celui qui est accusé d’avoir violé et tué Angélique Six, 12 ans, le 25 avril 2018 à Wambrechies (Nord).
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Coïncidence: Wambrechies n'est qu'à 6 kms de Marcq en Baroeil.
Re: Affaires récentes
-Kassandra88 a écrit:Prédateur récidiviste, David Ramault jugé pour avoir violé et tué la petite Angélique
En avril 2018, Angélique Six, 12 ans, a été violée et tuée à Wambrechies (Nord) par David Ramault, un ancien voisin. Un homme déjà condamné pour viol et qui semblait avoir reconstruit une vie familiale et sociale lisse. En apparence seulement.
« La jouissance du mal. » Il est difficile d’enfermer un homme dans une formule, mais la sentence de l’experte psychiatre qui a expertisé David Ramault résume assez bien le profil de celui qui est accusé d’avoir violé et tué Angélique Six, 12 ans, le 25 avril 2018 à Wambrechies (Nord).
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Coïncidence: Wambrechies n'est qu'à 6 kms de Marcq en Baroeil.
La suite de l'article :
« La jouissance du mal. » Il est difficile d’enfermer un homme dans une formule, mais la sentence de l’experte psychiatre qui a expertisé David Ramault résume assez bien le profil de celui qui est accusé d’avoir violé et tué Angélique Six, 12 ans, le 25 avril 2018 à Wambrechies (Nord).
À partir de ce mardi matin, David Ramault, 48 ans, va prendre place dans le box de la cour d’assises du Nord à Douai. Un box dans lequel il s’était assis, déjà pour un viol, alors qu’il avait 22 ans. Cette fois, il est accusé d’avoir tué sa jeune victime, son ancienne voisine, lui, le chauffeur de bus qui semblait avoir tourné le dos à ses démons.
Le 25 avril 2018 au soir, la maman d’Angélique alerte la police. Sa fille de 12 ans n’est pas rentrée à la maison. La jeune collégienne, qui souffre d’un très léger handicap mental, a l’habitude d’aller dans le parc en bas de l’immeuble ou de se rendre chez des copines, mais cette absence nocturne est totalement inhabituelle.
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Angélique Six a disparu le 25 avril 2018. Elle est retrouvée morte étranglée et le corps dénudé quelques jours plus tard, dans un bois.
L’enquête démarre doucement. Une fugue ou un suicide sont envisagés, mais plus les heures passent, plus ces deux hypothèses s’effondrent. Deux jours après la disparition d’Angélique, les enquêteurs privilégient la thèse d’un enlèvement et exploitent les données du Fichier national des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais) en le confrontant aux hommes habitant le secteur. Un certain David Ramault attire vite leur attention, d’abord pour ses antécédents mais surtout parce qu’il a habité le même immeuble qu’Angélique avant de déménager dans une rue voisine.
Le 28 avril au soir, il est placé en garde à vue. Dès la notification de ses droits, il lâche : « Non mais laissez, je vais tout vous avouer. C’est moi qui ai enlevé la petite Angélique, je l’ai violée, je l’ai étranglée, elle est à Quesnoy. » Ces premiers aveux spontanés se confirment. Le corps dénudé de la jeune adolescente est découvert dans la nuit au lieu indiqué, dans un bois, sous des branchages. L’autopsie confirme la mort par étranglement et certifie le viol.
« J’ai compris que je ne pouvais pas la laisser partir, je savais qu’elle allait alerter les secours et que j’allais repartir en prison »
David Ramault, au cours de l'une de ses auditions
Dans ses déclarations suivantes, Ramault explique que, le jour des faits, il était seul, sa femme et ses deux enfants n’étaient pas encore rentrés de vacances. Il est allé acheter un produit aphrodisiaque dans la matinée dans un sex-shop de Lille, puis, vers 16 heures, s’est approché de l’aire de jeux proche de son domicile. C’est là qu’il a abordé Angélique, qu’il connaissait, l’attirant chez lui sous le prétexte qu’il avait un cadeau à lui donner pour ses parents.
Une fois dans la maison, Ramault verrouille la porte et fait rapidement des avances à l’adolescente. Elle se débat, tente de fuir. Il la frappe avant de l’enfermer avec lui dans les toilettes. C’est là qu’il va la violer, même s’il prétend n’avoir fait que des attouchements, puis l’étrangler avec son pantalon. « J’ai compris que je ne pouvais pas la laisser partir, je savais qu’elle allait alerter les secours et que j’allais repartir en prison », lâche-t-il au cours de l’une de ses auditions.
Un sentiment de panique qui tranche avec le déroulé des faits. Quelques minutes plus tard, il ira par exemple essayer plusieurs types de pelles dans une jardinerie avant de choisir celle qu’il utilisera pour enterrer Angélique. Une fois dans le sous-bois de Quesnoy, il abandonnera cette pelle après s’être rendu compte que le sol était trop dur pour creuser un trou.
« Cette affaire pose le problème du suivi des délinquants sexuels »
Me Yves Crespin, avocat de l'association l'Enfant bleu
À l’horreur des faits s’ajoute la personnalité glaçante de David Ramault. Un prédateur qui repère sa victime, dont il admettra qu’elle était une « cible fragile ». Les experts psy qui l’ont examiné depuis notent des « troubles psycho-sexuels graves », et relèvent tous ce désir de « domination agressive et de soumission du sexe féminin » chez un homme « qui n’hésite pas entre ses désirs et les interdits ».
Et ce depuis l’enfance, quand le petit David abandonné par sa mère commettait des vols chez lui et à l’école. Sa première condamnation pour « viol avec arme » en 1996 l’avait conduit en prison pendant six ans, d’où il était sorti sans la moindre obligation de soin.
Me Yves Crespin, avocat de l’association l’Enfant bleu, relève que « le cas de cet homme constitue un mystère. Après sa condamnation de 1996 et sa sortie de prison en 2000, il s’insère parfaitement, fonde une famille, travaille de façon constante et semble très apprécié dans ses emplois. Et vingt ans après, il commet un nouveau crime. Que s’est-il passé ? Même les expertises ne sont pas très éclairantes là-dessus. La faille qui l’habitait a, en tout cas, continué à exister. Et cette affaire pose le problème du suivi des délinquants sexuels, en détention certes mais surtout une fois leur peine purgée ».
En surface effectivement, sa vie de famille et son métier de conducteur de bus donnaient le change d’une réinsertion réussie. Mais ses obsessions étaient là. Tapies dans l’ombre. Elles se sont réveillées cet après-midi du 25 avril 2018, emportant une jeune fille de 12 ans et laissant sa famille dans une tristesse insondable. Lui a fini par accepter l’idée qu’il « ne sortira jamais du système carcéral ».
VIDÉO. Meurtre d’Angélique : « David Ramault, c’était quelqu’un comme vous et moi »
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Invité- Invité
Re: Affaires récentes
C'est très étonnant qu'un procès concernant une mineure et des faits sexuels ne se tienne pas à huis-clos.
Est-ce une volonté de la partie civile ?
Déjà, à l'époque des faits, la conférence du procureur avait été très explicite, détaillant de manière très inhabituelle tous les détails du viol et du meurtre.
C'est intéressant à lire, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Affaires récentes
ruth a écrit:
C'est très étonnant qu'un procès concernant une mineure et des faits sexuels ne se tienne pas à huis-clos.
Est-ce une volonté de la partie civile ?
Déjà, à l'époque des faits, la conférence du procureur avait été très explicite, détaillant de manière très inhabituelle tous les détails du viol et du meurtre.
C'est intéressant à lire, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose.
Le fait que la petite ait perdu le vie a pu changer la donne.
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