disparition de Maddie McCann les infos récentes 1

Pusher83 a écrit:Bonsoir,
C'est certain il y a des gros soucis du côté portugais.
Les mecs détruisent involontairement le véhicule en question, pour ensuite le rechercher.. Ce n'est pas sérieux. Sans parler de leur communication  catastrophique, ils ont même pas fouillé des lieux stratégiques..
L'enjeu dépasse le maître..

Casta a écrit:Bonsoir Kassandra

Sans doute. S'enfermer dans des convictions, puis dans des quasi certitudes, c'est un piège diabolique. Ce n'est d'ailleurs pas seulement vrai que dans le cadre d'enquêtes policières.

Electra a écrit:Bonjour Moustique,

Merci pour cet article.

Ce qui me gène davantage que cette question de cheveux longs ou courts (une coupe peut survenir à tout moment et changer très rapidement l'aspect d'une personne) , c'est le flou et les informations contradictoires qui circulent sur ce qui semble être le principal indice de la police allemande contre le suspect : l'appel téléphonique d'une demi heure peu avant la disparition de la fillette.
Cet appel nous a  été présenté dans la presse comme étant intervenu entre le portable de CB et un inconnu. En réalité, il semble que le numéro qui lui est prêté, celui qui aurait reçu l'appel, ne peut lui être attribué avec certitude, et son avocat de l'époque dit d'ailleurs qu'il n'a jamais eu connaissance d'un tel numéro de son client, alors qu'il en existe 2 autres figurant à son dossier.
En somme aucun des 2 détenteurs des numéros en communication ce soir là n'est connu avec certitude, d'où d'ailleurs le premier appel du Procureur visant à les identifier.
De plus la localisation du récepteur de l'appel ne serait pas devant l'appartement des Mccann ou autour du complexe, mais à 7 kms de là  !
Si tout appel un peu long dans un périmètre de 10 km survenu dans cette tranche horaire, en pleine période de vacances et d'afflux touristique, devient suspect, et que cette suspicion n'est justifiée que par le fait que les ventes de cartes sim de portables prépayés ou provisoires n'étaient pas identifiés par une pièce d'identité, on passe là de ce qui était présenté comme une preuve à une pure spéculation, fondée uniquement sur le profil et le dossier d'un individu, et non sur des éléments concrets, même concernant simplement l'existence de cet appel, (on en ignore complètement le contenu) dont n'importe qui d'autre peut avoir été le destinataire....

Les parents Mccann eux mêmes se sont munis rapidement de ce type de téléphones portugais après la disparition de leur petite fille, (je crois que c'est un de leurs amis qui s'est chargé de les leur fournir), dès que leurs portables habituels se sont trouvés déchargés et qu'il est devenu évident qu'ils allaient devoir rester au Portugal un temps indéterminé avec un besoin impérieux de pouvoir être joints à tout moment.

J'ai le sentiment qu'une fois de plus les tabloïds se sont emballés à partir de pas grand chose, et ont extrapolé sans prendre la peine de vérifier au moins ce détail basique : rien ne dit pour le moment, si je comprends bien, que CB ait été le détenteur d'un de ces 2 numéros inconnus. (et son ex-avocat le nie)

On serait alors dans une pure construction intellectuelle, pour reprendre l'expression utilisée (à tort, car de réels indices graves et concordants y existent) dans une vieille affaire française non résolue, aussi célèbre et aussi difficile, qui a connu un rebondissement spectaculaire en 2017. C'est maigre.

Kassandra88 a écrit:

Pusher83 a écrit:Bonsoir,
C'est certain il y a des gros soucis du côté portugais.
Les mecs détruisent involontairement le véhicule en question, pour ensuite le rechercher.. Ce n'est pas sérieux. Sans parler de leur communication  catastrophique, ils ont même pas fouillé des lieux stratégiques..
L'enjeu dépasse le maître..

Je pense qu'Amaral était obsédé par la culpabilité des parents et prêt à faire n'importe quoi pour éliminer tout élément menant vers une autre direction.

Moustique a écrit:

Je suis d'accord que cet appel a peut-être été une conversation anodine, pourquoi pas? Ou peut-être pas...

Moustique a écrit:
La petite a disparu le soir du 3 mai.

Le 4 mai, Amaral avait acquis le statut d'arguido lui-même, ainsi que plusieurs de ses collègues dans l'affaire Cipriano.

Le 5 mai, la presse portugaise publie un article citant "une source de la PJ" (dans un pays où enfreindre le secret judicaire est passible d'une peine de prison) pour dire que le récit des McCann était une "histoire mal racontée".

La disparition de Madeleine McCann, l'enfant anglaise de trois ans en vacances à Lagos, "c'est une histoire très mal racontée", a confié à DN une source de la police judiciaire de Portimão. Cette déclaration reflète les doutes des autorités concernant les déclarations "confuses" exprimées hier par des témoins tout au long de la journée.

https://www.dn.pt/dossiers/sociedade/caso-maddie/noticias/esta-e-uma-historia-muito-mal-contada-977892.html

Bonjour Moustique,
Déjà connaitre la "vérité" après un jour d'enquête
Enfoncer les McC, cela pouvait lui servir pour tenter de justifier le comportement de son équipe qui au final a obtenu des "aveux". La fin justifie les moyens.

Sans l'intervention tant décriée des contacts britanniques, les McC auraient-ils été  aussi  passés à tabac?

Pusher83 a écrit:Article Suisse fort intéressant ;
Quelles preuves a la justice de la mort de Maddie?
—
Le procureur allemand a réaffirmé à la télé australienne que la petite fille est décédée, mais refuse toujours de dire comment il le sait.
https://m.lematin.ch/articles/15456421
C'est du délire..

Casta a écrit:Bonjour Electra,

Vu la publicité faite autour de ce dernier rebondissement et cette date du 3 mai 2007, qu'aucun habitant du Portugal ne peut avoir oublié, on peut espérer que l'interlocuteur de Brückner se souvienne de cette conversation et se manifeste auprès des autorités... À moins que le motif de cet appel soit tout sauf banal, bien sûr.

Electra a écrit:

Bonjour Casta

Je crois que tu n'as pas bien compris Casta. Ce n'est pas un interlocuteur de Brückner, puisqu'on ignore l'identité des deux possesseurs des deux numéros.
Sans quoi, bien entendu cet appel long à cette heure là serait suspect, on est bien d'accord, et mériterait d'être recherché.
Mais là, rien ne le rattache à cet appel, relis mes interventions plus haut.

Kassandra88 a écrit:

Merci Puscher.
Je ne comprends pas pourquoi, vu ce que sait le procureur, la proba que Brückner soit libéré n'est pas nulle. Chez nous, il pourrait déjà être MEE et incarcéré "rien que" pour détention d'images pédo)pornographiques.

Casta a écrit:J'ai lu, Electra, mais tu te trompes.

Voici ce qui figure sur le site de la BKA à propos de ces numéros de téléphone :

"En outre, il a presque certainement utilisé le numéro de portable portugais + 351 912 730 680 pendant la période en question . Le 3 mai 2007, un appel téléphonique a été passé à une personne dans le quartier de Praia da Luz qui était auparavant inconnu. L'interlocuteur a utilisé le numéro portugais + 351 916 510 683. L'utilisateur de ce numéro est considéré comme un témoin important , mais n'était pas dans la zone pendant l'appel."

https://www.bka.de/DE/IhreSicherheit/Fahndungen/Personen/BekanntePersonen/43_Jaehriger_Deutscher_TV/Sachverhalt.html

Casta a écrit:Ce que j'ai retranscrit en français figure sur le site de la BKA, Kassandra.
Il me paraît difficile de trouver une source plus fiable à ce sujet, a priori.

Si la police a pu déterminer que l'un des deux était Christian Brückner, c'est forcément parce qu'ils savent qu'il disposait de ce numéro.

Si ils recherchent quel était son interlocuteur, c'est :
- que Brückner à refusé de le leur dévoiler
- qu'ils soupçonnent que ce pourrait être un complice ou un "client"

Casta a écrit:Bonjour Nordine,

Bien entendu qu'il est normal de demander des informations sur ces deux numéros et sur leurs utilisateurs.
Ce n'est pas du tout en contradiction avec les phrases précédentes...que ce soit en allemand comme en français.
Que veux-tu dire ?

Casta a écrit:Ce qui est écrit sur le site de la BKA, c'est qu'il a "presque certainement" utilisé ce numéro.

Bien sûr, si la police n'arrive pas à retrouver son interlocuteur, il persistera encore un petit doute qu'il ait pu prêter ou même donner son téléphone à quelqu'un ce soir-là.