Féminicides

Van JM a écrit:

Tivier à écrit :

N'importe quoi. Mais vraiment n'importe quoi. C'est le contraire. Aux US un féminicide a lieu toutes les 5 heures. 1700 victimes par ans... :

Les shérifs ne sont pas responsables des délits de féminicides monsieur le juge.
Ce qu'explique Lisetoct, pour qui prend le temps de la lire, c'est que la loi est plus protectrice aux states. Les peines plus lourdes, le suivi plus conséquent.

Des peines plus dures n'ont jamais empêché un féminicide, une foi que la victime est morte ça lui fait une belle jambe que le gars prenne 20 ou 30 ans de toute façon.

Ensuite j'aimerais bien que tu me démontres en quoi les lois sont plus protectrices et le suivi conséquent aux US. Et le cas échéant quelle est leur efficacité sachant que j'ai démontré dans mon précédent poste qu'au contraire les US sont un pays avec un taux de féminicides et de viols très élevé.

Lisetoct parlait du comportement des shérifs, et toi, qualifiant ses propos de ''N'importe quoi '', tu t'exprimais au niveau du taux d'agressions. Il s'agit pourtant de deux choses différentes.

Je n'ai ni vocation, ni prétention à t'instruire, mais il est évident qu'une perpétuité incompressible, ou une balle dans le buffet, comme l'argumentait Lisetoct, stoppent les malfaisants. Donc ces lois sont plus protectrices, car empêchent la récidive de l'individu ayant fauté.
Même si les lois, de quelque pays que ce soit, ne servent pas d'exemple aux autres nocifs ayant ce mal en eux, celles des USA, ont pour mérite d'avoir le plus faible taux de récidive.

Ce n'est pas le cas par chez nous. . .A titre d'exemple : Cantat à fait quatre ans et deux mois. Aux USA, il aurait matière à pleurnicher à jamais. Les enfants de Krisztina Rady auraient toujours leur maman.

Encore raté, le taux de récidive aux US est de 66%. Il est de 31% en France. Comme quoi... D'autre part penser que les violences intrafamilialeS sont les plus punies aux US est erroné. Il y a par exemple des milliers d'américains emprisonnés à vis pour des délits sans violence. Par exemple des vols à l'étalage.

Ensuite je ne vois pas d’où Lisetoct et toi tirez vos certitudes sur l'attitude prétendument plus protectrice des agents de police aux US. Alors que ce n'est pas le cas. Déjà bon courage pour les femmes de couleur qui ont peu de chance d'être entendue. D'autre part dans de nombreux états notamment du midwest et du sud, la mentalité est très paternaliste, machiste voir archaïque. Tu trouves vraiment qu'interdire à des femmes violées d'avorter est une façon de les protéger ? Je doute AUSSI que tu trouves aux US une femme de couleur qui te dira qu'elle se sent protégée par la police en cas de viol ou de violence domestique. A part en Californie et à New-York. Et encore.

Ah ben tant mieux alors. . . On a bien fait de laisser sortir Cantat avec juste une privation de dessert.
Nous sommes un modèle pour les USA.
Fait comme moi, visite les prisons, puis tu comprendras ce qu'est la vie, et les chiffres.

Tivier à écrit :

Je doute AUSSI que tu trouves aux US une femme de couleur qui te dira qu'elle se sent protégée par la police en cas de viol ou de violence domestique.

Cette discrimination intervient partout. En Belgique quand tu attends, encagé, plusieurs heures pour passer devant un tribunal en chambre de conseil, au bout d'un temps ils sont plusieurs à avoir envie d'emprunter le WC unique. . .Si tu t'appelles JM ou Pat, tu passeras avant mouloud, d'office! Peu importe quand tu as demandé la permission. . .Et il y a du monde.
Un avocat Français cité dans le détective, et s'exprimant au tribunal disait ''Lorsque Roméo escalade le balcon de Juliette, c'est très romantique, mais quand c'est Mohamed, c'est deux ans ferme!''
Dans ces ethnies malmenées, de temps en temps, certains arrivent à acquérir une certaine forme de sagesse. La sagesse, étant malheureusement parfois, le refuge de ceux qui ne sont pas aux commandes de leur vie.

Aux USA, il est aussi vrai que lorsque la saleté qui crée cette forme de violence dont nous dissertons, se fait attraper, si il est un homme de couleur, sa peine s'en trouvera plus conséquente que si il est blanc. Ca aussi c'est une réalité. Ils ne sont pas tendre les Amerlocks, les taules c'est hard, et les flics pas pas commodes.
La possibilité de revoir le jour, pour ceux qui ont cet espoir, elle est lointaine. Et concernant les faits de féminicides, on ne va pas leur donner tort.

Hors sujet : N'en déplaise à certains , je parle (toujours) de ce dont j'ai été témoin . Je ne comprends très bien pourquoi Tivier conteste mes propos . J'ai des amis en Californie du sud , j'y suis allée : veni, vidi. J'ai marché, je rencontré des personnes d'origine très diverses , tout s'est très bien passé . Et faut voir les plages où tout le monde se mélange : c'est extra. Des plages très populaires , je précise . Et très bien équipées : douches et toilettes à foison , aires de jeux pour enfants.Et c'est gratuit.
Faut y aller pour comprendre , je pense. En tout cas , mes petits enfants se sont vraiment éclatés dans le Pacifique et moi aussi . Et surtout , je n'ai jamais été inquiète pour eux ( ce sont de bons nageurs): les Lifeguards sont très bien positionnés et ils sont vraiment présents.
Des jeunes sont venus m'aider à planter mon parasol , je leur dis thank you et ils me répondent Welcome
 Après, bien sûr il y a des sdf , mais  bon, j'en vois aussi à Bordeaux.
Pour revenir sur les shérifs que j'ai vu intervenir , c'étaient sûrement pas des excités . Parce qu'en plus là-bas débarque aussitôt
le délégué du gestionnaire qui cherche avant tout à trouver une solution à l'amiable et il dialogue avec le shérif . Ils sont pragmatiques.
Bon, Tivier, c'est en Californie du sud .

Bonjour Lisetoct,

Mais je suis allé aux US, et notamment en Californie du sud. La Californie n'est pas du tout un état représentatif des US et tant mieux. En effet c'est un état très cosmopolite (et Démocrate). Mais c'est l'arbre qui cache la forêt. Va au Texas, au Minnesota (ou G Floyd est mort des suites des violences policière), en UTAH, dans le Nebraska...Et tu verras si les personnes de couleur y ont les mêmes droits. Je te rappelle à nouveau qu'un nombre non négligeable d'états sont ces derniers mois revenu sur les droits à l'avortement et que certains veulent même l'interdire en cas de viol. Super exemple de la protection des femmes. Et que dire des peuples natifs...

@Van JM,

Qu'il puisse y avoir des discrimination partout oui certes. Mais les droits des femmes et des minorités sont largement plus protégés en Europe occidentale qu'aux Etats-Unis.

Bonjour, je ne crois pas qu'il y ait un meilleur sujet pour poster ceci, c'est une semi-bonne nouvelle.

Un féminicide avait eu lieu à Genève en 2016, quand une doctorante Italienne, Valentina Tarallo, avait été tuée à coups de barre de fer par une personne rapidement identifiée comme étant un certain Djibry M'ba (Djibril M'ba, Djibry Ba, Djibry Sow), un Sénégalais disparu depuis dans la nature.

J'ai cherché régulièrement des informations pendant ces années, craignant que le meurtrier ne soit jamais inquiété. Aujourd'hui, j'apprends qu'après sept ans de cavale, en mars 2023, il a été arrêté au Sénégal. Je crois qu'il va être jugé au Sénégal.

Je trouve dommage qu'après avoir crié la mauvaise nouvelle sur tous les toits, les journaux oublient de faire le suivi de l'affaire.

Voilà, bonne journée à tous !

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200494ŦJonBousque a écrit:Bonjour, je ne crois pas qu'il y ait un meilleur sujet pour poster ceci, c'est une semi-bonne nouvelle.

Un féminicide avait eu lieu à Genève en 2016, quand une doctorante Italienne, Valentina Tarallo, avait été tuée à coups de barre de fer par une personne rapidement identifiée comme étant un certain Djibry M'ba (Djibril M'ba, Djibry Ba, Djibry Sow), un Sénégalais disparu depuis dans la nature.

J'ai cherché régulièrement des informations pendant ces années, craignant que le meurtrier ne soit jamais inquiété. Aujourd'hui, j'apprends qu'après sept ans de cavale, en mars 2023, il a été arrêté au Sénégal. Je crois qu'il va être jugé au Sénégal.

Je trouve dommage qu'après avoir crié la mauvaise nouvelle sur tous les toits, les journaux oublient de faire le suivi de l'affaire.

Voilà, bonne journée à tous !

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Malheureusement les journaux sont avant tout là pour faire de l’argent, souvent à coup de buzz…
Nous informer semble secondaire.
C’est très souvent le cas de primo-accusé, leur vie est étalée dans les journaux et sur la toile.
Mais lorsqu’ils sont définitivement blanchis par la justice, on ne retrouve qu’un alinéa rarement placé à la une

Hummm ... je dirai féminicide.

Merci pour la vidéo @sourisverte. J'ai envie de dire feminicide.
Parce que :

1/ le portable et la montre connectée
2/ le remariage - d'un an après


Avait elle une assurance vie ?

Bonjour Pondyness, merci pour ton avis
La montre retrouvée à l’endroit supposé de sa chute plusieurs jours après les recherches m’intrigue beaucoup, c’est très suspect en effet.
Pour le rapide remariage c’est étonnant
J’ai des doutes concernant un simple accident. D’ailleurs l’enquête vient d’être réouverte!
Je déposerai dès que je lirai des nouvelles.

Féminicides : publié le 4 novembre 2023 par Libération

Cent dix-huit femmes ont été tuées en 2022 en France par leur conjoint ou leur ex-conjoint, soit quatre de moins qu’en 2021, selon le bilan des «morts violentes au sein du couple» publié samedi 2 septembre par le ministère de l’Intérieur.

C’est un bilan stable, sans aggravation inquiétante, ni amélioration rassurante. Cent dix-huit femmes ont été tuées en 2022 en France par leur conjoint ou leur ex-conjoint, soit quatre de moins qu’en 2021, selon le bilan des «morts violentes au sein du couple» publié ce samedi 2 septembre par le ministère de l’Intérieur.

Selon cette étude, 145 morts violentes au sein du couple ont été recensées en 2022, 118 femmes et 27 hommes (+6 par rapport à 2021), soit quasiment le même total que l’année précédente (143). En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours en France.


Du «procès du viol» aux féminicides, «Libé» face aux violences sexuelles

Un article très fouillé à consulter ici:

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201699ŦSourisverte a écrit:Feminicide ou selfie mortel?
Une très bonne vidéo de Lionel Camy

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Par Sudinfo. Publié le 13/10/2023

Près de deux ans après la chute mortelle de Zoë, une jeune Belge de 33 ans, à Houffalize, son mari placé en détention provisoire !

Zoë Snoeks est décédée il y a près de deux ans après une chute mortelle. Et alors que tout semblait, au départ, indiquer qu’elle avait été victime d’un accident, la justice n’en est pas si convaincue.

Le mardi 2 novembre 2021, Zoë Snoeks, une jeune femme originaire de Meerhout dans la province d’Anvers, avait perdu tragiquement la vie dans les Ardennes alors qu’elle se baladait avec son mari. Alors que ce dernier avait voulu la prendre en photo sur le rocher du Hérou à Nadrin (Houffalize) avec ses deux chiens, la jeune femme avait glissé et avait fait une chute d’une trentaine de mètres. Les secours qui étaient intervenus sur place, dont des plongeurs et des membres du GRIMP, avaient cherché la jeune femme pendant 1h30 avant de découvrir son corps sans vie sur les berges de l’Ourthe.
[….]
« Suite à des investigations supplémentaires, de nouveaux éléments ont récemment émergé, conduisant le juge d’instruction à donner l’ordre d’arrêter l’homme de 36 ans mardi matin », a déclaré le porte-parole du parquet d’Anvers Kristof Aerts. Joeri J. a ainsi été placé en détention provisoire pour meurtre et nie toute implication.

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201699ŦSourisverte a écrit:Feminicide ou selfie mortel?
Une très bonne vidéo de Lionel Camy

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Chute mortelle au rocher du Hérou à Houffalize : le mari de Zoé Snoeks reste en détention
Par Belga. Publié le 03/11/2023

La chambre des mises en accusation d’Anvers a décidé vendredi de maintenir Joeri J., 36 ans, en détention, a indiqué le parquet anversois.

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Et ça continue ...
L'homme déjà condamnée pour violences sur sa compagne
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Connu des services de police et de justice pour des faits de violences conjugales et sur mineur de 15 ans. Il vient de tuer ses trois fillettes.

Belgique : Violences faites aux femmes : Marie-Colline Leroy présente un nouvel outil de protection des victimes

La lutte contre les féminicides a été une priorité du gouvernement. Notamment avec le vote en juin de la Loi Féminicide, un vote historique en Belgique et en Europe. À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ce 25 novembre, Marie-Colline Leroy, secrétaire d’Etat à l’Égalité des genres et de la Diversité, présente un nouvel outil qui permet aux victimes de violences d’alerter les forces de l’ordre en cas de situation de danger.

Ce dispositif, c’est en fait une alarme antirapprochement, téléchargeable via une application sur le téléphone.
"C’est très concret, c’est un bouton sur le téléphone, qu’on peut activer dès qu’une victime se sent en insécurité, se sent en danger parce que son ex-partenaire, violent, est à proximité", explique Marie-Colline Leroy. Lorsque l’alarme est activée, la zone de police est alertée, le risque est considéré comme imminent et les forces de l’ordre peuvent intervenir rapidement. C’est en tout cas la volonté de la secrétaire d’État à l’Égalité des genres.

Alarme antirapprochement, un projet pilote qui s’est montré efficace
Pour Marie-Colline Leroy, ce dispositif d’alarme est une solution efficace contre les personnes qui ne respectent pas les mesures d’éloignement demandées par le parquet à leur encontre. "Sur les 120 alarmes délivrées à des victimes, pendant la phase test, 40 appels ont été comptabilisés et ils ont mené à dix arrestations. En termes de proportions, on voit que ce système fonctionne et que la police peut réagir très vite", explique-t-elle.

Depuis le début de l’année, 24 féminicides ont été commis.
Le gouvernement désire faire baisser ce chiffre. Pour cela, tout un dispositif a été mis en place. "L’objectif c’est de travailler sur trois points : détecter le problème, protéger de potentielles victimes et puis réparer toute victime qui aurait subi des violences physiques, psychologiques ou sexuelles", poursuit la secrétaire d’État à l’Égalité des genres.

Avec la Loi Féminicide, le but est de former les différents acteurs de terrain (police, magistrats…) à la prise en charge de ces types de violences mais aussi de développer des outils qui permettent d’analyser les mécanismes de la violence. "Ce sont des outils très concrets qui vont être proposés aujourd’hui pour pouvoir analyser ce qu’une victime va venir dire dans un commissariat pour pouvoir dire là il y a un risque, il faut agir au plus vite pour la protéger". Ces outils, dont l’alarme, seront dévoilés aujourd’hui lors d’un colloque organisé par la secrétaire d’État à l’Égalité des genres. D’autres organismes, dont l’Institut national de criminologie, vont analyser chaque situation de violence ou féminicide, pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné dans le processus de protection des victimes.

La secrétaire d’État à l’Égalité des genres souligne aussi le travail sans relâche du secteur associatif et la collaboration entre les différents acteurs. "Tout le monde travaille dans le même sens. Aujourd’hui, c’est une réalité, plus personne ne trouve ça anodin. On ne parle pas de faits divers. Les violences faites aux femmes, c’est un phénomène de société et tout le monde doit s’en emparer".

Une campagne nationale pour informer sur l’existence des centres de prise en charge des violences sexuelles
L’accueil des victimes de violences sexuelles a aussi été une priorité du gouvernement. De nombreux centres d’accueil ont ouvert un peu partout dans le pays. Et ce qui ressort des premiers chiffres, c’est l’âge des personnes qui s’y rendent. Ce sont essentiellement des jeunes femmes qui arrivent dans ces centres. "La moyenne d’âge est entre 18 et 23 ans. […] Pour nous, c’est important d’avoir ces dispositifs un peu partout pour chaque parquet en Belgique", poursuit Marie-Colline Leroy. Elle ajoute que bientôt il y aura au total treize centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles dans tout le pays.
Une grande campagne nationale a d’ailleurs été lancée pour informer sur ces centres. "C’est très important que les jeunes sachent que s’il y a le moindre problème, il y a un endroit où aller. Un centre où on sera prise en charge, où on sera accueillie, où on sera crue et où la victime sera au centre du dispositif psychologique, médical et policier", ajoute-t-elle.

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C'est vraiment honteux de ne pas reconnaître que le droit musulman (qui repose sur la charia) place les femmes en position d'inférieures .

Ca en aura pris du temps !

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209394ŦSortcière a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonsoir à tou(te)s

Une femme et quatre enfants retrouvés morts à Meaux : ce que l’on sait
L’homme suspecté d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants dans la soirée du 25 décembre à Meaux (Seine-et-Marne) a été interpellé ce mardi matin. Voici ce que l’on sait.

Lundi 25 décembre, dans la soirée, les corps sans vie d’une femme et de ses quatre enfants âgés de neuf mois à 10 ans ont été retrouvés dans un appartement de Meaux (Seine-et-Marne).

Le père, âgé de 33 ans, était activement recherché par les forces de l’ordre. Il a finalement été interpellé ce mardi 26 décembre 2023 à Sevran (Seine-Saint-Denis). Voici ce que l’on sait, pour l’heure.
Une voisine a prévenu les forces de l’ordre

Lundi soir, aux alentours de 21 h, les cadavres de cinq personnes étaient découverts dans un appartement situé à Meaux, après que l’alerte avait été donnée par des proches s’inquiétant de l’absence de réponse des occupants des lieux , a indiqué le procureur de Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République de Meaux, dans un communiqué. L’appartement ne présentait aucune trace d’effraction et le père de la famille était absent. Selon une source à l’AFP, ils auraient été tués à l’arme blanche.
Les victimes sont une mère de famille âgée de 35 ans et ses quatre enfants, âgés de neuf mois, 4 ans, 7 ans et 10 ans.

BFMTV affirme ce mardi matin que c’est une voisine qui aurait alerté la police. Elle aurait tenté de contacter la mère de famille dans la soirée, sans succès, et aurait trouvé du sang sur la poignée de la porte d’entrée et sur le sol au seuil de l’appartement.
L’homme déjà condamné pour violences conjugales

Finalement, après une nuit de recherche, le père de famille a été interpellé à Sevran, en Seine-Saint-Denis, ce mardi matin, selon une information de RMC confirmé à l’AFP par le procureur de la République. Il a été placé en garde à vue.
Une source policière a indiqué que l’homme était déjà connu des services de police pour des faits de violences intrafamiliales et troubles psychiatriques Selon BFMTV , l’homme était décrit par le voisinage comme instable psychologiquement .


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Un article un peu plus élaboré.
Le gars reste tout de même très organisé dans sa fuite. Pas délirant du tout.

« Elle était déjà morte à l’intérieur » : les suicides forcés, la face cachée des féminicides

En 2022, 759 femmes se sont suicidées ou ont tenté de le faire en raison du harcèlement de leur conjoint ou ex-conjoint. Une infraction en forte hausse mais qui reste encore peu visible et difficile à prouver.
Par Minh Dréan  Publié le 26 décembre 2023


Le 1er janvier 2021 au matin, les derniers fêtards arpentent la ville de Toulon, s’allongent sur la plage de la Mitre pour éponger une soirée trop arrosée, se serrent dans les bras pour fêter la nouvelle année. Ils ne voient pas, à quelques mètres d’eux, le corps d’Odile. Quelques heures plus tôt, Odile Nasri, 50 ans, a décidé de mettre fin à ses jours. A l’aube, elle descend sur cette plage, tout près de son domicile, pour une dernière balade. Elle sera retrouvée inanimée à 9 heures par un promeneur. Elle est prise en charge à l’hôpital en « urgence vitale », son cœur lâche vers midi.
« Son mari était à l’hôpital, mais il ne nous a prévenus qu’une heure après son décès. Il ne nous avait pas non plus informés du fait qu’il n’avait plus de nouvelles d’elle depuis près de vingt-quatre heures », raconte Fadila Nasri, la sœur d’Odile, qui s’effondre. « Tout me semble encore surréaliste tant cette fin tragique est aux antipodes de la personne pleine de vie, pétillante, souriante et très indépendante, que tout le monde a connue, poursuit l’enseignante de 55 ans. Avec ma sœur, on a tout partagé, les fêtes, les sorties, les études. Et puis, elle l’a rencontré, son ex-mari. C’est lui qui va l’enfermer dans un huis clos machiavélique, toxique et qui va l’isoler de tout le monde. »
Le rapport de police indique qu’Odile Nasri est morte d’« intoxication médicamenteuse » et d’« hypothermie ». Avec ses trois frères, Messaoud, Karim et Francis, Fadila décide de porter plainte en juin 2021. Trois mois plus tard, la toute première information judiciaire en France pour « suicide forcé » est ouverte.
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