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Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
Marseille. Le corps d'Audrey Ria identifié, huit mois après sa disparition
—Le 8 juin 2020, un corps a été découvert dans une zone de massif au nord de Marseille.
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Terrible dénouement..
Meurtre ? Suicide ? Accident ? Pas d'informations pour le moment.
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Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
Sète. Une femme retrouve son fils sur un groupe Facebook, il avait disparu depuis 20 ans
—
Une femme a réussi à retrouver son fils, qui avait disparu depuis près de 20 ans, grâce à Facebook, jeudi 25 juin. Une amie de cette Sétoise d’origine a retrouvé sa trace via un groupe du réseau social. La mère a immédiatement repris contact avec lui et ils parleraient quotidiennement.
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Ne jamais perdre espoir.
Le hasard fait bien les choses parfois.
—
Une femme a réussi à retrouver son fils, qui avait disparu depuis près de 20 ans, grâce à Facebook, jeudi 25 juin. Une amie de cette Sétoise d’origine a retrouvé sa trace via un groupe du réseau social. La mère a immédiatement repris contact avec lui et ils parleraient quotidiennement.
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Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
Pusher83 a écrit:Sète. Une femme retrouve son fils sur un groupe Facebook, il avait disparu depuis 20 ans
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Une femme a réussi à retrouver son fils, qui avait disparu depuis près de 20 ans, grâce à Facebook, jeudi 25 juin. Une amie de cette Sétoise d’origine a retrouvé sa trace via un groupe du réseau social. La mère a immédiatement repris contact avec lui et ils parleraient quotidiennement.
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Le hasard fait bien les choses parfois.
Très belle histoire.
Dommage cependant qu'on n'en sache pas plus sur les raisons de la disparition de ce garçon.
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
Kassandra88 a écrit:Pusher83 a écrit:Sète. Une femme retrouve son fils sur un groupe Facebook, il avait disparu depuis 20 ans
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Une femme a réussi à retrouver son fils, qui avait disparu depuis près de 20 ans, grâce à Facebook, jeudi 25 juin. Une amie de cette Sétoise d’origine a retrouvé sa trace via un groupe du réseau social. La mère a immédiatement repris contact avec lui et ils parleraient quotidiennement.
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Le hasard fait bien les choses parfois.
Très belle histoire.
Dommage cependant qu'on n'en sache pas plus sur les raisons de la disparition de ce garçon.
—
« Son fils avait quitté le domicile parental après avoir découvert son homosexualité, à l’âge de 18 ans.»
Apparemment c'est à cause de ça, la peur d'être rejeté..
Invité- Invité
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
Pusher83 a écrit:Kassandra88 a écrit:Pusher83 a écrit:Sète. Une femme retrouve son fils sur un groupe Facebook, il avait disparu depuis 20 ans
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Une femme a réussi à retrouver son fils, qui avait disparu depuis près de 20 ans, grâce à Facebook, jeudi 25 juin. Une amie de cette Sétoise d’origine a retrouvé sa trace via un groupe du réseau social. La mère a immédiatement repris contact avec lui et ils parleraient quotidiennement.
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Ne jamais perdre espoir.
Le hasard fait bien les choses parfois.
Très belle histoire.
Dommage cependant qu'on n'en sache pas plus sur les raisons de la disparition de ce garçon.
—
« Son fils avait quitté le domicile parental après avoir découvert son homosexualité, à l’âge de 18 ans.»
Apparemment c'est à cause de ça, la peur d'être rejeté..
Merci Pusher!
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
Décès de la jeune Nora Quoirin : la Malaisie va ouvrir une enquête
-
L'adolescente franco-irlandaise a été retrouvée morte dans la jungle malaisienne en août 2019. La police a écarté tout acte criminel, au grand dam des parents.
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1 an après.......
Une fugue vraiment ?...
-
L'adolescente franco-irlandaise a été retrouvée morte dans la jungle malaisienne en août 2019. La police a écarté tout acte criminel, au grand dam des parents.
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1 an après.......
Une fugue vraiment ?...
Invité- Invité
disparition de Théo Hayez en Australie
Pas encore de relai dans la presse belge pour l'instant.
Etrange qu'on le voit en photo avec une autre personne portée disparue elle aussi.
Dernière trace de Théo: 1er juin 2019
Théa: portée disparue depuis janvier 2020, mais est ce la date où sa famille a commencé à s'inquiéter ou est-ce vraiment la date où on perd sa trace?
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
-Kassandra88 a écrit:
Etrange qu'on le voit en photo avec une autre personne portée disparue elle aussi.
Dernière trace de Théo: 1er juin 2019
Théa: portée disparue depuis janvier 2020, mais est ce la date où sa famille a commencé à s'inquiéter ou est-ce vraiment la date où on perd sa trace?
Je pense qu'il a disparu bien avant la date “officiellement relayée” dans les journaux. Ce n'est pas sûr que les restes lui appartiennent, mais c'est curieux toutes les disparitions dans ce secteur, j'ai du mal à croire que tous ses jeunes hommes, des étrangers pour beaucoup ont eu un accident.
Cela ressemble aux disparitions du côté de chez Lelandais pour la France.
Invité- Invité
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
A la recherche d’une femme disparue, la police australienne retrouve des restes humains, dans la même zone où Théo Hayez (18 ans) a disparu
-
Alors qu’ils cherchaient des traces d’une femme de 42 ans portée disparue depuis octobre 2019, la police australienne a retrouvé des restes humains. Il n’est pas encore possible de savoir s’il s’agit des restes d’un homme ou d’une femme, mais cela se situe à l’endroit où le jeune Belge Théo Hayez, 18 ans, a disparu en mai 2019.
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Plus d'informations Kassandra.
-
Alors qu’ils cherchaient des traces d’une femme de 42 ans portée disparue depuis octobre 2019, la police australienne a retrouvé des restes humains. Il n’est pas encore possible de savoir s’il s’agit des restes d’un homme ou d’une femme, mais cela se situe à l’endroit où le jeune Belge Théo Hayez, 18 ans, a disparu en mai 2019.
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Plus d'informations Kassandra.
Invité- Invité
disparition de Théo Hayez en Australie
Merci Pusher.
Donc:
Dernière trace de Théo (18 ans): 1er juin 2019
Théa: 42 ans portée disparue depuis octobre 2019
Et une photo sur laquelle ils apparaissent tous les deux.
Donc:
Dernière trace de Théo (18 ans): 1er juin 2019
Théa: 42 ans portée disparue depuis octobre 2019
Et une photo sur laquelle ils apparaissent tous les deux.
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
Bonjour,
L'inspecteur en chef Brendon Cullen, qui s’est confié au Sydney Herald, “il est peu probable que les restes soient ceux de Theo Hayez”.
-
C'est rapide pour faire ce genre de déclaration, on ne sait même pas si c'est les restes d'un homme, ou bien d'une femme. En tout cas deux disparitions en l'espace de quatre mois.. C'est intrigant.
L'inspecteur en chef Brendon Cullen, qui s’est confié au Sydney Herald, “il est peu probable que les restes soient ceux de Theo Hayez”.
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C'est rapide pour faire ce genre de déclaration, on ne sait même pas si c'est les restes d'un homme, ou bien d'une femme. En tout cas deux disparitions en l'espace de quatre mois.. C'est intrigant.
Invité- Invité
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
La zone où ont été retrouvés les restes humains, a été fouillée au peigne fin en août 2019, il n'y avait rien.
Donc c'est possible que ce n'est pas Théo Hayez disparu en juin 2019, mais cette femme de 42 ans disparu en octobre 2019.
Donc c'est possible que ce n'est pas Théo Hayez disparu en juin 2019, mais cette femme de 42 ans disparu en octobre 2019.
Invité- Invité
disparition de Théo Hayez en Australie
Pusher83 a écrit:La zone où ont été retrouvés les restes humains, a été fouillée au peigne fin en août 2019, il n'y avait rien.
Donc c'est possible que ce n'est pas Théo Hayez disparu en juin 2019, mais cette femme de 42 ans disparu en octobre 2019.
Bonjour,
Comme il est possible que le corps ait été déposé plus tard ou transporté par les animaux.
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
-Kassandra88 a écrit:
Bonjour,
Comme il est possible que le corps ait été déposé plus tard ou transporté par les animaux.
Mouais grosse prise de risque, autant les faire disparaître définitivement. Mais bon c'est que le début nous verrons. Ça sent le TES qui rôde..
Et aussi un bob avec son ADN a été retrouvé, pas bon signe..
Dernière édition par Pusher83 le Jeu 16 Juil 2020, 11:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
-
C'est une information importante, c'est un acte criminel obligatoirement.
Invité- Invité
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
Disparition de Julie Michel : l’impossible deuil d’une mère animée par l’espoir
-
Julie Michel a disparu le 19 juillet 2013 au Port de Lers. Depuis, la jeune auxerroise n’a plus donné signe de vie. Sa mère se rend l’été, accompagnée d’amis, sur les lieux de la disparition. Tous sont en quête de vérité.
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Encore une disparition mystérieuse.
Suicide ? Accident ? Acte criminel ?
-
Julie Michel a disparu le 19 juillet 2013 au Port de Lers. Depuis, la jeune auxerroise n’a plus donné signe de vie. Sa mère se rend l’été, accompagnée d’amis, sur les lieux de la disparition. Tous sont en quête de vérité.
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Encore une disparition mystérieuse.
Suicide ? Accident ? Acte criminel ?
Invité- Invité
Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
Les enfants disparus de Roissy
29 JUILLET 2020 PAR LEÏLA MIÑANO (INVESTIGATE EUROPE)
Paru dans MEDIAPART
De nombreux mineurs vietnamiens se sont évaporés, ces dernières années, après leur arrivée à l’aéroport francilien. Débarqués sans famille, l’aide sociale à l’enfance était chargée de les mettre à l’abri. Mais au nez et à la barbe des autorités, ils ont été pris en main par les trafiquants qui les attendaient. Nos révélations, en partenariat avec le collectif Investigative Europe.
Le scénario semble toujours le même. L’enfant vietnamien atterrit à l’aéroport de Roissy accompagné d’un adulte qui se présente comme l’un de ses parents. Une fois les contrôles d’identité passés, ce dernier lui prend ses papiers et l’abandonne dans l’enceinte de l’aéroport. Le petit, qui ne parle pas le français, peut patienter des jours assis sur un siège sans que personne se rende compte de sa présence, parfois jusqu’à s’évanouir de faim. Quand enfin il est remis à la police aux frontières (PAF), il réclame l’asile politique, visiblement les seuls mots qu’on lui a appris à prononcer.
Comme la procédure l’exige – pour toutes les personnes qui se présentent dans les aéroports, les ports et les gares internationales sans titre de séjour –, il est enfermé en « zone d’attente ». Si la justice l’autorise à entrer sur le territoire, le mineur est théoriquement pris en charge par un éducateur de l’Aide sociale à l’enfance (ASE, service du département chargé de protéger les mineurs en danger), censé le conduire en foyer d’urgence, en famille d’accueil ou à l’hôtel. Théoriquement. Car, comme l’a découvert Investigate Europe, à Roissy, personne ne semble venir chercher les enfants libérés. Une prise en charge défaillante qui fait les beaux jours des trafiquants.
« C’est effectivement à nous d’aller les chercher à Roissy, mais nous n’y allons pas, confirme Dominique*, employé de l’ASE de Seine-Saint-Denis, qui a accepté de nous répondre sous le couvert de l’anonymat. Nous sommes saisis par le juge par mail et/ou appelés par la PAF, mais comme nous n’avons plus de standardiste, il n’y a personne pour décrocher » – une assertion que nous avons pu vérifier en tentant d’appeler ce standard fantôme, plusieurs jours durant. « Nous avons chacun entre 100 et 150 dossiers de mineurs étrangers non accompagnés [MNA dans le jargon administratif – ndlr], justifie Sophie*, sa collègue. Il y a seulement 10 éducateurs pour 20 postes ouverts, nous avons fait grève deux fois cette année, tellement la situation est critique… Nous n’avons pas le temps de sortir pour emmener les jeunes à leur rendez-vous à la préfecture, alors aller à Roissy… Impossible. »
Mais alors, qui est venu chercher les 150 enfants libérés de Roissy au premier trimestre 2019 ? Et avant ? « La PAF les amène ici dans nos bureaux ou directement à l’hôtel, le problème c’est que quand ils les déposent à l’hôtel, on n’est pas forcément au courant qu’ils sont là », répondent gênés les deux agents de l’ASE. La police aux frontières donc, qui n’est pas habilitée « pour des questions d’assurance » à conduire les enfants, pas plus qu’elle n’a le droit de les garder après l’heure de libération fixée par le juge…
Aux yeux de l’Anafé (association qui défend les droits des étrangers aux frontières), il s’agirait de « détention arbitraire ». Et « que se passerait-il s’il y avait un accident de la circulation ? Ou si n’importe quoi arrivait au mineur sur la route ? », demande l’association.
Interrogée sur cette prise en charge irrégulière, la préfecture de Seine-Saint-Denis nous a renvoyés vers la préfecture de police, qui nous a elle-même renvoyés vers le ministère de l’intérieur, qui nous a renvoyés vers le parquet de Bobigny.
Surtout, cette prise en charge défaillante à la sortie de la zone d’attente de Roissy peut avoir des conséquences dramatiques pour la sécurité des mineurs isolés. Notamment pour les enfants vietnamiens qui semblent systématiquement disparaître quelques heures ou quelques jours après leur arrivée sur le sol français.
« Depuis au moins deux ans, une fois installés en foyer ou à l’hôtel, les mineurs vietnamiens arrivés de la zone de Roissy disparaissent, tous, sans exception », témoigne Dominique de l’ASE 93. Sophie ajoute : « Il y a plusieurs mois, j’ai moi-même suivi une jeune fille de 17 ans en foyer d’urgence pour m’assurer qu’elle ne disparaisse pas et ça n’a pas manqué, elle s’est évaporée le lendemain. » « Nous avons fait des dizaines de déclarations de fugue auprès du commissariat de Bobigny, ajoute Dominique. Mais ça ne change rien, on nous donne aucun moyen de les protéger, c’est à chaque fois pareil… »
Des disparitions systématiques qui n’auraient pas été prises au sérieux par la police ? Interrogée, la préfecture de police – dont dépend le commissariat de Bobigny – répond qu’« aucun signalement relatif à ces faits n’a été porté à sa connaissance ». En réalité, même Europol est au courant de ces disparitions d’enfants vietnamiens qui auraient été abandonnés non seulement en France, mais aussi dans plusieurs aéroports de l’UE. « Nous sommes intervenus en appui de plusieurs enquêtes sur le trafic d’enfants vietnamiens vendus dans un objectif de travail, de prostitution, de criminalité ou de mendicité forcés, explique l’agence européenne de police criminelle dans son dernier rapport sur le trafic de mineurs dans l’UE. La majorité des victimes ont été identifiées en France, aux Pays-Bas et en Angleterre. »
Europol explique aussi que les survivant·e·s de ce trafic, enlevé·e·s ou acheté·e·s au Vietnam, ont été briefé·e·s au préalable par les trafiquants sur la procédure à suivre (les déclarations qu’elles devaient faire à la PAF pour demander l’asile, qui elles devaient contacter une fois sur place, le point de rendez-vous après avoir fugué des foyers, etc.). Les experts révèlent aussi que les enfants travaillent pour rembourser la dette de leur voyage (plusieurs dizaines de milliers d’euros) : ils sont réduits en esclavage dans les fermes à cannabis, des bars à ongles, ou travaillent pour des réseaux de prostitution.
Europol n’est pas la seule à avoir publié sur le sujet. Si rien n’est encore sorti dans l’Hexagone sur les ramifications françaises de ce qui ressemble à un véritable réseau de trafic paneuropéen, de récentes enquêtes journalistiques ont pointé des dizaines de disparitions des structures sociales de l’UE. Au moins 60 disparitions des refuges aux Pays-Bas, 32 des foyers de Brandebourg en Allemagne, 44 en Belgique depuis 2017, encore plus aux Royaume-Uni. Ces articles – rédigés pour la plupart par le collectif de journalistes Lost in Europe – suggèrent que l’action des différentes polices européennes, souvent au courant de ces disparitions d’enfants migrants depuis plusieurs années, serait insuffisante. Et en France ?
Interrogée juste avant la pandémie de Covid-19 et le confinement, la procureure de la République de Bobigny (juridiction dont dépend l’aéroport) confirmait à Mediapart que les mineurs vietnamiens « arrivant par Roissy fuguaient systématiquement de leur lieu de placement dans les premières 48 heures après leur sortie de zone d’attente », « vraisemblablement récupérés par des réseaux de traite et contactés par téléphone dès leur sortie de zone d’attente ». Plusieurs enquêtes seraient toutefois en cours ou bouclées, selon Fabienne Klein-Donati : le procès d’une « filière » est attendu « prochainement » (à l’issue d’une instruction ayant mené en 2018 à deux vagues d’interpellations) ; deux dossiers supplémentaires ont été confiés, en 2018 et 2019, à des juges d’instruction ; et « deux enquêtes préliminaires sont en cours depuis juillet 2019 ».
D’après nos informations, les premiers soupçons sont en effet anciens. Une des journalistes néerlandaises d’Argos ayant enquêté sur ces « disparitions » à l’échelle européenne nous a communiqué le réquisitoire prononcé en janvier 2019 lors d’un procès aux Pays-Bas portant sur deux affaires liées à Roissy-Charles-de-Gaulle. On y apprend qu’à la fin 2016 huit enfants libérés de la zone d’attente de l’aéroport français ont été embarqués par des trafiquants : dans une voiture immatriculée aux Pays-Bas pour les uns, en direction de la frontière franco-belge ; dans une planque à Villiers-le-Bel (95) pour les autres, avant de partir pour le même endroit. Les enfants filés par les polices européennes seront retrouvés par la suite dans des fermes de cannabis.
Dans ce document, on apprend que « la police française a détecté un flux de migrants vietnamiens abusant de l’aéroport de Roissy depuis septembre 2016 ». Avant même que Sophie et Dominique, les deux employés de l’Aide sociale à l’enfance 93, ne s’aperçoivent des disparitions. Quelles mesures les autorités françaises ont-elles prises depuis quatre ans pour mettre ces enfants à l’abri ?
« Le parquet a élaboré une solution avec l’ASE 93 et la cellule nationale de répartition des mineurs non accompagnés, affirme la procureure de Bobigny. À leur sortie de zone d’attente, le parquet contacte la cellule pour avoir une orientation éloignée de l’Île-de-France. » Combien d’enfants exactement auraient été « exfiltrés » ainsi ? « Je n’ai pas de chiffres, répond Fabienne Klein-Donati. C’est un traitement au cas par cas. »
Et la magistrate d’ajouter : « Le fait que des mineurs non accompagnés fuguent (quelle que soit leur nationalité) de leur lieu de placement est une réalité quels que soient le lieu et la nature du placement (foyer, famille d’accueil). Compte tenu du manque de places, une partie des mineurs est placée en hôtel et donc la fugue est d’autant plus facile. » Selon elle, « la question principale » serait donc : « pourquoi laisse-t-on le département de la Seine-Saint-Denis seul face à la prise en charge des mineurs non accompagnés qui arrivent en nombre et qui connaissent tous (sans distinction d’origine) d’importants problèmes ? »
Entre 2015 et 2017, au plus fort de la crise des réfugiés, le nombre d’arrivées de MNA a certes augmenté de 147 % en Seine-Saint-Denis ; au 31 décembre 2019, 1 263 enfants étrangers étaient pris en charge par l’ASE, soit 30 % de ses effectifs. Mais début 2020, d'après nos informations, des enfants vietnamiens continuaient de disparaître après leur arrivée à Roissy.
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29 JUILLET 2020 PAR LEÏLA MIÑANO (INVESTIGATE EUROPE)
Paru dans MEDIAPART
De nombreux mineurs vietnamiens se sont évaporés, ces dernières années, après leur arrivée à l’aéroport francilien. Débarqués sans famille, l’aide sociale à l’enfance était chargée de les mettre à l’abri. Mais au nez et à la barbe des autorités, ils ont été pris en main par les trafiquants qui les attendaient. Nos révélations, en partenariat avec le collectif Investigative Europe.
Le scénario semble toujours le même. L’enfant vietnamien atterrit à l’aéroport de Roissy accompagné d’un adulte qui se présente comme l’un de ses parents. Une fois les contrôles d’identité passés, ce dernier lui prend ses papiers et l’abandonne dans l’enceinte de l’aéroport. Le petit, qui ne parle pas le français, peut patienter des jours assis sur un siège sans que personne se rende compte de sa présence, parfois jusqu’à s’évanouir de faim. Quand enfin il est remis à la police aux frontières (PAF), il réclame l’asile politique, visiblement les seuls mots qu’on lui a appris à prononcer.
Comme la procédure l’exige – pour toutes les personnes qui se présentent dans les aéroports, les ports et les gares internationales sans titre de séjour –, il est enfermé en « zone d’attente ». Si la justice l’autorise à entrer sur le territoire, le mineur est théoriquement pris en charge par un éducateur de l’Aide sociale à l’enfance (ASE, service du département chargé de protéger les mineurs en danger), censé le conduire en foyer d’urgence, en famille d’accueil ou à l’hôtel. Théoriquement. Car, comme l’a découvert Investigate Europe, à Roissy, personne ne semble venir chercher les enfants libérés. Une prise en charge défaillante qui fait les beaux jours des trafiquants.
« C’est effectivement à nous d’aller les chercher à Roissy, mais nous n’y allons pas, confirme Dominique*, employé de l’ASE de Seine-Saint-Denis, qui a accepté de nous répondre sous le couvert de l’anonymat. Nous sommes saisis par le juge par mail et/ou appelés par la PAF, mais comme nous n’avons plus de standardiste, il n’y a personne pour décrocher » – une assertion que nous avons pu vérifier en tentant d’appeler ce standard fantôme, plusieurs jours durant. « Nous avons chacun entre 100 et 150 dossiers de mineurs étrangers non accompagnés [MNA dans le jargon administratif – ndlr], justifie Sophie*, sa collègue. Il y a seulement 10 éducateurs pour 20 postes ouverts, nous avons fait grève deux fois cette année, tellement la situation est critique… Nous n’avons pas le temps de sortir pour emmener les jeunes à leur rendez-vous à la préfecture, alors aller à Roissy… Impossible. »
Mais alors, qui est venu chercher les 150 enfants libérés de Roissy au premier trimestre 2019 ? Et avant ? « La PAF les amène ici dans nos bureaux ou directement à l’hôtel, le problème c’est que quand ils les déposent à l’hôtel, on n’est pas forcément au courant qu’ils sont là », répondent gênés les deux agents de l’ASE. La police aux frontières donc, qui n’est pas habilitée « pour des questions d’assurance » à conduire les enfants, pas plus qu’elle n’a le droit de les garder après l’heure de libération fixée par le juge…
Aux yeux de l’Anafé (association qui défend les droits des étrangers aux frontières), il s’agirait de « détention arbitraire ». Et « que se passerait-il s’il y avait un accident de la circulation ? Ou si n’importe quoi arrivait au mineur sur la route ? », demande l’association.
Interrogée sur cette prise en charge irrégulière, la préfecture de Seine-Saint-Denis nous a renvoyés vers la préfecture de police, qui nous a elle-même renvoyés vers le ministère de l’intérieur, qui nous a renvoyés vers le parquet de Bobigny.
Surtout, cette prise en charge défaillante à la sortie de la zone d’attente de Roissy peut avoir des conséquences dramatiques pour la sécurité des mineurs isolés. Notamment pour les enfants vietnamiens qui semblent systématiquement disparaître quelques heures ou quelques jours après leur arrivée sur le sol français.
« Depuis au moins deux ans, une fois installés en foyer ou à l’hôtel, les mineurs vietnamiens arrivés de la zone de Roissy disparaissent, tous, sans exception », témoigne Dominique de l’ASE 93. Sophie ajoute : « Il y a plusieurs mois, j’ai moi-même suivi une jeune fille de 17 ans en foyer d’urgence pour m’assurer qu’elle ne disparaisse pas et ça n’a pas manqué, elle s’est évaporée le lendemain. » « Nous avons fait des dizaines de déclarations de fugue auprès du commissariat de Bobigny, ajoute Dominique. Mais ça ne change rien, on nous donne aucun moyen de les protéger, c’est à chaque fois pareil… »
Des disparitions systématiques qui n’auraient pas été prises au sérieux par la police ? Interrogée, la préfecture de police – dont dépend le commissariat de Bobigny – répond qu’« aucun signalement relatif à ces faits n’a été porté à sa connaissance ». En réalité, même Europol est au courant de ces disparitions d’enfants vietnamiens qui auraient été abandonnés non seulement en France, mais aussi dans plusieurs aéroports de l’UE. « Nous sommes intervenus en appui de plusieurs enquêtes sur le trafic d’enfants vietnamiens vendus dans un objectif de travail, de prostitution, de criminalité ou de mendicité forcés, explique l’agence européenne de police criminelle dans son dernier rapport sur le trafic de mineurs dans l’UE. La majorité des victimes ont été identifiées en France, aux Pays-Bas et en Angleterre. »
Europol explique aussi que les survivant·e·s de ce trafic, enlevé·e·s ou acheté·e·s au Vietnam, ont été briefé·e·s au préalable par les trafiquants sur la procédure à suivre (les déclarations qu’elles devaient faire à la PAF pour demander l’asile, qui elles devaient contacter une fois sur place, le point de rendez-vous après avoir fugué des foyers, etc.). Les experts révèlent aussi que les enfants travaillent pour rembourser la dette de leur voyage (plusieurs dizaines de milliers d’euros) : ils sont réduits en esclavage dans les fermes à cannabis, des bars à ongles, ou travaillent pour des réseaux de prostitution.
Europol n’est pas la seule à avoir publié sur le sujet. Si rien n’est encore sorti dans l’Hexagone sur les ramifications françaises de ce qui ressemble à un véritable réseau de trafic paneuropéen, de récentes enquêtes journalistiques ont pointé des dizaines de disparitions des structures sociales de l’UE. Au moins 60 disparitions des refuges aux Pays-Bas, 32 des foyers de Brandebourg en Allemagne, 44 en Belgique depuis 2017, encore plus aux Royaume-Uni. Ces articles – rédigés pour la plupart par le collectif de journalistes Lost in Europe – suggèrent que l’action des différentes polices européennes, souvent au courant de ces disparitions d’enfants migrants depuis plusieurs années, serait insuffisante. Et en France ?
Interrogée juste avant la pandémie de Covid-19 et le confinement, la procureure de la République de Bobigny (juridiction dont dépend l’aéroport) confirmait à Mediapart que les mineurs vietnamiens « arrivant par Roissy fuguaient systématiquement de leur lieu de placement dans les premières 48 heures après leur sortie de zone d’attente », « vraisemblablement récupérés par des réseaux de traite et contactés par téléphone dès leur sortie de zone d’attente ». Plusieurs enquêtes seraient toutefois en cours ou bouclées, selon Fabienne Klein-Donati : le procès d’une « filière » est attendu « prochainement » (à l’issue d’une instruction ayant mené en 2018 à deux vagues d’interpellations) ; deux dossiers supplémentaires ont été confiés, en 2018 et 2019, à des juges d’instruction ; et « deux enquêtes préliminaires sont en cours depuis juillet 2019 ».
D’après nos informations, les premiers soupçons sont en effet anciens. Une des journalistes néerlandaises d’Argos ayant enquêté sur ces « disparitions » à l’échelle européenne nous a communiqué le réquisitoire prononcé en janvier 2019 lors d’un procès aux Pays-Bas portant sur deux affaires liées à Roissy-Charles-de-Gaulle. On y apprend qu’à la fin 2016 huit enfants libérés de la zone d’attente de l’aéroport français ont été embarqués par des trafiquants : dans une voiture immatriculée aux Pays-Bas pour les uns, en direction de la frontière franco-belge ; dans une planque à Villiers-le-Bel (95) pour les autres, avant de partir pour le même endroit. Les enfants filés par les polices européennes seront retrouvés par la suite dans des fermes de cannabis.
Dans ce document, on apprend que « la police française a détecté un flux de migrants vietnamiens abusant de l’aéroport de Roissy depuis septembre 2016 ». Avant même que Sophie et Dominique, les deux employés de l’Aide sociale à l’enfance 93, ne s’aperçoivent des disparitions. Quelles mesures les autorités françaises ont-elles prises depuis quatre ans pour mettre ces enfants à l’abri ?
« Le parquet a élaboré une solution avec l’ASE 93 et la cellule nationale de répartition des mineurs non accompagnés, affirme la procureure de Bobigny. À leur sortie de zone d’attente, le parquet contacte la cellule pour avoir une orientation éloignée de l’Île-de-France. » Combien d’enfants exactement auraient été « exfiltrés » ainsi ? « Je n’ai pas de chiffres, répond Fabienne Klein-Donati. C’est un traitement au cas par cas. »
Et la magistrate d’ajouter : « Le fait que des mineurs non accompagnés fuguent (quelle que soit leur nationalité) de leur lieu de placement est une réalité quels que soient le lieu et la nature du placement (foyer, famille d’accueil). Compte tenu du manque de places, une partie des mineurs est placée en hôtel et donc la fugue est d’autant plus facile. » Selon elle, « la question principale » serait donc : « pourquoi laisse-t-on le département de la Seine-Saint-Denis seul face à la prise en charge des mineurs non accompagnés qui arrivent en nombre et qui connaissent tous (sans distinction d’origine) d’importants problèmes ? »
Entre 2015 et 2017, au plus fort de la crise des réfugiés, le nombre d’arrivées de MNA a certes augmenté de 147 % en Seine-Saint-Denis ; au 31 décembre 2019, 1 263 enfants étrangers étaient pris en charge par l’ASE, soit 30 % de ses effectifs. Mais début 2020, d'après nos informations, des enfants vietnamiens continuaient de disparaître après leur arrivée à Roissy.
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Re: Disparitions récentes ou plus anciennes. 1
5 PERSONNES FILMÉES AVANT DE DISPARAÎTRE SANS TRACE
L’auteur Lionel Camy vous présente cinq affaires de disparitions irrésolues avec des images de vidéosurveillance.
L’auteur Lionel Camy vous présente cinq affaires de disparitions irrésolues avec des images de vidéosurveillance.
disparition de Julie Michel
Au sud de Toulouse. Disparition de Julie Michel, sa mère évoque un meurtre, et demande justice
Betty Lefebvre se bat pour retrouver sa fille, Julie Michel, disparue en 2013 au Port de Lers, en Ariège, dans les Pyrénées alors qu'elle réalisait un périple à travers la France.
Voilà sept ans que personne n’a de nouvelles de Julie Michel. Cette jeune Auxerroise, âgée de 26 ans à l’époque des faits n’a plus donné de signes de vie depuis son passage au Port de Lers, en Ariège, au mois de juillet 2013.
Un road trip à travers la France
Si cette Bourguignonne s’est retrouvée au sud de la France à cette période, c’est qu’elle avait entrepris un road trip à travers la France, avant d’espérer rejoindre l’Espagne. Lancée dans son voyage, à bord de sa Renault 21 Nevada break aménagée, elle est bien décidée à voir du pays.
Un passage à Toulouse avant de rejoindre l’Ariège
Elle passe quelques jours à Lacanau, en Gironde, avant de prendre la route autour du 10 juillet 2013. Son périple l’amène à Toulouse pendant quelques jours, puis à Auterive (Haute-Garonne). De là, elle explique à sa famille vouloir se rendre au Pays Basque, après un détour un Ariège.
Le marché de Massat, le Port de Lers, et… plus rien
Le 18 juillet, elle participe au marché nocturne de Massat, puis part dormir seule, dans sa voiture aménagée, au col du Port de Lers. Le vendredi 19 juillet, elle est aperçue à cet endroit touristique, où le Tour de France a ses habitudes.
L’ultime personne qui a aperçu Julie est un parapentiste. Elle déjeunait alors seule, à l’extérieur de sa voiture, vers midi, le vendredi 19 juillet 2013.
Depuis, Julie a disparu. Tous ses effets personnels ont été retrouvés dans son véhicule : argent, téléphone, road-book… Mais la jeune femme reste introuvable. Malgré de nombreuses recherches et une longue enquête, elle n’a pas donné de signes de vie depuis cet été 2013.
Le refus de l’abandon
En ce mois de juillet 2020, comme tous les ans, sa mère Betty Lefebvre est de retour dans le sud de la France, pour poursuivre les recherches. Elle est accompagnée par une amie et David, un Breton qui s’est beaucoup investi dans les recherches, après avoir été touché par cette disparition.
Cette année, après avoir fouillé la totalité de la surface du secteur, David est armé d’un drone, et fouille les gouffres :
Grâce au travail de plusieurs années, nous avons écarté l’accident en surface, à l’aide d’un drone, je peux visiter les gouffres où elle aurait pu tomber, après cela, nous aurons tout fait concernant la thèse de l’accident en montagne.
La semaine passe, et rien de neuf malgré ces recherches, et de nouvelles affiches placardées, qui évoquent « une récompense significative pour tout témoignages ou indices qui nous guideront sur la voie de la vérité ». Il faut donc encore chercher ailleurs. Poursuivre une nouvelle piste, après en avoir déjà écarté plusieurs.
Plusieurs pistes écartées
- Une piste a mené les recherches en Haute-Garonne. Des habitants de Boulogne-sur-Gesse, dans le Comminges (Haute-Garonne), à une heure au sud de Toulouse, pensent avoir aperçu Julie.
Le premier témoin à l’avoir vue a un doute. Il fait l’aller-retour à Saint-Girons (Ariège) pour voir l’avis de recherche de l’époque, souvent mis au placard depuis. D’après eux, Julie Michel pourrait se faire appeler Charlotte et serait sans domicile fixe.
Après une courte enquête, cette fameuse SDF n’a jamais été retrouvée.
- D’autres indices menaient à une secte. Dans les mails de sa fille, Betty Lefebvre retrouve une correspondance suspecte, avec la responsable d’une étrange secte. Mais là encore, les enquêteurs ont tiré les fils, jusqu’à trouver une responsable de cette organisation en Belgique.
Ils écartent la piste après l’avoir auditionnée.
Et donc, en cet été 2020, c’est la piste de l’accident qui s’éloigne, après des années de recherches acharnées, d’abord avec les forces de l’ordre, puis à titre privé.
Un témoignage troublant évoque un meurtre
Mais Betty Lefebvre ne veut toujours rien lâcher, malgré ces dernières pistes infructueuses, et malgré la fermeture du dossier il y a deux ans maintenant.
Une dernière piste devrait être vérifiée pour la mère. Elle explique :
À travers l’Association de recherche de personnes disparues, nous avons eu le témoignage troublant d’une habitante de La Roche-sur-Yon en Vendée. Elle rapporte des détails bien glauques sur ce qui pourrait être l’assassinat de Julie. Elle a entendu des discussions sur des faits qui se seraient déroulés dans la zone où était Julie en 2013.
Betty Lefebvre avoue qu’elle a connu de faux témoignages durant l’enquête, mais là, il y a trop de détails, trop de choses qui sont facilement vérifiables, et elle ne sera pas tranquille tant que le jour ne sera pas fait sur cette histoire, ce qui est impossible tant que le dossier n’est pas rouvert :
J’espère vraiment que ce n’est pas la vérité, mais je dois savoir. Sinon je vais passer le reste de mes jours à y penser. Je me bats pour la réouverture du dossier d’instruction, pour vérifier ce témoignage, qui date de deux ans et demi, donc avant qu’il soit fermé.
Un dossier classé sans suite
Du côté du parquet de Foix, le procureur de la République, Laurent Dumaine confirme que le dossier est classé :
Ce dossier a effectivement été classé sans suite par mon prédécesseur, dés avant ma prise de fonction à Foix. Mon parquet a effectivement été sollicité par Mme Lefebvre à plusieurs reprises, et j’ai missionné à plusieurs reprises l’ASJOA afin de la recevoir. Bien que des échanges aient eu lieu, elle n’a pas souhaité être reçue par le service d’aide aux victimes de cette association que j’avais missionné.
Concernant la piste d’un possible assassinat de la jeune fille, il ne souhaite pas communiquer sur le sujet.
Le combat ne s’arrête pas
Une réponse qui ne satisfait pas la mère de cette dernière. « J’aurais aimé être reçu par quelqu’un au tribunal de Foix, pas voir un psy. Quand la juge a fermé le dossier en mai 2018, elle m’a écrit noir sur blanc que si des éléments nouveaux apparaissaient, il serait rouvert. Aujourd’hui ce n’est pas le cas, pourtant les éléments sont là.
Betty garde une dernière carte dans sa poche. Après les recherches de cet été, David est allé rencontrer la femme qui a apporté le fameux témoignage en Vendée, et a récolté beaucoup plus de détails en comparaison avec la première fois où elle s’est exprimée.
La famille de la victime pourrait décider de porter le dossier devant le procureur de Vendée, pour certains faits qui auraient eu lieu dans cette région.
Une chose est sûre, il faudra des réponses à Betty Lefebvre, pour qu’elle puisse enfin tourner la page.
Toutes les personnes dont le témoignage pourrait faire avancer l’enquête peuvent contacter la mère de Julie sur Facebook, à la page : Association « Notre Cœur pour Julie ».
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Betty Lefebvre se bat pour retrouver sa fille, Julie Michel, disparue en 2013 au Port de Lers, en Ariège, dans les Pyrénées alors qu'elle réalisait un périple à travers la France.
Voilà sept ans que personne n’a de nouvelles de Julie Michel. Cette jeune Auxerroise, âgée de 26 ans à l’époque des faits n’a plus donné de signes de vie depuis son passage au Port de Lers, en Ariège, au mois de juillet 2013.
Un road trip à travers la France
Si cette Bourguignonne s’est retrouvée au sud de la France à cette période, c’est qu’elle avait entrepris un road trip à travers la France, avant d’espérer rejoindre l’Espagne. Lancée dans son voyage, à bord de sa Renault 21 Nevada break aménagée, elle est bien décidée à voir du pays.
Un passage à Toulouse avant de rejoindre l’Ariège
Elle passe quelques jours à Lacanau, en Gironde, avant de prendre la route autour du 10 juillet 2013. Son périple l’amène à Toulouse pendant quelques jours, puis à Auterive (Haute-Garonne). De là, elle explique à sa famille vouloir se rendre au Pays Basque, après un détour un Ariège.
Le marché de Massat, le Port de Lers, et… plus rien
Le 18 juillet, elle participe au marché nocturne de Massat, puis part dormir seule, dans sa voiture aménagée, au col du Port de Lers. Le vendredi 19 juillet, elle est aperçue à cet endroit touristique, où le Tour de France a ses habitudes.
L’ultime personne qui a aperçu Julie est un parapentiste. Elle déjeunait alors seule, à l’extérieur de sa voiture, vers midi, le vendredi 19 juillet 2013.
Depuis, Julie a disparu. Tous ses effets personnels ont été retrouvés dans son véhicule : argent, téléphone, road-book… Mais la jeune femme reste introuvable. Malgré de nombreuses recherches et une longue enquête, elle n’a pas donné de signes de vie depuis cet été 2013.
Le refus de l’abandon
En ce mois de juillet 2020, comme tous les ans, sa mère Betty Lefebvre est de retour dans le sud de la France, pour poursuivre les recherches. Elle est accompagnée par une amie et David, un Breton qui s’est beaucoup investi dans les recherches, après avoir été touché par cette disparition.
Cette année, après avoir fouillé la totalité de la surface du secteur, David est armé d’un drone, et fouille les gouffres :
Grâce au travail de plusieurs années, nous avons écarté l’accident en surface, à l’aide d’un drone, je peux visiter les gouffres où elle aurait pu tomber, après cela, nous aurons tout fait concernant la thèse de l’accident en montagne.
La semaine passe, et rien de neuf malgré ces recherches, et de nouvelles affiches placardées, qui évoquent « une récompense significative pour tout témoignages ou indices qui nous guideront sur la voie de la vérité ». Il faut donc encore chercher ailleurs. Poursuivre une nouvelle piste, après en avoir déjà écarté plusieurs.
Plusieurs pistes écartées
- Une piste a mené les recherches en Haute-Garonne. Des habitants de Boulogne-sur-Gesse, dans le Comminges (Haute-Garonne), à une heure au sud de Toulouse, pensent avoir aperçu Julie.
Le premier témoin à l’avoir vue a un doute. Il fait l’aller-retour à Saint-Girons (Ariège) pour voir l’avis de recherche de l’époque, souvent mis au placard depuis. D’après eux, Julie Michel pourrait se faire appeler Charlotte et serait sans domicile fixe.
Après une courte enquête, cette fameuse SDF n’a jamais été retrouvée.
- D’autres indices menaient à une secte. Dans les mails de sa fille, Betty Lefebvre retrouve une correspondance suspecte, avec la responsable d’une étrange secte. Mais là encore, les enquêteurs ont tiré les fils, jusqu’à trouver une responsable de cette organisation en Belgique.
Ils écartent la piste après l’avoir auditionnée.
Et donc, en cet été 2020, c’est la piste de l’accident qui s’éloigne, après des années de recherches acharnées, d’abord avec les forces de l’ordre, puis à titre privé.
Un témoignage troublant évoque un meurtre
Mais Betty Lefebvre ne veut toujours rien lâcher, malgré ces dernières pistes infructueuses, et malgré la fermeture du dossier il y a deux ans maintenant.
Une dernière piste devrait être vérifiée pour la mère. Elle explique :
À travers l’Association de recherche de personnes disparues, nous avons eu le témoignage troublant d’une habitante de La Roche-sur-Yon en Vendée. Elle rapporte des détails bien glauques sur ce qui pourrait être l’assassinat de Julie. Elle a entendu des discussions sur des faits qui se seraient déroulés dans la zone où était Julie en 2013.
Betty Lefebvre avoue qu’elle a connu de faux témoignages durant l’enquête, mais là, il y a trop de détails, trop de choses qui sont facilement vérifiables, et elle ne sera pas tranquille tant que le jour ne sera pas fait sur cette histoire, ce qui est impossible tant que le dossier n’est pas rouvert :
J’espère vraiment que ce n’est pas la vérité, mais je dois savoir. Sinon je vais passer le reste de mes jours à y penser. Je me bats pour la réouverture du dossier d’instruction, pour vérifier ce témoignage, qui date de deux ans et demi, donc avant qu’il soit fermé.
Un dossier classé sans suite
Du côté du parquet de Foix, le procureur de la République, Laurent Dumaine confirme que le dossier est classé :
Ce dossier a effectivement été classé sans suite par mon prédécesseur, dés avant ma prise de fonction à Foix. Mon parquet a effectivement été sollicité par Mme Lefebvre à plusieurs reprises, et j’ai missionné à plusieurs reprises l’ASJOA afin de la recevoir. Bien que des échanges aient eu lieu, elle n’a pas souhaité être reçue par le service d’aide aux victimes de cette association que j’avais missionné.
Concernant la piste d’un possible assassinat de la jeune fille, il ne souhaite pas communiquer sur le sujet.
Le combat ne s’arrête pas
Une réponse qui ne satisfait pas la mère de cette dernière. « J’aurais aimé être reçu par quelqu’un au tribunal de Foix, pas voir un psy. Quand la juge a fermé le dossier en mai 2018, elle m’a écrit noir sur blanc que si des éléments nouveaux apparaissaient, il serait rouvert. Aujourd’hui ce n’est pas le cas, pourtant les éléments sont là.
Betty garde une dernière carte dans sa poche. Après les recherches de cet été, David est allé rencontrer la femme qui a apporté le fameux témoignage en Vendée, et a récolté beaucoup plus de détails en comparaison avec la première fois où elle s’est exprimée.
La famille de la victime pourrait décider de porter le dossier devant le procureur de Vendée, pour certains faits qui auraient eu lieu dans cette région.
Une chose est sûre, il faudra des réponses à Betty Lefebvre, pour qu’elle puisse enfin tourner la page.
Toutes les personnes dont le témoignage pourrait faire avancer l’enquête peuvent contacter la mère de Julie sur Facebook, à la page : Association « Notre Cœur pour Julie ».
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