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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AVIS DE RECHERCHE-APPELS À TÉMOINS
LIGONNÈS, NARUMI, LEA,TIPHAINE, JULIETTE ...
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Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Kassandra88 Mar Mar 29, 2022 8:23 am
Assassinat de Narumi : ce qu'a dit son dernier petit ami aux enquêteurs
Le procès de Nicolas Zepeda, accusé d’avoir assassiné l’étudiante, s’ouvre mardi. Arthur, son petit ami, s’est confié aux enquêteurs.
Il a d’abord été « naturellement soupçonné », se souvient son avocat, Randall Schwerdorffer. Quand l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki disparaît à Besançon dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016, les regards se tournent en effet vers son petit ami, le Français Arthur Del Piccolo. Les enquêteurs pensent que le jeune homme est le dernier à l’avoir vue. Ce n’est que plus tard que leurs soupçons se portent sur son ancien fiancé, le Chilien Nicolas Zepeda, dont le procès pour assassinat s’ouvre mardi devant les assises du Doubs.
Aux policiers, Arthur Del Piccolo a raconté ses dernières heures passées avec la jeune femme de 21 ans, « une journée normale en amoureux ». Ce samedi 3 décembre 2016, le couple, qui se fréquente depuis la rupture de la Japonaise avec Nicolas Zepeda deux mois auparavant, profite du soleil pour se rendre au marché de Noël de Besançon. Le lendemain, Narumi assiste à son cours de hip-hop. Vers 16 heures, Arthur se souvient de lui avoir « fait un bisou et [qu’ils se sont] quittés là-dessus ». C’est la dernière fois qu’il la voit. « Wow, c’est incroyable, j’ai jamais été aussi amoureux d’une fille », lui écrit-il alors. Quelques heures après avoir reçu ce message, Narumi croise Nicolas Zepeda sur le campus universitaire. Ils dînent ensemble, avant de monter dans la chambre de la jeune femme.
En dépit des investigations, le corps demeure introuvable
Et puis ? Plus rien. Des étudiants disent avoir entendu des cris dans la nuit, mais Zepeda clame son innocence. Cinq ans plus tard, et en dépit des investigations, le corps demeure introuvable. Arthur Del Piccolo a « du mal à admettre » sa mort, confie Randall Schwerdorffer.
Lire aussi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dans le dossier d’instruction figurent des centaines de messages de « Lovely Arthur » à sa « petite Narumi », attestant de la force d’une relation naissante. Le couple fait des projets. Narumi devait perfectionner son français au Centre de linguistique appliquée, avant d’entamer un semestre d’économie. Puis de rentrer au Japon à l’été 2017. La jeune femme, boursière, vient d’un milieu modeste.
Son père est ouvrier et sa mère cumule les petits boulots. Celle que son amoureux décrit comme « altruiste » avait proposé ses services au Secours catholique en novembre 2016. « Je cherche à trouver des solutions pour réduire la pauvreté dans le monde », avait écrit la jolie brune au sourire éclatant. Aux magistrats, Arthur Del Piccolo a fait part de ses doutes : les derniers messages de Narumi semblaient « provenir de quelqu’un d’autre ». Les fautes de français et les formulations choisies ne collent pas aux habitudes de son amoureuse.
Selon le ministère public, c’est Nicolas Zepeda qui a écrit le mot de rupture
Dans son réquisitoire définitif, le parquet va plus loin. Le 5 décembre 2016, Arthur reçoit un mot de rupture envoyé depuis le téléphone de Narumi. Selon le ministère public, c’est Nicolas Zepeda qui se trouve à ce moment-là dans la chambre de l’étudiante, à côté de son corps sans vie, et c’est lui qui écrit ces lignes dans l’intention de dissuader le jeune Français d’aller la voir.
En effet, ce soir-là, Arthur, blessé, ne s’est pas rendu dans la chambre 106 occupée par Narumi. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’il en pousse la porte : toutes ses affaires sont là mais la jeune femme, elle, a disparu. Il ne manque qu’une couverture et une valise.
À l’issue de l’instruction, l’avocate du Chilien, Jacqueline Laffont, a demandé un non-lieu pour « absence de charges suffisantes ». Selon elle, le dossier relève d’une « construction intellectuelle ». Son client a répété lors de ses trois interrogatoires que pour lui Narumi était bien « vivante » quand il l’a laissée. En l’absence de corps, les parties civiles venues du Japon attendent beaucoup du procès, comme une étape sur le chemin du deuil. De l’accusé, confie Me Schwerdorffer, « elles n’espèrent pas grand-chose ».
L’accusé dit être maltraité en prison
La question sera probablement évoquée dès l’ouverture, mardi, du procès de Nicolas Zepeda, accusé de l’assassinat de Narumi Kurosaki en décembre 2016. Le Chilien de 31 ans, incarcéré à l’isolement dans la maison d’arrêt de Besançon depuis son extradition le 24 juillet 2020, décrit des mauvais traitements de la part du personnel pénitentiaire. Dans sa plainte au procureur, que le JDD a pu consulter et qui a été classée sans suite le 16 mars dernier, Zepeda situe le point de bascule en mai 2021, lorsque, indique-t-il, un surveillant aurait volé sa nourriture et l’aurait mangée devant lui. Depuis se seraient succédé mauvais traitements et vexations de la part du personnel : du détergent dans sa nourriture, des heures passées dans le froid ou sous la pluie, « oublié » en promenade, des courriers interceptés, des fouilles intempestives de cellule. Jusqu’à ce « violent coup de poing » dans le ventre dénoncé par Zepeda, qui aurait été porté par un surveillant alors que le Chilien consultait son dossier, le 13 janvier. Sur les images de vidéosurveillance, on voit le gardien entrer dans la pièce et en ressortir quelques minutes plus tard, mais la scène dans la salle n’a pas été filmée. Un examen médical a confirmé une blessure compatible avec un tel geste.
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Le procès de Nicolas Zepeda, accusé d’avoir assassiné l’étudiante, s’ouvre mardi. Arthur, son petit ami, s’est confié aux enquêteurs.
Il a d’abord été « naturellement soupçonné », se souvient son avocat, Randall Schwerdorffer. Quand l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki disparaît à Besançon dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016, les regards se tournent en effet vers son petit ami, le Français Arthur Del Piccolo. Les enquêteurs pensent que le jeune homme est le dernier à l’avoir vue. Ce n’est que plus tard que leurs soupçons se portent sur son ancien fiancé, le Chilien Nicolas Zepeda, dont le procès pour assassinat s’ouvre mardi devant les assises du Doubs.
Aux policiers, Arthur Del Piccolo a raconté ses dernières heures passées avec la jeune femme de 21 ans, « une journée normale en amoureux ». Ce samedi 3 décembre 2016, le couple, qui se fréquente depuis la rupture de la Japonaise avec Nicolas Zepeda deux mois auparavant, profite du soleil pour se rendre au marché de Noël de Besançon. Le lendemain, Narumi assiste à son cours de hip-hop. Vers 16 heures, Arthur se souvient de lui avoir « fait un bisou et [qu’ils se sont] quittés là-dessus ». C’est la dernière fois qu’il la voit. « Wow, c’est incroyable, j’ai jamais été aussi amoureux d’une fille », lui écrit-il alors. Quelques heures après avoir reçu ce message, Narumi croise Nicolas Zepeda sur le campus universitaire. Ils dînent ensemble, avant de monter dans la chambre de la jeune femme.
En dépit des investigations, le corps demeure introuvable
Et puis ? Plus rien. Des étudiants disent avoir entendu des cris dans la nuit, mais Zepeda clame son innocence. Cinq ans plus tard, et en dépit des investigations, le corps demeure introuvable. Arthur Del Piccolo a « du mal à admettre » sa mort, confie Randall Schwerdorffer.
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Dans le dossier d’instruction figurent des centaines de messages de « Lovely Arthur » à sa « petite Narumi », attestant de la force d’une relation naissante. Le couple fait des projets. Narumi devait perfectionner son français au Centre de linguistique appliquée, avant d’entamer un semestre d’économie. Puis de rentrer au Japon à l’été 2017. La jeune femme, boursière, vient d’un milieu modeste.
Son père est ouvrier et sa mère cumule les petits boulots. Celle que son amoureux décrit comme « altruiste » avait proposé ses services au Secours catholique en novembre 2016. « Je cherche à trouver des solutions pour réduire la pauvreté dans le monde », avait écrit la jolie brune au sourire éclatant. Aux magistrats, Arthur Del Piccolo a fait part de ses doutes : les derniers messages de Narumi semblaient « provenir de quelqu’un d’autre ». Les fautes de français et les formulations choisies ne collent pas aux habitudes de son amoureuse.
Selon le ministère public, c’est Nicolas Zepeda qui a écrit le mot de rupture
Dans son réquisitoire définitif, le parquet va plus loin. Le 5 décembre 2016, Arthur reçoit un mot de rupture envoyé depuis le téléphone de Narumi. Selon le ministère public, c’est Nicolas Zepeda qui se trouve à ce moment-là dans la chambre de l’étudiante, à côté de son corps sans vie, et c’est lui qui écrit ces lignes dans l’intention de dissuader le jeune Français d’aller la voir.
En effet, ce soir-là, Arthur, blessé, ne s’est pas rendu dans la chambre 106 occupée par Narumi. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’il en pousse la porte : toutes ses affaires sont là mais la jeune femme, elle, a disparu. Il ne manque qu’une couverture et une valise.
À l’issue de l’instruction, l’avocate du Chilien, Jacqueline Laffont, a demandé un non-lieu pour « absence de charges suffisantes ». Selon elle, le dossier relève d’une « construction intellectuelle ». Son client a répété lors de ses trois interrogatoires que pour lui Narumi était bien « vivante » quand il l’a laissée. En l’absence de corps, les parties civiles venues du Japon attendent beaucoup du procès, comme une étape sur le chemin du deuil. De l’accusé, confie Me Schwerdorffer, « elles n’espèrent pas grand-chose ».
L’accusé dit être maltraité en prison
La question sera probablement évoquée dès l’ouverture, mardi, du procès de Nicolas Zepeda, accusé de l’assassinat de Narumi Kurosaki en décembre 2016. Le Chilien de 31 ans, incarcéré à l’isolement dans la maison d’arrêt de Besançon depuis son extradition le 24 juillet 2020, décrit des mauvais traitements de la part du personnel pénitentiaire. Dans sa plainte au procureur, que le JDD a pu consulter et qui a été classée sans suite le 16 mars dernier, Zepeda situe le point de bascule en mai 2021, lorsque, indique-t-il, un surveillant aurait volé sa nourriture et l’aurait mangée devant lui. Depuis se seraient succédé mauvais traitements et vexations de la part du personnel : du détergent dans sa nourriture, des heures passées dans le froid ou sous la pluie, « oublié » en promenade, des courriers interceptés, des fouilles intempestives de cellule. Jusqu’à ce « violent coup de poing » dans le ventre dénoncé par Zepeda, qui aurait été porté par un surveillant alors que le Chilien consultait son dossier, le 13 janvier. Sur les images de vidéosurveillance, on voit le gardien entrer dans la pièce et en ressortir quelques minutes plus tard, mais la scène dans la salle n’a pas été filmée. Un examen médical a confirmé une blessure compatible avec un tel geste.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Kassandra88 Mar Mar 29, 2022 8:29 am
EXCLUSIF. Persuadé de l’innocence de son fils, qui est accusé de l'assassinat de son ex-petite amie japonaise, Narumi Kurosaki, en 2016, le père de Nicolas Zepeda se confie au JDD, à cinq semaines du procès à Besançon (Doubs).
Le Chilien Nicolas Zepeda , 31 ans, sera jugé par la cour d’assises du Doubs du 29 mars au 12 avril pour l’assassinat de son ex-petite amie japonaise, Narumi Kurosaki , dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016. L’accusé est la dernière personne vue en compagnie de la jeune fille, filmé par la caméra de vidéosurveillance de la résidence universitaire de Besançon où vivait cette dernière. Un « faisceau d’indices », écrit la juge d’instruction, a conduit à son renvoi devant les assises. Plusieurs étudiants disent avoir entendu des cris, « comme dans un film d’horreur ». S’ajoute une conversation étrange, rapportée par le cousin barcelonais de Zepeda : le Chilien s’y montrait intéressé par la mort par asphyxie.
Par ailleurs, les jours précédant la disparition, il a acheté du détergent, des allumettes et un bidon de combustible. Mais en l’absence de corps, de preuves ou même de témoins directs, Nicolas Zepeda, détenu à la maison d’arrêt de Besançon depuis son extradition du Chili en 2020 et épaulé par la pénaliste Jacqueline Laffont, clame son innocence. Son père Humberto, 59 ans, qui n’a jamais cessé de le croire, a accepté de se confier au JDD.
Pourquoi parlez-vous aujourd’hui ?
Parce que je voudrais dissiper beaucoup d’inexactitudes et rétablir la vérité sur mon fils, qui est accusé sans preuves concrètes de faits très graves. Je veux dire qui il est, son passé, son histoire, et défendre son innocence.
Qu’est-ce qui devrait être corrigé, selon vous ?
J’ai été très déçu par la presse française. Par exemple, on nous a présentés comme des gens très riches. Or ce n’est pas le cas : ma famille et moi faisons partie de la classe moyenne. Je suis marié à la mère de Nicolas depuis trente-trois ans, nous avons trois enfants. Je suis ingénieur. Employé pendant trente-cinq ans dans une entreprise de télécommunications, je suis au chômage depuis le début 2020. Nous menons une vie d’efforts, de travail et de sacrifices. Nos enfants ont été élevés de cette façon.
Dans sa vie, Nicolas n’a jamais eu de problèmes avec la justice
Quel genre d’enfant était votre fils ? Quel adulte est-il devenu ?
Nous avons poussé nos enfants à beaucoup travailler à l’école. Nicolas a toujours été un élève assidu, très sociable, faisant beaucoup de sport et de bénévolat. À 18 ans, il a déménagé seul à Santiago [la capitale du pays, à 600 kilomètres de là] pour étudier. À partir de 2010, Nicolas est allé à l’université et, pendant ses vacances, il travaillait comme vendeur dans un magasin d’appareils électroniques. Grâce à ces économies, il a pu étudier aux États-Unis. Il a ensuite obtenu une bourse d’études au Japon. Il a eu plusieurs relations, dont sa petite amie actuelle, qui le soutient inconditionnellement. Dans sa vie, Nicolas n’a jamais eu de problèmes avec la justice et n’a jamais été impliqué dans des actes de violence.
Pourquoi n’avez-vous jamais cru en sa culpabilité ?
Nous avons une confiance absolue dans l’innocence de Nicolas, d’abord parce que nous le connaissons depuis toujours. Ensuite je crois ce qu’il me dit, son récit des faits. Je sais qui il est, ses principes, qui ont été construits sur des valeurs humaines et sociales très fortes, toujours fondées sur le respect de l’autre.
Dans des messages que Nicolas et Narumi s’échangeaient, leur relation semblait pourtant conflictuelle.
Sa relation avec Narumi n’a jamais été violente, contrairement à ce que j’ai pu lire. Leur relation amoureuse s’est terminée d’un commun accord. Je n’ai rencontré Narumi qu’une fois, mais je l’ai beaucoup aimée. Elle avait l’air d’une fille adorable. Nicolas a beaucoup aimé Narumi et cela m’a rendu très heureux en tant que père.
Cette enquête a été menée sur la foi de suspicions et de suppositions
Qu’est-ce qui, selon vous, le disculpe ?
Il n’y a pas de base sérieuse, nous pensons qu’il s’agit d’une accusation biaisée sans aucune preuve scientifique. Il n’y a que des zones d’ombre. Cette enquête a été menée sur la foi de suspicions et de suppositions. Aucune autre piste n’a été suivie. Aujourd’hui encore, il n’y a aucune certitude ; quand, où et comment Narumi a-t-elle disparu ? Je compatis à la douleur des parents de Narumi et nous voulons leur apporter, moi et ma famille, tout notre soutien. Nous prions chaque jour pour que Narumi réapparaisse ou que la vérité apparaisse, et que les deux familles puissent mettre un terme au calvaire que nous subissons depuis plus de cinq ans.
À quelques semaines du procès,vous reste-t-il de l’espoir ?
Nous avons une confiance totale dans la justice française. Nous sommes sûrs qu’elle sera juste, objective, et qu’elle évaluera correctement tous les faits qui prouveront l’innocence de Nicolas. J’espère de toutes mes forces que ce procès pourra clarifier toutes les imprécisions de cette affaire.
Craignez-vous la barrière de la langue à Besançon ?
La traduction a été un véritable problème. Chaque fois que nous faisions une déclaration, et j’inclus ma déclaration à la police, nos propos étaient transcrits d’une manière totalement différente de ce que nous disions, même s’il y avait un traducteur. Ils nous ont traités comme des étrangers, sans faire le moindre effort pour essayer de nous comprendre.
Vous avez rendu visite à votre fils détenu. Comment aborde-t-il le procès ?
Nous aurions aimé lui rendre visite en famille, lui donner notre amour et notre soutien, mais pour des raisons de pandémie, de distance et de moyens financiers, c’était impossible. Je ne l’ai malheureusement vu que quelques fois. Il me manque et il manque beaucoup à toute sa famille. Nicolas tient bon car il sait qu’il est innocent.
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Le Chilien Nicolas Zepeda , 31 ans, sera jugé par la cour d’assises du Doubs du 29 mars au 12 avril pour l’assassinat de son ex-petite amie japonaise, Narumi Kurosaki , dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016. L’accusé est la dernière personne vue en compagnie de la jeune fille, filmé par la caméra de vidéosurveillance de la résidence universitaire de Besançon où vivait cette dernière. Un « faisceau d’indices », écrit la juge d’instruction, a conduit à son renvoi devant les assises. Plusieurs étudiants disent avoir entendu des cris, « comme dans un film d’horreur ». S’ajoute une conversation étrange, rapportée par le cousin barcelonais de Zepeda : le Chilien s’y montrait intéressé par la mort par asphyxie.
Par ailleurs, les jours précédant la disparition, il a acheté du détergent, des allumettes et un bidon de combustible. Mais en l’absence de corps, de preuves ou même de témoins directs, Nicolas Zepeda, détenu à la maison d’arrêt de Besançon depuis son extradition du Chili en 2020 et épaulé par la pénaliste Jacqueline Laffont, clame son innocence. Son père Humberto, 59 ans, qui n’a jamais cessé de le croire, a accepté de se confier au JDD.
Pourquoi parlez-vous aujourd’hui ?
Parce que je voudrais dissiper beaucoup d’inexactitudes et rétablir la vérité sur mon fils, qui est accusé sans preuves concrètes de faits très graves. Je veux dire qui il est, son passé, son histoire, et défendre son innocence.
Qu’est-ce qui devrait être corrigé, selon vous ?
J’ai été très déçu par la presse française. Par exemple, on nous a présentés comme des gens très riches. Or ce n’est pas le cas : ma famille et moi faisons partie de la classe moyenne. Je suis marié à la mère de Nicolas depuis trente-trois ans, nous avons trois enfants. Je suis ingénieur. Employé pendant trente-cinq ans dans une entreprise de télécommunications, je suis au chômage depuis le début 2020. Nous menons une vie d’efforts, de travail et de sacrifices. Nos enfants ont été élevés de cette façon.
Dans sa vie, Nicolas n’a jamais eu de problèmes avec la justice
Quel genre d’enfant était votre fils ? Quel adulte est-il devenu ?
Nous avons poussé nos enfants à beaucoup travailler à l’école. Nicolas a toujours été un élève assidu, très sociable, faisant beaucoup de sport et de bénévolat. À 18 ans, il a déménagé seul à Santiago [la capitale du pays, à 600 kilomètres de là] pour étudier. À partir de 2010, Nicolas est allé à l’université et, pendant ses vacances, il travaillait comme vendeur dans un magasin d’appareils électroniques. Grâce à ces économies, il a pu étudier aux États-Unis. Il a ensuite obtenu une bourse d’études au Japon. Il a eu plusieurs relations, dont sa petite amie actuelle, qui le soutient inconditionnellement. Dans sa vie, Nicolas n’a jamais eu de problèmes avec la justice et n’a jamais été impliqué dans des actes de violence.
Pourquoi n’avez-vous jamais cru en sa culpabilité ?
Nous avons une confiance absolue dans l’innocence de Nicolas, d’abord parce que nous le connaissons depuis toujours. Ensuite je crois ce qu’il me dit, son récit des faits. Je sais qui il est, ses principes, qui ont été construits sur des valeurs humaines et sociales très fortes, toujours fondées sur le respect de l’autre.
Dans des messages que Nicolas et Narumi s’échangeaient, leur relation semblait pourtant conflictuelle.
Sa relation avec Narumi n’a jamais été violente, contrairement à ce que j’ai pu lire. Leur relation amoureuse s’est terminée d’un commun accord. Je n’ai rencontré Narumi qu’une fois, mais je l’ai beaucoup aimée. Elle avait l’air d’une fille adorable. Nicolas a beaucoup aimé Narumi et cela m’a rendu très heureux en tant que père.
Cette enquête a été menée sur la foi de suspicions et de suppositions
Qu’est-ce qui, selon vous, le disculpe ?
Il n’y a pas de base sérieuse, nous pensons qu’il s’agit d’une accusation biaisée sans aucune preuve scientifique. Il n’y a que des zones d’ombre. Cette enquête a été menée sur la foi de suspicions et de suppositions. Aucune autre piste n’a été suivie. Aujourd’hui encore, il n’y a aucune certitude ; quand, où et comment Narumi a-t-elle disparu ? Je compatis à la douleur des parents de Narumi et nous voulons leur apporter, moi et ma famille, tout notre soutien. Nous prions chaque jour pour que Narumi réapparaisse ou que la vérité apparaisse, et que les deux familles puissent mettre un terme au calvaire que nous subissons depuis plus de cinq ans.
À quelques semaines du procès,vous reste-t-il de l’espoir ?
Nous avons une confiance totale dans la justice française. Nous sommes sûrs qu’elle sera juste, objective, et qu’elle évaluera correctement tous les faits qui prouveront l’innocence de Nicolas. J’espère de toutes mes forces que ce procès pourra clarifier toutes les imprécisions de cette affaire.
Craignez-vous la barrière de la langue à Besançon ?
La traduction a été un véritable problème. Chaque fois que nous faisions une déclaration, et j’inclus ma déclaration à la police, nos propos étaient transcrits d’une manière totalement différente de ce que nous disions, même s’il y avait un traducteur. Ils nous ont traités comme des étrangers, sans faire le moindre effort pour essayer de nous comprendre.
Vous avez rendu visite à votre fils détenu. Comment aborde-t-il le procès ?
Nous aurions aimé lui rendre visite en famille, lui donner notre amour et notre soutien, mais pour des raisons de pandémie, de distance et de moyens financiers, c’était impossible. Je ne l’ai malheureusement vu que quelques fois. Il me manque et il manque beaucoup à toute sa famille. Nicolas tient bon car il sait qu’il est innocent.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Electra Mar Mar 29, 2022 9:08 am
Bonjour Kassandra
Comme toi je me réjouis que ce procès tant attendu - et presque inespéré - s'ouvre enfin aujourd'hui, et j'espère qu'il apportera enfin la justice à Narumi et ses malheureux parents.
Pour compléter les infos que tu donnes, l'article du Figaro de ce jour :
<< Narumi Kurosaki, 21 ans à l'époque, a disparu le 4 décembre 2016. Son ex-petit ami, Nicolas Zepeda, est le dernier à l'avoir vue vivante. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Le Chilien Nicolas Zepeda répondra à partir de mardi 29 mars devant la cour d'assises du Doubs pour l'assassinat - qu'il a toujours nié -, de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki, disparue depuis décembre 2016. Avec des traductions simultanées en espagnol et en japonais, et des témoins interrogés en visioconférence depuis le Japon ou le Chili, l'audience qui s'ouvrira à 9h30 donnera le coup d'envoi d'un procès hors du commun prévu pour se prolonger jusqu'au 12 avril. >>
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Comme toi je me réjouis que ce procès tant attendu - et presque inespéré - s'ouvre enfin aujourd'hui, et j'espère qu'il apportera enfin la justice à Narumi et ses malheureux parents.
Pour compléter les infos que tu donnes, l'article du Figaro de ce jour :
<< Narumi Kurosaki, 21 ans à l'époque, a disparu le 4 décembre 2016. Son ex-petit ami, Nicolas Zepeda, est le dernier à l'avoir vue vivante. Son corps n'a jamais été retrouvé.
Le Chilien Nicolas Zepeda répondra à partir de mardi 29 mars devant la cour d'assises du Doubs pour l'assassinat - qu'il a toujours nié -, de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki, disparue depuis décembre 2016. Avec des traductions simultanées en espagnol et en japonais, et des témoins interrogés en visioconférence depuis le Japon ou le Chili, l'audience qui s'ouvrira à 9h30 donnera le coup d'envoi d'un procès hors du commun prévu pour se prolonger jusqu'au 12 avril. >>
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L'enfer, c'est les autres.
Electra
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par ruth Mar Mar 29, 2022 11:14 am
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Invité Mar Mar 29, 2022 2:17 pm
Ne suivant ce dossier que depuis peu, je viens de parcourir l'article posté en octobre 2019 par Kassandra.
Les présomptions sont accablantes contre Zepeda...
Et, en effet, c'est inestimable qu'un procès puisse avoir lieu en France.
A contrario de l'affaire Toscan du Plantier: où l'assassin présumé -et vraisemblable- pourra mourir dans son lit, s'il ne quitte pas l'Irlande. Comme déni de justice, ça vaut largement Jacques Maire...
Les présomptions sont accablantes contre Zepeda...
Et, en effet, c'est inestimable qu'un procès puisse avoir lieu en France.
A contrario de l'affaire Toscan du Plantier: où l'assassin présumé -et vraisemblable- pourra mourir dans son lit, s'il ne quitte pas l'Irlande. Comme déni de justice, ça vaut largement Jacques Maire...
Invité- Invité
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par ruth Mar Mar 29, 2022 3:55 pm
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Sortcière Mar Mar 29, 2022 5:35 pm
Il y a aussi ce direct :
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Les parents sont souvent ceux qui connaissent le moins bien leurs enfants mais ceux de Zepeda ne nous épargnent pas leurs tirades du style : il est innocent je le connais depuis qu'il est dans mon ventre/dans le ventre de sa mère ...
J'ai relevé :
"Il y a une culture machiste en Amérique du Sud"
De nombreux journalistes étrangers sont présents à Besançon. Gabriela Bravo de Mega, de la TV chilienne, nous a expliqué avant le début du procès : "Au début cette affaire n'avait aucun écho au Chili. Mais dès lors que la justice française est venue sur notre territoire tout a changé. Sur la personnalité de Nicolas Zepeda il a été dit beaucoup de choses. Certes il est issu d'une bonne famille, il n'est pas courant que des chiliens fassent des études en Europe ou Japon. Ici vous le présentez comme un goldenboy. Ce n'est pas aussi simple."
De son côté Roberto Cox, de Chilevision, a déclaré au micro de notre journaliste Emmanuel Rivallain : "Cette affaire nous place du mauvais côté de la barrière. C'est un Chilien qui est accusé. Il y a moins d'intérêt forcément qu'au Japon mais il y a une curiosité. Il y a une culture machiste en Amérique du Sud sans doute différente de l'Europe. Le classement du Chili par rapport aux féminicides n'est pas très bon. Cette affaire interroge aussi ce pan de notre culture."
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Les parents sont souvent ceux qui connaissent le moins bien leurs enfants mais ceux de Zepeda ne nous épargnent pas leurs tirades du style : il est innocent je le connais depuis qu'il est dans mon ventre/dans le ventre de sa mère ...
J'ai relevé :
"Il y a une culture machiste en Amérique du Sud"
De nombreux journalistes étrangers sont présents à Besançon. Gabriela Bravo de Mega, de la TV chilienne, nous a expliqué avant le début du procès : "Au début cette affaire n'avait aucun écho au Chili. Mais dès lors que la justice française est venue sur notre territoire tout a changé. Sur la personnalité de Nicolas Zepeda il a été dit beaucoup de choses. Certes il est issu d'une bonne famille, il n'est pas courant que des chiliens fassent des études en Europe ou Japon. Ici vous le présentez comme un goldenboy. Ce n'est pas aussi simple."
De son côté Roberto Cox, de Chilevision, a déclaré au micro de notre journaliste Emmanuel Rivallain : "Cette affaire nous place du mauvais côté de la barrière. C'est un Chilien qui est accusé. Il y a moins d'intérêt forcément qu'au Japon mais il y a une curiosité. Il y a une culture machiste en Amérique du Sud sans doute différente de l'Europe. Le classement du Chili par rapport aux féminicides n'est pas très bon. Cette affaire interroge aussi ce pan de notre culture."
Sortcière
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par ruth Mar Mar 29, 2022 5:48 pm
Merci Sorcière
Je les plains aussi, ils risquent de tomber de très haut.
Comme (presque) tous les parents, ils diront que leur enfant est un ange et ils sont sans doute sincères.
C'est à la fois utilitaire et plus confortable.
Je les plains aussi, ils risquent de tomber de très haut.
Comme (presque) tous les parents, ils diront que leur enfant est un ange et ils sont sans doute sincères.
C'est à la fois utilitaire et plus confortable.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Kassandra88 Mar Mar 29, 2022 6:51 pm
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Sortcière Mar Mar 29, 2022 7:05 pm
Kassandra88 a écrit:Humberto C.: Mes enfants qui ont 31 et 27 ans n’ont jamais eu de voiture.
Mené en présence de magistrats et policiers venus de Besançon, son interrogatoire a été bref. Le Chilien s’est ensuite éclipsé en Porsche, poursuivi par les médias.
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De voitures à eux dixit le papa;
Papa en avait probablement plusieurs à leur disposition
Edit : Les voitures de ma fille ont longtemps été à mon nom, ça coûtait moins cher en Assurance ! lol
Sortcière
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par ruth Mar Mar 29, 2022 8:50 pm
L' "actuelle petite amie" de N. Zapata devait témoigner, citée par la défense et elle a décliné !
Elle n'est peut-être même plus " la petite amie".
Du moins, c'est que je lui souhaite de tout cœur.
Elle n'est peut-être même plus " la petite amie".
Du moins, c'est que je lui souhaite de tout cœur.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par ruth Mer Mar 30, 2022 12:50 am
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(L'avocat général au père de N.Z : )
#Zepeda C'est au tour de l'avocat général. "Nous nous sommes déjà vus, il y a près de 3 ans. Je suis impressionné par vos paroles d'empathie envers la famille Kurisaki... C'est n'est pas du tout ce que vous avez dit devant moi il y a 3 ans. Pourquoi ?" Scud direct.
#Zepeda L'avocat général enchaîne les salves. "Pourquoi vous ne disiez pas la même chose il y a 3 ans au Chili ? On traverse l'Atlantique avec le juge d'instruction, à la recherche de la vérité, et il n'y avait pas du tout l'émotion que vous essayez de faire passer aujourd'hui"
"Zepeda "A l'époque notre avocat nous avait conseillé de ne nous exprimer que lorsque nous connaîtrions tous les détails de l'affaire..." répond le père déstabilisé par cette offensive. Il faut dire que le procureur Manteaux ne rit pas du tout sous cape.
(L'avocat général au père de N.Z : )
#Zepeda C'est au tour de l'avocat général. "Nous nous sommes déjà vus, il y a près de 3 ans. Je suis impressionné par vos paroles d'empathie envers la famille Kurisaki... C'est n'est pas du tout ce que vous avez dit devant moi il y a 3 ans. Pourquoi ?" Scud direct.
#Zepeda L'avocat général enchaîne les salves. "Pourquoi vous ne disiez pas la même chose il y a 3 ans au Chili ? On traverse l'Atlantique avec le juge d'instruction, à la recherche de la vérité, et il n'y avait pas du tout l'émotion que vous essayez de faire passer aujourd'hui"
"Zepeda "A l'époque notre avocat nous avait conseillé de ne nous exprimer que lorsque nous connaîtrions tous les détails de l'affaire..." répond le père déstabilisé par cette offensive. Il faut dire que le procureur Manteaux ne rit pas du tout sous cape.
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ruth
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par ruth Mer Mar 30, 2022 10:29 am
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ruth
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Sortcière Mer Mar 30, 2022 12:18 pm
Bonjour à tous,
Merci ruth, il y a aussi dans l'article en lien ci-dessous, un plan très explicite avec marquage du lieu où s'est garé Zepeda à coté du bâtiment Rousseau où logeait Narumi.
Invoquer le hasard me semble totalement improductif, mais bon ...
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Merci ruth, il y a aussi dans l'article en lien ci-dessous, un plan très explicite avec marquage du lieu où s'est garé Zepeda à coté du bâtiment Rousseau où logeait Narumi.
Invoquer le hasard me semble totalement improductif, mais bon ...
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Sortcière
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par ruth Mer Mar 30, 2022 1:04 pm
Merci Sorcière
Effectivement, c'est étonnant.
Surtout, comme le précise l'article, quand on vient pour la première fois à Besançon et dans cette cité-U de 11 hectares.
Je m'avance, mais je vois bien une plaidoirie avec hasard/coïncidence/vous interprétez
pour chaque élément...
Effectivement, c'est étonnant.
Surtout, comme le précise l'article, quand on vient pour la première fois à Besançon et dans cette cité-U de 11 hectares.
Je m'avance, mais je vois bien une plaidoirie avec hasard/coïncidence/vous interprétez
pour chaque élément...
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ruth
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par ruth Mer Mar 30, 2022 4:56 pm
Des éléments, parmi beaucoup d'autres : le séjour de NZ à Barcelone chez un cousin, avant de reprendre l'avion pour le Chili
"15 h 20.- L’escale espagnole de Zepeda
L’enquêteur aborde maintenant le séjour de Nicolas Zepeda en Espagne, chez son cousin à Barcelone, où il s’est rendu dès le 7 décembre. Nicolas l’a appelé la veille, le 6. En lui disant qu’il venait de terminer un congrès à Genève et que son vol de retour au Chili n’était que le 13.
Lorsque le cousin le questionne à son arrivée sur son amie Narumi, Zepeda lui répond qu’il ne l’a plus jamais revue, et qu’il est très heureux avec une nouvelle petite amie. Prétextant des problèmes avec son père, il demande à son cousin de rester « discret » quand à son escale à Barcelone. C’est la mère du cousin qui apprendra quelques jours plus tard à celui-ci que Nicolas est suspect dans la disparition de Narumi.
Le 31 janvier, le cousin décidera de faire de nouvelles déclarations aux enquêteurs. Il révélera avoir discuté avec Nicolas Zepeda qui aurait sous-entendu qu’il devait en dire le moins possible. Il cite des phrases curieuses prononcées par l’accusé lors de sa visite à Barcelone. Il lui a en effet posé des questions sur la mort. S’est montré intéressé par les pendaisons, les strangulations, etc. Le cousin, médecin, ne s’était alors pas méfié."
Le cousin était cité à témoigner. Il a fait savoir qu'il ne viendrait pas. Comme il n'est pas en France, on ne peut malheureusement m'y contraindre.
"15 h 20.- L’escale espagnole de Zepeda
L’enquêteur aborde maintenant le séjour de Nicolas Zepeda en Espagne, chez son cousin à Barcelone, où il s’est rendu dès le 7 décembre. Nicolas l’a appelé la veille, le 6. En lui disant qu’il venait de terminer un congrès à Genève et que son vol de retour au Chili n’était que le 13.
Lorsque le cousin le questionne à son arrivée sur son amie Narumi, Zepeda lui répond qu’il ne l’a plus jamais revue, et qu’il est très heureux avec une nouvelle petite amie. Prétextant des problèmes avec son père, il demande à son cousin de rester « discret » quand à son escale à Barcelone. C’est la mère du cousin qui apprendra quelques jours plus tard à celui-ci que Nicolas est suspect dans la disparition de Narumi.
Le 31 janvier, le cousin décidera de faire de nouvelles déclarations aux enquêteurs. Il révélera avoir discuté avec Nicolas Zepeda qui aurait sous-entendu qu’il devait en dire le moins possible. Il cite des phrases curieuses prononcées par l’accusé lors de sa visite à Barcelone. Il lui a en effet posé des questions sur la mort. S’est montré intéressé par les pendaisons, les strangulations, etc. Le cousin, médecin, ne s’était alors pas méfié."
Le cousin était cité à témoigner. Il a fait savoir qu'il ne viendrait pas. Comme il n'est pas en France, on ne peut malheureusement m'y contraindre.
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ruth
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Sortcière Mer Mar 30, 2022 9:09 pm
"Le président Husson lit à présent le témoignage de la femme travaillant au Crous qui a accompagné les deux amis japonais de Narumi, inquiets de ne pas avoir de nouvelles de celle-ci. Le 10 décembre, elle est entrée dans la chambre avec eux et le veilleur de nuit qui avait un pass. « Nous avons regardé partout », a indiqué la dame en question. «J’ai juste remarqué un sac posé au pied du bureau. Son lit était juste recouvert d’un drap housse, il n’y avait ni drap ni couverture… »"
J'ignore si les lits étaient dotés de couette + housse de couette ou encore de drap plat + couverture mais on ne voit pas pourquoi Narumi serait sortie de sa chambre avec ce genre d'articles disparus avec elle et sa valise orange.
J'ignore si les lits étaient dotés de couette + housse de couette ou encore de drap plat + couverture mais on ne voit pas pourquoi Narumi serait sortie de sa chambre avec ce genre d'articles disparus avec elle et sa valise orange.
Sortcière
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Sortcière Mer Mar 30, 2022 9:29 pm
ruth a écrit:Des éléments, parmi beaucoup d'autres : le séjour de NZ à Barcelone chez un cousin, avant de reprendre l'avion pour le Chili
"15 h 20.- L’escale espagnole de Zepeda
L’enquêteur aborde maintenant le séjour de Nicolas Zepeda en Espagne, chez son cousin à Barcelone, où il s’est rendu dès le 7 décembre. Nicolas l’a appelé la veille, le 6. En lui disant qu’il venait de terminer un congrès à Genève et que son vol de retour au Chili n’était que le 13.
Lorsque le cousin le questionne à son arrivée sur son amie Narumi, Zepeda lui répond qu’il ne l’a plus jamais revue, et qu’il est très heureux avec une nouvelle petite amie. Prétextant des problèmes avec son père, il demande à son cousin de rester « discret » quand à son escale à Barcelone. C’est la mère du cousin qui apprendra quelques jours plus tard à celui-ci que Nicolas est suspect dans la disparition de Narumi.
Le 31 janvier, le cousin décidera de faire de nouvelles déclarations aux enquêteurs. Il révélera avoir discuté avec Nicolas Zepeda qui aurait sous-entendu qu’il devait en dire le moins possible. Il cite des phrases curieuses prononcées par l’accusé lors de sa visite à Barcelone. Il lui a en effet posé des questions sur la mort. S’est montré intéressé par les pendaisons, les strangulations, etc. Le cousin, médecin, ne s’était alors pas méfié."
Le cousin était cité à témoigner. Il a fait savoir qu'il ne viendrait pas. Comme il n'est pas en France, on ne peut malheureusement m'y contraindre.
Bonsoir ruth,
J'avoue que je ne vois pas bien pourquoi il a posé de telles questions. Si il a tué Narumi de l'une de ces manières il me semble qu'il a déjà les réponses à ses questions, non ?
Sortcière
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Sortcière Mer Mar 30, 2022 9:52 pm
J'ai trouvé le genre de questions ...
""Est-ce que je meurs plus vite en étant pendu ou avec une coupure à la gorge ?" lit le brigadier-chef."
Bigre ! il se renseigne pour la prochaine fois ?
""Est-ce que je meurs plus vite en étant pendu ou avec une coupure à la gorge ?" lit le brigadier-chef."
Bigre ! il se renseigne pour la prochaine fois ?
Sortcière
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Ness Mer Mar 30, 2022 10:24 pm
@casta
Le procès du suspect de meurtre sur Naomi a lieu ces jours-ci.
Pas de corps , pas de sang , pas de scène de crime , pas d’ADN
Des cris entendus et des indices concordants.
Disparue en 2016 la justice aura mis 6 ans à organiser ce procès .
A suivre .
Ruth donne sur le fil Naomi les liens pour suivre le procès pour ceux qui pourraient être intéressés.
Le procès du suspect de meurtre sur Naomi a lieu ces jours-ci.
Pas de corps , pas de sang , pas de scène de crime , pas d’ADN
Des cris entendus et des indices concordants.
Disparue en 2016 la justice aura mis 6 ans à organiser ce procès .
A suivre .
Ruth donne sur le fil Naomi les liens pour suivre le procès pour ceux qui pourraient être intéressés.
Ness
Provisoire
par Casta Mer Mar 30, 2022 11:06 pm
Ness
Tu veux parler de Narumi Kurosaki, je présume.
Je connais mal cette affaire mais pour le peu que j'aie lu, il y a des éléments à charge qui paraissent sérieux. On verra ce que le procès de Zepeda va révéler.
Tu veux parler de Narumi Kurosaki, je présume.
Je connais mal cette affaire mais pour le peu que j'aie lu, il y a des éléments à charge qui paraissent sérieux. On verra ce que le procès de Zepeda va révéler.
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Kassandra88 Mer Mar 30, 2022 11:28 pm
Merci à vous deux pour les liens ou compte rendus.
Kassandra88- Administrateur du forum
-
Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Kassandra88 Jeu Mar 31, 2022 12:03 am
Procès du meurtre de Narumi : de nouvelles vidéos à charge contre Nicolas Zepeda
Au deuxième jour du procès, le policier en charge de l’enquête sur la disparition de l’étudiante en 2016 a exhumé ce mercredi de nouvelles images de vidéosurveillance laissant penser que l’accusé a espionné la jeune Japonaise plusieurs jours avant qu’elle ne se volatilise.
Par Nicolas Jacquard, envoyé spécial à Besançon (Doubs)
Pour l’accusation, ce n’est rien d’autre que la chronique d’une traque mortifère. Celle d’un jeune homme d’alors 25 ans, lancé dans une opération punitive à l’encontre de son ex, parcourant près de 11 000 km pour lui faire payer ce qu’il estimait être son infidélité. Au second jour du procès de Nicolas Zepeda, 31 ans, le récit de cette vengeance obsessionnelle a franchi un nouveau palier, apparaissant plus accablant encore qu’il ne l’était déjà à l’issue de l’instruction.
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Au deuxième jour du procès, le policier en charge de l’enquête sur la disparition de l’étudiante en 2016 a exhumé ce mercredi de nouvelles images de vidéosurveillance laissant penser que l’accusé a espionné la jeune Japonaise plusieurs jours avant qu’elle ne se volatilise.
Par Nicolas Jacquard, envoyé spécial à Besançon (Doubs)
Pour l’accusation, ce n’est rien d’autre que la chronique d’une traque mortifère. Celle d’un jeune homme d’alors 25 ans, lancé dans une opération punitive à l’encontre de son ex, parcourant près de 11 000 km pour lui faire payer ce qu’il estimait être son infidélité. Au second jour du procès de Nicolas Zepeda, 31 ans, le récit de cette vengeance obsessionnelle a franchi un nouveau palier, apparaissant plus accablant encore qu’il ne l’était déjà à l’issue de l’instruction.
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Kassandra88- Administrateur du forum
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Re: disparition mystérieuse de Narumi à Besançon
par Sortcière Jeu Mar 31, 2022 12:18 am
Et donc, il semble que le scénario que cherche à développer Zepeda c'est ... que Narumi serait toujours vivante ...
"Aujourd'hui, Nicolas Zepeda, dont les parents aiment à rappeler qu'il a été élevé « dans les valeurs chrétiennes », affirme que son ancienne petite amie est peut-être toujours en vie. Le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, expliquait le 19 janvier 2021 : « Il a une conviction forte : elle est en vie. Il a même sollicité sa remise en liberté pour essayer de se mettre en quête de Narumi Kurosaki, et de la retrouver. »
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Il ose vraiment tout ....
"Aujourd'hui, Nicolas Zepeda, dont les parents aiment à rappeler qu'il a été élevé « dans les valeurs chrétiennes », affirme que son ancienne petite amie est peut-être toujours en vie. Le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, expliquait le 19 janvier 2021 : « Il a une conviction forte : elle est en vie. Il a même sollicité sa remise en liberté pour essayer de se mettre en quête de Narumi Kurosaki, et de la retrouver. »
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Sortcière
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