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Lisetoct
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Tueur en série : le grêlé. :: RÉFÉRENCES et MÉDIAS :: Crimes et psychiatrie : articles et discussions sur ce sujet
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J'avoue que moi aussi ça me dérange que quelqu'un considéré comme non responsable de ses actes ne soit pas jugé. Derrière une telle décision peut se cacher une volonté de dissimuler des éléments compromettants pour d'autres personnes.
Romain Dupuy a quand même été jugé:
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Romain Dupuy a quand même été jugé:
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Re: Articles intéressants
Bonjour,
Concernant ce sujet je me pose beaucoup les questions à savoir comment on soigne un psychopathe, les réinsertions possibles, les risques... ?
Avez-vous des conseils en lecture à ce sujet ?
Concernant ce sujet je me pose beaucoup les questions à savoir comment on soigne un psychopathe, les réinsertions possibles, les risques... ?
Avez-vous des conseils en lecture à ce sujet ?
Cricri74
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-Cricri74 a écrit:Bonjour,
Concernant ce sujet je me pose beaucoup les questions à savoir comment on soigne un psychopathe, les réinsertions possibles, les risques... ?
Avez-vous des conseils en lecture à ce sujet ?
Oui et non. j'ai lu pas mal de bouquins sur le sujet de spécialistes de la psychopathie, et cela dépend du degré de psychopathie ce n'est pas tout noir ou tout blanc : plus l'individu est pris en charge précocement avant qu'il ne passe à l'acte, plus il est possible de faire quelque chose, le "guérir" NON - mais atténuer les comportements antisociaux, violent OUI. Les spécialistes entre eux ne sont tous pas d'accord c'est dire la complexité du sujet.
Il y a des psychopathe dit "incurable" par exemple : Michel Fourniret, le tueur d'Agnès Marin "Mathieu Moulinas" lui c'est particulier car il a été diagnostiqué schizoïde en plus d'être un psychopathe incurable, et Lucien-Gilles de Vallière, ou encore Alexandre Hart un des bourreaux de Valentin Vermeesch en Belgique. Pour ce genre d'individu la prise en charge à ses limites ( au moment où j'écris ces lignes.. )
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Le livre le plus complet sur le sujet que j'ai pu lire jusqu'à présent :
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PS : c'est du langages du jargon psychiatrique, pas simple à piger sans un minimum de base en la matière.
Invité- Invité
Re: Articles intéressants
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Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité.
Marc-Aurèle
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Re: Articles intéressants
Merci Casta je viens de le lire d'un trait c'est vraiment enrichissant, le style n'est pas lourd, c'est agréable.
Daniel Zagury est sans aucun doute LE spécialiste en France sur le sujet de la psychopathie.
Daniel Zagury est sans aucun doute LE spécialiste en France sur le sujet de la psychopathie.
Invité- Invité
Re: Articles intéressants
Lisetoct
Re: Articles intéressants
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Ils nous fascinent autant qu'ils nous terrorisent : les psychopathes nourrissent notre imaginaire à travers quelques procès criminels retentissants concernant notamment des tueurs en série, ainsi que nos œuvres de fiction. Mais cette image diabolique est bien loin de la réalité, car ce trouble de la personnalité est souvent mal compris.
Par Carlos De Sousa - 18 févr. 2022 à 18:00
La personne atteinte d’un trouble psychopathique est pénalement responsable de ses actes, contrairement à un psychotique, car elle s’inscrit pleinement dans la réalité du monde. Il n’est pas enfermé dans une bulle mentale qui l’isole du reste de la société
Lorsqu’on évoque les psychopathes, nous avons tous en tête des visages et des noms de tueurs en série célèbres ayant commis les pires crimes comme le gourou Charles Manson, Jack l’Éventreur ou encore Edmund Kemper.
Mais si bon nombre de tueurs en série sont atteints de psychopathie, l’inverse n’est pas vrai : beaucoup de personnes peuvent présenter des traits psychopathiques sans pour autant commettre d’acte criminel.
En 2006, une commission d’audition de la Haute autorité de santé a recommandé d’utiliser le terme « organisation de la personnalité à expression psychopathique ». Cette terminologie rappelle qu’il n’agit pas d’une maladie mentale à part entière, mais d’un trouble de la personnalité à l’origine complexe et aux facteurs multiples.
C’est pour cette raison que la personne atteinte d’un trouble psychopathique est pénalement responsable de ses actes, contrairement à un psychotique, car elle s’inscrit pleinement dans la réalité du monde. Il n’est pas enfermé dans une bulle mentale qui l’isole du reste de la société.
Il existe bon nombre de définitions du « psychopathe » dans les revues médicales : personnalité antisociale selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux établi par l’American Psychiatric Association (DSM-5), « trouble de la personnalité avec dissocialité » pour l’OMS…
Quoi qu’il en soit, la dernière édition de la classification internationale des maladies (CIM-11), éditée par l’OMS, propose une définition plutôt exhaustive : la personne affiche un « mépris des droits et des sentiments d’autrui, englobant à la fois l’égocentrisme et l’absence d’empathie. »
Leurs manifestations sont à la fois comportementales, comme le sentiment de posséder des droits, une attente d’admiration de la part des autres, des comportements positifs ou négatifs de recherche d'attention, la préoccupation pour ses propres besoins et désirs et son confort, mais pas pour ceux des autres.
Quant à l’absence d'empathie, elle peut se manifester sous forme d’indifférence concernant les difficultés que ses actions peuvent entraîner pour les autres, de la tromperie, de la manipulation (par le mensonge notamment) et une exploitation des autres. La violence physique et psychologique est une des conséquences du trouble, car l’individu n’est nullement sensible à la souffrance de l’autre et qu’il n’aura aucune pitié pour atteindre ses objectifs.
La CIM-10 proposait quant à elle une définition plus précise de ce qu’elle appelait la « personnalité dyssociale » ou antisociale : l’individu affiche un mépris caractérisé des obligations sociales et une indifférence froide pour les autres. Ce comportement provoque un écart considérable avec les normes sociales établies. Il se montrera facilement frustré, agressif et violent.
Le rapport de la Haute autorité de santé dégage six caractéristiques de la personnalité psychopathe :
- L’indifférence froide pour les autres
- Une attitude irresponsable et un mépris des règles et des contraintes sociales
- Une incapacité à maintenir des relations dans la durée
- Une faible tolérance à la frustration et un seuil de décharge de l’agressivité affaibli
- Une incapacité à se sentir coupable ou à retenir des enseignements de ses expériences, y compris des sanctions.
- Une tendance à blâmer autrui : la personnalité psychopathe va trouver une explication rationnelle et convaincante de ses difficultés sociales en pointant du doigt les autres qui en seraient les responsables.
Le trouble psychopathique concernerait 3% des hommes et 1% des femmes, entre 20 et 30 ans. De façon inexplicable, les troubles psychopathiques semblent s’apaiser après 40 ans.
Même si l’on peut observer certains traits psychopathiques chez de jeunes enfants, le trouble de personnalité antisociale ou psychopathique n’est diagnostiqué que chez les adultes, à partir de 18 ans, un âge où la personnalité est complétement formée.
On connaît mal les raisons du développement d’un tel trouble. Il semblerait que le trouble se transmette de manière héréditaire, via un parent qui a développé le trouble par une consommation trop intense de stupéfiants ou d’alcool. Des troubles neurologiques ou un dérèglement hormonal pourraient également favoriser l’apparition du trouble.
Mais à l’heure actuelle, un manque cruel d’études se fait sentir sur le sujet pour réellement déterminer un lien de cause à effet entre l’environnement où évolue un « psychopathe » et l’apparition du trouble.
La mort entoure les psychopathes, du fait de leurs comportements destructeurs vis-à-vis d’eux-mêmes et des autres, et par leur propension à consommer de l’alcool et de la drogue de façon excessive.
En règle générale, le traitement du trouble de la personnalité antisociale ou psychopathique est très difficile, car aucun traitement particulier n’existe, selon le manuel MSD. De plus, la personne ayant un trouble psychopathique aurait tendance à se soustraire aux potentiels traitements, vu son incapacité à respecter les règles.
Néanmoins, certaines thérapies peuvent atténuer certains traits de la personnalité tels l’agressivité et l’impulsivité, comme les TCC (thérapies cognitivo-comportementales), les thérapies par mentalisation qui vont aider les gens à comprendre et conceptualiser ses propres états mentaux et ceux des autres, dans le but d’aplanir leurs relations sociales.
Des médicaments peuvent être également prescrits pour stabiliser l’humeur, comme du lithium, du valproate (un médicament antiépileptique), ou des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Comment reconnaît-on un vrai psychopathe ?
Ils nous fascinent autant qu'ils nous terrorisent : les psychopathes nourrissent notre imaginaire à travers quelques procès criminels retentissants concernant notamment des tueurs en série, ainsi que nos œuvres de fiction. Mais cette image diabolique est bien loin de la réalité, car ce trouble de la personnalité est souvent mal compris.
Par Carlos De Sousa - 18 févr. 2022 à 18:00
La personne atteinte d’un trouble psychopathique est pénalement responsable de ses actes, contrairement à un psychotique, car elle s’inscrit pleinement dans la réalité du monde. Il n’est pas enfermé dans une bulle mentale qui l’isole du reste de la société
Lorsqu’on évoque les psychopathes, nous avons tous en tête des visages et des noms de tueurs en série célèbres ayant commis les pires crimes comme le gourou Charles Manson, Jack l’Éventreur ou encore Edmund Kemper.
Mais si bon nombre de tueurs en série sont atteints de psychopathie, l’inverse n’est pas vrai : beaucoup de personnes peuvent présenter des traits psychopathiques sans pour autant commettre d’acte criminel.
De plus, le terme « psychopathe » est sujet à controverse, car il ne représente aucune réalité clinique.
En 2006, une commission d’audition de la Haute autorité de santé a recommandé d’utiliser le terme « organisation de la personnalité à expression psychopathique ». Cette terminologie rappelle qu’il n’agit pas d’une maladie mentale à part entière, mais d’un trouble de la personnalité à l’origine complexe et aux facteurs multiples.
C’est pour cette raison que la personne atteinte d’un trouble psychopathique est pénalement responsable de ses actes, contrairement à un psychotique, car elle s’inscrit pleinement dans la réalité du monde. Il n’est pas enfermé dans une bulle mentale qui l’isole du reste de la société.
Le terme « psychopathe » est trompeur
Il existe bon nombre de définitions du « psychopathe » dans les revues médicales : personnalité antisociale selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux établi par l’American Psychiatric Association (DSM-5), « trouble de la personnalité avec dissocialité » pour l’OMS…
Quoi qu’il en soit, la dernière édition de la classification internationale des maladies (CIM-11), éditée par l’OMS, propose une définition plutôt exhaustive : la personne affiche un « mépris des droits et des sentiments d’autrui, englobant à la fois l’égocentrisme et l’absence d’empathie. »
Leurs manifestations sont à la fois comportementales, comme le sentiment de posséder des droits, une attente d’admiration de la part des autres, des comportements positifs ou négatifs de recherche d'attention, la préoccupation pour ses propres besoins et désirs et son confort, mais pas pour ceux des autres.
Quant à l’absence d'empathie, elle peut se manifester sous forme d’indifférence concernant les difficultés que ses actions peuvent entraîner pour les autres, de la tromperie, de la manipulation (par le mensonge notamment) et une exploitation des autres. La violence physique et psychologique est une des conséquences du trouble, car l’individu n’est nullement sensible à la souffrance de l’autre et qu’il n’aura aucune pitié pour atteindre ses objectifs.
Indifférence froide, mépris, violence...
La CIM-10 proposait quant à elle une définition plus précise de ce qu’elle appelait la « personnalité dyssociale » ou antisociale : l’individu affiche un mépris caractérisé des obligations sociales et une indifférence froide pour les autres. Ce comportement provoque un écart considérable avec les normes sociales établies. Il se montrera facilement frustré, agressif et violent.
Le rapport de la Haute autorité de santé dégage six caractéristiques de la personnalité psychopathe :
- L’indifférence froide pour les autres
- Une attitude irresponsable et un mépris des règles et des contraintes sociales
- Une incapacité à maintenir des relations dans la durée
- Une faible tolérance à la frustration et un seuil de décharge de l’agressivité affaibli
- Une incapacité à se sentir coupable ou à retenir des enseignements de ses expériences, y compris des sanctions.
- Une tendance à blâmer autrui : la personnalité psychopathe va trouver une explication rationnelle et convaincante de ses difficultés sociales en pointant du doigt les autres qui en seraient les responsables.
Des origines encore nébuleuses
Le trouble psychopathique concernerait 3% des hommes et 1% des femmes, entre 20 et 30 ans. De façon inexplicable, les troubles psychopathiques semblent s’apaiser après 40 ans.
Même si l’on peut observer certains traits psychopathiques chez de jeunes enfants, le trouble de personnalité antisociale ou psychopathique n’est diagnostiqué que chez les adultes, à partir de 18 ans, un âge où la personnalité est complétement formée.
On connaît mal les raisons du développement d’un tel trouble. Il semblerait que le trouble se transmette de manière héréditaire, via un parent qui a développé le trouble par une consommation trop intense de stupéfiants ou d’alcool. Des troubles neurologiques ou un dérèglement hormonal pourraient également favoriser l’apparition du trouble.
Mais à l’heure actuelle, un manque cruel d’études se fait sentir sur le sujet pour réellement déterminer un lien de cause à effet entre l’environnement où évolue un « psychopathe » et l’apparition du trouble.
La psychopathie, un trouble difficile à soigner
La mort entoure les psychopathes, du fait de leurs comportements destructeurs vis-à-vis d’eux-mêmes et des autres, et par leur propension à consommer de l’alcool et de la drogue de façon excessive.
En règle générale, le traitement du trouble de la personnalité antisociale ou psychopathique est très difficile, car aucun traitement particulier n’existe, selon le manuel MSD. De plus, la personne ayant un trouble psychopathique aurait tendance à se soustraire aux potentiels traitements, vu son incapacité à respecter les règles.
Néanmoins, certaines thérapies peuvent atténuer certains traits de la personnalité tels l’agressivité et l’impulsivité, comme les TCC (thérapies cognitivo-comportementales), les thérapies par mentalisation qui vont aider les gens à comprendre et conceptualiser ses propres états mentaux et ceux des autres, dans le but d’aplanir leurs relations sociales.
Des médicaments peuvent être également prescrits pour stabiliser l’humeur, comme du lithium, du valproate (un médicament antiépileptique), ou des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).
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Marc-Aurèle
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Re: Articles intéressants
Ce sale type n'est pas à ça près !
Il est très proche de Dieudonné, parfois son garde du corps et collabore à ses spectacles.
À son actif, des paroles atroces se moquant de la Shoah, la promotion de la "quenelle" et autres saloperies.
Il s'en vante ouvertement.
Dieudonné l'avait connu en prison quand il y animait des ateliers.
Il avait organisé son mariage avec N. Sedrati (tueur en série de l'Est, ayant piégé, assassiné 4 anciens codétenus ou connaissances un peu marginalisées ou esseulées) au moment de l'adoption de la loi sur le mariage pour tous. De l' "humour", paraît-il !
Tous deux avaient aussi prétendu être "les pères de l'enfant de R. Dati".
Ou encore A. Soral s'était servi de cette engeance du démon comme prête-nom comme directeur de publication d'Égalité et Réconciliation.
Peine perdue !
Ce subterfuge avait été démonté par la Justice et A. Bonnet dit Soral avait du assumer ses responsabilités judiciaires et ses condamnations.
Au-delà de son cas, je pense que toute personne condamnée pour des faits graves devrait, une fois sa peine purgée, adopter la plus grande discrétion et éviter toute exposition publique.
Les juges de l'application des peines l'impose souvent au moment des aménagements de peine.
Par contre, une fois la peine purgée, on aboutit parfois à ça.
Malheureusement
est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
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Lisetoct
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Je vais un peu m'écarter du sujet principal "articles intéressants" pour revenir sur le cas de Dahbia B. la meurtrière (ou l'assassin?) présumée de la petite Lola.
Il est très possible qu'elle n'aille jamais en prison, tout va dépendre de l'avis des psychiatres.
...Et si c'est le cas, j'ai vraiment le sentiment que justice ne sera pas rendue à Lola. Ce n'est qu'un point de vue bien sur.
Si j'ai conscience qu'il faut être dérangée pour faire ce qu'elle a fait, ne pas envoyer une personne aux assises permet de ne pas aborder des questions qui dérangent. Je me demande si ceci n'est pas pris en compte aussi lorsqu'on envoie quelqu'un dans un institut psy.
Comme je le disais plus haut, Romain Dupuy a quand même eu un procès.
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Il est très possible qu'elle n'aille jamais en prison, tout va dépendre de l'avis des psychiatres.
...Et si c'est le cas, j'ai vraiment le sentiment que justice ne sera pas rendue à Lola. Ce n'est qu'un point de vue bien sur.
Si j'ai conscience qu'il faut être dérangée pour faire ce qu'elle a fait, ne pas envoyer une personne aux assises permet de ne pas aborder des questions qui dérangent. Je me demande si ceci n'est pas pris en compte aussi lorsqu'on envoie quelqu'un dans un institut psy.
Comme je le disais plus haut, Romain Dupuy a quand même eu un procès.
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Re: Articles intéressants
Kassandra88 a écrit:Je vais un peu m'écarter du sujet principal "articles intéressants" pour revenir sur le cas de Dahbia B. la meurtrière (ou l'assassin?) présumée de la petite Lola.
Il est très possible qu'elle n'aille jamais en prison, tout va dépendre de l'avis des psychiatres.
...Et si c'est le cas, j'ai vraiment le sentiment que justice ne sera pas rendue à Lola. Ce n'est qu'un point de vue bien sur.
Si j'ai conscience qu'il faut être dérangée pour faire ce qu'elle a fait, ne pas envoyer une personne aux assises permet de ne pas aborder des questions qui dérangent. Je me demande si ceci n'est pas pris en compte aussi lorsqu'on envoie quelqu'un dans un institut psy.
Comme je le disais plus haut, Romain Dupuy a quand même eu un procès.
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Bonsoir Kass,
Je pense qu'un procès est indispensable dans tous les cas, ne serait-ce que pour établir les faits, les circonstances, la personnalité de l'accusé(e), d'éventuelles complicité etc etc, bref tout ce qu'a révélé l'enquête. Ceci même si le procès doit aboutir à l'irresponsabilité totale ou partielle du fait de l'abolition totale ou partielle du discernement en raison de troubles psychiatriques.
J'ai tout de suite pensé à Romain Dupuy dans l'affaire Lola/Dahbia B.
Romain Dupuy ne sortira jamais sans l'aval du Préfet et à mon avis le Préfet (quel qu'il soit) ne donnera jamais son aval tant la dangerosité du cas pourrait resurgir pour une raison ou une autre et faute de ne jamais pouvoir déterminer exactement, quoi qu'on en dise, la capacité d'un cas psychiatrique même avéré à manipuler tout de même.
Personne ne prendra en conscience le risque d'avoir un jour un autre crime/assassinat foudingue sur les bras.
Sortcière
Re: Articles intéressants
Le mariage en prison n'était pas avec Nadir Sedrati mais avec Alfredo Stranieri
Manu1972
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(À dérouler)
"Comme chaque fin d'année, les cambriolages vont connaître une forte recrudescence. La nuit tombe plus tôt, les cadeaux de Noël déjà préparés sont à la maison...
Alors go pour quelques conseils"
Fil de prévention fort utile, concernant les calbriolages
Par un compte gendarmesque
(À dérouler)
"Comme chaque fin d'année, les cambriolages vont connaître une forte recrudescence. La nuit tombe plus tôt, les cadeaux de Noël déjà préparés sont à la maison...
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est une volupté de fin gourmet." -
G. COURTELINE
ruth
Re: Articles intéressants
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Un podcast fort intéressant sur les missions et le quotidien d'une Procureure
Sous le pseudo de Sir Yes Sir, elle livre sur Twitter de nombreux fils où elle relate ses petites chroniques de la justice ordinaire.
Elle a un vrai don de conteuse, beaucoup d'observation et d'empathie.
Son compte est vraiment À SUIVRE.
D'autant plus qu'elle adore plaisanter et interagir (façon Twitter des débuts).
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NB : Beaucoup de ses récits ont été repris dans un livre récent Dans les Yeux d'Un Procureur : Chronique de la Justice Ordinaire
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Jeanne Quelfen est aussi un pseudonyme.
Elle est bretonne mais j'y a jamais été en poste. Elle exerce quelque part dans le Sud-ouest actuellement.
Force et courage à elle
Un podcast fort intéressant sur les missions et le quotidien d'une Procureure
Sous le pseudo de Sir Yes Sir, elle livre sur Twitter de nombreux fils où elle relate ses petites chroniques de la justice ordinaire.
Elle a un vrai don de conteuse, beaucoup d'observation et d'empathie.
Son compte est vraiment À SUIVRE.
D'autant plus qu'elle adore plaisanter et interagir (façon Twitter des débuts).
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NB : Beaucoup de ses récits ont été repris dans un livre récent Dans les Yeux d'Un Procureur : Chronique de la Justice Ordinaire
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Jeanne Quelfen est aussi un pseudonyme.
Elle est bretonne mais j'y a jamais été en poste. Elle exerce quelque part dans le Sud-ouest actuellement.
Force et courage à elle
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ruth
Re: Articles intéressants
Bonjour à tous,
Un article intéressant qui ne traite pas de psychiatrie mais je n'ai pas trouvé où en publier le lien.
Il permet de bien comprendre les domaines de compétence du pôle de Nanterre et les critères de sa saisine en matière de crimes sériels ou non élucidés.
Un extrait :
"Pour que le pôle judiciaire dédié aux crimes sériels ou non élucidés soit compétent, plusieurs conditions doivent être réunies.
En premier lieu, doivent être concernés les crimes de meurtre, d’empoisonnement, de tortures et actes de barbarie, de viol ou d’enlèvement et séquestration (C. pr. pén., art. 706-106-1, al. 1er).
En deuxième lieu, ces crimes doivent soit présenter une sérialité – ils doivent avoir été commis ou être susceptibles d’avoir été commis de manière répétée à des dates différentes par une même personne à l’encontre de différentes victimes –, soit avoir été commis depuis au moins dix-huit mois sans que leur auteur n’ait pu être identifié (C. pr. pén., art. 706-106-1, al. 2).
En troisième lieu, les investigations doivent être revêtues d’une particulière complexité (C. pr. pén., art. 706-106-1, al. 1er).
En pareille hypothèse, le procureur de la République pourra requérir le dessaisissement du juge d’instruction initialement saisi au profit du pôle judiciaire dédié aux crimes sériels ou non élucidés (C. pr. pén., art. 706-106-3, al. 1er). Il lui appartiendra de le faire d’office, sur proposition du juge d’instruction lui-même ou à la demande des parties (ibid.).
Lorsqu’elles ne sont pas à l’origine de la demande de saisine, ces parties seront informées du souhait du procureur ou du magistrat instructeur et pourront alors formuler leurs observations (C. pr. pén., art. 706-106-3, al. 2). Il est cependant loisible de penser qu’elles accueilleront chaleureusement cette perspective de dessaisissement tant la création de cette juridiction spécialisée risque de constituer un regain d’espoir pour des familles meurtries par le temps et l’incertitude."
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Un article intéressant qui ne traite pas de psychiatrie mais je n'ai pas trouvé où en publier le lien.
Il permet de bien comprendre les domaines de compétence du pôle de Nanterre et les critères de sa saisine en matière de crimes sériels ou non élucidés.
Un extrait :
"Pour que le pôle judiciaire dédié aux crimes sériels ou non élucidés soit compétent, plusieurs conditions doivent être réunies.
En premier lieu, doivent être concernés les crimes de meurtre, d’empoisonnement, de tortures et actes de barbarie, de viol ou d’enlèvement et séquestration (C. pr. pén., art. 706-106-1, al. 1er).
En deuxième lieu, ces crimes doivent soit présenter une sérialité – ils doivent avoir été commis ou être susceptibles d’avoir été commis de manière répétée à des dates différentes par une même personne à l’encontre de différentes victimes –, soit avoir été commis depuis au moins dix-huit mois sans que leur auteur n’ait pu être identifié (C. pr. pén., art. 706-106-1, al. 2).
En troisième lieu, les investigations doivent être revêtues d’une particulière complexité (C. pr. pén., art. 706-106-1, al. 1er).
En pareille hypothèse, le procureur de la République pourra requérir le dessaisissement du juge d’instruction initialement saisi au profit du pôle judiciaire dédié aux crimes sériels ou non élucidés (C. pr. pén., art. 706-106-3, al. 1er). Il lui appartiendra de le faire d’office, sur proposition du juge d’instruction lui-même ou à la demande des parties (ibid.).
Lorsqu’elles ne sont pas à l’origine de la demande de saisine, ces parties seront informées du souhait du procureur ou du magistrat instructeur et pourront alors formuler leurs observations (C. pr. pén., art. 706-106-3, al. 2). Il est cependant loisible de penser qu’elles accueilleront chaleureusement cette perspective de dessaisissement tant la création de cette juridiction spécialisée risque de constituer un regain d’espoir pour des familles meurtries par le temps et l’incertitude."
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Sortcière
Re: Articles intéressants
2023
Voici deux articles lus dans la Dépêche du mercredi 10 mai 2023 ( en lien avec les affaires récentes Lola et Rose entre autres)
1) "Prédire un passage à l'acte avec certitude , c'est impossible "
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2)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Voici deux articles lus dans la Dépêche du mercredi 10 mai 2023 ( en lien avec les affaires récentes Lola et Rose entre autres)
1) "Prédire un passage à l'acte avec certitude , c'est impossible "
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A Lyon, la psychanalyse au chevet de la justice
Le psychanalyste et expert judiciaire Daniel Settelen s’est employé pendant vingt-trois ans à dresser des ponts entre les psys et le monde de la justice. Il organisait en novembre la dernière séance de son séminaire.
Par Gaspard Dhellemmes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
A l’issue du visionnage, ces adeptes de la neutralité bienveillante chère à l’inventeur de la psychanalyse se mettent dans la peau de vrais jurés, sont invités à se prononcer sur la culpabilité du mari, et à décider d’une peine. Dans cet entresol aux stores tirés, on parle complexe d’Œdipe et rapport au père du prévenu, sous l’œil amusé de plusieurs magistrats et avocats, dont un ancien président de cour d’assises, Jean-Marie Fayol-Noireterre – lequel explique volontiers comment ses « deux tranches d’analyse » ont fait de lui un meilleur juge. Objectif de cette journée : permettre à des psychanalystes de mieux comprendre le fonctionnement d’un procès d’assises.
Cette matinée est la toute dernière séance du séminaire « Etude du passage à l’acte criminel », qui s’est tenu pendant vingt-trois ans à Lyon. A l’origine de cette initiative unique en France visant à créer des ponts entre le monde de la justice et celui des psys, Daniel Settelen, 81 ans, psychanalyste et figure incontournable des salles d’audience de Rhône-Alpes. En tant qu’expert judiciaire, il fait partie du millier de psys français chargés d’éclairer la personnalité de prévenus, et dont la présence dans les tribunaux est régulièrement remise en cause. On leur reproche par exemple de bricoler des profils psychologiques d’accusés sur la base d’échanges un peu rapides au parloir.
Une rencontre déterminante avec Jean-Claude Romand
Expert depuis 1980, Daniel Settelen est intervenu sur près de deux mille dossiers, dont certaines affaires emblématiques comme le procès du « gang des postiches », en 2004, ou, auparavant, en 1989, celui des membres du groupe Action directe, dont l’expertise lui vaudra, en pleine cour d’assises, des menaces de mort suivies de deux mois de protection policière.
C’est sa rencontre avec le prétendu médecin Jean-Claude Romand lors de son procès, en 1996, qui convainc Settelen de monter un séminaire décortiquant le « raptus », comme on appelle en langage scientifique le passage à l’acte. Comment un homme à la vie apparemment banale a-t-il pu tuer femme, enfants et parents pour couvrir une vie de mensonges ? Aujourd’hui encore, la question taraude Daniel Settelen. « Je vais essayer d’aller le revoir chez lui, dit-il, attablé à une terrasse de la place des Terreaux. En deuxième année de médecine, il ne s’est pas réveillé pour l’examen. A partir de là, le mensonge a commencé… »
La première réunion du séminaire a lieu en 2000. Ne réunissant d’abord que des psychanalystes désireux d’obtenir leur certification d’expert judiciaire, les séances finiront, au fil des années, par s’ouvrir aux magistrats et avocats soucieux de donner du sens à leur pratique. L’occasion pour la vingtaine de participants d’étudier, un vendredi soir par mois, des œuvres mettant en scène des faits divers, comme le film Chanson douce, de Leïla Slimani, ou de plancher sur les textes de Freud sur la criminalité. « Les réunions permettaient aussi la rencontre entre des mondes qui se côtoient sans jamais vraiment se mélanger, celui des juges, des procureurs et des avocats, note l’avocat lyonnais Yves Sauvayre. Si nos missions nous éloignent, nos états d’âme sont souvent les mêmes. »
Prise en charge de la santé mentale des auxiliaires de justice
Les participants profitent surtout de la présence de psychanalystes pour échanger sur des affaires difficiles, parler de la part la plus sombre de la nature humaine. « Les auxiliaires de justice sont des gens solides mais restent des êtres humains, observe Daniel Settelen. J’ai récemment été expert pour le procès d’un père de famille qui avait noyé ses trois enfants dans sa baignoire. Ce genre de cas vous remue et vous questionne. »
A force de fréquenter les palais de justice, il a fini par accueillir sur son divan « une dizaine d’avocats et de juges, dont deux présidents de cour d’assises ». Une approche pionnière, alors que la santé mentale des auxiliaires de justice a longtemps été taboue, en tout cas jusqu’aux attentats terroristes qui ont frappé la France en 2015 et 2016. Lors des procès du 13-Novembre et de Nice, un dispositif de soutien psychologique, initialement prévu pour le public, a été élargi aux greffiers, magistrats et avocats participant aux audiences. Les psys ont aussi fait leur entrée dans les commissariats, pour soutenir les policiers bousculés par des scènes de crime.
A l’âge de la retraite, Daniel Settelen continue à défendre la place de la psychanalyse dans la cité, discipline qu’il pratique toujours dans son cabinet. Et celui qui se cherche encore un dauphin réfléchit à une nouvelle formule pour prolonger les échanges commencés lors de son séminaire. De sa fréquentation du monde judiciaire, il retient l’idée qu’en chaque individu sommeille un criminel potentiel : « Le passage à l’acte intervient quand un certain seuil de violence est dépassé et qu’il n’est pas représenté à travers le langage », théorise-t-il.
Le psychanalyste et expert judiciaire Daniel Settelen s’est employé pendant vingt-trois ans à dresser des ponts entre les psys et le monde de la justice. Il organisait en novembre la dernière séance de son séminaire.
Par Gaspard Dhellemmes [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
A l’issue du visionnage, ces adeptes de la neutralité bienveillante chère à l’inventeur de la psychanalyse se mettent dans la peau de vrais jurés, sont invités à se prononcer sur la culpabilité du mari, et à décider d’une peine. Dans cet entresol aux stores tirés, on parle complexe d’Œdipe et rapport au père du prévenu, sous l’œil amusé de plusieurs magistrats et avocats, dont un ancien président de cour d’assises, Jean-Marie Fayol-Noireterre – lequel explique volontiers comment ses « deux tranches d’analyse » ont fait de lui un meilleur juge. Objectif de cette journée : permettre à des psychanalystes de mieux comprendre le fonctionnement d’un procès d’assises.
Cette matinée est la toute dernière séance du séminaire « Etude du passage à l’acte criminel », qui s’est tenu pendant vingt-trois ans à Lyon. A l’origine de cette initiative unique en France visant à créer des ponts entre le monde de la justice et celui des psys, Daniel Settelen, 81 ans, psychanalyste et figure incontournable des salles d’audience de Rhône-Alpes. En tant qu’expert judiciaire, il fait partie du millier de psys français chargés d’éclairer la personnalité de prévenus, et dont la présence dans les tribunaux est régulièrement remise en cause. On leur reproche par exemple de bricoler des profils psychologiques d’accusés sur la base d’échanges un peu rapides au parloir.
Une rencontre déterminante avec Jean-Claude Romand
Expert depuis 1980, Daniel Settelen est intervenu sur près de deux mille dossiers, dont certaines affaires emblématiques comme le procès du « gang des postiches », en 2004, ou, auparavant, en 1989, celui des membres du groupe Action directe, dont l’expertise lui vaudra, en pleine cour d’assises, des menaces de mort suivies de deux mois de protection policière.
C’est sa rencontre avec le prétendu médecin Jean-Claude Romand lors de son procès, en 1996, qui convainc Settelen de monter un séminaire décortiquant le « raptus », comme on appelle en langage scientifique le passage à l’acte. Comment un homme à la vie apparemment banale a-t-il pu tuer femme, enfants et parents pour couvrir une vie de mensonges ? Aujourd’hui encore, la question taraude Daniel Settelen. « Je vais essayer d’aller le revoir chez lui, dit-il, attablé à une terrasse de la place des Terreaux. En deuxième année de médecine, il ne s’est pas réveillé pour l’examen. A partir de là, le mensonge a commencé… »
La première réunion du séminaire a lieu en 2000. Ne réunissant d’abord que des psychanalystes désireux d’obtenir leur certification d’expert judiciaire, les séances finiront, au fil des années, par s’ouvrir aux magistrats et avocats soucieux de donner du sens à leur pratique. L’occasion pour la vingtaine de participants d’étudier, un vendredi soir par mois, des œuvres mettant en scène des faits divers, comme le film Chanson douce, de Leïla Slimani, ou de plancher sur les textes de Freud sur la criminalité. « Les réunions permettaient aussi la rencontre entre des mondes qui se côtoient sans jamais vraiment se mélanger, celui des juges, des procureurs et des avocats, note l’avocat lyonnais Yves Sauvayre. Si nos missions nous éloignent, nos états d’âme sont souvent les mêmes. »
Prise en charge de la santé mentale des auxiliaires de justice
Les participants profitent surtout de la présence de psychanalystes pour échanger sur des affaires difficiles, parler de la part la plus sombre de la nature humaine. « Les auxiliaires de justice sont des gens solides mais restent des êtres humains, observe Daniel Settelen. J’ai récemment été expert pour le procès d’un père de famille qui avait noyé ses trois enfants dans sa baignoire. Ce genre de cas vous remue et vous questionne. »
A force de fréquenter les palais de justice, il a fini par accueillir sur son divan « une dizaine d’avocats et de juges, dont deux présidents de cour d’assises ». Une approche pionnière, alors que la santé mentale des auxiliaires de justice a longtemps été taboue, en tout cas jusqu’aux attentats terroristes qui ont frappé la France en 2015 et 2016. Lors des procès du 13-Novembre et de Nice, un dispositif de soutien psychologique, initialement prévu pour le public, a été élargi aux greffiers, magistrats et avocats participant aux audiences. Les psys ont aussi fait leur entrée dans les commissariats, pour soutenir les policiers bousculés par des scènes de crime.
A l’âge de la retraite, Daniel Settelen continue à défendre la place de la psychanalyse dans la cité, discipline qu’il pratique toujours dans son cabinet. Et celui qui se cherche encore un dauphin réfléchit à une nouvelle formule pour prolonger les échanges commencés lors de son séminaire. De sa fréquentation du monde judiciaire, il retient l’idée qu’en chaque individu sommeille un criminel potentiel : « Le passage à l’acte intervient quand un certain seuil de violence est dépassé et qu’il n’est pas représenté à travers le langage », théorise-t-il.
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