Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris ... et autres faits de violences 4

211360ŦVan-JM a écrit:

Kassandra à écrit :

Arrête avec ces propos. Ils appartiennent au passé.

Ah, et pourquoi ? J'ai vu un imam pédo en taule. Ce pourri se sentais innocenté à tort, parce que l'islam tolérais son comportement puant. Alors ne dis pas que mes propos appartiennent au passé. Va dire ca à la gamine qu'il a n..ué.

Je le répète, parce que c'est une vérité : L'islam cautionne la pédophilie, et son prophète en était un. C'est comme ca.

Et le catho se confesse et pense ainsi garder son ticket pour le paradis.

211362ŦKassandra88 a écrit:

211358ŦMIKE a écrit:Désolé , mais JM a raison : les déviances les + dangereuses sont celles de l'Islam.
Aucun attentat commis par des intégristes catholiques sur notre sol ces dernières années....
(ou commis au nom de la religion catholique).

Encore un fois un amalgame entre islam et islamisme.
Les attentats islamistes ne sont pas des déviances, mais des actes terroristes.
La religion doit rester dans la sphère privée quelle qu'elle soit.

Dans tous les attentats Islamistes , le religieux est présent :
quand on clame "Allah akbar" en tuant quelqu'un , c'est tout sauf anodin.
C'est eux qui le font l'amalgame !

Kassandra à écrit :

Et le catho se confesse et pense ainsi garder son ticket pour le paradis.

Je te l'ai écrit plus haut : Au sein de l'église, c'est une déviance. Tout les organisme ont leur déviants.

Tu sais Kassandra, dans les zonzon, le pourquoi les détenus n'aiment pas ces ordures, c'est bien souvent parce qu'enfants, on a été victime de ces porcs. Victime du silence autour d'eux.

Je blaire pas ces mecs. Moi, je peux me vanter d'avoir été plusieurs fois interrogé. Soupçonné d'avoir gravement pourri la vie à certaines de ces crasses.  


Belle fin de journée,

Pour Van JM et ses copains:

Je reprends ici quelques phrases que vous avez (consciemment) zappé :

Il ne fait pas bon vivre…. Tu y a déjà séjourné ? Et où ? Quand?

Pour les exactions, tu oublies la guerre entre catholiques et protestants en Irlande ? Ce n’est pas dans un passé lointain pourtant!

Les bébés de filles mères assassines dans des centres tenus par des religieuses, tu n’es pas au courant?

Merci Kassandra pour tes réactions probantes!

Pour en revenir au sujet:

« Il dit qu’il est un soldat de l’État islamique » : au procès de l’attentat de Trèbes, le courage de l’otage


Le face-à-face entre le terroriste Radouane Lakdim et son otage Julie, dans le super U de Trèbes en mars 2018, avait été enregistré par les gendarmes. Le sang froid de la jeune femme est époustouflant. Les enregistrements ont été diffusés ce mardi devant la Cour d’assises spéciale de Paris.

Une voix étonnamment calme résonne dans la salle d’audience, ce vendredi 26 janvier. « Je m’appelle Julie, je travaille au Super U de Trèbes (Aude), je suis actuellement prise en otage par un monsieur armé. » Ainsi débute l’appel passé aux gendarmes le 23 mars 2018 par l’hôtesse d’accueil du magasin, dont l’enregistrement a été diffusé ce vendredi soir par la cour d’assises spécialement composée de Paris. « Le monsieur dit qu’il est un soldat de l’État islamique », ajoute, sans émotion apparente, l’employée du Super U après avoir détaillé l’arsenal de l’assaillant — un pistolet, un couteau et deux grenades.

La sérénité avec laquelle cette femme s’exprime, bluffante, tranche avec l’excitation de son agresseur, Radouane Lakdim, 25 ans. Ce face-à-face de cinquante minutes s’achève par l’intervention du gendarme Arnaud Beltrame se substituant à l’otage.

Radouane Lakdim ne parle pas, il crie. « Vous bombardez mes frères en Syrie, maintenant il faut en assumer les conséquences. Tant que vous bombardez l’État islamique, ce sera la guerre », revendique à de nombreuses reprises ce petit voyou radicalisé de Carcassonne (Aude), qui se réclame de ses « frères » Amedy Coulibaly, l’auteur de l’attentat de l’Hyper Cacher (janvier 2015), et Mohamed Merah, le tueur de Toulouse et Montauban (mars 2012).

Il revendique ses crimes homophobes commis plus tôt
Son discours, débité à toute vitesse, est un condensé de la propagande de Daech, organisation terroriste à laquelle il a fait allégeance. Il ressasse sur la participation de la France à la coalition internationale, argumente sur l’impossibilité des musulmans à vivre dans un pays de mécréants et, lorsqu’il s’adresse à la gendarmerie, réclame la libération de Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos du 13 novembre. « Je suis prêt à mourir », lance-t-il fièrement. « Moi je ne suis pas prête à ça », répond son otage, qui a rapidement basculé dans le tutoiement.

Entendue par la cour juste avant la diffusion de ce fichier audio, Julie avait décrit le terroriste comme « jeune » et « nerveux ». « Parfois, quand je pense à lui, je dis le petit con. Pour moi, c’est un jeune paumé, très en colère contre la société, contre la France. Un petit gars en manque complet de repères, radicalisé, entraîné à tuer, parti dans cette folie meurtrière, analyse-t-elle assez finement au regard de la teneur de l’échange. Mais quand il a parlé de sa mère et de ses sœurs, je me suis dit qu’il y avait encore là-dedans une marque de respect pour la vie. »

Au cours de ce huis clos, Radouane Lakdim pose plusieurs questions personnelles à son otage, sur son âge — 40 ans à l’époque —, sa vie amoureuse ou sa fille. Mais il revendique aussi les crimes homophobes qu’il a commis quelques heures plus tôt, à Carcassonne. « C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que c’était très sérieux. Je me suis concentrée pour garder la même attitude : à la fois calme, pas complètement effacée mais en lui montrant un certain respect », livre Julie, ingénieure de formation.

« Le magasin est exceptionnellement fermé. Rappelez demain »
Les phases de dialogue sont néanmoins brèves. La bande-son est essentiellement rythmée par les prières de Radouane Lakdim marmonnées en arabe. « À ces instants-là, je me disais OK, il se reconditionne », avance Julie. En fond sonore, la musique sirupeuse diffusée par la radio du magasin, entrecoupée de réclames publicitaires, accentue l’ambiance irréelle de la séquence.

À deux reprises, on entend également l’hôtesse répondre à des clients qui téléphonent sur l’autre ligne. « Madame, excusez-moi, le magasin est exceptionnellement fermé. Rappelez demain », répond-elle, là encore comme si de rien n’était. Parfois, le terroriste s’excite et pousse de brusques « Allahou akbar », comme pour se remotiver.

Au bout d’une quarantaine de minutes de cet étonnant face-à-face, l’ambiance se tend à nouveau. Un troisième personnage entre en scène : Arnaud Beltrame qui, faisant fi des procédures et de l’opposition de ses collègues, s’avance vers le terroriste et son otage. « Qu’est-ce que tu fais là ? Attention, reculez ! », s’excite Radouane Lakdim. La voix du gendarme se fait de plus en plus distincte à mesure qu’il approche. « La petite dame elle y est pour rien, on fait un échange », lance-t-il. « Vous voulez que je vous tue à sa place ? Sérieux ? », s’étonne l’assaillant.

La négociation dure plusieurs minutes, au cours desquelles le gendarme s’efforce de rassurer son interlocuteur. « C’est moi qui suis leur chef, ils ne bougeront pas », indique-t-il en évoquant ses subordonnés positionnés dans le magasin. « Vous avez un lieutenant-colonel, le numéro 3 du groupement. Regardez, j’ai pas fait le cow-boy. Ça me servirait à quoi d’avoir une balle dans la tête », poursuit l’officier qui a ostensiblement déposé son arme.

Tandis que l’échange se dessine, la voix de Julie résonne à nouveau. « Doucement. Attention, tu trembles », s’alarme-t-elle auprès de son geôlier, qui a posé son arme sur sa tempe. « C’était très tendu. J’étais tétanisée. J’avais peur qu’une balle parte », décrit-elle à la barre. « Arnaud Beltrame est intervenu au moment où les balles allaient fuser », est-elle convaincue. Sur l’enregistrement, on comprend que Julie s’éclipse en prenant soin de ne pas brusquer Radouane Lakdim. « Je pars doucement, d’accord ? Merci. » Trois heures plus tard, l’officier sera assassiné par le terroriste.

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211366ŦVan-JM a écrit:

Je blaire pas ces mecs. Moi, je peux me vanter d'avoir été plusieurs fois interrogé. Soupçonné d'avoir gravement pourri la vie à certaines de ces crasses.  

Soupçonné seulement?
Et fier de s’en vanter!
Quelle honte!
Triste personnage!
C’est comme cela que commence la haine, les révoltes…

@Kassandra : « Vous voulez que je vous tue à sa place ? Sérieux ? », s’étonne l’assaillant.

Ca donne une idée de ce que ces abrutis ont dans la tête - Le terroriste de Trèbes avait été abattu - C'est ce qui devrait être fait
à chaque fois , sans discutailles , ni sommations : ça ne sert à rien avec ces connards - Au lieu de ça , désormais on les neutralise
pour pouvoir les Juger , alors qu'ils sont irrécupérables , insensibles à tout - Nos gouvernants n'ont toujours rien compris.
Le fameux "Etat de droit" totalement inutile et INEFFICACE face à ce Danger.

@Mike, les victimes les préfèrent vivants.
Elles veulent des réponses ... qu'elles n'ont au final que rarement.
Dans un tout autre registre, Luc Richard, dont la soeur a été une des victimes du grêlé, est furieux "qu'on l'ai laissé se suicider". Il a d'ailleurs déposé plainte contre l'Etat.

211417ŦSourisverte a écrit:

211366ŦVan-JM a écrit:

Je blaire pas ces mecs. Moi, je peux me vanter d'avoir été plusieurs fois interrogé. Soupçonné d'avoir gravement pourri la vie à certaines de ces crasses.  

Soupçonné seulement?
Et fier de s’en vanter!
Quelle honte!
Triste personnage!
C’est comme cela que commence la haine, les révoltes…

Je pense que Van-JM veut dire qu'il ne blaire pas les pédocriminels et qu'il a été soupçonné de leur avoir pourri la vie.

211424ŦKassandra88 a écrit:

211417ŦSourisverte a écrit:

211366ŦVan-JM a écrit:

Je blaire pas ces mecs. Moi, je peux me vanter d'avoir été plusieurs fois interrogé. Soupçonné d'avoir gravement pourri la vie à certaines de ces crasses.  

Soupçonné seulement?
Et fier de s’en vanter!
Quelle honte!
Triste personnage!
C’est comme cela que commence la haine, les révoltes…

Je pense que Van-JM veut dire qu'il ne blaire pas les pédocriminels et qu'il a été soupçonné de leur avoir pourri la vie.

Bonsoir,

C’est possible, cette phrase est ambiguë
Mais vu sa haine de l’Islam, tout est possible.
De toutes façons qui est-il pour «se faire justice » lui même envers quiconque?

211423ŦKassandra88 a écrit:@Mike, les victimes les préfèrent vivants.
Elles veulent des réponses ... qu'elles n'ont au final que rarement.
Dans un tout autre registre, Luc Richard, dont la soeur a été une des victimes du grêlé, est furieux "qu'on l'ai laissé se suicider". Il a d'ailleurs déposé plainte contre l'Etat.

Salut Kassandra - Mais le problème , c'est que des réponses ils n'en auront pas , ou plutôt ils n'en auront qu'une :
les gens qui tuent au nom de l'Islam ont la haine de tout ce qui n'est pas comme eux , de tous ceux qui ne pensent
pas comme eux , et ils mélangent tout , ne font aucun distinction - En quoi les pauvres spectateurs du Bataclan étaient-ils responsables de l'intervention
militaire française en Syrie ???? - On ne peut pas discuter avec ces gens , ils sont profondément intolérants ,
et on ne peut pas les changer non plus - Je considère donc que c'est une perte de temps et d'argent de les prendre
vivants et de vouloir les juger - D'autant qu'ils sont le + souvent - et finalement - relâchés - Alors qu'ils devraient
être éliminés de notre société définitivement -

Salut Mike,

Juste! La mort de Khaled Kelkal n'a chagriné que l'ennemi.
Les prendre vivant permet d'obtenir des infos sur les complicités, mais nos agents n'ont pas les autorisations à questionner comme il se fait en temps de guerre. Un interrogatoire accompagné d'un avocat en temps de guerre n'est pas productif. . .Du coup, les laisser en vie ne sert en rien la défense du pays.

211439ŦVan-JM a écrit:
Salut Mike,

Juste! La mort de Khaled Kelkal n'a chagriné que l'ennemi.
Les prendre vivant permet d'obtenir des infos sur les complicités, mais nos agents n'ont pas les autorisations à questionner comme il se fait en temps de guerre. Un interrogatoire accompagné d'un avocat en temps de guerre n'est pas productif. . .Du coup, les laisser en vie ne sert en rien la défense du pays.

Vous aimeriez sans doute appliquer la loi martiale à certaines ethnies ou adeptes d’une certaine religion?
Et bien en France on n’applique pas la loi martiale pour quiconque parce que contrairement à ce que vous vous imaginez, la France n’est pas un pays en guerre.

Je résumerai le....."débat" ainsi : à danger exceptionnel , mesures exceptionnelles -
Notre seul Etat de droit est - malheureusement - insuffisant.

Procès des attentats de Trèbes et Carcassonne : Radouane Lakdim, le terroriste un peu « fou » qui n’a surpris personne
Trois amies du tueur ont expliqué devant la cour d’assises spéciale de Paris qu’elles avaient aussitôt pensé à lui en apprenant qu’un attentat était en cours. Interrogées sur ce point, sa mère et une de ses sœurs ont préféré s’enfermer dans le déni.
(Voici la fin de l'article)
La mère et les sœurs de Radouane Lakdim se sont-elles aussi inquiétées de son évolution ? Elles jurent que non. Le dossier semble établir le contraire. « Je ne savais pas qu’il était en train de préparer cette chose. Je n’arrive pas à reconnaître mon fils dans cet acte, commence la mère d’origine marocaine, avec l’aide d’un interprète, avant d’ajouter la phrase qui tiendra lieu de fil conducteur à sa déposition : Je ne me rappelle de rien, j’ai des trous de mémoire. »Pourquoi la chambre de Radouane Lakdim était-elle quasiment vide au moment de la perquisition, vers 19 heures ? Pourquoi a-t-on retrouvé tous ses couteaux, dont il faisait collection, cachés sous des matelas dans la chambre d’une sœur et celle de ses parents ? Quelqu’un est-il passé faire le « ménage » dans l’appartement ? Pourquoi deux de ses filles ont-elles filé en voiture au Super U de Trèbes dès qu’elles ont appris qu’un attentat était en cours ?
La mère, qui a livré des versions contradictoires durant l’enquête, ne sait pas, ne se souvient plus. « C’est commode », « Vous ne savez pas grand-chose », s’agace le président : « Il serait temps de faire un effort de vérité, il y a des gens qui sont morts et dont les familles aimeraient comprendre… »

« Je pense que c’est des bobards »

Le magistrat n’aura pas plus de succès avec l’une des sœurs cadettes du terroriste, Chaïma, 23 ans. Alors en classe de Terminale, elle était au lycée quand elle a appris qu’un attentat était en cours. Elle est repassée chez elle en fin de matinée, a vu sa mère et sa sœur aînée, Nassima, qui l’a aussitôt emmenée en voiture au Super U vers midi. « Pourquoi vous allez à Trèbes ? tente le président, qui ne désespère pas de faire sauter le verrou familial.
– Pour aller sur les lieux de l’attentat, on n’avait plus de nouvelles de notre frère…
– Mais pourquoi la famille s’inquiète ? Il n’avait pas l’habitude de faire ses courses à Trèbes…
– J’ai pas de réponse à votre question, bredouille la jeune fille, de plus en plus mal à l’aise face à l’insistance de la cour. Je sais pas… »
La deuxième sœur, Nassima, celle qui a conduit Chaïma de Carcassonne à Trèbes ce jour-là, et dont le mari est dans le box des accusés, devait être entendue mardi, juste après sa mère et sa petite sœur. Faute de temps, son audition avait été remise au lendemain. Mais elle a fait parvenir à la cour un mot d’excuse, mercredi, expliquant avoir été impliquée dans un accrochage en voiture et ne pas pouvoir venir témoigner.
« Je pense que c’est des bobards, mais bon… », a lâché le président, trahissant tout à la fois son agacement et le peu de crédit accordé à la parole de la famille Lakdim. La jeune femme devrait être convoquée de nouveau pour être entendue à une date indéterminée.
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Au vu de ce cirque , la famille de RL (je me refuse à donner le nom de ce connard pour lui faire un peu + de publicité....) était évidemment au courant , et donc complice -
Ces gens là sont indignes de la France et devraient être punis et accessoirement déchus de leur nationalité fançaise , qu'ils ne méritent pas
(je ne sais pas par contre s'il avaient la double nationalité ou pas ?)

Le genre d'individus qui ne sont pas choqués par les actes de terrorisme. Le profil d'individus qui le visiteront, et seront dans la capacité de faire passer ses messages vers l'extérieur. La conséquence étant de mettre en danger la vie des gardes, de faciliter la création de réseaux etc. Des nocifs.

Ils ne méritent ni nationalité, ni allocations sociales de survie. Juste la taule en isolement, suivi d'une expulsion.

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''Pourquoi a-t-on retrouvé tous ses couteaux, dont il faisait collection, cachés sous des matelas dans la chambre d’une sœur et celle de ses parents ? ''

Ils pensaient surement que la police ne les trouverait pas Quelle bande de simplets!

211658ŦVan-JM a écrit:

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''Pourquoi a-t-on retrouvé tous ses couteaux, dont il faisait collection, cachés sous des matelas dans la chambre d’une sœur et celle de ses parents ? ''

Ils pensaient surement que la police ne les trouverait pas Quelle bande de simplets!

Oui , ce sont des primitifs. Des fanatiques . Ils sont très dangereux. Salut à toi Van JM.

Il apparaît sur l’écran de la cour d’assises affublé d’une paire de lunettes de soleil, la vision de son visage obstruée par une capuche et un cache-col noir. Une dissimulation superflue. Car si « Monsieur X » a obtenu de témoigner anonymement, son aspect n’est pas protégé. Au fur et à mesure qu’il se débarrasse de ses oripeaux, se dévoile un homme de 53 ans aux rares cheveux plus sel que poivre.

Un temps mis en examen dans l’enquête sur les attentats de Trèbes et Carcassonne (Aude) commis le 23 mars 2018 par un de ses proches, Radouane Lakdim, le témoin numéro 40 a bénéficié d’un non-lieu. Une mesure qu’il doit largement à son statut d’ex-indicateur des services de renseignement, à l’origine du traitement particulier qui lui est réservé en ce matin du jeudi 1er février.

Même s’il a répété à plusieurs reprises qu’une écoute plus attentive de ses alertes aurait permis d’éviter les attaques, sa déposition confuse a laissé la cour dubitative.

Un « père de substitution »
Dans cette enquête, ce père de trois enfants a eu plusieurs statuts. En octobre 2018, c’est un simple témoin. Les enquêteurs découvrent que cet ancien militaire devenu agent de sécurité à la caserne de Carcassonne (Aude), investi dans le milieu associatif local, est un contact régulier de Radouane Lakdim qu’il a connu très jeune. Son épouse le décrit même comme un « père de substitution » pour celui qui n’est alors qu’un petit délinquant oisif.

Un an plus tard, après avoir été mis en cause par deux témoins suggérant qu’il ait pu être le fournisseur de l’arme des crimes, il est cette fois placé en garde à vue.

Invitée à témoigner en début de matinée ce jeudi, l’enquêtrice de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) revient sur cette séquence. Le témoin 40 réfute alors avoir fourni la moindre arme mais raconte que Radouane Lakdim était obsédé par les mécréants sans pour autant qu’il ait pu imaginer une issue aussi funeste.

« Il y a un élément que vous n’avez pas évoqué », relève d’emblée le président Laurent Raviot à l’issue de la déposition de l’enquêtrice. Et non des moindres puisque au cours de sa garde à vue, l’ancien voisin du terroriste révèle être un informateur de son service.

« J’ai donné un tas d’informations qui auraient permis d’éviter le passage l’acte »
L’information a pu être confirmée, le juge d’instruction ayant obtenu la déclassification de notes consacrées à Radouane Lakdim, dont il est acquis qu’elles ont été inspirées par le témoin 40. Il n’est d’ailleurs pas contesté que l’assaillant, fiché S, était dans les radars des services de renseignement.

« On m’a chargé de son suivi en 2014. Je devais me rapprocher de lui et tout faire remonter à mes supérieurs », relate l’indic, rémunéré pour ses services, mais qui assure avoir agi « pour notre pays et nos couleurs ». « Trois mois avant l’attaque, j’ai donné un tas d’informations qui auraient permis d’éviter le passage l’acte si elles avaient été prises au sérieux », clame-t-il.

Le président, dont la langue fourche parfois et dévoile l’identité du témoin, s’avoue très circonspect. Six notes ont été versées dans le dossier : cinq rédigées entre 2012 et 2014 et la dernière en date du 19 janvier 2018. Or, constate Laurent Raviot, l’ultime note se veut très rassurante et préconise la mise en sommeil du suivi de Radouane Lakdim, à l’opposé des alertes sur les signaux de radicalisation dont l’informateur assure avoir abreuvé ses agents traitants.

« On est à chaque fois dans l’à-peu-près »
Le magistrat le soupçonne même d’avoir davantage pratiqué la rétention d’information — sur l’intérêt de son objectif sur les armes par exemple — lors de ses différents interrogatoires. « Au moindre changement de comportement, je faisais remonter. Il était devenu agressif envers la société », soutient l’ancien soldat qui peine cependant à fournir des exemples très précis. « On est à chaque fois dans l’à-peu-près », raille le parquet national antiterroriste (PNAT).

Interrogée à plusieurs reprises, l’enquêtrice de la DGSI est « désolée » de ne pouvoir éclairer la cour compte tenu de l’étanchéité entre l’activité judiciaire — la sienne — et l’activité de renseignement administrative au sein du service.

« Il y a deux hypothèses, avance Laurent Raviot. Soit le témoin n’a pas donné les informations et on peut se demander pourquoi. Soit les services avisés n’ont rien fait et ce n’est pas celle que je retiens. Est-ce que vous concevez que vos collègues ont pu être destinataires d’informations privilégiées et n’aient rien fait ? », demande-t-il. « Impossible », réplique la témoin 976 SI.

« Il y a une troisième hypothèse, suggère un avocat de partie civile : que l’informateur n’ait pas été le bon, du fait de sa trop grande proximité avec Radouane Lakdim… »
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Attaque à l’arme blanche gare de Lyon à Paris : plusieurs personnes blessées, un homme interpellé.
Il était fan de Claude François.
Il est de nationalité malienne avec un titre de séjour italien
Il ne crie pas.
Il présenterait des troubles psychiatriques.

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Un fan de Claude François, ca aurait du alerter les autorités

211795ŦVan-JM a écrit:
Un fan de Claude François, ca aurait du alerter les autorités

Le suspect d’origine malienne et en possession d’un titre de séjour italien souffre de troubles psychiatriques. La piste terroriste, n’est, à ce stade, pas privilégiée, même si des analyses sont en cours.
N'empêche que
du contenu salafiste a été découvert depuis sur son compte TikTok, en cours d’analyse.

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L'auteur de l'attaque à la Gare de Lyon a passé moins de temps en garde à vue que les agriculteurs arrêtés à Rungis.
C'est rien c'est la France.
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