Désormais on sait qui il était clap 8
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Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Gendarme, puis policier, François Vérove a dupé l’institution judiciaire pendant 35 ans. Avant d’être débusqué, en 2021, par une juge méthodique et pugnace. L’histoire vraie de l’un des pires tueurs en série français, qui vivait tranquillement à La Grande-Motte et s’est suicidé en septembre dernier au Grau-du-Roi.
Une enquête à lire dans le nouveau numéro de La Gazette de Montpellier :
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Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Colombo a écrit:Un truc que je trouve super bizarre chez ce mec, c'est que, sur les photos, il n'a jamais le même visage.
Moui, c'est un peu comme ça pour tout le monde, quand on ne vit pas avec les personnes elles changent énormément... Regardez XDDL, une fois les cheveux rasés, une fois la barbichette, une fois juste la moustache...
Je suis cette affaire de près et depuis toujours mais au vu de ces changements, il pourrait passer à côté de moi tranquille sans que je le reconnaisse
PS: il y avait un mini reportage sur FV dans le JT de 20h sur TF1
Ju57ine
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Pour le peau abîmé est ce possible que ça soit une sorte de maquillage ?
Jules
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
J'aimerais tellement pouvoir dire à Luc Richard-Bloch qu'il n'est coupable de rien.
Bien sûr, a posteriori, on peut refaire le film, mais les éléments répérés, bien qu'incongrus, ne pouvait pas laisser prévoir cette abomination.
En fait, seul un heureux hasard, du style Cécile partant avec ses parents pour une démarche administrative ou souffrante, aurait pu la sauver. Et encore, il suffisait de revenir un autre jour.
Une des marques de ces ordures est en plus de faire porter la culpabilité aux victimes indirectes.
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Bonjour
Pour Ingrid (La traque du Grêlé de B Kemmet et S Sellami ) avant de partir sur Saclays , ils sont passés par Chelles :
Ingrid , Nous nous sommes arrêtés tout d'abord pràs d' une décharge qui était interdite car j'ai vu un panneau . À côté de cette décharge il y à un camping .Il semble que cet endroit soit situé sur la commune de Chelles . Le monsieur a vu qu'il y avait des gendarmes ,il m'a demandé de me coucher entre les sièges à l arrière et est allé chercher deux petits draps dans son coffre qy'il a mis sur moi .Puis il a posé un manteau contre la vitre arrière droite pour me cacher .À partir de là je n'ai plus rien vu ,nous avons roulé pendant longtemps .
Pour Ingrid (La traque du Grêlé de B Kemmet et S Sellami ) avant de partir sur Saclays , ils sont passés par Chelles :
Ingrid , Nous nous sommes arrêtés tout d'abord pràs d' une décharge qui était interdite car j'ai vu un panneau . À côté de cette décharge il y à un camping .Il semble que cet endroit soit situé sur la commune de Chelles . Le monsieur a vu qu'il y avait des gendarmes ,il m'a demandé de me coucher entre les sièges à l arrière et est allé chercher deux petits draps dans son coffre qy'il a mis sur moi .Puis il a posé un manteau contre la vitre arrière droite pour me cacher .À partir de là je n'ai plus rien vu ,nous avons roulé pendant longtemps .
Gédéon
La Double Vie Du “Grêlé”
SERIAL KILLER
La Double Vie Du “Grêlé”
Gendarme, puis policier, François Vérove a dupé l’institution judiciaire pendant 35 ans. Avant d’être débusqué, en 2021, par une juge méthodique et pugnace. L’histoire vraie de l’un des pires tueurs en série français, qui vivait tranquillement à La Grande-Motte et s’est suicidé en septembre dernier au Grau-du-Roi.
Il y avait François Vérove. Un bon mari. Un père exemplaire. Un gentil voisin. Un ex-gendarme de la prestigieuse Garde républicaine, devenu un policier et un syndicaliste apprécié par ses collègues. Un conseiller municipal dévoué dans sa commune de Prades-le-Lez. Un retraité pépère à La Grande-Motte. Un type un peu réac, qui aimait l’ordre, l’argent et le confort. Mais tellement “sympathique”, “génial” et “avenant”, diront ceux qui l’ont connu dans l’Hérault.
Et puis il y avait Elie Lauringe, dit “le Grêlé”. Un beau gosse en tenue décontractée qui fumait, lisait des BD sado-maso, s’exprimait très poliment, circulait à bord d’une Volvo blanche, et se faisait passer pour un policier ou un gendarme avant de voler, agresser, violer ou tuer ses victimes, enfants ou adultes. Le criminel pédophile qui a violé et assassiné la petite Cécile Bloch, 11 ans, en 1986, dans le sous-sol d’un immeuble parisien. L’auteur sadique du double homicide d’une jeune baby-sitter allemande, Irmgard Muller, et de son patron Gilles Politi, au domicile de ce dernier, en 1987. Le violeur en série de plusieurs fillettes, adolescentes et jeunes femmes de 1986 à 1994 en région parisienne. Six viols et trois meurtres lui sont attribués avec certitude. Mais selon les journalistes d’investigation Brendan Kemmet et Stéphane Sellami, la juge d’instruction Nathalie Turquey, qui a débusqué le tueur, et les limiers de la brigade criminelle, enquêtent encore, après sa mort en septembre 2021, sur 31 faits commis entre 1983 et 1994, qui pourraient lui être imputés. Dont neuf homicides. Ce qui ferait du paisible retraité de La Grande-Motte l’un des pires tueurs en série français.
“Je viens de me suicider”
“Bisous, au revoir chérie”. Le 27 septembre 2021, vers 18h, François Vérove enfourche son vélo à assistance électrique et quitte le quartier résidentiel des Goélands, à La Grande-Motte, où il vit avec son épouse Isabelle. Trois jours plus tôt, elle a reçu un appel de la PJ de Montpellier, pour “une enquête criminelle rouverte sur des viols et homicides en région parisienne”. François a noté le rendez-vous, sans sourciller, et n’a rien changé à leur quotidien. Balade au bord de la mer, nettoyage d’un de leurs deux studios loués sur Airbnb… Un ami les invite à la Fête des lumières, à Lyon : il accepte avec enthousiasme et note le rendez-vous, pour le mois de décembre. Le 27, il se met aux fourneaux pour accueillir une amie du couple, puis part “accueillir des locataires” dans un studio. Et disparaît. Son épouse, inquiète, alerte la gendarmerie. Deux jours plus tard, gendarmes et pompiers forcent la porte d’un petit meublé au 32 rue de la Rotonde, au Grau-du-Roi, loué par le retraité. Son corps gît, sans vie, sur un matelas. François Vérove, 59 ans, s’est donné la mort en absorbant une surdose de Tramadol, un puissant antidouleur. Sur la hotte, un mot clair et précis : “Mon nom est François Vérove, je viens de me suicider. En cas de coma, ne pas tenter de me réanimer, merci”. Dans une enveloppe près de son corps, une enveloppe kraft pour son épouse, Isabelle.
“Il me fallait détruire, salir, tuer”
“Ma chérie, je vais t’expliquer pourquoi j’ai dû partir”, écrit Vérove. “Tu m’as connu en 1984, jeune gendarme. Tu avais pu déjà déceler quelques difficultés que je cachais. En fait, je traînais une rage folle qui a fait de moi un criminel. Par périodes, je n’en pouvais plus et il me fallait détruire, salir, tuer quelqu’un d’innocent.” Selon lui, “ce n’est qu’en 1997” qu’il a pu, après une psychothérapie, “être libéré de ces profondes obsessions”. “Cela a cassé mon instinct de mort, car en tuant des innocents, c’étaient mes propres souffrances d’enfant que je tuais inconsciemment”, écrit-il. “Afin d’éviter un procès qui aura des conséquences sur vous, j’ai pris la décision de partir.” Le serial-killer “ne sollicite aucun pardon parce que tout ceci est impardonnable”. Puis conclut : “Je vous aime plus que tout au monde et déteste le criminel que j’ai été.” Sa femme et ses deux enfants sont sous le choc. Ils n’ont rien vu, rien senti, rien soupçonné. Pas plus que tous ceux qui l’ont côtoyé tout au long d’une vie en apparence ordinaire.
Fan de “Cannibal Holocaust”
Ses “souffrances d’enfant”, François Vérove les a traversées dans la petite ville cossue de Marcq-en-Baroeul, dans la banlieue de Lille. Fils unique, né en 1962 à Gravelines, dans le Nord, l’enfant perd sa mère, enceinte, d’une mauvaise grippe quand il a 10 ans. Envoyé chez une grand-mère, le petit François revient vivre quelques années plus tard dans la maison familiale. Son père, qui travaille aux PTT, s’est remarié avec une collègue, et l’oblige à l’appeler “maman”. L’ado doit céder sa chambre aux deux filles de la nouvelle épouse de son père, ce qu’il vit mal. Le jeune Vérove, qui ne trouve pas sa place dans sa nouvelle famille, traîne son mal-être. Un soir, il propose à une amie de se suicider ensemble (1). Un de ses amis racontera que le jeune François est un fan de films d’horreur, dont le très gore “Cannibal Holocaust” (2), un classique du genre, ultra-violent. Sa passion : la moto. Peu assidu au lycée, le jeune homme veut s’émanciper au plus vite et travaille en usine, puis se cherche une nouvelle famille dans l’armée, en passant son service militaire dans la gendarmerie, dans le Vaucluse.
Premier viol pédophile
Quand sa future femme, jeune étudiante à la fac de Lille, fait sa connaissance, dans une discothèque du Nord, François Vérove est un jeune gendarme de 22 ans, qui porte beau, et vient d’être reçu à la prestigieuse Garde républicaine, où il a appris à monter à cheval. Coup de foudre. Les deux jeunes gens se marient en 1985 – lui en uniforme –, et s’installent ensemble dans un studio à la caserne parisienne des Célestins. Cavalier “taciturne et solitaire”(3), selon un de ses camarades de l’époque, le gendarme Vérove reste à l’écart des autres. En février 1986, il rempile pour deux ans à la Garde républicaine. Deux mois plus tard, un lundi, vers 8h du matin, la petite Sarah, 8 ans, qui habite un immeuble du XIIIe arrondissement, sort de chez elle, et monte dans l’ascenseur, seule, pour aller à l’école. Un homme en jean et blouson de cuir s’y trouve déjà. Elle appuie sur le “0”, mais l’ascenseur descend directement au quatrième sous-sol. L’homme la pousse sur un matelas, l’attache, l’étrangle avec un foulard et la viole. L’enfant survit. Bien des années plus tard, l’ADN parlera : c’est la première victime connue et identifiée de François Vérove, qui n’est pas encore “le Grêlé”.
Naissance du “Grêlé”
“Le Grêlé” : c’est le surnom qui lui sera donné un mois plus tard par le quotidien France Soir après le viol et le meurtre de Cécile Bloch. Un lundi, vers midi, les parents de la fillette de 11 ans s’inquiètent. Elle ne s’est pas rendue au collège. On découvrira son corps sans vie, violé et dénudé, sous un bout de moquette, au 3e sous-sol de l’immeuble où vit la famille, dans le XIXe arrondissement. L’enfant a été étranglée et poignardée. Plusieurs personnes ont vu l’assassin. Sept témoins, dont les parents et le demi-frère de la victime, ont croisé dans le monte-charge de l’immeuble, sur une durée de près d’une heure, un homme assez grand en tenue décontractée, jean et chaussures de sport. Un jeune homme de 20 à 25 ans très poli, voire “obséquieux”. Tous garderont gravé en eux, à tout jamais, son visage marqué par des traces d’acné ou de variole. Des boutons sans doute passagers, car on n’en trouve aucune trace sur les photos de François Vérove, y compris à l’époque, et sa femme n’en a aucun souvenir… Mais pour tous, et pour longtemps, il sera “le Grêlé”. Les policiers de la brigade criminelle qui prennent l’enquête ne le savent pas encore : l’énigme de ce tueur sadique et pervers au culot d’acier va les obséder, eux et leurs successeurs, pour les 35 années qui suivent.
“Un caractère équilibré”
Tandis que son portrait-robot s’étale à la une des journaux, Vérove, insoupçonnable, poursuit sa vie de gendarme. Une semaine après le meurtre de Cécile, le garde républicain passe avec succès son diplôme d’aptitude technique, option motocycliste. Le lendemain, un homme correspondant au signalement du Grêlé suit des fillettes dans la cour de leur immeuble, s’exhibe et se masturbe, puis s’enfuit. En juin, le commandant de son escadron rend son rapport sur le garde Vérove : “courtois, dévoué, travailleur”, un “bon camarade faisant preuve d’un caractère équilibré” (3). Vérove est admis dans le corps des officiers de carrière. Cet été 1986, Marlène, 8 ans, croise un homme dans l’ascenseur de son immeuble. L’inconnu lui retire sa culotte, lui impose une fellation et tente de la pénétrer. Un viol dont l’auteur, toujours recherché, est probablement le garde républicain Vérove.
“François” s’invite à une boum
Le gendarme modèle connaît des déconvenues. En octobre, il échoue aux épreuves de contrôle pour intégrer l’escadron motocycliste. Puis il est hospitalisé pour une hernie discale, et enchaîne, au début de l’année 1987, périodes d’arrêt maladie et d’hospitalisation. Le 1er avril, un curieux intrus s’incruste dans une boum d’ados, dans le XIe. L’homme, qui se présente comme un policier, mais montre une carte de gendarmerie, prétend que des voisins se sont plaints du bruit, et s’immisce pendant deux heures, allant jusqu’à passer des disques et faire la vaisselle. Il porte une arme dans un holster, dit s’appeler “François”, et avoir fait des colos de la gendarmerie. Après le départ de la plupart des enfants, il dénude et viole la jeune Jennifer, 11 ans, puis part au volant de la R5 familiale. Le lendemain, “François”, au volant de la R5, fait monter dans la voiture une adolescente de 16 ans, croisée sur une route déserte à Roissy-en-Brie. La voiture s’embourbe. L’agresseur prend la fuite. À l’époque, personne ne fait de lien avec le Grêlé. Mais 30 ans plus tard, l’épisode de la boum se révélera capital pour l’enquête (voir p. 27).
Le double meurtre d’Elie Lauringe
Fin avril 1987, tout juste sorti de sa période de convalescence, François Vérove commet un double meurtre. Ce bon nageur a rencontré à l’automne précédent, probablement à la piscine qu’elle fréquentait régulièrement, une jeune Allemande, Irmgard Müller, 20 ans. La jeune femme, très libérée, collectionne les conquêtes masculines et leur attribue des commentaires dans un carnet. Peu flatteurs pour François Vérove, qui se fait appeler Elie Lauringe : “pas terrible, nul”. Le 29 avril, la jeune étudiante, qui travaille comme baby-sitter, est retrouvée chez ses employeurs, en culotte, attachée par les bras à un lit d’enfant superposé, comme crucifiée. Elle a été étranglée et égorgée avec un couteau de cuisine. Son patron Gilles Politi, 38 ans, mécanicien à Air France, gît nu dans son lit, bras et jambes attachés dans le dos, étranglé selon la technique du “garrot espagnol”, un tisonnier ayant été utilisé pour faire levier. Les deux suppliciés portent des traces de brûlures de cigarette. La veille, des témoins ont vu Irmgard se disputer dans un square avec un jeune homme à l’allure négligée. L’homme passe la nuit avec la jeune femme, a un rapport sexuel avec elle, puis se présente le lendemain matin chez les Politi. Une crise de jalousie contre l’employeur, qui était l’un des amants d’Irmgard ? Vérove s’est acharné sur ses deux victimes avec une rare sauvagerie.
Un “policier” voleur et violeur
Dans les mois qui suivent, plusieurs femmes et adolescentes sont agressées par un “policier” qui présente une carte tricolore, prétend mener une enquête, et attache ses victimes avant de les violer. Le 27 octobre, Marianne, 14 ans, rentre chez elle pour déjeuner dans le XIVe arrondissement. Un beau jeune homme très poli monte avec elle dans l’ascenseur, puis sort une carte tricolore et exige ses papiers. Il la suit chez elle, puis brandit une arme, l’attache avec des fils électriques, lui annonce qu’il est un voleur et dérobe des objets dans l’appartement. Il oblige sa victime à se déshabiller et la viole. Marianne va dessiner un portrait-robot de son agresseur : il sera reconnu par une étudiante allemande de 26 ans, Andréa, agressée et violée de la même manière. Son dessin ressemble de façon frappante au gendarme François Vérove. Mais à l’époque, les enquêteurs recherchent un faux policier, pas un vrai gendarme…
“Dans le contrôle, 24h sur 24”
En 1988, François Vérove quitte la gendarmerie avec des appréciations peu flatteuses, et entre à l’école de police. Le couple a eu son premier enfant, une fille. Le policier Vérove est affecté comme gardien de la paix à Nanterre. Le couple s’installe, avec son nouveau-né, dans un logement social à Chatenay-Malabry, période pendant laquelle il emploie une fille au pair allemande… envers laquelle Vérove n’aura aucun geste déplacé. Un garçon naît en 1991. Pendant cette période, aucun crime n’est attribué formellement au Grêlé. En octobre 1991, un “policier” armé agresse deux fillettes de 10 ans dans l’ascenseur de leur immeuble à Nanterre et impose une fellation à l’une d’elles. En 1992, Vérove suit un stage à Rungis pour devenir motocycliste dans la police. Un autre stagiaire décrit “un type un peu hautain, paternaliste et moralisateur” (4), quelqu’un “dans le contrôle, 24 h sur 24”. Un gars “plein de culot”, aussi, qui met son calot dans son étui vide pour faire croire qu’il a son arme de service et dissimule une fracture de la main pour obtenir son diplôme. Vérove intègre l’équipe de motards des Hauts-de-Seine et devient délégué du syndicat Alliance. Les Vérove font construire une maison à Longperrier, en Seine-et-Marne, dans un nouveau lotissement. Bon bricoleur, François Vérove est un voisin serviable, qui n’hésite jamais à donner un coup de main à moins bricoleur que lui.
Dernière victime ?
En juin 1994 survient l’ultime agression formellement attribuée au Grêlé. Dans l’après-midi, la petite Ingrid, 11 ans, est abordée sur un chemin isolé de Seine-et-Marne par François Vérove, au volant de sa Volvo blanche familiale. Se présentant comme un policier, il prétend que le chemin est interdit, lui demande ses papiers d’identité, puis menotte l’enfant et la fait monter dans sa voiture. Il l’entraîne dans l’Essonne, à 60 km de là, où il la fait entrer dans un bâtiment à l’abandon, l’ancienne ferme du Val-d’Enfer à Saclay. Là, il lui montre une bande dessinée sado-maso, la force à se déshabiller et la viole sur un lit qu’il a recouvert d’un drap. Laissée seule, la jeune victime s’enfuit, sous le choc. La même année, François Vérove tombe en dépression et suit une psychothérapie. À cause de son enfance et d’un conflit avec son père qui le déshérite, explique-t-il à son épouse…
Ses années à Montpellier
Et c’est fini : le Grêlé ne fait plus parler de lui. François Vérove poursuit sa carrière de flic et de syndicaliste. En 1999, passé brigadier, il intègre le commissariat d’Asnières. Puis part deux ans plus tard dans les Bouches-du-Rhône, où il devient le délégué de son syndicat pour la région Paca. En 2010, pour passer brigadier-chef, il se fait muter à la compagnie motocycliste de l’Hérault, à Montpellier. “C’était un flic sympa, pour certains il était même l’un des meilleurs chefs d’unité qu’ils aient jamais eu”, confie un policier de Montpellier à La Gazette. “Toujours la banane à travers la figure”, le décrit un de ses anciens supérieurs (5), qui le surnommait “Fernandel, à cause des dents et du sourire”. Après un grave accident de moto, il est affecté à un poste plus sédentaire, où il suit des affaires concernant des mineurs. En 2014, François Vérove est élu conseiller municipal à Prades-le-Lez, où le couple s’est installé. La même année, la juge d’instruction Nathalie Turquey reprend à zéro l’enquête sur l’affaire du Grêlé. Le 24 septembre 2021, à 16h, le téléphone sonne chez François Vérove. Le Grêlé sait qu’il vient d’être rattrapé par son passé.
Henri Frasque
(1) BFMTV, le 4 octobre 2021
(2) Le Parisien du 24 octobre 2021
(3) “Le Grêlé, le tueur était un flic”, de Patricia Tourancheau, Seuil 2022
(4) Paris-Match du 14 octobre 2021
(5) Midi Libre, 7 octobre 2021
mimi
Comment La Juge A Démasqué Le Tueur
Comment La Juge A Démasqué Le Tueur
Lors des premiers crimes de François Vérove, en 1986, la police française n’utilise pas encore les techniques d’identification par l’ADN, qui permet d’attribuer avec certitude une trace biologique retrouvée sur les lieux d’un crime à un individu précis. Les prélèvements effectués après le meurtre de Cécile Bloch ont permis d’identifier le groupe sanguin du meurtrier : A +.
Dix ans plus tard, le Dr Olivier Pascal, du CHU de Nantes, pionnier de l’identification par l’ADN en France, identifie celui du meurtrier, à partir de traces de sperme sur la moquette. Il découvre que le même ADN a été retrouvé après le viol d’Ingrid, en 1994, et celui de Marianne en 1987. En 2001, un lien est établi avec l’ADN retrouvé sur les lieux du meurtre d’Irmgard Muller et de Gilles Politi.
Mais le fichier national automatisé des empreintes génétiques, créé en 1998, et qui va s’enrichir d’année en année, ne contient que les ADN de personnes condamnées. François Vérove n’y a jamais figuré.
Dans la très longue enquête de Nathalie Turquey, la relecture d’un des crimes de François Vérove va s’avérer déterminante : l’épisode de la boum, en 1987, au cours duquel un dénommé “François”, qui a “fait des colos dans la gendarmerie”, portant une arme et exhibant une carte tricolore, a violé une fillette. La juge relie cette affaire aux crimes du Grêlé et concentre ses recherches sur des gendarmes ayant été stationnés à Paris en 1987, et correspondant à d’autres critères, dont l’âge approximatif et le groupe sanguin du meurtrier. De recoupement en recoupement, les enquêteurs ont établi une liste de 750 noms de gendarmes ou d’anciens gendarmes, qu’ils ont commencé à convoquer pour un prélèvement d’ADN. François Vérove figurait sur cette liste. :heavy_multiplication_x:
mimi
“Papa, C’est Le Grêleux”
“Papa, C’est Le Grêleux”
Le jeudi 30 septembre, au lendemain de la découverte du corps de François Vérove, la PJ de Montpellier perquisitionne son domicile de La Grande-Motte.
Mais c’est dans le jardin secret de son garage où son épouse ne fouille jamais que François Vérove entreposait les reliques de son passé. (...) À l’intérieur d’un attaché-case Carlton fermé à clé, une boîte métallique recèle son pistolet automatique modèle MAC 50 calibres 9 mm parabellum, sûrement raflé à la Garde républicaine, trois chargeurs vides, des munitions et la couverture d’une revue porno Nouvel Émoi hard. Enfin, dans un carton rempli d’effets réglementaires de la police et d’un cédérom “PL”, on découvre la carte professionnelle n°1200900U de sous-officier de la gendarmerie VÉROVE François, avec sa photographie, émise le 19 octobre 1983. Les deux attributs de sa puissance, son arme de service et sa carte tricolore lui ayant servi à posséder ses victimes, sont encore là, trente-cinq ans plus tard.
À la fin de ce ramassage de pièces à conviction, sa fille policière discute en aparté avec le commandant avant de lui demander : “Est-ce que je peux leur dire ?” Il opine du chef. Alors, elle nous a dit : “Papa, c’est le Grêleux”.
Isabelle, qui ne connaît pas cette affaire, ne comprend pas la référence. Mais sa copine Carole, assise à ses côtés, lâche “espèce de salopard”. Son fils dit “non, non, non”, et sa belle-fille s’effondre. Sa fille essaie de raisonner son frère dans le déni : “Si les policiers nous le disent, c’est que c’est vrai”. Elle tente d’expliquer : “Papa avait deux facettes”. Quand Isabelle réalise avoir vécu trente-six ans avec un homme qu’elle ne connaissait pas, un tueur en série, elle s’écroule : “le ciel m’est tombé sur la tête”. :heavy_multiplication_x:
Extrait de Le Grêlé, le tueur était un flic de Patricia Tourancheau, Seuil 2022.
mimi
Combien D’autres Crimes ?
Combien D’autres Crimes ?
Six viols et trois meurtres sont attribués avec certitude à François Vérove. Mais il pourrait être l’auteur d’autres crimes non élucidés.
Après le suicide de François Vérove, les enquêteurs, qui connaissent désormais son identité et son parcours, cherchent à déterminer s’il n’est pas l’auteur de plusieurs crimes non élucidés. Une tâche complexe car, dans certains cas, aucune trace d’ADN, et dans d’autres, les scellés ont disparu.
L’ADN a permis d’identifier formellement Vérove comme étant le meurtrier de Cécile Bloch, d’Irmgard Muller et Gilles Politi, et pour plusieurs viols.
Les autres crimes non résolus dont il pourrait être l’auteur :
• Géraldine Piecko, 6 ans, enlevée à Bobigny en juillet 1983, retrouvée violée et étranglée. Aucun ADN retrouvé.
• Edith Martinet, une VRP de 27 ans, retrouvée morte, chez elle, le 3 avril 1987, nue, les mains attachées dans le dos, étranglée, un ciseau dans le thorax.
• Virginie Delmas, 10 ans, disparue le 9 mai 1987 en Seine-Saint-Denis, retrouvée morte cinq mois plus tard. Aucun ADN retrouvé.
• Hema-Devy Greedhary, 11 ans, enlevée à Malakoff le 30 mai 1987, retrouvée étranglée.
• Perrine Vigneron, 7 ans, disparue en Seine-et-Marne le 3 juin 1987, retrouvée morte, étranglée, fin juin.
• Sabine Dumont, 9 ans, disparue le 27 juin 1987 dans l’Essonne, retrouvée violée et étranglée le lendemain.
• Sylvia P., une enseignante de 34 ans, violée chez elle le 2 septembre 1987, par un homme qui porte une arme et une carte tricolore. Il s’est introduit chez elle en prétendant répondre à une petite annonce dans une supérette pour la vente d’un meuble, et lui dérobe de l’argent. Le même jour, une infirmière de 37 ans, Armelle P., qui avait mis une annonce dans la même supérette, est volée et violée chez elle selon le même stratagème.
• Christelle et Valentine, 10 ans, agressées le 28 octobre 1991 à Nanterre par un “policier”, portant une arme, qui impose une fellation à l’une des fillettes. Les scellés ont été détruits.
• Sophie Narme, 23 ans, agente immobilière, fait visiter un appartement à un “M. Duboste” qui l’endort avec de l’éther, la ligote, la bâillonne, la viole et l’étrangle. Les scellés ont été perdus.
• Sophie, 14 ans, violée chez elle à Paris le 2 septembre 1993 par un homme qui l’attache, la déshabille et la viole.
• Karine Leroy, 19 ans, habitant en Seine-et-Marne, disparaît le 9 juin 1994. Son corps est retrouvé un mois plus tard, dans un bois. Elle a été étranglée par un lien entortillé autour d’un bâton.
mimi
“Un Tueur En Série Ne S’arrête Jamais”
“Un Tueur En Série Ne S’arrête Jamais”
Ce ne sont pas les seuls viols, agressions ou tentatives sur lesquels plane l’ombre du Grêlé. Il y en a toute une série, à Paris et en banlieue. Il faut vérifier, comparer, reconstituer. L’heure est, de nouveau, à la plongée dans les archives, quand elles existent encore. Une tâche immense.
“Ce n’est qu’en 1997 que j’ai pu être libéré de mes profondes obsessions.” Faut-il aussi chercher dans le sud de la France après ses mutations à Port-Saint-Louis puis Montpellier ? Autour de ses différents domiciles de Fos-sur-Mer, Prades-le-Lez et enfin La Grande-Motte ? Faut-il chercher dans sa jeunesse dans le Nord ? À Orange, dans le Vaucluse, pendant son service militaire ? Quel a été l’élément déclencheur de ces passages à l’acte ? Et quand est-il survenu ?
“Un tueur en série ne s’arrête jamais”, insiste cet enquêteur passé par la direction centrale de la police judiciaire et qui a eu à travailler sur des affaires de “sériels” en France, comme celles de Michel Fourniret ou du tueur de la gare de Perpignan. “Il ne peut pas se mettre en sommeil : les pulsions sont plus fortes que lui, poursuit le policier. Si ces pulsions sont uniquement sexuelles, alors il peut y avoir des interruptions dans les crimes, parce qu’il a rencontré une femme, par exemple. En revanche, s’il recherche aussi l’adrénaline de ces situations, ce qui semble être le cas du Grêlé, alors c’est une addiction et il ne peut pas se contrôler, jamais.” :heavy_multiplication_x:
Extrait de La Traque du Grêlé, de Brendan Kemmet et Stéphane Sellami, Robert Laffont, 2022
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L’histoire vraie de l’un des pires tueurs en série français
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L’histoire vraie de l’un des pires tueurs en série français, qui vivait tranquillement à La Grande-Motte et s’est suicidé en septembre dernier au Grau-du-Roi.
"Le grêlé", tueur en série : Un si gentil voisin
Publié le samedi 9 octobre 2021 12:18 - Jean-Baptiste DECROIX
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Recherché pour au moins six viols et quatre meurtres depuis trente-cinq ans, l’ancien policier montpelliérain François Vérove était en fait “le grêlé”. Il a mis fin à ses jours dans une maison louée au Grau-du-Roi, fin septembre. À Prades-le-Lez où il a été élu, au commissariat de Montpellier où il travaillait et à La Grande-Motte où il habitait, c’est la stupéfaction. La Gazette a mené l'enquête.
#Société#L'Hebdo
Flic et tueur : la double vie du "Grêlé"
L’histoire vraie de l’un des pires tueurs en série français, qui vivait tranquillement à La Grande-Motte et s’est suicidé en septembre dernier au Grau-du-Roi.
"Le grêlé", tueur en série : Un si gentil voisin
Publié le samedi 9 octobre 2021 12:18 - Jean-Baptiste DECROIX
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Recherché pour au moins six viols et quatre meurtres depuis trente-cinq ans, l’ancien policier montpelliérain François Vérove était en fait “le grêlé”. Il a mis fin à ses jours dans une maison louée au Grau-du-Roi, fin septembre. À Prades-le-Lez où il a été élu, au commissariat de Montpellier où il travaillait et à La Grande-Motte où il habitait, c’est la stupéfaction. La Gazette a mené l'enquête.
mimi
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Bonjour à tous et merci à mimi.
Petite précision: si l'agression de Sarah A. est bien reliée à Vérove, c'est sur base des similitudes avec l'agression de Cécile. On n'a pas pu le confirmer par l'ADN.
Ensuite, je me demande pourquoi Sabine Dumont est reprise dans la liste des victimes potentielles alors qu'on dispose de l'ADN de son agresseur et que ce n'est pas le sien.
Petite précision: si l'agression de Sarah A. est bien reliée à Vérove, c'est sur base des similitudes avec l'agression de Cécile. On n'a pas pu le confirmer par l'ADN.
Ensuite, je me demande pourquoi Sabine Dumont est reprise dans la liste des victimes potentielles alors qu'on dispose de l'ADN de son agresseur et que ce n'est pas le sien.
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Quand r-il était motard (livre la traque du Grêlé :
Comme ce jour où il a frappé un de ses collègues motards , un supérieur hiérarchique ,pour une histoire de planning ,un week-end refusé . Des mots sont échangés , mais Vérove n'en reste pas là .Après son service ,il rejoint son brigatier qui rentre chez lui en moto ,remonté il place son propre engin en travers de la route pour le bloquer et l'apostropher : Et toi ,tu te crois exemplaire ? Regarde ton feu arrière ne marche pas ,puis lui décroche un coup de poing ,à hauteur d'une arcade sourcilère .Surpris ,le brigatier porte plainie contre l'irrascible . Plainte qui n'a jamais abouti ............
Donc à ce moment là comment ce fait t-il qu'il n'y a pas de prise des empreintes ou qu'elle ne soit pas versées au fichier ?
Comme ce jour où il a frappé un de ses collègues motards , un supérieur hiérarchique ,pour une histoire de planning ,un week-end refusé . Des mots sont échangés , mais Vérove n'en reste pas là .Après son service ,il rejoint son brigatier qui rentre chez lui en moto ,remonté il place son propre engin en travers de la route pour le bloquer et l'apostropher : Et toi ,tu te crois exemplaire ? Regarde ton feu arrière ne marche pas ,puis lui décroche un coup de poing ,à hauteur d'une arcade sourcilère .Surpris ,le brigatier porte plainie contre l'irrascible . Plainte qui n'a jamais abouti ............
Donc à ce moment là comment ce fait t-il qu'il n'y a pas de prise des empreintes ou qu'elle ne soit pas versées au fichier ?
Gédéon
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Coucou.
Je me suis mal exprimée: je voulais dire que, même sur les photos d'une même période, par exemple la série de photos où il est vieux, au conseil municipal, il n'est jamais identique d'une photo a l'autre. Alors qu'elles sont prises au même moment, il a tout du caméléon car il n'a jamais le même visage d'une photo a l'autre.
Sur le 1er PR je soulignais juste la mésentente entre le témoin oculaire qui décrit le sujet et le dessinateur. Ne lui a til pas dit: " les points sont trop gros, il n'avait pas non plus la varicelle. Légèrement irrégulière sa peau, pas un vérolé!" Le dessinateur ne l'a til pas écouté ?
Remarquez, entre Vérole et Verove, il n'y a qu'un pas.
Enfin, sur le frère de Cécile, il est tellement touchant. Il s'en veut, c'est normal. Même si il n'y est pour rien et qu'il n'aurait rien pu faire, il doit se dire: "j'aurais du...." parce que l'être humain est comme ça. Il veut a tout prix protéger les siens.
J'espère qu'il trouve tout de même un peu de paix car il n'a rien à se reprocher. Même en voyant tous ces indices, comment imaginer qu'il va s'en prendre à sa sœur? Suspecter un cambriolage à la rigueur. Mais qui aurait pu imaginer l'inimaginable ?
Je me suis mal exprimée: je voulais dire que, même sur les photos d'une même période, par exemple la série de photos où il est vieux, au conseil municipal, il n'est jamais identique d'une photo a l'autre. Alors qu'elles sont prises au même moment, il a tout du caméléon car il n'a jamais le même visage d'une photo a l'autre.
Sur le 1er PR je soulignais juste la mésentente entre le témoin oculaire qui décrit le sujet et le dessinateur. Ne lui a til pas dit: " les points sont trop gros, il n'avait pas non plus la varicelle. Légèrement irrégulière sa peau, pas un vérolé!" Le dessinateur ne l'a til pas écouté ?
Remarquez, entre Vérole et Verove, il n'y a qu'un pas.
Enfin, sur le frère de Cécile, il est tellement touchant. Il s'en veut, c'est normal. Même si il n'y est pour rien et qu'il n'aurait rien pu faire, il doit se dire: "j'aurais du...." parce que l'être humain est comme ça. Il veut a tout prix protéger les siens.
J'espère qu'il trouve tout de même un peu de paix car il n'a rien à se reprocher. Même en voyant tous ces indices, comment imaginer qu'il va s'en prendre à sa sœur? Suspecter un cambriolage à la rigueur. Mais qui aurait pu imaginer l'inimaginable ?
Colombo
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Ce même collègue dit qu'il méttait un coup de pression aux aitomobilistes qui ne démaraient pas assez vite au feu vert :
je crois révr : à ce moment là il posait la roue arrière de sa moto conte le pare-chocs arrière de la voiture trop lent puis mettait les gazs ,ce qui faisait cabrer sa moto, il faisait plusieurs à-coups pour intimider le conducteur .
je crois révr : à ce moment là il posait la roue arrière de sa moto conte le pare-chocs arrière de la voiture trop lent puis mettait les gazs ,ce qui faisait cabrer sa moto, il faisait plusieurs à-coups pour intimider le conducteur .
Gédéon
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Bon après cela (donc sa femme au courent )
après l'intervention du syndicat alliance françois accompagné de sa femme est venu présenter ses exuses et le brigatier à retiré sa plainte ?
après l'intervention du syndicat alliance françois accompagné de sa femme est venu présenter ses exuses et le brigatier à retiré sa plainte ?
Gédéon
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Gédéon a écrit:Quand r-il était motard (livre la traque du Grêlé :
Comme ce jour où il a frappé un de ses collègues motards , un supérieur hiérarchique ,pour une histoire de planning ,un week-end refusé . Des mots sont échangés , mais Vérove n'en reste pas là .Après son service ,il rejoint son brigatier qui rentre chez lui en moto ,remonté il place son propre engin en travers de la route pour le bloquer et l'apostropher : Et toi ,tu te crois exemplaire ? Regarde ton feu arrière ne marche pas ,puis lui décroche un coup de poing ,à hauteur d'une arcade sourcilère .Surpris ,le brigatier porte plainie contre l'irrascible . Plainte qui n'a jamais abouti ............
Donc à ce moment là comment ce fait t-il qu'il n'y a pas de prise des empreintes ou qu'elle ne soit pas versées au fichier ?
Vérove s'est présenté avec sa femme et s'est excusé. Excuses acceptées.
Cogiteur75
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Bon après cela (donc sa femme au courant)
après l'intervention du syndicat alliance françois accompagné de sa femme est venu présenter ses exuses et le brigatier a retiré sa plainte
après l'intervention du syndicat alliance françois accompagné de sa femme est venu présenter ses exuses et le brigatier a retiré sa plainte
Gédéon
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Conclisuon des auteurs du livre comme un écho à ce qui se dit ici :
Son épouse affirme ne s'être jamais aperçue de rien ,ce qui ne cadre pas tout à fait avec la lettre d'adieu qu'il a laissée .
Son épouse affirme ne s'être jamais aperçue de rien ,ce qui ne cadre pas tout à fait avec la lettre d'adieu qu'il a laissée .
Gédéon
Re: Désormais on sait qui il était clap 8
Pour Sabine Dumont les enquêteurs (Le Jalle ) que ce soit un ADN de pollution qui a été retrouvé . A l'époque F Vérose avait acheté une peugeot 104
de couleur blanche .
de couleur blanche .
Gédéon
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