Disparitions en Corse
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Ju57ine
Kassandra88
Vanessa
Pondyness
8 participants
Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AVIS DE RECHERCHE-APPELS À TÉMOINS
LIGONNÈS, NARUMI, LEA,TIPHAINE ...
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Disparitions en Corse
Uwe Kohpcke Gebken, un vacancier allemand de 43 ans, a disparu lors d'une randonnée aquatique. Il est parti à priori seul.
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Les recherches des gendarmes et PGHM, qui ont ratissé le secteur de Quenza et Solaru, en Haute-Corse ne donnent rien pour l'instant. Le randonneur devait remonter le Fiumicelli dans le cadre d'une randonnée aquatique, et pour cela, franchir des endroits escarpés et durs d'accès.
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Il avait esquissé un début de randonnée aquatique la veille avec sa femme et ses enfants mais a décidé de repartir seul, le lendemain.
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La battue citoyenne n'a rien donné
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Comment a t'il pu se volatiliser ainsi? Aucune de ses affaires n'a été retrouvée sur le long de la rivière. Même pas un morceau de tissu. Rien.
Cet homme a t'il pu avoir un AVC et être brusquement désorienté, puis tomber dans un ravin?
Selon l'article suivant, l'enquête a désormais basculé dans le volet judiciaire, plus que la recherche pure:
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Les enquêteurs doivent aussi creuser sur sa vie: avait-il des dettes? Etait-il heureux en famille? Dans sa vie professionnelle? Il ne doit pas être facile de communiquer avec la police allemande mais peut-être que la coopération judiciaire fonctionne bien. Ils doivent étudier toutes les pistes: accident, disparition volontaire, désorientation, enlèvement (en Corse, je ne vois pas trop cette piste avoir de la consistance).
De nombreux touristes se perdent dans le maquis chaque année. Pas étonnant, au vu des imprudences commises par certains touristes comme vouloir faire le GR 20 en claquettes avec une petite bouteille d'eau. Partir faire une randonnée aquatique seul est de la folie. Mais je ne blâme pas ce pauvre homme, bien entendu. La méconnaissance, l'ignorance et l'inconscience dont nous pouvons tous faire preuve un jour, est dangereuse.
Donc de nombreux touristes se perdent dans le maquis chaque année. Mais ils sont toujours retrouvés. Dans le cas de Monsieur Gebcken, cela fait 13 jours. Que ça doit être dur pour sa famille.
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Les recherches des gendarmes et PGHM, qui ont ratissé le secteur de Quenza et Solaru, en Haute-Corse ne donnent rien pour l'instant. Le randonneur devait remonter le Fiumicelli dans le cadre d'une randonnée aquatique, et pour cela, franchir des endroits escarpés et durs d'accès.
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Il avait esquissé un début de randonnée aquatique la veille avec sa femme et ses enfants mais a décidé de repartir seul, le lendemain.
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La battue citoyenne n'a rien donné
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Comment a t'il pu se volatiliser ainsi? Aucune de ses affaires n'a été retrouvée sur le long de la rivière. Même pas un morceau de tissu. Rien.
Cet homme a t'il pu avoir un AVC et être brusquement désorienté, puis tomber dans un ravin?
Selon l'article suivant, l'enquête a désormais basculé dans le volet judiciaire, plus que la recherche pure:
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Les enquêteurs doivent aussi creuser sur sa vie: avait-il des dettes? Etait-il heureux en famille? Dans sa vie professionnelle? Il ne doit pas être facile de communiquer avec la police allemande mais peut-être que la coopération judiciaire fonctionne bien. Ils doivent étudier toutes les pistes: accident, disparition volontaire, désorientation, enlèvement (en Corse, je ne vois pas trop cette piste avoir de la consistance).
De nombreux touristes se perdent dans le maquis chaque année. Pas étonnant, au vu des imprudences commises par certains touristes comme vouloir faire le GR 20 en claquettes avec une petite bouteille d'eau. Partir faire une randonnée aquatique seul est de la folie. Mais je ne blâme pas ce pauvre homme, bien entendu. La méconnaissance, l'ignorance et l'inconscience dont nous pouvons tous faire preuve un jour, est dangereuse.
Donc de nombreux touristes se perdent dans le maquis chaque année. Mais ils sont toujours retrouvés. Dans le cas de Monsieur Gebcken, cela fait 13 jours. Que ça doit être dur pour sa famille.
Colombo
Re: Disparitions en Corse
J'ai posté volontairement le sujet "disparitions en Corse" avec un S car je compte compiler ici tous ces faits divers. Ca fait longtemps que j'avais cette idée en tête.
Il y en a eu quelques unes, de disparitions. Jamais des enfants, Dieu merci. La plupart du temps, des vacanciers, mais pas seulement. Personne n'a jamais été retrouvé.
Il y en a eu quelques unes, de disparitions. Jamais des enfants, Dieu merci. La plupart du temps, des vacanciers, mais pas seulement. Personne n'a jamais été retrouvé.
Colombo
Re: Disparitions en Corse
" Un meurtre sans des ciseaux qui brillent est comme des asperges sans sauce hollandaise. Sans goût. "
Alfred Hitchcock
Alfred Hitchcock
Pondyness
Re: Disparitions en Corse
Oh Vanessa, je connaissais pas cette histoire pour Yann Nicolas et sa Maman. Merci pour ta contribution.
Pondy, j'ai vu que Lionel Camy avait réalisé cette "compilation", je l'ai regardée il y a quelques jours. J'étais un peu dégoûtée qu'il me batte d'une encolure parce que je voulais faire un résumé ici depuis longtemps sans jamais avoir le temps de le faire.
Au passage, sa video est bien documentée, il a fait du bon boulot.
Pondy, j'ai vu que Lionel Camy avait réalisé cette "compilation", je l'ai regardée il y a quelques jours. J'étais un peu dégoûtée qu'il me batte d'une encolure parce que je voulais faire un résumé ici depuis longtemps sans jamais avoir le temps de le faire.
Au passage, sa video est bien documentée, il a fait du bon boulot.
Colombo
Re: Disparitions en Corse
Bonjour,
J'ajoute sur ce fil une réflexion de critias déposée sur le fil "cellule cold case".
par critias Aujourd'hui à 10:16
Je suis étonné que le meurtre non élucidé de Vincent Dorado, professeur de SVT assassiné en Corse en 2016 n'ait pas encore été ajouté au pôle cold case car il remplit toutes les conditions pour y être traité?
J'ajoute sur ce fil une réflexion de critias déposée sur le fil "cellule cold case".
par critias Aujourd'hui à 10:16
Je suis étonné que le meurtre non élucidé de Vincent Dorado, professeur de SVT assassiné en Corse en 2016 n'ait pas encore été ajouté au pôle cold case car il remplit toutes les conditions pour y être traité?
Re: Disparitions en Corse
C'est "drôle" Cassandra, car j'y pensais tout à l'heure et comptais poster un de ces jours quelques liens évoquant cette affaire d'un professeur de collège sans histoire, abattu un soir sur le pas de sa porte. Un ADN féminin aurait été retrouvé sur un fusil retrouvé dans des fourrés. Mais pour l'instant rien.
Je le ferai très prochainement dans ce même topic même ce n'est pas réellement une disparition.
Je souhaitais d'abord évoquer la disparition d'Hubert Boiron, en septembre 2013. Cet agriculteur à la retraite s'est volatilisé dans les rues d'Ajaccio.
Il venait de visiter la Casa Bonaparte dans la vieille ville, la maison qui a vu naître celui qui est à la fois le plus célèbre des Ajacciens, le plus célèbre des Corses et le plus célèbre des Français: Napoléon.
Ce malheureux Monsieur Boiron a quitté la Casa Napoléon avec sa femme et leur groupe de touristes auquel ils appartenaient car il s'agissait d'un un voyage organisé. Il a perdu le groupe de vue alors que ce dernier a du se scinder en deux à cause d'un chantier (future nouvelle place du marché).
Ils devaient tous ensemble se rendre au restaurant mais Hubert Boiron n'y est jamais arrivé.
Je poste ici l'avis publié par l'ARP:
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L'octogénaire, qui portait sur lui sa carte d'identité et une somme de 50 euros, a été vu marchant sur le trottoir, en queue du groupe qui progressait en file indienne vers son point de regroupement à la gare routière, avant de disparaître.
L'enquête débute alors. Des vigiles qui filtraient les véhicules désirant entrer sur le quai d’embarquement pour le bateau disent l'avoir vu vers 20h30. Il s'est apparemment fait refouler car il n'avait pas de billets de bateau.
France Bleu a indiqué que:
"Ce même soir, une salariée de la SNCM, affirmait l’avoir empêché de monter à bord du Daniel Casanova car il n’avait pas de billet. Il lui avait indiqué qu’il devait rejoindre son groupe dans le restaurant du navire puis redescendre à la fin du dîner. Selon elle, Hubert Boiron ne semblait pas être en possession de l’ensemble de ses moyens".
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Attention à l'article ci-dessus, il continent une faute concernant la date de sa disparition. C'était bien en 2013. Ce Monsieur était originaire de l'Isère. Paisible retraité, il n'avait aucun motif apparent de simuler une disparition.
L'affaire a été classée en 2015, pour des raisons que j'ignore. Ses pauvres enfants ont même dépêché sur l'île un détective privé. Ce qui n'a rien donné. Tout comme la fouille des eaux du port, tout près du lieu de sa disparition. Des plongeurs ont dragué les eaux, sans succès. Les recherches avec chien n'ont pas non plus été productives.
Pour la famille, c'est l'incompréhension totale.
Je pense que la police penche pour la thèse suivante: victime d'un malaise (peut-être AIT, ou AVC), Hubert Boiron aurait été désorienté et aurait chuté dans le port. Accroché par l'hélice d'un des nombreux bateaux, il aurait été traîné vers le large. Mais tant que l'on ne possède pas de preuve, le mystère restera entier.
Je le ferai très prochainement dans ce même topic même ce n'est pas réellement une disparition.
Je souhaitais d'abord évoquer la disparition d'Hubert Boiron, en septembre 2013. Cet agriculteur à la retraite s'est volatilisé dans les rues d'Ajaccio.
Il venait de visiter la Casa Bonaparte dans la vieille ville, la maison qui a vu naître celui qui est à la fois le plus célèbre des Ajacciens, le plus célèbre des Corses et le plus célèbre des Français: Napoléon.
Ce malheureux Monsieur Boiron a quitté la Casa Napoléon avec sa femme et leur groupe de touristes auquel ils appartenaient car il s'agissait d'un un voyage organisé. Il a perdu le groupe de vue alors que ce dernier a du se scinder en deux à cause d'un chantier (future nouvelle place du marché).
Ils devaient tous ensemble se rendre au restaurant mais Hubert Boiron n'y est jamais arrivé.
Je poste ici l'avis publié par l'ARP:
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L'octogénaire, qui portait sur lui sa carte d'identité et une somme de 50 euros, a été vu marchant sur le trottoir, en queue du groupe qui progressait en file indienne vers son point de regroupement à la gare routière, avant de disparaître.
L'enquête débute alors. Des vigiles qui filtraient les véhicules désirant entrer sur le quai d’embarquement pour le bateau disent l'avoir vu vers 20h30. Il s'est apparemment fait refouler car il n'avait pas de billets de bateau.
France Bleu a indiqué que:
"Ce même soir, une salariée de la SNCM, affirmait l’avoir empêché de monter à bord du Daniel Casanova car il n’avait pas de billet. Il lui avait indiqué qu’il devait rejoindre son groupe dans le restaurant du navire puis redescendre à la fin du dîner. Selon elle, Hubert Boiron ne semblait pas être en possession de l’ensemble de ses moyens".
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Attention à l'article ci-dessus, il continent une faute concernant la date de sa disparition. C'était bien en 2013. Ce Monsieur était originaire de l'Isère. Paisible retraité, il n'avait aucun motif apparent de simuler une disparition.
L'affaire a été classée en 2015, pour des raisons que j'ignore. Ses pauvres enfants ont même dépêché sur l'île un détective privé. Ce qui n'a rien donné. Tout comme la fouille des eaux du port, tout près du lieu de sa disparition. Des plongeurs ont dragué les eaux, sans succès. Les recherches avec chien n'ont pas non plus été productives.
Pour la famille, c'est l'incompréhension totale.
Je pense que la police penche pour la thèse suivante: victime d'un malaise (peut-être AIT, ou AVC), Hubert Boiron aurait été désorienté et aurait chuté dans le port. Accroché par l'hélice d'un des nombreux bateaux, il aurait été traîné vers le large. Mais tant que l'on ne possède pas de preuve, le mystère restera entier.
Colombo
Re: Disparitions en Corse
Autre article de France Bleu:
"Malgré une importante mobilisation, le mystère reste entier depuis la disparition le 18 septembre 2013 à Ajaccio, d'Hubert Boiron, un touriste isérois de 82 ans. Sa famille multiplie les appels à l'aide. Dans un courrier, ses proches lancent un appel pour que soient relancées les recherches.
Dans une lettre manuscrite de deux pages, adressée à France 3 Corse, ses proches rappellent comment cet homme "robuste physiquement et pourvu d'un mental à toute épreuve (...) s'est volatisé."
"Aucun témoignage, aucune information sérieuse, aucun indice" n'a permis de donner "une base solide de recherches possibles" précise encore le courrier.
Hubert Boiron, 82 ans, qui réside à Ornacieux (Isère), a disparu au terme d'une visite, avec son épouse et un groupe de touristes isérois, de la maison natale de Napoléon, dans le centre-ville d'Ajaccio. Le groupe d'une cinquantaine de personnes devait effectuer un séjour de plusieurs jours en Corse.
Hubert Boiron et ses compagnons devaient rejoindre un autocar à la gare routière, distante de quelques centaines de mètres de la Maison Bonaparte.
L'octogénaire, qui portait sur lui sa carte d'identité et une somme de 50 euros, a été vu marchant sur le trottoir, en queue du groupe qui progressait en file indienne vers son point de regroupement à la gare routière, avant de disparaître.
Depuis ce jour malheureux du 18 septembre, jour de sa disparition, c'est le silence absolu.
Pour la famille de l'octogénaire c'est l'incompréhension totale. "Comment cet homme lucide, qui s'exprime clairement, qui a un comportement social et équilibré, puisse disparaître de l'horizon et du regard de la foule, sans laisser de trace, un soupçon de mémoire de son passage ?
Un dispositif de recherches avait été mis en place par la Sécurité publique avec notamment la mise en oeuvre de chiens et de plongeurs dans le port d'Ajaccio le long duquel le groupe était passé.
Des appels à témoins et des photos avaient été diffusées dans la presse locale et montrées aux commerçants et aux passants par des patrouilles de police sont demeurés sans résultat. Dans l'angoisse, sa famille a porté plainte contre X "pour que le dossier reste ouvert". Une instruction a été ouverte au tribunal de grande instance d'Ajaccio.
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Voici à mon sens, l'article le plus complet et le meilleur: Le mystère de l'octogénaire au pull-over rouge.
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Edit: Erratum: le groupe n'avait pas pu visiter la maison natale de Napoléon car elle était fermée. Le groupe de vacanciers seniors s'est contenté du jardinet lui faisant face.
Comme l'indique l'article ci-dessus.
"Malgré une importante mobilisation, le mystère reste entier depuis la disparition le 18 septembre 2013 à Ajaccio, d'Hubert Boiron, un touriste isérois de 82 ans. Sa famille multiplie les appels à l'aide. Dans un courrier, ses proches lancent un appel pour que soient relancées les recherches.
Dans une lettre manuscrite de deux pages, adressée à France 3 Corse, ses proches rappellent comment cet homme "robuste physiquement et pourvu d'un mental à toute épreuve (...) s'est volatisé."
"Aucun témoignage, aucune information sérieuse, aucun indice" n'a permis de donner "une base solide de recherches possibles" précise encore le courrier.
Hubert Boiron, 82 ans, qui réside à Ornacieux (Isère), a disparu au terme d'une visite, avec son épouse et un groupe de touristes isérois, de la maison natale de Napoléon, dans le centre-ville d'Ajaccio. Le groupe d'une cinquantaine de personnes devait effectuer un séjour de plusieurs jours en Corse.
Hubert Boiron et ses compagnons devaient rejoindre un autocar à la gare routière, distante de quelques centaines de mètres de la Maison Bonaparte.
L'octogénaire, qui portait sur lui sa carte d'identité et une somme de 50 euros, a été vu marchant sur le trottoir, en queue du groupe qui progressait en file indienne vers son point de regroupement à la gare routière, avant de disparaître.
Depuis ce jour malheureux du 18 septembre, jour de sa disparition, c'est le silence absolu.
Pour la famille de l'octogénaire c'est l'incompréhension totale. "Comment cet homme lucide, qui s'exprime clairement, qui a un comportement social et équilibré, puisse disparaître de l'horizon et du regard de la foule, sans laisser de trace, un soupçon de mémoire de son passage ?
Un dispositif de recherches avait été mis en place par la Sécurité publique avec notamment la mise en oeuvre de chiens et de plongeurs dans le port d'Ajaccio le long duquel le groupe était passé.
Des appels à témoins et des photos avaient été diffusées dans la presse locale et montrées aux commerçants et aux passants par des patrouilles de police sont demeurés sans résultat. Dans l'angoisse, sa famille a porté plainte contre X "pour que le dossier reste ouvert". Une instruction a été ouverte au tribunal de grande instance d'Ajaccio.
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Voici à mon sens, l'article le plus complet et le meilleur: Le mystère de l'octogénaire au pull-over rouge.
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Edit: Erratum: le groupe n'avait pas pu visiter la maison natale de Napoléon car elle était fermée. Le groupe de vacanciers seniors s'est contenté du jardinet lui faisant face.
Comme l'indique l'article ci-dessus.
Colombo
Re: Disparitions en Corse
Uwe (43 ans) n'est pas revenu de la randonnée:
Un père de famille disparu en vacances en Corse
Il souhaitait simplement profiter du calme et de la tranquillité de la nature corse. Uwe Köhpcke, 43 ans, a disparu en vacances et a disparu depuis des jours !
Le père de trois enfants (5, 8, 10 ans) originaire de Münster ( Rhénanie du Nord-Westphalie ) était en vacances au camping sur l' île méditerranéenne française avec ses proches. Le matin du 1er août, il voulait faire une randonnée dans la région de Quenza, près de la rivière Fiumicelli – et n'est pas revenu.
"La famille avait déjà exploré le même sentier de randonnée la veille , mais avait échoué à cause d'un obstacle rocheux bien connu et typique de ces piscines naturelles", a indiqué la famille dans un communiqué. Uwe Köhpcke repart seul pour remonter plus haut dans la rivière , considérée comme inoffensive.
Sa voiture, une Hyundai i30 noire immatriculée à Münster, a été retrouvée sur le bord de la route à environ 200 mètres du pont de Fiumicelli. Uwe lui-même est toujours porté disparu .
Depuis, la police recherche l'homme mesurant 1,87 mètre. Lorsqu’il est parti, il portait un maillot de bain bleu « Napaiji », des chaussures de randonnée « Salomon » et avait avec lui un sac à dos bleu.
Recherche avec des chiens renifleurs
Malgré une opération de recherche à grande échelle menée par des équipes de secours en montagne, la police , les pompiers et des volontaires, l'homme de 43 ans reste porté disparu. Des hélicoptères, des drones et des chiens renifleurs ont même été déployés sur zone.
La famille d’Uwe est désormais de retour en Allemagne. Elle demande désormais de l’aide au public : toute personne ayant voyagé dans la région le 1er août 2024 ou dans les jours qui ont suivi doit vérifier ses photos et vidéos pour trouver des indices.
La famille a également mis en place une campagne de collecte de fonds sur « GoFundMe » pour financer, entre autres, une recherche approfondie.
Aide des pasteurs
La famille, qui ne souhaite pas faire de commentaire, bénéficiera de soins pastoraux. Cependant, un de ses proches a expliqué : "La meilleure chose que nous puissions tous faire pour vous est de soutenir de nouvelles opérations de recherche afin de découvrir le plus rapidement possible où se trouve Uwe."
Ju57ine
Re: Disparitions en Corse
Merci Ju57ine d'avoir traduit l'article. Il est plus complet que les articles français.
S'il a eu un accident, pourquoi ne l'a t'on pas retrouvé? Il n'aurait pas dévié de son chemin à ce point ? A part un trouble soudain de l'orientation, je ne vois pas.
Les enquêteurs doivent creuser sa vie personnelle. Ce Monsieur avait t'il des dettes? Des problèmes dans son travail ? On en sait si peu...
S'il a eu un accident, pourquoi ne l'a t'on pas retrouvé? Il n'aurait pas dévié de son chemin à ce point ? A part un trouble soudain de l'orientation, je ne vois pas.
Les enquêteurs doivent creuser sa vie personnelle. Ce Monsieur avait t'il des dettes? Des problèmes dans son travail ? On en sait si peu...
Colombo
Re: Disparitions en Corse
L'affaire Bensoussan (1997)
Yveline Bensoussan est une commerçante d'Ajaccio, à priori aisée. Elle possède avec son époux un magasin de vêtements dans la rue Fesch, une artère commerçante de la cité impériale. Elle semble vivre une vie ordinaire et tranquille.
Un soir d'automne, quelques jours avant l'hiver, Yveline Bensoussan, disparaît. Elle est kidnappée chez elle, dans sa villa, située dans un quartier résidentiel des hauts d'Ajaccio. Nous sommes le lundi 8 décembre 1997
Vers 21h15, des hommes cagoulés pénètrent dans le domicile de la victime. Sous le yeux de son mari, elle est neutralisée et emmenée par ces hommes. Son époux est également neutralisé par le commando mais lui est laissé chez lui. Seule Yveline manque à l'appel, emmenée de force, vraisemblablement en voiture.
Quelques temps après, les kidnappeurs réclament à son époux une rançon de 600 000 francs. Ce dernier hésite mais se décide à contacter la police.
Il finit par "toucher" un très haut responsable en Corse à cette période-ci, le préfet Erignac en personne. Le haut fonctionnaire refile la patate chaude au commissaire Dragacci, patron du SRPJ d'alors. Une enquête discrète d'abord discrète, commence.
Les kidnappeurs ont ils été informés de ce contact entre l'époux d'Yveline Bensoussan et la police? Nul ne le sait. Toujours est-il qu'ils ne donnèrent eux, non plus, plus aucun signe de vie. Aucun appel, pas de nouvelle demande de rançon. Rien. On fait comme si rien ne s'est pas passé, si ce n'est la terrible absence de Mme B.
Depuis, la pauvre dame n'a jamais été retrouvée. Ont-ils voulu se débarrasser d'elle sachant l'affaire foirée? La victime est-elle décédée lors de la séquestration (crise cardiaque?).
De mauvaises langues ont dit qu'il pourrait s'agir d'une disparition volontaire de la commerçante, organisée pour fuire? Mais pour quelle raison?
Personne n'a jamais rien pu prouver ni trouver.
Des hommes, décrits comme proches du monde des "voyous" furent un temps inquiétés puis relâchés.
Yveline Bensoussan est une commerçante d'Ajaccio, à priori aisée. Elle possède avec son époux un magasin de vêtements dans la rue Fesch, une artère commerçante de la cité impériale. Elle semble vivre une vie ordinaire et tranquille.
Un soir d'automne, quelques jours avant l'hiver, Yveline Bensoussan, disparaît. Elle est kidnappée chez elle, dans sa villa, située dans un quartier résidentiel des hauts d'Ajaccio. Nous sommes le lundi 8 décembre 1997
Vers 21h15, des hommes cagoulés pénètrent dans le domicile de la victime. Sous le yeux de son mari, elle est neutralisée et emmenée par ces hommes. Son époux est également neutralisé par le commando mais lui est laissé chez lui. Seule Yveline manque à l'appel, emmenée de force, vraisemblablement en voiture.
Quelques temps après, les kidnappeurs réclament à son époux une rançon de 600 000 francs. Ce dernier hésite mais se décide à contacter la police.
Il finit par "toucher" un très haut responsable en Corse à cette période-ci, le préfet Erignac en personne. Le haut fonctionnaire refile la patate chaude au commissaire Dragacci, patron du SRPJ d'alors. Une enquête discrète d'abord discrète, commence.
Les kidnappeurs ont ils été informés de ce contact entre l'époux d'Yveline Bensoussan et la police? Nul ne le sait. Toujours est-il qu'ils ne donnèrent eux, non plus, plus aucun signe de vie. Aucun appel, pas de nouvelle demande de rançon. Rien. On fait comme si rien ne s'est pas passé, si ce n'est la terrible absence de Mme B.
Depuis, la pauvre dame n'a jamais été retrouvée. Ont-ils voulu se débarrasser d'elle sachant l'affaire foirée? La victime est-elle décédée lors de la séquestration (crise cardiaque?).
De mauvaises langues ont dit qu'il pourrait s'agir d'une disparition volontaire de la commerçante, organisée pour fuire? Mais pour quelle raison?
Personne n'a jamais rien pu prouver ni trouver.
Des hommes, décrits comme proches du monde des "voyous" furent un temps inquiétés puis relâchés.
Colombo
Re: Disparitions en Corse
Paul Bensoussan, comme il est écrit ici, a souligné que les kidnappeurs semblaient chercher quelques chose:
"ACCABLE par le silence des ravisseurs et six mois d´enquête infructueuse, Paul Bensoussan, l´époux de la commerçante enlevée à son domicile à Ajaccio le 8 décembre dernier, a décidé d´en appeler à Lionel Jospin. Bien qu´il n´ait pas été reçu la semaine passée à Matignon, il vient d´adresser au Premier ministre une lettre de trois pages dans laquelle il soutient la thèse d´une méprise. Tout en soulignant que « c´est un inspecteur qui, le premier, a évoqué cette piste », son argumentaire se fonde sur plusieurs facteurs. Le rapt ne serait pas le réel motif de la visite des malfaiteurs. « Un enlèvement, ça prend deux minutes, explique-t-il, alors que les ravisseurs m´ont neutralisé, puis sont restés à peu près dix-sept minutes à chercher quelque chose. Mais ils n´ont rien dérobé. » En outre, les auteurs du rapt ne se sont plus manifestés après avoir réclamé une rançon de 600.000 francs et n´ont guère indiqué le lieu de la remise des fonds.
Paul Bensoussan s´étonne aussi que le commissaire chargé de l´affaire n´ait jamais transmis certains éléments au magistrat. Plus grave, il déclare qu´un des suspects recherchés n´a jamais été inquiété : selon les policiers, cet individu est « trop dangereux » pour être interpellé. Ce qui amène les proches de la victime à déplorer : « Tout n´a pas été fait ».
Pourtant, CRS, gendarmes, éléments de la police urbaine assistés par des membres de l´Office central de répression du banditisme ont été mobilisés. En vain.
L´enquête n´a connu qu´un rebondissement, quelques semaines après le rapt. Suite à une promesse de récompense des Bensoussan, le SRPJ avait interpellé un individu dont la voiture avait été vue à plusieurs reprises près de la villa. Après avoir été soupçonné et entendu, cet homme d´une vingtaine d´années a finalement été mis hors de cause.
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Le pauvre homme pensait que sa femme a été victime d'une méprise. Car une personnalité importante vivait dans une villa non loin du couple, mais je ne sais plus laquelle. Pardon pour cette absence d'info mais ça date cette histoire et je ne me souviens plus de ce détail.
Les kidnappeurs se seraient donc trompés de personne.
Chose curieuse, le montant de la rançon réclamée par les ravisseurs, 600 000 F, correspond d´ailleurs, au franc près, aux liquidités dont disposait le couple au moment de l´enlèvement:
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Qui les épiait donc? Des complices dans l'entourage?
A ce jour, Mme Bensoussan n'a jamais été retrouvée.
Il existait une abondante "littérature" sur cette affaire il y a quelques années en arrière mais elle a disparu dans les limbes du web. Je n'ai pas pu trouver grand chose mais si vous arrivez à avoir d'autres informations, merci à vous.
L'enlèvement contre rançon n'est pas une spécialité corse c'est pourquoi je trouve ce mode opératoire inédit et curieux.
"ACCABLE par le silence des ravisseurs et six mois d´enquête infructueuse, Paul Bensoussan, l´époux de la commerçante enlevée à son domicile à Ajaccio le 8 décembre dernier, a décidé d´en appeler à Lionel Jospin. Bien qu´il n´ait pas été reçu la semaine passée à Matignon, il vient d´adresser au Premier ministre une lettre de trois pages dans laquelle il soutient la thèse d´une méprise. Tout en soulignant que « c´est un inspecteur qui, le premier, a évoqué cette piste », son argumentaire se fonde sur plusieurs facteurs. Le rapt ne serait pas le réel motif de la visite des malfaiteurs. « Un enlèvement, ça prend deux minutes, explique-t-il, alors que les ravisseurs m´ont neutralisé, puis sont restés à peu près dix-sept minutes à chercher quelque chose. Mais ils n´ont rien dérobé. » En outre, les auteurs du rapt ne se sont plus manifestés après avoir réclamé une rançon de 600.000 francs et n´ont guère indiqué le lieu de la remise des fonds.
Paul Bensoussan s´étonne aussi que le commissaire chargé de l´affaire n´ait jamais transmis certains éléments au magistrat. Plus grave, il déclare qu´un des suspects recherchés n´a jamais été inquiété : selon les policiers, cet individu est « trop dangereux » pour être interpellé. Ce qui amène les proches de la victime à déplorer : « Tout n´a pas été fait ».
Pourtant, CRS, gendarmes, éléments de la police urbaine assistés par des membres de l´Office central de répression du banditisme ont été mobilisés. En vain.
L´enquête n´a connu qu´un rebondissement, quelques semaines après le rapt. Suite à une promesse de récompense des Bensoussan, le SRPJ avait interpellé un individu dont la voiture avait été vue à plusieurs reprises près de la villa. Après avoir été soupçonné et entendu, cet homme d´une vingtaine d´années a finalement été mis hors de cause.
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Le pauvre homme pensait que sa femme a été victime d'une méprise. Car une personnalité importante vivait dans une villa non loin du couple, mais je ne sais plus laquelle. Pardon pour cette absence d'info mais ça date cette histoire et je ne me souviens plus de ce détail.
Les kidnappeurs se seraient donc trompés de personne.
Chose curieuse, le montant de la rançon réclamée par les ravisseurs, 600 000 F, correspond d´ailleurs, au franc près, aux liquidités dont disposait le couple au moment de l´enlèvement:
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Qui les épiait donc? Des complices dans l'entourage?
A ce jour, Mme Bensoussan n'a jamais été retrouvée.
Il existait une abondante "littérature" sur cette affaire il y a quelques années en arrière mais elle a disparu dans les limbes du web. Je n'ai pas pu trouver grand chose mais si vous arrivez à avoir d'autres informations, merci à vous.
L'enlèvement contre rançon n'est pas une spécialité corse c'est pourquoi je trouve ce mode opératoire inédit et curieux.
Colombo
Re: Disparitions en Corse
Voici un article de 98240734ŦColombo a écrit:
Il existait une abondante "littérature" sur cette affaire il y a quelques années en arrière mais elle a disparu dans les limbes du web. Je n'ai pas pu trouver grand chose mais si vous arrivez à avoir d'autres informations, merci à vous.
L'enlèvement contre rançon n'est pas une spécialité corse c'est pourquoi je trouve ce mode opératoire inédit et curieux.
vendredi 15 mai 1998 426 mots, p. 9
NOTRE VIE
Six personnes placées en garde à vue mercredi
Affaire Bensoussan : le mystère corse demeure
Françoise LEMOINE
Cinq mois après l'enlèvement, en Corse, d'Yveline Bensoussan, l'enquête piétine. Pourtant, le commissaire Frédéric Veaux, le nouveau responsable du SRPJ d'Ajaccio, l'assure : « Mercredi, six personnes étaient en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Je peux vous assurer qu'on ne baisse pas la garde. Une enquête ne se résout pas à coups de baguette magique. Il faut du temps et de la ténacité. Et nous continuons à vérifier tous les éléments en notre possession. »"Le commissaire Veaux, arrivé en Corse il y a trois semaines, ne souhaite pas s'exprimer davantage sur le déroulement de l'enquête : « C'est une règle de déontologie. Nous devons travailler dans la sérénité. »Pourtant, Paul Bensoussan, qui a assisté à l'enlèvement de son épouse, à leur domicile d'Ajaccio, n'en démord pas : « C'est une affaire politique. Personne ne veut bouger. » Peu affable, il se refuse à faire d'autres commentaires.En fait, le mari de la victime reste persuadé que les ravisseurs se sont trompés de cible. Selon lui, les auteurs du rapt auraient voulu enlever la femme de son voisin, un représentant RPR corse. Julien Dray, député socialiste de l'Essone, qui connaît la famille Bensoussan depuis dix ans, est monté au créneau, dans ce sens : « C'est une méprise », assure-t-il. Le ministère de l'Intérieur affirme que cette piste est aussi étudiée. Mais cette thèse ne convainc pas les enquêteurs corses. Pourquoi, en effet, les ravisseurs auraient-ils demandé une rançon à M. Bensoussan, s'ils s'étaient aperçus de leur méprise ? Ce commerçant aisé n'est pas richissime. Un mot dans la main
Le 8 décembre, le couple Bensoussan regarde tranquillement la télévision. Soudain, des hommes cagoulés et armés font irruption dans la villa. La porte n'est pas fermée à clé. Paul Bensoussan est neutralisé, sa femme, ceinturée et enlevée. Avant de partir, les voyous glissent un mot dans la main du mari : « Police prévenue, femme perdue. » Le lendemain, les malfrats l'appellent et réclament une rançon de 600 000 F en billets de 500 F. Ils ne se manifesteront jamais plus.Aussitôt, la police met en place un important dispositif pour tenter de localiser les kidnappeurs. En vain.Peu avant Noël, les enquêteurs ont un léger espoir. Un éleveur de la région d'Ajaccio se présente au commissariat pour déclarer le vol de sa voiture de location. Or, un véhicule correspondant à ce signalement s'était soustrait à un contrôle de police, près de la villa Bensoussan. Venu pour une simple formalité, le suspect devait passer plusieurs jours en garde à vue, pour finalement être relâché. Fausse piste. La police aimerait également mettre la main sur les deux personnes, qui se trouvaient à proximité de la villa, au lendemain du rapt. Elles ont été identifiées, mais n'ont toujours pas été interpellées.Le passé de Paul Bensoussan, qui a vécu de longues années en région parisienne, a été également passé au peigne fin. Boucher, puis commerçant dans l'habillement, ce self-made-man a eu quelques ennuis dans son magasin à Marne-la-Vallée. Il sera cambriolé vingt-neuf fois. Son fils a même été pris en otage. Finalement, les investigations menées sur le continent n'aboutiront nulle part.Alors, qui a pu enlever Yveline Bensoussan ? Méprise politique ? Vengeance personnelle ? Enlèvement mafieux ? Les insulaires aussi aimeraient des réponses. En Corse on ne touche ni aux femmes ni aux enfants. Et on aimerait bien mettre la main sur ceux qui ont enfreint cette règle.
audoigt
Re: Disparitions en Corse
Super ton article, audoigt, merci. C'est exactement celui que je cherchais !
Colombo
Re: Disparitions en Corse
Bonsoir,
C'est un vieil article et il y a beaucoup de spéculations.
Pour Dorado ça a déjà été dit autre part sur le forum mais l'affaire y est peut-être déjà, en tout cas elle réunit tous les critères.
Boiron en revanche rien ne tend vers une disparition inquiétante donc sauf éléments non divulgués je ne vois pas comment elle être admise.
Bensoussan c'est du banditisme donc ça ne peut pas y être.
Association d'Aide aux Victimes des Affaires Non Élucidées
Carte des affaires non élucidées francophones
Manor
Re: Disparitions en Corse
Si vous avez besoin j'ai accès à pas mal d'archives.240737ŦColombo a écrit:Super ton article, audoigt, merci. C'est exactement celui que je cherchais !
audoigt
Re: Disparitions en Corse
Au top Audoigt, merci !
Manor, s'il te plaît, quels sont les critères pour être admis au Pôle ?
Je n'ai pas beaucoup approfondi ce sujet.
Hubert Boiron c'est quand même un peu beaucoup inquiètant, surtout pour sa famille... Yveline. B, il n'y a pas de preuve qu'il s'agisse du banditisme.
Manor, s'il te plaît, quels sont les critères pour être admis au Pôle ?
Je n'ai pas beaucoup approfondi ce sujet.
Hubert Boiron c'est quand même un peu beaucoup inquiètant, surtout pour sa famille... Yveline. B, il n'y a pas de preuve qu'il s'agisse du banditisme.
Colombo
Re: Disparitions en Corse
"Pour qu’une affaire puisse arriver devant le pôle, elle doit revêtir une grande complexité, un caractère sériel ou non élucidé au sens d’une non identification d’une personne depuis 18 mois minimum, et doit concerner un crime (meurtre, viol, empoisonnement, actes de torture et de barbarie, ou enlèvement et séquestration). D’autres critères indicatifs ont par ailleurs été déployés, « sans ligne rigide mais avec une analyse in concreto de chaque dossier », selon Pascal Prache. Le pôle s’attache notamment à la notion de plus-value (quel peut être l’intérêt de confier ce dossier au pôle ?), mais aussi aux circonstances des faits, à leur nature, à la minorité des victimes, à la dimension internationale démontrée ou potentielle ou encore à l’ancienneté des faits.240898ŦColombo a écrit:
Manor, s'il te plaît, quels sont les critères pour être admis au Pôle ?
A l’inverse, la saisine du pôle va être écartée « en tout cas dans un premier temps » quand le dossier est déjà en voie d’élucidation.
C'est inquiétant pour sa famille oui mais il faut distinguer disparition inquiétante de disparition mystérieuse, l'une tend vers un motif criminel alors que pour l'autre il n'y a aucun élément qui laisse à penser que ça le soit. L'affaire Hubert Boiron est mystérieuse car on ne sait pas où se trouve son corps mais il y a hélas es disparitions de ce genre tous les jours en France.240898ŦColombo a écrit:
Hubert Boiron c'est quand même un peu beaucoup inquiètant, surtout pour sa famille...
C'est ce qui est communiqué dans la presse mais dans ces affaires-là le banditisme n'est jamais pointé concrètement du doigt. Si le dossier n'est pas au PCSNE c'est qu'il y a des éléments du dossier qui laissent penser que c'est lié au banditisme.240898ŦColombo a écrit:Yveline. B, il n'y a pas de preuve qu'il s'agisse du banditisme.
Association d'Aide aux Victimes des Affaires Non Élucidées
Carte des affaires non élucidées francophones
Manor
Re: Disparitions en Corse
La disparition de Sophie Arnoult en 1985
Sophie portée disparue depuis 32 ans
Le 4 septembre 1985, Sophie Arnoult disparaissait dans des conditions mystérieuses lors d’une randonnée en Corse. Elle avait 23 ans. Ses parents, les Montbéliardais Jacques et Josette Arnoult, ont toujours espéré retrouver leur fille.
Françoise JEANPARIS - 03 sept. 2017 à 05:03 | mis à jour le 03 sept. 2017 à 09:40 -
Pas une aube qui ne se lève depuis trente-deux ans sans que les pensées de Josette et Jacques Arnoult ne convergent vers leur fille Sophie. Que lui est-il arrivé ? Est-elle encore en vie ?
La disparition de la petite Maëlys, 9 ans, lors d’un mariage dans l’Isère trouve une résonance particulière. Les époux Arnoult pensent au « désarroi immense des parents ». Ils entendent aussi la colère des associations qui dénoncent l’absence en France d’un fichier national répertoriant le nombre d’enfants disparus et les conditions de leur disparition. Eux aussi ont eu de la colère. Eux également ont bataillé pour que la législation change (lire encadré). À la différence de la petite Jurassienne, leur fille Sophie, cadette d’une fratrie de trois enfants, était majeure au moment de sa disparition.
Un mystère aussi épais que le maquis de Capo di Feno
À l’époque, en 1985, la disparition des personnes adultes fait tout au plus l’objet d’une « recherche dans l’intérêt des familles » (RIF). Au nom de la liberté d’aller et venir, un vide juridique abyssal entoure la disparition des majeurs. Comme d’autres parents, Jacques et Josette Arnoult devront déployer des trésors d’énergie pour faire admettre aux autorités le caractère inquiétant et suspect de la disparition de leur fille. Non, Sophie n’a pas fugué. « Simplement parce qu’elle n’avait aucune raison de le faire. Elle était en vacances, avait une famille aimante, un travail (elle était coiffeuse à Belfort). Elle était enthousiaste, Sophie, aimait la vie, sa vie », énumère Jacques Arnoult. Il se souvient encore d’une entrevue avec le premier juge d’instruction chargé de l’affaire à Ajaccio. « Lamentable », s’autorise à dire l’ancien cadre PSA d’un naturel pondéré. « Elle ne m’a pas pris au sérieux, se fichait complètement de ce que je pouvais lui dire. Je savais notre fille en réel danger. La juge s’arc-boutait sur la fugue. »
Trente-deux ans plus tard, le mystère entourant la disparition de Sophie demeure aussi épais que le maquis de Capo di Feno. Ce maquis où elle a brutalement disparu un soir de cette fin d’été.
Accrochée depuis toute gamine aux basques de parents marcheurs, Sophie Arnoult avait décidé, cet été-là, de randonner en Corse. Elle met le cap sur l’île de Beauté avec un copain du pays de Montbéliard. A la différence de son amie, il n’est pas rompu à la marche. Au soir du premier jour de randonnée sur les sentiers étriqués du maquis, il est épuisé et blessé à une cheville. Sophie le laisse bivouaquer et s’en va chercher de l’aide. On ne la reverra jamais.
Pas la moindre piste
Un accident ? Son corps aurait été retrouvé. Un meurtre ? Un enlèvement ? Le maquis sera ratissé par plus de 200 militaires, survolé par hélicoptère. Dans le cadre de l’information judiciaire, finalement ouverte pour séquestration et enlèvement, il y aura des gardes à vue et des transports sur les lieux, des perquisitions et de multiples auditions. Toutes les pistes se cogneront à une impasse. « Comme si Sophie s’était subitement évaporée », soupire Josette Arnoult. Pas une trace. Pas le moindre indice. Seulement des hypothèses. Des présomptions et des questions qui, trois décennies plus tard, demeurent ouvertes.
D’une dignité remarquable, ces parents courage remueront ciel et terre pour retrouver leur fille. Ils ont toujours espéré. « Car ne pas espérer, c’est renoncer. » Il n’y a pas une aube qui ne se soit levée en trente-deux ans sans que la même question ne se convoque. Qu’est-il arrivé à Sophie ? Ils ont tout imaginé. La séquestration et la prostitution forcée. Le crime sadique.
« Nous n’avions pas le droit de sombrer »
« En même temps, la vie ne pouvait pas s’arrêter. Nous avions deux grands garçons. Des petits-enfants. Nous avons vu des familles confrontées à la disparition mourir de chagrin. Nous n’avions pas le droit de sombrer. La foi nous y a aidés », avoue Josette Arnoult. « Tous les jours, nous confions Sophie à Dieu car lui sait », abonde Jacques. « Imaginez… Nous avons passé plus de temps à chercher notre fille qu’elle n’a vécu à nos côtés. »
Il a fêté ses 87 ans. Elle court sur ses 80 ans. Ils se complètent. Ils se soutiennent. Simplement unis. Dans le bonheur et dans la tragédie. « La disparition a quelque chose d’inacceptable. D’intolérable », avoue Josette Arnoult. « On nous invite à faire le deuil ? Ça veut dire quoi, faire le deuil ? Elle vit en nous, Sophie. » En eux, avec la force qui continue à les faire avancer. Ils font de la randonnée chaque semaine. Jacques se passionne pour la photo, Josette pour l’aquarelle. Ils ont testé le karaté. « Trop brutal. » Et le qi gong. « Trop doux. » Ils soutiennent l’association « Partage » et parrainent une petite fille en Haïti. La vie doit continuer.
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Sophie portée disparue depuis 32 ans
Le 4 septembre 1985, Sophie Arnoult disparaissait dans des conditions mystérieuses lors d’une randonnée en Corse. Elle avait 23 ans. Ses parents, les Montbéliardais Jacques et Josette Arnoult, ont toujours espéré retrouver leur fille.
Françoise JEANPARIS - 03 sept. 2017 à 05:03 | mis à jour le 03 sept. 2017 à 09:40 -
Pas une aube qui ne se lève depuis trente-deux ans sans que les pensées de Josette et Jacques Arnoult ne convergent vers leur fille Sophie. Que lui est-il arrivé ? Est-elle encore en vie ?
La disparition de la petite Maëlys, 9 ans, lors d’un mariage dans l’Isère trouve une résonance particulière. Les époux Arnoult pensent au « désarroi immense des parents ». Ils entendent aussi la colère des associations qui dénoncent l’absence en France d’un fichier national répertoriant le nombre d’enfants disparus et les conditions de leur disparition. Eux aussi ont eu de la colère. Eux également ont bataillé pour que la législation change (lire encadré). À la différence de la petite Jurassienne, leur fille Sophie, cadette d’une fratrie de trois enfants, était majeure au moment de sa disparition.
Un mystère aussi épais que le maquis de Capo di Feno
À l’époque, en 1985, la disparition des personnes adultes fait tout au plus l’objet d’une « recherche dans l’intérêt des familles » (RIF). Au nom de la liberté d’aller et venir, un vide juridique abyssal entoure la disparition des majeurs. Comme d’autres parents, Jacques et Josette Arnoult devront déployer des trésors d’énergie pour faire admettre aux autorités le caractère inquiétant et suspect de la disparition de leur fille. Non, Sophie n’a pas fugué. « Simplement parce qu’elle n’avait aucune raison de le faire. Elle était en vacances, avait une famille aimante, un travail (elle était coiffeuse à Belfort). Elle était enthousiaste, Sophie, aimait la vie, sa vie », énumère Jacques Arnoult. Il se souvient encore d’une entrevue avec le premier juge d’instruction chargé de l’affaire à Ajaccio. « Lamentable », s’autorise à dire l’ancien cadre PSA d’un naturel pondéré. « Elle ne m’a pas pris au sérieux, se fichait complètement de ce que je pouvais lui dire. Je savais notre fille en réel danger. La juge s’arc-boutait sur la fugue. »
Trente-deux ans plus tard, le mystère entourant la disparition de Sophie demeure aussi épais que le maquis de Capo di Feno. Ce maquis où elle a brutalement disparu un soir de cette fin d’été.
Accrochée depuis toute gamine aux basques de parents marcheurs, Sophie Arnoult avait décidé, cet été-là, de randonner en Corse. Elle met le cap sur l’île de Beauté avec un copain du pays de Montbéliard. A la différence de son amie, il n’est pas rompu à la marche. Au soir du premier jour de randonnée sur les sentiers étriqués du maquis, il est épuisé et blessé à une cheville. Sophie le laisse bivouaquer et s’en va chercher de l’aide. On ne la reverra jamais.
Pas la moindre piste
Un accident ? Son corps aurait été retrouvé. Un meurtre ? Un enlèvement ? Le maquis sera ratissé par plus de 200 militaires, survolé par hélicoptère. Dans le cadre de l’information judiciaire, finalement ouverte pour séquestration et enlèvement, il y aura des gardes à vue et des transports sur les lieux, des perquisitions et de multiples auditions. Toutes les pistes se cogneront à une impasse. « Comme si Sophie s’était subitement évaporée », soupire Josette Arnoult. Pas une trace. Pas le moindre indice. Seulement des hypothèses. Des présomptions et des questions qui, trois décennies plus tard, demeurent ouvertes.
D’une dignité remarquable, ces parents courage remueront ciel et terre pour retrouver leur fille. Ils ont toujours espéré. « Car ne pas espérer, c’est renoncer. » Il n’y a pas une aube qui ne se soit levée en trente-deux ans sans que la même question ne se convoque. Qu’est-il arrivé à Sophie ? Ils ont tout imaginé. La séquestration et la prostitution forcée. Le crime sadique.
« Nous n’avions pas le droit de sombrer »
« En même temps, la vie ne pouvait pas s’arrêter. Nous avions deux grands garçons. Des petits-enfants. Nous avons vu des familles confrontées à la disparition mourir de chagrin. Nous n’avions pas le droit de sombrer. La foi nous y a aidés », avoue Josette Arnoult. « Tous les jours, nous confions Sophie à Dieu car lui sait », abonde Jacques. « Imaginez… Nous avons passé plus de temps à chercher notre fille qu’elle n’a vécu à nos côtés. »
Il a fêté ses 87 ans. Elle court sur ses 80 ans. Ils se complètent. Ils se soutiennent. Simplement unis. Dans le bonheur et dans la tragédie. « La disparition a quelque chose d’inacceptable. D’intolérable », avoue Josette Arnoult. « On nous invite à faire le deuil ? Ça veut dire quoi, faire le deuil ? Elle vit en nous, Sophie. » En eux, avec la force qui continue à les faire avancer. Ils font de la randonnée chaque semaine. Jacques se passionne pour la photo, Josette pour l’aquarelle. Ils ont testé le karaté. « Trop brutal. » Et le qi gong. « Trop doux. » Ils soutiennent l’association « Partage » et parrainent une petite fille en Haïti. La vie doit continuer.
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Colombo
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