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Cold cases résolus - Page 14 Empty Martine Escadeillas

Message par Kassandra88 Ven 08 Avr 2022, 15:28

ruth a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Affaire Suivante - à partir de 36m40

Sur l'affaire Martine Escadeillas

Le meurtrier présumé sera jugé en juillet 2022, 35 ans après

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Message par Lisetoct Ven 15 Avr 2022, 13:22

USA Colorado et Nevada.

 "Evil is locked away"
Le tueur au marteau Alexander Ewing a reçu une quatrième peine d'emprisonnement à vie .


Cette fois-ci pour le meurtre de Patricia Smith 50 ans dans son domicile de Lakewood il y a près de 40 ans . Il a déjà été condamné l'an dernier pour les meurtres de Melissa, Debra et Bruce Bennett à Aurora le 16 janvier 1984 . (Et il purgeait déjà une peine pour avoir essayé de massacrer un autre couple ...)
C'est l'ADN qui a permis de le relier à ces crimes de 1984 , mais dès 1984 un profileur du FBI R.Walker avait dressé un profil correspondant en tous points à ce tueur .

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 "The so-called hammer killer who fatally bludgeoned a Lakewood grandmother and three members of an Aurora family in the winter of 1984 started off as a burglar and evolved into a predator who crept into homes primarily to satiate his thirst for violence, says a former FBI profiler.

“He’s not some criminal mastermind. He’s a punk. He’s a psycho. He’s not looking for a particular victim. He’s looking for people,” said Ron Walker, a retired FBI agent who profiled the perpetrator of what would become one of the most baffling series of cold case murders in metro Denver history. Walker is now a nationally recognized consultant for law enforcement on pattern crimes."

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Cold cases résolus - Page 14 Empty Scala

Message par Kassandra88 Mer 04 Mai 2022, 09:07

« Je vais revivre » : Mélanie, victime du « violeur de la Sambre » il y a 25 ans, se prépare pour le procès
06h25 , le 3 mai 2022.


Il y a vingt-cinq ans, Mélanie, victime de Dino Scala, surnommé le « violeur de la Sambre », avait permis d’établir son premier portrait-robot. Elle espère pouvoir « revivre » après le procès en juin.

L’appel téléphonique du commandant de la Brigade criminelle de la police judiciaire de Lille a brisé vingt ans de silence. Mélanie, 40 ans, ne l’oubliera jamais. Le 28 février 2018, deux jours après l’interpellation de celui qui est considéré comme le violeur en série le plus actif jamais confondu en France , l’enquêteur s’enquiert : « Vous avez dû voir l’info ? » Non, la mère de deux jeunes enfants « n’a pas allumé la télé ». Puis ces mots : « Votre agresseur a été arrêté. » Mélanie, qui il y a longtemps a déménagé à plusieurs centaines de kilomètres de cette vallée de la Sambre qui la fait encore cauchemarder, reste sans voix. « Bon courage », ajoute le policier.

À l’époque, Dino Scala – jugé à partir du 10 juin par la cour d’assises du Nord à Douai, pour 56 viols et agressions sexuelles commis sur des femmes âgées de 13 à 58 ans entre 1988 et 2018 – en est alors au tout début de sa procédure. Le 26 février 2018, il est cueilli devant chez lui, dans le tranquille village de Pont-sur-Sambre (Nord), au petit matin alors qu’il part travailler à l’usine Jeumont Electric, à une quarantaine de minutes de là. Foulard, cordelette, gants, bonnet noir et une forte odeur de soude, décrite par plusieurs victimes, qui imprègne ses vêtements : tout l’attirail du « violeur de la Sambre », nom donné par des générations d’enquêteurs de la PJ de Lille qui se sont tour à tour cassé les dents sur ce cold case nordiste, est là.

Toujours dans le même secteur – un losange de 15 kilomètres sur 30 le long de la rivière Sambre où vit et travaille Scala – dans la nuit noire qui précède les matins d’hiver et toujours avec le même mode opératoire. Des victimes attaquées par-derrière, étranglées jusqu’à parfois perdre connaissance, puis des agressions sexuelles ou des viols, avant que l’assaillant ne leur intime l’ordre de compter afin de lui laisser le temps de fuir avant d’être identifié.

Elle doit compter jusqu’à trente
Le 29 janvier 1997, Mélanie, alors âgée de 14 ans, se dirige au ­collège, cartable sur le dos. Il est aux alentours de 7 heures. « Je me suis rendu compte que quelqu’un était derrière moi », souffle-t-elle aux enquêteurs qui ont pris sa plainte quelques heures plus tard. Celui-ci lui « serre la gorge », la fait « marcher devant lui » jusqu’à une maison ­abandonnée où il lui touche la poitrine et les fesses. Avant de demander à sa victime de fermer les yeux et de compter jusqu’à trente.

Lire aussi - Comment Dino Scala, le "violeur de la Sambre", a pu échapper à la police pendante trente ans

Face aux policiers, l’adolescente comprend vite qu’elle n’est pas la seule victime : « Ils m’ont proposé de faire un portrait-robot, parce que j’étais la seule à l’avoir vu. » Elle s’exécute et aide les enquêteurs à dresser le portrait qui figure aujourd’hui parmi les plus de 1 000 procès-verbaux du dossier Scala, dont l’instruction avait été ouverte pour la première fois en 1996. Crâne dégarni, cheveux bruns et regard broussailleux ; la ressemblance est troublante. Mais à l’époque, l’image n’est pas diffusée ; les enquêteurs craignent que cet homme à l’apparence de M. Tout-le-Monde, sans signe distinctif, ne les égare dans des pistes stériles. Lorsqu’elle sort du commissariat ce jour-là, Mélanie est loin d’imaginer qu’elle n’aura « plus de nouvelles de qui que ce soit pendant vingt ans ».

Jusqu’à ce que je quitte le Nord, je faisais des cauchemars

Une période pendant laquelle la jeune femme se construit « une carapace » pour avancer, sans suivi psychologique. « Jusqu’à ce que je quitte le Nord, je faisais des cauchemars, témoigne-t-elle. D’autres peurs sont là, notamment dans ma relation avec les hommes. Je me rends compte que j’ai toujours été plus ou moins soumise à leur volonté. » Elle travaille dans le social, a désormais deux enfants. Mais la procédure l’a replongée dans ce sentiment d’insécurité. Sa première rencontre avec un psychologue a eu lieu peu après son interrogatoire par la juge d’instruction de Valenciennes, Marion Metellus. Devant l’expert chargé d’évaluer son préjudice, soutenue par son avocat Emmanuel Riglaire, elle n’a pu s’arrêter de pleurer.

Une énigme pour les experts
Du procès, prévu du 10 juin au 1er juillet, elle n’attend pas une peine particulière. Scala, qui encourt vingt ans de réclusion, reconnaît 45 des 56 dossiers pour lesquels il comparaît. « Je sais qu’il sera condamné, observe-t-elle. Pour moi, c’est trop tard. Pendant trente ans, il n’a jamais été soupçonné ni inquiété. Il a pris son plaisir à nous voir prendre peur. » Mélanie est curieuse, à ce titre, d’écouter « les explications des policiers », comment ils ont isolé, en vain, sur cinq agressions le même profil génétique sans pouvoir le relier à Scala, dont le casier était alors vierge. Comment, aussi, ils ont auditionné plus de 100 personnes avant d’interpeller, trente ans après les premières agressions, cet homme qui semblait sans histoires.

Il faut que je le revoie, que je lui dise ce que j’ai à lui dire si j’y arrive, c’est important

Mais la clé de ces années d’impunité réside peut-être dans la personnalité de cet ouvrier de 61 ans, père de famille et voisin modèle, dont la « normalité », voire la « banalité » est soulignée par les experts-psychiatres qui concèdent « une énigme psychopathologique ». De ses victimes, il ne retient pas le visage. Des « ombres abstraites », comme les décrivent les experts, qui lui servent peut-être à avoir une prise sur le monde. Lui qui se sent comme son idole Raymond Poulidor, « éternel second » dans son rapport aux femmes ou dans la place qu’il occupe dans sa fratrie, relèvent les psychologues. Mélanie compte bien le regarder dans les yeux. « Ça fait longtemps que je m’y prépare. Il faut que je le revoie, que je lui dise ce que j’ai à lui dire si j’y arrive, c’est important. » Et après ? Elle le répète, comme un mantra : « Je vais retrouver ma vie. Le 1er juillet, je vais enfin revivre. »


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Message par ruth Mer 04 Mai 2022, 13:58

Espérons qu'il ne se suicide pas avant le procès.

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" Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile
est une volupté de fin gourmet." -   
G. COURTELINE

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Message par Lisetoct Ven 13 Mai 2022, 09:17

Le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, a tenu une conférence de presse, ce jeudi 12 mai, suite à l'interpellation et la mise en examen d'un homme de 56 ans suspecté du meurtre de Marie-Thérèse Bonfanti, disparue le 22 mai 1986 à Pontcharra (Isère).

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 Les enquêteurs l'avaient fortement soupçonné à l'époque ...

"L'homme interpellé faisait partie des trois premiers suspects de l'enquête à l'époque, avec le mari de Marie-Thérèse Bonfanti et un locataire de l'immeuble où la victime livrait des journaux le 22 mai 1986, tous deux disculpés depuis.

Le suspect, Y.C, âgé de 21 ans à l'époque, était le propriétaire de l'immeuble de six logements où Marie-Thérèse Bonfanti effectuait sa tournée. Il était également le propriétaire de la maison mitoyenne, où il logeait.

Il avait déjà eu affaire avec la justice dans sa jeunesse. En 1979, alors âgé de 14 ans, il avait "agressé une jeune femme sur son vélo". En avril 1985, il a également "agressé une automobiliste par étranglement", indique Boris Duffau, procureur de la République adjoint. Un acte qui lui a valu à l'époque 8 mois de prison avec sursis ainsi qu'une amende de plusieurs centaines de francs. "

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Message par Sortcière Ven 13 Mai 2022, 09:48

Bonjour Lisetoct,

Il va y avoir sérieusement à creuser à propos de ce probable tueur en série qui vient d'avouer le meurtre de MT Bonfanti ...
"Une dispute aurait éclaté entre eux. La jeune femme l'aurait suivi chez lui pour lui demander de s'excuser et c'est là qu'il l'aurait étranglée."
Bah voyons !
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Cold cases résolus - Page 14 Empty Re: Cold cases résolus

Message par Lisetoct Ven 13 Mai 2022, 11:00

Bonjour Sortcière,
Je suis bien d'accord : cet individu semble avoir une propension certaine à étrangler les femmes ...Et bien sûr il nie tout mobile sexuel ...

Dans le secteur , 3 disparitions et un meurtre ...

En tout cas, en Isère , li y a eu aussi en 2021 l'affaire Marinescu élucidée 28 ans après :

"En 2018, la gendarmerie décide de reprendre l'enquête à zéro.( bravo les gendarmes ) On procède à une relecture du dossier et une ligne de vie est établie, comprenez que l'emploi du temps de Marian Marinescu est réétudié de près.
( excellente idée)
Au début de l'affaire, il avait été interrogé, car le couple, qui travaillait ensemble, battait de l'aile. Mais il avait un alibi en béton. Au moment du drame, il affirmait qu'il était en Roumanie, son pays natal, avec son fils de 7 ans, pour y passer les fêtes de fin d'année. "

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Dans article du Monde par Antoine Albertini  
 https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/05/13/dans-l-isere-la-disparition-et-le-meurtre-de-marie-therese-bonfanti-en-passe-d-etre-resolus-apres-trente-six-annees-de-mystere_6125936_3224.html  d'autres précisions :

 "Ce rebondissement, dans une affaire qui avait fait l’objet d’un non-lieu en novembre 1987, a été rendu possible « par la conjonction de plusieurs facteurs », a avancé le procureur de la République Eric Vaillant, à l’occasion d’une conférence de presse, jeudi.
La famille de la victime n’a cessé de poursuivre ses propres investigations depuis le premier jour des faits. En mars 2020, l’un des frères de Marie-Thérèse Bonfanti adressait ainsi au parquet de Grenoble un mémoire très précis dans lequel, a assuré la justice, il avait argumenté « de façon particulièrement circonstanciée les raisons selon lesquelles il lui paraissait nécessaire de rouvrir une enquête ». Cette étape franchie, un véritable rouleau compresseur s’est alors mis en branle : la section de recherche de Grenoble dispose d’une cellule de trois enquêteurs qui travaillent précisément sur les affaires classées, au long cours, et a développé son propre protocole en 18 points sur la conduite à tenir dans ce type de dossiers.
Non seulement la procédure est intégralement relue, mais elle est, en outre, complétée par de minutieuses recherches. Celles-ci permettent de rassembler certaines pièces éparses, de procéder à une nouvelle analyse des scellés et de reconstituer, grâce à des simulations, des témoignages, des photographies prises à l’époque, la configuration des lieux au moment des faits.

Déjà placé en garde à vue

« Il faut enquêter dans le passé, explique le colonel Lionel James, à l’origine de la création de la cellule cold cases, retrouver des témoins vieillissants, se replonger dans les lieux tels qu’ils étaient à l’époque, s’imprégner de l’ambiance et remettre en question chaque hypothèse soulevée il y a des années parce que, depuis, tout a changé » – comme la maison délabrée près de laquelle avait été retrouvée la voiture de Mme Bonfanti, devenue un McDo.
A cette stratégie est venue s’ajouter l’expertise d’un enquêteur et d’un psychocriminologue de la division des affaires non élucidées (Diane) de la gendarmerie mais également des coordinateurs criminalistiques, au fait des plus récentes méthodes d’investigations scientifiques, et jusqu’à des légionnaires du génie, spécialisés dans les « fouilles opérationnelles ».
Le profil du suspect avait, à l’époque, attiré l’attention des enquêteurs : mis en cause à deux reprises pour des agressions contre des femmes, dont la première fois alors qu’il était à peine âgé de 14 ans, il avait été brièvement placé en garde à vue dans le cadre de l’affaire Bonfanti, avant d’être relâché en raison d’éléments probants insuffisants. Mais les proches de la victime n’ont eu de cesse de le confondre, convaincus qu’il était lié à la disparition, a précisé l’avocat de la famille, Me Bernard Boulloud.

« Débat juridique complexe »

Reste un délicat problème juridique de prescription : faute de pouvoir établir des faits d’enlèvement et de séquestration, la justice ne pourra retenir à l’encontre du mis en examen qu’une charge de meurtre, une infraction toutefois prescrite après dix années. Un « débat juridique complexe » devra être mené, a prévenu M. Vaillant. Pour l’heure, cette deuxième élucidation d’une affaire classée à Grenoble en moins d’un an bute toujours sur l’absence de corps. ( ce doit être l'affaire Marinescu évoquée ici même)

Absent hier à la conférence de presse organisée par les services judiciaires, un magistrat devait sans doute se montrer un peu plus que satisfait : le procureur général de Grenoble, Jacques Dallest,est à l’origine de la création du pôle judiciaire de Nanterre consacré aux cold cases, en décembre 2021. A l’annonce de la nouvelle hier, sur son compte Twitter où ce passionné de montagne se borne le plus souvent à poster des vues de sommets enneigés ou de paysages bucoliques, il s’est fendu d’une courte maxime : « Ne jamais abdiquer. »

Antoine Albertini

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Message par Lisetoct Mar 17 Mai 2022, 10:05

1988 Cold case résolu grâce à l'ADN . USA,Massachusetts. Melissa Tremblay .

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Un homme de 74 ans de l’Alabama a été lié au meurtre d’une fillette de 11 ans en 1988 dans le Massachusetts grâce à des preuves ADN, a déclaré un procureur lors de la mise en accusation du suspect vendredi.
Melissa Tremblay, de Salem, dans le New Hampshire, a été retrouvée dans une gare de triage à Lawrence le 12 septembre 1988, le lendemain de sa disparition. Elle avait été poignardée et son corps avait été écrasé par un train, selon les autorités.
La victime avait accompagné sa mère et le petit ami de sa mère dans un club social de Lawrence, non loin du chemin de fer, et était sortie jouer pendant que les adultes restaient à l’intérieur, ont déclaré les autorités lors d’une conférence de presse le mois dernier. Elle a été portée disparue plus tard dans la nuit. Lawrence, dans le Massachusetts, et Salem, dans le New Hampshire, sont à quelques kilomètres l’un de l’autre.

McClendon, un ancien employé du département des prisons du Massachusetts, vivait non loin de Lawrence à Chelmsford et faisait du travail de menuiserie au moment du meurtre, selon les autorités. Il travaillait et fréquentait l’église de Lawrence.

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Cold cases résolus - Page 14 Empty meurtre de Nadège Desnoix

Message par Kassandra88 Dim 22 Mai 2022, 10:12

Kassandra88 a écrit:par Tristann Hier à 19:36
Bravo à l'ADN et l'acharnement des enquêteurs encore une fois... par contre il y a eu un GROOOS pépin avec la transmission de l'ADN au FNAEG!

Meurtre de Nadège Desnoix, étranglée et poignardée en 1994 : un suspect en garde à vue 30 ans après
-
INFO LE PARISIEN. En mai 1994, une lycéenne de 17 ans était retrouvée étranglée et lardée de coups de couteau sur un sentier à Château-Thierry (Aisne). Selon nos informations, la police judiciaire a interpellé ce mardi matin un homme de 55 ans soupçonné d’être le meurtrier dans ce mystérieux cold case.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le suspect du meurtre de cette lycéenne de 17 ans a été retrouvé grâce à un prélèvement d'ADN lors d'une récente affaire de violences conjugales. DR

-
Un cartable et une rose coupée. À proximité, le corps d’une lycéenne de 17 ans portant des traces de strangulation et de coups de couteau. Depuis près de trente ans, ce crime odieux restait une énigme. Impossible d’identifier le meurtrier qui a sauvagement agressé la jeune Nadège Desnoix ce 24 mai 1994 sur un sentier de la commune de Château-Thierry (Aisne). De nombreuses pistes ont été explorées : entourage de l’adolescente, rôdeur et même… tueur en série puisque ce dossier fut un temps sur la liste des cold cases sélectionnés afin d’opérer des rapprochements avec le parcours de Michel Fourniret, décédé des suites d’une maladie dégénérative au printemps dernier. Mais l’Ogre des Ardennes n’est plus le suspect principal. Et un nouveau rebondissement vient chambouler les certitudes dans cette mystérieuse affaire.
-
Selon des sources concordantes, les enquêteurs de la police judiciaire de Creil et de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) ont interpellé ce mardi matin un homme de 55 ans soupçonné d’être le tueur de Nadège Desnoix en région parisienne et qui est depuis en garde à vue. Un ADN inconnu décelé sur la scène de crime a en effet établi une correspondance avec ce suspect qui vient tout juste de faire l’objet d’une procédure judiciaire pour violences conjugales et qui, à ce titre, a été soumis à un prélèvement génétique qui a été transmis au FNAEG (fichier national automatisé des empreintes génétiques).
-
Un homme déjà connu pour des enlèvements
C’est donc la science et la ténacité des policiers qui ont conduit à ce dénouement inattendu. Mais au regard du passé judiciaire du suspect, une question se pose : n’aurait-il pas pu être confondu avant ? D’après nos informations, le quinquagénaire était déjà connu pour des affaires d’enlèvement de mineurs et avait été inscrit au fichier des délinquants sexuels (Fijais). Pourtant, son ADN n’avait pas été transmis au FNAEG, comme la procédure aurait dû l’imposer.
-
Le jour de sa disparition, Nadège Desnoix, une adolescente scolarisée en 1re F2 au lycée technologique Jules-Vernes de Château-Thierry, devait commencer son premier cours de la journée à 14 heures. Le mardi matin, la jeune femme aux cheveux auburn rejoint deux amies dans un café à proximité de l’établissement scolaire pour tuer le temps. Elle quitte les lieux en fin de matinée. Mais à, 13 heures, elle ne se présente pas au lycée. Une heure plus tard, son professeur constate son absence.
-
A 19h30, ses parents, inquiets de ne pas la voir rentrer au domicile familial à Coulanges-Cohan (Aisne), situé à une quarantaine de kilomètres de lycée, alerte les autorités. Le père, plombier-chauffagiste, attend désespérément la venue de Nadège à l’arrêt de bus. Le lendemain après-midi, un mercredi, le corps de la lycéenne est finalement retrouvé par un passant dans un bosquet sur un sentier qui longe une voix express à Château-Thierry.
-
Terrible scène de crime
Il s’agit d’un itinéraire à la végétation dense qui relie le lycée de Nadège et celui de ses amies avec qui elle prenait le café. La scène de crime est terrible. La jeune fille, habillée d’un jean et d’un pull noir, semble avoir été étranglée et aurait reçu pas moins de huit coups de couteau. Son corps ne semble pas en revanche présenter de traces de violences sexuelles. Le cartable de l’adolescente a été jeté dans un buisson.
-
A l’époque, les enquêteurs interrogent ses proches : sa famille et son petit-ami, un jeune homme de la Seine-Saint-Denis qui faisait son service militaire, sont mis hors de cause. Ses amis relatent que Nadège Desnoix n’aimait pas son orientation scolaire qui devait la conduire à un bac technicien en électronique et, surtout, que l’adolescente avait déjà subi une agression quelques semaines plus tôt. Elle se déplaçait depuis avec une bombe lacrymogène. Mais le jour du meurtre, elle avait confié l’objet à des amies…
-
Vingt-sept ans plus tard, les investigations relancées doivent permettre de déterminer les liens entre le suspect, qui était alors âgé de quelques années de plus, et la victime, ainsi que les motivations de ce crime sordide
.


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DÉBUT DE RÉPONSE
Le 30 novembre 2021, l’homme est arrêté sur son lieu de travail à Rennes et placé en garde à vue. Les enquêteurs en sont convaincus, le meurtrier de Nadège Desnoix, c’est lui. Il a désormais un nom : Pascal L. Face aux éléments irréfragables qui lui sont présentés, il avoue et explique partiellement ce qui s’est produit ce mardi 24 mai 1994. Alors qu’il se rendait chez sa compagne, l’homme âgé de 27 ans à l’époque, se promenait en voiture le long d'un sentier lorsqu'il a aperçu la jeune femme. Il a été pris d'une pulsion et « lui aurait imposé une fellation », rapporte le Parisien. Puis il aurait poignardé Nadège avec un couteau qu’il avait sur lui et l’aurait étranglée.

Des « déclarations spontanées » qu’il a confirmées par la suite devant la juge d’instruction, précise le procureur. « Tout en exprimant des regrets, il a confié avoir été hanté pendant des années par les images du chemin sur lequel il a tué Nadège mais pas par son visage, qu'il dit avoir effacé de sa mémoire », poursuit le journal. Un doux visage que sa famille n’oublie pas, elle, tant il lui manque. Mais désormais, l’incertitude n’est plus, grâce « aux services d’enquête et judiciaires qui n’ont jamais cessé malgré le temps qui s’écoule, de rechercher l’auteur de cet homicide » que les proches de la petite victime ont tenu à remercier via un communiqué relayé par leur conseil, Arnaud Miel.

« Les années de souffrance, de quête incessante de la vérité et de l’identité de la personne qui a donné de manière atroce la mort à Nadège, trouvent en cette journée, enfin, un début de réponse aux innombrables questions qui les hantent », poursuit l’avocat. Mis en examen pour « homicide volontaire », Pascal L. a été incarcéré dans l’attente de son procès. « Une épreuve supplémentaire pour eux mais nécessaire à la manifestation de la vérité. »


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Message par Sortcière Dim 22 Mai 2022, 19:33

Bonsoir Kass,

Bah voyons, il allait voir sa compagne en se baladant en voiture dans de tels sentiers ? Il était en chasse plus vraisemblablement.

La question c'est dans combien d'affaires est-il impliqué ... Dans l'article en lien il y a son nom.

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Message par Lisetoct Ven 27 Mai 2022, 08:57

Texas et Californie.Un tueur de prostituées identifié et emprisonné.

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Douglas Thomas, 67 ans, a été emprisonné cette semaine sous caution de 2 millions de dollars sur un mandat de meurtre du comté de Titus qui l’accuse dans la mort de Shenda Denise Hayes Avril 1992, selon un affidavit de mandat de perquisition déposé mercredi par le Texas Ranger Danny Briley.

Le Ranger, qui a déclaré dans l’affidavit qu’il enquête sur les meurtres en série dans le cadre de l’unité des affaires classées, a également allégué que Thomas a été lié par ADN au meurtre de Sherri Herrera en mars 1993 dans le comté de Riverside, en Californie. Les deux femmes ont été décrites dans l’affidavit comme des « prostituées connues » (...)

L'enquêteur Thompson a dit à Briley que les membres de l’unité d’étude des cas non résolus de Riverside ont commencé à effectuer des enquêtes généalogiques judiciaires sur les cas de Herrera et de Hayes en septembre 2020. Les Rangers du Texas avaient déjà traité la preuve et obtenu un seul dossier de polymorphismes nucléotidiques, a écrit Briley dans l’affidavit. » Le PRS est le type précis de fichier à télécharger dans les bases de données généalogiques pour obtenir des correspondances génétiques », selon l’affidavit. « Thompson a communiqué avec une entreprise de généalogie qui fournit des trousses d’ADN au grand public pour que les gens puissent les acheter afin d’explorer leur généalogie. »

Thompson a communiqué avec Briley en Avril pour lui dire que, d’après l’« arbre généalogique » qu’il a construit, il y avait six descendants qui vivent tous à Waco ou dans les environs et qui se trouvaient dans la fourchette génétique appropriée pour la comparaison. Briley, à la demande de Thompson, a prélevé un échantillon d’ADN de Thomas le 26 avril, dont les résultats, selon Briley, correspondent à ceux du « profil du suspect ».

« Selon ma formation, mon expérience et mes conversations avec d’autres professionnels, y compris, mais sans s’y limiter, l’enquêteur Mike Thompson, la correspondance ADN ne peut appartenir qu’à la partie soupçonnée », a écrit Briley.

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Message par Kassandra88 Sam 28 Mai 2022, 09:11

La pendue de Portbou, 19 ans, identifiée grâce à une émission TV... 30 ans après

Elle était connue comme la fille de Portbou. Son cadavre avait été retrouvé pendu à un arbre... Le corps d'Evi Anna Rauter, disparue en 1990 à 19 ans, a enfin été identifié par sa famille... grâce à une émission de faits divers.

Elle avait disparu pendant plus de 32 ans, mais personne n'a jamais reconnu son visage... jusqu'à récemment. Alors que l'émission Crims diffusée sur TV3 en Espagne et le programme Unresolved, diffusé en Autriche, ont montré la photo d'Evi Anna Rauter, sa famille a enfin pu identifier la jeune femme originaire de Lana, en Italie. C'est une habitante de Vienne qui, en regardant la télé, a cru reconnaître cette habitante de Lana et a pris l'initiative d'envoyer un e-mail aux producteurs de l'émission Crims. C'est ainsi que la sœur de la disparue, Anna Rauter, a été contactée et a pu identifier la disparue. Ses parents ont également pu confirmer l'identité de la défunte.

Evi Anna Router, découverte pendue à 19 ans
Cette affaire remonte au 4 septembre 1990, lorsqu'un habitant de la ville de Portbou, en Espagne, avait découvert le corps d'une jeune femme de 19 ans pendue à un arbre, près du cimetière. La photo de celle-ci avait été diffusée massivement... sans que personne ne puisse l'identifier.

Son corps a été inhumé et une tombe a été dressée au cimetière de Figueres. Mais sur cette pierre tombale, il est écrit "NN", "No Name" (pas de nom). Quant à la famille de la jeune fille, elle avait rapidement déclaré sa disparition, mais l'enquête n'avait pas avancé jusqu'alors.

Evi Anna Router : suicide ou meurtre ?
Mais qu'est-il arrivé à Evi Anna Rauter? Elle avait été aperçue à Florence le 3 septembre 1990, pour la dernière fois. A l'époque, elle passait des vacances avec sa sœur, qui avait déjeuné avec elle la veille de sa disparition. Si la piste d'un suicide a longtemps été envisagée, certains habitants de Portbou sont persuadés que la vérité est tout autre.

Selon le média Ser, les riverains se demandent comment la jeune fille aurait pu se pendre à un arbre si grand... avec une corde si courte. Et comment expliquer qu'Evi Anna Rauter se soit rendue à Portbou si rapidement après avoir déjeuné avec sa sœur à Florence, alors qu'elle ne connaissait personne dans cette ville d'Espagne? L'émission Crims doit se pencher davantage sur cette affaire mystérieuse et deux autres émissions sont diffusées les 13 et 20 juin.


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Message par Lisetoct Dim 29 Mai 2022, 10:59

USA, Utah. Salt Lake City. Meurtrier identifié  ( George B. Toone)pour un meurtre remontant à 1974 celui de James Bednarik et pour celui de  William Ercanbrack en 1976.
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 "Quand 2 détectives à la retraite déjeunent ensemble..."

Un meurtre lié au vol d’essence a été résolu après 48 ans parce que deux détectives à la retraite ont déjeuné ensemble  (« un détective retraité du  Unified Police Department a déjeuné avec un détective à la retraite du Service de police de Salt Lake City » ). Pendant le déjeuner, ils ont discuté de l’affaire.

Un détective s’est souvenu qu’en 2001, Toone avait avoué avoir tué deux hommes du comté de Salt Lake dans les années 1970. Le détective s’est aussi souvenu que le mort avait spécifiquement dit qu’il avait tué l’un des hommes à la demande d’un propriétaire de station-service qui avait été abattu.

Les inspecteurs ont ensuite demandé au laboratoire du crime du service de police de Salt Lake City de comparer l’ADN de Toone à deux « empreintes digitales latentes recueillies sur les lieux en 1974 ».

Ces empreintes correspondaient à l’ADN du suspect.

Par la suite , il a été relié à un autre meurtre datant de 1976(dans une juridiction voisine ) :
les MO étaient absolument similaires :  Ercanbrack est mort alors qu’il ouvrait la porte de son ranch. Il a reçu une balle dans la tête avec un fusil puissant. Le coup de feu aurait été tiré par quelqu’un qui attendait à 300 pieds de distance.

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Cold cases résolus - Page 14 Empty Katell Berrehouc, Christel Oudin

Message par Manor Mar 31 Mai 2022, 00:12

Bonsoir,
Je poste ici car le sujet avait été évoqué sur ce même topic.

je viens d'écouter cette émission [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
et j'ai regardé l'émission "au bout de l'enquête" qui lui est consacrée.

Le suspect a été confondu par son adn en 2018 puis libéré en 2020 mais toujours mis en examen en mars 2021.
Une mise en examen dure 2 ans mais peut être prolongée de 6 mois en 6 mois par ordonnance motivée.
Si le mis en examen avait bénéficié d'un non-lieu, est-ce que cela aurait été relayé par les médias?
Son avocat intervient dans le podcast et dans le documentaire, je le trouve très habile mais pour moi son client est clairement coupable.
J'espère que les enquêteurs ont trouvé de sérieux éléments et sont parvenus à prolonger cette enquête.
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Message par Kassandra88 Mar 31 Mai 2022, 08:31

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Message par Kassandra88 Mar 31 Mai 2022, 10:18

Manor a écrit:Bonsoir,
Je poste ici car le sujet avait été évoqué sur ce même topic.

je viens d'écouter cette émission [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
et j'ai regardé l'émission "au bout de l'enquête" qui lui est consacrée.

Le suspect a été confondu par son adn en 2018 puis libéré en 2020 mais toujours mis en examen en mars 2021.
Une mise en examen dure 2 ans mais peut être prolongée de 6 mois en 6 mois par ordonnance motivée.
Si le mis en examen avait bénéficié d'un non-lieu, est-ce que cela aurait été relayé par les médias?
Son avocat intervient dans le podcast et dans le documentaire, je le trouve très habile mais pour moi son client est clairement coupable.
J'espère que les enquêteurs ont trouvé de sérieux éléments et sont parvenus à prolonger cette enquête.


Bonjour Manor,
Parlez vous de Katell ou de Christel?
Concernant Christel, c'est en 2019 qu'un homme a été mis en examen, non sur base de l'ADN mais d'éléments qualifiés de "solides". Depuis, aucune nouvelle.
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Message par Manor Mar 31 Mai 2022, 14:01

Kassandra88 a écrit:
Parlez vous de Katell ou de Christel?
Concernant Christel, c'est en 2019 qu'un homme a été mis en examen, non sur base de l'ADN mais d'éléments qualifiés de "solides". Depuis, aucune nouvelle.
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Bonjour Kassandra,
Je parlais de Katell Berrehouc.
J'ai aussi écrit "Christel Oudin" car initialement je voulais faire un parallèle car oui il il y a un suspect mis en examen depuis 2019 et on n'a aucune nouvelle depuis. (tout comme pour Ghislaine Charlier dont le dossier est en instruction).
La mise en examen ne signifie rien car il y a deux suspects mis en examen depuis 22 ans pour le dossier Carole Soltyziak et un homme est mis en examen pour l'affaire Vanessa Thiellon (depuis l'exhumation de son corps on sait qu'elle ne s'est pas noyée et n'a pas pris de stupéfiants)
Comme le dit Corinne Hermann "il suffit que les enquêteurs soient dédiés à une enquête et elle sera résolue".
Les journaux font souvent des cartes ave les différentes affaires non-élucidées de leurs régions, ça serait intéressant d'en faire une pour la France entière, pour sensibiliser les gens et donc la justice. Car il y a une majorité silencieuse qui pense à chacune de ses affaires, je le lis sur les différents réseaux sociaux.
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Message par Kassandra88 Mar 31 Mai 2022, 14:32

Manor a écrit:
Les journaux font souvent des cartes ave les différentes affaires non-élucidées de leurs régions, ça serait intéressant d'en faire une pour la France entière, pour sensibiliser les gens et donc la justice. Car il y a une majorité silencieuse qui pense à chacune de ses affaires, je le lis sur les différents réseaux sociaux.

Cette carte a déjà été interactive, mais le lien est mort.
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Message par Manor Mar 31 Mai 2022, 16:14

Oui je l'ai vue mais elle et incomplète en plus d'être inactive.
Je vais essayer de contacter l'équipe d'affaires sensibles, de fela, de l'heure du crime, Damien Deselny etc après avoir répertorié un maximum de cas, je pense qu'il y a quelque chose à faire.
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Message par Sortcière Sam 04 Juin 2022, 12:56

Je n'ai pas trouvé de qui il s'agit ...
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Message par Sortcière Ven 10 Juin 2022, 12:26

En cours de résolution :

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Message par Lisetoct Ven 10 Juin 2022, 18:56

Faut surveiller la sortie de ces dangers publics .
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S'il est transféré à Saint Magne , faut rester extrêmement vigilant. A Saint Magne , rien de prévu pour de tels gonzes.

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Message par Kassandra88 Mer 15 Juin 2022, 18:52

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 En ouvrant la portière, je me dis que c’est lui» : un policier raconte l’interminable traque du violeur de la Sambre
Les indices étaient tellement quelconques que Franck Martins avait surnommé le suspect Monsieur Moyen. Mardi, devant la cour d’assises du Nord, ce policier a retracé les deux décennies d’investigations complexes qui ont fini par démasquer Dino Scala, le violeur aux 56 victimes potentielles.
Par Louise Colcombet, envoyée spéciale à Douai (Nord)
Le 15 juin 2022 à 06h31
Il est 6h25 précises ce 26 février 2018, et le glas vient de sonner pour l’un des pires prédateurs sexuels qu’ait connu l’Hexagone. La souricière mise en place par la police judiciaire s’est refermée sur la Peugeot 206 du suspect, dont le conducteur pourrait être cet agresseur de l’ombre, responsable de dizaines d’agressions sexuelles et de viols sur des femmes du secteur et dont la traque a hanté des générations d’enquêteurs : l’insaisissable « violeur de la Sambre ».

« En ouvrant la portière de son véhicule, je me dis : C’est lui. Sa tenue vestimentaire, son signalement, sa bonhomie… tout correspondait. Et j’ai vu à son regard qu’on ne s’était pas trompé », se souvient Franck Martins, témoignant ce mardi devant la cour d’assises du Nord. Directeur du groupe en charge de l’enquête au sein de la brigade criminelle, c’est à lui que revient aujourd’hui la tâche de retracer plus de vingt ans d’investigations, qui ont abouti à l’identification de Dino Scala, et à ce procès dans lequel on reproche à ce désormais sexagénaire pas moins de cinquante-six agressions sexuelles, viols et tentatives, commis entre 1988 et 2018.

L’homme sévit au petit matin, avant le lever du jour
Franck Martins est encore jeune policier quand lui et son groupe sont sollicités par la PJ de Lille pour effectuer des surveillances aux abords des entreprises du secteur du Val de Sambre, un mouchoir de poche de 40 km le long de la rivière du même nom, où l’homme sévit au petit matin, avant le lever du jour. « Plusieurs victimes avaient évoqué une odeur de cambouis, de métal, de soudure… On pensait à quelqu’un employé dans le secteur industriel, qui embauchait tôt ».

Mais la description de l’agresseur, trop banale, rend la tâche quasi-impossible : un homme brun aux cheveux courts, d’1,70 m, porteur d’un bonnet, d’un blouson sombre et conduisant une R21 blanche. « Il avait une taille moyenne, une corpulence moyenne, même sa voiture était moyennement claire… Je l’avais surnommé Monsieur Moyen », ironise aujourd’hui Franck Martins.

Saisie dès 1996, la PJ voit s’empiler les plaintes au fil des ans. De l’ADN est plusieurs fois prélevé, mais son propriétaire n’est pas dans la base. Des portraits-robots – assez dissemblables – sont diffusés dans les services de police et de gendarmerie. Mais rien n’avance, hormis le nombre de victimes.



En 2003, le dossier est refermé, avec ce secret espoir que l’ADN finira bien par « matcher ». Avant d’être rouvert, trois ans plus tard : le « violeur de la Sambre » a frappé en Belgique, juste de l’autre côté de la frontière. Franck Martins se voit réattribuer le dossier dans le cadre d’un « pôle cold case ». Lui et ses collègues reprennent « tout à la base », réentendent les victimes, dont les plaintes tiennent parfois en quelques lignes, quand elles n’ont tout simplement pas été égarées.

« Qu’est-ce qu’on fout, pourquoi on n’y arrive pas ? »
« À la fin des années 1980 la considération, l’attention, l’empathie qu’on leur portait était loin d’être celle d’aujourd’hui. Quelques fois, on ne les croyait même pas au départ, et ça c’est terrible ! », regrette l’officier de police judiciaire. C’est « honteux », lâche-t-il même au sujet d’une adolescente de 17 ans, qualifiée de menteuse lors de son dépôt de plainte. Son service passe en revue les 14 000 cartes grises de R21 blanches, tente d’établir des corrélations, un début de profilage.

De nouvelles recherches en ADN dites de « parentèle », plus poussées, sont tentées, sans résultat. « On a même envisagé l’hypnose ! Chaque nouvelle victime, c’était un coup de couteau pour moi. Je me disais Qu’est-ce qu’on fout, pourquoi on n’y arrive pas ? » enrage alors le policier. À partir de 2012, le mystérieux prédateur semble en outre marquer une pause. Les enquêteurs le croient loin, ou même mort.

À lire aussi
Procès du «violeur de la Sambre» : «J’étais dans un instinct chasseur», déclare l’accusé
Jusqu’à l’agression d’une jeune lycéenne en février 2018, à Erquelinnes, commune frontalière belge. « Nos archivistes de la PJ, depuis trente ans, n’ont jamais cessé d’avoir un œil actif sur tous ces dossiers », leur rend hommage Franck Martins. C’est l’une d’elles qui le prévient : le mode opératoire, la signature, tout y est. Un coup de pouce du destin – des images de vidéosurveillance – permettra d’opérer une filature, puis l’interpellation de Dino Scala.

Mais pour les victimes, le plus dur commence. Abandonnées à leur sort depuis trente ans pour certaines, les voilà à nouveau à la merci de ce prédateur, tout-puissant jusque dans sa reconnaissance ou non des faits. Assez vite, Dino Scala concède en garde à vue plusieurs agressions. « En perquisition, je le revois assis dans sa salle à manger et je devine qu’il ne faudrait pas grand-chose pour qu’il avoue, poursuit encore Franck Martins. Je lui dis : Dino, tu sais pourquoi on est là ? Puis, en anglais : This is the end. C’était un peu théâtral mais peut-être qu’il a compris que c’était la fin de son parcours, que ça a joué. Je lui ai dit : Combien ? Il a répondu : Plus de dix. »

Mais durant l’instruction, puis à l’audience ce mardi, Dino Scala continue de contester certains faits malgré d’évidents points de concordances. « Je ne me reconnais pas. Y aurait pas eu les gants, je pourrais dire, mais il y a des choses qui me font penser que c’est pas moi », justifie-t-il ainsi. Comme au jeu des 7 différences, le voilà s’arc-boutant sur un élément qui le disculperait, quand tout le reste pointe vers lui : « Soulever une femme du sol, non… Traîner au sol, ça, c’est plus plausible », explique-t-il, semblant toutefois devoir y réfléchir, et pouvoir changer d’avis d’un instant sur l’autre.

56 victimes, « pour l’instant »
« La cigarette, ça me parle » ; « J’ai un vague souvenir, donc là, je dirais que c’est bien moi », admet-il d’ailleurs pour la première fois à l’audience, tout en continuant de contester une autre agression survenue dans la même rue… « Si je résume, c’est donc pas que vous n’êtes pas sûr d’y être allé, c’est juste un détail qui ne colle pas ? » s’enquiert Me Caty Richard, avocate de parties civiles. « Oui oui, c’est ça », dit-il, assurant faire un véritable travail de mémoire, « parce que sur trente ans, croyez-moi, c’est pas évident ! » s’exclame-t-il, scotchant l’assistance.

Un mode de fonctionnement si particulier qu’il en devient difficile de savoir quel est le nombre exact de ses victimes. « J’en ai 56. Pour l’instant », lâche-t-il d’ailleurs en pleine audience. Raphaël Philippot, officier de police judiciaire qui a établi un recensement précis de son parcours et de son mode opératoire, met en garde sur ce chiffre noir. « Il a aussi avoué du voyeurisme, avoir épié chez les gens. Il y a sans doute des victimes qui s’ignorent. Et pour le reste, est-ce que tout le monde a signalé les faits ? »

À lire aussi
Violeur de la Sambre : «Je le suppliais de ne pas me tuer»
Il y a aussi ces cas écartés par les juges d’instruction ou le procureur, sans raison apparente. Franck Martins ne peut que le déplorer. « Quelques fois, je ressortais des réunions en me disant : C’est incompréhensible… » D’autant que certaines plaintes ont aussi pu passer sous les radars et ne pas être rapprochées de ce dossier. « C’est pourquoi j’ai l’intime conviction, assume ainsi Franck Martins, que les 56 qui sont sans cette salle sont victimes de Dino Scala. Mais aussi que toutes les victimes ne sont pas là. »


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Message par Kassandra88 Mer 22 Juin 2022, 00:01

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Message par Kassandra88 Mar 28 Juin 2022, 08:48

Procès du violeur de la Sambre : Dino Scala, «c’est Dr Jekyll et Mr Hyde, vraiment»

Décrivant un accusé prenant plus d’excitation à anticiper ses viols et ses agressions qu’à les commettre, l’expert psy a confirmé ce lundi à l’audience le clivage d’un Monsieur-Tout-le-Monde... violeur en série.

C’est un accusé qui, depuis l’ouverture de son procès le 10 juin dernier, assure être dans une démarche de sincérité. Mais en dépit du travail thérapeutique mené en prison depuis quatre ans et deux semaines d’audience, cette volonté affichée n’aura pas suffi à éclairer la cour d’assises du Nord sur les ressorts profonds d’un homme aujourd’hui jugé pour trente ans de viols, agressions sexuelles ou tentatives commis sur 56 femmes. Un cas « quasi historique en nombre de victimes », convient d’ailleurs le Dr Paul Bensussan au sujet de Dino Scala, 61 ans, ce « violeur de la Sambre » qui s’est joué des autorités jusqu’à son arrestation en 2018.

Entendu ce lundi, l’expert partage modestement ce constat dressé par tous, celui d’un « contraste saisissant entre l’apparente banalité du personnage et les coulisses qui glacent tout le monde d’effroi ». Et pourtant, « Dino Scala, c’est Monsieur-Tout-le-Monde, il n’est pas malade », assure le Dr Bensussan, tout en parlant de lui comme d’un « mystère psychopathologique ». Car « le salarié estimé, l’entraîneur dévoué, le père de famille investi… Tout ça c’est vrai ».

Le même homme chez qui cohabite une forme de sadisme, caractérisée par la brutalité de ses agressions, facteur-clé de l’excitation. « Il aime qu’on lui résiste, il le dit ! », souligne l’expert, rappelant la dimension de domination dans le passage à l’acte. Plus encore, ce ne sont pas tant les faits eux-mêmes que leur « anticipation », qui seraient source, chez lui, de plaisir. « C’est un violeur qui bande mou », résume crûment le psychiatre, battant en brèche l’image du « violeur hypersexuel », une sphère d’ailleurs très peu investie par l’accusé.

Un homme, poursuit-il, fonctionnant non pas tant par « pulsions » - imprévisibles et incontrôlables – que par « compulsions », elles-mêmes précédées d’une « lutte interne ». Lui qui agressait la plupart de ses victimes le matin en se rendant au travail a souvent évoqué ce dilemme, résumé ainsi auprès d’un psychologue : « Si je tournais à droite, je me garais, il ne se passait rien. Mais si j’allais tout droit… » Et s’il n’est pas étranger au sentiment de culpabilité, celle-ci est si « furtive », pour l’expert, qu’elle s’apparente à un « déni de réalité », expliquant ainsi la répétition chronique des faits.

« Peut-on imaginer qu’il ait pu vivre sans jamais y penser ? », s’interroge, comme tous, Me Caty Richard, avocate de plusieurs parties civiles. L’expert évoque des mécanismes de défense psychique « redoutablement efficaces » chez Dino Scala, comme le clivage, cette coexistence de deux personnalités étanches l’une à l’autre. « C’est Dr Jekyll et Mr Hyde, vraiment », vulgarise l’expert. « Il conjugue au présent et au futur proche. Les agressions précédentes ne sont pas niées, mais elles sont refoulées », ce qui expliquerait aussi les dénégations catégoriques et les trous de mémoire de l’accusé au sujet d’une quinzaine d’agressions. « L’oubli sincère est possible », estime le Dr Bensussan.

« Mon incarcération m’a permis de redevenir quelqu’un de normal. Entre guillemets »
Reste à comprendre l’origine du mal, ce sur quoi butent la cour d’assises et l’accusé lui-même, dont les capacités d’introspection restent limitées, estime un expert psychologue dans son rapport. « La misère sexuelle n’explique pas tout », évacue ainsi le Dr Bensussan, au sujet de cette insatisfaction perpétuelle – « c’était Waterloo, morne plaine » avec son épouse, confiera Dino Scala. De même il serait « réducteur et simpliste » d’invoquer sa seule colère contre les femmes de sa vie, ses deux épouses successives et sa mère, dont il dit tant de mal…

Le Dr Bensussan, à la longue carrière, pointe toutefois les « ravages » que peuvent produire les carences affectives dans l’enfance, « aux conséquences quasi irréversibles ». S’étant toujours vécu comme le « mal-aimé » de ses parents, Dino Scala le leur rend bien, aujourd’hui. « Quand mon père est mort, et que ma femme pleurait, je lui ai dit qu’on n’allait pas se flinguer la soirée pour ça », lâche-t-il. « Une fois dans sa boîte il ne fera plus de mal à personne », avait-il à l’époque ajouté, sans que l’on sache s’il faisait uniquement allusion aux « trempes » reçues, à l’inceste du patriarche sur sa sœur, ou à des agressions à caractère sexuel sur Dino Scala lui-même, comme il a pu l’esquisser à plusieurs reprises au cours de l’audience, sans jamais vouloir en dire plus.

Et que penser de cette mère, capable de lui écrire en prison, au sujet des victimes, qu’il a dû « leur donner du plaisir, à ces salopes » ? Une génitrice dont il assume qu’il n’ira pas plus à ses obsèques qu’à celles de son père…

Me Margaux Mathieu, son avocate, à qui il s’est manifestement confié, tente bien, en fin d’audience, de l’amener de nouveau sur ce terrain délicat de l’enfance. « Vous avez dit aux experts que vous auriez aimé dans votre vie une main tendue… Votre mère, vous a-t-elle protégé ? » « Ben non ». Actant son refus de s’étendre sur ces « flashs » de son père rentrant dans sa chambre, elle l’invite alors à raconter une autre scène que l’on devine traumatique, en voiture. Peine perdue. Mais il l’assure, pourtant : en prison, Dino Scala a « trouvé la paix ».

« Mon incarcération m’a permis de redevenir quelqu’un de normal. Entre guillemets ». « Vous avez donc la conviction que vous n’agresserez plus de femmes ? », questionne son avocate. « Oui, oui. J’ai pris conscience du traumatisme des victimes, jure-t-il. J’ai fait trop de mal ». Dino Scala encourt vingt ans de prison, le verdict est attendu vendredi.


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