Le meurtre de Ghislaine Marchal
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Le directeur d'enquête de l'époque , Mr Georges Cenci , a démontré par A + B , et de façon irréfutable , qu'Omar Raddad était bien coupable du meurtre de Mme Marchal - Tous ces aboiements de Noakovitch (on est habitué avec elle) ne sont que de la gesticulation.
L'ADN..."inconnu" trouvé entre les doigts de la victime est apparemment le même que celui retrouvé sur les inscriptions , OK. Déjà , il ne peut pas être daté , donc il a très bien pu se déposer APRES l'assassinat , et ça peut très bien être un ADN de transfert (gouttes de sueurs , micro-particules , etc.....) - En tout cas , Rien ne prouve que c'est l'ADN de l'assassin.
L'ADN..."inconnu" trouvé entre les doigts de la victime est apparemment le même que celui retrouvé sur les inscriptions , OK. Déjà , il ne peut pas être daté , donc il a très bien pu se déposer APRES l'assassinat , et ça peut très bien être un ADN de transfert (gouttes de sueurs , micro-particules , etc.....) - En tout cas , Rien ne prouve que c'est l'ADN de l'assassin.
Invité- Invité
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Je rappelle qu'il y avait des micro-gouttes de sang sur le veston d'Omar Raddad - Mme Noakovitch se garde bien de demander à ce qu'on les expertise -
Avec notre technologie actuelle , on pourrait pourtant déterminer à qui appartient ce sang....mais non , elle préfère demander
une Xième et inutile analyse d'ADN - Si elle estime réellement que son client est innocent , qu'elle fasse analyser ces micro-gouttes !
C'est une preuve - parmi d'autres (elles sont légions) de la culpabilité du Jardinier - Mais libre aux gogos de croire encore à son innocence.
Avec notre technologie actuelle , on pourrait pourtant déterminer à qui appartient ce sang....mais non , elle préfère demander
une Xième et inutile analyse d'ADN - Si elle estime réellement que son client est innocent , qu'elle fasse analyser ces micro-gouttes !
C'est une preuve - parmi d'autres (elles sont légions) de la culpabilité du Jardinier - Mais libre aux gogos de croire encore à son innocence.
Invité- Invité
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Tiens , c'est curieux , plus personne ne la ramène...........
Invité- Invité
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Mike68 a écrit:.
L'ADN..."inconnu" trouvé entre les doigts de la victime est apparemment le même que celui retrouvé sur les inscriptions , OK. Déjà , il ne peut pas être daté , donc il a très bien pu se déposer APRES l'assassinat , et ça peut très bien être un ADN de transfert (gouttes de sueurs , micro-particules , etc.....) - En tout cas , Rien ne prouve que c'est l'ADN de l'assassin.
Salut Mike,
On ignore encore quels sont les résultats de ces derniers tests ADN. Attendons voir...
Néanmoins, au-delà de ces analyses, il demeure une question essentielle qui, pour moi, dès l'origine, est une évidence : qui d'autre qu'Omar Raddad aurait eu un motif d'en vouloir à ce point à cette femme et aurait pu mettre au point un scénario aussi machiavélique pour maquiller un assassinat en crime crapuleux?
Une réponse à cette question me semble être la base de toute tentative de réhabilitation de ce jardinier. Madame Marchal n'était, si j'ose dire, qu'une riche veuve, pas une personnalité politique de premier plan ni un chevalier d'industrie ni un ponte de la mafia calabraise...
De plus, le mobile de ce meurtre est assez clair et il conduit tout droit à Omar Raddad.
C'est à mon avis ce qui fait la grande faiblesse de cette énième tentative de réhabilitation et je doute fort que quelques traces ADN (mélangées a celles de la victime) y changent quoi que ce soit.
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Salut Casta , cet ADN a déjà été identifié , il mène à quelqu'un qui a un alibi en béton armé pour le jour du meurtre ,
et qui ne peut donc être l'assassin - En revanche , s'il s'agit réellement d'un..... "nouvel ADN" , ça veut tout simplement dire que les inscriptions
sur la porte et la scène de crime dans son ensemble ont été fortement polluées , par diverses personnes -
Si on cherche encore un peu , je suis sûr qu'on trouvera encore d'autres traces génétiques "inconnues" -
Tout ceci est une grosse farce , et cette énième requête de l'avocate d'O.R est vouée à l'échec , comme toutes les autres.
et qui ne peut donc être l'assassin - En revanche , s'il s'agit réellement d'un..... "nouvel ADN" , ça veut tout simplement dire que les inscriptions
sur la porte et la scène de crime dans son ensemble ont été fortement polluées , par diverses personnes -
Si on cherche encore un peu , je suis sûr qu'on trouvera encore d'autres traces génétiques "inconnues" -
Tout ceci est une grosse farce , et cette énième requête de l'avocate d'O.R est vouée à l'échec , comme toutes les autres.
Invité- Invité
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Trente ans jour pour jour après la découverte du corps de Ghislaine Marchal, la défense du jardinier marocain Omar Raddad, désigné par la célèbre inscription "Omar m'a tuer" sur la scène du crime, a déposé jeudi une nouvelle demande en révision de sa condamnation, appuyée sur de nouvelles analyses ADN.
"J'ai déposé une requête en révision car je détiens des éléments nouveaux qui sont des preuves scientifiques", a déclaré Me Sylvie Noachovitch lors d'un point presse devant le palais de justice à Paris. Quelques minutes avant, l'avocate était venue, chargée de deux épais tomes rouges, déposer sa requête à la Cour de cassation, accompagnée de l'académicien Jean-Marie Rouart et de l'ancien député Georges Fenech. Une première demande de révision avait été rejetée en 2002 dans cette affaire criminelle, l'une des plus célèbres et controversées en France.
A lire aussi : "Omar m'a tuer" : l'affaire Raddad relancée grâce à l'ADN, sésame incontournable des enquêtes criminelles
Ce recours s'appuie sur un rapport de 2019 analysant à nouveau une découverte de 2015: quatre empreintes génétiques correspondant à quatre hommes non-identifiés - deux ADN parfaitement exploitables et deux autres partiellement - avaient été trouvées sur deux portes et un chevron de la cave dans laquelle le corps de Ghislaine Marchal, riche veuve de 65 ans, avait été retrouvé le 24 juin 1991. Sur ces deux portes avait été écrit "Omar m'a tuer" (sic) et "Omar m'a t".
Dans le rapport de 2019, l'expert Laurent Breniaux, analysant 35 traces d'un de ces ADN présent dans l'inscription "Omar m'a t", favorisait l'hypothèse d'un dépôt d'empreintes au moment des faits, et non d'une "pollution" ultérieure par les enquêteurs. En d'autre termes, ces traces génétiques auraient pu être été déposées par l'auteur de l'inscription, qui ne serait alors pas Mme Marchal mais potentiellement le véritable meurtrier, estime la défense d'Omar Raddad.
"Au nom des droits de l'Homme je vous demande de le soutenir, parce que véritablement un homme est innocent et se bat (...) Il a certes été grâcié mais cela ne le blanchit pas", a poursuivi Me Noachovitch
Agé de 58 ans, Omar Raddad vit désormais à Toulon, toujours en arrêt maladie. Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, sans possibilité de faire appel à l'époque, Omar Raddad avait bénéficié d'une grâce partielle du président Jacques Chirac, puis d'une libération conditionnelle en 1998.
Les révisions de condamnations pénales restent rares en France dans les affaires criminelles : depuis 1945, une dizaine d'accusés seulement ont bénéficié de leur vivant d'une révision et d'un acquittement. Si la requête d'Omar Raddad est jugée recevable, elle sera examinée au fond par la commission d'instruction de la Cour de révision lors d'une audience, possiblement "d'ici la fin de l'année", espère son avocate.
Article du monde
"J'ai déposé une requête en révision car je détiens des éléments nouveaux qui sont des preuves scientifiques", a déclaré Me Sylvie Noachovitch lors d'un point presse devant le palais de justice à Paris. Quelques minutes avant, l'avocate était venue, chargée de deux épais tomes rouges, déposer sa requête à la Cour de cassation, accompagnée de l'académicien Jean-Marie Rouart et de l'ancien député Georges Fenech. Une première demande de révision avait été rejetée en 2002 dans cette affaire criminelle, l'une des plus célèbres et controversées en France.
A lire aussi : "Omar m'a tuer" : l'affaire Raddad relancée grâce à l'ADN, sésame incontournable des enquêtes criminelles
Ce recours s'appuie sur un rapport de 2019 analysant à nouveau une découverte de 2015: quatre empreintes génétiques correspondant à quatre hommes non-identifiés - deux ADN parfaitement exploitables et deux autres partiellement - avaient été trouvées sur deux portes et un chevron de la cave dans laquelle le corps de Ghislaine Marchal, riche veuve de 65 ans, avait été retrouvé le 24 juin 1991. Sur ces deux portes avait été écrit "Omar m'a tuer" (sic) et "Omar m'a t".
Dans le rapport de 2019, l'expert Laurent Breniaux, analysant 35 traces d'un de ces ADN présent dans l'inscription "Omar m'a t", favorisait l'hypothèse d'un dépôt d'empreintes au moment des faits, et non d'une "pollution" ultérieure par les enquêteurs. En d'autre termes, ces traces génétiques auraient pu être été déposées par l'auteur de l'inscription, qui ne serait alors pas Mme Marchal mais potentiellement le véritable meurtrier, estime la défense d'Omar Raddad.
"Au nom des droits de l'Homme je vous demande de le soutenir, parce que véritablement un homme est innocent et se bat (...) Il a certes été grâcié mais cela ne le blanchit pas", a poursuivi Me Noachovitch
Agé de 58 ans, Omar Raddad vit désormais à Toulon, toujours en arrêt maladie. Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, sans possibilité de faire appel à l'époque, Omar Raddad avait bénéficié d'une grâce partielle du président Jacques Chirac, puis d'une libération conditionnelle en 1998.
Les révisions de condamnations pénales restent rares en France dans les affaires criminelles : depuis 1945, une dizaine d'accusés seulement ont bénéficié de leur vivant d'une révision et d'un acquittement. Si la requête d'Omar Raddad est jugée recevable, elle sera examinée au fond par la commission d'instruction de la Cour de révision lors d'une audience, possiblement "d'ici la fin de l'année", espère son avocate.
Article du monde
Gédéon
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Gédéon a écrit:Trente ans jour pour jour après la découverte du corps de Ghislaine Marchal, la défense du jardinier marocain Omar Raddad, désigné par la célèbre inscription "Omar m'a tuer" sur la scène du crime, a déposé jeudi une nouvelle demande en révision de sa condamnation, appuyée sur de nouvelles analyses ADN.
"J'ai déposé une requête en révision car je détiens des éléments nouveaux qui sont des preuves scientifiques", a déclaré Me Sylvie Noachovitch lors d'un point presse devant le palais de justice à Paris. Quelques minutes avant, l'avocate était venue, chargée de deux épais tomes rouges, déposer sa requête à la Cour de cassation, accompagnée de l'académicien Jean-Marie Rouart et de l'ancien député Georges Fenech. Une première demande de révision avait été rejetée en 2002 dans cette affaire criminelle, l'une des plus célèbres et controversées en France.
A lire aussi : "Omar m'a tuer" : l'affaire Raddad relancée grâce à l'ADN, sésame incontournable des enquêtes criminelles
Ce recours s'appuie sur un rapport de 2019 analysant à nouveau une découverte de 2015: quatre empreintes génétiques correspondant à quatre hommes non-identifiés - deux ADN parfaitement exploitables et deux autres partiellement - avaient été trouvées sur deux portes et un chevron de la cave dans laquelle le corps de Ghislaine Marchal, riche veuve de 65 ans, avait été retrouvé le 24 juin 1991. Sur ces deux portes avait été écrit "Omar m'a tuer" (sic) et "Omar m'a t".
Dans le rapport de 2019, l'expert Laurent Breniaux, analysant 35 traces d'un de ces ADN présent dans l'inscription "Omar m'a t", favorisait l'hypothèse d'un dépôt d'empreintes au moment des faits, et non d'une "pollution" ultérieure par les enquêteurs. En d'autre termes, ces traces génétiques auraient pu être été déposées par l'auteur de l'inscription, qui ne serait alors pas Mme Marchal mais potentiellement le véritable meurtrier, estime la défense d'Omar Raddad.
"Au nom des droits de l'Homme je vous demande de le soutenir, parce que véritablement un homme est innocent et se bat (...) Il a certes été grâcié mais cela ne le blanchit pas", a poursuivi Me Noachovitch
Agé de 58 ans, Omar Raddad vit désormais à Toulon, toujours en arrêt maladie. Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, sans possibilité de faire appel à l'époque, Omar Raddad avait bénéficié d'une grâce partielle du président Jacques Chirac, puis d'une libération conditionnelle en 1998.
Les révisions de condamnations pénales restent rares en France dans les affaires criminelles : depuis 1945, une dizaine d'accusés seulement ont bénéficié de leur vivant d'une révision et d'un acquittement. Si la requête d'Omar Raddad est jugée recevable, elle sera examinée au fond par la commission d'instruction de la Cour de révision lors d'une audience, possiblement "d'ici la fin de l'année", espère son avocate.
Article du monde
Gédéon
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
A l'attention de ceux qui croient encore - naïvement ou idéologiquement - qu'Omar Raddad se bat pour prouver son innocence , je réédite mon Post + haut
(peut-être qu'à force , ça va rentrer......) :
"Je rappelle qu'il y avait des micro-gouttes de sang sur le veston d'Omar Raddad - Mme Noakovitch se garde bien de demander à ce qu'on les expertise -
Avec notre technologie actuelle , on pourrait pourtant déterminer à qui appartient ce sang....mais non , elle préfère demander
une Xième et inutile analyse d'ADN - Si elle estime réellement que son client est innocent , qu'elle fasse analyser ces micro-gouttes !
C'est une preuve - parmi d'autres (elles sont légions) de la culpabilité du Jardinier - Mais libre aux gogos de croire encore à son innocence."
(peut-être qu'à force , ça va rentrer......) :
"Je rappelle qu'il y avait des micro-gouttes de sang sur le veston d'Omar Raddad - Mme Noakovitch se garde bien de demander à ce qu'on les expertise -
Avec notre technologie actuelle , on pourrait pourtant déterminer à qui appartient ce sang....mais non , elle préfère demander
une Xième et inutile analyse d'ADN - Si elle estime réellement que son client est innocent , qu'elle fasse analyser ces micro-gouttes !
C'est une preuve - parmi d'autres (elles sont légions) de la culpabilité du Jardinier - Mais libre aux gogos de croire encore à son innocence."
Invité- Invité
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Ca vous changera du show médiatique de Noakovitch , Fenech et Rouart :
ce sont les propos de Mr Cenci , Directeur d'enquête de l'époque , et qui connaît mieux
que quiconque (et pour cause) tous les éléments de l'Affaire :
Les scellés à effet boomerang
L'avocate de Omar Raddad, selon les médias, aurait invoqué la modification de l'article 626 du code de procédure pénale pour demander qu'une nouvelle expertise soit réalisée sur les scellés emblématiques de cette affaire ; le chevron et les deux portes supportant l'accusation de Madame Marchal.
Pour les initiés, vous remarquerez que la demande ne porte pas sur de nouvelles expertises sur le taille-haie où de l'ADN n'avait pu être codifié et dont il n'était pas exclu qu'il s'agisse de sang humain alors que l'on aurait pu s’attendre à de l'ADN végétal ; le chiffon et les vêtements de Omar Raddad plus particulièrement sur son veston où 10 ng d'ADN avaient été extraits sans pouvoir, à l'époque, les codifier.
Trop hasardeux ! Risque d'effet boomerang !
"Une demande de révision a déjà été rejetée en 2002 :"
« Attendu que, si la découverte d’empreintes génétiques masculines sur les deux portes servant de support aux inscriptions accusatrices, ainsi que sur le chevron, constitue un élément nouveau, il est impossible de déterminer, à quel moment, antérieur, concomitant ou postérieur au meurtre, ces traces ont été laissées ;
Attendu que de nombreuses personnes ont pu approcher les pièces à conviction avant le meurtre et, faute de précautions suffisantes, après celui-ci ; que, dès lors, serait privée de pertinence toute recherche complémentaire sur les empreintes génétiques découvertes, comme sur celles qui pourraient l’être par de nouvelles investigations ; D’où il suit que la demande en révision ne peut être admise ;Par ces motifs, REJETTE la demande en révision ; Ainsi fait et jugé par la Cour de révision et prononcé par le président le 20 novembre 2002.... »
L'ADN qu'on a retrouvé plus d'une trentaine de fois un peu partout dans la cave , y compris sur les doigts de Mme Marchal , peut avoir été déposé avant le meurtre
par le pisciniste , le maçon qui a fait une retouche au muret du jardin 2 ou 3 ans avant , le livreur de vin , par n'importe quel quidam qui se serait rendu dans ce local ,
ou qui aurait approché Mme Marchal AVANT ou APRES qu'elle fut assassinée (par un des enquêteurs par exemple) , mais comme il est impossible de dater ces empreintes génétiques ,
tout ceci fera un monumental FLOP !
ce sont les propos de Mr Cenci , Directeur d'enquête de l'époque , et qui connaît mieux
que quiconque (et pour cause) tous les éléments de l'Affaire :
Les scellés à effet boomerang
L'avocate de Omar Raddad, selon les médias, aurait invoqué la modification de l'article 626 du code de procédure pénale pour demander qu'une nouvelle expertise soit réalisée sur les scellés emblématiques de cette affaire ; le chevron et les deux portes supportant l'accusation de Madame Marchal.
Pour les initiés, vous remarquerez que la demande ne porte pas sur de nouvelles expertises sur le taille-haie où de l'ADN n'avait pu être codifié et dont il n'était pas exclu qu'il s'agisse de sang humain alors que l'on aurait pu s’attendre à de l'ADN végétal ; le chiffon et les vêtements de Omar Raddad plus particulièrement sur son veston où 10 ng d'ADN avaient été extraits sans pouvoir, à l'époque, les codifier.
Trop hasardeux ! Risque d'effet boomerang !
"Une demande de révision a déjà été rejetée en 2002 :"
« Attendu que, si la découverte d’empreintes génétiques masculines sur les deux portes servant de support aux inscriptions accusatrices, ainsi que sur le chevron, constitue un élément nouveau, il est impossible de déterminer, à quel moment, antérieur, concomitant ou postérieur au meurtre, ces traces ont été laissées ;
Attendu que de nombreuses personnes ont pu approcher les pièces à conviction avant le meurtre et, faute de précautions suffisantes, après celui-ci ; que, dès lors, serait privée de pertinence toute recherche complémentaire sur les empreintes génétiques découvertes, comme sur celles qui pourraient l’être par de nouvelles investigations ; D’où il suit que la demande en révision ne peut être admise ;Par ces motifs, REJETTE la demande en révision ; Ainsi fait et jugé par la Cour de révision et prononcé par le président le 20 novembre 2002.... »
L'ADN qu'on a retrouvé plus d'une trentaine de fois un peu partout dans la cave , y compris sur les doigts de Mme Marchal , peut avoir été déposé avant le meurtre
par le pisciniste , le maçon qui a fait une retouche au muret du jardin 2 ou 3 ans avant , le livreur de vin , par n'importe quel quidam qui se serait rendu dans ce local ,
ou qui aurait approché Mme Marchal AVANT ou APRES qu'elle fut assassinée (par un des enquêteurs par exemple) , mais comme il est impossible de dater ces empreintes génétiques ,
tout ceci fera un monumental FLOP !
Invité- Invité
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Gédéon a écrit:Gédéon a écrit:
Dans le rapport de 2019, l'expert Laurent Breniaux, analysant 35 traces d'un de ces ADN présent dans l'inscription "Omar m'a t", favorisait l'hypothèse d'un dépôt d'empreintes au moment des faits, et non d'une "pollution" ultérieure par les enquêteurs. En d'autre termes, ces traces génétiques auraient pu être été déposées par l'auteur de l'inscription, qui ne serait alors pas Mme Marchal mais potentiellement le véritable meurtrier, estime la défense d'Omar Raddad.
Article du monde
Dans la vidéo N'oublions pas Omar de Karl Zéro , on voit les portes conservées sous du plastique jusqu'au procés :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Vers la 51 min de la vidéo
Gédéon
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Pour faire plaisir à Mike je cite Cenci :
La présence de Omar Raddad dans le sous-sol, dans un temps contemporain à l'agression, est démontrée par la découverte sur ses effets personnels de micro-particules en corrélation, à l'état de traces, avec les sédiments prélevés sur la scène de crime. Si les expertises réalisées avaient pu démontrer qu'il y avait du sang de Mme Marchal sur un vêtement porté par Raddad, il est évident que cet élément de preuve, ajouté aux autres, devenait incontestable.
Hélas, les techniques d'exploitation de l'ADN de l'époque n'étaient pas ce qu'elles sont aujourd'hui car la recherche en biologie moléculaire a fait d'énormes progrès ! Que serait le résultat de l'expertise si elle était réalisée aujourd'hui !
Je rajoute qu' une analyse au microscope électronique montre qu'il n'y avait aucun trace de sang sur les vétements d'Omar .(nombreux articles sur les vétements d'Omar )
La présence de Omar Raddad dans le sous-sol, dans un temps contemporain à l'agression, est démontrée par la découverte sur ses effets personnels de micro-particules en corrélation, à l'état de traces, avec les sédiments prélevés sur la scène de crime. Si les expertises réalisées avaient pu démontrer qu'il y avait du sang de Mme Marchal sur un vêtement porté par Raddad, il est évident que cet élément de preuve, ajouté aux autres, devenait incontestable.
Hélas, les techniques d'exploitation de l'ADN de l'époque n'étaient pas ce qu'elles sont aujourd'hui car la recherche en biologie moléculaire a fait d'énormes progrès ! Que serait le résultat de l'expertise si elle était réalisée aujourd'hui !
Je rajoute qu' une analyse au microscope électronique montre qu'il n'y avait aucun trace de sang sur les vétements d'Omar .(nombreux articles sur les vétements d'Omar )
Gédéon
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Bonjour à tous
Je ne voudrais pas paraître cynique, mais Me Noakovitch tient là un bon dossier vache à lait qui lui apporte un bon complément de revenus depuis des années, et qu'elle conserve précieusement pour les périodes de vaches maigres... Le COVID n'a pas pénalisé que les commerçants et artisans, les professions libérales en ont souffert aussi...
Il n'y a rien à attendre de cette énième manoeuvre procédurale pas plus que d'aucune nouvelle expertise dont le résultat est su d'avance comme ne pouvant en aucun cas être probant.
Cenci a démontré de façon éclatante l'incontournable culpabilité d'Omar Raddad, qui réunissait toutes les conditions, mobile, opportunité, proximité, facilités d'accès, pour commettre ce crime, la justice a tranché déjà à plusieurs reprises, et n'y reviendra certainement pas.
L'avocate le sait tres bien et le sieur Raddad aussi... Mais si jamais il y avait encore un peu de sous à gratter dans ces démarches, n'ayant pas grand chose de mieux à faire et rien à perdre, pourquoi ne pas tenter, n'est ce pas ?
Je ne voudrais pas paraître cynique, mais Me Noakovitch tient là un bon dossier vache à lait qui lui apporte un bon complément de revenus depuis des années, et qu'elle conserve précieusement pour les périodes de vaches maigres... Le COVID n'a pas pénalisé que les commerçants et artisans, les professions libérales en ont souffert aussi...
Il n'y a rien à attendre de cette énième manoeuvre procédurale pas plus que d'aucune nouvelle expertise dont le résultat est su d'avance comme ne pouvant en aucun cas être probant.
Cenci a démontré de façon éclatante l'incontournable culpabilité d'Omar Raddad, qui réunissait toutes les conditions, mobile, opportunité, proximité, facilités d'accès, pour commettre ce crime, la justice a tranché déjà à plusieurs reprises, et n'y reviendra certainement pas.
L'avocate le sait tres bien et le sieur Raddad aussi... Mais si jamais il y avait encore un peu de sous à gratter dans ces démarches, n'ayant pas grand chose de mieux à faire et rien à perdre, pourquoi ne pas tenter, n'est ce pas ?
L'enfer, c'est les autres.
Electra
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Electra a écrit:Bonjour à tous
Je ne voudrais pas paraître cynique, mais h Me Noakovitctient là un bon dossier vache à lait qui lui apporte un bon complément de revenus depuis des années, et qu'elle conserve précieusement pour les périodes de vaches maigres... Le COVID n'a pas pénalisé que les commerçants et artisans, les professions libérales en ont souffert aussi...
Il n'y a rien à attendre de cette énième manoeuvre procédurale pas plus que d'aucune nouvelle expertise dont le résultat est su d'avance comme ne pouvant en aucun cas être probant.
Cenci a démontré de façon éclatante l'incontournable culpabilité d'Omar Raddad, qui réunissait toutes les conditions, mobile, opportunité, proximité, facilités d'accès, pour commettre ce crime, la justice a tranché déjà à plusieurs reprises, et n'y reviendra certainement pas.
L'avocate le sait tres bien et le sieur Raddad aussi... Mais si jamais il y avait encore un peu de sous à gratter dans ces démarches, n'ayant pas grand chose de mieux à faire et rien à perdre, pourquoi ne pas tenter, n'est ce pas ?
Qui sait qui paye maitre Noachovitch ? Omar?
Un temps le roi du Maroc mais décédé depuis longtemps a payé un avocat depuis on n'a pas d'info . Si vous avez un lien sur ça il faut le mettre ? Certes je ne dis pas que coté médiatique ça ne lui fait pas de la notoriété car cette affaire passionne les Français . C'est une belle compensation ,mais elle travaille sur ce dossier .
Gédéon
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Electra à écrit :
Je ne voudrais pas paraître cynique, mais h Me Noakovitctient là un bon dossier vache à lait qui lui apporte un bon complément de revenus depuis des années, et qu'elle conserve précieusement pour les périodes de vaches maigres...
Bonjour Electra,
les périodes de vaches maigres n'existent pas chez les avocats, c'est un métier ou les clients, hélas, ne manquent pas. Mais ce n'est qu'un avis tout personnel.
Cordialement,
JM
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Electra a écrit:Bonjour à tous
Je ne voudrais pas paraître cynique, mais Me Noakovitch tient là un bon dossier vache à lait qui lui apporte un bon complément de revenus depuis des années, et qu'elle conserve précieusement pour les périodes de vaches maigres... Le COVID n'a pas pénalisé que les commerçants et artisans, les professions libérales en ont souffert aussi...
Il n'y a rien à attendre de cette énième manoeuvre procédurale pas plus que d'aucune nouvelle expertise dont le résultat est su d'avance comme ne pouvant en aucun cas être probant.
Cenci a démontré de façon éclatante l'incontournable culpabilité d'Omar Raddad, qui réunissait toutes les conditions, mobile, opportunité, proximité, facilités d'accès, pour commettre ce crime, la justice a tranché déjà à plusieurs reprises, et n'y reviendra certainement pas.
L'avocate le sait tres bien et le sieur Raddad aussi... Mais si jamais il y avait encore un peu de sous à gratter dans ces démarches, n'ayant pas grand chose de mieux à faire et rien à perdre, pourquoi ne pas tenter, n'est ce pas ?
Sinon , A part répéter ce que j'ai écrit + haut (quasiment mot pour mot) , vous savez faire autre chose ?
Il n'y a même pas lieu d'en débattre : Omar Raddad est coupable , il n'y a pas l'ombre d'un doute là dessus
(et accessoirement , je n'ai pas besoin d'un perroquet.....)
Invité- Invité
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Une expertise réalisée en 2019 permet aujourd’hui à la défense de déposer cette nouvelle requête en révision, comment en est-on arrivé là ?
Un expert nous contacte après nous avoir vus sur LCI, l’avocate d’Omar Raddad, Maître Sylvie Noachovitch et moi-même. Cet expert s’appelle Laurent Breniaux et nous n’avons aucun doute sur sa compétence puisqu’il a été l’associé d’Olivier Pascal qui avait fait les analyses en 2015. L’avocate lui soumet l’intégralité des expertises, dont celles déclarées par le procureur Prêtre comme ne correspondant pas à la bonne personne. L’expert refait l’analyse, et travaille les statistiques. Son bilan ne laisse guère de place au doute : il n’y a pas d’erreur, l’ADN désigne de manière certaine la personne interrogée en 2018. Il y a une chance sur 23 milliards que ce ne soit pas lui…
Laurent Breniaux relève que l’on trouve l’ADN entre les jointures des mains, comme si quelqu’un tenait la main de Mme Marchal. Il relève aussi qu'au début du tracé de chaque lettre, il y a une majorité d’ADN de la victime, mais qu’à la fin on trouve l’ADN étranger en plus grande quantité. Selon la conclusion de l'expert, cela prouve que c’est bien une mise en scène. Et il y a là de quoi motiver largement une requête en révision, qu’Omar Raddad et son fils attendent depuis deux ans maintenant.
extrait du journal Marianne
Un expert nous contacte après nous avoir vus sur LCI, l’avocate d’Omar Raddad, Maître Sylvie Noachovitch et moi-même. Cet expert s’appelle Laurent Breniaux et nous n’avons aucun doute sur sa compétence puisqu’il a été l’associé d’Olivier Pascal qui avait fait les analyses en 2015. L’avocate lui soumet l’intégralité des expertises, dont celles déclarées par le procureur Prêtre comme ne correspondant pas à la bonne personne. L’expert refait l’analyse, et travaille les statistiques. Son bilan ne laisse guère de place au doute : il n’y a pas d’erreur, l’ADN désigne de manière certaine la personne interrogée en 2018. Il y a une chance sur 23 milliards que ce ne soit pas lui…
Laurent Breniaux relève que l’on trouve l’ADN entre les jointures des mains, comme si quelqu’un tenait la main de Mme Marchal. Il relève aussi qu'au début du tracé de chaque lettre, il y a une majorité d’ADN de la victime, mais qu’à la fin on trouve l’ADN étranger en plus grande quantité. Selon la conclusion de l'expert, cela prouve que c’est bien une mise en scène. Et il y a là de quoi motiver largement une requête en révision, qu’Omar Raddad et son fils attendent depuis deux ans maintenant.
extrait du journal Marianne
Gédéon
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Casta à écrit :
Dans le cas de madame Marchal, je ne vois pas bien ce qui aurait pu inciter un meurtrier à user d'un tel stratagème.
Salut Casta,
parce que dès que la justice tient un coupable, elle arrête de chercher, et qu'il est rassurant pour le gibier de potence de savoir que les chasseurs ne le cherchent plus.
Cette technique n'est nécessaire que lorsqu'il y a un lien entre l'auteur/commanditaire et la victime. . .La question '' A qui profites le crime ? '' ne se pose dès lors pas si l'affaire est préemballée.
Wait and sée. . .
Cordialement,
JM
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Bonsoir JM
A l'époque des faits, en 91, j'ai eu des doutes sur la culpabilité de Raddad.
Certes, il faut se méfier quand une culpabilité semble évidente, mais dans le cas présent, au vu de tout ce que j'ai pu lire sur ce meurtre, je ne crois pas.
A l'époque des faits, en 91, j'ai eu des doutes sur la culpabilité de Raddad.
Certes, il faut se méfier quand une culpabilité semble évidente, mais dans le cas présent, au vu de tout ce que j'ai pu lire sur ce meurtre, je ne crois pas.
Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait;
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
Casta- Administrateur du forum
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
JM a écrit:Casta à écrit :
Dans le cas de madame Marchal, je ne vois pas bien ce qui aurait pu inciter un meurtrier à user d'un tel stratagème.
Salut Casta,
parce que dès que la justice tient un coupable, elle arrête de chercher, et qu'il est rassurant pour le gibier de potence de savoir que les chasseurs ne le cherchent plus.
Cette technique n'est nécessaire que lorsqu'il y a un lien entre l'auteur/commanditaire et la victime. . .La question '' A qui profites le crime ? '' ne se pose dès lors pas si l'affaire est préemballée.
Wait and sée. . .
Cordialement,
Salu JM , je vais essayer d'être le + clair possible - Dans cette Affaire , il y a 90% d'idéologie chez ceux qui défendent Omar - C'est un modeste jardinier ,
et cerise sur le gâteau : il est Maghrébin en plus ! , donc il ne peut être qu'innocent , et victime des méchants racistes - Je résume grossièrement , mais je t'assure qu'on est sur ce registre
là.....Dans ce Dossier , il n'y a aucun doute possible JM , pas le moindre début de commencement de doute , si on est honnête et objectif , sur la culpabilité
d'O.R - de toute façon , il a reconnu avoir tué Mme Marchal lors de confidences faites au Directeur de la Prison de Grasse (lis le blog de Cenci , le directeur d'enquête
de l'époque , qui a en outre expliqué , en long , en large , et en travers , l'extrême violence dont il était capable parfois) - Mme Noakovitch demande à ce qu'on
analyse des ADN , mais elle se garde bien de demander une expertise sur le Taille haie et le veston d'Omar , peut-être peur d'y trouver le sang de Mme Marchal ?
Invité- Invité
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Salut Mike et Casta,
contrairement à votre savoir à tout deux, je ne connais cette affaire qu'au travers d'un vieux '' Faites entrer l'accusé'' vu il y a longtemps. . .Je crois donc qu'émettre un avis sur la culpabilité ou non d'Omar Raddad ferai de moi un pur innocent.
Cordialement,
contrairement à votre savoir à tout deux, je ne connais cette affaire qu'au travers d'un vieux '' Faites entrer l'accusé'' vu il y a longtemps. . .Je crois donc qu'émettre un avis sur la culpabilité ou non d'Omar Raddad ferai de moi un pur innocent.
Cordialement,
JM
Re: Le meurtre de Ghislaine Marchal
Dernier billet de Mr Cenci , Directeur d'enquête de l'Epoque :
"Une nouvelle requête en révision.
Je pressentais avant ce 23 juin 2021 que la défense allait à nouveau se manifester ; ce qu'elle fit en annonçant sur LCI le nouveau dépôt d'une requête en révision fondée sur une expertise privée selon laquelle 35 traces d'un ADN complet masculin auraient été trouvées dans l'inscription OMAR M'A T.
L'avocate de Raddad, Maître Sylvie Noachovitch insistant sur la particularité de la reproduction de cet ADN qui se trouvait uniquement sur les lettres de sang. C'est important, j'y reviendrai.
Maître Sylvie Noachovitch ne manqua pas de rappeler que la science en la matière a fait d'énormes progrès et elle a tout à fait raison. Aussi, puisqu'elle est, comme moi, éprise de justice et donc de vérité, elle aurait dû inclure dans sa requête en révision, une demande de codification des 10 ng de l'ADN non codifié à l'époque des faits, détecté sur le veston de son célèbre client. Mais, comme je ne connais pas la teneur de la requête, peut-être l'a-t-elle fait ! Et, soyons fou pourquoi ne pas demander une nouvelle expertise du taille-haie où, toujours à l'époque des faits l'expertise génétique n'avait pas exclu qu'il s'agisse de sang humain.
Sur quelle(s) base(s) ?
Un rapport d'expertise rendu en 2015 par un expert du nom de M. Olivier Pascal faisait état de la découverte de quatre ADN différents. Sous l'autorité du procureur de la République de Nice, les investigations permettaient de localiser dans la Nièvre un « témoin » dont l'ADN avait partiellement matché et celui-ci était mis hors de cause. Cette requête n'aboutissait pas et le procureur général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence ne donnait aucune suite à la demande de l'avocate.
Maître Sylvie Noachovitch se tournait alors en 2019 vers un autre expert, M. Laurent Breniaux, lequel, à partir du rapport de M. Pascal, aurait découvert ce fameux ADN reproduit à moult reprises sur les lettres de sang.
On peut se poser la question de savoir pourquoi M. Pascal n'a pas trouvé ce fameux ADN ?
Reste qu'il conviendra très certainement d'interpréter scientifiquement cet ADN démultiplié.
Selon le rapport cité par le Monde, la localisation de cette empreinte génétique au niveau des zones d’écriture et plus précisément au niveau des lettres ensanglantées, interroge sur l'activité qui a pu conduire à sa présence. Il est émis l'hypothèse de transfert primaire indirect au moment des faits.
L'avis d'un scientifique.
Le général de gendarmerie, François Daoust ex-patron de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN), communique au Point avec son regard de scientifique ; que je reproduits intégralement.
« La lecture de cette seule condition est intéressante mais me laisse un peu sur ma faim n'ayant pas le rapport dans son entier ni la conclusion du docteur Pascal. Pour parfaire l'analyse rapportée par le Monde il faudrait savoir si le reste de la porte sur laquelle est rédigée l'inscription a été prélevé.
Si oui, avons-nous un ou plusieurs ADN similaires ou différents de celui retrouvé le long du tracé des lettres ensanglantées. Si le reste de la porte n'a pas été prélevé il conviendrait de le faire afin de s'assurer que le même ADN n'est pas présent partout ; ce qui contrerait que sa présence, y compris le long du tracé de certaines lettres n'est pas pertinente comme condition irréfragable de la concomitance de l'écriture.
En revanche, si la porte a été prélevée sur toute sa surface et que l'ADN en question est réellement présent seulement le long des tracés des lettres, des vérifications mériteraient d'être réalisées afin de s'assurer que cette absence n'est pas due à une dégradation de cet ADN.
En clair, ce qui était à l’origine un seul et même ADN peut, à cause d'une mauvaise conservation, s'altérer, se dénaturer en plusieurs morceaux. »
Cette analyse scientifique me semble mettre à mal la version de l'avocate de la défense qui, à maintes reprises, a déclaré que cet ADN était reproduit seulement sur les lettres ensanglantées. Et pour quelle raison seulement sur la deuxième inscription ?
Reste, déclare ce scientifique :
« La principale critique faites à cet extrait d'expertise par les spécialistes de l'enquête judiciaire qui concerne la date de dépôt de cet ADN retrouvé par M. Breniaux. La datation du moment du dépôt d'un ADN n'est pas encore scientifiquement robuste. A savoir est-on tout à fait certain que l'ADN que l'on a retrouvé a été déposé au moment du crime ? Néanmoins, si nous trouvons d'autres ADN l'hypothèse d'une dégradation hors les traces de sang est alors difficilement défendable et de nouvelles hypothèses sur sa présence le long du tracé de sang doivent alors être émises et vérifiées dont celle avancée par M. Breniaux. »
Je vous laisse méditer sur cette conclusion.
La médiatisation.
Un grand show était organisé le 23 juin sur LCI où Maître Sylvie Noachovitch et Jean-Marie Rouart ont déroulé sans contradicteur – que n'a-t-on pas invité Me Henri Leclerc ou Me Georges Kiejman - leur intime conviction de l'innocence de Omar Raddad. Ce n'est pas nouveau. Si Maître Sylvie Noachovitch était dans son rôle d'avocate de la défense, Jean-Marie Rouart m'est apparu pathétique dans ses critiques éculées sur Me Henri Leclerc, la partie civile, le président Djian, le juge d'instruction Jean-Paul Renard - sait-il seulement qu'il y en eût trois – et bien évidemment moi-même.
Maître Sylvie Noachovitch qui de temps en temps doit consulter ce blog allait me demander de rester à ma place et de cesser de m'acharner. Je suis à ma place, je ne roule pour personne d'autre. Je ne fais que diffuser l'information sur la vérité judiciaire de ce dossier et je m’acharne à démontrer les turpitudes des uns et des autres.
Le lendemain sur France-Info, Maître Sylvie Noachovitch pose la question : qui a écrit les messages en lettres de sang en s'appuyant sur ce que lui aurait indiqué l'expert privé à savoir : c'est le meurtrier qui a mis son doigt dans le sang de la victime.
Là c'est du délire obsessionnel !
Et elle va remettre en cause comme son illustre prédécesseur la date du meurtre ; le 24 au lieu du 23 car le 24 Omar Raddad avait un alibi incontestable. On comprend mieux pourquoi lorsqu'elle pérorait elle déclarait qu'elle n'avait pas choisi cette date au hasard.
Mais toute cette argumentation se heurtera toujours à la solidité du dossier d'instruction et au blocage de la porte du sous-sol. Elle est en totale contradiction avec l'arrêt de rejet de la cour de révision des condamnations pénales qui avait écarté ces arguments en 2002.
Le dépôt de la requête en révision.
Enfin, le 24 juin 2021, la requête en révision est déposée. Maître Sylvie Noachovitch aime les journalistes et les journalistes aiment Maître Sylvie Noachovitch. Devant la cour de révision selon l'AFP elle allait encore faire son show, entourée de Jean-Marie Rouart le bâtisseur d'innocence, Eric Neuhoff, Jean-François Khan et Georges Fenech. Cet ancien magistrat devenu politicien puis consultant TV.
Ce même Georges Fenech alors que je présentais mon ouvrage au festival du livre de Nice était venu me saluer sur mon stand, me félicitant d'avoir eu le courage d'écrire un livre sur cette affaire.
Je présume que sa présence auprès de Maître Sylvie Noachovitch dans sa nouvelle aventure n'est due au fait qu'il est l'instigateur de la modification en 2014 de la procédure en révision.
Attendons donc, avec le recul nécessaire, que se prononce la cour de révision et de réexamen qui dira s'il s'est produit un fait nouveau ou s'est révélé un élément inconnu de la juridiction au jour du procès de nature à établir l'innocence du condamné ou à faire naître un doute sur sa culpabilité."
"Une nouvelle requête en révision.
Je pressentais avant ce 23 juin 2021 que la défense allait à nouveau se manifester ; ce qu'elle fit en annonçant sur LCI le nouveau dépôt d'une requête en révision fondée sur une expertise privée selon laquelle 35 traces d'un ADN complet masculin auraient été trouvées dans l'inscription OMAR M'A T.
L'avocate de Raddad, Maître Sylvie Noachovitch insistant sur la particularité de la reproduction de cet ADN qui se trouvait uniquement sur les lettres de sang. C'est important, j'y reviendrai.
Maître Sylvie Noachovitch ne manqua pas de rappeler que la science en la matière a fait d'énormes progrès et elle a tout à fait raison. Aussi, puisqu'elle est, comme moi, éprise de justice et donc de vérité, elle aurait dû inclure dans sa requête en révision, une demande de codification des 10 ng de l'ADN non codifié à l'époque des faits, détecté sur le veston de son célèbre client. Mais, comme je ne connais pas la teneur de la requête, peut-être l'a-t-elle fait ! Et, soyons fou pourquoi ne pas demander une nouvelle expertise du taille-haie où, toujours à l'époque des faits l'expertise génétique n'avait pas exclu qu'il s'agisse de sang humain.
Sur quelle(s) base(s) ?
Un rapport d'expertise rendu en 2015 par un expert du nom de M. Olivier Pascal faisait état de la découverte de quatre ADN différents. Sous l'autorité du procureur de la République de Nice, les investigations permettaient de localiser dans la Nièvre un « témoin » dont l'ADN avait partiellement matché et celui-ci était mis hors de cause. Cette requête n'aboutissait pas et le procureur général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence ne donnait aucune suite à la demande de l'avocate.
Maître Sylvie Noachovitch se tournait alors en 2019 vers un autre expert, M. Laurent Breniaux, lequel, à partir du rapport de M. Pascal, aurait découvert ce fameux ADN reproduit à moult reprises sur les lettres de sang.
On peut se poser la question de savoir pourquoi M. Pascal n'a pas trouvé ce fameux ADN ?
Reste qu'il conviendra très certainement d'interpréter scientifiquement cet ADN démultiplié.
Selon le rapport cité par le Monde, la localisation de cette empreinte génétique au niveau des zones d’écriture et plus précisément au niveau des lettres ensanglantées, interroge sur l'activité qui a pu conduire à sa présence. Il est émis l'hypothèse de transfert primaire indirect au moment des faits.
L'avis d'un scientifique.
Le général de gendarmerie, François Daoust ex-patron de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN), communique au Point avec son regard de scientifique ; que je reproduits intégralement.
« La lecture de cette seule condition est intéressante mais me laisse un peu sur ma faim n'ayant pas le rapport dans son entier ni la conclusion du docteur Pascal. Pour parfaire l'analyse rapportée par le Monde il faudrait savoir si le reste de la porte sur laquelle est rédigée l'inscription a été prélevé.
Si oui, avons-nous un ou plusieurs ADN similaires ou différents de celui retrouvé le long du tracé des lettres ensanglantées. Si le reste de la porte n'a pas été prélevé il conviendrait de le faire afin de s'assurer que le même ADN n'est pas présent partout ; ce qui contrerait que sa présence, y compris le long du tracé de certaines lettres n'est pas pertinente comme condition irréfragable de la concomitance de l'écriture.
En revanche, si la porte a été prélevée sur toute sa surface et que l'ADN en question est réellement présent seulement le long des tracés des lettres, des vérifications mériteraient d'être réalisées afin de s'assurer que cette absence n'est pas due à une dégradation de cet ADN.
En clair, ce qui était à l’origine un seul et même ADN peut, à cause d'une mauvaise conservation, s'altérer, se dénaturer en plusieurs morceaux. »
Cette analyse scientifique me semble mettre à mal la version de l'avocate de la défense qui, à maintes reprises, a déclaré que cet ADN était reproduit seulement sur les lettres ensanglantées. Et pour quelle raison seulement sur la deuxième inscription ?
Reste, déclare ce scientifique :
« La principale critique faites à cet extrait d'expertise par les spécialistes de l'enquête judiciaire qui concerne la date de dépôt de cet ADN retrouvé par M. Breniaux. La datation du moment du dépôt d'un ADN n'est pas encore scientifiquement robuste. A savoir est-on tout à fait certain que l'ADN que l'on a retrouvé a été déposé au moment du crime ? Néanmoins, si nous trouvons d'autres ADN l'hypothèse d'une dégradation hors les traces de sang est alors difficilement défendable et de nouvelles hypothèses sur sa présence le long du tracé de sang doivent alors être émises et vérifiées dont celle avancée par M. Breniaux. »
Je vous laisse méditer sur cette conclusion.
La médiatisation.
Un grand show était organisé le 23 juin sur LCI où Maître Sylvie Noachovitch et Jean-Marie Rouart ont déroulé sans contradicteur – que n'a-t-on pas invité Me Henri Leclerc ou Me Georges Kiejman - leur intime conviction de l'innocence de Omar Raddad. Ce n'est pas nouveau. Si Maître Sylvie Noachovitch était dans son rôle d'avocate de la défense, Jean-Marie Rouart m'est apparu pathétique dans ses critiques éculées sur Me Henri Leclerc, la partie civile, le président Djian, le juge d'instruction Jean-Paul Renard - sait-il seulement qu'il y en eût trois – et bien évidemment moi-même.
Maître Sylvie Noachovitch qui de temps en temps doit consulter ce blog allait me demander de rester à ma place et de cesser de m'acharner. Je suis à ma place, je ne roule pour personne d'autre. Je ne fais que diffuser l'information sur la vérité judiciaire de ce dossier et je m’acharne à démontrer les turpitudes des uns et des autres.
Le lendemain sur France-Info, Maître Sylvie Noachovitch pose la question : qui a écrit les messages en lettres de sang en s'appuyant sur ce que lui aurait indiqué l'expert privé à savoir : c'est le meurtrier qui a mis son doigt dans le sang de la victime.
Là c'est du délire obsessionnel !
Et elle va remettre en cause comme son illustre prédécesseur la date du meurtre ; le 24 au lieu du 23 car le 24 Omar Raddad avait un alibi incontestable. On comprend mieux pourquoi lorsqu'elle pérorait elle déclarait qu'elle n'avait pas choisi cette date au hasard.
Mais toute cette argumentation se heurtera toujours à la solidité du dossier d'instruction et au blocage de la porte du sous-sol. Elle est en totale contradiction avec l'arrêt de rejet de la cour de révision des condamnations pénales qui avait écarté ces arguments en 2002.
Le dépôt de la requête en révision.
Enfin, le 24 juin 2021, la requête en révision est déposée. Maître Sylvie Noachovitch aime les journalistes et les journalistes aiment Maître Sylvie Noachovitch. Devant la cour de révision selon l'AFP elle allait encore faire son show, entourée de Jean-Marie Rouart le bâtisseur d'innocence, Eric Neuhoff, Jean-François Khan et Georges Fenech. Cet ancien magistrat devenu politicien puis consultant TV.
Ce même Georges Fenech alors que je présentais mon ouvrage au festival du livre de Nice était venu me saluer sur mon stand, me félicitant d'avoir eu le courage d'écrire un livre sur cette affaire.
Je présume que sa présence auprès de Maître Sylvie Noachovitch dans sa nouvelle aventure n'est due au fait qu'il est l'instigateur de la modification en 2014 de la procédure en révision.
Attendons donc, avec le recul nécessaire, que se prononce la cour de révision et de réexamen qui dira s'il s'est produit un fait nouveau ou s'est révélé un élément inconnu de la juridiction au jour du procès de nature à établir l'innocence du condamné ou à faire naître un doute sur sa culpabilité."
Invité- Invité
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Tueur en série : le grêlé. :: AFFAIRES EN COURS :: AFFAIRES RÉSOLUES .... ou presque
affaires TROADEC, DAVAL, Anaïs G, WISSEM, Lucas T., Sophie Narme
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