Disparition de LINA Delsarte à Plaine 2

198680ŦCasta a écrit:

198676ŦSortcière a écrit:En 7 mn une voiture fait bien 5 à 6 km, non ? (c'est terrible je suis fâchée avec les chiffres).

la plus simple façon de calculer, Sortcière, c'est celle-ci :

à 60 kilomètres par heure, on parcourt 1 km par minute (il y a 60 minutes dans une heure)

Donc à 60 kilomètres par heure, on parcourt 7 kilomètres en 7 minutes.

Yanso,

Sur autoroute, si on roule deux fois plus vite, soit à 120 kilomètres par heure, on parcourt 14 kilomètres en 7 minutes.

Dans des routes de campagne avec pas mal de virages tu ne rouleras pas à 60km/h de moyenne . Il m'arrive d'aller dans des villages perdues lors de déplacement professionnel j'en ai l'expérience.

Ça m'étonne que Sorcière , dotée par ailleurs de raisonnements particulièrement logiques,  ait  des soucis avec les chiffres lol ( faut juste revoir la règle de 3 lol).

Pour simplifier et pouvoir calculer vite fait une distance (d) en km  selon la vitesse(v) en km/h en un temps donné (t) en minutes
Suffit de faire d=  (v  x t ) : 60

Et pour calculer inversement un temps t en minutes pour parcourir telle ou telle distance d en km
t = (60xd): v

198659Ŧca-gere a écrit:@ ness.
Merci pour le lien au moins j’aurais vu par mes propres yeux.
J’ai lu aussi le truc sur le maréchal Ferrand …. La conséquence de cet appel au gendarme de ce formeur et direct : clôture du compte facebook de la mère de tao et message à la presse qu’elle a un avocat et qu’il faut rien insinuer sans preuves …..
Mais pas plus convainquante non plus .

C'est l'histoire des photos SM ?
Qui a appelé les gendarmes et pour quelle raison et/ ou en pensant à quelle hypothèse ?

198606ŦSortcière a écrit:@ Casta

Lina a fait 900 m environ en 15mn entre son départ de chez elle et l'endroit où l'ex Maire la croise (à mi chemin avait il dit entre chez elle et le début de la voie verte). Donc 10 mn plus tard elle n'a fait que 600 m de plus et pas encore atteint la voie verte théoriquement. Donc pour moi, oui l'ex Maire aurait dû la voir (mais je ne suis pas du tout douée avec le calcul lol).

Ça répond à ma question posée l'autre jour :-)

198682ŦYanso75000 a écrit:
Dans des routes de campagne avec pas mal de virages tu ne rouleras pas à 60km/h de moyenne . Il m'arrive d'aller dans des villages perdues lors de déplacement professionnel j'en ai l'expérience.

Tout dépend des routes de campagne, Yanso. Ce n'est pas par hasard si on remonte un peu partout la vitesse limite à 90 km/h sur les routes secondaires en France.

198679ŦKassandra88 a écrit:https://www.marianne.net/societe/medias/affaire-lina-quand-le-nouveau-detective-tweete-en-direct-pour-concurrencer-les-chaines-info?

Affaire Lina : quand "Le Nouveau détective" tweete en direct pour concurrencer les chaînes info
Créé en 1928, « Le Nouveau détective », magazine français consacré aux faits divers, profite de la disparition de la jeune Lina pour révéler les informations récoltées sur l'affaire en temps réel sur les réseaux sociaux, comme un feuilleton. « Marianne » en a discuté avec Julie Rigoulet, la rédactrice en chef de l'hebdomadaire.

« La vallée de la peur » écrit en jaune, lettres capitales. Suivi d'une promesse, greffée à côté d'un portrait que tous les foyers français ont vu défiler depuis dix jours : « Disparition de Lina. Infos et témoignages exclusifs ». En somme, l'attirail parfait pour attirer le regard du badaud dans les kiosques et le convaincre de dépenser les 1,99 euro lui permettant de se plonger dans le fait divers. Ce mercredi 4 octobre, Le Nouveau détective fait sa une sur la disparition inquiétante de cette adolescente de 15 ans dans le Bas-Rhin. Mais depuis les prémisses de cette affaire, l'hebdomadaire fondé en 1938 – et qui est aujourd'hui le seul magazine français consacré entièrement aux faits divers – déploie un drôle de dispositif sous forme de « flash info » sur les réseaux sociaux…Des informations exclusives du magazine sont ainsi divulguées en temps réel au fil de l'enquête sur X (anciennement Twitter), sans article de presse auxquelles les rattacher. Très commentés par les utilisateurs, ils alimentent toutes leurs suppositions sur les culpabilités supposées des protagonistes en question… Une « feuilletonnisation » de cette affaire interroge les principes déontologiques de la profession. Selon Julie Rigoulet, la rédactrice en chef, il s'agit pour l'hebdomadaire de trouver sa place dans cette course effrénée à l'information dominée par les chaînes d'information en continu.

Marianne : Cela peut paraître contre-intuitif de divulguer de la sorte vos informations exclusives. Dans quelle stratégie ce feuilletonnage s’inscrit-il ?

Julie Rigoulet : Nous sommes un hebdomadaire. On sort donc une fois par semaine, chaque mercredi. Sur l’affaire Lina, il s’est passé beaucoup de choses la semaine dernière – à peu près tous les jours ! Si jamais on ne raconte pas cela sur nos réseaux sociaux ou notre site, malheureusement, tout le monde le racontera – et quand je dis tout le monde, c’est essentiellement les chaînes d’informations en continu…Mais enfin, il n’y a pas que nous qui faisons ça ! Le Parisien sort aussi des informations exclusives tous les jours et cela ne les empêche pas de faire des grands papiers consacrés à l’affaire le lendemain en reprenant leurs infos publiées sur le web la veille. Évidemment, quand on couvre des sujets plus confidentiels, qui n’ont pas un retentissement national comme cette affaire-là, on n’est pas obligé de feuilletonner. Peu de gens vont aller chercher une info sur un petit fait divers dans la Creuse ! Mais là, il y a plus d'appétence pour l'affaire Lina car elle bouleverse tout le monde.
Pendant longtemps, nous n'avions pas de site Internet à part entière, seulement un paywall avec les articles publiés dans le magazine. On ne pouvait pas sortir d’actualités chaudes. En revanche, on le faisait sur Facebook… Au moment de l’affaire Lola, on a feuilletonné de la même manière. Comme nous avons toujours un reporter sur le terrain, il nous donne les infos en temps réel et nous les mettons en ligne directement sur les réseaux sociaux. Notre site fonctionne depuis août donc on va être amené à le faire de plus en plus souvent puisqu’on a désormais les outils pour.

Marianne : En tout cas ce feuilletonnage provoque de vives réactions… Surveillez-vous ce que les gens répondent ? Effectuez-vous une veille ?

Julie Rigoulet : Sur Facebook, les commentaires sont toujours très scrutés. Il nous arrive d'en masquer certains, quand ils sont insultants. Mais sinon, on les laisse. Comme quasiment tous les sites d’information.

Marianne : Aucune volonté, donc, de modérer certains commentaires de personnes qui seraient tentées de s’indigner un peu trop, jusqu’à, peut-être créer un effet de meute ?

Julie Rigoulet : Je n’en ai jamais vu. Les gens ont tous leur intime conviction. À chaque fait divers, c’est pareil. Ce n’est pas qu’avec cette petite. D’autant plus quand il y a un mystère derrière. Sur Jubillar, par exemple, évidemment que tout le monde avait son avis sur la question. Et tout le monde l’étalait ! Cela crée des débats parfois animés, parfois exagérés. Mais c’est tout. On l’a vu la semaine dernière : on a révélé que le petit ami de Lina aurait perdu son téléphone pendant une battue. C’est une information avérée – un fait. Moi je n’y peux rien, c’est lui qui l’a perdu ! Cela ne l’accuse en rien mais c’est un élément important dans cette affaire. Les enquêteurs l'ont pris en considération, donc nous, on en parle. Mais si les gens commencent à échafauder les pires théories… Ils ne nous ont pas attendus pour le faire ! Dès qu’il y a eu l’interview de Fanny, la maman de Lina et de Tao, son petit ami, sur TF1, les gens se sont déchaînés. Effectivement, ce genre de faits divers agite les passions.

Marianne : N’avez-vous pas peur d’alimenter la tentation des gens de se faire justice eux-mêmes ?

Julie Rigoulet Non. En tout cas, ce n’est pas nouveau. Quand les gens achètent Le Nouveau détective, ils sont indignés la plupart du temps en lisant les histoires. On le voit en ce moment, avec les cas de parents d’enfants harcelés qui veulent se faire justice eux-mêmes. Mais enfin, ce n’est pas parce qu’ils ont lu un tweet sur les réseaux sociaux qu’ils le font, c’est parce qu’il y a une espèce de lassitude, qu’ils ont l’impression que personne ne bouge. D’autant plus quand on a des affaires comme la lettre reçue par les parents de Nicolas, le lycéen qui s’est suicidé le lendemain de la rentrée scolaire. Cela provoque une indignation terrible pour les parents. Je pense que cela tient plutôt de cela

Marianne : Vous n'avez donc pas le sentiment d'en rajouter une couche…?

Julie Rigoulet : Non. Malheureusement, les gens n’ont pas besoin de nous. Il ne faut pas oublier qu'ils sont abreuvés quasiment en continu par les faits divers dans les médias, sur les chaînes d'information, à la télévision, à la radio, dans les podcasts… C’est omniprésent. U​​​​ne émission comme Touche Pas à Mon Poste – qui est une émission de média et de divertissement à la base – a aujourd’hui chaque soir ou presque son propre chroniqueur judiciaire qui vient décrypter un fait divers. Nous, on ne fait que notre métier. Nous sommes un magazine de faits divers qui existe depuis 1928, on n’a pas attendu tous ces gens-là pour en faire.Vous parliez du petit ami de Lina.

Marianne : En présentant les choses ainsi, n’avez-vous pas peur de placer une cible sur le dos des personnes que vous mettez enavant  ?  Dès lors, tout le monde estimait qu’il était coupable…

Julie Rigoulet: C’est un fait important dans cette enquête. Tout comme quand on a appris ce week-end qu’un professeur de musique, habitant à quelques kilomètres de la jeune fille, avait été entendu par les enquêteurs et que sa maison avait été passée au peigne fin… Lui aussi, malheureusement, a eu les caméras braquées tout le week-end sur sa maison. Mais, de fait, cela fait partie de l’enquête. On le sait, les enquêteurs s’intéressent toujours d’abord aux proches dans le cadre d’une disparition, et après ils élargissent le périmètre. Donc c’est normal de donner ce genre d’information au public.

Marianne : Vous vous mettez aussi à l’information en continu, finalement. Ce besoin d’être les premiers a-t-il changé votre façon de travailler, notamment à l’heure des réseaux sociaux ?

Julie Rigoulet : C’est important dans cette course au scoop : il faut qu’on soit présent. Mais nos lecteurs qui nous suivent fidèlement depuis longtemps savent très bien que dans Le Nouveau détective, ils ne vont pas juste trouver du scoop brut. Ils vont trouver des récits palpitants, des histoires bien écrites… C’est ce qu’ils recherchent. Je me souviens d’une lectrice qui m’a dit un jour : « Au JT ou dans la presse quotidienne régionale on me parle d’une femme qui a été tuée par son mari en deux lignes, je n’ai pas d’autres infos. Mais je sais que je vais avoir dans Détective une double page sur le sujet avec tous les détails. » C’est cela que recherchent les gens ! S’ils vont sur notre site, ils vont avoir les dernières infos sur l’affaire. Mais ce qu’ils veulent eux, c’est surtout qu’on leur raconte l’histoire dans sa globalité.Par rapport aux réseaux sociaux, ça n'a pas vraiment changé notre façon de travailler : on envoie notre reporter sur l’affaire en question. En l'occurrence ici, on l’a envoyé à Plaine dès que la petite a disparu et puis on échange avec toute la journée. On reçoit ses photos, ses infos et on les publie. Mais c’est vrai que depuis quelques années, quand on est sur de gros faits divers retentissants de ce type, on se fend d’une brève sur Facebook quand on a une information importante à donner. On faisait pareil pour Jubillar.Le Nouveau détective est le seul magazine de faits divers en France. C’est aussi un des plus anciens. Malheureusement, on souffre d’un manque de crédibilité assez important. En révélant des choses avant tout le monde, cela nous permet aussi de retrouver une forme de légitimité et une crédibilité qu’on avait peut-être perdue – je ne sais pas pourquoi – au fil des années

Marianne : Comment tranchez-vous le dilemme entre vérifier et recouper une information et le besoin de publier le plus vite possible pour ne pas qu’un confrère la sorte avant vous ?

Julie Rigoulet : C’est comme tous les journalistes : on ne publie pas une information sans l’avoir vérifié, survérifié et revérifié. En l'occurrence, pour ce qui est du téléphone, ce qui s’est passé c’est que notre reporter était au bureau de tabac quand Tao est arrivé en disant « Est-ce que mon nouveau téléphone est arrivé ? J’ai perdu le mien ! » C’est lui qui l'a raconté. C’était sûr, donc on a révélé l’info. Après, on lui a reparlé quand ça a pris de l’ampleur et il a reconnu que c'était vrai. Effectivement, si une copine de Lina nous dit « Il paraît qu’il a perdu son téléphone », là, on vérifie, on enquête beaucoup plus. Tout dépend de la source. Mais c’est du travail journalistique, comme tout le monde.

Marianne : N’avez-vous vraiment pas le sentiment de vous écarter de la déontologie en procédant ainsi, pour l'appât du clic ?

Julie Rigoulet :En quoi ce serait moins déontologique que Le Parisien, quand il a révélé les auditions de Dahbia Benkired lors du meurtre de Lola ? Quand c’est Le Nouveau détective, il faut presque tout prouver dix fois plus que les autres. Cela ne pose aucun problème de déontologie quand un fait divers est traité dans un autre média. Mais dès que c’est nous, on remet en doute. C’est dommage, car on fait le même travail d’enquête que n’importe quel journaliste. Je pense qu’on a même beaucoup plus de reporters sur le terrain que certains médias. On n’est pas des mercenaires !Avec 100 000 exemplaires vendus chaque semaine, Le Nouveau détective se porte encore très bien. Mais on est loin de la grande époque, où cela pouvait atteindre 350 000 exemplaires…

Marianne :Est-ce aussi une stratégie pour attirer de nouveaux lecteurs, plus jeunes, qui désertent davantage les kiosques ?

Julie Rigoulet : Bien sûr, c’est toujours un moyen de renouveler notre lectorat. Mais au-delà de ça, il s’agit aussi de nous donner une visibilité. Si on n’avait pas publié ces brèves la semaine dernière, vous ne m’auriez jamais appelé. Cela prouve quand même qu’on parle de nous ! Au-delà de nous lire, il y a encore beaucoup de gens qui ne nous connaissent pas ou pensent qu’on n’existe plus. C’est toujours bien d’occuper le terrain.

198665ŦSortcière a écrit:Bon ... Je pense de plus en plus que Lina est montée dans la voiture de quelqu'un qu'elle connait TRES TRES bien sans douter une seconde que cette personne allait la déposer à Strasbourg. Je pense aussi que ça s'est passé juste après que l'ex maire l'ait croisée alors qu'un autre témoin venait de l'apercevoir aussi.

L'ex Maire n'a pas croisé de voiture mais il en avait sans doute une pas si loin que ça dans le rétroviseur ! lol

Je pense que le papy ne s'est pas trompé et que Lina avait encore son tél à ce moment là. La neutralisation du tél a eu lieu dès les dernières maisons dépassées après le passage devant le papy.

Donc la gamine n'a pas été cherchée dans le bon sens.

J'adhère, je suis passé par cette analyse, ici plus poussée, plus affinée, très intéressant. Aussi, en faisant appel au bons sens et raisonnement de chacun, ma théorie Facebook a été réfutée, chahutée avec brio ahah et cela m'a permis de la mettre de côté, de lever quelques doutes. Bien joué.
J'apporterai ici une petite nuance, très importante à mon sens, je pense que Lina est montée docilement, JUSTEMENT et JUSTEMENT dans cette voiture parce qu'elle SAVAIT AVANT même de rentrer dans cette voiture que cette voiture la mènerait à Strasbourg directement, donc en connaissance de cause. Donc il faudrait rechercher quelqu'un qui a pour l'habitude de faire le trajet Plaine-Strasbourg. J'opterai pour cette configuration là. D'ailleurs, je pensais au début qu'elle avait été prise en stop par une femme, ce qui aurait levé sa méfiance, sa vigilance.

198660ŦPondyness a écrit:Si les enquêteurs avaient le moindre doute sur Tao il serait en garde à vue. Puisqu'ils feraient tout pour la retrouver sachant qu'elle est peut être vivante.

Pas forcément, il faut avoir des éléments pour une GAV soit productive. Dans la disparition de Karine Esquivillon, son mari a été placé en GAV plus de 2 mois après sa disparition, alors que les enquêteurs le soupçonnait depuis le premier jour.
Donc le fait qu'il ne soit pas en garde à vue ne présage de rien.

198650ŦBalista a écrit:

198647ŦSortcière a écrit:Tao n'était sans doute pas à la gare de Strasbourg au moment de la disparition de Lina mais il n'avait aucune raison d'y être à cette heure là. En revanche il est facile aux enquêteurs de le géolocaliser quand il appelle la mère de Lina pour lui dire que c'est bizarre le tél de Lina semble coupé donc forcement après 11h22 et que ses autres tentatives de la joindre restent vaines. Pas de souci, les enquêteurs savent où il se trouve.

Et quand bien même Tao aurait bien fait l’AR la Plaine <-> Strasbourg pour commettre son méfait puis se faire un alibi dans la foulée, il aurait forcément été vu par des caméras de surveillance sur le trajet + potentiellement par des témoins le connaissant. Il aurait pas eu tout son temps non plus, fallait faire vite. Je l’imagine donc mal faire le trajet par les petites routes.

Et encore une fois: quel serait le mobile?
Pourquoi avoir fait si compliqué (le trajet AR, les faux alibis, etc..) alors que Tao aurait eu 1000 autres occasions plus discrètes pour faire son coup?

Le même mobile que pour n'importe quel féminicide (jalousie du a l'éloignement géographique, qu'elle ai sympathisé avec un client du Proxy, etc...)

Sa présence à la gare peut lui avoir donné l'idée que cela serait un bon alibi.
Sinon je ne vois pas le risque d'être reconnu, dans une voiture, en roulant à 80km/h, et sachant qu'il est dans la région depuis 2 mois.....

Merci pour l'article de Marianne ! En effet des méthodes qui interrogent de la part du ND. Je suis très surprise qu'il puisse jeter en pâture des protagonistes d'affaires en cours car ce sont des accusations à peine voilées qui peuvent conduire à des incidents aux conséquences graves.
MM est régulièrement invité sur C8. Le fait divers rapporte gros ! Mais ça devrait être plus encadré. Ce n'est pas un feuilleton. Il y a un minimum d'éthique à avoir.

@Lisa j'ai pas suivi non plus le compte fermé de la mère de Tao. Pourqui pourquoi no lo se. C'est la foire d'empoigne sur les RS.

Corinne Herrmann rappelait dans l'émission C dans l'air que parfois on pense qu'une personne ne serait pas montée dans la voiture d'un inconnu. C'est tout le "savoir faire" des prédateurs justement. Ils ont cette capacité à convaincre. De plus faire du stop est une pratique courante chez les jeunes. On pense qu'ils seront prudents, ils ont eu toute la prévention nécessaire à ce sujet mais malgré cela prennent le risque. On est immortel à 15 ans ...
Lina avait peut être la flemme de marcher jusqu'à la gare.

198691ŦBooba44 a écrit:

198660ŦPondyness a écrit:Si les enquêteurs avaient le moindre doute sur Tao il serait en garde à vue. Puisqu'ils feraient tout pour la retrouver sachant qu'elle est peut être vivante.

Pas forcément, il faut avoir des éléments pour une GAV soit productive. Dans la disparition de Karine Esquivillon, son mari a été placé en GAV plus de 2 mois après sa disparition, alors que les enquêteurs le soupçonnait depuis le premier jour.
Donc le fait qu'il ne soit pas en garde à vue ne présage de rien.

Prendre le risque que Lina soit détenue quelque part, encore en vie ? Il aurait été mis en GAV très rapidement.
L'alibi de Tao ne fait aucun doute. C'est pourquoi il est libre. Les enquêteurs l'ont vérifié en premier c'est évident.
En attendant il a intérêt à avoir les épaules solides et être bien entouré car il subit un véritable lynchage.

198684ŦLisa a écrit:

198659Ŧca-gere a écrit:@ ness.
Merci pour le lien au moins j’aurais vu par mes propres yeux.
J’ai lu aussi le truc sur le maréchal Ferrand …. La conséquence de cet appel au gendarme de ce formeur et direct : clôture du compte facebook de la mère de tao et message à la presse qu’elle a un avocat et qu’il faut rien insinuer sans preuves …..
Mais pas plus convainquante non plus .

C'est l'histoire des photos SM ?
Qui a appelé les gendarmes et pour quelle raison et/ ou  en pensant à quelle hypothèse ?

D’après ce que j’ai pu suivre sur le forum des Koiteubés, un des membres aurait appelé les gendarmes parce que persuadé mordicus que le maréchal Ferrand était le coupable.
Je suppose donc que les gendarmes, la famille ou les deux ont donc dû aller faire un tour sur le topic de ce forum et ont dû voir tous les délires qui y étaient exposés, dont les fameuses photos SM.

Merci @balista. Photos sado m.... ?
J'ai en effet tenté une lecture du forum des koiteubès ; faut pas avoir le mal de mer !! J'ai dû lâcher avant ces éléments

Le compte Facebook de la mère de Tao Christine P. est très bizarre. J'ai eu la chance de parcourir (assez rapidement je l'avoue) son compte Facebook avant fermeture. Je dois avouer que j'étais un peu choqué par les photos (beaucoup de jeunes femmes nues ou quasi nues dans des scénarios bizarres). Apparemment il y a également un ami militaire porté sur les jeunes femmes.  Bref un sentiment très étrange m'avais parcouru. Pour plus de détails cherchez sur Facebook le nom de la mère avec forum. (Forum sous jvarchive , je ne suis pas encore autorisé à poster des liens).

198698ŦDomi67 a écrit:Le compte Facebook de la mère de Tao Christine P. est très bizarre. J'ai eu la chance de parcourir (assez rapidement je l'avoue) son compte Facebook avant fermeture. Je dois avouer que j'étais un peu choqué par les photos (beaucoup de jeunes femmes nues ou quasi nues dans des scénarios bizarres). Apparemment il y a également un ami militaire porté sur les jeunes femmes.  Bref un sentiment très étrange m'avais parcouru. Pour plus de détails cherchez sur Facebook le nom de la mère avec forum. (Forum sous jvarchive , je ne suis pas encore autorisé à poster des liens).

J’ai également pu voir ce compte FB. C’est vrai que les photos qu’on pouvait y voir étaient étranges, voire à la limite du glauque, notamment celles prises dans des jardins d’enfants.
Toutefois, une fois la surprise digérée, je me suis dit qu’au fond, c’était sûrement un délire artistique comme un autre. Les photos sont certes étranges et racoleuses, mais rien de répréhensible pour autant vu que n’y figuraient que des femmes adultes et consentantes.

Bref, à chacun ses délires..

198601ŦSourisverte a écrit:Disparition de Lina : le temps des experts
Dans l’affaire de la disparition de Lina, cette semaine sera celle des retours d’analyses des éléments saisis et prélevés les premiers jours, selon l’ancien gendarme Marc Rollang. Celle aussi de la mise en place d’une cellule d’enquête, « le haut du spectre de l’investigation ».

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J'en ai un.
Voici un copier-coller de l'article :

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Disparition de Lina : le temps des experts

Dans l’affaire de la disparition de Lina, cette semaine sera celle des retours d’analyses des éléments saisis et prélevés les premiers jours, selon l’ancien gendarme Marc Rollang. Celle aussi de la mise en place d’une cellule d’enquête, « le haut du spectre de l’investigation ».

L’enquête sur la disparition de Lina est passée dans une nouvelle phase avec l’ouverture d’une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration », la saisine de deux juges d'instruction et la mise en place d’une cellule enquête. « C’est une unité d’investigation judiciaire de circonstance, qui réunit en un même lieu des officiers de police judiciaire de différentes unités de gendarmerie, avec des compétences, technicités, spécialités différentes et complémentaires », précise le capitaine Rollang, porte-parole de l’association professionnelle nationale militaire gendarmes et citoyens, et ancien gendarme, notamment en Alsace. Celui-ci indique aussi qu’on met en place ce type d’unité pour des affaires « graves, complexes, sensibles », en précisant que, là, ces conditions sont réunies. Avec, en plus, le fait que la séquestration est « un délit continu, qui s’inscrit dans le temps ; on peut imaginer que Lina est vivante ».

La cellule est l’interlocuteur unique des magistrats. Elle bénéficie de moyens nationaux, en termes de financement, mais aussi de criminalistique. « On est dans la phase d’expertise, et plus d’analyse. Là, ils vont expertiser toutes les pièces à conviction qui ont été saisies sur les différents lieux de perquisitions, dans les voitures et maisons, poursuit Marc Rollang. Ça monte à Paris, au laboratoire central. On est dans le haut du spectre dans l’investigation ».

Des convocations pour prélèvements d’ADN ?

Selon lui, « cette semaine sera déterminante en termes de retours d’analyses des expertises. Le process dure entre 12 et 20 h ». Il indique par exemple que les analyses de la dernière perquisition doivent arriver « ce mercredi ou ce jeudi ». Pour l’occupant des lieux, « la porte sera vraiment fermée quand l’analyse des prélèvements saisis écartera l’hypothèse de manière formelle ».

L’ancien gendarme annonce donc « un vrai travail d’investigation, de comparaison et d’analyse des hypothèses » et ajoute qu’ « on peut penser que chaque personne qui a été entendue sera reconvoquée pour faire l’objet d’un prélèvement ADN », ou en tout cas que des gens seront convoqués pour récupérer leur ADN afin d’entrer les données dans la base aux fins de comparaison. Une chose est sûre, selon lui : « La solution ne se trouvera pas avec des battues, mais avec le traitement judiciaire du dossier ».

La piste des vidéosurveillances des particuliers

Tout « l’espace immatériel », comme la téléphonie, va être exploité ; une veille a été mise en place sur la carte vitale, la carte bancaire, la carte CTS pour relever une éventuelle trace de vie. Le capitaine évoque encore les systèmes de vidéosurveillance des particuliers : « Souvent, ils débordent sur le trottoir, un bout de rue. Mais comme c’est illégal, ces témoins, pourtant intéressants, ne se manifesteront pas tout seuls. On peut imaginer que les enquêteurs vont faire un porte-à-porte pour déterminer qui en dispose, quelles caméras filment la rue et ça, sur toutes les voies irriguées depuis Plaine ».

Marc Rollang annonce aussi que « les investigations vont désormais se faire dans un secret absolu pour garantir l’indépendance des témoins, protéger les preuves, pour garantir la présomption d’innocence, éviter que le moindre suspect ne soit victime d’un procès public. Les fuites sont préjudiciables à l’enquête ; il ne faut pas oublier que parmi les gens qui lisent la presse, il peut y avoir des suspects ».

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Il semble que le taré d’Instagram sévit toujours.
J’avoue que ce type me fout les jetons (attention, lien sûrement éphémère):

https://www.instagram.com/p/Cx_ZszXtwcH/?igshid=MzRlODBiNWFlZA%3D%3D

Si j'ai bien compris la mère de Tao était dans un délire sm ?

198704ŦYanso75000 a écrit:Si j'ai bien compris la mère de Tao était dans un délire sm ?

MP

198700ŦElo a écrit: Une chose est sûre, selon lui : « La solution ne se trouvera pas avec des battues, mais avec le traitement judiciaire du dossier ».



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Cette déclaration est plutot bon signe, et tendrait à montrer que les enquêteurs sont désormais orientés vers une séquestration qq part, et ne cherchent plus un cadavre.
Je commence a penser la même chose, car dans les cas des agressions contre des joggueuses en forêt par exemple, les corps sont en général retrouvés rapidement, en qqs semaines. Et les battues semblent en effet avoir été assez nombreuses et complètes dans le périmètre.

198705ŦBalista a écrit:

198704ŦYanso75000 a écrit:Si j'ai bien compris la mère de Tao était dans un délire sm ?

MP

J'ai pas compris.

198707ŦYanso75000 a écrit:

198705ŦBalista a écrit:

198704ŦYanso75000 a écrit:Si j'ai bien compris la mère de Tao était dans un délire sm ?

MP

J'ai pas compris.

Je t’ai envoyé un MP pour t’expliquer. L’as tu reçu?
Pas envie d’aller étaler cette histoire de photos sur la place publique.

198708ŦBalista a écrit:

198707ŦYanso75000 a écrit:

198705ŦBalista a écrit:

198704ŦYanso75000 a écrit:Si j'ai bien compris la mère de Tao était dans un délire sm ?

MP

J'ai pas compris.

Je t’ai envoyé un MP pour t’expliquer. L’as tu reçu?
Pas envie d’aller étaler cette histoire de photos sur la place publique.

Oui merci on continu par mp ^^

198663Ŧca-gere a écrit:Pour la gare il me semble qu’il y a pas de caméra hormis sur les quais ….
Qu’ils ont vu tao cherchait Lina à la descente du train …. Et qu’ils ont pas vu Lina embarquer à la première gare ….
Par contre rien sur l’attente et depuis combien de temps tao était là

Aucune idée concernant la vidéo-surveillance *à l'intérieur* de la gare de Strasbourg, en revanche il y en a tout autour. Quiconque entre en gare se retrouvera au moins sur une caméra en principe.
Il y a souvent des rondes de militaires à la gare de Strasbourg aussi (je suis de Strasbourg, donc plutôt bien placée pour le savoir ). Bref l'un d'entre eux pourrait avoir été témoin de sa présence en gare également.

J'ai attaché un extrait d'une carte qui les recense (carte qui date de quelques années et il est possible qu'il y en ait davantage dorénavant).



Ce qui est dommage, c'est qu'à ma connaissance on ne sait rien sur l'heure à laquelle il aurait été en gare de Strasbourg.

Voici un possible scénario pour l'enlèvement de Lina:
Les couleurs

blanc Lina
violet l'ancien maire
rouge le ravisseur