Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et autres faits de violences 3

209807ŦCasta a écrit:

209796ŦMIKE a écrit:
Elle vient d'où la drogue à ton avis ? de l'Auvergne , du Limousin ?

Il doit bien y avoir quelques cultivateurs dans ces coins-là mais c'est certainement très marginal;

L'héroïne, principalement d'Afghanistan, à partir du pavot.
La cocaïne, quasi exclusivement de trois pays :  la Colombie, le Pérou et la Bolivie.
Les drogues de synthèse, métamphétamine, l'ecstasy, GHB ou kétamine, etc. dans des labos clandestins un peu n'importe où.
Le cannabis, d'Afrique occidentale, des Caraïbes, d'Asie du Sud-est
La résine de cannabis, d'Afghanistan et d'Afrique du Nord.

Bon , visiblement , tu ne maîtrises pas bien le sujet         LOL
Le principal trafic , c'est celui du Cannabis , et il vient majoritairement du Maroc - Et les petites frappes qui
dealent - à tous les niveaux - sont en grande partie originaires d'Afrique , et + particulièrement d'Afrique du Nord ,
et c'est dans cette génération - jeune - qu'on trouve beaucoup d'Islamistes - Le lien immigration/drogue/islamisme
existe , ça n'est pas une opinion , c'est un fait - Mais on n'ose pas dire cette Vérité en France (et surtout pas ceux
qui nous gouvernent , mis à part cette courageuse maire de Romans , qui dit tout haut ce que tout le Monde
pense tout bas - et qui le paie très cher , puisqu'elle est menacée).

Mike

Le petit dealer qui se radicalise (en prison, auprès d'un prédicateur financé par des Saoudiens, ...) et commet un attentat, ce n'est que la partie la plus visible et tragiquement spectaculaire d'énormes trafics transnationaux.

Les liens entre le terrorisme et les trafics de stupéfiants, d'armes et d'êtres humains sont très étroits.
Ces trafics utilisent les mêmes routes et visent principalement le même objectif : brasser d'énormes sommes d'argent et, accessoirement servir les intérêts de quelques dictateurs (pas tous religieux).

C'est la raison pour laquelle Hollande a ordonné les opérations Serval et Barkhane au Mali, qui a été un relatif succès.
On devrait se demander pourquoi la Russie a utilisé le groupe Wagner pour saboter cette opération Barkhane, à laquelle Macron a mis un terme en 2022.

Casta à écrit :

n'est que la partie la plus visible et tragiquement spectaculaire d'énormes trafics transnationaux.

Bonjour à tous, salut mike et Casta,

nondidju   , à Crépol, tu y vois une bataille de trafiquants, à Chevaline un trafic qui aurait mal tourné. . .Et le couteau qui a servi à une décapitation en France ? Il est dédicacé par la main de feu Pablo Escobar ? LOL !

Le cannabis qu'il vienne de Belgique, de Hollande ou du Maroc, c'est les marocains qui sont derrière, Mike à raison là dessus.

Quand aux terroriste, ils sont des dealers, des braqueurs ( Coullibaly, merajh, abaoud, abdeslam), essentiellement recrutés dans les prisons et des mosquées par des prédicateurs. . .Ces attentats n'ont nullement besoin de financements externe venu d'un larfeuille globbe trotter. Tu trouves tout quand tu es trafiquant, tout et tous. Tu n'as besoin de personne.
Preuve en est qu'Abaoud a lui même financé gracieusement l'Etat islamique vie un don.

Casta, que penses tu des idées proposées par Mike et moi pour lutter contre cette terreur ?

- Isoler les radicaux des autres détenus.
- Empêcher les communications des détenus radicalisés avec l'extérieur ( courrier, téléphone, visite).
- Fermeture des mosquées régies par des imams salafistes.
- Dissolution des frères musulmans.


Merci,

Bonjour Van-JM

Je n'ai pas envie d'entamer une polémique au sujet des liens entre le terrorisme et les trafics mafieux internationaux. Je ne connais personne qui conteste sérieusement cette réalité.
Je dirais seulement que le trafic de cannabis en provenance du Maroc, que tu évoques, n'est en fait qu'une des routes du trafic international de la drogue (lui-même étroitement lié au trafic des armes et des êtres humains).

Pour répondre à tes questions :

1 - Une partie seulement des détenus pour faits de terrorisme ou détenus de droit commun radicalisés sont à l'isolement en France. Je suis bien d'accord avec toi ; il faudrait étendre ces mesures d'isolement à la totalité de ce type de détenus, dont le nombre est estimé à un bon millier en France.

L'argument financier ne tient pas pour justifier que ce ne soit pas le cas, sachant que près d'un tiers des détenus en France (environ 20 mille) sont en en détention provisoire, en l'attente de leur procès (y compris en appel pour une partie importante d'entre eux).

2 - Empêcher tout contact entre ces détenus et l'extérieur ?

- S'agissant de détenus condamnés à la prison perpétuité, je n'en vois guère l'utilité pour lutter contre le terrorisme, d'autant que ces contacts ont en principe lieu sous surveillance.
- S'agissant de détenus condamnés à des peines de moins longue durée, il ne faut pas perdre de vue qu'ils sont appelés à retrouver un jour la liberté et qu'il faudra veiller à éviter des risques de récidive. Je crains que le fait d'empêcher tout contact avec la famille pendant toute la durée de la détention ne soit un facteur psychologique aggravant.

3 - Pour autant que l'on soit bien informés à ce sujet, les mosquées salafistes sont fermées par ordre du Ministère de l'Intérieur les unes après les autres, dès que sont connus le fait que des prêches encourageant à la charia y sont tenus. Ce qui semble plus compliqué, c'est de surveiller les salles de prières, qui peuvent assez facilement être dissimulées ou changer de lieu.

4 - C'est tout lien avec le mouvement des Frères musulmans qui devrait être rigoureusement interdit en France, qu'il s'agisse de personnes ou d'associations.
Darmanin a déclaré que l'islam politique était un "ennemi mortel pour la République".
Après, le passage de la parole aux actes, ce n'est pas toujours évident...

@Casta : "4 - C'est tout lien avec le mouvement des Frères musulmans qui devrait être rigoureusement interdit en France, qu'il s'agisse de personnes ou d'associations.
Darmanin a déclaré que l'islam politique était un "ennemi mortel pour la République".
Après, de la parole aux actes, ce n'est pas toujours évident..."

C'est ce que j'ai écrit au moins dix fois déjà sur ce fil Casta - Donc en fait on est d'accord.....
Surtout quand tu vois que ce mouvement est interdit dans plusieurs pays musulmans :
Egypte , Arabie Saoudite , Syrie....

Pour le reste : Darmanin préfère dissoudre la division Martel plutôt que de s'attaquer aux frères musulmans -
Tout est dit - Traduction : ils ne veulent en fait pas vraiment lutter contre l'Islamisme radical !

Je dirais plutôt que c'est le rôle du Ministre de l'Intérieur d'ordonner la dissolution d'un mouvement néo-nazi, tout comme d'expulser l'imam Hassan Iquioussen, d'obédience des Frères musulmans.

209820ŦCasta a écrit:Je dirais plutôt que c'est le rôle du Ministre de l'Intérieur d'ordonner la dissolution d'un mouvement néo-nazi, tout comme d'expulser l'imam Hassan Iquioussen, d'obédience des Frères musulmans.

C'est aussi son rôle d'interdire les frères musulmans en France , qui représentent une menace autrement plus considérable que ce pauvre petit
mouvement d'extrême droite , qui n'a jamais commis d'attentats sur notre sol...

Casta, merci pour ta longue réponse détaillée.

Mike à écrit :

C'est ce que j'ai écrit au moins dix fois déjà sur ce fil Casta -  Donc en fait on est d'accord.....

C'est à ca je je voulais en venir les gars

Casta a écrit:
2 - Empêcher tout contact entre ces détenus et l'extérieur ?

c'est pourtant bien le cas des prisons de très haute sécurité aux USA, ils sont quelques uns à être dans une situation ultra sécurisée, comme le francais qu'a été empéché de participer au 11 septembre, comme Zacarias Moussaoui :

Depuis le 13 mai 2006, Zacarias Moussaoui purge sa peine, sous le matricule 51427-054, dans la prison ADX de Florence, prison de très haute sécurité, dans le Colorado. Il n'en sortira jamais, sauf si un évènement exceptionnel et très improbable intervient (transfert dans une prison française, grâce présidentielle…). Il n'est au contact d'aucun autre détenu. Il est enfermé 23 heures sur 24 et sa seule sortie quotidienne se fait dans une pièce où il reste seul mais peut soulever de la fonte. Il dispose d'un petit poste de télévision noir et blanc de 13 pouces de diagonale qui diffuse uniquement des programmes éducatifs. Il n'a droit à aucune visite.

meme breikvik fait l'objet d'un traitement bien plus confortable.

par contre, il ressemble un peu au cas Ridouan Taghi, les magistrats étant cagoulés pour l'interroger, il a des conditions drastiques correspondant au degré de dangerosité maximal.

Intra muro, il est possible d'atteindre des cibles se trouvant à l'extérieur, et ce via une simple communication. Ce qui est réalisable pour un droit commun l'est aussi pour un terroriste, et donc couper cette communication, empêche la possibilité de l'acte.

À Versailles, la communauté israélite rend hommage à Samuel Sandler
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Il devait se rendre ce vendredi à Lyon (Rhône-Alpes) pour témoigner une énième fois contre la haine. Mais son cœur, durement éprouvé, a lâché alors qu’il regagnait sa voiture. Samuel Sandler, figure emblématique de la mémoire des victimes de Mohammed Merah, s’est éteint ce vendredi matin à l’âge de 77 ans. Les membres de la communauté israélite de Versailles lui ont rendu un dernier hommage avant son inhumation en Israël auprès de son fils Jonathan et de ses petits-enfants Arié (5 ans) et Gabriel (3 ans), victimes de l’attaque terroriste devant l’école Otzar Hatorah de Toulouse (Haute-Garonne) en mars 2012.

Terrorisme islamiste : au cœur de la prise en charge des détenues radicalisées
Un quartier pénitentiaire spécialisé dans la déradicalisation des femmes détenues pour terrorisme islamiste va ouvrir à Roanne (Loire). La plupart sont des « revenantes », qui avaient rejoint Daech au Moyen-Orient. C’est le deuxième lieu de France de ce type.

Par Christel Brigaudeau, envoyée spéciale à Roanne (Loire)
Le 13 janvier 2024 à 08h30

Le bâtiment d’un étage cerné de barbelés roulants s’ouvre sur un couloir unique qui sent la peinture fraîche - couleur sauge et bleu canard. Quatre femmes entreront ici dans quelques jours. Dix autres détenues les suivront, par petites vagues successives, jusqu’à remplir les quatorze cellules individuelles.

Dans chacune, un lit vissé au sol voisine avec un bureau, une chaise orange, un téléphone accroché au mur, une armoire métallique et un coin douche et sanitaires. Ce sera leur horizon pour au minimum six mois. Sur les portes qui se refermeront sur elles, on peut lire les trois mêmes lettres, inscrites à côté du verrou : QPR, pour « quartier de prise en charge de la radicalisation ».

Cette unité inaugurée ce vendredi 12 janvier au centre de détention de Roanne (Loire) est la deuxième à ouvrir en France, après celle de Rennes (Ille-et-Vilaine). Elle est dévolue aux femmes impliquées dans des dossiers terroristes ou identifiées comme islamistes radicales violentes, déjà jugées ou en attente de jugement. Toutes sont passées au préalable, pendant quatre mois, par un « quartier d’évaluation de la radicalisation » (QER) où leur profil psychologique, leur histoire et leur dangerosité ont déjà été longuement étudiés.

En France, 98 détenues pour des faits de terrorisme islamiste
Sur un total de 389 détenus pour des faits de terrorisme islamiste, en France, 98 sont des femmes, explique Naoufel Gaïeb, le chef de la mission de lutte contre la radicalisation violente (MLRV) au sein de l’administration pénitentiaire. Parmi elles, 79 sont des « revenantes » de la zone irako-syrienne, arrêtées après un passage de plusieurs mois, voire de longues années, dans l’ex-califat autoproclamé du groupe État islamique puis les camps de réfugiés syriens.

La majorité sont rentrées il y a moins d’un an et présentent un profil sensiblement différent de leurs homologues masculins : plus jeunes, plus souvent converties, et issues de milieux « très dysfonctionnels », au point que le djihadisme a pu leur apparaître comme « une alternative rassurante », note le sociologue Romain Sèze, auteur d’une étude pour la MLRV au sein de l’administration pénitentiaire.

Leur parcours au sein de la mouvance, cantonné au soin du mari et des enfants, ne doit pas masquer leur politisation et leur rôle actif dans l’action violente, insiste le chercheur, qui résume ainsi la répartition des rôles dans l’organisation État islamique : « Tandis que les hommes combattent, les femmes perpétuent. »

Leur retour en France constitue un défi d’autant plus ardu que l’institution est peu équipée pour la surveillance particulièrement renforcée de femmes. Les détenues ne représentent que 3,5 % de la population carcérale globale. Dans le cas particulier des terroristes islamistes, les « TIS » dans le jargon judiciaire, « elles sont 25 % », note Laurent Ridel, le directeur de l’administration pénitentiaire.

Il a donc fallu littéralement pousser les murs. Le QPR de Rennes, inauguré il y a deux ans, doit être agrandi dans les prochains mois, portant de 16 à 30 le nombre de ses cellules. Celui de Roanne, tout neuf, a été construit à la hâte, moyennant un million d’euros de travaux, dans l’ancienne nursery du centre pénitentiaire.

Un quartier complètement isolé du reste de la prison
Le quartier se veut « étanche », complètement isolé du reste de la prison, y compris la promenade, et doté de ses propres lieux de vie. On y aperçoit une bibliothèque, une salle d’activités munie de vidéoconférence, une « salle de sport » – en réalité, une cellule un peu plus grande que les autres, où attendent sous les néons un rameur, un vélo d’appartement et un vélo elliptique. Elles ont accès au parloir et aux unités de vie familiale, où elles peuvent recevoir leurs enfants, tous placés. Mais dans les salles communes comme dans le couloir, le service a été organisé de manière à contrôler et limiter les contacts entre les détenues.

« C’est un très petit milieu et elles ont toutes eu à se connaître à un moment de leur radicalisation, de leur séjour dans les camps par exemple », relève Naoufel Gaïeb. Les services de renseignement pénitentiaire, dans une note révélée ce jeudi par l’Obs, ont ainsi mis au jour l’existence d’une chaîne de correspondance épistolaire entre les détenues TIS les plus radicalisées des prisons françaises. L’ouverture d’un deuxième QPR pour femmes permettra, espère l’institution, de prévenir plus efficacement ce genre d’échanges et de solidarités dans la sphère radicale.

L’autre défi est de lutter contre des comportements de dissimulation, de la part de personnes qui ont pu être formées à cacher leurs intentions tout le temps de leur détention. Face à cette menace, l’administration pénitentiaire brandit le bouclier « pluridisciplinaire » : elle table sur les regards croisés de professionnels différents, surveillants, spécialistes du fait religieux, psychologues, éducateurs, pour déceler les moments « dissonants », les failles dans le jeu de rôle des détenues les moins perméables à la déradicalisation.

Une bibliothèque, des ciné-débats, des ateliers…
Celle-ci passe en partie par la culture. La bibliothèque, pas encore totalement remplie, présente des romans, des BD, un ouvrage sur le mouvement d’émancipation des Iraniennes « Femmes vie liberté », quelques volets de la série de manga à succès One Piece et plus loin, une traduction française du Coran. L’emploi du temps relativement chargé des prisonnières prévoit aussi des ciné-débats, des ateliers sur la gestion des émotions ou sur l’estime de soi. Autant de séances qui visent au mieux à convaincre, au minimum à observer les réactions et comportements de chacune.

Leur séjour au QPR doit rester provisoire, l’objectif restant leur retour à une incarcération ordinaire sans risque de prolifération de l’idéologie islamiste.

À Rennes, la durée moyenne du séjour des femmes radicalisées au sein du QPR est d’un an en moyenne, contre 18 mois pour les hommes. Mais il arrive que le parcours s’achève tout de même à l’isolement, faute de résultat. Et dans 6 % des cas, les détenus TIS (hommes et femmes confondus) refusent d’emblée le placement en quartier de déradicalisation, préférant purger leur peine loin de tout contact avec la société.

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Merci, Kassandra

C'est très intéressant. Ce n'est pas clairement précisé dans cet article : est-ce que les mêmes types de mesures existent pour les hommes radicalisés ?

C'est bien aussi de le rappeler : 96,5% des détenus en France sont des hommes !!!

Accessoirement, j'ai découvert ce que c'était la couleur "bleu canard"
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Bonjour Casta,
Peut être trouveras tu la réponse ici:
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Bonjour à tous, salut Casta,

Casta à écrit :

Accessoirement, j'ai découvert ce que c'était la couleur "bleu canard"  

C'est pas loin du '' Bleu poulet ''    :

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Bon Dimanche,

Hommage à Yohan Cohen, première victime de l’attaque terroriste de l’Hyper Cacher et enfant de Sarcelles
Une cérémonie s’est déroulée ce dimanche soir, boulevard Albert-Camus, devant la stèle portant le nom de ce jeune homme de 20 ans tué le 9 janvier 2015. Un évènement à l’écho particulier cette année, un peu plus de trois mois après l’attaque du 7 octobre en Israël par le Hamas.

Neuf ans déjà, mais son nom résonne toujours dans le cœur de tous les présents. Ce dimanche soir, à Sarcelles (Val-d’Oise), près d’une centaine de personnes a participé, malgré le froid mordant, à la cérémonie d’hommage à Yohan Cohen, cet habitant de la commune mort dans la prise d’otages de l’Hyper Cacher, le 9 janvier 2015, à Paris.

Celle-ci avait fait également trois autres victimes : Philippe Braham, François-Michel Saada et Yoav Hattab, dont les noms sont également égrenés. Ce jour-là, le jeune homme de 20 ans fut le premier a tombé sous les balles des terroristes dans ce supermarché où il était employé.

« On ne les oubliera pas, jamais. Le temps ne doit pas effacer », entame Moïse Kahloun, président de la communauté juive de Sarcelles, premier à prendre la parole. « Oublier, c’est laisser les terroristes gagner », abonde Élie Korchia, président du Consistoire. Le père de Yohan, Éric Cohen, et sa grand-mère, Rosa Bittoun n’ont pas souhaité prendre la parole mais ont tenu à allumer les premières bougies devant la stèle portant son nom, sur le boulevard Albert-Camus.

« En 2015, c’est l’ensemble des valeurs de la France que le terrorisme a voulu attaquer », ajoute Patrick Haddad, le maire (PS) Sarcelles, en rappelant aussi le massacre de Charlie Hebdo ou encore le meurtre de la policière Clarissa Jean-Philippe quelques jours avant l’attaque de l’Hyper Cacher.

L’attaque du Hamas, « c’est le même antisémitisme »
Si ce drame est encore bien dans les mémoires, il prend un écho particulier cette année. « Tuer ou pris en otage parce que juif. Il m’est impossible de ne pas évoquer un autre traumatisme : l’attaque du 7 octobre. C’est le même antisémitisme, la même haine, la même onde de choc », lance Moïse Kahloun en référence au massacre perpétré en Israël par le Hamas qui a fait près de 1300 victimes et déclenché une nouvelle guerre à Gaza.

« Ce n’est pas être hors sujet que d’en parler ce soir » souligne Élie Korchia, revenant d’un hommage à Paris aux 136 personnes toujours otages. Une référence reprise par tous les orateurs qui rappellent également l’explosion des actes antisémites en France en 2023. « Le combat contre l’antisémitisme est malheureusement toujours d’actualité », souligne Dominique Da Silva, député (Renaissance) de la 7e circonscription du Val-d’Oise.

« Cette cérémonie comme le procès des attentats de 2015 (qui s’est tenu fin 2020) ne soigne pas toutes les blessures, ne ramène pas Yohan et les autres victimes mais elle réaffirme que la victoire est au droit », relève Dominique Lepidi, sous-préfet de Sarcelles qui a tenu à rendre hommage à Samuel Sandler, père et grand-père de trois victimes du terroriste Mohamed Merah, décédé cette semaine et enterré ce dimanche en Israël.

« Sarcelles, c’est vivre sa croyance sans être stigmatisé »
Mais Patrick Haddad d’appeler à un peu d’espoir : « Sarcelles, c’est vivre sa croyance sans être stigmatisé. C’est peut-être cela le vrai hommage à Yohan Cohen. Que la jeunesse de la ville grandisse avec les valeurs qui étaient les siennes. »

Et beaucoup de se donner déjà rendez-vous l’an prochain. « On était là les années précédentes, là cette année et on sera présents celles qui suivent, toujours. C’est évident, c’est notre devoir. On n’oublie rien », soufflent Michael et Yokam, de très proches amis du jeune homme.
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Enquête
La violence d’extrême droite gagne la Bretagne : «On était plus ou moins préservés ici, c’est fini»
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Agressions de syndicalistes, intimidations d’élus de gauche, tags néofascistes… Longtemps épargnée par le phénomène, la région connaît une montée des idées xénophobes et de l’activisme de groupes violents, plus organisés et menaçants qu’auparavant.

A Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), le 17 novembre, après l'attaque d'un local associatif par trois personnes cagoulées et armées de bar de fer. (Emmanuelle Pays/Hans Lucas.AFP)
par Elodie Auffray, Correspondante en Bretagne, Maxime Macé et Pierre Plottu publié aujourd'hui à 18h42

«Arrivé à 1,50 mètre environ, il m’a braqué avec un pistolet.» Attablé dans un restaurant de Lorient (Morbihan), Eric (1), quadragénaire aux yeux rieurs, raconte son agression par des militants d’extrême droite, un soir de mars. En compagnie de camarades syndicalistes, l’enseignant avait fêté la fin d’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites dans un estaminet du centre-ville. Vers 21 heures, avant de se séparer, lui et trois autres convives, âgés de 35 à 50 ans, s’attardent devant les lieux quand un groupe d’hommes cagoulés leur fond dessus. Jets de gaz lacrymogène, coups : la scène est aussi violente que soudaine. Plusieurs victimes finissent au sol. Les agresseurs repartent aussi vite qu’ils étaient arrivés. Puis l’un d’entre eux revient, toujours cagoulé. Eric va à sa rencontre pour désamorcer ce qu’il sent arriver. Et se voit mis en joue.

«Depuis j’ai peur de sortir de chez moi, même pour faire 500 mètres je prends la voiture», confie l’enseignant, sans nouvelles de la plainte qu’il a déposée. Une de ses camarades, présente ce soir-là, dénonce «une agression politique» car tous portaient leur matériel militant du syndicat Solidaires. Ils déplorent aussi la réponse de la police qui, après avoir mis en doute la véracité de l’arme, aurait fini par les «engueuler». Aux blessures légères des agressés s’est ajouté un choc difficile à surmonter. «On était plus ou moins préservés ici, c’est fini», se désole la

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La fameuse Ultra-Méga-Giga-Droite.... qui ne commet aucun attentat terroriste ou n'égorge personne en France au nom d'une "idéologie mortifère."

Libération le journal de gauche, qui préfère allumer des contre-feux avec l'ultradroite, au lieu de parler du vrai ennemi : c'est-à-dire le terrorisme islamiste.

Il y a eu combien d'attentats de la part de terroristes islamistes depuis Merah en 2012 ?

Dieu du ciel! La super droite a encore frappé. . .Demain les allemands vont reprendre Paris en chantant heili heilo!

Oh mais c'est des méchants savez vous, ils ne lisent pas le coran ces gens là, et leurs femmes montrent leurs cheveux.  Voilà ce qu'on devient quand on mange du porc. .  .Oh là là. . .

Je ne vois pas ce que vient faire sur ce site la reproduction d'un article émanant d'un torchon sans lecteurs comme Libération.
Je ne suis pas certain que relater ce type d'article fiction , puisse intéresser la majorité des membres de ce forum.

C'est toujours le même mécanisme les gars : faire diversion avec l'ultra-droite (+ que minoritaire en Europe Occidentale)
pour minimiser le + possible le danger (réel celui-là) de l'Islamisme - Et "torchon" , c'est encore trop gentil pour Libération...

sourisverte à écrit :

un abonné pour la suite? Merci

Ca va être dur à trouver

211232ŦVan-JM a écrit:

sourisverte à écrit :

un abonné pour la suite? Merci

Ca va être dur à trouver

Apparement notre amie Lisetort par ex a déposé un article complet de ce journal ce matin

Pour l'instant c'est plus les réacs et fachos qui sévissent sur ce forum qui sont en PLS quand un article ose dévoiler la réalité du mouvement qu'ils soutiennent.
Vous ne valez pas mieux que ceux qui soutiennent les islamistes.