Disparition de LINA Delsarte à Plaine 14

237154ŦNess a écrit:

Pfff !
C’est quoi ce terme ´ déluré ´ ?
Ça va être encore de sa faute ?
C’est pas comme si on pouvait activer le verrouillage centralisé !
Et quand bien même ? Qu’est-ce qu’il l’empêchait de s’arrêter et de faire marche arrière ?

Définition de déluré: Qui a l'esprit vif et avisé, qui est habile à se tirer d'embarras.
Apprend le Français avant de critiquer.[/quote]

Lorsque cet adjectif est employé pour une fille selon le Larousse :
´ avoir l’esprit trop libre, être effrontée ´
Sans parler des connotations négatives de l’usage usuel de cet adjectif !
Il ne suffit pas de prendre la première ligne dans un dictionnaire .

[/quote]
Si tu pense que j'ai employé ce terme dans un sens négatif, reste dans ton idée.
Je vais rester poli et objectif, et ne répondre qu'a l'avancée de l'affaire sans partir dans des discussions puériles qui ne mènent à rien.
Bon vent.

@Ness et @Jefke,

Bonsoir à vous deux
Habitant en Belgique comme Jefke, je peux te garantir Ness que le terme « déluré » n’a absolument rien de péjoratif, même pour une femme.
C’est même plutôt admiratif.
Selon notre lieu d’habitation, les termes français ont souvent des nuances, voire des définitions différentes.
Chez nous, nous apprécions manger des pistolets  ou des mitraillettes et nous n’essuyons jamais notre vaisselle avec un torchon, c’est dégouttant !

237157ŦSourisverte a écrit:@Ness et @Jefke,

Bonsoir à vous deux
Habitant en Belgique comme Jefke, je peux te garantir Ness que le terme « déluré » n’a absolument rien de péjoratif, même pour une femme.
C’est même plutôt admiratif.
Selon notre lieu d’habitation, les termes français ont souvent des nuances, voire des définitions différentes.
Chez nous, nous apprécions manger des pistolets  ou des mitraillettes et nous n’essuyons jamais notre vaisselle avec un torchon, c’est dégouttant !

Merçi Sourisverte,
ca m'énerve de devoir me défendre sur des opinions que je n'ai pas.
Surtout quand on insiste....On se demande même quel est le but.
Soit, comme on dit en Bruxellois ....Dikke Beis.

237157ŦSourisverte a écrit:@Ness et @Jefke,

Bonsoir à vous deux
Habitant en Belgique comme Jefke, je peux te garantir Ness que le terme « déluré » n’a absolument rien de péjoratif, même pour une femme.
C’est même plutôt admiratif.
Selon notre lieu d’habitation, les termes français ont souvent des nuances, voire des définitions différentes.
Chez nous, nous apprécions manger des pistolets  ou des mitraillettes et nous n’essuyons jamais notre vaisselle avec un torchon, c’est dégouttant !

Bien sûr selon les régions l’emploi d’un adjectif peut varie de sens
Mais il est clairement écrit dans le Larousse que pour une jeune fille délurée prend le sens ´ esprit trop libre et être effrontée ‘ il n’a pas lu jusqu’au bout?
Mais pourquoi alors revient il en permanence sur le même clou : Lina n’a rien fait pour se défendre malgré qu’elle soit sportive et délurée . Comment aurait-elle pu lutter contre ce psychopathe ?
Comme si quelque part elle était consentante et que c’était un peu de sa faute
C’est ça qui me rend dingue
La pauvre jeune fille devait être tétanisée, terrorisée.
Elle a sûrement vécu le pire avant de mourir .
Ce lâche , comme Verove , n’était certainement pas capable de les assumer .
Au moins elle aura eu l’amour inconditionnel de sa maman et certainement cette joie immense d’aller retrouver son amoureux pour une journée en perpective à Strasbourg.

L'homme qui s'est suicidé à Besançon, principal suspect dans l'enquête sur la disparition de Lina, a été poursuivi pour deux vols à Besançon et avait confié à un psychiatre avoir "disjoncté" en 2023.
AFP. Publié le 31-07-2024
[…]
Le 25 juin, il s'entretient avec un expert psychiatre qui diagnostique un trouble de personnalité de type "état limite", c'est-à-dire à la limite d'une maladie psychiatrique vraiment installée, avec des symptômes dépressifs importants.
"Je dégringole"
Le suspect lui déclare avoir été hospitalisé au moins trois fois en milieu psychiatrique ces dernières années et avoir commis des tentatives de suicide.
Il lui dit avoir "disjoncté" à partir de 2023, date à laquelle il cesse de travailler alors qu'il avait auparavant exercé les métiers de menuisier, enseignant en menuiserie dans un lycée professionnel, et commercial.
"Je dégringole de plus en plus bas chaque fois", lui déclare-t-il aussi.

L'expert relève qu'il consomme beaucoup de produits toxiques: alcool, cannabis et cocaïne. Dans son rapport, il fait état de sa "dangerosité".

Peu de temps après, Samuel G. se suicide, le 10 juillet, laissant à ses deux fils -il est séparé de leur mère- une lettre d'excuse et des courriers.

"J'ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c'est mieux ainsi", écrit-il dans ces derniers mots.

Suite à son décès, le tribunal correctionnel de Besançon a constaté le 22 juillet 2024 l'extinction de l'action publique.

Figurait par ailleurs à son casier judiciaire une condamnation par le tribunal correctionnel de Narbonne, le 22 janvier 2024, pour une infraction routière.
Selon une source proche du dossier, c'est dans le sud qu'a été retrouvé un véhicule volé dans lequel a ensuite été détecté l'ADN de Lina, 15 ans, disparue en septembre dernier dans le Bas-Rhin. L'enquête sur cette disparition est menée par le parquet de Strasbourg, lequel n'a pas souhaité communiquer mercredi.
Article complet ici :
https://www.lalibre.be/international/europe/2024/07/31/disparition-de-lina-le-suspect-disait-avoir-disjoncte-en-2023-JXDDXH5JFVEBZL6E2QSKR6N7NQ/

237159ŦNess a écrit:

237157ŦSourisverte a écrit:@Ness et @Jefke,

Bonsoir à vous deux
Habitant en Belgique comme Jefke, je peux te garantir Ness que le terme « déluré » n’a absolument rien de péjoratif, même pour une femme.
C’est même plutôt admiratif.
Selon notre lieu d’habitation, les termes français ont souvent des nuances, voire des définitions différentes.
Chez nous, nous apprécions manger des pistolets  ou des mitraillettes et nous n’essuyons jamais notre vaisselle avec un torchon, c’est dégouttant !

Bien sûr selon les régions l’emploi d’un adjectif peut varie de sens
Mais il est clairement écrit dans le Larousse que pour une jeune fille délurée prend le sens ´ esprit trop libre et être effrontée ‘ il n’a pas lu jusqu’au bout?
Mais pourquoi alors revient il en permanence sur le même clou : Lina n’a rien fait pour se défendre malgré qu’elle soit sportive et délurée . Comment aurait-elle pu lutter contre ce psychopathe ?
Comme si quelque part elle était consentante et que c’était un peu de sa faute
C’est ça qui me rend dingue
La pauvre jeune fille devait être tétanisée, terrorisée.
Elle a sûrement vécu le pire avant de mourir .
Ce lâche , comme Verove , n’était certainement pas capable de les assumer .

Si tu comprend mal mes propos je n'en peut rien.
Je n'ai JAMAIS évoqué que Lina aurait été consentante, loin de là.
Je me pose simplement la question comment une gamine comme Lina a pu se se faire embarquer par un gars qui passait en voiture à 200km de chez lui.
Lina marche, et la voiture arrive dans le sens contraire.
Le gars a une pulsion et s'arrête (à combien de mètres?).
IL sort de sa voiture et court vers Lina avec son couteau. Lina fait quoi? Elle s'encourt? Crie? Où selon ton hypothèse monte dans la voiture tétanisé.
On est dans la voiture, et le gars roule d'une main avec son couteau dans l'autre main.
Lina est toujours tétanisé, où réalise t-elle la situation?
Si je vois où sont fait les recherches, le gars avec Lina à ses côtés a du faire quelques KM.
Est ce que pendant tout ces km, Lina n'aurait pas vu l'opportunité de sortir de la voiture?

Vu que cet "homme" a pu séquestrer une femme. N a t'il pas pu séquestrer Lina là où la voiture a borné ? Est elle peut être encore en vie ? Mais vu qu'il n a plus eu de moyen de locomotion...

Merci pour vos réponses. Donc oui sans doute un crime "rapide".
Pour ce qui est de la voiture, elles peuvent se bloquer automatiquement au moment où la voiture commence à rouler. Pour déverrouiller c'est souvent à portée de main du conducteur donc dans ce cas du tueur alors pas dit qu'on ose faire quoi que ce soit. Autre chose à prendre en compte : on ne sait pas comment réagir.
Il peut y avoir des situation où hurler va faire peur à l'assaillant et d'autres situations où ça le rend encore plus agressif. Là on ne sait pas du tout ce qu'il s'est passé. Il n'a peut-être pas montré tout de suite son jeu afin de ne pas l'inquiéter et puis elle a peut-être compris que quelque chose clochait qu'une fois sur une route avec encore moins de passage ou d'aide possible. Franchement c'est difficile à dire ce qui a pu se passer ni comment nous aurions réagit à sa place.
La lettre laissée aux enfants est troublante et ressemble à un aveu (forcément maintenant qu'on a le contexte c'est plus clair, mais la famille n'a peut être pas compris tout de suite).

Disparition de Lina : Comment les gendarmes continuent-ils de rechercher l’adolescente de 15 ans, près d’un an après ?
Des gendarmes sur des motocross lors des recherches dans la forêt d'Arnould dans les Vosges, le 31 juillet 2024, pour retrouver Lina, 15 ans et disparue depuis septembre.

- F. Florin   Publié le 31/07/2024

https://www.20minutes.fr/faits_divers/faits-divers-strasbourg/4103965-20240731-disparition-lina-comment-gendarmes-continuent-rechercher-adolescente-15-ans-pres-an-apres

On sait que faisait ce type en Alsace
Et où exactement la voiture volée a été trouvée ?
Il faisait quoi dans le Sud
Cherchait de la drogue en Espagne, on a dit qu'il y était a un certain moment non ?
Il bougeait celui-ci et cela m'étonnerait pas qu'on fasse des rapprochements sur certains faits de violence et agression ?

C'est bien pour ça que j'ai mis "Vu qu'il n a plus EU de moyen de locomotion". Je sous entendais par la qu'il ne pouvait plus aller la voir si elle était séquestrée et qu'il avait mis fin à ces jours des lors.

237163ŦHagnesta-Hill a écrit:Merci pour vos réponses. Donc oui sans doute un crime "rapide".
Pour ce qui est de la voiture, elles peuvent se bloquer automatiquement au moment où la voiture commence à rouler. Pour déverrouiller c'est souvent à portée de main du conducteur donc dans ce cas du tueur alors pas dit qu'on ose faire quoi que ce soit. Autre chose à prendre en compte : on ne sait pas comment réagir.
Il peut y avoir des situation où hurler va faire peur à l'assaillant et d'autres situations où ça le rend encore plus agressif. Là on ne sait pas du tout ce qu'il s'est passé. Il n'a peut-être pas montré tout de suite son jeu afin de ne pas l'inquiéter et puis elle a peut-être compris que quelque chose clochait qu'une fois sur une route avec encore moins de passage ou d'aide possible. Franchement c'est difficile à dire ce qui a pu se passer ni comment nous aurions réagit à sa place.
La lettre laissée aux enfants est troublante et ressemble à un aveu (forcément maintenant qu'on a le contexte c'est plus clair, mais la famille n'a peut être pas compris tout de suite).

J'ai pas eu connaissance de cette lettre aux enfants dont tu parle.
Je peut avoir un lien? Merçi d'avance.

237167ŦJefke a écrit:

J'ai pas eu connaissance de cette lettre aux enfants dont tu parle.
Je peut avoir un lien? Merçi d'avance.

Jefke, c’est dans l’article que j’ai copié

Aujourd'hui à 9:58 pm
par Sourisverte

Je me demande tout de même si c'est ce même individu qui, à bord d'une Citroën grise quelques jours auparavant importunait une gamine ressemblant à Lina et si en réalité il ne cherchait pas déjà Lina ...

On ignore pour le moment si Lina avait pu échanger en ligne avec cet individu ou même si il avait pu flasher sur Lina sur une application quelconque (tiktok ? ou autres) et s'être renseigné sur son lieu de vie pour tenter de la trouver. A voir son ex copine, il semble attiré par le genre "femme-enfant". A voir quel a été le modus operandi de la séquestration de la femme qui est parvenue à s'échapper de chez lui et son profil physique.

Il ne vivait pas à sa dernière adresse au moment de la disparition de Lina. Où vivait-il ? Pourquoi a t-il déménagé ?

J'imagine que cet individu ne travaillait plus les derniers temps et il devait aussi se trouver à cours d'argent. Une fuite en avant vers la destruction.

Même avec des indications sur le parcours et les arrêts de Zepeda, on a jamais retrouvé le corps de Narumi. Donc si Samuel G n'a pas lâché quelques indications supplémentaires (sur ses trajets, ses recherches ou même à quelqu'un), j'ai de gros doutes quant aux recherches actuelles.

Ah je viens de lire plus haut :

"J'ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c'est mieux ainsi", écrit-il dans ces derniers mots."

Je suppose qu'il était conscient que ses fils n'allaient pas tarder à apprendre ce qu'il avait fait !

Sa dernière lâcheté aura été de ne pas dire où retrouver la dépouille de Lina.

237153ŦJefke a écrit:
Désolé de toujours taper sur le même clou, mais qu'une gamine délurée ( définition pour certains: Qui a l'esprit vif et avisé, qui est habile à se tirer d'embarras.) se fasse embarquer par un gars à l'aide d'un couteau, j'ai du mal, mais soit.
Mais ensuite, le gars il fait quoi en roulant? Il la menace d'un couteau d'une main, en roulant de l'autre? Désolé je n'arrive pas à imaginer que Lina n'ai eue aucune réaction.
N'oubliez pas qu'elle avait eu des menaces de mort peu avant.

C'est pourtant ce que faisait Llambrich, le prédateur des bois. (voir topic ad hoc)

Sur le journal le nouveau detective un ami commerçant dit qu'il ne le croit pas coupable de l'enlèvement de Lina et qu'il regrettait ses deux agressions, il n'en cite que deux.
Pourquoi dit il cela ????

237163ŦHagnesta-Hill a écrit:Merci pour vos réponses. Donc oui sans doute un crime "rapide".
Pour ce qui est de la voiture, elles peuvent se bloquer automatiquement au moment où la voiture commence à rouler. Pour déverrouiller c'est souvent à portée de main du conducteur donc dans ce cas du tueur alors pas dit qu'on ose faire quoi que ce soit. Autre chose à prendre en compte : on ne sait pas comment réagir.
Il peut y avoir des situation où hurler va faire peur à l'assaillant et d'autres situations où ça le rend encore plus agressif. Là on ne sait pas du tout ce qu'il s'est passé. Il n'a peut-être pas montré tout de suite son jeu afin de ne pas l'inquiéter et puis elle a peut-être compris que quelque chose clochait qu'une fois sur une route avec encore moins de passage ou d'aide possible. Franchement c'est difficile à dire ce qui a pu se passer ni comment nous aurions réagit à sa place.
La lettre laissée aux enfants est troublante et ressemble à un aveu (forcément maintenant qu'on a le contexte c'est plus clair, mais la famille n'a peut être pas compris tout de suite).

Hurler ou faire du tapage n'est probablement pas la meilleure chose à faire quand on est séquestrée dabs une voiture. Lorsque Vérove a kidnapé Ingrid elle a gardé son calme et réussi à le "désamorcer" partiellement ce qui lui a sans doute sauvé la vie et de subbir beaucoup plus de violence.

237042ŦCasta a écrit:Bonjour

"Connu des services de police, il avait déjà fait de la prison et avait fait des gardes à vue récentes dans d'autres affaires . Selon une source proche du dossier, il était mis en cause dans des affaires récentes de vol à l’arrache et vol à main armé."

https://www.bfmtv.com/alsace/lina-le-suspect-qui-s-est-suicide-etait-deja-connu-des-services-de-police-et-avait-deja-ete-en-prison_AV-202407300627.html

Mis en cause dans un vol à main armée et arrêté par des gendarmes au volant d'une voiture volée mais néanmoins laissé en liberté ?

On pourrait comprendre à la limite s'il s'agissait d'un des hommes de Capone à Chicago dans les années 30 ... Ou alors d'un membre de la Costa nostra en Sicile dans les années 70 ...
Mais là, en France en 2024 ?

Peut être en raison de ses troubles psychiatriques et tendances suicidaires. Par ailleurs on ignore le détail de ce braquage et l'arle utilisé. C'est peut être quelque chose d'un peu "banal" (enfin ça ne devrait pas l'être naturellement) comme une menace à l'aide d'un couteau plutôt que du grand banditisme.

« On le sentait de plus en plus bizarre » : le double visage de Samuel G., meurtrier présumé de Lina
Présentant des troubles psychiatriques récents, le principal suspect dans la disparition de Lina, 15 ans, était un père de famille de 43 ans décrit comme ayant été très inséré socialement avant de basculer et de se donner la mort en juillet.

C’est une petite lucarne close par un volet en ferraille, juste sous les toits. Le 10 juillet, son ouverture à coups de marteau par les pompiers est paradoxalement venue sceller d’insondables mystères. À l’intérieur de ce logement situé à l’étage d’un pavillon du quartier discret des Prés de Vaux, à Besançon (Doubs), les soldats du feu ont découvert le corps sans vie de Samuel G., 43 ans. « C’était déjà un drame, soupire une voisine. Et maintenant, il y a un nouveau drame en plus de celui-là… »

Car Samuel G. fait figure de principal suspect dans la disparition de Lina, 15 ans. En septembre 2023, l’adolescente s’était évaporée alors qu’elle rejoignait la gare voisine de son domicile de Plaine (Bas-Rhin). Au terme de dix mois d’enquête, les gendarmes de la section de recherche de Strasbourg, grâce à la vidéosurveillance, sont parvenus à identifier un véhicule suspect, signalé volé.

Dans le courant du premier trimestre 2024, Samuel G. est contrôlé alors qu’il circule à son bord dans le Languedoc. Le véhicule est placé en fourrière. Samuel G., lui, est relâché. Plusieurs semaines après, l’ADN de Lina est retrouvé dans l’habitacle de la voiture.

Un comportement erratique
Les gendarmes n’auront pas eu le temps de l’interroger. Samuel G. s’est pendu, laissant une lettre dans laquelle Lina n’est pas évoquée. C’est la découverte de ce courrier confus qui a inquiété le père du quadragénaire, et l’a conduit à prévenir les secours. Comme sa mère, ils étaient proches de Samuel, et n’ont pu qu’assister ces dernières années au lent basculement de leur fils.

Selon plusieurs sources, l’homme n’était plus que l’ombre de lui-même, en proie à de multiples démons. D’après l’Est Républicain, il avait été interné à plusieurs reprises, et avait déjà tenté de mettre fin à ses jours. « Il était devenu taciturne, décrit un voisin. On le voyait juste fumer sa clope. » « On le sentait de plus en plus bizarre, renchérit un autre riverain. On pouvait par exemple le voir passer à vélo alors qu’il pleuvait des trombes d’eau. »

Un comportement erratique que ceux qui l’ont fréquenté dans le passé ne lui avaient jamais connu. Thomas* était « un pote d’adolescence. » « On s’était rencontré via son oncle, qui était mon prof », se souvient-il. À l’époque, Samuel et lui sont tous deux passionnés de jeux vidéo en ligne. « C’était pas comme maintenant, revit Thomas. On bidouillait les ordinateurs et on se retrouvait physiquement pour jouer en réseau à des jeux comme les premiers Call of Duty. » Rien, dans l’attitude de Samuel, n’alerte alors son copain. Chacun construit sa vie, ils continuent à se suivre via Facebook ou se croisent épisodiquement.

« S’il y avait eu un problème avec lui, on l’aurait su »
Samuel est un touche à tout. Ébéniste de formation, il se lance comme commercial en utilitaires, par l’intermédiaire de son cousin qui travaille déjà dans le secteur. « Il s’est formé sur le tas, et s’en sortait très bien, confie Didier (le prénom a été modifié), qui fut son patron de 2014 à 2018. C’est un métier où on ne peut pas biaiser. Ça passe ou ça casse. » Et avec Samuel, ça passait même très bien.

« En quatre ans, on n’a jamais rien eu à lui reprocher, décrit son ex-chef d’équipe. Il était marié, avait des enfants. Il participait à tous les pots. Dans le coin, tout le monde connaît un peu tout le monde. S’il y avait eu un problème avec lui, on l’aurait su. Je n’arrive pas à croire qu’aujourd’hui on parle du même… »

En 2018, Samuel démissionne pour un concurrent qui lui propose cette fois de vendre des poids lourds. « On s’est quitté en très bons termes, évoque son ancien boss. C’était une progression logique. » Première ombre au tableau : Samuel s’est séparé de la mère de ses enfants. Une garde alternée est mise en place. Il revient s’installer dans le quartier des Prés de Vaux, où il avait déjà vécu quelques années plus tôt.

Puis il se reconvertit. Selon nos informations, il devient professeur dans le même établissement professionnel que son oncle, enseignant l’ébénisterie, sa matière de prédilection. Mais psychologiquement, il bascule. Le 25 août 2023, il agresse une nonagénaire dans le quartier des Chaprais, toujours à Besançon. Le même jour, en fin d’après-midi, il braque une supérette « Vival » rue des Cras.

« Il n’avait pas une tête de braqueur »
Nous avons pu visionner les images de vidéosurveillance du petit commerce. À 18h40, on distingue parfaitement le père de famille, en train d’acheter un paquet de chewing-gum. Puis en une demi-seconde, la scène bascule. Alors que le tiroir-caisse est ouvert, il plonge la main droite dedans. Cette même main qui tient un couteau suisse. « Arrête ou je te plante ! » lance-t-il à Kim, la jeune caissière, qui tente de le repousser.

Samuel s’enfuit avec environ 200 euros en poche. Arrivé sur les lieux, Hyppolite, qui fait office de patron durant l’été, n’en revient pas. « C’était assez étrange, explique-t-il. Il n’avait pas une tête de braqueur, et il n’était même pas cagoulé ! Ça faisait un peu amateur, même si rétrospectivement, on se rassure en se disant que ce jour-là, il ne visait que la caisse. » Les enquêteurs du commissariat de Besançon prennent toutefois l’affaire au sérieux. Des prélèvements sont même effectués sur un congélateur. « On en était presque à se dire qu’ils en faisaient un peu trop », reconnaît Hyppolite.

C’est aussi que la nonagénaire agressée a été victime de fractures en voulant s’accrocher à son sac. Alors, les policiers ne lâchent pas l’affaire. Mais il leur faudra plusieurs mois pour confondre Samuel G. À l’issue de sa garde à vue, en juin, celui-ci est laissé libre et placé sous contrôle judiciaire, en attendant un procès qui n’aura donc jamais lieu.

Dans les Vosges, cette fois entre Saint-Dié et Gérardmer, les recherches se poursuivaient hier pour tenter de retrouver Lina, sur la base des données GPS du véhicule utilisé par Samuel. Mais c’est désormais tout son parcours de vie que les enquêteurs vont tenter de retracer, afin d’en éclaircir d’autres zones d’ombre potentielles.

https://www.leparisien.fr/faits-divers/on-le-sentait-de-plus-en-plus-bizarre-le-double-visage-de-samuel-g-meurtrier-presume-de-lina-31-07-2024-4GGJ2KPBJJB3FC7Z4IDZFASGLU.php

Merci Kassandra pour ce profil détaillé, a mon avis il a du faire d'autres agressions.
Il bougeait et même en Espagne.

https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/video-reportage-tf1-disparition-de-lina-un-voisin-et-une-ex-petite-amie-du-principal-suspect-temoignent-2311275.html?at_medium=push&at_campaign=push_navigateur&at_send_date=20240731&fbclid=IwY2xjawEXkxVleHRuA2FlbQIxMQABHV7PFB3zyJl5HR2SBXib0oV26WY26RSlt7pNZbhMxORcMf9o0oNjmSIe4w_aem_9QaMXk6HReaUiIrYLj91pw

Un voisin et une ex témoignent

Manifestement cet individu avait complètement perdu pieds. Si on rajoute à ça l'alcool, le chichon et la coke...plus probablement des anxio et des anti dðpresseurs...

L'idée proposée plus haut de ce gars qui aurait trouvé Lina via un réseau social et aurait fait une fixette est très intéressante. Il ne serait pas surprenant que, chomeur et desoeuvré, il ait passé son temps sur Tik Tok ou autre RS.

C'est bizarre quand même tout ça ! Pour ce qu'on nous en dit et pour le moment, cet homme semble plus aux prises avec des problèmes parfois urgentissimes de fric (peut-être liés à sa consommation de stupéfiants, entre autres) et des problèmes d'anxio-dépression.
Il vole une voiture
Il agresse pour du fric
il se barre avec 5000 € d'une ex (qui nous parle de l'existence d'un van)

Pour la séquestration chez lui on nous parle d'une toxico dont les dires ne correspondaient pas à sa téléphonie.

Bref ! soit il manque des éléments soit l'enlèvement de Lina est étrange dans son parcours.

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/document-rtl-m6-arrete-ou-je-te-plante-une-caissiere-raconte-avoir-croise-le-suspect-dans-la-disparition-de-lina-7900406072

"Il était de grande taille. Il avait une sorte de calvitie, mais avec un peu de cheveux sur le crâne. Il avait une espèce de tee-shirt pull Puma noir. Il a acheté des chewing-gums. Quand il est entré dans le magasin, il avait le sourire, et il s'est dirigé pile en face de ma caisse. Je lui ai fait une petite blagounette en disant 'ah mais ça, c'est le rayon enfant normalement' donc il a rigolé bien sûr à ma blague", retrace-t-elle.

"Au moment où il a posé le paquet de chewing-gum sur le comptoir, quand j'ai voulu lui rendre la monnaie, il a commencé à prendre dans la caisse, et je l'ai empêché de prendre en pensant que c'était une blague. Il a sorti un mini couteau dans sa main droite en disant : 'Arrête ou je te plante'. Il est parti avec 300 euros, et il a quand même pris son paquet de chewing gum et la pièce de deux euros", rajoute la jeune caissière de 21 ans.."