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Dépeceur de Mons 2

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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Re: Dépeceur de Mons 2

Message par mimi Sam 20 Avr 2024, 09:34

Frédéric Loore
Journaliste Indépendant - Responsable du Pôle Investigation du groupe IPM - Professeur invité à l'Ihecs - Consultant auprès du Conseil de l'Europe et de l'Unesco



Le dépeceur de Mons, vous vous souvenez ? Printemps 1997, cinq femmes assassinées et démembrées, leurs restes retrouvés dans des sacs poubelles éparpillés aux quatre coins de l'agglomération montoise. Un quart de siècle plus tard, le tueur qui a perpétré cette série de meurtres épouvantables demeure sans visage. Les enquêteurs n'ont plus que trois ans pour espérer le démasquer. Ensuite, l'heure de la prescription sonnera.

Pourtant, à l'époque, les policiers du groupe Corpus ont peut-être regardé le dépeceur dans le blanc des yeux, sans pouvoir le confondre, faute de preuves matérielles. Mon enquête pour Paris Match Belgique révèle des informations inédites sur l'un des plus glaçants "cold cases" de l'histoire judiciaire de Belgique.

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Sur la piste du dépeceur de Mons : les enquêteurs ont-ils été à deux doigts de le coincer ?

parismatch.be
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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty un soft killer

Message par mimi Sam 20 Avr 2024, 22:00

L'alcool a un effet désinhibiteur, ce qui fait qu'une personne aura plus tendance à dire des vérités qu'elle ne devrait pas dire en temps norma

Il semblerait que le suspect ait déclaré dans un bar que ses mains avaient provoqué l'étranglement de femmes

sans preuves ni aveux la police l'a relâché

Qui était cet homme, profilé par le FBI ?

un habitant de la région de MONS-BORINAGE

À proximité du lieu où les premiers sacs ont été découverts.

En somme, sa zone de confort.

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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Re: Dépeceur de Mons 2

Message par mimi Lun 22 Avr 2024, 16:03

Dutroux, Van Geloven, Guy Georges... Des tueurs en série, des pervers sexuels. Leur nombre va croissant. « Profileuse », comme la Clarice du film « Hannibal », Carine Hutsebaut s'intéresse à ces criminels. Elle les traque et s'efforce de comprendre leur psychologie. Certains d'entre eux, très rares, seraient « récupérables »...

De Guy Georges, le présumé « tueur de l'Est parisien », qui nie, parade et sourit, depuis lundi, dans le box des accusés, à Paris, elle dit: « C'est à la fois un impulsif - il a laissé des traces partout -, et un méthodique; ses actes sont méthodiques; c'est un isolé, un marginal. » Elle ajoute que si un « profileur » avait travaillé sur son cas, Guy Georges aurait pu être neutralisé avant que la liste de ses victimes ne s'allonge.




Carine Hutsebaut est « profileuse ». Combien sont-ils, dans le monde, à s'occuper ainsi des criminels coupables des crimes les plus atroces, serial killers, pervers sexuels - qu'elle préfère appeler « pédocides »? Une dizaine, tout au plus - des professionnels dont la profession n'est pas réellement reconnue - capables de déduire le profil psychologique d'un tueur à partir des caractéristiques de ses actes, de sa « signature », qui ne sont jamais identiques d'un individu à l'autre. Avant que « Le silence des agneaux » ne fige le sang de millions de spectateurs, tout le monde ignorait leur existence. Carine Hutsebaut a vu le film, le second également, qu'elle juge « moins vraisemblable » que le premier où Hannibal Lecter était, selon elle, d'autant plus « crédible » que le personnage s'inspirait de plusieurs et authentiques serial killers.


Dutroux sortira peut- être de prison l'an prochain!
Cette vraie « profileuse » vit dans la banlieue bruxelloise, avec époux et enfants, et si elle s'est lancée, en 1984, dans cette voie peu commune, c'est à la suite de la disparition d'un bambin. L'enquête piétinait, elle a mené la sienne propre. Elle a dit non, définitivement non à la fatalité. Le métier, elle l'a appris à Paris, en Grande- Bretagne, aux Etats-Unis, dans le fameux centre du FBI, à Quantico, un endroit tenu secret pour des raisons de sécurité. Aujourd'hui, elle croule sous les lettres, son ordinateur est envahi d'e-mail, elle parcourt 30.000 kilomètres par an, ne dort que quatre heures par nuit. L'Europe entière et les Américains la sollicitent, parents, policiers, avocats.

Avec passion et une sorte de rage froide, Carine Hutsebaut nous a parlé de ses espoirs, de ses indignations, intactes. Des quelque trente pervers et psychopathes dont elle a croisé le chemin. De Dutroux, bien sûr, « manipulateur démoniaque », « mégalomane sûr de son bon droit », père de famille apparemment rangé. Il sera jugé l'an prochain et pourrait, elle le craint, quitter sa cellule... pour cause de vices de procédure. Dutroux, dont elle avait tracé le portrait psychologique. Personne n'a tenu compte de ses travaux. Les enquêteurs l'eussent- ils fait - ces pandores sceptiques et arrogants qui lui lançaient: « On n'est pas en amérique, ici!» -, peut-être Mélissa et Julie, gamines martyres, auraient-elles eu la vie sauve, extraites à temps de la cave où Dutroux les tenait captives. Alors, Carine Hutsebaut accuse et s'interroge: pourquoi l'ont- « ils » laissé faire? « Qui protège-t-on? »

Les yeux sans pupille de Van Geloven
Avant Dutroux, il y eut Christian Van Geloven, « psychopathe pervers », le violeur, bourreau et assassin, en 1991, d'Ingrid et de Muriel, dans les Pyrénées-orientales, condamné en 1994. Celui-là, elle l'a suivi trois ans durant et reconstruit ce qui lui tint lieu d'enfance: sa petite soeur violée maintes fois, sous ses yeux, par son père, et qui est aujourd'hui « terrorisée à vie », l'oncle pédophile, la promiscuité, le viol, à 12 ans, par son prof de latin, et Van Geloven lui-même devenant violeur à son tour, dès l'adolescence. Quand elle se remémore leur rencontre, elle dit « Christian », se souvient qu'elle le tutoyait, qu'il l'appelait « Carine ». Il était « hyper- dangereux », mais c'est précisément parce qu'elle se mettait « à son niveau », usait des mêmes mots crus, écoutait sans broncher le récit de l'horreur, qu'il acceptait de communiquer. La « profileuse » a gardé en mémoire le regard presque dépourvu de pupille du tueur, point commun observé chez de nombreux psychopathes criminels: « On ne rentrait pas dans ses yeux, un peu comme si on fixait un oeil de caméra qui se serait fermé. » « Irrécupérable », Van Geloven: « Sa perversité est plus forte que son intelligence, ses pulsions plus fortes que ses prétendus remords ». Ses larmes n'ont pas ébranlé la « profileuse ».

Le « dépeceur de Mons » court toujours
Corinne Hutsebaut évoque également le « dépeceur de Mons », en 96-97, qui sema la panique en Belgique. Chaque jour, il déposait des morceaux de ses victimes, « rue de l'Espoir », « rue de l'Avenir », un abominable jeu de piste. « Un tueur qui jouit de voir les réactions de la société avec laquelle il règle ses comptes, et qui la nargue ». L'homme court toujours, Carine Hutsebaut va « faire son profil » ces jours- ci, elle est convaincue qu' « il a recommencé ».

Jamais la « profileuse » de Bruxelles ne s'apitoie sur ces grands prédateurs qu'elle côtoie: parce qu'elle est femme et, partant, « moins manipulable », elle s'efforce seulement de les comprendre, elle « rôde dans leur tête », se met « dans leur peau d'assassin »: « Il faut connaître le fléau pour le combattre. Plus je contemple leur noirceur, plus j'aide le monde à s'en débarrasser ». Sans éprouver à leur encontre de sentiments, elle s'intéresse à « l'enfant qui sommeille en eux, qui n'a jamais été aimé, et qui se venge, plus tard »: « Ces gens n'ont aucune empathie, ils sont vides, vivent dans un monde parallèle où ils sont les rois, les dieux, Rambo, De Niro, mais, émotionnellement, ils sont morts depuis longtemps. Ils ont 3-4 ans mais, intellectuellement, ils continuent d'évoluer. »

Parce que « la société est impitoyable », que télévision, cinéma, publicité « sollicitent en permanence les pulsions sexuelles » d'êtres frustrés, Carine Hutsebaut redoute que le nombre de ces pervers de tout poil s'accroisse. Chez les hommes comme chez les femmes qui peuvent faire preuve, en ce domaine, d'une « plus grande créativité dans la perversité. » Elle cite le cas d'une Britannique de 24 ans qui ne pouvait atteindre l'orgasme qu'en égorgeant ses amants. Et celui d'une tueuse de bébés, sortie récemment de prison: elle avait neuf ans au moment des faits.

« On a tenté de me tuer »
C'est avant tout contre les « pédocides » qu'elle se bat, lasse de « faire le travail des policiers, sans moyens », oscillant entre espoir et accablement: « Internet a aboli les frontières entre pays, entre adultes et mineurs ». Carine Hutsebaut avance des chiffres, effarants - 400.000 pervers sexuels en France, 4.000 enfants disparus chaque année en Europe - parle du trafic de bébés et de « ces dizaines de milliers de photos, insoutenables, qui circulent sur CD- rom » et s'arrachent à prix d'or. Son obstination agacerait-elle quelques réseaux? « Il y a deux ans, on a tenté de me tuer ».

Cette « profileuse » est également thérapeute. Dans son cabinet, victimes d'agressions et agresseurs se croisent. Elle soigne les uns et les autres, les premières parce qu'elle sait pouvoir les « sauver », mais aussi les empêcher de devenir à leur tour, une fois adultes, des agresseurs - car le risque existe -, les seconds afin de les « récupérer », de faire en sorte qu'ils ne récidivent pas. Pour ceux-ci - les pervers incurables mis à part, qu'il convient d'écarter de la société - la détention à vie ne saurait être une solution. Elle a imaginé un « modèle de prison » où les agresseurs sont contraints de « suivre une thérapie et également de... coopérer avec les enquêteurs dans des cas non élucidés. Ils sont eux-mêmes les meilleurs profileurs!» Là encore, ses suggestions sont restées lettre morte.

Pourtant, Carine Hutsebaut continue de lutter jour après jour. Pourtant, parce qu'elle aime la vie, elle persiste à écouter ces donneurs de mort, « sans frémir ni juger », à délivrer son « message d'alerte ». Parfois, dans cette mission, elle se sent bien seule. Il n'y a que dans les téléfilms, la série des « Brigade spéciale » de TF1 dont elle est la co-scénariste, que ses rêves de justice et d'efficacité se réalisent. Ces « profileurs » -là ont les moyens d'agir et ne connaissent pas l'échec.

* A lire: « Profession profileuse », de Carine Hutsebaut, éditions Le Cherche Midi, 212 pages, 98 F/14,94 euros.




« La perpétuité, une peine désespérante »
S 'IL est reconnu coupable, Guy Georges encourt une peine de prison à perpétuité. Des « perpètes », il y a en de plus en plus dans les prisons françaises; en 1994, 1996 et 1997, 110 personnes ont été condamnées à ces peines maximales. Une sociologue, Anne-Marie Marchetti, a rencontré quelques uns de ces détenus. Dans le livre qu'elle vient de publier, elle nous livre le quotidien de ceux qui n'ont d'autre horizon que les barreaux. De quoi faire réfléchir tous les jurés potentiels que nous sommes.

LA DEPECHE DU DIMANCHE.- Vous avez interrogé plusieurs détenus, condamnés à des peines de perpétuité. Comment organisent-ils leur vie derrière les barreaux?

ANNE-MARIE MARCHETTI.- D'abord, lorsqu'ils arrivent en prison, les détenus m'ont dit être sous le choc. Ils viennent de passer plusieurs heures de garde à vue, ont été confrontés au juge... Le quotidien carcéral, d'abord, leur demande beaucoup d'énergie. Les meurtriers, et surtout les meurtriers d'enfants, devront se protéger des autres détenus. Ils s'installent dans la survie.

DDD.-Assument-ils leur crime?

A.-M. M.- Tous les détenus que j'ai rencontrés avaient tué quelqu'un. Trois se disaient innocents. Une femme m'a dit qu'elle était responsable, mais ne se sentait pas coupable. Lorsqu'elle avait tué son enfant, elle avait absorbé des médicaments et n'était pas dans un état normal. Il peut y avoir un clivage du moi, la personne peut avoir le sentiment que ce n'est pas elle qui a tué. Mais enfin, personnellement, la plupart de ceux que j'ai rencontrés reconnaissent les faits.

DDD.- Tous manifestent- ils du remords?

A.-M. M.- Je ne suis pas sûre que la prison soit le meilleur endroit pour cultiver du remords. En maison d'arrêt, un détenu partage sa cellule. La cohabitation peut être très difficile. Il s'agit d'abord de surmonter tout ça. Et puis après les assises, beaucoup m'ont dit avoir ressenti un basculement. Ils se trouvent dénigrés, la peine est si lourde. Ils ont le sentiment que la société n'a pas essayé de les comprendre, a fait d'eux des monstres, des animaux. De coupables, ils se perçoivent alors comme victimes. La perpétuité, c'est un peu comme un deuil. Vous n'y croyez pas. Et puis il faut s'y habituer. Progressivement.

DDD.- Vous les avez rencontrés. Les comprenez- vous?

A.-M. M.- Tous ont des raisons. Et même Guy Georges; dans la logique de son psychisme, il doit y avoir un sens à ce qu'il a fait. J'ai rencontré un détenu qui a tué son fils. Cet homme était dans une procédure de divorce extrêmement douloureuse, et il m'a dit avoir éprouvé un soulagement en supprimant l'être qu'il aimait le plus au monde. Le meurtre avait un sens pour lui; il avait liquidé l'objet du contentieux. Ce détenu était psychiatre.

DDD.- Vivent-ils en espérant l'évasion?

A.-M. M.- Certains, oui. Ils ne peuvent survivre qu'avec l'idée de retrouver la liberté. Et je dirais qu'il est nécessaire qu'ils puissent le croire et l'espérer. Nous sommes plusieurs chercheurs à penser que la baisse du taux d'évasion dans les prisons françaises n'est pas que positive. Elle exlique partiellement l'augmentation des suicides de désespérés.

DDD.- La perpétuité vous paraît-elle adaptée?

A.-M. M.- Beaucoup de criminels sont des malades mentaux; ils sont actuellement emprisonnés alors qu'ils relèvent d'établissements psychiatriques. On parle très facilement de personnes incurables. Mais je crois que l'on n'a pas tout tenté. La France a allongé la durée des peines, au lieu d'améliorer la qualité des soins et de la détention. Au Portugal, par exemple, la peine de prison à perpétuité n'existe pas. Au Canada, des soins sont donnés aux pédophiles. Actuellement, la perpétuité est une peine désespérante. Notre politique pénale et carcérale est en contradiction avec nos idéaux démocratiques. Nous avons fait des choix pseudo-sécuritaires qui sont démagogiques. Montesquieu disait que la dureté des peines est caractéristique des pays despotiques.

______



Pédophilie: des listes publiques très contestées
Jusqu'où peut-on aller dans l'information préventive du public contre la pédophilie? L'été dernier, cette question a plongé les Pays-Bas, l'Angleterre, l'Italie et la Belgique dans une controverse passionnée. La publication de listes d'agresseurs sexuels par la presse populaire d'Amsterdam, puis de Londres, suivie d'une véritable chasse à l'homme, n'ont pas soulevé que des réactions de désapprobation.

Au Royaume-Uni, c'est le meurtre particulièrement révoltant de la petite Sarah, 8 ans, qui a tout déclenché. L'hebdomadaire à sensation « News of the World » dénonçait nominativement dans ses colonnes, photos d'identité à l'appui, 49 personnes déjà condamnées pour pédophilie ou violences sur enfants sous le titre: « Nommez-les et faites-leur honte. »

Le magazine révélait même l'adresse incomplète de ces gens-là sur son site Internet. Arriva ce qui devait arriver: des innocents qui avaient le seul tort de résider à certaines de ces adresses à la suite d'autres locataires, ou bien qui ressemblaient vaguement aux portraits jetés en pâture à la rue furent pris injustement à partie. Certains furent même lynchés par la foule.

Cette liste provenait d'un fichier de 12.000 noms de pédophiles notoires ou présumés détenu par la police britannique. 110.000 seraient identifiés en Grande- Bretagne. Le tabloïde franchissait un pallier supplémentaire en lançant en même temps que des appels à la délation une pétition - signée par des milliers de lecteurs - demandant au pouvoir de créer une loi autorisant le public à consulter ce fichier officiel.

Quelques semaines plus tard, un magazine à faible diffusion publié au Luxembourg révélait les noms d'une cinquantaine de pédophiles belges « notoires, condamnés ou présumés ». Ces personnes étaient fichées au parquet de Neufchâteau, en Belgique, dans le cadre de l'instruction sur l'énorme affaire Dutroux. La justice belge interdit la vente de la publication sur son territoire.

Les partisans de ces méthodes très contestables - il y en a - se réfèrent aux pratiques en usage aux Etats-Unis, notamment, où l'on avertit systématiquement le voisinage lorsqu'un délinquant sexuel s'installe dans le quartier.

Les spécialistes s'opposent à ce type de « publicité » qui, selon eux, ne peut que pousser les pédophiles à se cacher et, n'ayant plus rien à perdre, à tuer pour faire taire leurs victimes.

De Gilles de Rais à Guy Georges
Le procès actuel de Guy Georges, présumé « tueur de l'est parisien », a mis en lumière le phénomène des serial killers. Le terme même de serial killer a été inventé par un agent du FBI au début des années 1980, au point que le phénomène a longtemps été considéré comme essentiellement américain.

Le succès planétaire de films tels que « Le silence des agneaux », « Seven », « Copycat » ou « Hannibal » a encore amplifié cette impression erronée. Les tueurs en série existent partout et ils partagent les mêmes pulsions et fantasmes, même s'il existe quelques différences liées à des traditions culturelles.

Leur apparition n'est pas récente et la France n'a pas été épargnée par les agissements de ces criminels hors normes, puisque le premier d'entre eux a combattu en tant que Maréchal de France aux côtés de Jeanne d'Arc. Agé de 26 ans, Gilles de Rais viole et assassine environ 300 enfants. Aux parents des victimes, il déclare froidement lors de son procès: « Je suis votre frère chrétien ». Il est pendu, puis brûlé le 26 octobre 1440. Par la suite, nous avons eu Joseph Vacher, interprété avec maestria par Michel Galabru dans le film « Le juge et l'assassin » de Bertrand Tavernier, le couple assassin Pierre et Marie Martin illustrés par « L'auberge rouge » avec Fernandel, Henri-Désiré Landru ou Marcel Petiot pendant l'Occupation.

Même si le phénomène des serial killers est minoritaire en matière d'affaires criminelles, il est en constante progression en France. Ces dernières années, nous avons eu les cas de Sid Ahmed Rezala, Thierry Paulin, Emile Louis, Pierre Chanal, Alfredo Stranieri, Nadir Sedrati, Louis Poirson, Patrice Alègre, Denis Waxin, Vicenzo Aïutino, Mamadou Traoré, Lastenet, etc.

Un Guy Georges ou un Rezala ne démarrent jamais de plain-pied leur carrière criminelle par des crimes sexuels, ils commettent des vols, des cambriolages, des agressions ou s'adonnent au trafic de stupéfiants. La quasi totalité des serial killers possède déjà un casier judiciaire fourni, avant de tuer pour la première fois.

En France, on se préoccupe à juste titre de protéger les libertés individuelles, mais lorsqu'il s'agit de prendre des mesures concrètes et efficaces pour stopper les criminels les plus graves, cela n'intéresse plus personne. Voilà pourquoi il est urgent de se donner tous les moyens pour arrêter au plus tôt ces individus, avec la mise en place d'un fichier d'empreintes génétiques élargi à tous les criminels condamnés et non pas le limiter uniquement aux agresseurs sexuels, tel que le prévoit la loi française du 17 juin 1998.

L'Angleterre et les Pays-Bas ont instauré des fichiers pour tous les criminels condamnés, quels que soient leurs délits, et ces pays n'ont pas la réputation d'être des dictatures. Le fichier français n'est toujours pas opérationnel trois ans après, faute d'un logiciel approprié que la France va se faire prêter gracieusement par le FBI, et on estime qu'il ne fonctionnera pas avant 2003! De plus, la nouvelle loi sur la présomption d'innocence, où un prévenu peut garder le silence, fait reposer tout le poids de l'enquête sur la police technique et scientifique. Or nous avons un manque criant de techniciens formés pour effectuer les prélèvements nécessaires au bon fonctionnement du futur fichier, ainsi que de kits pour ces mêmes prélèvements. Par ailleurs, il faut doter la police d'un logiciel informatique de regroupement des meurtres non élucidés, des disparitions inquiétantes et des crimes sexuels qui permettra des recoupements indispensables pour les enquêteurs. Cet outil existe à l'initiative de la Brigade criminelle, il s'appelle CHARDON et il faut espérer qu'il ne restera pas à l'état de projet au fond d'un de ces profonds tiroirs de l'administration. Et que penser de ces assassins, condamnés une première fois pour un forfait, puis libérés et qui récidivent à de nombreuses reprises?

______* Conférencier à l'Ecole de la Gendarmerie nationale, analyste au Centre international de sciences criminelles et pénales de Paris. Il est un des organisateurs du premier colloque international consacré aux serial killers qui a rassemblé les plus grands enquêteurs du monde entier à Paris, en 1998. Il est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages sur les tueurs en série, dont « Serial killers -enquête sur les tueurs en série « (Grasset) ou « Micki Pistorius - une femme sur la trace des serial killers « (Editions 1), qui ont été traduits dans une vingtaine de pays et de plusieurs documentaires télévisés sur le sujet. A ce jour, il a rencontré plus de 40 serial killers à travers le monde.


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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Des tandems meurtriers !

Message par mimi Lun 22 Avr 2024, 16:54

Peut-on affirmer avec certitude que le tueur de MONS est seul?

Après son rendez-vous chez le coiffeur, Martine Bohn s'apprêtait à dîner chez des amis.


la majorité des tandems meurtriers relève d'une réalité effrayante, où la femme sert d'appât ou de déclencheur psychologique à l'accomplissement des sombres desseins de son partenaire. Chez le couple de criminels, chacun révèle le pire de l’autre. Les femmes aident les hommes à tuer, à violer des jeunes filles, sans ciller. Souvent, elles sont dominées, sous l’emprise de leur compagnon.
mimi
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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Re: Dépeceur de Mons 2

Message par Sourisverte Lun 22 Avr 2024, 19:37

225340Ŧmimi a écrit:Peut-on affirmer avec certitude que le tueur de MONS est seul?

Après son rendez-vous chez le coiffeur, Martine Bohn s'apprêtait à dîner chez des amis.


la majorité des tandems meurtriers relève d'une réalité effrayante, où la femme sert d'appât ou de déclencheur psychologique à l'accomplissement des sombres desseins de son partenaire. Chez le couple de criminels, chacun révèle le pire de l’autre. Les femmes aident les hommes à tuer, à violer des jeunes filles, sans ciller. Souvent, elles sont dominées, sous l’emprise de leur compagnon.

Bonsoir Mimi, bonsoir à tou(te)s,

Pour avoir passé une partie de mes études à Mons, je connais assez bien le quartier de la gare. C’était bien avant fin des années 1990 certes, mais j’y suis souvent retournée dans ces années là.
Après tout ce que j’ai pu découvrir dans les journaux de l’époque, ainsi que des dernières recherches, voici mes conclusions:

C’était un homme seul.
Pas très fortuné, loin s’en faut.
Issu d’un milieu pauvre du Borinage, comme il y en a tant la bas.
Il a fréquenté assidûment le quartier de la gare
Plusieurs tenanciers et petits hôtels l’ont croisé et même connu.
La toute grande majorité a préféré se taire.

Après le dernier meurtre… soit il est parti très loin de la région, soit il est mort…

Sourisverte
Sourisverte


Revenir en haut Aller en bas

Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Dépeceur de Mons: 20 ans d’enquête autour de cinq victimes

Message par mimi Mar 23 Avr 2024, 16:20

Dépeceur de Mons: 20 ans d’enquête autour de cinq victimes

Un samedi après-midi du mois de mars 1997, du haut de sa monture, Olivier Motte, policier cavalier, découvrait dans un fossé profond d’une rue de Cuesmes neuf sacs-poubelles gris avec des restes humains. Une histoire glaçante et un mystère qui reste total.

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Par la rédaction
Publié le 10/04/2017 à 12:31 Temps de lecture: 5 min
Voilà 20 ans que la justice belge révélait l’affaire dite du « dépeceur de Mons ». Le juge d’instruction Pierre Pilette (aujourd’hui retraité) avait soumis le contenu des sacs au médecin légiste Desoignies (décédé depuis). En soirée, Dominique Francq, substitut toujours en charge du dossier, avait prononcé en prélude à sa conférence de presse : « Vous allez regretter d’être venus ! » Dans les neuf sacs en question se trouvaient des parties corporelles de trois femmes : Jacqueline Leclercq (disparue le 22 décembre 1996 à 33 ans) ; Martine Bohn (43 ans, prostituée qui venait de toucher une indemnité après un accident de roulage, disparue le 21 juillet 1996) et Nathalie Godart (21 ans, disparue le 16 mars 1997). Mais les enquêteurs ont la conviction que celui que l’on surnomme le « dépeceur de Mons » avait entamé son œuvre macabre début janvier 1996, en assassinant une certaine Carmelina Russo. Cette dame de 45 ans, représentante en lingerie féminine, avait disparu le 4 janvier 1996. Son bassin, emballé dans un sac plastique, avait été repêché le 21 janvier dans l’Escaut à Château l’Abbaye, et identifié par les autorités françaises en juin 1997. Le 25 juillet 1996, le tronc mutilé de Martine Bohn était repêché à hauteur d’une petite cascade de la Haine canalisée, au lieu-dit « quai des Otages », à Mons. La cinquième et dernière victime avérée aura été Begonia Valencia, 38 ans. Elle avait disparu de son domicile, rue de Grande-Bretagne, à Frameries, en juillet 1997. En novembre 1997, des enfants allaient trouver son crâne, avec une vertèbre découpée, dans un verger du chemin de Bethléem, à Hyon. Les enquêteurs ont fait appel à des archéologues et à la protection civile pour passer tout le terrain au tamis… et retrouver chacune des dents de cette mère de famille.

Le dépeceur est peut-être mort

Depuis, le dépeceur semble avoir mis un terme à son activité macabre. « Pourquoi ? », s’interroge Guy-Marie Matin, qui a piloté le groupe d’enquête Corpus chargé de l’affaire jusqu’en 2000. « Soit il est décédé, soit il a été incarcéré pour autre chose, mais cela m’étonnerait, soit il a décidé – mais pourquoi ? – de cesser sa série criminelle, soit il a quitté la région. » « Le dépeçage de victimes facilite la disparition d’un corps : cela n’a rien d’exceptionnel », a confié en son temps le substitut Dominique Francq. Des dossiers de criminels ayant découpé leurs victimes se sont révélés en Belgique, mais aussi à l’étranger. « À Perpignan par exemple, un tueur en série s’est attaqué à des femmes qui avaient le même profil. Rien à voir cependant avec notre dossier montois », reconnaît Bernard Frécinaux, l’un des deux derniers commissaires de la police judiciaire de Mons à continuer d’avoir un œil sur le dossier. En France, le dépeceur de Mons peut faire penser à celui de Jeanine Sopka, sexagénaire originaire d’Avesnes-sur-Helpe, disparue le 19 février 2003, dont les parties corporelles ont été retrouvées emballées dans des sacs à Locquignol (forêt de Mormal) et dont le tronc a été repêché dans l’Escaut à Vieux-Condé. Un autre cas troublant est celui de Liliane Sek, de Charleroi, assassinée et découpée, et dont les restes ont été mis au jour à Yves-Gomzée fin 1993. Mais point de lien certain avec le dépeceur montois. « En tout, continue Bernard Frécinaux, entre le 22 mars et le 18 avril 1997, on a trouvé à Mons quinze sacs-poubelles contenant un total de 38 parties corporelles : rue du Dépôt, rue des Bassins, à la limite du chemin de l’Inquiétude, quai des Otages, des corps ont été jetés dans la Haine… Le gros avantage des lieux des abandons, c’était leur isolement, loin des regards indiscrets. » Seul le corps entier de Nathalie Godart a été retrouvé. « Sans doute, avant la découverte du « dépeceur », avons-nous laissé partir dans des camions d’immondices plusieurs sacs-poubelles macabres », regrette encore l’enquêteur. « Après, par contre, nous étions très souvent appelés pour constater des contenus farfelus dans des sacs abandonnés aux quatre coins du Borinage : ils ne contenaient que des peaux d’animaux… voire dans un cas, des pinceaux ! »



Un espoir grâce aux progrès de la police scientifique
« Le dossier totalise aujourd’hui 12.570 pièces policières, procès-verbaux, rapports de parfois une centaine de pages. Nous avons suivi 1.800 pistes, toutes négatives, voire parfois carrément farfelues. Certaines ont contribué à jeter en pâture médiatique des personnes innocentes ! » Tout le dossier comble trois pans de mur d’un local de la police fédérale de Mons. « Nous sommes deux, toujours actifs dans l’enquête, à l’avoir lu en intégralité », poursuit Bernard Frécinaux. « En cas de nouvelle info, nous devons nous replacer 20 ans en arrière, confie encore Guy-Marie Martin. Des suspects qui se révéleraient aujourd’hui avaient 20 ans de moins en 1997… » Entre courage et frustration, l’enquête se poursuit. « Ces derniers mois, grâce aux progrès de la police scientifique et de la génétique, nous avons confié certaines de nos pièces à conviction à l’Institut national de Criminalistique et de Criminologie. » À savoir des sacs-poubelles (à l’effigie de la ville de Knokke-Heist pour la plupart, mais mal finis et mis en vente dans une solderie à Mons) et d’éventuels liens. « Sinon, on ne possède rien : ni arme, ni scie de découpe, ni lieu de crime. On ignore même comment et où les victimes ont perdu la vie. Elles avaient en commun une fragilité sociale et une solitude personnelle : trois d’entre elles ont naguère fréquenté l’hôpital psychiatrique du Chêne aux Haies, avec lequel nous avons bien collaboré dans les limites du secret médical, et surtout le quartier de la gare de Mons, interlope une fois la nuit venue », poursuit Bernard Frécinaux. « Nous avons suivi plusieurs femmes qui avaient le « profil » de victime de ce tueur. Mais si certaines sont décédées, ce n’est pas de l’avoir rencontré. » Et maintenant ? « Il n’y a pas de crime parfait, seulement une enquête imparfaite », conclut, modeste, le commissaire. « Le paysage de la ville a beaucoup changé. Le terrain vague du chemin de l’Inquiétude borde aujourd’hui le centre commercial des Grands Prés… et la gare est en chantier.  En 2017, un tueur en série serait d’ailleurs terriblement gêné par les technologies numériques : chacun possède un GSM, interagit avec les réseaux sociaux, la ville est observée par un circuit de caméras de surveillance, de même que de nombreux magasins… » La prescription légale de cette enquête, a été allongée : elle n’interviendra que dans dix ans.

Les cinq victimes identifiées

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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty la tête et une jambe de Liliane Sek : 1er crime du dépeceur ?

Message par mimi Mar 23 Avr 2024, 16:25

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Les crimes marquants des années 90: la femme originaire de Charleroi retrouvée sans corps dans les bois d’Yves-Gomezée
C’était en 1993, à une époque où le dépeceur de Mons n’avait pas encore fait parler de ses étranges habitudes. Dans les bois d’Yves-Gomezée, on découvre la tête et une jambe de Liliane Sek, une artiste peintre carolorégienne.
d-19960803-WJVF8E
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Par Sudinfo
Publié le 20/08/2021 à 07:20





Le 3 novembre 1993, peu après 16 heures. Il fait froid mais sec cet après-midi-là, quand deux gardes-chasses font une macabre découverte dans les bois de la Tourette, à Yves-Gomezée, dans l’entité de Walcourt. Sur les pentes jonchées de feuilles mortes de la ligne 132, qui relie Charleroi à Couvin, ils aperçoivent d’abord une jambe, sectionnée à ras ! Puis, à quelques mètres de là, la tête d’une jeune femme, vraisemblablement âgée d’une trentaine d’années.

Les autorités judiciaires dinantaises sont immédiatement alertées. Il ne faudra guère de temps pour se rendre à l’évidence : il ne s’agit ni d’un suicide ni d’un accident, sans quoi on aurait retrouvé le reste du cadavre à proximité… Et puis, la tête et la jambe ont été sectionnées avec soin, « proprement » pourrait-on dire, comme par un « professionnel » ou, à tout le moins par un amateur doué…

> La jeune femme a été tuée, découpée et certaines parties du corps ont été jetées là, dans les bois : à l’époque, le dépeceur de Mons n’a pas encore fait parler de lui…

> Liliane Sek, de Charleroi, est identifiée : a-t-elle été l’une des victimes de Marc Dutroux ? C’est l’une des pistes suivies par la sœur de la victime


La PJ de Dinant a identifié les restes d'un corps de femme retrouvés (une jambe et la tête) par des chasseurs le long de la voie ferrée Charleroi-Couvin sur le territoire d'Yves-Gomezée: il s'agit de Liliane Sek, 36 ans. Artiste-peintre, elle fréquentait aussi les bars de la région de Charleroi et les milieux de la drogue. Les enquêteurs avaient d'emblée écarté l'hypothèse d'un suicide. Il était manifeste que ces membres avaient été jetés d'une passerelle qui enjambe la voie ferrée dans ce bois. Par ailleurs, la jambe et la tête ne portaient aucune trace de coups et ces membres avaient été nettement sectionnés. C'est après diffusion de la photo de la malheureuse, que la PJ a pu découvrir l'identité de la victime.

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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Re: Dépeceur de Mons 2

Message par Van-JM Ven 26 Avr 2024, 13:32

Mimi à posté :

Concernant Liliane Sek :
'' d’abord une jambe, sectionnée à ras !''

Bonjour,

en page 30, le Vendredi 03 Fév 2023, 13:07, j'écrivais :

'' Sur le bassin de Carmelina, deux fémurs tenaient encore. C'est sur l'un d'eux que se situaient les 3 angles de coupes.
J'en déduit que si la coupe était précise, d'un seul trait, sans reprises, cela veut dire que lorsque l'auteur a scié la première jambe, il était gêné dans son mouvement par le seconde. . .D'ou la recherche d'une position adéquate.

Le torse de la seconde, Martine B. était coupé au ras du maillot :
Cela indique que l'auteur lui a écarté les jambes, afin de ne pas être gêné dans son mouvement par la deuxième.''



Ce qui signifie qu'à moins d'avoir entretemps régressé dans sa technique de découpe, le(s) DDM(s) n'a pas tué Liliane Sek.

Cela nous apprend aussi que lorsqu'il a scié Carmelina R. le(s) DDM(s) s'est trouvé dans l'impossibilité d'écarter cette seconde jambe qui le gênait tant, le corps étant déjà raidi....Donc cela nous indique que ce nocif attend, un minimum de 3 jours, avant d'entreprendre les découpes.


Cordialement,

Van-JM


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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Le modus operandi du psychopathe

Message par mimi Sam 27 Avr 2024, 16:34

Il semble que le dépeceur de MONS soit un tueur méticuleux et bien organisé, qui doit surveiller ses victimes pendant de longues semaines avant de passer à l'acte.

Il n'entretient pas de relations épistolaires avec la police et la presse, ce qui démontrerait chez lui un trouble de la personnalité narcissique et un besoin manifeste de célébrité.

Il est crucial de retourner sur les lieux de la découverte des sacs-poubelles, d'interroger les proches des victimes et d'examiner les rapports de police avec un regard neuf.

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Le profil établi par les autorités les amène alors à penser que l'assassin est un homme âgé entre 35/40 ans, (Tulja en avait 50 ans à l'époque) célibataire, doté d'une grande intelligence et vivant dans la région. Détestant les femmes, il chercherait ses victimes parmi les femmes faibles et perdues.

Elles étaient, en général, des «femmes vulnérables et marginales, souvent impliquées dans la prostitution, toxicomanes»

Les femmes victimes sont toutes des femmes qui vivent en marge de la société, dans des quartiers défavorisés. Le meurtrier cible des prostituées, des droguées, des sans-le-sou, sans toit, sans protection…dans le quartier de la gare de MONS
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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty rendre-de-lhumanite-a-cinq-femmes-jetees-en-pature

Message par mimi Dim 28 Avr 2024, 18:55

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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty en deux mots Mons

Message par mimi Mar 30 Avr 2024, 18:50

en deux mots Mons. Alain Duveau, le poète dont les écrits vont être versés au dossier du « dépeceur

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Par Belga
Publié le 11/07/2006 à 00:00 Temps de lecture: 1 min
en deux mots

Mons. Alain Duveau, le poète dont les écrits vont être versés au dossier du « dépeceur de Mons », va être entendu par la police. Il précise qu'il faut éviter d'établir des connexions entre le tueur en série, ses récits macabres et le fait qu'il ait exercé comme psychologue.


"Je suis une victime"
Publié le 12-07-2006 à 00h00

Le poète montois attend... Les enquêteurs viennent seulement de recevoir des documents


MONS Même s'il reconnaît que son statut n'est pas à comparer avec celui des cinq proies du dépeceur, le poète montois, Alain Duveau, âgé de 50 ans, estime être une victime. Ce poète montois est celui qui, par ses écrits, a fait penser à certains qu'il pourrait être le dépeceur de Mons.

Quatre de ses recueils ont été saisis par la police de Huy dans une maison d'édition d'Amay afin d'être transmis à la Cellule Corpus. Celle-ci vient tout juste de recevoir ces fameux documents alors qu'ils ont été remis à la police de Huy, voici un peu plus d'une semaine. "Je le répète, je n'hésiterai pas à porter plainte contre ce fameux informateur qui a commis la dénonciation. Je n'en sais toujours pas plus à son sujet. Je ne sais d'ailleurs rien faire tant que je n'ai pas été entendu. À ce moment-là, mon avocate pourra faire le nécessaire."

L'homme, natif de Jemappes, a écrit sept recueils édités dans cette maison d'Amay entre 2000 et 2003. "Les autres ne sont plus disponibles. Je pense donc que "Le fleuve et le monde" ou encore Déambulatoire avec l'océan ont dû être saisis", confie celui qui a peu apprécié le manque de délicatesse de la maison d'édition en question. "Alors qu'ils continuent à m'envoyer des livres qu'ils éditent, ils ne m'ont même pas prévenu de cette saisie que j'ai appris avec beaucoup d'étonnement par la presse." Et d'ajouter : "Mes écrits parlent de la mort mais pas que de cela. Deux prochains recueils vont sortir en août de cette année et début 2007. Ces livres sont d'ailleurs subventionnés par le fonds national littéraire."

Alain Duveau, dont des connaissances ont reçu des lettres anonymes, dit ne pas avoir été du tout inspiré par le dépeceur. Il ne comprend pas d'ailleurs pas que ses écrits fassent penser à ce terrible fait. "Ce qui est un peu fou, c'est que j'ai à me justifier de mon inspiration", s'exclame-t-il. Et de conclure : "Il y a ces écrits et le fait que je suis Montois et puis tous ces amalgames. Je n'ai jamais dit que j'étais psychiatre. J'ai exercé en tant que psychologue lorsque j'avais 20 ans"



Le poète montois, Alain Duveau, dit être victime. L'homme n'a toujours pas été entendu par les enquêteurs qui viennent de recevoir les documents transmis par les policiers de Huy. (AVPRESS)
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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Re: Dépeceur de Mons 2

Message par Cyclope Sam 04 Mai 2024, 18:18

L'Heure du Crime 04/05/2024 : Le dépeceur de Mons : sur la piste d'un tueur sans visage.

Atterré pour ma part par les interventions d'ine des invitées qui présente sans arrêt des hypothèses, voire des constructions intellectuelles, commes des évidences ou des faits établis.

-> Le fameux classement tueurs organisés / désorganisés qui date des années 1970 et que le FBI a depuis bien longtemps nuancé. En fait la plupart des tueurs en série ont des aspects organisés et désorganisés. C'est un spectre de nuances, pas une division binaire. Et il est tout à fait périlleux d'en tirer des conclusions abruptes sur l'intelligence, et encore plus sur la catégorie sociale du tueur. C'est ce genre d'acrobaties intellectuelles qui ont poussé plusieurs "profilers" à s'imaginer que le Grelé était un marginal et/ou sans vie de famille et/ou avec un quotient intellectuel plus bas que la moyenne.

--> Le DdM est un Monsieur tout le Monde. Ha ? Peut-être ou peut-être pas. Beaucoup de TES ne répondent pas à cette decription.

--> Les psychopathes ne s'arrêtent jamais de tuer. C'est totalement faux.
Pleins de tueurs en série s'arrêtent pendant des années, des décennies ou jusqu'à leur mort, en fonction des circonstances.

Je passe sur les délires relatifs à la numérologie, auxquels Jean-Alphonse Richard a tout de même réagi.
Cyclope
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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Il est essentiel de passer en revue les photos ou les images à l'époque des événements-sur la piste d'un tueur sans visage

Message par mimi Sam 04 Mai 2024, 20:09

Le photographe a été victime d'un vol d'archives. Le coupable était censé être présent sur les clichés.

Il est fort probable que le psychopathe ait été présent lors des différentes manifestations publiques, des marches blanches et des enterrements.

Il serait judicieux de revoir les photos prises par la population à l'époque des faits dans cette affaire. On pourrait éventuellement détecter un indice.

si cela se trouve il était parmi les badauds, parmi les témoins de la scène
c'est le syndrome du garçon d'a côté
Le voisin, dont on ne soupçonne sans doute pas qu'il puisse commettre ce genre de chose.

Est-ce que les sacs poubelles ont été jetés?
Je pense que le dépeceur a déposé les sacs et ne les a pas jetés.
Dans le cas contraire, il y aurait eu une grande quantité de sacs éventrés retrouvés.
Il a pris son temps, en étant certain de ne pas être dérangé
Sa zone de confort, sans aucun doute, donc il habite tout près.

Les corps sont-ils conservés dans un congélateur?

La police n'a pas investigué du côté du propriétaire de la solderie, qui a très rapidement fermé ses portes.

Le plus grand défaut de cette affaire : on a profilé les victimes et on n'a pas suffisamment étudié les indices laissés volontairement par l'auteur.
mimi
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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Re: Dépeceur de Mons 2

Message par Van-JM Sam 04 Mai 2024, 23:25

Mimi à écrit :

Est-ce que les sacs poubelles ont été jetés?
Je pense que le dépeceur a déposé les sacs et ne les a pas jetés.
Dans le cas contraire, il y aurait eu une grande quantité de sacs éventrés retrouvés.

Un des sacs retrouvés dans la rue Emile V. était accroché à une branche d'arbre, ce qui laisse à penser qu'il a bien été jeté du haut de la rue.


Van-JM


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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty En Belgique, il y a très peu d'autopsies. Les meurtriers ont plus de chance de réussir à échapper aux policiers.

Message par mimi Dim 05 Mai 2024, 07:22

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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Jacqueline Leclercq travaillait contrairement aux autres victimes

Message par mimi Dim 05 Mai 2024, 10:29

« Ma sœur faisait des ménages : elle nettoyait les bureaux du CPAS de Mons, dans un home, ou encore à domicile chez des particuliers. Elle voulait gagner suffisamment d’argent pour récupérer la garde de ses enfants ». Quand aux rumeurs de prostitution, Georgette les dément. Tout comme le substitut du procureur du roi Dominique FRANCQ. « Ni Jacqueline Leclercq ni les autres victimes n’étaient des prostituées », précise-t-il. Contrairement à ce que l’on a souvent affirmé ».


Contrairement aux autres victimes, Jacqueline Leclercq est employée à domicile chez des particuliers!

Elle a pu rencontrer l'assassin dans le cadre de son travail!


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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Re: Dépeceur de Mons 2

Message par Kassandra88 Dim 05 Mai 2024, 10:41

228873ŦCyclope a écrit:L'Heure du Crime 04/05/2024 : Le dépeceur de Mons : sur la piste d'un tueur sans visage.

Atterré pour ma part par les interventions d'ine des invitées qui présente sans arrêt des hypothèses, voire des constructions intellectuelles, commes des évidences ou des faits établis.

-> Le fameux classement tueurs organisés / désorganisés qui date des années 1970 et que le FBI a depuis bien longtemps nuancé. En fait la plupart des tueurs en série ont des aspects organisés et désorganisés. C'est un spectre de nuances, pas une division binaire. Et il est tout à fait périlleux d'en tirer des conclusions abruptes sur l'intelligence, et encore plus sur la catégorie sociale du tueur. C'est ce genre d'acrobaties intellectuelles qui ont poussé plusieurs "profilers" à s'imaginer que le Grelé était un marginal et/ou sans vie de famille et/ou avec un quotient intellectuel plus bas que la moyenne.

--> Le DdM est un Monsieur tout le Monde. Ha ? Peut-être ou peut-être pas. Beaucoup de TES ne répondent pas à cette decription.

--> Les psychopathes ne s'arrêtent jamais de tuer. C'est totalement faux.
Pleins de tueurs en série s'arrêtent pendant des années, des décennies ou jusqu'à leur mort, en fonction des circonstances.

Je passe sur les délires relatifs à la numérologie, auxquels Jean-Alphonse Richard a tout de même réagi.

Bonjour Cyclope,
Bonjour à tous,

N'est ce pas la rediff d'une émission que nous avions déjà critiquée? Si oui, si tu retrouves la date de la première diffusion, on pourra remettre la main sur les commentaires que nous avions laissés à l'époque.
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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Re: Dépeceur de Mons 2

Message par Kassandra88 Dim 05 Mai 2024, 10:44

228913Ŧmimi a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


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Bonjour mimi,

Je recommande ses livres:
Je suis en train de lire celui-ci
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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty le nouveau détective 16 octobre 1997 N°787

Message par mimi Lun 06 Mai 2024, 16:19

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Dépeceur de Mons 2 - Page 42 Empty Re: Dépeceur de Mons 2

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