Cold cases résolus
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Cold cases résolus
Kassandra88 a écrit:Allemagne : un homme que sa famille croyait mort retrouvé 18 ans après sa disparition… et remarié
Cet Allemand, qui tenait un commerce de voitures en Espagne aux côtés de son épouse, s’était volatilisé en 2004. Il s’était en fait remarié et résidait paisiblement dans le centre de la Suisse.
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Cet Allemand, qui tenait un commerce de voitures en Espagne aux côtés de son épouse...
Il est marié, et a eu plusieurs enfants avec sa nouvelle compagne ...
Mais pas de risques de poursuites pour lui Même pas pour bigamie????
L'exemple de la lâcheté
Lisetoct
Re: Cold cases résolus
France : des tombes d'enfants de harkis retrouvées dans des fouilles
Les tombes d'enfants morts dans des camps en France après la guerre d'Algérie et enterrés indignement viennent d'être retrouvées, à proximité de ces camps où étaient parqués ce qu'on appelait les harkis, à Saint-Maurice l'Ardoise et au Château de Lascours, dans le Gard (sud-est de la France).
Français musulmans majoritairement recrutés comme auxiliaires de l'armée française pendant la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962), les Harkis ont été abandonnés par la France à la fin du conflit.
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Les tombes d'enfants morts dans des camps en France après la guerre d'Algérie et enterrés indignement viennent d'être retrouvées, à proximité de ces camps où étaient parqués ce qu'on appelait les harkis, à Saint-Maurice l'Ardoise et au Château de Lascours, dans le Gard (sud-est de la France).
Français musulmans majoritairement recrutés comme auxiliaires de l'armée française pendant la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962), les Harkis ont été abandonnés par la France à la fin du conflit.
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Re: Cold cases résolus
Après "Aktenzeichen XY... non résolu": Cold Case Jutta Hoffmann résolu après 37 ans
Hesse du Sud - Qui a assassiné Jutta Hoffmann il y a 37 ans ? La police du sud de la Hesse a traité cette question à plusieurs reprises ces dernières années. L'élève alors âgeé de 15 ans a disparu sans laisser de trace le 29 juin 1986 - jour de la finale de la Coupe du monde de football au Mexique entre l'Allemagne et l'Argentine - après avoir visité une piscine extérieure à Lindenfels dans le district de Bergstrasse et a ensuite été tuée. . Son corps squeletté n'a été retrouvé que plus d'un an et demi plus tard, le 10 février 1988, dans une zone boisée à Lindenfels.
...
Affaire de meurtre Jutta Hoffmann: Un homme, 61 ans, identifié comme suspect
Tôt le jeudi 30 mars 2023, le parquet, le LKA Hessen et le quartier général de la police du sud de la Hesse ont pu signaler une enquête réussie : à la demande du parquet, un juge d'instruction du tribunal de district de Darmstadt a émis un mandat d'arrêt contre un homme de 61 ans originaire de Bensheim sur de fortes suspicions de meurtre.
...
Les soupçons contre l'accusé sont apparus après que d'anciens scellés ont été à nouveau analysés et que son ADN a été retrouvé. Au cours d'enquêtes approfondies et complexes, les soupçons ont finalement été "étayés à un point tel qu'un mandat d'arrêt contre l'accusé a pu être obtenu", selon des témoins, a déclaré le procureur Robert Hartmann, porte-parole du parquet de Darmstadt.
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Ce qui est étonnant c'est que la police a toujours cherché deux hommes, vu et décrit par une témoin, avec des portraits robots. On les a jamais trouvés. Apparemment ils n'ont rien à faire avec ce meurtre.
Hercule-Poirot
Re: Cold cases résolus
Bonsoir,
Je pense que certains ont déjà vu passer l'info mais au cas où:
(Je poste un article anglais car Closer et Yahoo très peu pour moi)
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Levi Bellfield confesses to 1999 murder of Elizabeth Chau
Serial killer gives police location in west London where he says he hid body of 19-year-old student
Je pense que certains ont déjà vu passer l'info mais au cas où:
(Je poste un article anglais car Closer et Yahoo très peu pour moi)
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Levi Bellfield confesses to 1999 murder of Elizabeth Chau
Serial killer gives police location in west London where he says he hid body of 19-year-old student
Manor
Re: Cold cases résolus
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Corinne, 37 ans, retrouvée démembrée dans la Seine en 1995 : une septuagénaire en garde à vue 28 ans après
La brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles (Yvelines) a placé ce mardi en garde à vue une femme de 77 ans qui détient peut-être les clés d’une incroyable énigme criminelle : le meurtre de Corinne Di Dio, mère de famille de 37 ans retrouvée démembrée en 1995.
Les méandres de la Seine et les falaises de craie des Andelys (Eure) gardaient jalousement leurs mystères depuis presque 28 ans. Depuis ce jour de juin 1995, où une malle de fer avait été sortie du fleuve, s’ouvrant sur un corps décapité et démembré. Celui d’une femme. Le premier chapitre d’un dossier qui a connu autant de virages que la Seine en offre à cet endroit.
D’abord parce qu’il aura fallu deux ans pour donner un nom à ce tronc humain, celui de Corinne Di Dio, et ensuite parce que l’enquête vient de connaître un rebondissement inespéré ce mardi 23 mai avec le placement en garde à vue d’une femme de 77 ans. La septuagénaire, arrêtée dans un village des Yvelines près de Rambouillet, détient peut-être les clés d’une énigme où se croisent des personnages inquiétants et une relation amoureuse complexe.
Retour en juin 1995. Corinne Di Dio, 37 ans, est commerciale chez Bouygues. Elle quitte en voiture ses bureaux de Saint-Quentin-en-Yvelines pour rentrer chez elle. Personne ne la reverra plus jamais. Neuf jours plus tard, une malle en fer qui flotte sur la Seine est ramenée sur les berges, tout près des Andelys dans l’Eure. Le corps démembré qui se trouve à l’intérieur est très dégradé. À l’époque, les moyens de la police technique et scientifique sont assez loin des standards actuels et il n’y a aucun fichier ADN existant en France. L’Eure n’est pas en région parisienne et aucun rapprochement n’est fait avec la disparition de Corinne dans les Yvelines, pourtant très proche. Il faudra deux ans pour s’apercevoir que la démembrée de la Seine est bien Corinne Di Dio.
Une relation avec un braqueur et un trafiquant de drogue
La brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles n’a pas attendu ce rapprochement pour travailler sur l’environnement de la disparue. Amis et collègues sont entendus. Surtout les enquêteurs découvrent que Corinne n’a pas une vie « sans histoire ». Au début des années 1990 elle a eu une relation avec un certain Antonio Marquez, un trentenaire ombrageux né en Belgique et d’origine espagnole. En Espagne, Antonio est connu pour être un braqueur de banques et un trafiquant de drogue. Lorsqu’il rencontre Corinne, il s’est installé en région parisienne où il travaille sur les marchés. De leur courte idylle va naître un fils en 1991. Un garçon qui va devenir un enjeu lorsque le couple se sépare.
Antonio disparaît avec l’enfant vers l’Espagne. Il est repris en 1994 et incarcéré en France. Corinne, qui a déposé plainte pour « enlèvement de mineur », récupère son fils et sa garde exclusive. Le petit garçon continue néanmoins de voir la famille d’Antonio, notamment sa belle-mère Marie-Thérèse, installée dans les Yvelines, qui le garde de temps en temps. Marie-Thérèse tente apparemment de réconcilier Corinne et Antonio. Sans succès. Corinne ne veut plus qu’Antonio approche son fils.
Au fil de leur enquête les policiers vont découvrir qu’au moment de la disparition de Corinne en 1995, la tendance n’est pas du tout à la réconciliation. Antonio – et donc Marie-Thérèse – risquent fort d’être privés de l’enfant. Cette crainte peut constituer un début de mobile, mais aucun autre élément objectif ne peut les impliquer dans la disparition et le meurtre barbare de Corinne.
De la crainte à la haine
Des années plus tard, près d’un quart de siècle pour être précis, d’autres éléments ont été collectés par les enquêteurs de la crim’. L’enfant ne serait pas le seul point de tension. Corinne était aussi soupçonnée par Marie-Thérèse d’avoir une relation intime avec un frère d’Antonio, qui n’était autre que le concubin de Marie-Thérèse. Réelle ou pas, cette histoire semble avoir fait passer Marie-Thérèse de la crainte à la haine.
C’est le cumul de ces éléments et des témoignages qui ont amené la juge d’instruction en charge du dossier et les policiers à l’interpeller ce mardi 23 mai pour l’interroger. Ils la soupçonnent d’avoir commandité le meurtre de Corinne. À 77 ans, elle n’a pas le profil d’une mamie tranquille. Elle est connue de la documentation judiciaire pour des outrages, des faux, mais surtout des vols à main armée commis dans le passé. Son casier et celui de son beau-fils Antonio laissent en tout cas apparaître un ancrage assez marqué dans la criminalité.
Antonio qui, lui, avait refait sa vie en Espagne… après avoir récupéré le fils qu’il avait eu avec Corinne, est à nouveau tombé dans les filets de la police locale en 2017. Il était recherché pour un vaste trafic de drogue, où le cannabis se négociait apparemment à la tonne. Il a été entendu sur place par les enquêteurs français au sujet du meurtre de son « ex », mais sans jamais être mis en cause. L’arrestation et les soupçons qui pèsent aujourd’hui sur sa belle-mère pourraient bien le replonger une nouvelle fois dans les eaux troubles de la Seine.
Corinne, 37 ans, retrouvée démembrée dans la Seine en 1995 : une septuagénaire en garde à vue 28 ans après
La brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles (Yvelines) a placé ce mardi en garde à vue une femme de 77 ans qui détient peut-être les clés d’une incroyable énigme criminelle : le meurtre de Corinne Di Dio, mère de famille de 37 ans retrouvée démembrée en 1995.
Les méandres de la Seine et les falaises de craie des Andelys (Eure) gardaient jalousement leurs mystères depuis presque 28 ans. Depuis ce jour de juin 1995, où une malle de fer avait été sortie du fleuve, s’ouvrant sur un corps décapité et démembré. Celui d’une femme. Le premier chapitre d’un dossier qui a connu autant de virages que la Seine en offre à cet endroit.
D’abord parce qu’il aura fallu deux ans pour donner un nom à ce tronc humain, celui de Corinne Di Dio, et ensuite parce que l’enquête vient de connaître un rebondissement inespéré ce mardi 23 mai avec le placement en garde à vue d’une femme de 77 ans. La septuagénaire, arrêtée dans un village des Yvelines près de Rambouillet, détient peut-être les clés d’une énigme où se croisent des personnages inquiétants et une relation amoureuse complexe.
Retour en juin 1995. Corinne Di Dio, 37 ans, est commerciale chez Bouygues. Elle quitte en voiture ses bureaux de Saint-Quentin-en-Yvelines pour rentrer chez elle. Personne ne la reverra plus jamais. Neuf jours plus tard, une malle en fer qui flotte sur la Seine est ramenée sur les berges, tout près des Andelys dans l’Eure. Le corps démembré qui se trouve à l’intérieur est très dégradé. À l’époque, les moyens de la police technique et scientifique sont assez loin des standards actuels et il n’y a aucun fichier ADN existant en France. L’Eure n’est pas en région parisienne et aucun rapprochement n’est fait avec la disparition de Corinne dans les Yvelines, pourtant très proche. Il faudra deux ans pour s’apercevoir que la démembrée de la Seine est bien Corinne Di Dio.
Une relation avec un braqueur et un trafiquant de drogue
La brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles n’a pas attendu ce rapprochement pour travailler sur l’environnement de la disparue. Amis et collègues sont entendus. Surtout les enquêteurs découvrent que Corinne n’a pas une vie « sans histoire ». Au début des années 1990 elle a eu une relation avec un certain Antonio Marquez, un trentenaire ombrageux né en Belgique et d’origine espagnole. En Espagne, Antonio est connu pour être un braqueur de banques et un trafiquant de drogue. Lorsqu’il rencontre Corinne, il s’est installé en région parisienne où il travaille sur les marchés. De leur courte idylle va naître un fils en 1991. Un garçon qui va devenir un enjeu lorsque le couple se sépare.
Antonio disparaît avec l’enfant vers l’Espagne. Il est repris en 1994 et incarcéré en France. Corinne, qui a déposé plainte pour « enlèvement de mineur », récupère son fils et sa garde exclusive. Le petit garçon continue néanmoins de voir la famille d’Antonio, notamment sa belle-mère Marie-Thérèse, installée dans les Yvelines, qui le garde de temps en temps. Marie-Thérèse tente apparemment de réconcilier Corinne et Antonio. Sans succès. Corinne ne veut plus qu’Antonio approche son fils.
Au fil de leur enquête les policiers vont découvrir qu’au moment de la disparition de Corinne en 1995, la tendance n’est pas du tout à la réconciliation. Antonio – et donc Marie-Thérèse – risquent fort d’être privés de l’enfant. Cette crainte peut constituer un début de mobile, mais aucun autre élément objectif ne peut les impliquer dans la disparition et le meurtre barbare de Corinne.
De la crainte à la haine
Des années plus tard, près d’un quart de siècle pour être précis, d’autres éléments ont été collectés par les enquêteurs de la crim’. L’enfant ne serait pas le seul point de tension. Corinne était aussi soupçonnée par Marie-Thérèse d’avoir une relation intime avec un frère d’Antonio, qui n’était autre que le concubin de Marie-Thérèse. Réelle ou pas, cette histoire semble avoir fait passer Marie-Thérèse de la crainte à la haine.
C’est le cumul de ces éléments et des témoignages qui ont amené la juge d’instruction en charge du dossier et les policiers à l’interpeller ce mardi 23 mai pour l’interroger. Ils la soupçonnent d’avoir commandité le meurtre de Corinne. À 77 ans, elle n’a pas le profil d’une mamie tranquille. Elle est connue de la documentation judiciaire pour des outrages, des faux, mais surtout des vols à main armée commis dans le passé. Son casier et celui de son beau-fils Antonio laissent en tout cas apparaître un ancrage assez marqué dans la criminalité.
Antonio qui, lui, avait refait sa vie en Espagne… après avoir récupéré le fils qu’il avait eu avec Corinne, est à nouveau tombé dans les filets de la police locale en 2017. Il était recherché pour un vaste trafic de drogue, où le cannabis se négociait apparemment à la tonne. Il a été entendu sur place par les enquêteurs français au sujet du meurtre de son « ex », mais sans jamais être mis en cause. L’arrestation et les soupçons qui pèsent aujourd’hui sur sa belle-mère pourraient bien le replonger une nouvelle fois dans les eaux troubles de la Seine.
Manor
Un nouveau Scala?
Aurait-on identifié l'auteur de la tentative d'enlèvement d'une jeune femme de 21 ans commis en 2010 à Pau, dans les Pyrénées-Orientales?
Les enquêteurs se demandent si le suspect, qui a avoué les deux tentatives d'enlèvement, n'a pas commis d'autres faits.
Car, selon le procureur, le trentenaire, né à Évreux et ayant grandi dans les Landes, a été particulièrement itinérant en France durant sa vie: Mont-de-Marsan, Bordeaux, Pau, Besançon, Dijon puis la Corse en 2018 avant un retour à Mont-de-Marsan en 2022.
"On sait par exemple qu'à l'été 2022 il s'est déplacé seul dans un camping-car, à travers la France", a précisé le procureur.
Le parquet appelle d'éventuelles victimes de faits identiques, qui n'auraient rien signalé par le passé, à se rapprocher des services de police en composant le 17.
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Les enquêteurs se demandent si le suspect, qui a avoué les deux tentatives d'enlèvement, n'a pas commis d'autres faits.
Car, selon le procureur, le trentenaire, né à Évreux et ayant grandi dans les Landes, a été particulièrement itinérant en France durant sa vie: Mont-de-Marsan, Bordeaux, Pau, Besançon, Dijon puis la Corse en 2018 avant un retour à Mont-de-Marsan en 2022.
"On sait par exemple qu'à l'été 2022 il s'est déplacé seul dans un camping-car, à travers la France", a précisé le procureur.
Le parquet appelle d'éventuelles victimes de faits identiques, qui n'auraient rien signalé par le passé, à se rapprocher des services de police en composant le 17.
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Re: Cold cases résolus
Il a un profil inquiétant....! En plus il a la bougeotte.
J'espère il y aura des vérifications pour savoir où il était au moment de la disparition de Julie Michel, ce n'est pas si loin géographiquement de sa "zone de chasse" et l'âge colle.
Idem pour Léa Petitgas, ça reste dans l'ouest.
J'espère il y aura des vérifications pour savoir où il était au moment de la disparition de Julie Michel, ce n'est pas si loin géographiquement de sa "zone de chasse" et l'âge colle.
Idem pour Léa Petitgas, ça reste dans l'ouest.
Tristanduvar
Katell Berrehouc
Val-d’Oise : 28 ans après la mort de Katell Berrehouc, son meurtrier présumé renvoyé aux assises.
C’est la dernière ligne droite d’une affaire résolue vingt ans plus tard. La cour d’appel a confirmé la mise en accusation de Cyril E., dont l’ADN avait été retrouvé sur la victime en 1995 à Auvers-sur-Oise.
Le meurtre de Katell Berrehouc sera bien jugé aux assises, avec sur le banc des accusés Cyril E., l’homme qui avait été identifié en 2018, soit vingt-trois ans après les faits. La cour d’appel de Versailles a validé la mise en accusation de ce courtier en assurance d’une cinquantaine d’années retrouvé via son ADN après la réouverture de l’enquête.
L’homme avait en effet fait appel de l’ordonnance du juge d’instruction rendue le 11 octobre 2022, clamant son innocence. La cour d’appel a finalement estimé que les charges étaient suffisantes. « C’est vrai qu’il y a l’ADN, reconnaît l’avocat du mis en cause, Me Sylvain Cormier. Mais par ailleurs, il n’y a aucune trace de l’ADN de mon client ailleurs dans la maison. Pas de trace de lutte. Pour moi le dossier en l’état n’était pas prêt à être jugé, il fallait reprendre l’instruction. »
L’enquête initiale avait duré dix ans, après la découverte du corps sans vie de Katell Berrehouc le 11 mai 1995 dans le pavillon familial. C’est son petit frère qui avait donné l’alerte après avoir trouvé sa sœur étendue sur le lit de ses parents, à demi-nue et un legging noué autour du cou.
Malgré tous les efforts des gendarmes, les recueils de témoignage et même le prélèvement d’ADN d’une partie de la population masculine de la commune, le mystère n’avait fait que s’épaissir. Dans l’impasse, l’enquête avait été close en 2015. Jusqu’à ce qu’en 2017, le parquet de Pontoise lance son projet « cold case » et rouvre le dossier d’Auvers-sur-Oise.
Cyril E. conteste toujours les faits
Un an plus tard, l’enquête rebondit : le profil génétique relevé sous les ongles de l’étudiante à l’époque des faits correspond à celui d’un père de famille condamné en 1993 dans une affaire de vol et d’agression sexuelle (dont il contestait la nature sexuelle). En 2001, il a également été mis en cause pour des violences conjugales. D’abord placé en détention provisoire, cet homme a été relâché un an et demi plus tard dans l’attente du procès. Celui-ci va enfin pouvoir avoir lieu. Cyril E. sera jugé par la cour d’assises du Val-d’Oise pour « meurtre précédé de viol ».
Les parents de Katell, qui ne vivent plus à Auvers-sur-Oise, n’attendent plus qu’une date d’audiencement, qu’ils souhaitent la plus proche possible. Toujours sous le choc du terrible drame, ils espéraient « que la mise en accusation soit validée par la cour d’appel », afin de voir enfin la justice faire son travail.
Cyril E., qui était vendeur à domicile de lithographie en 1995, conteste toujours les faits. « Il n’a aucun souvenir d’une présence dans cette maison, assure son avocat. À cause de l’ADN, on lui a demandé de trouver une explication, le piège s’est refermé sur lui. C’est un raisonnement inversé qui est très dangereux. J’aurais aimé qu’on aille au bout du dossier, que l’on compare certains éléments avec d’autres dossiers. » Un avis que ne partagent pas du tout les parents de Katell, estimant que les enquêteurs ont largement pu faire leur travail.
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Re: Cold cases résolus
Pau est dans le 64 et non le 66Kassandra88 a écrit:Aurait-on identifié l'auteur de la tentative d'enlèvement d'une jeune femme de 21 ans commis en 2010 à Pau, dans les Pyrénées-Orientales?
Les enquêteurs se demandent si le suspect, qui a avoué les deux tentatives d'enlèvement, n'a pas commis d'autres faits.
Car, selon le procureur, le trentenaire, né à Évreux et ayant grandi dans les Landes, a été particulièrement itinérant en France durant sa vie: Mont-de-Marsan, Bordeaux, Pau, Besançon, Dijon puis la Corse en 2018 avant un retour à Mont-de-Marsan en 2022.
"On sait par exemple qu'à l'été 2022 il s'est déplacé seul dans un camping-car, à travers la France", a précisé le procureur.
Le parquet appelle d'éventuelles victimes de faits identiques, qui n'auraient rien signalé par le passé, à se rapprocher des services de police en composant le 17.
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audoigt
Re: Cold cases résolus
Viols en série en Seine-Saint-Denis : un adolescent de 16 ans confondu par l’ADN de sa mère
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Entre le 18 septembre 2022 et le 26 juin 2023, neuf femmes, âgées de 20 à 41 ont été agressées selon le même schéma. D’après BFM, les victimes ont été attaquées sur les communes d’Aubervilliers, La Courneuve, Dugny, Drancy, Le Pré-Saint-Gervais, Romainville et Rosny-sous-Bois. Repérées dans la rue, elles étaient suivies par un individu au visage caché. Les victimes étaient ensuite attaquées par-derrière sur la voie publique ou dans un hall d’immeuble, jetées au sol, étranglées puis agressées sexuellement, voire violées par leur agresseur. Le 4 mai dernier, une jeune femme a notamment été violée sous la menace d’un couteau.
En comparant les ADN retrouvées sur les victimes, les enquêteurs de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis s’aperçoivent que l’auteur pourrait être une seule et même personne. Puis en appliquant la technique de la parentèle, c’est-à-dire qu’ils ont recherché des proches de l’agresseur fichés, les policiers sont tombés sur une femme, connue pour des violences conjugales, et mère d’un garçon, qui avait livré son ADN lors d’une arrestation.
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Entre le 18 septembre 2022 et le 26 juin 2023, neuf femmes, âgées de 20 à 41 ont été agressées selon le même schéma. D’après BFM, les victimes ont été attaquées sur les communes d’Aubervilliers, La Courneuve, Dugny, Drancy, Le Pré-Saint-Gervais, Romainville et Rosny-sous-Bois. Repérées dans la rue, elles étaient suivies par un individu au visage caché. Les victimes étaient ensuite attaquées par-derrière sur la voie publique ou dans un hall d’immeuble, jetées au sol, étranglées puis agressées sexuellement, voire violées par leur agresseur. Le 4 mai dernier, une jeune femme a notamment été violée sous la menace d’un couteau.
En comparant les ADN retrouvées sur les victimes, les enquêteurs de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis s’aperçoivent que l’auteur pourrait être une seule et même personne. Puis en appliquant la technique de la parentèle, c’est-à-dire qu’ils ont recherché des proches de l’agresseur fichés, les policiers sont tombés sur une femme, connue pour des violences conjugales, et mère d’un garçon, qui avait livré son ADN lors d’une arrestation.
« À aucun moment, vous n’avez envisagé que cette viande dans le frigo... soit votre mère ? »
Tristanduvar
Re: Cold cases résolus
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Un pasteur américain avoue le meurtre d’une fillette de 8 ans, près de 50 ans après les faits
Un ancien pasteur David Zandstra a été arrêté après avoir reconnu l’enlèvement et le meurtre d’une fillette de 8 ans qui participait à un camp biblique organisé par l’église de cet homme en Pennsylvanie, il y a près de 50 ans.
Le meurtre de Gretchen Harrington hantait les membres des forces de l’ordre de Pennsylvanie depuis un terrible 15 août 1975, jour de sa disparition. « Cet acte odieux a bouleversé à jamais une famille et une communauté. Je peux enfin annoncer aujourd’hui que son meurtrier, David Zandstra, a reconnu son crime. La justice a été longue à venir, mais nous sommes fiers et reconnaissants de pouvoir enfin donner une réponse à cette communauté », a déclaré le procureur Jack Stollsteimer à la presse ce lundi. Mais quelle est donc cette histoire qui près de 50 ans après les faits fait la Une en Amérique ?
Vers 9h30 ce matin d’août, Gretchen Harrington a quitté guillerette son domicile du 27 Lawrence Road à Marple, en Pennsylvanie, pour se rendre à pied à son camp biblique d’été. Elle ne savait pas alors qu’elle ne reviendrait jamais de ces « vacances » si attendues.
Ce camp pastoral utilisait alors les locaux de deux églises du secteur. La première, la Trinity Church Chapel Christian Reform Church (dite « Trinity » par les enquêteurs) au 140 Lawrence Road, toujours à Marple, et les locaux de l’église Reformed Presbyterian Church (dite « Reformed » par les enquêteurs) au 144 de la même artère.
Les enfants qui participaient au camp commençaient toujours leur journée par des exercices dirigés par le pasteur David Zandstra, à « Trinity », puis étaient transportés dans les locaux de « Reformed » vers 10 heures. Le pasteur était l’une des personnes chargées de transporter les enfants d’une église à l’autre à l’issue des premières activités. Il effectuait cette tâche soit dans un bus Volkswagen blanc/bleu, soit dans son break « Rambler » vert.
Une première fois interrogé en 1975
Le père de la petite Gretchen, qui n’était autre que le pasteur de la seconde église, avait entre-temps rejoint son ministère et s’est rapidement inquiété de savoir où se trouvait sa fille lorsqu’elle ne s’est pas présentée à l’école « Reformed ». Quelques heures auparavant, il la couvait encore du regard alors qu’elle avait commencé sa marche dans Lawrence road en direction de la « Trinity church ». Face à cette disparition subite, l’inquiétude s’est rapidement répandue dans le camp pastoral et, à 11h23, c’est David Zandstra, lui-même qui contacte la police de Marple pour signaler la disparition de Gretchen. Malgré les fouilles et les recherches, nulle trace de la petite blonde au sourire rayonnant. Ses parents ravagés ne comprennent pas ce qu’il a pu lui arriver.
Lors de l’enquête initiale, un témoin interrogé a cependant déclaré avoir vu l’écolière parler au conducteur d’un « break vert ou d’une Cadillac bicolore ». David Zandstra est alors interrogé par la police locale. Interrogé, Zandstra nie farouchement avoir vu la victime le jour de son enlèvement auprès des enquêteurs et ne sera pas inquiété. Le 14 octobre 1975, des restes de squelette ont été retrouvés dans le Ridley Creek State Park, tout proche. Les restes sont identifiés comme étant ceux de la petite Gretchen Harrington.
Un témoin clé va alimenter les soupçons à l’égard du pasteur
La police d’État a relancé l’enquête en 2017. Les enquêteurs affirment qu’au cours des dernières années, un autre suspect possible a été éliminé et qu’un informateur confidentiel s’est manifesté en disant qu’il avait vu Gretchen Harrington monter dans une voiture le long de Lawrence Road. Mais c’est en début d’année, le 2 janvier dernier, que les enquêteurs vont faire un énorme progrès dans l’enquête. Un témoin clé va alimenter les soupçons à l’égard du pasteur. Ce témoin est en fait la meilleure amie de la fille du pasteur Zandstra et participait souvent à des soirées pyjama dans leur famille. La témoin s’est souvenue qu’au cours d’une de ces soirées pyjama, alors qu’elle avait dix ans, elle avait été réveillée par le pasteur qui lui « avait tripoté l’aine ».
« Il a agi comme s’il était un ami de la famille, non seulement lors de l’enterrement et des funérailles, mais aussi pendant des années »
Le procureur américain en charge de l'affaire
Lorsque la jeune fille a raconté ce qu’il s’était passé à la fille de celui aujourd’hui accusé, cette dernière a répondu que l’accusé faisait cela parfois… Le témoin s’est également souvenu qu’un enfant de sa classe avait failli être kidnappé à deux reprises dans ces mêmes années. Dans son journal intime, le témoin n°1 avait noté qu’elle pensait à l’époque que le coupable probable était… David Zandstra.
Il a donc été arrêté ce lundi à Marietta, en Géorgie, où il vivait aujourd’hui. 48 ans plus tard, il a avoué son crime aux policiers lors de son interrogatoire. Il l’aurait abordé à bord de son « station wagon » habituel, à peine éloignée de la maison familiale. Le pasteur aurait alors demandé à la petite fille de se déshabiller. Elle a vivement refusé et les documents judiciaires obtenus par la presse américaine indiquent qu’il l’a alors battue à mort. Il jettera son corps dans une zone peu visitée du Ridley Creek State Park, un peu plus tard. « Il a tué cette pauvre petite fille de 8 ans qu’il connaissait et qui lui faisait confiance, puis il a agi comme s’il était un ami de la famille, non seulement lors de l’enterrement et des funérailles, mais aussi pendant des années », a déclaré le procureur, Jack Stollsteimer.
La famille Harrington, brisée à jamais, n’a pas souhaité commenter le sort réservé au meurtrier de leur fille mais plutôt évoquer son souvenir. « Aujourd’hui encore, lorsque les gens évoquent des souvenirs d’elle, la première chose dont ils parlent, c’est à quel point elle était et est encore extraordinaire à seulement 8 ans ». Un cri du cœur pour l’éternité.
Un pasteur américain avoue le meurtre d’une fillette de 8 ans, près de 50 ans après les faits
Un ancien pasteur David Zandstra a été arrêté après avoir reconnu l’enlèvement et le meurtre d’une fillette de 8 ans qui participait à un camp biblique organisé par l’église de cet homme en Pennsylvanie, il y a près de 50 ans.
Le meurtre de Gretchen Harrington hantait les membres des forces de l’ordre de Pennsylvanie depuis un terrible 15 août 1975, jour de sa disparition. « Cet acte odieux a bouleversé à jamais une famille et une communauté. Je peux enfin annoncer aujourd’hui que son meurtrier, David Zandstra, a reconnu son crime. La justice a été longue à venir, mais nous sommes fiers et reconnaissants de pouvoir enfin donner une réponse à cette communauté », a déclaré le procureur Jack Stollsteimer à la presse ce lundi. Mais quelle est donc cette histoire qui près de 50 ans après les faits fait la Une en Amérique ?
Vers 9h30 ce matin d’août, Gretchen Harrington a quitté guillerette son domicile du 27 Lawrence Road à Marple, en Pennsylvanie, pour se rendre à pied à son camp biblique d’été. Elle ne savait pas alors qu’elle ne reviendrait jamais de ces « vacances » si attendues.
Ce camp pastoral utilisait alors les locaux de deux églises du secteur. La première, la Trinity Church Chapel Christian Reform Church (dite « Trinity » par les enquêteurs) au 140 Lawrence Road, toujours à Marple, et les locaux de l’église Reformed Presbyterian Church (dite « Reformed » par les enquêteurs) au 144 de la même artère.
Les enfants qui participaient au camp commençaient toujours leur journée par des exercices dirigés par le pasteur David Zandstra, à « Trinity », puis étaient transportés dans les locaux de « Reformed » vers 10 heures. Le pasteur était l’une des personnes chargées de transporter les enfants d’une église à l’autre à l’issue des premières activités. Il effectuait cette tâche soit dans un bus Volkswagen blanc/bleu, soit dans son break « Rambler » vert.
Une première fois interrogé en 1975
Le père de la petite Gretchen, qui n’était autre que le pasteur de la seconde église, avait entre-temps rejoint son ministère et s’est rapidement inquiété de savoir où se trouvait sa fille lorsqu’elle ne s’est pas présentée à l’école « Reformed ». Quelques heures auparavant, il la couvait encore du regard alors qu’elle avait commencé sa marche dans Lawrence road en direction de la « Trinity church ». Face à cette disparition subite, l’inquiétude s’est rapidement répandue dans le camp pastoral et, à 11h23, c’est David Zandstra, lui-même qui contacte la police de Marple pour signaler la disparition de Gretchen. Malgré les fouilles et les recherches, nulle trace de la petite blonde au sourire rayonnant. Ses parents ravagés ne comprennent pas ce qu’il a pu lui arriver.
Lors de l’enquête initiale, un témoin interrogé a cependant déclaré avoir vu l’écolière parler au conducteur d’un « break vert ou d’une Cadillac bicolore ». David Zandstra est alors interrogé par la police locale. Interrogé, Zandstra nie farouchement avoir vu la victime le jour de son enlèvement auprès des enquêteurs et ne sera pas inquiété. Le 14 octobre 1975, des restes de squelette ont été retrouvés dans le Ridley Creek State Park, tout proche. Les restes sont identifiés comme étant ceux de la petite Gretchen Harrington.
Un témoin clé va alimenter les soupçons à l’égard du pasteur
La police d’État a relancé l’enquête en 2017. Les enquêteurs affirment qu’au cours des dernières années, un autre suspect possible a été éliminé et qu’un informateur confidentiel s’est manifesté en disant qu’il avait vu Gretchen Harrington monter dans une voiture le long de Lawrence Road. Mais c’est en début d’année, le 2 janvier dernier, que les enquêteurs vont faire un énorme progrès dans l’enquête. Un témoin clé va alimenter les soupçons à l’égard du pasteur. Ce témoin est en fait la meilleure amie de la fille du pasteur Zandstra et participait souvent à des soirées pyjama dans leur famille. La témoin s’est souvenue qu’au cours d’une de ces soirées pyjama, alors qu’elle avait dix ans, elle avait été réveillée par le pasteur qui lui « avait tripoté l’aine ».
« Il a agi comme s’il était un ami de la famille, non seulement lors de l’enterrement et des funérailles, mais aussi pendant des années »
Le procureur américain en charge de l'affaire
Lorsque la jeune fille a raconté ce qu’il s’était passé à la fille de celui aujourd’hui accusé, cette dernière a répondu que l’accusé faisait cela parfois… Le témoin s’est également souvenu qu’un enfant de sa classe avait failli être kidnappé à deux reprises dans ces mêmes années. Dans son journal intime, le témoin n°1 avait noté qu’elle pensait à l’époque que le coupable probable était… David Zandstra.
Il a donc été arrêté ce lundi à Marietta, en Géorgie, où il vivait aujourd’hui. 48 ans plus tard, il a avoué son crime aux policiers lors de son interrogatoire. Il l’aurait abordé à bord de son « station wagon » habituel, à peine éloignée de la maison familiale. Le pasteur aurait alors demandé à la petite fille de se déshabiller. Elle a vivement refusé et les documents judiciaires obtenus par la presse américaine indiquent qu’il l’a alors battue à mort. Il jettera son corps dans une zone peu visitée du Ridley Creek State Park, un peu plus tard. « Il a tué cette pauvre petite fille de 8 ans qu’il connaissait et qui lui faisait confiance, puis il a agi comme s’il était un ami de la famille, non seulement lors de l’enterrement et des funérailles, mais aussi pendant des années », a déclaré le procureur, Jack Stollsteimer.
La famille Harrington, brisée à jamais, n’a pas souhaité commenter le sort réservé au meurtrier de leur fille mais plutôt évoquer son souvenir. « Aujourd’hui encore, lorsque les gens évoquent des souvenirs d’elle, la première chose dont ils parlent, c’est à quel point elle était et est encore extraordinaire à seulement 8 ans ». Un cri du cœur pour l’éternité.
Carte des affaires non élucidées francophones
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Manor
Re: Cold cases résolus
Le corps d’un Allemand disparu en 1986 retrouvé... avec la fonte d’un glacier dans les Alpes suisses.
La dépouille d’un alpiniste allemand (38 ans), disparu lors d’une randonnée en 1986, a été retrouvée il y a quinze jours dans la ville suisse de Zermatt. En raison du réchauffement climatique, de plus en plus de restes humains d’alpinistes disparus sont retrouvés.
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La dépouille d’un alpiniste allemand (38 ans), disparu lors d’une randonnée en 1986, a été retrouvée il y a quinze jours dans la ville suisse de Zermatt. En raison du réchauffement climatique, de plus en plus de restes humains d’alpinistes disparus sont retrouvés.
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Re: Cold cases résolus
-Kassandra88 a écrit:Que devient Elisabeth, victime de son père incestueux Josef Fritzl? “Elle est mariée à son agent de sécurité, 23 ans plus jeune”
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Et au Brésil, on vient de découvrir un nouveau Fritzl:
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Un de plus, direction la Russie avec une séquestration de 14 ans.
Un excellent article avec moult détails du DailyMail :
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Tristanduvar
Re: Cold cases résolus
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La détention provisoire de Joël Bourgeon, meurtrier présumé de Martine Escadeillas est prolongé de six mois. Condamné en première instance, en juillet 2022, à 20 ans de réclusion pour le meurtre de la jeune femme disparue en 1986, il a fait appel. Mais faute de moyen, son second procès en appel ne s'est toujours pas tenu. Une attente trop longue pour son avocat.
Joël Bourgeon espérait être rapidement jugé une seconde fois. Mais il va devoir encore attendre. La justice vient de décider son maintien en détention provisoire pour six mois de plus. Son avocat souhaitait sa remise en liberté car le procès en appel ne s'était pas tenu dans les temps.
Un an pour la tenue du procès
Car selon la loi, les procès en appel doivent se tenir dans un délai d'un an après le procès. Placé en détention provisoire en 2019, Joël Bourgeon avait été jugé en 2022 à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Martine Escadeillas. Il décidera de faire appel dans la foulée.
Cependant, la justice n'est pas parvenue à organiser le procès en appel dans les délais impartis. C'est pourquoi son avocat Maître Mouton avait réclamé sa remise en liberté au terme du délai d'un an, ce 06 juillet 2023. "La détention provisoire a été prolongée de six mois sur requête du procureur de la République", explique l'avocat.
Circonstances exceptionnelles
Le Tribunal Judiciaire de Toulouse a invoqué des circonstances exceptionnelles comme motif de prolongation de détention, "sont mis en avant par le tribunal, le Covid, les grèves des avocats et greffiers", soulève Maître Mouton.
L'avocat souhaite d'ailleurs se pourvoir en cassation pour contester cette décision, "la justice trouve des moyens pour juger en comparution immédiate des casseurs après les émeutes, donc quand on veut, on peut", poursuit-il.
Maître Mouton rappelle également que son client, Joël Bourgeon est en "détention provisoire depuis 5 ans".
Cette affaire illustre bien les problèmes de moyens humains de la justice à Toulouse. Un manque de moyens dénoncés aussi bien par les avocats, les magistrats que les greffiers.
La détention provisoire de Joël Bourgeon, meurtrier présumé de Martine Escadeillas est prolongé de six mois. Condamné en première instance, en juillet 2022, à 20 ans de réclusion pour le meurtre de la jeune femme disparue en 1986, il a fait appel. Mais faute de moyen, son second procès en appel ne s'est toujours pas tenu. Une attente trop longue pour son avocat.
Joël Bourgeon espérait être rapidement jugé une seconde fois. Mais il va devoir encore attendre. La justice vient de décider son maintien en détention provisoire pour six mois de plus. Son avocat souhaitait sa remise en liberté car le procès en appel ne s'était pas tenu dans les temps.
Un an pour la tenue du procès
Car selon la loi, les procès en appel doivent se tenir dans un délai d'un an après le procès. Placé en détention provisoire en 2019, Joël Bourgeon avait été jugé en 2022 à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Martine Escadeillas. Il décidera de faire appel dans la foulée.
Cependant, la justice n'est pas parvenue à organiser le procès en appel dans les délais impartis. C'est pourquoi son avocat Maître Mouton avait réclamé sa remise en liberté au terme du délai d'un an, ce 06 juillet 2023. "La détention provisoire a été prolongée de six mois sur requête du procureur de la République", explique l'avocat.
Circonstances exceptionnelles
Le Tribunal Judiciaire de Toulouse a invoqué des circonstances exceptionnelles comme motif de prolongation de détention, "sont mis en avant par le tribunal, le Covid, les grèves des avocats et greffiers", soulève Maître Mouton.
L'avocat souhaite d'ailleurs se pourvoir en cassation pour contester cette décision, "la justice trouve des moyens pour juger en comparution immédiate des casseurs après les émeutes, donc quand on veut, on peut", poursuit-il.
Maître Mouton rappelle également que son client, Joël Bourgeon est en "détention provisoire depuis 5 ans".
Cette affaire illustre bien les problèmes de moyens humains de la justice à Toulouse. Un manque de moyens dénoncés aussi bien par les avocats, les magistrats que les greffiers.
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Manor
Re: Cold cases résolus
Kassandra88 a écrit:Le corps d’un Allemand disparu en 1986 retrouvé... avec la fonte d’un glacier dans les Alpes suisses.
La dépouille d’un alpiniste allemand (38 ans), disparu lors d’une randonnée en 1986, a été retrouvée il y a quinze jours dans la ville suisse de Zermatt. En raison du réchauffement climatique, de plus en plus de restes humains d’alpinistes disparus sont retrouvés.
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Un autre, un Autrichien de 37 ans cette fois. Il avait disparu il y a plus de 20 ans. C'est la fonte du glacier Schlatenkess qui a permis de le trouver à 2900 mètres d’altitude, a annoncé la police dans un communiqué.
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Re: Cold cases résolus
Manor a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La détention provisoire de Joël Bourgeon, meurtrier présumé de Martine Escadeillas est prolongé de six mois. Condamné en première instance, en juillet 2022, à 20 ans de réclusion pour le meurtre de la jeune femme disparue en 1986, il a fait appel. Mais faute de moyen, son second procès en appel ne s'est toujours pas tenu. Une attente trop longue pour son avocat.
Joël Bourgeon espérait être rapidement jugé une seconde fois. Mais il va devoir encore attendre. La justice vient de décider son maintien en détention provisoire pour six mois de plus. Son avocat souhaitait sa remise en liberté car le procès en appel ne s'était pas tenu dans les temps.
Un an pour la tenue du procès
Car selon la loi, les procès en appel doivent se tenir dans un délai d'un an après le procès. Placé en détention provisoire en 2019, Joël Bourgeon avait été jugé en 2022 à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Martine Escadeillas. Il décidera de faire appel dans la foulée.
Cependant, la justice n'est pas parvenue à organiser le procès en appel dans les délais impartis. C'est pourquoi son avocat Maître Mouton avait réclamé sa remise en liberté au terme du délai d'un an, ce 06 juillet 2023. "La détention provisoire a été prolongée de six mois sur requête du procureur de la République", explique l'avocat.
Circonstances exceptionnelles
Le Tribunal Judiciaire de Toulouse a invoqué des circonstances exceptionnelles comme motif de prolongation de détention, "sont mis en avant par le tribunal, le Covid, les grèves des avocats et greffiers", soulève Maître Mouton.
L'avocat souhaite d'ailleurs se pourvoir en cassation pour contester cette décision, "la justice trouve des moyens pour juger en comparution immédiate des casseurs après les émeutes, donc quand on veut, on peut", poursuit-il.
Maître Mouton rappelle également que son client, Joël Bourgeon est en "détention provisoire depuis 5 ans".
Cette affaire illustre bien les problèmes de moyens humains de la justice à Toulouse. Un manque de moyens dénoncés aussi bien par les avocats, les magistrats que les greffiers.
C'est pas moi qui vais pleurer sur son sort...J'espère que ce monsieur pourrira en prison - L'avocat qui essaie de nous apitoyer , un grand classique.
MIKE
Re: Cold cases résolus
194073ŦMIKE a écrit:Manor a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La détention provisoire de Joël Bourgeon, meurtrier présumé de Martine Escadeillas est prolongé de six mois. Condamné en première instance, en juillet 2022, à 20 ans de réclusion pour le meurtre de la jeune femme disparue en 1986, il a fait appel. Mais faute de moyen, son second procès en appel ne s'est toujours pas tenu. Une attente trop longue pour son avocat.
Joël Bourgeon espérait être rapidement jugé une seconde fois. Mais il va devoir encore attendre. La justice vient de décider son maintien en détention provisoire pour six mois de plus. Son avocat souhaitait sa remise en liberté car le procès en appel ne s'était pas tenu dans les temps.
Un an pour la tenue du procès
Car selon la loi, les procès en appel doivent se tenir dans un délai d'un an après le procès. Placé en détention provisoire en 2019, Joël Bourgeon avait été jugé en 2022 à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Martine Escadeillas. Il décidera de faire appel dans la foulée.
Cependant, la justice n'est pas parvenue à organiser le procès en appel dans les délais impartis. C'est pourquoi son avocat Maître Mouton avait réclamé sa remise en liberté au terme du délai d'un an, ce 06 juillet 2023. "La détention provisoire a été prolongée de six mois sur requête du procureur de la République", explique l'avocat.
Circonstances exceptionnelles
Le Tribunal Judiciaire de Toulouse a invoqué des circonstances exceptionnelles comme motif de prolongation de détention, "sont mis en avant par le tribunal, le Covid, les grèves des avocats et greffiers", soulève Maître Mouton.
L'avocat souhaite d'ailleurs se pourvoir en cassation pour contester cette décision, "la justice trouve des moyens pour juger en comparution immédiate des casseurs après les émeutes, donc quand on veut, on peut", poursuit-il.
Maître Mouton rappelle également que son client, Joël Bourgeon est en "détention provisoire depuis 5 ans".
Cette affaire illustre bien les problèmes de moyens humains de la justice à Toulouse. Un manque de moyens dénoncés aussi bien par les avocats, les magistrats que les greffiers.
C'est pas moi qui vais pleurer sur son sort...J'espère que ce monsieur pourrira en prison - L'avocat qui essaie de nous apitoyer , un grand classique.
Pas moi, non plus. Quelle honte ! C'est un assassin. Peine de mort.
Lisetoct
Re: Cold cases résolus
Lisetoct a écrit
Pas moi, non plus. Quelle honte ! C'est un assassin. Peine de mort.
Ah bon? Elle n’a pas encore été abolie en France?
Pas moi, non plus. Quelle honte ! C'est un assassin. Peine de mort.
Ah bon? Elle n’a pas encore été abolie en France?
Sourisverte
Re: Cold cases résolus
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Chantal de Chillou de Saint-Albert, mère de famille célibataire âgée de 55 ans, était domiciliée chez sa mère à Allauch (Bouches-du-Rhône). Elle vivait de petits boulots.
Le 1er août 2001, la quinquagénaire avait pris le train depuis Marseille afin de répondre à une offre d’emploi pour être femme de ménage dans une colonie de vacances à Vars (Hautes-Alpes).
Chantal de Chillou de Saint-Albert avait ensuite raté sa correspondance pour Gap à la gare de Valence-ville puis échoué, encore, à la toute nouvelle gare de Valence-TGV, à Alixan.
Le lendemain, le corps dénudé de la quinquagénaire, présentant de grandes entailles sur la boîte crânienne, était découvert par un chasseur le long d’un sentier menant aux berges de l’Isère, à Chatuzange-le-Goubet (Drôme), à une vingtaine de kilomètres de la gare TGV mise en service le 10 juin 2001. Les jambes et l’entrejambe portaient des traces de combustion.
« La victime n’avait pas de papier d’identité sur elle. Notre première grosse difficulté a été de l’identifier », avait confié en juin 2020, quelques jours après la révélation par Le Dauphiné Libéré de ce cold case résolu, un ancien enquêteur de la brigade de recherches de Romans-sur-Isère.
« Nous avions pour seul indice un bout de papier d’une petite annonce pour la vente d’une machine à écrire parue dans un journal méridional et retrouvé sur la scène du crime. Nous sommes alors descendus dans la région de Marseille. Nous avons mis un mois pour parvenir à identifier Chantal de Chillou de Saint-Albert. »
« D’innombrables heures à ouvrir et à fermer des portes »
Une mauvaise rencontre sur le chantier de la nouvelle gare de Valence-TGV est alors l’une des pistes explorées. « Un énorme travail de recoupements avait été mené autour des centaines d’ouvriers, venus pour la plupart de départements extérieurs. Tous ont été entendus. Sans résultat. Aussi, nous avions appris que la victime était adepte de l’auto-stop. Des signalements de véhicules suspects avaient été au cœur des investigations. Plus de 10 000 voitures ont été vérifiées. Là encore, sans résultat. On avait gratté toutes les pistes. On avait passé d’innombrables heures à ouvrir et à fermer des portes. »
Après de multiples investigations pour élucider le sordide meurtre de la mère de famille, l’enquête était arrêtée en 2010 et l’information judiciaire était clôturée par un non-lieu.
Jusqu’à un rebondissement en 2019, quand le Plateau d’investigation cold case (PICC) du pôle judiciaire de la gendarmerie a exploré de nouvelles pistes.
Son ADN sur un mégot de cigarette et sur le tee-shirt de la victime
En octobre 2019, en effet, une information judiciaire a été rouverte par le parquet de Valence et l’enquête a été confiée à la section de recherches de Grenoble et au PICC.
De nouvelles analyses ont révélé que l’ADN prélevé sur un mégot de cigarette et le tee-shirt de la victime retrouvés sur la scène de crime correspondait à celui d’un homme dont le casier judiciaire comportait onze mentions – parmi elles, plusieurs affaires de violences – et qui était inscrit au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).
Quelques mois plus tard, le 3 juin 2020, cet homme âgé de 55 ans, Raymond T., a été interpellé dans la région de Montargis (Loiret), où il vivait en couple.
Ce père de deux enfants a vécu toute sa vie dans la région de Romans-sur-Isère où il exerçait la profession d’ouvrier en charpenterie métallique, avant de s’installer, en 2020, dans ce département de la région Centre-Val de Loire.
Au cours de sa garde à vue, Raymond T. a dit aux enquêteurs ne pas « avoir voulu tuer » Chantal de Chillou de Saint-Albert et ne plus avoir de souvenirs précis, ayant consommé à l’époque énormément d’alcool.
Quarante-huit heures plus tard, celui qui avait 36 ans au moment des faits était mis en examen pour meurtre précédé de viol par un juge d’instruction de Valence et placé en détention provisoire.
Interrogé par le magistrat instructeur un mois plus tard, puis en mai 2021, le mis en examen est revenu sur ses premières déclarations, faites « sous la pression des gendarmes », indiquant ne « jamais avoir tué personne et précisant qu’il avait eu un rapport sexuel consenti ».
Accusé aussi de viols incestueux
Au cours de l’instruction, et plus exactement lors de l’enquête de personnalité de l’individu, la sœur de Raymond T. et son ancienne belle-fille ont révélé avoir été violées par ce dernier en 2000, alors que toutes deux étaient mineures. Mis en examen pour viols incestueux, le quinquagénaire conteste l’ensemble de ces derniers faits.
Présentant une « dangerosité criminologique », selon l’expertise psychiatrique, et 22 ans après le meurtre, Raymond T. sera jugé du lundi 25 au jeudi 28 septembre devant la cour d’assises de la Drôme pour meurtre accompagné ou suivi d’un autre crime et pour viols incestueux.
L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Le nom de l'accusé n'est pas publié pour protéger les victimes mineures au moment des faits.
L’accusé aurait reconnu avoir rencontré la victime à Bourg-de-Péage, mais il nierait être l’auteur du meurtre. Photo Le DL/F.H.
L’accusé conteste « l’intégralité des faits »
Me Bertrand Beaux est l’avocat de l’accusé, Raymond T., âgé aujourd’hui de 58 ans. « Mon client ne change pas ses dernières déclarations. Il conteste, purement et simplement, l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. C’est un dossier qui fait six, sept tomes ou plus, qui est considérable, avec des actes d’enquête divers et variés, mais l’implication de mon client ne tient que sur deux pages. C’est-à-dire deux prélèvements ADN qu’il ne conteste pas, parce qu’il ne conteste pas avoir rencontré cette dame. »
« Quand il l’a quittée, elle était vivante »
L’avocat ajoute, à propos de son client : « Il dit l’avoir rencontrée [la victime, ndlr] à Bourg-de-Péage alors qu’on ignore comment elle a fait le trajet entre la gare TGV à Alixan et Bourg-de-Péage [soit une distance d’une dizaine de kilomètres, ndlr]. Il l’a invitée à boire un verre et ils ont passé un moment ensemble. C’est là que son ADN a pu se balader. Il reconnaît aussi avoir eu une relation sexuelle, consentie, avec cette même personne. Mais quand il l’a quittée, elle était vivante. Il ignore ensuite ce qu’elle a pu faire ou ne pas faire. »
Me Beaux complète : « Concernant les deux viols incestueux, [l’accusé] les conteste, mais n’exclut pas les questions de vengeances et de règlements de comptes intrafamiliaux. Il s’étonne aussi que ces faits-là aient été dénoncés 20 ans après, uniquement à l’occasion de l’enquête de personnalité le concernant. Pour lui, c’est une manière de plus de l’accabler. »
« On attend la vérité, ça fait tellement de temps qu’on l’attend »
Me Fabien Bousquet était là dès le début du combat d’un frère de la victime. Le combat d’une vie pour retrouver le meurtrier de sa sœur. Il ne connaîtra jamais son nom.
Comme un héritage, son fils, Richard de Chillou de Saint-Albert a poursuivi cette quête. Plus de 20 ans après, quelques jours avant l’ouverture du procès de Raymond T., l’avocat marseillais confie : « Toutes les parties civiles veulent que justice soit rendue. Ils veulent entendre les explications de l’accusé. On attend la vérité, ça fait tellement de temps qu’on l’attend. »
Me Bousquet, qui assistera, avec Me Carla Sammartano, le neveu et la belle-sœur de la victime, ajoute : « Je ne croyais plus en la tenue du procès. Je suis soulagé pour mon client qui est décédé, mais j’attends la décision de la cour. »
« Le fils s’est longtemps senti coupable »
Charles de Chillou de Saint-Albert, 53 ans, fils de la victime, « s’est longtemps senti coupable du meurtre de sa mère. Il a cherché des réponses, des raisons pouvant être liées à son passé judiciaire à Marseille, avec des affaires de stupéfiants et de vols stupides », livre Me Caroline Jean-Meire, son avocate.
Le fils était en effet détenu à la maison d’arrêt des Baumettes au moment du décès de sa mère. Elle poursuit : « Mon client a eu un parcours de vie chaotique. Libre aujourd’hui, il attend de mettre un visage sur la personne qui a tué sa mère. On espère une vérité judiciaire à l’issue du procès, qui pourra lui retirer une partie de sa culpabilité même s’il s’en veut toujours de ne pas avoir suffisamment profité de sa mère quand elle était encore en vie. »
« Une vraie angoisse de l’affronter, de le voir »
Me Lyne Moulin est l’avocate de la sœur de l’accusé, l’une des deux victimes de viol incestueux. « Ma cliente attend d’être reconnue comme une victime de son frère. Au moment des faits, elle ne s’était pas manifestée. Cette affaire, qu’elle avait enfouie, est remontée lors de l’instruction. Il y a une rupture du lien avec son frère depuis très longtemps. Pour elle, c’est une vraie angoisse de l’affronter, de le voir. »
Il va y avoir des procès intéressants cet automne.
Entre celui-ci, celui de Mamadou Diallo du 12 au 20 octobre 2023, celui de Jean-Paul Vidal et Marie-José Montesinos du 17 au 24 novembre, celui de Monique Olivier du 27 novembre au 15 décembre, celui de Nicolas Zepeda du 4 au 20 décembre.
Peut-être celui de Cyril Elbaz et ceux de Joel Bourgeon et Marlene Dietrich (oui c'est bien son nom) en appel. Et le renvoi de Halima B. et Ahmed T. devant les assises pour le meurtre ou les tortures infligées à leur fille Inass Touloub ainsi que celui de Youssef T. pour le meurtre de Jean Moritz.
Chantal de Chillou de Saint-Albert, mère de famille célibataire âgée de 55 ans, était domiciliée chez sa mère à Allauch (Bouches-du-Rhône). Elle vivait de petits boulots.
Le 1er août 2001, la quinquagénaire avait pris le train depuis Marseille afin de répondre à une offre d’emploi pour être femme de ménage dans une colonie de vacances à Vars (Hautes-Alpes).
Chantal de Chillou de Saint-Albert avait ensuite raté sa correspondance pour Gap à la gare de Valence-ville puis échoué, encore, à la toute nouvelle gare de Valence-TGV, à Alixan.
Le lendemain, le corps dénudé de la quinquagénaire, présentant de grandes entailles sur la boîte crânienne, était découvert par un chasseur le long d’un sentier menant aux berges de l’Isère, à Chatuzange-le-Goubet (Drôme), à une vingtaine de kilomètres de la gare TGV mise en service le 10 juin 2001. Les jambes et l’entrejambe portaient des traces de combustion.
« La victime n’avait pas de papier d’identité sur elle. Notre première grosse difficulté a été de l’identifier », avait confié en juin 2020, quelques jours après la révélation par Le Dauphiné Libéré de ce cold case résolu, un ancien enquêteur de la brigade de recherches de Romans-sur-Isère.
« Nous avions pour seul indice un bout de papier d’une petite annonce pour la vente d’une machine à écrire parue dans un journal méridional et retrouvé sur la scène du crime. Nous sommes alors descendus dans la région de Marseille. Nous avons mis un mois pour parvenir à identifier Chantal de Chillou de Saint-Albert. »
« D’innombrables heures à ouvrir et à fermer des portes »
Une mauvaise rencontre sur le chantier de la nouvelle gare de Valence-TGV est alors l’une des pistes explorées. « Un énorme travail de recoupements avait été mené autour des centaines d’ouvriers, venus pour la plupart de départements extérieurs. Tous ont été entendus. Sans résultat. Aussi, nous avions appris que la victime était adepte de l’auto-stop. Des signalements de véhicules suspects avaient été au cœur des investigations. Plus de 10 000 voitures ont été vérifiées. Là encore, sans résultat. On avait gratté toutes les pistes. On avait passé d’innombrables heures à ouvrir et à fermer des portes. »
Après de multiples investigations pour élucider le sordide meurtre de la mère de famille, l’enquête était arrêtée en 2010 et l’information judiciaire était clôturée par un non-lieu.
Jusqu’à un rebondissement en 2019, quand le Plateau d’investigation cold case (PICC) du pôle judiciaire de la gendarmerie a exploré de nouvelles pistes.
Son ADN sur un mégot de cigarette et sur le tee-shirt de la victime
En octobre 2019, en effet, une information judiciaire a été rouverte par le parquet de Valence et l’enquête a été confiée à la section de recherches de Grenoble et au PICC.
De nouvelles analyses ont révélé que l’ADN prélevé sur un mégot de cigarette et le tee-shirt de la victime retrouvés sur la scène de crime correspondait à celui d’un homme dont le casier judiciaire comportait onze mentions – parmi elles, plusieurs affaires de violences – et qui était inscrit au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).
Quelques mois plus tard, le 3 juin 2020, cet homme âgé de 55 ans, Raymond T., a été interpellé dans la région de Montargis (Loiret), où il vivait en couple.
Ce père de deux enfants a vécu toute sa vie dans la région de Romans-sur-Isère où il exerçait la profession d’ouvrier en charpenterie métallique, avant de s’installer, en 2020, dans ce département de la région Centre-Val de Loire.
Au cours de sa garde à vue, Raymond T. a dit aux enquêteurs ne pas « avoir voulu tuer » Chantal de Chillou de Saint-Albert et ne plus avoir de souvenirs précis, ayant consommé à l’époque énormément d’alcool.
Quarante-huit heures plus tard, celui qui avait 36 ans au moment des faits était mis en examen pour meurtre précédé de viol par un juge d’instruction de Valence et placé en détention provisoire.
Interrogé par le magistrat instructeur un mois plus tard, puis en mai 2021, le mis en examen est revenu sur ses premières déclarations, faites « sous la pression des gendarmes », indiquant ne « jamais avoir tué personne et précisant qu’il avait eu un rapport sexuel consenti ».
Accusé aussi de viols incestueux
Au cours de l’instruction, et plus exactement lors de l’enquête de personnalité de l’individu, la sœur de Raymond T. et son ancienne belle-fille ont révélé avoir été violées par ce dernier en 2000, alors que toutes deux étaient mineures. Mis en examen pour viols incestueux, le quinquagénaire conteste l’ensemble de ces derniers faits.
Présentant une « dangerosité criminologique », selon l’expertise psychiatrique, et 22 ans après le meurtre, Raymond T. sera jugé du lundi 25 au jeudi 28 septembre devant la cour d’assises de la Drôme pour meurtre accompagné ou suivi d’un autre crime et pour viols incestueux.
L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Le nom de l'accusé n'est pas publié pour protéger les victimes mineures au moment des faits.
L’accusé aurait reconnu avoir rencontré la victime à Bourg-de-Péage, mais il nierait être l’auteur du meurtre. Photo Le DL/F.H.
L’accusé conteste « l’intégralité des faits »
Me Bertrand Beaux est l’avocat de l’accusé, Raymond T., âgé aujourd’hui de 58 ans. « Mon client ne change pas ses dernières déclarations. Il conteste, purement et simplement, l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. C’est un dossier qui fait six, sept tomes ou plus, qui est considérable, avec des actes d’enquête divers et variés, mais l’implication de mon client ne tient que sur deux pages. C’est-à-dire deux prélèvements ADN qu’il ne conteste pas, parce qu’il ne conteste pas avoir rencontré cette dame. »
« Quand il l’a quittée, elle était vivante »
L’avocat ajoute, à propos de son client : « Il dit l’avoir rencontrée [la victime, ndlr] à Bourg-de-Péage alors qu’on ignore comment elle a fait le trajet entre la gare TGV à Alixan et Bourg-de-Péage [soit une distance d’une dizaine de kilomètres, ndlr]. Il l’a invitée à boire un verre et ils ont passé un moment ensemble. C’est là que son ADN a pu se balader. Il reconnaît aussi avoir eu une relation sexuelle, consentie, avec cette même personne. Mais quand il l’a quittée, elle était vivante. Il ignore ensuite ce qu’elle a pu faire ou ne pas faire. »
Me Beaux complète : « Concernant les deux viols incestueux, [l’accusé] les conteste, mais n’exclut pas les questions de vengeances et de règlements de comptes intrafamiliaux. Il s’étonne aussi que ces faits-là aient été dénoncés 20 ans après, uniquement à l’occasion de l’enquête de personnalité le concernant. Pour lui, c’est une manière de plus de l’accabler. »
« On attend la vérité, ça fait tellement de temps qu’on l’attend »
Me Fabien Bousquet était là dès le début du combat d’un frère de la victime. Le combat d’une vie pour retrouver le meurtrier de sa sœur. Il ne connaîtra jamais son nom.
Comme un héritage, son fils, Richard de Chillou de Saint-Albert a poursuivi cette quête. Plus de 20 ans après, quelques jours avant l’ouverture du procès de Raymond T., l’avocat marseillais confie : « Toutes les parties civiles veulent que justice soit rendue. Ils veulent entendre les explications de l’accusé. On attend la vérité, ça fait tellement de temps qu’on l’attend. »
Me Bousquet, qui assistera, avec Me Carla Sammartano, le neveu et la belle-sœur de la victime, ajoute : « Je ne croyais plus en la tenue du procès. Je suis soulagé pour mon client qui est décédé, mais j’attends la décision de la cour. »
« Le fils s’est longtemps senti coupable »
Charles de Chillou de Saint-Albert, 53 ans, fils de la victime, « s’est longtemps senti coupable du meurtre de sa mère. Il a cherché des réponses, des raisons pouvant être liées à son passé judiciaire à Marseille, avec des affaires de stupéfiants et de vols stupides », livre Me Caroline Jean-Meire, son avocate.
Le fils était en effet détenu à la maison d’arrêt des Baumettes au moment du décès de sa mère. Elle poursuit : « Mon client a eu un parcours de vie chaotique. Libre aujourd’hui, il attend de mettre un visage sur la personne qui a tué sa mère. On espère une vérité judiciaire à l’issue du procès, qui pourra lui retirer une partie de sa culpabilité même s’il s’en veut toujours de ne pas avoir suffisamment profité de sa mère quand elle était encore en vie. »
« Une vraie angoisse de l’affronter, de le voir »
Me Lyne Moulin est l’avocate de la sœur de l’accusé, l’une des deux victimes de viol incestueux. « Ma cliente attend d’être reconnue comme une victime de son frère. Au moment des faits, elle ne s’était pas manifestée. Cette affaire, qu’elle avait enfouie, est remontée lors de l’instruction. Il y a une rupture du lien avec son frère depuis très longtemps. Pour elle, c’est une vraie angoisse de l’affronter, de le voir. »
Il va y avoir des procès intéressants cet automne.
Entre celui-ci, celui de Mamadou Diallo du 12 au 20 octobre 2023, celui de Jean-Paul Vidal et Marie-José Montesinos du 17 au 24 novembre, celui de Monique Olivier du 27 novembre au 15 décembre, celui de Nicolas Zepeda du 4 au 20 décembre.
Peut-être celui de Cyril Elbaz et ceux de Joel Bourgeon et Marlene Dietrich (oui c'est bien son nom) en appel. Et le renvoi de Halima B. et Ahmed T. devant les assises pour le meurtre ou les tortures infligées à leur fille Inass Touloub ainsi que celui de Youssef T. pour le meurtre de Jean Moritz.
Carte des affaires non élucidées francophones
N'hésitez pas à me contacter si vous avez des propositions ou remarques à faire.
Manor
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