Désormais on sait qui il était clap 9

Kassandra88 a écrit:Auprès des administrateurs de wordpress ou sur le groupe FB "Ensemble, retrouvons le grêlé".

Pour en revenir à des choses sérieuses et concrètes, a t on des infos sur les avancées des enquêtes suivantes:
meurtres d'Edith et Karine (Patricia m'avait dit que les enquêteurs étaient de plus en plus convaincus que Vérove avait tué Karine)
délits commis entre 94 et 97 imputables à Vérove.
??

Claire a écrit:

Kassandra88 a écrit:Auprès des administrateurs de wordpress ou sur le groupe FB "Ensemble, retrouvons le grêlé".

Pour en revenir à des choses sérieuses et concrètes, a t on des infos sur les avancées des enquêtes suivantes:
meurtres d'Edith et Karine (Patricia m'avait dit que les enquêteurs étaient de plus en plus convaincus que  Vérove avait tué Karine)
délits commis entre 94 et 97 imputables à Vérove.
??

Pas que je sache.

Bonsoir à tous

J'ai relu cet article sur l'agression de Véronique dont je reproduis un extrait:
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« J’ai distinctement vu écrit GENDARMERIE sur sa carte et non POLICE. Et sa photo était bien présente dessus, barrée de bleu, blanc, rouge. C’était d’ailleurs bien lui sur le cliché, mais en plus souriant ! ».
Ainsi l’homme s’était annoncé « Policier », mais avait sortie une carte où il était inscrit « Gendarmerie ». Etonnant…

&&&&
Donc l'agresseur s'annonce comme policier mais présente une carte de gendarmerie avec sa propre photo... Si c'était une fausse carte pourquoi aurait il dit policier plutot que gendarme ??
A la fin des années 90, par l'ADN, les enquêteurs ont établi que le violeur de Marianne était aussi le meurtrier de Cécile.
Or l'agression de Marianne avait été reliée par des enquêteurs à plusieurs autres agressions dont celle de Véronique citée plus haut.. Certes Véronique n'a pas franchement reconnu les portraits robots du grêlé mais lors d'une agression très similaire à la sienne et très rapprochée dans le temps, les victimes avait reconnu le portrait robot dressée par Marianne.
Bref, si la juge Turquey avait pris le dossier fin 90, Vérove aurait été démasqué beaucoup plutot.. et sans nécessairement analyser l'agression de Cyril..

Cette agression a eu lieu à Paris, zone ou la gendarmerie n'a pas autorité. L'individu a donc sans doute trouvé plus crédible de s'annoncer comme policier.

Tivier a écrit:Cette agression a eu lieu à Paris, zone ou la gendarmerie n'a pas autorité. L'individu a donc sans doute trouvé plus crédible de s'annoncer comme policier.

Bonjour,
Il a fait pareil chez Cyril.

Kassandra88 a écrit:

Tivier a écrit:Cette agression a eu lieu à Paris, zone ou la gendarmerie n'a pas autorité. L'individu a donc sans doute trouvé plus crédible de s'annoncer comme policier.

Bonjour,
Il a fait pareil chez Cyril.

En tant que parisien je pense que je tiquerais si quelqu'un se présentait comme gendarme à ma porte alors que c'est la police nationale qui est compétente, Vérove a forcément eu ça en tête.

Tivier a écrit:

En tant que parisien je pense que je tiquerais si quelqu'un se présentait comme gendarme à ma porte alors que c'est la police nationale qui est compétente, Vérove a forcément eu ça en tête.

Un adulte peut-être, mais un enfant? Si je ne me trompe, Cyril n'avait que 13 ans à l'époque.

Tivier a écrit:Cette agression a eu lieu à Paris, zone ou la gendarmerie n'a pas autorité. L'individu a donc sans doute trouvé plus crédible de s'annoncer comme policier.

Justement !! Tu donnes un argument supplémentaire pour affirmer que la carte de gendarmerie que Vérove a montré à Véronique n'était pas une fausse carte !! En effet, tant qu'à fabriquer une fausse carte autant en faire une de policier et ce d'autant plus, comme tu le fais observer, que des victimes (adultes comme le précise Kassandre) auraient pu faire observer au grêlé qu'un gendarme n'a pas autorité pour faire un contrôle sur une personne à Paris.

Bref, après les résultats ADN fin 90, les enquêteurs avaient donc en main de solides éléments permettant d'affirmer que le meurtrier de Cécile possédait probablement une vraie carte de gendarme.. A mon humble avis, il était possible alors (fin 90) de vérifier si le G n'était pas un Gendarme au moment des faits.

Kassandra88 a écrit:

Tivier a écrit:

En tant que parisien je pense que je tiquerais si quelqu'un se présentait comme gendarme à ma porte alors que c'est la police nationale qui est compétente, Vérove a forcément eu ça en tête.

Un adulte peut-être, mais un enfant? Si je ne me trompe, Cyril n'avait que 13 ans à l'époque.

A 13 ans on n'est plus tout à fait un enfant. Déjà enfant je savais qu'à Paris les forces de l'ordre sont des policiers. Les gendarmes ça sonne campagne si je puis dire. On peut aussi supposer que FV a prévu le cas ou quelqu'un l'entendrait et penser à se rendre le plus banal possible.

LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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Kassandra88 a écrit:LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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Ah oui ça change des avis positifs des ces anciens proches

Merci Kassandra pour ces témoignages qui montrent bien que Vérove avait des pulsions
qu'il avait dû mal à contrôler.

Sinon, est ce que ce forumactif.org connaissait, AVANT le décès de Vérove, l'agression de Véronique dont je reproduis un extrait ?:
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« J’ai distinctement vu écrit GENDARMERIE sur sa carte et non POLICE. Et sa photo était bien présente dessus, barrée de bleu, blanc, rouge. C’était d’ailleurs bien lui sur le cliché, mais en plus souriant ! ».
Ainsi l’homme s’était annoncé « Policier », mais avait sortie une carte où il était inscrit « Gendarmerie ».

Kassandra88 a écrit:LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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Hello Kassandra

Merci pour ces témoignages.
Qui permettent de meubler la page quasi-blanche de son quotidien années 2000s.
Ca jette un éclairage sur la manifestation de ses pulsions sadiques, là-bas.
La thérapie psy années 90s lui a sans doute permis de les canaliser, au bénéfice de sa sécurité perso. Mais sans supprimer une déviance remontant sans doute à très loin.
Une fonction officielle des FdO est de "servir". Ca n'aura jamais été le truc d'un personnage aussi foncièrement dépourvu d'empathie.

Bonjour et merci pour l'article !

« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même »


Il s'agit peut-être de ce tatouage :

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Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Kassandra88 a écrit:LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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Claire a écrit:
Sinon, est ce que ce forumactif.org connaissait, AVANT le décès de Vérove,   l'agression de Véronique dont je reproduis un extrait ?:
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« J’ai distinctement vu écrit GENDARMERIE sur sa carte et non POLICE. Et sa photo était bien présente dessus, barrée de bleu, blanc, rouge. C’était d’ailleurs bien lui sur le cliché, mais en plus souriant ! ».
Ainsi l’homme s’était annoncé « Policier », mais avait sortie une carte où il était inscrit « Gendarmerie ».

Oui, Carine en parle dans son livre.

Kassandra88 a écrit:

Claire a écrit:
Sinon, est ce que ce forumactif.org connaissait, AVANT le décès de Vérove,   l'agression de Véronique dont je reproduis un extrait ?:
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« J’ai distinctement vu écrit GENDARMERIE sur sa carte et non POLICE. Et sa photo était bien présente dessus, barrée de bleu, blanc, rouge. C’était d’ailleurs bien lui sur le cliché, mais en plus souriant ! ».
Ainsi l’homme s’était annoncé « Policier », mais avait sortie une carte où il était inscrit « Gendarmerie ».

Oui, Carine en parle dans son livre.

OK Merci. Si Vérove avait lu ce passage du livre de Carine alors il devait s'attendre à être convoqué un jour ou l'autre en tant qu'ancien gendarme. En effet,
il devait s'attendre à ce que les enquêteurs comprennent que la carte de gendarmerie qu'il avait montrée à Véronique était une vraie carte professionnelle.
En effet, si le G avait fabriqué une fausse carte, il aurait marqué dessus Police et non pas Gendarmerie, car comme expliqué par un internaute de ce fil, les victimes auraient pu rétorquer à Vérove qu'un gendarme n'a pas le droit de faire des controles d'identité à Paris..
Donc à mon avis, la seule chose qui a surpris Vérove, c'est de ne pas avoir été convoqué plus tôt en tant que gendarme..

weltG a écrit:Bonjour et merci pour l'article !

« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même »


Il s'agit peut-être de ce tatouage :

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Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Kassandra88 a écrit:LES HISTOIRES DE L'ÉTÉ "J’ai travaillé des années avec un tueur en série", retour sur la vie du Grêlé

quatre meurtres Non (sur base de ce qui est établi de façon formelle)<;

Ca j'ignorais "« Ce qui m’a le plus marqué chez lui c’est d’abord un détail sur sa peau. Un petit tatouage qu’il avait incrusté sur la main... "Mort aux vaches", mort aux flics, quoi... Pour un policier, c’est bien étrange quand même » souligne le même fonctionnaire. À Port-Saint-Louis-du-Rhône, 8 500 habitants, petite ville des Bouches-du-Rhône où tout le monde se connaît, le seul nom de Vérove ravive le souvenir d’un flic qui « lorsqu’il prenait l’arme et mettait l’uniforme, il était totalement transformé », témoigne Dimitri (*), un des ses anciens subalternes. « Depuis un an et sa mort tout le monde parle du Grêlé, de son parcours, de sa vie, par contre je n’entends jamais parler de son passage ici à Port-Saint-Louis-du-Rhône, une petite ville ou tout le monde se connaît et où il n’a pas laissé que des bons souvenirs », témoigne son ancien collègue.

« C’est facile de dire après coup que son comportement étonnait, mais moi il m’inquiétait. Il était pris de coups de sang, de colère, pour rien. Un jour sur une simple discussion où il nous demandait de dresser plus de PV de circulation, il est devenu fou. Il conduisait et, dans une rage folle, il a cassé le tableau de bord de la voiture. Puis quelques secondes après il s’est calmé, avant de sourire en ne disant plus rien, sans s’excuser », complète cet homme en indiquant que le brigadier-chef « aimait pousser les gens à bout ».

"Il allait trop souvent à la confrontation"
« Un autre jour il s’est battu pour rien avec une personne qu’il venait d’arrêter. Il roulait par terre dans le camion police et ensuite il a déposé plainte pour outrage et rébellion », complète le gardien de la paix qui ensuite a essayé de ne plus faire partie de l’équipe de celui qui n’était pas encore devenu le Grêlé. « Il ne laissait rien passer et ne faisait jamais aucun cadeau à un automobiliste qu’il contrôlait. Il verbalisait tout. On peut dire qu’il était le plus rigoureux du commissariat et même le plus sévère que j’ai croisé dans ma carrière », ajoute Dimitri.

« En patrouille, il allait trop souvent à la confrontation. On essayait de le contourner, de ne pas travailler avec lui, mais dans un tout petit commissariat c’est difficile car il n’y a pas beaucoup de personnel. À l’époque, nous étions une quarantaine à tout casser avec les administratifs, mais on regardait les jours où il travaillait pour essayer de ne pas tomber avec lui », complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire…

« Un sourire un peu forcé et pas naturel. Il était toujours dans une certaine retenue et il ne parlait jamais de son passé. J’ai effectué pendant plusieurs années des centaines de patrouille Police secours et pour moi il reste un inconnu comme une personne que j’aurais croisé cinq minutes dans ma vie, ajoute un autre ancien de la police de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Par exemple, j’ai appris qu’il avait été gendarme après sa mort lorsque les médias ont fait le lien entre François et le Grêlé. Vous imaginez, j’ai travaillé pendant des années avec un tueur en série et il portait l’uniforme de policier, comme moi. »


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Bonsoir weltG,
Bonsoir à tous,

Oui il doit s'agir de ce tatouage des 3 points en triangle. Plus que "mort aux flics", il a fini par être utilisé, me semble t-il comme un symbole anarchiste ou par des individus signalant leur refus de toute autorité établie (en dehors de la leur bien entendue ! lol). Des individus qui n'entendent rendre des comptes à personne, comme certains malfrats par exemple.

Autre chose m'a frappée en effet : son sourire décrit par certains "à la Fernandel".

Ou encore "complète un autre fonctionnaire qui garde en lui le souvenir d’un sourire… « Un sourire un peu forcé et pas naturel".

J'ai croisé quelques psychopathes manipulateur à tendance perverse dans ma vie et ça m'a frappée de constater qu'ils ne riaient pas (comme pourrait le faire quelqu'un qui éclate de rire franchement et sans retenue ou encore quelqu'un capable d'un fou rire).

Non, ils miment un grand nombre de sentiments qu'ils sont incapables de ressentir et y compris le sourire ou le rire ! Ils découvrent leurs dents, parfois jusqu'aux oreilles, dans un rictus figé sans que leurs yeux ni le reste de leur visage ne devienne rieur. L'effet malaise est garantit quand on s'aperçoit ou que l'on sent qu'ils sont incapables d'un vrai sourire ou d'un véritable éclat de rire franc et partagé.

J'imagine parfaitement ce que veut dire ce collègue de Vérove ...

Vérove est un sociopathe, ce n'est pas psychiatrique c'est caractériel et il doit l'être depuis l'enfance. Ca ne se soigne pas hélas. Une thérapie va juste lui donner des clés supplémentaire pour mieux mimer, mieux manipuler, mieux planquer ce qu'il est, mieux s'adapter ...
Ca ne veut pas dire qu'un sociopathe ne ressent rien mais c'est exclusivement tourné vers lui-même et ses propres intérêts et avoirs, ses propres frustrations, etc ...

Donc pour moi, non, Vérove n'a pas changé et je ne crois ni sa femme ni ses enfants quand ils disent qu'ils n'ont jamais rien remarqué qui dysfonctionnait chez lui (d'ailleurs Vérove lui-même le rappelle à sa femme dans le courrier qu'il lui a laissé). Mais c'était assurément ce qu'ils avaient de mieux à dire pour leur propre protection et leur futur. Nombreux sont ses supérieurs qui ont fait de même ! lol

Quitter la Gendarmerie pour se planquer dans la Police et mieux encore au sein d'un syndicat, c'était une formidable opportunité pour Vérove et sa recherche de toute puissance sur ses victimes mais aussi pour continuer ses rapines et autres faits d'escroqueries ou encore obtenir des mutations et passes droit en tous genres.
Il a bel et bien b**sé le système au sein duquel il a su se planquer. Ce qui fait plaisir, c'est qu'il ne profitera pas de sa retraite et j'espère bien qu'il aura eu la trouille d'être rattrappé en permanence, jusqu'à souhaiter d'en finir et d'en être soulagé.

BTK serial killer named as 'prime suspect' in at least 2 unsolved cases
Dennis Rader, now 78, remains behind bars in Kansas after he was sentenced to 10 consecutive life sentences in August 2005.
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Bonjour à tous,

C'est à partir de 2001 qu'il est muté à Port-Saint-Louis-du-Rhône, soit après les agressions connues.
Aucune de ses victimes ne mentionnent la présence d'un tatouage.
Parce qu'il était petit et qu'elles ne l'ont pas vu?
Parce qu'il a fait cela après avoir quitté Paris?
Cet article apporte un nouvel éclairage sur son comportement sur son lieu de travail.

Claire a écrit:

Kassandra88 a écrit:

Claire a écrit:
Sinon, est ce que ce forumactif.org connaissait, AVANT le décès de Vérove,   l'agression de Véronique dont je reproduis un extrait ?:
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« J’ai distinctement vu écrit GENDARMERIE sur sa carte et non POLICE. Et sa photo était bien présente dessus, barrée de bleu, blanc, rouge. C’était d’ailleurs bien lui sur le cliché, mais en plus souriant ! ».
Ainsi l’homme s’était annoncé « Policier », mais avait sortie une carte où il était inscrit « Gendarmerie ».

Oui, Carine en parle dans son livre.

OK Merci. Si Vérove avait lu ce passage du livre de Carine alors il devait s'attendre à être convoqué un jour ou l'autre en tant qu'ancien gendarme. En effet,
il devait s'attendre à ce que les enquêteurs comprennent que la carte de gendarmerie qu'il avait montrée à Véronique était une vraie carte professionnelle.
En effet, si le G avait fabriqué une fausse carte, il aurait marqué dessus Police et non pas Gendarmerie, car comme expliqué par un internaute de ce fil, les victimes auraient pu rétorquer à Vérove qu'un gendarme n'a pas le droit de faire des controles d'identité à Paris..
Donc à mon avis, la seule chose qui a surpris Vérove, c'est  de ne pas avoir été convoqué plus tôt en tant que gendarme..

En tant que gendarme puis policier il devait avoir bien conscience que ne pas s'être encore fait prendre tenait du miracle. Encore plus quand certains de ses méfaits ont été reliés par l'ADN. Il devait savoir qu'un jour ou l'autre...Et il a du vivre dans la peur de commettre un délit même involontaire qui aurait amené son ADN jusqu'au FNAEG.

C'est vrai
C'est hallucinant qu'il n'aie pas été coincé plus tôt.

Il devait avoir peur comme un gros rat d'égout.
Je n'aime pas la vulgarité mais il devait se ch....ier dessus qu'on le grille, depuis des années...C'est une minuscule consolation.
Je plains ses enfants..quel calvaire pour eux.
Et je ne parle même pas des victimes et leur famille, les pauvres.

Je suis toujours bluffé par la capacité de ce genre de grands tueurs en série de cliver, compartimenter chaque aspect de la vie.

C'est rageant qu'il soit mort, j’aurais bien voulu savoir les conclusions des experts psys.... en savoir plus sur son enfance, les rapports (possiblement malsain) avec sa mère, s'il a subi des traumatismes.

Il a probablement eu une enfance cabossée pour devenir le Grêlé, je suppose.

Bonjour Tristanduvar,

Savoir tromper son monde c'est le propre des grands manipulateurs.

Concernant la jeunesse de Vérove on en a beaucoup parlé ici et on a des éléments :

* Il a perdu sa mère de maladie vers l'âge de 11 ans.
* Son père a vite refait sa vie et sa belle mère a emménagé chez eux.
* FV a du cédé sa chambre aux filles de sa belle mère.
* Son père l'a coupé de sa famille maternelle. En outre il l'aurait forcé à appeler sa belle mère "maman".
* Visiblement à l'adolescence Vérove a eu une période suicidaire. Une personne dont la mère avait connu le jeune François avait rapporté que ce dernier lui avait proposé un suicide collectif. Était t'il sérieux, impossible de le savoir.
* Il paraitrait également qu'il se soit livré à des propositions indécente aux filles de sa belle mère. Certains parlent d'une proposition d'aller dans un club léger mais c'est à prendre avec des pincettes.
* Il paraitrait également qu'une foi quitté le domicile parentale il ait pu être en mauvais terme durablement avec son père. Mais là aussi c'est nébuleux.

Il ne fait aucun doute que perdre sa mère aussi jeune et se voir ensuite imposer une "remplaçante" est une expérience traumatisante. Possiblement qu'il a eu l'impression de se faire un peu déposséder de sa vie (perte de sa chambre, "nouvelle mère", "nouvelles soeurs", rupture forcée avec sa famille maternelle...). Qui plus est au début de l'adolescence. Bon maintenant heureusement que tous les ado traumatisé ne deviennent pas des tueurs psychopathes.

Tivier a écrit:
* Visiblement à l'adolescence Vérove a eu une période suicidaire. Une personne dont la mère avait connu le jeune François avait rapporté que ce dernier lui avait proposé un suicide collectif. Était t'il sérieux, impossible de le savoir.

Nous croyons de moins en moins à cette histoire.