LE MEURTRE NON ÉLUCIDÉ DE XAVIER BALIGANT 1

Raph_ a écrit:
Donc l'auteur serait passé par la voiture après le crime ? Et les enfants n'auraient rien entendu ou signalé ? Très étrange, je n'arrive pas à imaginer un scénario. Espérons que la suite de l'enquête apportera des réponses. C'est un nouvel espoir qui va dans ce sens et c'est une bonne nouvelle.

Pusher83 a écrit:
Rapport attendu en septembre
De l’ADN potentiellement suspect avait été prélevé dans le véhicule de Xavier Baligant. Il n’est donc pas impossible que, neuf ans après les faits, ce passage des PV et scellés aux filtres du plateau cold case, relance cet homicide irrésolu.

Kassandra88 a écrit:
Voilà une info en contradiction avec ce qui a été publié en juin 2018, à savoir:
L’ADN suspect dans la voiture ne résoudra pas l’affaire Baligant
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  Lun 26 Nov - 9:08

Pusher83 a écrit: Dans le véhicule où dorment les enfants, téléphone portable, portefeuille et appareil photo seront retrouvés. Rien n’a été volé.
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Pusher83 a écrit:Ahhh le fameux téléphone portable.. Un coup il est détruit, un coup l'expert n'arrive pas à récupérer les données.. Je connais un hacker qui peut pirater à distance, donc il y a anguille sous roche dans cette enquête..

Raph_ a écrit:

Pusher83 a écrit:Ahhh le fameux téléphone portable.. Un coup il est détruit, un coup l'expert n'arrive pas à récupérer les données.. Je connais un hacker qui peut pirater à distance, donc il y a anguille sous roche dans cette enquête..

C'est cette version que j'avais écouté et je dois dire que j'avais été très surpris. Savoir qui lui a écrit peu avant d'être abattu pourrait être la clé de cette énigme.

Kassandra88 a écrit:

Raph_ a écrit:

Pusher83 a écrit:Ahhh le fameux téléphone portable.. Un coup il est détruit, un coup l'expert n'arrive pas à récupérer les données.. Je connais un hacker qui peut pirater à distance, donc il y a anguille sous roche dans cette enquête..

C'est cette version que j'avais écouté et je dois dire que j'avais été très surpris. Savoir qui lui a écrit peu avant d'être abattu pourrait être la clé de cette énigme.

...Sauf que je suppose que ce SMS, c'est le témoignage des enfants. Ont-ils entendu le son d'un SMS qui pourrait être une pub diffusée à la radio? Ont-ils vu leur père consulter son portable pour lire un SMS et l'effacer? ([SMS qui aurait pu être une pub également). On n'a pas cette précision dans les articles de presse/émissions TV.

Raph_ a écrit:
C'est cette version que j'avais écouté et je dois dire que j'avais été très surpris. Savoir qui lui a écrit peu avant d'être abattu pourrait être la clé de cette énigme.

Pusher83 a écrit:Cold case de l’A31 : et si la vérité était dans le portable de la victime ?
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Le dernier SMS reçu par Xavier Baligant était-il un rendez-vous avec la mort ? L’avocat des proches du touriste belge, assassiné il y a 9 ans sur une aire d’autoroute près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) veut demander une expertise de son téléphone.
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Raph_ a écrit:

Pusher83 a écrit:Cold case de l’A31 : et si la vérité était dans le portable de la victime ?
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Le dernier SMS reçu par Xavier Baligant était-il un rendez-vous avec la mort ? L’avocat des proches du touriste belge, assassiné il y a 9 ans sur une aire d’autoroute près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) veut demander une expertise de son téléphone.
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Bonjour Pusher,

Cold case de l’A31 : et si la vérité était dans le portable de la victime ?

Le dernier SMS reçu par Xavier Baligant était-il un rendez-vous avec la mort ? L’avocat des proches du touriste belge, assassiné il y a 9 ans sur une aire d’autoroute près de Nancy (Meurthe-et-Moselle) veut demander une expertise de son téléphone.

Ce 18 juillet 2011, seule une poignée de gens savent que Xavier Baligant rentre à Pont-à-Celles (Belgique) par la route avec ses deux fils de 4 et 7 ans. Ses parents, Jean-Luc et Katia avec qui ce vacancier de 29 ans vient de séjourner dans un camping en Ardèche. Son ex-femme et mère de ses enfants, Mihaela, avec qui cet ouvrier de production dans un laboratoire pharmaceutique envisage de se remettre en ménage. Son meilleur ami Laurent, avec qui il promet de partager un barbecue dès son retour…
Une autre personne était peut-être au courant. Celle qui aurait envoyé un SMS à ce touriste belge avant qu'il ne soit froidement abattu à l'arme de guerre sur une aire de repos de l'autoroute A 31 à Colombey-les-Belles, à un une trentaine de kilomètres de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ce texto et son mystérieux expéditeur pourraient être la clé de ce crime non-élucidé.

« Je reste intimement persuadé que M. Baligant ne s'est pas trouvé au mauvais endroit au mauvais moment cette nuit du 18 au 19 juillet. Il n'a pas été tué au hasard. Non, il a été ciblé », maintient d'emblée Me Christian Dalne neuf ans après. L'avocat de cette famille belge installée depuis trois générations à Nivelles - une famille décimée, le père de Xavier est décédé en 2016, sa mère en 2019, « tous deux dévorés par le chagrin » - a toujours cru à la piste d'un guet-apens. Dans ce scénario, le SMS serait une pièce déterminante du puzzle. Validant l'hypothèse que quelqu'un a fixé rendez-vous à Xavier Baligant en pleine nuit sur l'aire de Malvaux. Un rendez-vous secret et mortel.

Une nouvelle expertise du téléphone
« Nous savons par l'un des enfants que M. Baligant a reçu un message sur son mobile pendant le trajet et avant la pause sur l'aire de repos. Le problème c'est que l'analyse de l'appareil n'a pas permis d'en savoir plus, l'expert n'a jamais pu relancer ce téléphone », indique Me Dalne en annonçant son intention de demander au magistrat instructeur de Nancy une nouvelle expertise du téléphone. « Les techniques ont progressé, on doit pouvoir extraire les données et découvrir le contenu de ce fameux SMS », espère l'avocat belge.
Ce mystérieux message fait partie « des choses qui doivent être examinées avec un œil neuf », confirme une source proche des investigations. En relativisant toutefois : « sans certitude que cela soit pour autant déterminant dans l'enquête. » Les gendarmes de la SR de Nancy bénéficient, en effet, depuis plusieurs mois de l'appui du service central de renseignement criminel de la gendarmerie nationale (SCRCGN). Ces spécialistes des cold case se sont déplacés en Meurthe-et-Moselle au mois d'octobre 2019.
« Nous sommes notamment retournés sur les lieux du crime. L'objectif est d'apporter un œil neuf, une relecture du dossier avec de nouveaux outils. Notamment des analystes comportementaux, ou des légistes, qui peuvent trouver des caractéristiques dans ce meurtre qui auraient jusque-là été ignorées », détaille une source proche de l'enquête.

Des pistes, la SR de Nancy en a exploré plusieurs, sans aboutir. Il faut dire qu'ils ont dû compter avec peu d'indices. La nuit des faits, seuls 4 des 24 routiers stationnés sur l'aire de Malvaux ont entendu les coups de feu. Aucun n'a repéré l'arrivée ou le départ d'un véhicule suspect. Quant à l a caméra susceptible d'avoir filmé le ou les tueurs, elle était mal orientée.
Abattu avec un fusil de l'armée suisse
 
Les experts en balistique et les légistes ont réussi à établir les circonstances des tirs mortels. Le père de famille, abattu près des toilettes pour femmes alors que ses enfants dormaient à l'arrière de sa voiture, a été atteint de 5 balles de calibre 7. 55. Le premier tir à une quinzaine de mètres, le dernier à bout portant, qui l'a défiguré.
L'arme du crime a pu être identifiée. Il s'agit d'un Schmidt-Rubin K 31, fusil qui a équipé l'armée suisse dans les années 1950. Une arme dévastatrice et précise, qui peut faire mouche jusqu'à 300 m. Ce modèle recherché par les collectionneurs a été fabriqué à près de 700 000 exemplaires. En France, sa détention est soumise à autorisation préfectorale. Pas en Suisse, ni en Belgique. « Ce n'est pas une arme de voyou », relève Me Dalne au sujet de ce fusil peu discret ou facile à transporter, ni répertorié pour avoir été utilisé dans des meurtres. Au final, la nature de l'arme du crime apporte plus de questions que de réponses.

Par ailleurs, rien dans la vie privée et le passé de la victime n'a permis de dégager un début d'explication. A part un mobile passionnel. Divorcée de Xavier en 2008, Mihaela allait quitter son compagnon garagiste, José, et se donner une nouvelle chance avec le père de ses enfants - « on s'était dit un jour qu'on se retrouverait ». José le savait et aurait pu être poussé au crime par jalousie. Mais il était en Belgique au moment des faits. Le commanditaire alors ? Le garagiste, à qui l'on a prêté des relations sulfureuses, s'est toujours dit innocent avec sérénité. Aucun élément à charge n'a été réuni contre lui et il a été mis hors de cause. « Une fausse route », a résumé Mihaela qui n'a jamais cru à son implication.
L'ADN n'a pas davantage souri aux enquêteurs. Celui retrouvé en 2017 au niveau du tableau de bord de la voiture de Xavier Baligant a fait l'objet de comparaisons en vain. Au début de cette année, Me Dalne a reçu un nouvel avis d'expertise génétique négatif. « L'ADN trouvé à l'époque dans la voiture doit aussi être examiné à nouveau, avec de nouvelles techniques scientifiques qui permettent des découvertes impossibles il y a encore quelques années », confie une source proche de l'enquête, citant aussi comme autre axe les comparaisons avec des crimes commis ailleurs en Europe.
De son côté, Me Dalne, qui ne retient pas l'hypothèse du crime crapuleux - rien n'a été volé à la victime - ni celle « d'un rôdeur ou d'un cinglé », a transmis à la juge au printemps le mail d'un transporteur routier qui a apporté son témoignage après la parution à la télé belge d'une émission sur l'affaire Baligant. « Pas de retour. Mais j'ai promis aux parents de Xavier que je continuerai », confie encore l'avocat qui mise sur l'expertise du portable. Peut-être la dernière chance de connaître la vérité.

Pusher83 a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Kassandra88 a écrit:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à tous.
Merci Pusher.

kersauson a écrit:
Si comme le dit le gamin, le père à bien reçu un sms, et que c'est ce SMS qui a poussé xavier à s'arrêter sur cette aire précise, celui qui l'a envoyé devait quand même bien être informé pour savoir qu'il se trouvait dans le secteur et qu'il n'avait pas encore dépassé cette aire, ce qui limite quand même grandement la liste des suspects, à moins de partir dans des théories sur la présence d'une balise sur la bagnole, ou que xavier était suivi;

et même si le téléphone ne peut être allumé, il y a bien une trace auprès de son opérateur de la réception ou non d'un message et du numéro de l'expéditeur. même si la ligne est ouverte sous une fausse identité, y a quand même moyen d'obtenir des informations sur son utilisateur et sur le secteur dans lequel il se trouvait

Kassandra88 a écrit:
Le GSM pourrait cacher le secret du crime. Dans son témoignage, l’un des fils de la victime assure que son père a reçu un message peu avant de s’arrêter sur cette aire de repos de Meurthe-et-Moselle.

Kassandra88 a écrit:
Est ce ce quelqu'un se souvient de la marque du tel de Xavier? Je me souviens que dans les pubs, on entendait souvent des sonneries de NoK.a

kersauson a écrit:le coup du sms reçu, y a quand même des trucs qui coincent.

Si comme le dit le gamin, le père à bien reçu un sms, et que c'est ce SMS qui a poussé xavier à s'arrêter sur cette aire précise, celui qui l'a envoyé devait quand même bien être informé pour savoir qu'il se trouvait dans le secteur et qu'il n'avait pas encore dépassé cette aire, ce qui limite quand même grandement la liste des suspects, à moins de partir dans des théories sur la présence d'une balise sur la bagnole, ou que xavier était suivi;

et même si le téléphone ne peut être allumé, il y a bien une trace auprès de son opérateur de la réception ou non d'un message et du numéro de l'expéditeur. même si la ligne est ouverte sous une fausse identité, y a quand même moyen d'obtenir des informations sur son utilisateur et sur le secteur dans lequel il se trouvait