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Message par ruth Ven 19 Jan 2024, 06:54

C'est cosmétique.
Cela existait déjà et ca s'appelle l' "indignité successorale".
Article 726

_____________________________________________________________________________

" Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile
est une volupté de fin gourmet." -   
G. COURTELINE

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Message par Kassandra88 Sam 24 Fév 2024, 18:12

Attention: on s'écarte du sujet "crime et psychiatrie".
@Sourisverte,
J'ai déplacé tes publications.
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Message par Sourisverte Dim 25 Fév 2024, 19:51

Qui sont les femmes attirées par des tueurs?
Clément Guillet — Édité par Diane Francès — 31 janvier 2024


De Charles Manson à Marc Dutroux, les tueurs en série et autres violeurs célèbres suscitent une forme de passion amoureuse qui déroute.
[…]
Le «syndrome de Bonnie and Clyde»

Les détenus peuvent faire la demande d'accéder à des unités de vie familiale, de petits appartements où ils peuvent recevoir leur famille ou leurs enfants et partager quelques heures avec eux. C'est dans ce cadre que Nordahl Lelandais a rencontré plusieurs femmes.
L'assassin de Maëlys n'est pas le seul tueur en série à susciter autant de passion amoureuse. Ce phénomène est connu sous le nom d'«hybristophilie», qui signifie «aimer celui qui fait du mal». Il est aussi connu sous le nom de «syndrome de Bonnie and Clyde», en référence au couple de gangsters américains.
Bonnie Parker, tombée amoureuse de Clyde Barrow sortant de prison, l'accompagna dans ses crimes et jusque dans la mort. Mais pourquoi, de Charles Manson à Marc Dutroux, les tueurs en série et autres violeurs célèbres suscitent-ils autant de passion amoureuse?

Landru, Anders Breivik et Charles Manson

De Landru (800 demandes en mariage, 4.000 lettres d'amour reçues avant son exécution) à Anders Breivik (800 lettres par mois), les tueurs en série ont toujours fasciné.
La palme revient à Charles Manson, qui a reçu plusieurs dizaines de milliers de lettres et mails. À 83 ans, celui a été condamné entre autres pour le meurtre de l'actrice Sharon Tate, s'était fiancé en prison avec une jeune femme d'une vingtaine d'années.
Même la pédocriminalité comme celle de Nordahl Lelandais ne freine pas cette fascination. Ainsi, Marc Dutroux recevait de nombreuses lettres de femmes, parfois même d'adolescentes. Certaines ont été dévoilées par l'administration pénitentiaire. «Je suis une jeune fille de 15 ans. Vous m'avez toujours fascinée», pouvait-on lire. «Vous êtes une personne connue. Quand je vois vos belles photos, je ne peux que croire que vous êtes honnête. Voulez-vous correspondre avec moi? Si tu veux, je peux envoyer ma photo.»

Un phénomène féminin, mais pas uniquement


Célébrité et frisson de la transgression sont au centre d'une mécanique du désir déroutante et majoritairement féminine. «Les  femmes sont, de façon générale, beaucoup plus attirées par les hommes criminels que les hommes ne le sont par les femmes», écrit Michel Bénézech, psychiatre et criminologue.

Quelques exceptions notables existent cependant, comme le cas de Florent Gonçalvès. Ce directeur de prison sans histoire, marié, père de deux enfants, était tombé amoureux d'Emma, l'appât du «gang des barbares» qui avait kidnappé et tué Ilan Halimi en 2006. Emma bénéficiait de traitements de faveur, à tel point qu'on l'appelait «la directrice». Gonçalvès n'était d'ailleurs pas le seul: d'autres agents pénitentiaires entretenaient aussi des relations avec la jeune femme. Le directeur a été condamné à un an d'emprisonnement.

Mais le phénomène reste majoritairement féminin. «Il y a chez les femmes des facteurs psychologiques qui les rendent plus vulnérables à l'attraction morbide des voyous, des gangsters, des criminels violents en général: instinct maternel, sensibilité à la souffrance, à la détresse, désir de protection, de sauvetage, de pardon, de rédemption du pécheur», développe Michel Bénézech.

«Killer groupies» et «syndrome de l'infirmière»

Même si chaque parcours est singulier, j'ai exposé les deux grands types de femmes amoureuses des criminels dans le livre Psychologie de la connerie en amour.
Il y a d'abord celles que l'on surnomme les «killer groupies». Ce sont plutôt des jeunes femmes en quête de frissons et de transgression, fascinées par la célébrité et l'odeur de soufre qui se dégage du meurtrier. Elles vont chercher à entrer en contact avec les tueurs, sorte d'incarnations maléfiques du mâle alpha. Ce sont par exemple les jeunes femmes qui se pressaient aux procès de deux des plus grands serial killers américains: Ted Bundy et Richard Ramirez.

Il y a aussi certaines femmes qui présentent ce que l'on pourrait appeler le «syndrome de l'infirmière». Celles-ci sont prises de compassion et pensent pouvoir remettre le criminel dans le droit chemin. «Derrière le prédateur, elles voient l'humain qui a besoin d'aide», écrit Isabelle Horlans, autrice d'un livre très documenté sur le sujet, L'Amour (fou) pour un criminel.
C'est le cas d'Élisabeth, la première relation de Lelandais en prison
[…]
Ted Bundy, surnommé «Lady Killer» ou «le tueur d'étudiantes», a eu un enfant en prison avec une femme qui présentait un «syndrome de l'infirmière», croyant obstinément à son innocence. Quant à Richard Ramirez, le «Night Stalker», il s'est marié durant son incarcération avec une journaliste indépendante.

Fiction et réalité

La réalité et la fiction se télescopent parfois. L'annonce de la paternité de Nordahl Lelandais est concomitante de la sortie sur les écrans français de Chambres rouges, film québécois qui met en scène deux jeunes fans d'un serial killer, «le démon de Rosemont».
Comme le feraient des fans d'une star, les deux jeunes femmes dorment devant le tribunal pour être sûres d'avoir une place à l'audience, dissèquent la moindre de ses réactions à l'audience ou encore célèbrent son anniversaire.
L'une présente un «syndrome de l'infirmière» typique, croyant à son innocence, lui trouvant des excuses. «J'étais amoureuse, ses yeux étaient doux et gentils», se justifie-t-elle, à l'instar d'Élisabeth, l'ex-compagne de Nordahl Lelandais.
L'autre présente une fascination morbide pour le tueur, typique d'une «killer groupie», et cherche à attirer son attention, se déguisant même en l'une de ses victimes… comme ont pu le faire des groupies de Ted Bundy lors de son procès.

Correspondant de prisonnier


Dans son livre Women Who Love Men Who Kill, paru en 1991, l'Américaine Sheila Isenberg recensait une trentaine de portraits de ces femmes amoureuses de criminels. Enseignante, infirmière, doctorante ou encore journaliste comme l'épouse de Richard Ramirez, elles étaient plutôt d'un bon statut socioprofessionnel.
L'autrice leur avait trouvé deux points communs: une solide foi en un dieu miséricordieux et des traumatismes d'enfance, de type agressions sexuelles et/ou violences. De même, dans son enquête, Isabelle Horlans n'a pas trouvé de groupie issues de classes défavorisées. S'agirait-il de grand frisson cherché par des «bourgeoises à l'existence morose»?
«Je voudrais écrire à des prisonniers», m'explique Sarah, 29 ans, interne en médecine. «Je me suis déjà renseignée sur internet. Cela m'intrigue et m'excite à la fois.» Mais le frisson de la transgression ne va pas jusqu'au risque d'une concrétisation physique. «Je ne voudrais pas forcément les rencontrer», nuance-t-elle.

Des vies fracassées


Ainsi, cette fascination peut se révéler dangereuse et fracasser des vies. Elle peut pousser certaines femmes à outrepasser la loi, en apportant drogue ou téléphone aux prisonniers. Voire même devenir complices de tentatives d'évasion ou encore de crimes, comme Monique Olivier.
«Les plus jeunes sont vulnérables», souligne Victorien Biet dans Causette. Il est le fondateur de l'International Hybristophilia Pride, une communauté informelle basée en France et aux États-Unis. «Ils ne sont pas mûrs et n'ont pas encore conscience du danger pour leur santé physique –ou mentale.»
Ce phénomène déroutant dévoile une face obscure du désir –ici, souvent féminin. Si le crime fascine le public –comme en témoigne la mode du true crime–, la surmédiatisation est le carburant du «syndrome de Bonnie and Clyde». La fascination de ces femmes pour des criminels renvoie, d'une certaine manière, à la nôtre, lorsque nous nous passionnons pour ces affaires judiciaires hors norme.

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Message par Kassandra88 Mar 26 Mar 2024, 17:40

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