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Message par Lisetoct Mer 4 Aoû 2021 - 14:46

En 2020, 102 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire en France
Il s’agit du chiffre le plus bas enregistré depuis 2006, année pendant laquelle l’étude sur les morts violentes au sein du couple a été créée. 35 % des victimes de féminicide avaient déjà subi des formes de violences antérieures et 67 % avaient signalé ces faits aux forces de l’ordre.
Par Juliette Bénézit /Le Monde
En 2020, 102 femmes – et 23 hommes – ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire, d’après l’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple rendue publique, lundi 2 août, par le ministère de l’intérieur, soit un décès tous les trois jours. S’il reste alarmant, il s’agit du chiffre le plus bas enregistré depuis 2006, année pendant laquelle cette étude basée sur les données des services de police et de gendarmerie a été créée pour dresser un bilan annuel des faits de violences entre « partenaires » (conjoints, ex-conjoints, relations non officielles). En 2019, l’une des années les plus sombres, 146 féminicides avaient été recensés. Les « chiffres [de l’année] sont effectivement historiquement bas, mais nous ne pouvons que déplorer que 102 femmes soient mortes sous les coups de leur conjoint en 2020 », a déclaré le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, lundi, dans une interview au Parisien. Il a, par ailleurs, affirmé que la lutte contre les violences conjugales devait être une priorité des forces de l’ordre.
Cette déclaration du ministre intervient dans un contexte particulier. Ces derniers mois, deux événements tragiques sont venus jeter une lumière crue sur les différents dysfonctionnements qui entravent la prise en charge des victimes de violences conjugales. Le 4 mai, à Mérignac (Gironde), Chahinez Daoud, 31 ans, a été brûlée vive par son mari contre qui elle avait déposé plainte deux mois plus tôt. En juillet, Le Canard enchaîné révélait que le policier chargé de recueillir la plainte de Mme Daoud avait lui-même été condamné pour « violences intrafamiliales » en février 2021 et devait passer devant un conseil de discipline.

« Nécessité absolue de coordonner l’action » de la police et de la justice
Dans la nuit du 23 au 24 mai, à Hayange (Moselle), Stéphanie Di Vincenzo, 22 ans, a été poignardée à mort par son compagnon, en pleine rue. Là aussi, la victime avait porté plainte contre l’auteur des faits, six mois plus tôt. Différents rapports des inspections générales de la justice et de l’administration pointent une « nécessité absolue de coordonner l’action » de la police et de la justice sur ces dossiers.

En 2020, d’après l’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple, 35 % des femmes tuées avaient déjà subi des formes de violences, qu’elles soient physiques ou psychologiques. Parmi elles, 67 % avaient signalé ces faits aux forces de l’ordre, par le biais d’un dépôt de plainte dans les trois quarts des cas. En outre, un rapport de l’inspection générale de la justice daté de novembre 2019 démontrait que 80 % des plaintes pour violences conjugales sur lesquelles les magistrats se sont prononcés entre 2015 et 2016 ont été classées sans suite.
Chaque année, les constats dressés par l’étude se ressemblent. En 2020, dans la très grande majorité des cas, la victime est une femme qui a entre 30 et 49 ans ou plus de 70 ans. L’auteur, lui, est le plus souvent un homme de nationalité française, également âgé de 30 à 49 ans ou de plus de 70 ans. Dans 49 % des situations, les deux partenaires ou ex-partenaires sont sans emploi ou à la retraite.
Le traitement des plaintes pour violences conjugales « prioritaire »
La logique du passage à l’acte, elle aussi, est connue : les faits se passent généralement au domicile du couple, après une dispute ou le refus, par le conjoint, d’une séparation. Dans 14 % des cas, les enfants sont présents sur les lieux du crime. Quand les victimes ont plus de 70 ans, les mobiles invoqués par les auteurs sont la vieillesse ou la maladie du partenaire. La plupart des victimes sont mortes après avoir été blessées mortellement par une arme à feu ou une arme blanche. Interviennent ensuite les cas d’asphyxie, de strangulation, d’étouffement, ou la répétition de coups.
« Dès ce lundi, j’exigerai que partout en France le traitement des plaintes pour violences conjugales soit prioritaire, c’est-à-dire qu’elles soient traitées devant toutes les autres (…) et [remontent] en haut de la pile », a déclaré, lundi, M. Darmanin dans les colonnes du Parisien. Le ministre promet d’augmenter le nombre d’officiers de police judiciaire consacrés à ces enquêtes et réitère des engagements pris depuis les féminicides d’Hayange et de Mérignac, comme la création d’un fichier des auteurs de violences conjugales. Il estime qu’une « révolution s’est opérée depuis le Grenelle des violences conjugales porté par Marlène Schiappa », à l’automne 2019, avec la mise en place de différentes mesures visant à améliorer l’efficacité des forces de l’ordre sur le sujet.
« Le ministre de l’intérieur annonce à grand renfort de communication des mesures qui existent déjà. Concernant le recrutement d’officiers de police judiciaire, il ne donne aucun chiffre, déplore Caroline De Haas, du collectif #noustoutes. Les moyens pour appliquer ces “annonces” sont les grands absents de ses déclarations. Et, sans moyens, il n’y aura pas de changement. ». Et d’ajouter : « L’an dernier, à cette date, 57 femmes avaient été assassinées par leur conjoit ou ex-conjoint. En 2021, nous en sommes à 70 féminicides. »

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Message par Lisetoct Mer 4 Aoû 2021 - 14:52

Ce serait utile d'avoir une étude sur le profil de ces femmes victimes de leurs (ex)compagnons. C'est mauvais signe quand on ne cherche pas à comprendre ...

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Message par Kassandra88 Sam 14 Aoû 2021 - 9:27

Féminicide présumé dans la Somme : la justice rouvre l’enquête sur la mort de la première épouse du suspect
INFO LE PARISIEN.

Deux femmes sont décédées à quatre ans d’intervalle dans la même maison en présence d’un même homme. La seconde a subi des coups, probablement à l’origine de sa mort, dimanche dernier, la première serait morte des suites d’une chute dans l’escalier. Le parquet d’Amiens relance les investigations.

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Message par Domi Sam 14 Aoû 2021 - 10:06

Bonjour à tous,

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🤢😡

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Message par Kassandra88 Dim 15 Aoû 2021 - 14:11

Belgique: Nathalie Maillet, directrice du circuit de Spa-Francorchamps, a été tuée.
Son ex a également tué la compagne de Nathalie avant de retourner l'arme contre lui:

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Message par Kassandra88 Mar 17 Aoû 2021 - 0:15

Une pensée particulière pour les femmes Afghanes:
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Message par Kassandra88 Sam 4 Sep 2021 - 8:24

Prostituée tuée à coups de marteau à Marcinelle (Belgique), des associations réagissent: «Le féminicide n’est pas un risque du métier de prostituée!»

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Message par Lisetoct Lun 6 Sep 2021 - 8:54

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Message par Sortcière Mer 8 Sep 2021 - 11:46

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Message par Sortcière Dim 19 Sep 2021 - 18:04

Bonsoir à tous,

"Originaire de Nouvelle-Calédonie, le mis en cause était déjà connu des services de police pour des faits similaires. Au mois de juin de cette année, sa femme avait déposé une plainte pour violences. Après enquête, le parquet l’avait condamné à suivre un « stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein du couple »."

Apparemment ledit "stage" n'a pas eu beaucoup d'effet ...

"L’homme au téléphone explique avoir découvert sa conjointe inanimée. Les pompiers se rendent alors sur place et font face à l’horreur. Ils découvrent le corps sans vie d’une femme étendue par terre. La victime présente des traces d’ecchymoses au niveau du visage.

La police est tout de suite alertée mais entre temps, le compagnon de la défunte a quitté les lieux. Arrivées sur place, les forces de l’ordre découvrent les trois enfants du couple, âgés respectivement de 1, 2 et 4 ans, enfermés dans une pièce. Aucun ne porte de traces de mauvais traitements. Ils ont été pris en charge par des membres de la famille.

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Message par Lisetoct Jeu 23 Sep 2021 - 17:05

IN MEMORIAM
Où sont donc Suzanne Viguier et Nadine Chabert ?
Bon, rassurez-vous , leurs époux ont repris tranquillou le cours de leur vie ...

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Message par Kassandra88 Jeu 30 Sep 2021 - 9:58

Perpignan - Jeune femme décédée enfermée dans une voiture : "Le statut de témoin assisté du conjoint est très mal vécu par la famille"

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Message par Lisetoct Sam 9 Oct 2021 - 9:47

Nord Eclair du 07/10/21

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Message par Lisetoct Mer 13 Oct 2021 - 7:05

Sur les enfants et le féminicide :

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Message par ruth Jeu 14 Oct 2021 - 21:54

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Les beaux-parents de Magali Blandin ont reconnu avoir été au courant.
Ils ont fourni une aide active : matérielle pour l'un, un alibi pour l'autre.

Effarant !
Pauvre femme et pauvres 4 orphelins

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" Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile
est une volupté de fin gourmet." -   
G. COURTELINE

ruth


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Message par Lisetoct Sam 16 Oct 2021 - 21:06

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Message par Invité Jeu 16 Déc 2021 - 20:16

Un phénomène trop peu médiatisé les « féminicides non intimes. »
Perdre sa fille dans des conditions pareilles c'est juste l'horreur, espérons que ces braves gens obtiennent gain de cause pour eux et leur fille.

Marie-Bélèn, 21 ans, a t-elle été tuée pour son portable ou parce qu’elle était une femme ?
Les parents d’une jeune étudiante de 21 ans, poignardée dans le métro marseillais par un adolescent en 2019, se battent pour faire reconnaître ce meurtre comme un «féminicide non intime» et pas comme la conséquence d’un vol qui aurait mal tourné.
-
Pour Ruben et Gisèle Pisano, le meurtre à Marseille de Marie-Bélen, leur fille de 21 ans tuée d’un coup de couteau dans le métro, n’est pas dû à un vol de portable qui a dérapé mais est bien un « féminicide non intime », un crime reconnu par de nombreux pays et par l’OMS, mais pas par la loi française. Selon eux, elle a été tuée parce qu’elle était une « femme, brillante, vivante et intelligente » par un meurtrier dont « l’acharnement pour la rattraper et l’humilier ne laisse pas de place au doute ».
-
Le « cauchemar » de Ruben et Gisèle Pisano débute le 17 mars 2019 dans la station de métro La Timone quand Marie-Bélen, étudiante en anthropologie à Aix-en-Provence, est poignardée dans les escalators, un seul coup en plein dans l’artère pulmonaire, par un jeune homme au visage masqué par une capuche. L’enquête se dirige alors vers un vol de portable.
-
Les bandes-vidéo de caméras de surveillance montrent en effet un bref échange entre Marie-Bélen et son meurtrier qui la suivait depuis plusieurs minutes, le coup de couteau et la fuite de la victime à contresens dans l’escalator, poursuivie par son agresseur, non reconnaissable, qui s’accrochait à sa cheville jusqu’à la faire chuter. La jeune femme parvenait à sortir de la station mais s’écroulait en pleine rue, poussée une nouvelle fois par son meurtrier.
-
Trois automobilistes témoins de la fin de la scène indiquaient aux policiers que le meurtrier s’était « saisi d’un objet pris sur la jeune fille avant de prendre la fuite ». Mais le téléphone portable de Marie-Bélen, un vieil iPhone 4S d’une valeur de 20 euros, n’a jamais été retrouvé, pas plus que l’arme du crime.
-
Un mineur interpellé
L’ADN relevé par les enquêteurs de la police judiciaire sur les chaussettes et chaussures de Marie-Bélen allait matcher avec celui d’un garçon alors âgé de 17 ans, Fayçal L., déscolarisé depuis la 3e et déjà connu pour agression sexuelle sur personne vulnérable et infraction à la législation sur les stupéfiants. Interpellé le 3 juin 2019, il niait en bloc, ce qu’il continue de faire depuis, malgré son identification par plusieurs témoins lors d’un tapissage et le fait que le téléphone de son oncle, qu’il utilisait, ait borné non loin des lieux du crime.
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Mis en examen pour « homicide volontaire ayant pour objet de préparer ou faciliter un délit », l’adolescent considéré comme une « personnalité dyssociale », « au sens moral émoussé » selon une expertise psychologique et décrit par un cousin comme pouvant « péter un plomb et devenir violent » en cas de manque de cannabis, est incarcéré depuis à Toulon. La cour d’assises des mineurs des Bouches-du-Rhône n’a pas encore fixé de date pour le procès, la Cour de cassation devant rendre d’ici le 15 décembre son arrêt sur la mise en accusation de Fayçal L..
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« L’assassin cherchait une femme »
« J’ai regardé les vidéos et pour moi il est impossible que Marie-Bélen ait été tuée pour son portable. Elle n’était pas matérialiste et elle l’aurait donné si on la menaçait d’un couteau. On me dit qu’à Marseille c’est une technique courante de vol, mais je n’y crois pas », raconte Gisèle Pisano, qui a organisé les 9 et 10 décembre à Marseille une exposition des toiles, dessins et poèmes de sa fille qui fut étudiante aux Beaux-Arts, avant un colloque sur les violences faites aux femmes.
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Ruben et Gisèle Pisano ont organisé une exposition des œuvres de leur fille Marie-Bélen, étudiante tuée d'un coup de couteau en 2019 à Marseille. LP/Marc Leras
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« L’assassin cherchait une femme et il l’a tuée sans aucun autre motif. J’ai donné à ma fille une éducation sans violence et elle est morte sur le trottoir, c’est inacceptable pour nous. Il faut que la loi reconnaisse le féminicide. »
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« Pour nous, sa mort est quelque chose d’irréel, on n’accepte pas que Marie-Bélen ait été tuée sans raison », reprend Ruben Pisano, professeur d’espagnol d’origine argentine installé à Alès (Gard). « La personne qui a tué notre fille est dans le déni total. L’assassin est omniprésent au cœur de notre famille, on essaye de ne pas y penser, mais cela revient toujours. »
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Le suspect pourrait sortir de prison en 2022
Deux ans et demi après le meurtre, les parents de Marie-Bélen attendent toujours que la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) de Marseille procède à leur expertise psychologique, le premier psychiatre nommé s’étant désisté sans être remplacé. Ils craignent surtout que le mis en cause sorte de détention provisoire en juin 2022, ce qui sera le cas s’il ne comparait pas d’ici là devant la cour d’assises des mineurs, où il encourt la perpétuité. Ce sera en effet le premier anniversaire de sa mise en accusation et sa libération serait automatique sauf si le parquet général demande une prolongation de six mois pour « circonstances exceptionnelles ».
-
« Les parents ont l’impression de faire face à une inertie, d’être oubliés par la justice. Ils ont le sentiment que leur fille a été tuée parce que femme. Rien ne dit le contraire et cette hypothèse vaut largement celle du vol d’un téléphone portable que l’on n’a jamais retrouvé », estime Me Beryl Brown, avocate de la famille Pisano qui demande la requalification des faits en « assassinat ». « Le mis en cause nie les faits et l’instruction n’a pas permis de creuser ses motivations. La famille a besoin que sa douleur soit reconnue. »
--
Par Marc Leras, notre correspondant à Marseille (Bouches-du-Rhône)
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Message par Sortcière Sam 1 Jan 2022 - 13:39

2022

Bonjour et Bonne année à tous I love you

L'année commence à peine mais ça continue ...

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Message par Invité Dim 2 Jan 2022 - 21:29

Pour apporter de l'eau à ton moulin Sortcière ;
« C’est Monsieur Tout le Monde qui tue, ce que ne veut pas penser la société » c'est tellement lourd de sens & véridique!! scratch

Trois féminicides le 1er janvier : série noire pour commencer 2022
Pour la seule journée de samedi, trois femmes ont succombé sous les coups de leurs compagnon dans le Maine-et-Loire, la Meurthe-et-Moselle et les Alpes-Maritimes. Les associations appellent à une mobilisation générale.
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Le triste décompte ne connaît pas de répit. Sur sa page Facebook, le collectif Féminicides par compagnons ou ex recensait la dernière et 113e victime de l’année 2021 le 29 décembre à Besançon (Doubs). Corinne, 56 ans, égorgée et poignardée par son mari, n’a pas survécu à ses blessures. 2022 s’ouvre par une tragique série noire : en 2022 jours, trois autres femmes ont déjà trouvé la mort du fait de l’extrême violence de leurs conjoints dans le Maine-et-Loire, la Meurthe-et-Moselle et les Alpes-Maritimes. « Toutes les associations le constatent : les périodes de vacances et de rassemblements familiaux favorisent les passages à l’acte d’hommes violents », rappelle Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes.
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Le premier drame s’est déroulé à Chacé (Maine-et-Loire) le 1er janvier vers 5 heures du matin. Éléonore P., 27 ans, a été poignardée à mort par son compagnon de 21 ans au domicile du frère de ce dernier, où le couple séjournait. « Après une consommation importante d’alcool, le mis en cause est devenu brusquement agressif et violent. Alors que son frère prévenait la gendarmerie, il a violemment sorti la victime de l’appartement et lui a donné plusieurs coups de couteau sur le palier », a indiqué le parquet de Saumur. Éléonore, comme le mis en cause, était militaire de carrière. Interpellé dans un jardin voisin, le jeune homme devrait être en examen pour « homicide sur conjoint ».
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« C’est Monsieur Tout le Monde qui tue, ce que ne veut pas penser la société »
Ce même 1er janvier vers 8h30, dans le village de Labry (Meurthe-et-Moselle), le corps sans vie d’une femme de 56 ans a été découvert à son domicile par les policiers, un couteau planté dans la poitrine. En garde à vue, son compagnon, employé de mairie, a reconnu lui avoir porté plusieurs coups de couteau après une dispute. Ce sont des voisins ayant entendu les bruits de l’altercation qui ont donné l’alerte. Le suspect, âgé d’une cinquantaine d’années, aurait voulu ensuite mettre fin à ses jours. Il doit être présenté à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour « meurtre sur conjoint » ce lundi matin.
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À Nice, toujours ce samedi, un homme de 60 ans s’est présenté dans la soirée à la caserne de police pour déclarer avoir eu une dispute avec son ex-compagne et qu’il ne savait pas dans quel état elle se trouvait. Il a ensuite emmené les policiers dans un garage où un véhicule appartenant à leur fils aîné était remisé. Le corps de la victime, âgée de 45 ans, reposait dans le coffre. Elle serait morte étranglée. Le suspect et son fils ont été placés en garde à vue ce dimanche matin. « Je veux dénoncer l’horreur de cet assassinat », a écrit sur Twitter en révélant l’affaire le maire de Nice, Christian Estrosi, qui indique que la victime était « un agent de (la) collectivité ».
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Pour Anne-Cécile Mailfert, au-delà d’un contexte spécifique, ces drames consécutifs soulignent à quel point « il faut continuer à se battre pour que la lutte contre les violences faites aux femmes devienne plus qu’une priorité des acteurs de la justice et de la police : un véritable réflexe et un effort constant. » Depuis le pic de 2019, avec 146 féminicides (102 en 2020), et le Grenelle des violences conjugales, le sujet s’est imposé aux pouvoirs publics mais avec des moyens délivrés « de façon sporadique et à petite échelle », estime-t-elle. « Le gouvernement n’a pas encore pris la mesure de leur caractère massif », dit-elle, en donnant cet exemple : « Quatre femmes sur dix qui demandent un hébergement d’urgence ne l’ont pas. »
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Avocate spécialiste des violences conjugales, Me Isabelle Steyer redoute que ces décomptes, s’ils soulignent la fréquence de ces crimes, « n’amènent une forme de banalisation ». « C’est un vrai problème de société, dont la gravité et les conséquences sur les femmes et les enfants restent sous-estimées », considère-t-elle en rappelant : « C’est Monsieur Tout le Monde qui tue, ce que ne veut pas penser la société. » Elle admet que les outils se sont multipliés mais juge qu’ils demeurent « insuffisamment distribués. »
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« On travaille tous dans le même sens. Ce qu’il faut face à ces drames, c’est ne pas se résigner. Personne ne peut passer sous silence nos avancées », réagit-on à la chancellerie, où l’on constate « la volonté des magistrats » de s’emparer des outils alloués. Ainsi, selon les chiffres fournis au Parisien, il y avait en décembre dernier 2085 téléphones graves dangers actifs (+ 168 % en deux ans) et 460 bracelets anti-rapprochements actifs.
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Depuis septembre 2020, ces derniers ont suscité près de 1800 appels pour déclenchement aux forces de l’ordre. En trois ans, 3870 ordonnances de protection ont été décidées, la plupart dans le délai des six jours prévus par la loi (42 jours il y a six ans). Enfin, face à l’afflux des plaintes, 164 agents ont été embauchés pour épauler les magistrats dans le traitement de ces dossiers.
--
Par Pascale Égré

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Message par Invité Mer 5 Jan 2022 - 7:38

Éléonore, Muriel et Lisa : qui sont les victimes des féminicides du 1er janvier ?
Le funeste compteur des féminicides de 2022 n’est pas resté longtemps à zéro. En l’espace de quelques heures, trois femmes, Éléonore, Muriel et Lisa, ont succombé à la violence de leur compagnon, faisant d’elles les premières victimes de violences conjugales de l’année.
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L’an dernier, 113 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou de leur ex-conjoint. 2022 n’a pas offert de répit au triste décompte des féminicides. Trois femmes, âgées de 27, 45 et 56 ans, dans le Maine-et-Loire, la Meurthe-et-Moselle et les Alpes-Maritimes, ont pour seul sinistre point commun d’avoir été tuées par l’homme qui partageait leur vie, et dont elles cherchaient parfois à se séparer. Elles s’appelaient Éléonore, Lisa et Muriel. Voici leur portrait.
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Éléonore, 27 ans
De grands yeux noirs, des traits fins qui contrastent avec la carrière qu’elle venait d’entamer. D’abord étudiante en esthétique, Éléonore Places finit par se lasser des petits boulots et cherche à se stabiliser, même si ce n’est pas dans la Sarthe où elle a passé une partie de son enfance. En 2019, elle intègre le 2e régiment de Dragons de Fontevraud (Maine-et-Loire). La jeune femme vit à la caserne. C’est là qu’elle fait la connaissance de l’un de ses camarades soldats, qui lui présentera son frère, lui aussi militaire mais basé dans la Sarthe. Il deviendra son bourreau.
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C’est à quelques kilomètres du camp militaire, à Bellevigne-les-Châteaux, près de Saumur, que la jeune femme de 27 ans a perdu la vie le 1er janvier, lançant malgré elle le sordide compteur des féminicides de 2022. Tôt samedi matin, son corps a été retrouvé sur le palier de l’appartement de son beau-frère, où elle s’était installée avec son compagnon depuis quelques jours.
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Ce dernier, un Tahitien de 22 ans, père d’un enfant, a reconnu être l’auteur des coups de couteau qui ont coûté la vie à Éléonore. Ce n’était pas la première fois que la violence intervenait dans ce couple formé depuis neuf mois. L’homme devait comparaître en correctionnelle courant 2022 pour des violences commises sur la jeune femme et son propre frère. Placé sous contrôle judiciaire, le soldat, qui aurait été « très marqué » par son dernier séjour au Mali, selon son avocat, avait interdiction d’approcher Éléonore. « La victime elle-même reprenait contact avec l’auteur. Ils avaient repris de fait leur vie commune », explique Éric Bouillard, procureur de la République d’Angers.
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Le soir du 31 décembre, chez le beau-frère d’Éléonore, la soirée « très très alcoolisée » se déroule « sur fond de problèmes familiaux et de jalousie », selon l’avocat du mis en cause. Vers 5 heures du matin, ce dernier devient alors agressif envers son frère, avant de s’en prendre à elle et de la blesser mortellement.
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Très jeune, en 2005, Éléonore avait perdu son seul frère, Benjamin, dans un accident de la route. Un drame qui l’avait « très abîmée », décrit une source proche du dossier. Sur Facebook, la mère de la victime décrit la « douleur et le vide atroce et pesant » ressenti depuis le Jour de l’An. La famille s’est constituée partie civile mardi. Quant au suspect, il est mis en examen pour meurtre aggravé par concubin et violences aggravées.
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Muriel, 56 ans
« Une femme extraordinaire, qui voulait aider tout le monde », mais qui cumulait les échecs amoureux. C’est à la violence d’un homme que Muriel Pinchi-Marchetti, 56 ans, a succombé à Labry (Meurthe-et-Moselle). Cette mère divorcée de deux garçons majeurs a été retrouvée lardée de coups de couteau dans l’appartement d’Yves J., son compagnon depuis six mois, dont elle tentait de se séparer. Un couteau était « planté dans sa poitrine ». Près du corps, un « nœud coulant » est découvert par les enquêteurs, vraisemblablement formé par Yves J. pour mettre fin à ses jours, mais sans y parvenir, selon le procureur de la République de Nancy.
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L’homme de 50 ans, employé municipal, était « en arrêt maladie pour dépression nerveuse ». Alors, Muriel, la femme « aimante et douce » que ses proches décrivent, aurait-elle souhaité tendre la main à cet homme fragile ?
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Proche de la nature, toujours prête à agrémenter son petit appartement avec les compositions de fleurs qu’elle glanait en forêt, l’ex-préparatrice en pharmacie ne travaillait plus depuis plusieurs années en raison de problèmes de dos. « Souriante malgré les misères qu’elle avait rencontrées », elle s’était engagée au sein du conseil municipal de Moutiers, à une dizaine de kilomètres de Labry. Là-bas, elle a retrouvé son amie de 25 ans, Marie-Ange Challine, la maire de la commune. « C’était une amie avant d’être une conseillère municipale », selon l’édile, qui décrit une personne « discrète et de confiance, toujours avenante et à l’écoute ».
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Lisa, 45 ans
À Nice (Alpes-Maritimes), c’est Lisa T. qui a péri sous les mains de son ex-compagnon, dont elle s’était séparée au printemps dernier. Âgée de 45 ans, la mère de quatre enfants a été retrouvée étranglée dans le coffre d’une voiture.
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C’est le mis en cause, un homme de 60 ans, qui a mené les enquêteurs au corps après s’être présenté de lui-même au commissariat. Il a reconnu les faits qui auraient eu lieu après une dispute. Pour ce troisième féminicide du premier jour de l’année, l’ancien compagnon de Lisa a été mis en examen pour assassinat.
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Par Zoé Lauwereys

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Message par Lisetoct Mer 19 Jan 2022 - 11:52

Féminicide de Mérignac : le patron de la police confirme les sanctions contre cinq policiers
Après le meurtre de Chahinez Boutaa née Daoud, deux rapports avaient pointé des dysfonctionnements, ainsi que des fautes ou des erreurs d’appréciation commises par plusieurs agents. Les sanctions vont de l’avertissement à trois jours d’exclusion temporaire de fonction avec sursis.
Par Florence Moreau(Bordeaux, correspondance) et Lucie Soullier Le Monde du O5/
01/22


De l’avertissement à trois jours d’exclusion avec sursis. Mardi 4 janvier, deux conseils de discipline, à Bordeaux et à Paris, ont proposé des sanctions contre cinq policiers – dont le directeur départemental de la sécurité publique de Gironde –, après des défaillances dans l’affaire du féminicide de Mérignac. Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, a annoncé, mercredi, à l’Agence France-Presse (AFP), avoir confirmé les sanctions.
Le 4 mai 2021, Chahinez Boutaa, née Daoud, meurt brûlée vive dans la rue devant chez elle, à Mérignac, dans la banlieue de Bordeaux. Son ex-mari vient de tirer plusieurs coups de fusil sur elle, avant de l’asperger d’essence et de l’immoler par le feu. A 31 ans, elle est la 39e victime de féminicide de l’année 2021.
Rapidement, une question hante l’affaire : le meurtre de Chahinez Boutaa aurait-il pu être évité ? A peine un an plus tôt, en juin 2020, son ex-mari avait, en effet, été condamné pour « violences par conjoint ». Depuis sa cellule, il brave l’interdiction d’entrer en contact avec sa victime en écrivant et téléphonant à sa femme. Elle dépose plainte, avant de la retirer, sans que le juge d’application des peines soit averti. Première faille d’une douloureuse série.
Chahinez Boutaa apprendra ensuite qu’il est sorti de prison depuis le 9 décembre en le croisant dans un parc. Trois mois plus tard, le 15 mars, il la violente dans son fourgon sur le parking d’un supermarché. Nouvelle plainte. « Les investigations des services de police après ce dépôt de plainte n’ont pas permis de retrouver [son ex-mari] », selon le rapport de la mission interministérielle convoquée après le drame.
Sans être inquiété, Mounir Boutaa avait pourtant répondu aux convocations du service pénitentiaire d’insertion et de probation, les 26 mars et 14 avril. Le 29 mars, il se présente également très énervé au commissariat de Mérignac, en se plaignant de ne pas voir ses enfants. Son nom est enregistré dans le logiciel d’accueil… qui n’est pas connecté au logiciel de gestion des fiches de recherche locales, ce qui aurait permis de l’identifier et de l’interpeller. Cinq semaines plus tard, il tue son ex-femme.

« Ils ont fait avec les moyens du bord »

Un mois après le féminicide, le rapport de la mission interministérielle d’inspection pointera de nombreux « dysfonctionnements au niveau local à la fois dans le partage d’informations et la coordination des acteurs sur le terrain erreurs d’appréciation commises par plusieurs agents.
. En septembre, c’est le rapport de l’IGPN qui établit, cette fois, des fautes ou deserreurs d’appréciation commises par plusieurs agents.

Mardi 4 janvier, à Paris, le conseil disciplinaire a proposé un avertissement à l’endroit du directeur départemental de la sécurité publique de Gironde, ainsi que trois jours d’exclusion temporaire de fonction avec sursis contre le commissaire de Mérignac. Le secrétaire général du Syndicat indépendant des commissaires de police (SCIP), Jean-Paul Mégret, ajoute qu’ils ont tous les deux sollicité une mutation. Une exclusion temporaire de fonction de trois jours avec sursis a également été suggérée contre deux officiers, une commandante et un commandant, en poste à Mérignac au moment du meurtre. Ces propositions de sanction doivent encore être validées par le ministère de l’intérieur.
« Même avec sursis, c’est une gifle, commente Pierre, un collègue de terrain proche des deux commandants. On les met en responsabilité sur une chose sur laquelle ils n’avaient pas de prise. Il y avait des lacunes fonctionnelles et structurelles avec un manque cruel d’effectifs. Alors ils ont fait avec les moyens du bord. »


« Manquements de toute la chaîne hiérarchique »


Deux brigadiers étaient également renvoyés devant le conseil disciplinaire de Bordeaux. Le cas de la première, en arrêt maladie, sera examiné ultérieurement. Un avertissement a été proposé contre le second. S’il regrette la sanction contre « un adjoint de police judiciaire qui ne dirigeait pas l’enquête et avait à peine deux mois d’ancienneté », le secrétaire zonal du syndicat Alliance Police nationale, Eric Marrocq, se satisfait de ce que l’administration ait surtout « reconnu des erreurs et des dysfonctionnements de l’autorité hiérarchique de [ses] collègues ». Mais le responsable syndical ne digère toujours pas que, « dans ce dossier, la police doive s’expliquer avec des recherches de responsabilités individuelles quand en face, dans la maison justice, qui n’a rien mis en œuvre – ni téléphone grave danger, ni bracelet antirapprochement ni collaboration du SPIP [service pénitentiaire d’insertion et de probation], ni alerte du juge d’application des peines –, on ne parle que de revoir les protocoles » .

   L’avocat des parents de Chahinez Boutaa, Me Julien Plouton, insiste : ses clients, Kamel et Djohar Daoud, ne sont « pas dans la vindicte » et « ne souhaitent pas briser les carrières des policiers ». « Le seul responsable de la mort de leur fille, c’est Mounir Boutaa, ajoute-t-il. Mais il était important pour eux que ce conseil de discipline reconnaisse qu’il y a eu des dysfonctionnements. Et pas seulement au niveau du recueil de la plainte : il y a eu des manquements de toute la chaîne hiérarchique et tout au long de la procédure. »

Dans cette affaire, l’actuel directeur zonal de la police nationale et ancien directeur départemental de la sécurité publique a été sanctionné en amont par un blâme. Le gardien de la paix qui avait recueilli la plainte en mars, lui-même condamné un mois plus tôt pour des violences conjugales, comme l’avait révélé Le Canard enchaîné, a depuis été radié de la police nationale.

Florence Moreau(Bordeaux, correspondance) et Lucie Soullier

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Message par Lisetoct Mer 2 Fév 2022 - 9:32

Premier procès pour les agresseurs , deuxième procès à venir pour son meurtrier.

En octobre 2019, Shaina Hansye, 15 ans, scolarisée en seconde au lycée Cassini de Clermont (Oise), a été poignardée à plusieurs reprises au ventre, puis embrasée vivante. Elle était vraisemblablement enceinte d’une dizaine de jours.

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Message par Kassandra88 Mer 2 Fév 2022 - 10:04

Lisetoct a écrit: Premier procès pour les agresseurs , deuxième procès à venir pour son meurtrier.
 
 En octobre 2019,  Shaina Hansye, 15 ans, scolarisée en seconde au lycée Cassini de Clermont (Oise), a été poignardée à plusieurs reprises au ventre, puis embrasée vivante. Elle était vraisemblablement enceinte d’une dizaine de jours.

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Quelle horreur. Des ados pffff
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Message par Lisetoct Mer 2 Fév 2022 - 11:02

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"Parce que notre travail ne se limite pas à recenser les victimes, vous pouvez suivre dans cette rubrique les procès et condamnations des auteurs de féminicides par compagnons ou ex, jugés en 2022 dans les cours d'assises partout en métropole et dans les DOM TOM.

En effet, nous suivons l'ensemble des affaires de féminicides, du moment où ont lieu les faits jusqu'à la condamnation du meurtrier : Enquête, reconstitution, expertise, demande de remise en liberté du meurtrier...etc."
 (annonce de la rubrique dédiée aux procès).

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Message par Kassandra88 Mer 9 Fév 2022 - 18:39

Féminicide d’Éléonore : «Il avait défiguré ma fille, je ne comprends pas qu’on l’ait laissé dehors», accuse son père
La militaire de 27 ans a été poignardée à mort par son compagnon le 1er janvier dans le Maine-et-Loire, le premier féminicide de l’année. Francis Places et sa femme Virginie, les parents de la jeune femme, confient leur incompréhension après avoir découvert ce mardi l’ultraviolence de l’agression de leur fille par le même homme en octobre 2021 dans la Sarthe.

Sous les yeux, un masque de chair à vif. Comme si l’on avait frotté une partie du visage contre une râpe. Difficile de ne pas détourner le regard. « Quand je vois cette photo, je suis horrifié. Ma fille a été lynchée. C’est de l’acharnement, de la barbarie même », réagit en contenant sa colère le père d’Éléonore Places, après avoir découvert ce cliché, mardi 8 février, au cabinet de Me Isabelle Steyer, avocate des parents de la victime du premier féminicide de 2022.



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